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Une tempête peut en cacher une autre ~Sanford~

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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Pseudo : Mea
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Crédits : Carm/Kaidan
Lun 17 Jan - 19:46 (#)



Fin janvier 2021

En quittant la maison dont elle est la nouvelle propriétaire depuis moins de trois semaines, Medea laisse traîner un regard entre le dépit et la résignation sur les quelques cartons qui parsèment le sol dans les différentes pièces. Elle n’a pris le temps d’installer que le minimum pour vivre confortablement. Heureusement, elle s’est assurée de meubler au minimum la maison avant d’en prendre possession, n’ayant plus qu’à remplir une ou deux commodes dans sa chambre, quelques étagères de livres un peu partout pour meubler le vide. Elle a tout à fait conscience que ce n’est pas suffisant pour créer un foyer, cette sacralité indispensable qui forme un seuil impénétrable pour les parasites morts vivants. Entre l’intrusion de l’Enfant du Chaos dans son hotel précédent et la réalisation que l’un de ses cauchemars est l’un des vampires les plus puissant de Shreveport, il devient nécessaire de contacter le tatoueur arcaniste que lui a recommandé mademoiselle O’Callaghan lors de l’une de leurs discussions. L’argent n’est pas une protection suffisante… et la Foi…. Elle ne l’a pas. Ne l’a jamais eu. Prendre rendez vous. Une pointe d’agacement à son propre égard. Traquer un Lycan ne lui suffisait pas, il lui faut s’ajouter des intérêts malveillants de la part de certains vampires?

Le vent a forci dans la nuit et elle doit resserrer les pans de son manteau vert bouteille pour éviter que les pans ne s’égarent dans tous les sens. Cela n’inquiète guère l’italienne qui commence à s’habituer à ce temps capricieux. Pas de sortie sur le terrain n’est prévu pour la journée, elle va se plonger dans des rendus d'interrogatoires, des informations recueillies par Duncan et Wayne plus tôt dans la semaine pour établir des corrélations qui leur permettront d’établir si il y a bien un lien entre trois morts déchiquetés en moins de deux mois dont le seul point commun pour le moment était de sortir du même bowling à des soirs différents. Trop léger pour partir du principe qu’il s’agit d’un prédateur commun sans que l’hypothèse ne puisse être rejetée d’un revers de main.

Un café, une cigarette avant de rejoindre la berline, toujours de location, pour les bureaux de la Nrd qu’elle ne quittera pas de la journée sauf pour se rendre à l’institut médico-légal de manière à s’entretenir avec le légiste concernant l’autopsie des trois corps. Rapports des équipes scientifiques. Plongée dans la vie des victimes. De celles de leurs proches. Ce sont des études préliminaires qu’elle adore. Le temps lui file entre les mains alors qu’elle est pleinement absorbée par sa tâche. Une vague pause à midi qui lui permet de constater que non seulement le ciel s’est complètement assombri mais que la pluie s’abat en un rideau discontinu. Évidemment. L’un des seuls matins où Medea a decidé d’égayer le violine de sa robe, dont le col en V et les manches longues en font une pièce aussi élégante que confortable grâce à sa coupe portefeuille, avec l’une de ses paires d’escarpins Jimmy Choo, il faut que le déluge s’invite.  Escarpins qui ne sont absolument pas adaptés pour un temps aussi désastreux que celui-ci. Avec un peu de chance, lorsqu’elle va quitter le bureau, l’orage sera passé. Ce premier hiver en Louisiane s’avère absolument lamentable pour ses nerfs, elle doit l’admettre.

Repoussant ce genre de considérations, elle achève de grignoter une vague salade dont la saveur lui échappe totalement, les pensées déjà tournées vers les éléments qu’elle veut étudier dans l'après-midi. Entre plusieurs coups de téléphone, des visites de certains collègues,  ses recherches annexes, il est plus de 21h30 quand Medea se décide à éteindre les lumières de son bureau. Immédiatement giflée par une rafale de vent et de pluie dès qu’elle s’éloigne du porche du bâtiment, à peine un pied sur le parking. Évitant autant que possible les flaques qui se forment sur le macadam, elle est presque trempée par les énormes gouttes le temps de déverrouiller sa voiture et se jeter dans l’habitacle. Retenant de justesse une litanie de jurons en italien, elle préfère allumer connecter son téléphone au haut parleur de sa voiture, remplaçant le staccato de l’eau par celui d’un rock des années 90.  Les essuies glaces fonctionnent  à plein régime alors qu’elle accorde un regard inquiet à la ligne haute tension qui tangue. Décision prise de manière quasiment inconsciente. Heureusement le target le plus proche est encore ouvert.  En moins d'une demi heure, elle fait un plein de bougies, de lampes tempêtes, Elle a fait réviser la cheminée par l’ancien propriétaire et le magasin vend un peu de bois à barbecue. Un peu léger pour une soirée complète mais avec un peu de chance, elle n’en aura pas besoin du tout. Il n’y a pas eu d’avis de tempête officiel. Une citadine qui panique pour rien probablement. Elle complète ses courses par des provisions faciles à réchauffer ou qui peuvent se manger froid. Le traiteur est encore ouvert et elle n’hésite pas devant les différents plats chinois. Comptant sur les boîtes isothermes pour conserver la chaleur. De fréquentes actualisations sur les nouvelles locales ne lui apportent aucun changement, ses précautions sont probablement inutiles. Mais elle ne connaît pas assez bien sa nouvelle maison située en plein bois de Pinecrest pour être parfaitement assurée. Elle n’ignorait pas les inconvénients à choisir un terrain aussi isolé sans que cela influe sur ses choix.

Medea est ruisselante le temps de charger ses courses, les lumières électriques sont fantomatiques, à peine des halos qui ne percent qu’à peine la nuit tant la pluie tombe drue. Frissonnante de froid, elle s’éloigne du centre ville, risquant de peu un aquaplaning mal avisé à une intersection sans perdre le contrôle pour autant. Elle se détend un peu en constatant qu’il ya peu de circulation. Sentiment de calme qui ne perdure pas à mesure qu’elle s’enfonce dans les hauteurs de Pinecrest. Des branches d’arbres sont tombées en bordure de chaussée et les craquements, grincements de certains cyprès lui sont de mauvais augure. Ses phares éclairent la bifurcation qu’elle aurait dû prendre pour gagner l’accès privé à quelques miles de distances. Freinement sans accoup cette fois pour éviter de se prendre le tronc déraciné en choc frontal.  Elle recule sur une dizaine de mètres, fait demi-tour en direction de la ville et se gare le long de l’axe principal. Elle n’éteint pas le moteur, pas quand l’italienne n’a pas la certitude qu’elle pourra redémarrer.  Saisissant l’une des lampes qu’elle vient d'acquérir, elle se contraint à sortir de l’habitacle bien trop tiède. Son souffle est instantanément volé par le vent et l’eau. Son ouïe est saturée par des sons étrangers, aux connotations boisées torturées.  Ce n’est que maintenant qu’elle se souvient qu’elle n’apprécie plus tellement ce genre de milieu depuis la course d’orientation à l’issue funeste.

Son idée originale était d’inspecter l’obstacle qui barre la voie pour qu’elle puisse rentrer chez elle mais dans un fracas qui la fait sursauter, retenant à peine cri d’effroi et de surprise. A une centaine de mètres, devant les phares allumés de la berline s’abat un de ces géants centenaire qui avait dû être fragilisé par un grain précédent. Le tronc et ses branches viennent de couper l’axe principal. Empêchant tout retour en ville par ce chemin. A moins de parvenir à dégager l’une des voies de circulation, la seule option est de continuer dans Pinecrest, risquant d’autres désagréments encore inconnus. Ses mèches sombres sont plaquées sur son visage dont le maquillage a été détruit par les assauts liquides, son manteau n’est pas fait pour supporter ces hallebardes et la robe en dessous n’est plus qu’une loque détrempée qui la gèle jusqu’aux os. Medea est au bord de la crise de nerf. Chat de goutière au bord de la noyade. Fatiguée par sa journée, épuisée par ses luttes incessantes. Elle perd son calme. Et balance un grand coup de pied dans l’une des branches arrachées qui a roulé non loin d’elle. Ne réussissant qu’à se faire mal aux orteils et à péter son talon en reposant sa jambe trop sèchement. Un cri de rage, de frustration qui lui échappe.
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Sanford R. De Castro
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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Mer 27 Avr - 20:33 (#)


Sending out an SOS
Il poussa un soupir dépité, en observant le soir tomber prématurément. L’hiver n’était déjà pas sa saison préférée, mais cette tempête un peu tardive pour la saison soulignait encore un peu plus pourquoi il n’éprouvait pas la moindre affection pour la Côte Est du pays. En soi, personne ne l’aurait obligé à sortir de la villa confortable qu’il possédait à Pinecrest. Il aurait pu se contenter de rester là à glander, à puiser dans les réserves de chili concocté tendrement par Maria, qui elle se trouvait toujours à Stoner Hill. Il aurait pu se planter devant la télévision, aller se détendre sous une douche brûlante, regarder un film, se coucher tôt, pour une fois. Il aurait pu se vautrer dans cette routine d’homme normal. De quidam qui n’avait rien à se reprocher. Excepté qu’il avait un bon paquet de choses à se reprocher. Et qu’il n’était pas un homme normal. Il ne l’avait jamais été. Il devrait en revanche prendre ses responsabilités. Les filles les plus courageuses (ou qui avaient du retard sur leurs objectifs mensuels) étaient sans doute actuellement en train de braver la météo impossible, restant le plus à l’abri possible sous les porches des immeubles de Phoenix Street, et de leurs parapluies de fortunes. D’autres attendaient probablement le chaland depuis leur bastion, bien au chaud. Il lui serait plus qu’avisé de tenter de faire un saut là-bas, histoire de vérifier que tout se passait bien auprès des hommes de garde. Il contint un juron – pas la peine d’ajouter des raisons supplémentaires d’aller à confesse après la messe – , et s’habilla de son jean noir le plus résistant. Par-dessus une chemise immaculée, il enfila un blazer épais pour le protéger de la pluie par absorption, et par-dessus encore, un manteau type gabardine noire, tombant jusqu’au sommet de ses cuisses.

Contrairement à Medea Comucci, il n’eut pas à subir les affres des gouttes gelées contre sa nuque. La Chevrolet au garage lui permit de s’en tirer au sec, bien que pas pour longtemps. Il entreprit de rejoindre prudemment la chaussée lavée à grandes eaux, afin de prendre la direction de Mansfield, longeant le Cross Lake. Il n’était sur la route que depuis cinq minutes à peine, que le garou aperçut des feux arrière rougeoyants, signalant une voiture à l’arrêt. Près du véhicule, une femme, beaucoup trop élégamment vêtue pour un temps pareil. Il remarqua aussitôt, par la position de sa jambe, l'effet produit par le talon cassé, et le désespoir profond qui semblait avoir abattue l’inconnue isolée. Sa voiture était-elle en carafe ? Il ne songea pas un seul instant au retard pris pour un rendez-vous ni convenu, ni urgent. Sa première pensée fut de se demander plutôt si une situation plus grave n’était pas en train de se dérouler là, tandis qu’elle était restée en proie à une solitude peu avisée, vu le contexte.
Il s’arrêta net, sans éteindre le moteur à son tour. À seulement une dizaine de mètres d’elle, il se livra aux intempéries sans y regarder à deux fois, et entreprit de trottiner lestement dans la direction de la berline et de sa conductrice esseulée.

« Madame ? Vous allez bien ? Vous êtes en panne ? »

Cela faisait des années qu’il avait l’habitude de monter et démonter des moteurs, les joints de culasse, de faire le point des bougies, des pneus, des plaquettes de frein. Il était persuadé qu’il pourrait l’aider facilement en cas de pépin. Elle lui faisait de la peine. De plus près, impossible de faire l’impasse sur ses joues dégoulinantes des fards échappés de ses paupières, mais c’était surtout sa mine contrite et visiblement excédée à la fois qui eut le plus gros effet sur lui. En retour, son âme d’éternel gamin de Ciudad Juarez ne demandant qu’à rendre service lui offrit un sourire réconfortant. Du haut de son mètre quatre-vingt dix, il ne mit pas longtemps avant de regarder par-delà la silhouette de l’Italienne. Derrière elle, éclairé par les phares, le tronc bouchait la voie. Et donc la sienne. Son sourire s'évanouit instantanément. «  Joder… » Tant pis. Il retournerait se confesser plus rapidement que prévu. « Oh… Bon, eh bien comme ça… » Même sa nature de thérianthrope ne pourrait lui permettre de déplacer ce tronc. Ou du moins, pas rapidement. Et pas discrètement. Une main contre sa nuque, l’autre fermée en poing contre sa hanche par-dessus son manteau, il laissait les grêlons liquides lui tomber sur le crâne, pensif. Au moins, ça réglait la question de descendre en ville. Un signe de Dieu ? Non. Il ne fallait pas plaisanter avec ces choses-là. « Vous vivez dans le coin ? Je serais vous, je laisserais tomber pour ce soir… On devra attendre que les services de la ville viennent débarrasser le quartier des arbres tombés. Je peux me charger de les prévenir par téléphone, si vous voulez. » Dans la boue qui dégoulinait en coulées pour l’heure encore modestes, il repéra également le talon de la Jimmy Choo. Il songea à Maria, à son amour éternel des « Fuck me shoes » telles que celles-ci. Il se pencha, le récupéra entre ses phalanges, et le lui tendit, sur le plat de sa paume. « Ça, je crois que c’est à vous. Ce s’rait dommage de le perdre. Vous pourrez le faire ressemeler pour pas cher. » Il aurait pu la laisser là. Faire demi-tour, songeant qu’elle en ferait de même, puis l’oublier. Il ignora ce qui le poussa à s’assurer qu’elle était en état de prendre les choses en main pour elle, sans se douter que le chemin menant jusqu’à la résidence de la profiler était lui aussi bloqué. « Ça va aller… ? Vous avez l’air… enfin... Vous vous sentez de manœuvrer ou vous avez besoin d’un coup de main ? Vous avez quelqu’un que vous pouvez appeler ? »

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Lun 2 Mai - 11:08 (#)



Un cri de rage trop longtemps contenu s’arrache de ses tripes et aussitôt avalé par le vent. Un cri de désillusion et de fatigue. Un cri d’épuisement et d’échec. Les mois écoulés deviennent le reflet d’un temps perdu. Du gâchis stupide qu’elle a fait de ces dernières années. Elle aurait dû rester à Chicago. Retourner à New-York. N’importe où plutôt que de s'enterrer dans ce coin de Louisiane où les chimères s’accumulent. Les ennemis aussi. Excepté la Californie, jamais elle ne reviendra vaincue dans le giron fraternel, pas après les formidables querelles qu’elle a eu avec ses deux aînés. Que son père soit mort ne change rien. Il serait insupportable à Medea d’entendre Cesare lui claquer un Je te l’avais bien dit victorieux. De plus, le risque d’apporter ses emmerdes aux portes de ses neveux et de sa nièce est impensable. Les vampires ont la mémoire longue et sa première rencontre avec Lanuit était déjà sur le sol californien.

Même la nature choisit de la vexer. Sur le bitume, le talon de son escarpin disparaît dans un rivelet de boue. L’une de ses paires préférées. Évidemment. C’est foutu pour ce soir. La route pour aller en ville est coupée, s’aventurer dans le dédale de Pinecrest ne garantie pas de trouver une voie de secours et les abords du lac doivent être particulièrement dangereux cette nuit, avec les vents violents et les bateaux s'entre choquants contre les quais et tirant sur leurs amarres.

Medea prend une grande inspiration dont le souffle hachuré n’est en rien aussi contrôlé qu’elle le voudrait. Une minute après etre revenue près de sa voiture, elle pose son front contre le haut de sa portière, la nuque et les épaules légèrement incurvées vers l’avant. Idée idiote. Qu’elle réalise bien vite lorsque les doigts glacés de la pluie s’insinuent entre le col de son manteau trop léger et contre son cou. Tombée verticale le long de sa colonne vertébrale jusqu'au bas de ses reins. La sensation est abominable. Elle sursaute brutalement au moment où la trouée de phares se reflètent sur la carrosserie mate. Déséquilibrée par sa chaussure mutilée, la profiler se retourne pour observer le véhicule qui se profile. Réalisant qu’elle a laissé son arme dans la boîte à gants. Carrant les épaules, la couleuvre attend que la silhouette masculine s’approche. Dès ses premières paroles, il désarme sa tension naissante. Il fait simplement preuve de bon sens et de civilité. Machinalement, elle passe une main sur son visage, accentuant son apparence de raton-laveur ou de panda tant son maquillage a été ravagé par les trombes d’eau. Cependant, son apparence n’est pas sa préoccupation première. Un maigre, très maigre sourire. -Ma voiture, ca va, c’est la route qui est en panne, précise-t-elle, dans une vague tentative d’humour qu’elle est loin de ressentir. La situation ne l’amuse pas et elle est gelée.

Le sourire. Le sourire qu’il lui offre et qui n’est ni cruel, ni mesquin, qui se veut simplement réconfortant, elle lui en est reconnaissante. Il calme un peu son irritation et apaise son sentiment que cette nuit coincée par les éléments n’est qu’une allégorie pour ces dernières années. Juste un petit grain. Rien de grave. Elle perçoit dans son regard sombre le moment où il prend la mesure de l’obstacle qui entrave la chaussée. Cette fois, c’est elle qui sourit. Le sourire un peu penaud, un peu complice de deux inconnus qui se retrouvent coincés dans une même galère par des événements dont ils ne sont pas responsables. La brune hoche la tête. Le sourire disparaît au profit de la grimace. -Oui, j’ai acheté depuis peu une maison dont l'accès est bloqué par un autre arbre déraciné, à une centaine de mètres. Visiblement retourner en ville est tout aussi exclu. Et vous? vous habitez loin?

Une proposition pleine de bon sens à laquelle elle acquiesce. Un geste souple du poignet- Je ne suis pas certaine qu’il y ait du réseau ou qu’ils puissent se déplacer rapidement, mais cela vaut le coup d'essayer. -Ce qu’il fait ensuite, Medea n’aurait jamais pu le prédire. Ses prunelles s’agrandissent sous la surprise. Il lui rend le talon de sa chaussure et stupidement, elle se sent au bord des larmes devant la gentillesse profonde et l’attention dont il fait preuve. Quel genre de personne pense à un tel détail en plein  milieu d’une tempête. Rapidement, elle bat des paupières pour chasser le sel de son regard. Elle ne pleure pas. Elle ne pleure jamais. Et encore moins pour un motif aussi trivial que celui-ci. -Grazie mille. Sei un angelo. -murmure rapide, alors qu’elle reprend d’un ton plus assuré. -Merci beaucoup, c’est l’une de mes paires préférées.

Medea n’est jamais plus à son aise que dans l’opposition, la confrontation. Elle en connaît toutes les mesures, toutes les nuances et sait en jouer sur toute la partition. La gentillesse désintéressée, une préoccupation sincère à son égard d’un parfait inconnu, ça, elle ne sait pas le gérer. Un autre soir, elle l’aurait simplement remercié d’un sourire courtois et de surface. Là, elle a froid, elle est trempée, elle commence à avoir mal aux mains, ses pieds gainés de nylon se transforment peu à peu en une masse pulsante et douloureuse. Vulnérabilité stupide qu’elle ne parvient pas à repousser. Alors quand il poursuit avec une pointe d’inquiétude pour elle, il tape dans quelque chose de fragile et dont elle ignorait la présence. Certaine qu’elle en avait éradiqué l’existence quelques mois après avoir quitté New-york. Question de survie. Un bref instant, dans le regard obsidien, le masque s’effrite et implose. Un océan de combat stérile qui l’abandonne au bord d’un précipice dont elle doit chaque nuit lutter consciemment pour s’en éloigner, pour ne pas simplement sombrer. Une tristesse insondable qui ouvre la gueule pour la dévorer si elle lui accorde la moindre attention. Le manque du Loup qu’elle n’a pas su exciser malgré la rage, la haine et la rancœur. Elle ferme les yeux, renverse la tête en arrière. Patetiche stronzate. Rouvre les paupières, redresse la tête. A de nouveau scellé l'abîme. -Ça va aller. Je ne veux pas que vous gachiez complètement votre soirée. Je suis juste fatiguée. -Elle secoue la tête, projetant une fine brume autour d'elle dans le mouvement- Non, je me suis installée récemment à Shreveport, je ne vais pas déranger un de mes collègues. -Elle sort de son sac une cigarette dont le fin papier ne tarde pas à se consteller de tâches à la rondeur humide. Aucune importance à ce stade. Un éternuement qu’elle étouffe, puis un second. Nettement moins discret. La flamme de son briquet qui tremblote vaillamment. Goutte à goutte pénible dans son cou et le long de ses épaules. -Ils ne pourraient pas venir me dépanner, de toute manière : ils sont plutôt en ville. Il y a un ou deux hôtels, un peu plus loin. Avec un peu de chance, ils auront encore des chambres.  -Sinon, elle dormira dans sa voiture. Pas la première fois, pas la dernière fois. Le confort n’est pas une garantie selon les opérations. -Et vous? Vous n'êtes pas bloqués?

Il est clairement habillé pour affronter les éléments qui ne donnent pas l’impression de vouloir se calmer. Ce qui ne signifie pas qu’il doive se retrouver trempé à cause d’elle.  Le vent dans les branchages, les rafales qui emmêlent ses cheveux et raisonnent dans les frondaisons l'inquiètent plus que de raison. -Merci pour votre gentillesse et pour avoir pris le temps de vous assurer que je n’étais pas trop en difficulté. Laissez tomber la municipalité pour ce soir : le temps qu’ils arrivent, cela peut être dans plusieurs heures. Je les appellerais demain matin. Obligatoire pour que la route jusqu’à chez moi soit débloquée. Vous en avez déjà fait beaucoup en vous arrêtant. On ne devrait pas rester ici, on n’est pas à l’abri qu’un autre arbre ne tombe sur la chaussée  et que nous soyons coincés un long moment.
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❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Dim 5 Juin - 3:25 (#)


Sending out an SOS
Elle avait eu l’air surpris, lorsqu’il s’était penché pour lui rendre son talon. Il aurait pu s’amuser de ce faciès étonné, mais son instinct profond lui chuchotait qu’il n’y aurait eu là rien de drôle, rien de quoi se moquer. En réalité, elle lui faisait penser à ces gens un peu cyniques, blasés par la vie, persuadés que le monde entier, de temps à autre, s’évertuait à se dresser contre eux. En résumé, l’inconnue lui rappelait ceux qui n’avaient pas reçu de gentillesse de la part d’autrui bien souvent. L’empathie qu’il éprouvait déjà pour elle n’en fut que renforcée. Il était ravi de pouvoir l’aider à se sentir moins seule, tout comme de lui rendre service. Une seule fausse note menaça un instant de gâcher le moment. Malgré le déluge, malgré le vent, il ne put omettre les quelques mots d’italien qu’elle murmura. Il manqua de se refermer instantanément, et parvint heureusement à se contrôler, tout en pestant contre lui-même de se montrer aussi malléable et sensible à ce genre d’humeurs. Il fallait qu’il arrête, avec ça. Qu’il arrête de considérer tout ce qui, de près ou de loin, lui rappelait les Ritals, comme des ennemis potentiels. Cette période de sa vie était révolue depuis des plombes, et cependant il ne parvenait toujours pas à mettre la distance nécessaire entre l’accent des enculés de San Diego avec son présent, pourtant diamétralement opposé. Il s’efforça d’acquiescer alors, donnant le change en ne perdant rien de son affabilité. La pluie battante avait, de toute façon, de quoi le ramener largement au moment présent.

Il comprenait désormais un peu mieux le pétrin dans lequel elle s’était fourrée. Il ne réfléchit pas beaucoup avant de reprendre, pas du tout découragé par la politesse de son interlocutrice : « Ah mince… Moi j’habite à quelques minutes, à peine. À Pinecrest Village. C’est vraiment tout proche. » Et dans son esprit s’esquissait déjà une solution toute trouvée. En plein cœur de Stoner Hill, il n’aurait probablement rien eu à faire du sort de l’infortunée, mais il n’avait pas encore endossé l’enveloppe du mac. Tant qu’il n’était pas entré dans Phoenix Street, il se comportait comme n’importe quel quidam ; il ne connaissait pas de meilleure couverture, plutôt que de privilégier un système paranoïaque un peu ridicule. « Vous allez rien gâcher du tout. De toute façon, vous l’avez dit vous-même : je devais me rendre du côté de Stoner Hill, et la route est bloquée… alors tant pis. Ce n’est pas si grave, et pour être honnête : ça m’arrange même, de rester à la maison. » Une oeillade légère, absolument pas inconvenante. Juste une pulsion juvénile, l’envie de la réconforter en conservant ce ton léger. Non, décidément. Rien n’était grave. Certainement pas un contretemps de ce genre, en tout cas. « Vous savez quoi ? Vous et votre talon cassé, vous devriez remonter dans votre voiture et me suivre. Venez passer la nuit chez moi. On a toujours une chambre de libre au cas où. Vous pourrez prendre une bonne douche, vous reposer, et dès qu’ils auront débarrassé la chaussée, vous pourrez repartir. J’crois même qu’il reste du chili d’hier, si ça vous tente. »

Aussitôt, il se promit d’envoyer un message aux filles qui vivaient avec lui dans la villa : pas la peine de griller leur couverture en jacassant comme des pintades avec une inconnue temporairement de passage. « Dès qu’on est rentrés, on va appeler la municipalité. Plus tôt ils seront prévenus, plus vite ils dégageront ça, d’accord ? Du réseau y’en a, vous en faites pas pour ça. On est en Louisiane je sais, mais quand même… Heureusement qu’ils assurent un minimum. Ils doivent avoir l’habitude, en plus. » Il lui sourit une dernière fois puis, d’un mouvement de tête ne souffrant d’aucune contradiction possible, il l’invita à remonter dans l’habitacle. « Allez. Vous l’avez dit vous-même : c’est pas une bonne idée de rester là. On s’ra bien mieux chez moi. Puis, vous êtes libre quand même. Si vous souhaitez prendre le risque de repartir trouver une autre solution, y’a pas de problème. Mais venez. Ça va vous faire du bien, une petite pause. » Il n’attendit pas qu’elle donne son assentiment, et ne lui laissa pas davantage le temps de se sentir gênée. Il savait comment les gens fonctionnaient : c’était de leur laisser trop l’occasion de réfléchir, qui amenait souvent le « non ». Ses fleurs de pavé aussi, l’avaient appris. Il retourna lestement vers son propre véhicule et manoeuvra afin de faire demi-tour. Il patienta le temps qu’elle en fasse de même, puis reprit la direction de la villa. Quelques minutes plus tard, ils étaient deux à entrer dans le foyer chaleureux et aux légères odeurs d’épices. La différence de température était flagrante, et même le garou, dont la peau était naturellement plus chaude que celles des humains, en perçut la différence avec un plaisir palpable.

« Mettez-vous à l’aise ! Excusez pour les affaires à droite à gauche… On est six ou sept à vivre là en permanence. Une grande coloc, et forcément, la discipline et le rangement, c’est pas forcément du goût de tout le monde… » Joignant le geste à la parole, il récupéra un débardeur bariolé d’une main, une jupe en jean un peu courte pour la saison de l’autre, s’empressant d’effacer les traces de « méfaits » des prostituées qui logeaient en sa compagnie. Il se dirigea vers l’étage, non sans lui lancer depuis les escaliers : « Vous voulez vous changer, d’ailleurs ? J’peux vous prêter des fringues propres ! »

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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
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En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Jeu 30 Juin - 12:38 (#)

Cette rencontre est tellement improbable qu’elle en devient évidente. Malgré les frissons de froid qui ne cessent de l’agiter, les gouttes de pluie glaciales qui se faufilent dans le creux de sa nuque pour dévaler le long de sa colonne vertébrale en autant de virgules assassines, le sourire naturel, rassurant de l'inconnu tempère l’humeur assombrie de la profiler. La gentillesse anodine de lui rendre son talon n’est pas de ce genre de geste que l’on peut calculer à l’avance. Pour autant, il ne lui vient pas à l’esprit de lui demander de l’aide. Ils ne se connaissent pas, il a ses propres problèmes, il s’est arrêté pour vérifier comment elle allait, en vouloir davantage ne lui vient pas en tête. Et surtout, même dans des circonstances sur lesquelles elle n’a absolument aucun controle, elle est incapable de faire ce pas là, de demander de l’assistance. Une ombre de sourire, à la taquinerie légère dont il fait preuve à son égard. -Je crois que vous aurez l'excuse la plus parfaite à présenter, si on vous pose des questions.

Des affaires du côté de Stoner Hill. Elle enregistre machinalement l’information. C’est rarement légal, ce qui se trame du côté de ce quartier. Cepedant, ce n’est pas son problème et encore moins cette nuit, c’est celui de la shreveport PD.

Habituée à gérer seule depuis trop longtemps ses problèmes, qu’une personne anonyme lui propose un coup de main, sans rien attendre d’elle en retour, ça la prend au dépourvu. L’obscurité relative ne lui permet pas de dissimuler la surprise qui peint ses traits. En règle générale, la profiler a un bon contrôle de ses émotions, là, elle est à bout. Fatiguée, gelée, elle commence à avoir faim, coincée sur ce bout de route désolée, sa maîtrise d'elle-même déjà bien entamée, son masque social est bien fendillé.

Vainement, elle chasse les trombes d’eau de son visage, écarte les mèches pendouillantes de ses joues. La cigarette s’est désagrégée sous l’assaut et elle n’en rallume pas une autre, la tentative avortée lui suffit. Les prunelles charbons détaille l’homme qui se tient devant elle, cherche à lire derrière les apparences mais son intuition a la même valeur qu’une mèche de dynamite détrempée. Inutile. Il a un visage avenant, probablement séduisant, difficile à déterminer dans ces conditions ce qui pourrait mal tourner, un sourire ouvert, sincère. Capable de lui inspirer une dose de confiance prudente. Douche, chili et une maison chaude. La simplicité de son offre la touche plus qu’elle n’est capable de l'exprimer. Rien dans son ton n’indique que c’était une proposition de convenance, et surtout, rien ne l'y obligeait. Bien sûr qu’elle va refuser. C’est la suite logique. Est ce qu’il est capable de déceler sa réticence? Peut être. Il poursuit sur sa lancée, avec la logique et la prévenance de ceux pour qui l’hospitalité est une seconde nature. Medea referme les mains sur elle-même, pour tenter de se réchauffer un peu. Un sourire un peu grimaçant, alors qu’elle admet. -Douche et chilli, vous êtes dur en affaires, c’est difficile de refuser, mais, vous êtes sûr que…

Oui, il a l’air d’être absolument sûr de lui, il n’écoute pas réellement sa tentative d’objection. Elle secoue la tête, ébrouant une bruine de gouttelettes prises par le vent, une partie de sa tension se dénoue en même temps. Une soirée, loin de son quotidien et de ses embrouilles habituelles, pourquoi pas. Il n’admet pas vraiment le refus, d’ailleurs, sans pour autant que son insistance ne lui soit désagréable ou dégage quelque chose de prédateur. Il se détourne, et elle réalise qu’elle ne connait même pas son nom. Est ce que son identité est si essentielle, sinon pour le canevas social habituel dont cette nuit de tempête ouvre le carcan. Une ou deux secondes pendant lesquelles Medea hésite encore, avant de pivoter sur ses talons -cassés- pour rejoindre sa voiture. Rien ne prédit qu’un arbre ne va pas s’abattre à nouveau sur la chaussée, les vents n’ont en rien décéléré, paraissant forcir encore à son oreille néophyte. L’habitacle est délicieusement tiède mais le pare-brise s’embue aussitôt de l’humidité qu’elle ramène avec elle. Il faut quelques contorsions dénuées de grâce pour se débarrasser de son manteau gorgé d’eau qu’elle balance sur la banquette arrière. Lancer le moteur, faire un demi-tour pour s’engager derrière la voiture de son samaritain de la nuit ne demande que peu de temps, pas assez pour qu’elle se questionne sur le bien-fondé de sa décision. La maison qu’elle découvre entre deux éclairs est un élégant mélange d’architecture classique et de modernité et les jardins qui se dévoilent à peine doivent être particulièrement agréables au printemps. Au moment de se garer, la profiler hésite. santa merda. Ouverture de la boîte à gant. Glisse dans son sac, un pistolet définitivement féminin, au calibre moindre que celui qu’elle utilise en opération, dont la taille est aussi moins importante. Elle franchit la distance entre l’allée et le porche sans tenter de se protéger de l’eau, les dégâts sont déjà irrattrapables. Elle ne vient qu’avec son sac à main à la fermeture éclaire close, sur l’épaule.

La pièce dans laquelle il la guide, après qu’elle ait retiré automatiquement ses chaussures, ses bas ruinés ne sont plus à ça prêt. Le violet de sa robe a triste allure et la coupe de celle-ci lui colle désagréablement à la peau. La chaleur de la maison est un délice et elle ne peut retenir un soupir appréciateur alors qu’elle se tourne vers, trop consciente qu’elle est en train de tout mouiller à chaque pas. Pourtant, ça ne paraît pas l’inquiéter alors qu’il les dirige vers l’étage. Elle reste au bas des marches, craignant les empreintes humides qu’elle abandonnerait derrière elle. Un sourire amusé, un peu plus détendu flirte à ses lèvres quand elle l'aperçoit ramasser quelques affaires féminines éparpillées. L’atmosphère de la maison est chaleureuse et le désordre trahit quelque chose de brouillon et d'accueillant. Elle a l’impression que ce n’est pas juste un assemblage de briques et d’ardoises, c’est une Maison, un foyer. -Ne vous inquiétez pas pour cela, c’est déjà -Elle commence à grimper l’escalier à son tour plutôt que de devoir échanger avec un étage de différence entre eux. -très généreux de votre part de m'accueillir ce soir!

Il lui propose des vêtements secs et cette fois, elle ne peut pas faire la fine bouche. Détestant la manière dont le tissu de sa robe grince sur elle à chaque mouvement, le froid qui ne cesse de s’infiltrer par ce contact. Elle a eu un aperçu de son visage avec son maquillage délavé dans sa voiture et de ça aussi, elle ne peut faire totalement abstraction. Avoir une apparence parfaitement contrôlée et choisie dans toutes les situations est une seconde nature chez elle. Pas seulement une vanité superficielle causée par un âge qui s’avance. -Oui, pour les vêtements. Est ce que vous pensez que je peux prendre aussi une douche rapide?

En espérant que le courant ne leur fasse pas défaut. Électricité qui vacille un bref instant avant de se rétablir, mais le doute s’installe devant la précarité des heures à venir. -Merci encore pour votre hospitalité, sans votre présence sur la route, cela aurait sans doute été plus compliqué. -Ce n’est pas un aveu qui lui coûte, la fierté de l’italienne n’est pas si grande.-. Je m’appelle Medea. Je vous rendrais les vêtements demain ou après-demain après le pressing, bien sûr. Vous êtes certain que cela ne dérangera pas vos colocataires si vous me prêtez leurs affaires? -Pas assez pour refuser. L’idée d’habits secs, quelques qu’ils puissent être, est un mirage trop tentant. Dans la lumière de l’étage, il est difficile de ne pas voir à quel point cet homme est beau. Pas seulement séduisant, ce qu’il est, mais beau. D’une beauté masculine classique accentuée par ses traits découpés à la lame d’un couteau, son menton parfaitement dessiné. D’une ascendance probablement hispanique si elle se fie au teint mate de sa peau et à la noirceur de ses prunelles, regard qui n’a rien perdu de sa prévenance maintenant qu’ils sont chez lui. Il est parfaitement à l’aise et tente de lui rendre la pareille. Attention à laquelle elle est sensible, bien qu’il lui faudra encore un peu de temps.
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Sanford R. De Castro
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Un sourire léger et de circonstances flottait sur ses lèvres. Tout en remontant le couloir, il ne cessait de pester en espagnol, closant les portes laissées ouvertes sur des chambres bordéliques, poussant un juron en tombant sur un string accroché à même une poignée de porte, et dont il ne s’était même pas rendu compte de la présence avant de partir. Les bras toujours chargés de vêtements, il continua de faire le « ménage », ou du moins de balayer tout ce qui aurait pu trahir l’activité des fleurs vénales logeant au premier. Il entendit l’Italienne le suivre, et il venait à peine de balancer tout le linge dans le bac destiné à la prochaine machine à l’entrée de la salle de bain, lorsqu’il se retourna et l’aperçut, tout juste montée à son niveau. Il lui sourit et s’écarta d’un pas, lui laissant l’accès libre à la pièce propre et bien entretenue.

« Enchanté, Medea. Moi, c’est Sanford. San, pour les intimes. » Il tendit sa paume pour l’inciter à entrer. « Et j’vous en prie. Je vous ai pas ramené là pour contempler le carrelage, hein. Alors prenez votre douche, oui, et surtout : votre temps. Oh, et… » Il inclina son visage, la considérant avec un regard qui, aujourd’hui, ne comportait plus cet agacement ou cette incompréhension frontale qui l’habitaient dans sa jeunesse ; lorsqu’il considérait les nantis comme faisant partie d’un autre monde, de véritables aliens desquels il ne faisait certainement pas partie. « Cállate. Vous allez pas payer un pressing pour ça, quand même. Au pire, si ça vous fait vraiment plaisir, vous n’avez qu’à les laver avec votre prochaine tournée de linge, mais pour le reste, épargnez-vous ça. Puis vous embêtez pas pour mes coloc’. Les fringues, c’est pas ça qui manque dans cette maison. » Il se pencha à peine et lui désigna la commode. « Vous avez des serviettes propres là-dedans, du gel douche et du shampoing en quantité suffisante pour contenter une quinzaine de personnes en cas d’attaque zombie qui durerait plusieurs années, et… pour le reste, ça me regarde pas. Faites comme chez vous en tout cas ! Si vous avez besoin de quelque chose, appelez. Je vais vous réchauffer quelque chose. »

Il posa sur elle un dernier regard amène, et la contourna gentiment pour entrer dans la chambre de sa meilleure amie, sans prendre le temps de se renseigner sur les mensurations de la jeune femme. Il avait l’œil pour ça. La force de l’habitude. Il déposa à son attention sur le meuble jouxtant la porte de la salle de bain un jean gris et bien coupé, moulant mais pas moins confortable, ainsi qu’un pull blanc aux grosses mailles, un débardeur et une paire de chaussettes. Puis, il entreprit de redescendre au rez-de-chaussée. Il fit un crochet par le salon/pièce à vivre pour mettre en marche un peu de musique. Rien de trop criard, rien qui n’aurait plu à une volée de pintades endiablées. Non. Juste de quoi accompagner la tempête au-dehors. Quelque chose d’aussi chaud que la maison elle-même, de tendre, mais de rythmé tout de même. Le garou décida par la suite de mettre sur le feu deux bonnes doses de chili concocté par Maria elle-même, et la seule odeur de la nourriture, pourtant encore froide, suffit à le faire saliver d’impatience. Il prit son temps pour disposer assiettes, verres et couverts sur la table du living-room, faisant parfois grincer légèrement le plancher de bonne facture sous ses semelles. Depuis l’intérieur, la pluie semblait loin, et les habitants de la maison, intouchables. Il appréciait cette sensation : se savoir à l’abri des éléments : pluie, averse, neige ou vent… Il avait trop traîné dehors au cours de sa vie, passant des nuits entières à subir les revers météorologiques, quand il ne s’agissait pas des coups de semonces – de ses clients comme de ses bourreaux –, l’estomac vide et la tête lourde. Il savait apprécier le confort simple, et c’était l’une des raisons pour lesquelles Medea était la bienvenue, chez eux. C’était particulier, de faire entrer une inconnue dans leur demeure qui ne remplacerait jamais l’ancienne hacienda. Pourtant, ça ne lui déplaisait pas tout à fait. À force de vivre en vase clos, il rencontrait rarement quelqu’un de totalement étranger à leur cercle. Mais c’était sûrement une bonne chose. Tant qu’il faisait bonne figure, il était persuadé que cela ne lui apporterait jamais nul problème, de tendre la main à quelqu’un dans le besoin. C’était là l’enseignement légué par sa mère, mais aussi par celui des Pères du presbytère. Cela valait bien toutes les confessions du monde.

Lorsqu’il détecta la présence de Medea à proximité, il venait tout juste de déposer le plat de riz fumant sur la table, accompagnant les assiettes remplies de chili fraîchement réchauffé. « Tiens, une revenante ! Vous tombez à pic. J’espère que vous avez faim. » Pour la peine, il avait également récupéré une bouteille de rouge, la pointant du doigt d’un air entendu. « Ça, c’est le bonus. J’ai pensé que ça vous ferait plaisir. Parce que ce n’est pas tous les jours qu’on échappe à un arbre tombé sur sa voiture, et… parce qu’il doit bien y avoir quelque chose à fêter dans ce monde actuellement, vale! » Il s’installa et commença sans façon à se servir du riz en quantité. Lui aussi crevait de faim. « Vous avez meilleure mine que tout à l’heure. Vous étiez très élégante, mais ce n’était pas la tenue idéale compte tenu de ce qu’il y a dehors… » Un coup de menton désignant la furie qui régnait toujours, dans la pénombre par-delà les fenêtres. « Alors comme ça, vous êtes fraîchement propriétaire ? Vous allez adorer le quartier. Qu’est-ce qui vous a amené à Shreveport ? »

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Lun 19 Déc - 20:10 (#)


L'odeur d'épices dans la maison qui se mêle à divers parfums féminins, la chaleur qui se diffuse dans ses muscles transit par la violence de la pluie forment un ensemble qui la fait frissonner. Et réveille une faim grondante dont elle n’avait pas conscience avant d’être au chaud. Lui rappelant qu’elle n’a pas beaucoup mangé de la journée, absorbée par ses divers rendez-vous. Medea étouffe maladroitement un bâillement alors qu'elle emboîte le pas à son hôte dans l'escalier menant à l'étage. Un sourire malgré la fatigue qui s'abat sur elle maintenant qu'elle est à l'abri. L'oreille bercée par un espagnol dont elle ne saisit que les sonorités chantantes, parfois si semblable à son italien natal.

Un regard de dépit devant les traces de pas mouillés qu'elle abandonne derrière elle bien que son hôte ne semble pas y attacher la moindre attention. Medea, elle, semble entendre chaque goutte d'eau qui se détache de ses cheveux ou de sa robe détrempée pour s'écraser sur le sol poli. La salle de bain s'ouvre à sa droite alors qu'il l'invite à entrer. Son prénom, un instant, ravive le souffle d'un quelque chose ancien et qui s'échappe dans les profondeurs de son esprit, insaisissable sous le regard attentif qu'il lui adresse. Son naturel, la manière sans complication avec laquelle il l'accueille chez lui et dissipe ses préoccupations ne lui est plus familière. Il n'y a pas de traces d'artifices quand elle lui répond, contenant un frisson. -Je ferais comme ça alors. Vous avez beaucoup de colocataires? Elles sont absentes ce soir? J’espère qu’elles ne sont pas sur la route

Préoccupation passagère mais réelle. Pour le moment, il n’y a pas de moyen de s’assurer que ces femmes vont bien, et le grain ne paraît pas sur le point de faiblir. Il lui indique les diverses commodités de la salle de bain et cette fois, le regard de Medea s’éclaire d’amusement en constatant de visu la quantité astronomique de produits divers qui sont installés sur plusieurs étagères. -Vous êtes bien équipés! Mais c’est parfait, je n’ai pas besoin de plus. Merci beaucoup. -Il quitte la salle de bain sur ses mots et Medea en profite pour sortir une serviette éponge au moelleux luxurieux. Soupire de soulagement en retirant ses habits mouillés et déjà elle pénètre dans la cabine spacieuse. Elle dirige l’eau sur sa nuque, aussi chaude qu’elle peut le supporter pendant quelques minutes. Juste pour chasser cette sensation de froid glacé qui s’accroche à sa peau, à ses os. Enfin, l’eau chaude agit, miraculeuse. Un gel douche. Le choix dans les parfums, les textures, les différentes hydratations ou gommages n’a rien d’aisé. Elle finit par arrêter son attention sur un gel douche rouge vif au nom évocateur de Tentation, plus, il sent la cannelle. Amusée, elle trouve une petite boîte métallique, curieuse, elle ne se retient pas de l’ouvrir. Un shampoing solide de la même teinte carminée et dont la même épice est prédominante. Ce sera donc une explosion de cannelle.

Refusant d’abuser plus longtemps de son temps dans la douche, elle l’éteint, s’enveloppe dans l'épaisse serviette. La grande vitre est embuée et elle l’essuie avec un pan de tissu. Impossible de masquer les grands cernes qui lui mangent le regard. Ceux qu’elle camoufle chaque matin avec une application adroite et consommée de fond de teint. Ceux qui ne peuvent résulter que d’une nuit ou deux de fatigue trop accrue. Non. Ces cernes-là sont inscrits dans sa peau à long terme. Comme les ridules au bord de sa bouche et les lignes qui se creusent au coin de ses yeux. Plus de masque. Plus d’artifice. Le regard que son reflet lui adresse est peu amène. Désillusionné et vieux. Medea se détourne d'elle-même, agacée par sa vanité et sa jeunesse, beauté qui se fane plus vite qu’elle ne l'accepte. N’est pas à l’aise avec l’idée de piocher dans le maquillage d’une autre femme meme si elle devine que Sanford n’y verrai pas d’inconvenient. Sauf que non. C’est personnel, le maquillage.

Elle se sèche sommairement les cheveux et rajuste la serviette autour de son corps, avant de passer une tête hors de la salle de bain, laissant s’échapper un nuage de vapeur. Immédiatement, elle avise les vêtements que Sanford a laissé à son attention. Retournant dans la salle de bain, elle passe le jean et le débardeur, surprise de voir combien le pantalon s’ajuste parfaitement à sa taille et ses fesses. Mélange de confort et d’une pointe de sexy qui n’a rien de désagréable. Le pull blanc est tout aussi bien taillé, et se révèle etre exactement le cocon de douceur qui lui manquait. Elle suspend sa robe sur l’un des étendages de manière à lui donner une chance de sécher un peu avant de descendre.

L’odeur des épices se précise, accompagnée par un fond musical léger qu’elle n’identifie pas immédiatement. Qui se fond parfaitement avec l’atmosphère accueillante de la maison. La table est déjà mise, joliment mise, dans le salon quand elle s’encadre dans la porte qui donne sur la grande pièce. La baie vitrée ne cache rien de la violence de la pluie, des branches qui oscillent sous les vents qui les malmènent, mais ils sont dans un îlot protecteur, protégé. Medea s’entend prononcer, le timbre un peu bas. -C’est facile de se sentir bien chez vous. Vous avez une maison très agréable. -Et il en est l’un des éléments indispensable, elle le pressent. C’est lui qui en est le chef d’orchestre.

La nourriture chaude est déjà sur la table et ce serait un crime de la laisser refroidir. -J’ai super faim, n’a t’elle pas peur d’admettre. Et vu les portions généreuses, elle n’est pas la seule. La bouteille de vin est l’élément parfait pour compléter le repas déjà servi. Medea a un léger rire alors qu’elle se laisse gagner par l’ambiance détendue et informelle qui s’établit entre eux. -Vous m’avez parfaitement cerné. Une douche, du vin et du chili qui sent divinement bon! C’est la meilleure raison possible pour se retrouver coincés en pleine tempête. A la prochaine, vous viendrez chez moi, vos colocataires sont tout autant les bienvenues. -Medea plaisante, mais pas tout à fait. Si les circonstances se reproduisent, sa maison leur sera ouverte. Elle s’installe en face de lui, son dos épousant le dossier de sa chaise, sans rigidité. -Le vin n’a pas besoin d’occasion spéciale, sourit-elle. Le vin Est une occasion! -Dès qu’il commence à manger, Medea n’hésite pas longtemps, après avoir pris deux grosses cuillères de riz. Le mélange de haricots rouges, de viande hachée, de chili, de tomate, associé au riz est juste parfait. Un grognement de bliss qui lui échappe alors qu’elle avale une seconde bouchée. -C’est vous qui l’avez préparé? Il est juste… excellent!

Parce qu’elle commence à se sentir moins engoncée dans les conventions sociales, l’italienne n’hésite pas à déboucher elle-même la bouteille de vin avec une facilité qui trahit une certaine habitude. Versant à Sanford le premier verre avant de remplir le sien. Un léger mouvement du menton alors qu’elle repose, très momentanément, sa fourchette. -La soirée aurait été désastreuse si vous ne vous étiez pas arrêté. Pour mes chaussures aussi, d’ailleurs! Un sauvetage sur tous les plans! Je n’avais pas prévu un tel déluge ce matin et je ne pensais pas non plus finir aussi tard ce soir.

Au moment où il désigne l’extérieur, les lumières vacillent. S’éteignent une fraction de seconde avant de se rétablir. Ce qui n’est pas du plus bon augure. -Oui, j’ai acheté une maison il y a quelques mois. J’ai commencé par être quelque temps à l'hôtel mais cela ne me convenait plus. Et vous? Vous êtes là depuis longtemps? -La question suivante, par contre, éteint la détente fragile chez Medea. Son visage se ferme imperceptiblement. Elle est face à une décision. Soit elle continue avec son camouflage habituel, soit elle s’ouvre sur une partie de la vérité et s’expose à plusieurs réactions. Allant de la curiosité morbide au rejet le plus intransigeant. Sauf que ce soir, elle est fatiguée. Lasse de ses échecs. Marre de ces dernières années gaspillées. Ras le bol de devoir marcher sur la pointe des pieds à propos d’un métier qu’elle adore et d’une institution dans laquelle elle ne se reconnaît plus tout à fait mais qui lui a offert des opportunités passionnantes. Blasée de ses semi-mensonges ou de ses omissions. Sans compter la réaction de Tyler quand il a compris la nature de ses occupations. Elle n'a pas d'attente avec Sanford, mais commencer leur échange avec un mensonge ne lui sied pas.

Medea boit une gorgée de vin qu’elle accompagne d’une autre bouchée de chili. Avant d’annoncer d’une voix aussi calme que posée, cherchant les prunelles aussi sombres que les siennes. -Je suis une profileuse du FBI et consultante pour la Nrd pour les plusieurs mois à venir.

Quoique, la réaction de son hôte sera intéressante, quelle qu’elle soit. Ses instincts ne lui hurlent pas criminel en cavale, et franchement, elle n’a pas envie, mais alors pas du tout envie que la soirée dégénère. Si son arme est dans son sac à main, hors de portée, son filigrane d’argent et sa croix, eux, sont bien en place. Mais sérieusement, une soirée de repos avec un voisin, ce serait trop demandé? Dans le léger silence qui suit, l’italienne allait poursuivre quand les ampoules clignotent à nouveau et il lui semble qu’elles mettent plus de temps avant de se rétablir. La coupure de courant menace sérieusement. -J’ai acheté tout à l’heure plusieurs paquets de bougies et des lampes tempêtes, si il y a besoin. C’est dans le coffre de ma voiture.
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Sanford R. De Castro
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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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"Could I ever call this place home?"

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Sam 8 Avr - 2:24 (#)


Sending out an SOS
La noyée lui était ainsi réapparue, en bien meilleur état que lorsqu’il l’avait découverte. Il ne fut pas surpris de voir que les vêtements lui seyaient, mais ça ne l’empêcha pas de sourire largement. Elle était ravissante, même dépouillée de ses atours élégants. Il lui jetait quelques coups d’œil discrets, tout en se servant une assiette pleine de chili, couvrant le riz blanc de sauce et de haricots rouges. Elle semblait à son aise, et c’était tout ce qu’il demandait. Qu’elle se serve à son tour, et il pourrait enfin éprouver ce soulagement qui l’envahissait, chaque fois que ses filles rentraient à l’abri, chaque fois qu’elles témoignaient de leur satiété, ou de leur possibilité de prendre un peu de repos. Il avait du mal à le reconnaître, mais il aimait prendre soin des autres. Il n’aimait pas l’image réductrice véhiculée par la société sur sa fonction de souteneur. En parallèle, il ne lui déplaisait pas de cultiver un autre chemin, une voie différente. Et ces traitements de faveur, ces gestes dédiés et dévoués, il n’était pas obligé de les cantonner uniquement à son existence auprès de ses filles de joie. En quelques minutes, les voilà tous les deux attablés, et à la voir savourer la nourriture, il ne put réprimer un autre sourire victorieux. Il tendit son verre sans faire de manières afin d’y recevoir le vin qu’elle avait pris l’initiative – une initiative presque masculine, s’étonna-t-il – d’ouvrir. Elle était intrigante, cette femme qui s’attachait visiblement à prendre soin de ses origines italiennes de la même façon qu’il chérissait ses racines du sud. Il n'avait pas oublié les quelques mots d'italien ayant fusé entre eux. Il était dans un bon soir, aujourd'hui. Il n'en avait pas conçu une réaction hostile, même contre son gré.
Il accueillit d'autant plus avec une certaine décontraction la nature de ses occupations. Il ne montra rien. Rien qui aurait pu apparaître comme suspect. Il ne craignait pas les flics. À vrai dire, trouver quelques compromis avec la police locale de Shreveport faisait presque partie de son quotidien. Le FBI, c’était encore autre chose. Le FBI, c’était l’autorité au-dessus de l’autorité, mais principalement une bande de fouille-merdes que méprisaient bon nombre de shérifs et de deputys, dans l’immense majorité des petites villes qu’il avait eu l’occasion de traverser. Il avait eu raison de se montrer prudent jusque-là, et en même temps, il ne redoutait pas davantage la présence de la jeune femme dans la maison. Il la rassura, se montrant optimiste.

« Ne vous inquiétez pas. On a tout ce qu’il faut ici, au besoin. Ce serait dommage de venir saccager les effets de la douche et du repas pour une poignée de bougies. Mangez, plutôt. » Il parlait avec une autorité douce, presque tendre. Il n’émanait pas de lui la raideur du leader imposant sa force avec brutalité. Sanford était un homme de poigne, mais il l’était devenu à force de comprendre comment flatter les egos, calmer les ires des unes et des autres, toucher l’échine d’une main apaisante, plutôt que d’alimenter les tensions. Il ne conservait pas en son for intérieur une boîte d’insécurités débordant à ce point, même en présence d’une inconnue. Il n’y avait pas d’enjeux. Il n’avait rien à lui prouver. « Vous avez eu raison d’investir. Nous, nous sommes arrivés… » Il leva les yeux vers le plafond, son verre à mi-chemin entre la table et ses lèvres, égrenant dans sa tête les mois, transformés en années, depuis leur installation. « … en 2016. Je crois qu’on a commencé à s’installer en 2016 oui, avant de poser définitivement les valises. Je ne pensais pas que cela faisait si longtemps. Le temps file vite. » Il secoua la tête et but une longue gorgée de vin. Il laissa son palais savourer l’arrière-goût laissé par le passage de l’alcool, se mêlant parfaitement aux épices du plat. « On se plaît beaucoup, ici. C’est un quartier très agréable, à l’image de la maison, comme vous l’avez dit vous-même. Je suis content que vous l’appréciez. Nous ne recevons pas beaucoup d’invités, ici. Mes colocataires sont du genre à aimer sortir, plus que de recevoir. C’est rarement aussi calme que ce que vous voyez maintenant, d’ordinaire. » Et cela lui faisait du bien. Il aimait le bouillonnement perpétuel de celles qu’il surnommait parfois ses « jolies pintades », mais il devait reconnaître que ce genre de soirées lui était tout autant profitable. « En tout nous sommes six. Elles sont effectivement de service, ce soir. C’est à l’une d’elles que vous devez le chili. Ne vous inquiétez pas, les connaissant, elles ne pointeront pas le bout de leur nez dehors avant que la tempête se soit calmée. » Personne n’en voudrait aux putains de rester bien à l’abri de l’immeuble de Phoenix Street. Il espérait même qu’elles ne s’aventurent pas à autre chose que de recevoir les clients entre leurs murs, plutôt que de les suivre il ne savait où. Ne serait-ce que pour éviter à leurs gardiens et cerbères d’avoir à circuler dans le secteur en voiture, dehors.

« Vous, en tout cas, vous allez dormir ici, cette nuit. Vu comme c’est parti, on en a jusqu’à l’aube… » Il songea à la petite chambre d’ami qui ne servait jamais, et se sentit heureux de pouvoir lui donner un cocon de confort digne de ce nom, plutôt que de lui laisser le canapé du salon. « Vous n’auriez pas dû reprendre la route avec un temps pareil. Vous savez, les tempêtes sont traîtres, ici. Bon, toutes ne sont pas du niveau de Katrina, mais tout de même. Soyez prudente. Surtout si vous vivez seule. » Et surtout dans cette ville. Flic ou non, il n’aurait pas été rassuré, s’ils avaient été proches, de la savoir dans cette position, dans un État comme celui de Louisiane. Sale période pour tous les applicateurs de la loi, autant que pour leurs victimes potentielles. « Mais je suppose que vous en avez vu d’autres. Profileuse pour le FBI… Vous voulez dire, comme dans les films et les séries ? Vous êtes chargée d’établir le profil des criminels de certains meurtres et autres crimes, c’est bien cela ? » Il continuait de manger, même si une lueur, dans son regard, témoignait de l’intérêt tout particulier qu’il accordait à Medea. « Qu’est-ce que vous faites à la NRD ? Il s’agit bien du… FBI pour les créatures surnaturelles, si j’ai bien saisi ? » Il parlait comme un humain lambda, ce qu’il aspirait tant à être. Rejetant de toutes ses forces sa nature de CESS, il ne lui était d’aucune difficulté de s’exprimer comme s’il n’avait jamais rien eu à faire avec ce pan du monde, resté quasi-invisible jusqu’à la Révélation. Et pour cause. Il était lui-même si ignorant de ce monde-là. « Ce doit être passionnant. Épuisant aussi, bien sûr. Je ne vous connais pas, et je ne voudrais pas donner dans le cliché, mais j’imagine que ces vocations-là demandent beaucoup de sacrifices. » Il respectait, cela. L’engagement, la profession de foi, le serment qui la liait au gouvernement, à l’idée d’une certaine éthique, qu'il ne devait pas être tous les jours facile de respecter pleinement. Songeur, il fit tourner le vin au fond du ballon de son verre, et en reprit une gorgée.

« Excusez-moi. Je suis curieux. Si vous souhaitez m’en dire plus sur ce que vous faites, voire si vous avez des anecdotes un peu croustillantes à raconter, je suis entièrement preneur. »

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Only God Forgives

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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
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I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Mar 1 Aoû - 14:24 (#)

Le staccato de la pluie qui fouette les vitres et le toit, les branches qui ploient vers les carreaux sous les rafales de vent. La tempête ne semble pas faiblir, contrairement à l'électricité de la confortable villa. Est-ce vraiment si grave, maintenant qu’ils sont au chaud, avec un merveilleux chili dans leurs assiettes et un bon vin dans leurs verres? Medea souffle, bien que son humeur reste aussi chahutée que le temps extérieur. Son hôte n’est pas coupable des ombres qui peinent à relâcher leurs tenailles sur la profiler. Ils se servent, commencent à manger dans un silence et une conversation éclectique, au gré du hasard de leurs mots. Il n’y a rien de tendu, rien de malaisant et le corps de l’italienne, après la violence de la l’orage, la chaleur de la douche dérive vers un bien-être cotonneux. Deux verres. Pas plus. Elle se le promet. Quoique, la compagnie est excellente.

Son esprit pragmatique, ses habitudes trop ancrées de se débrouiller seule sont mises à mal devant la logique de Sanford. Évidemment qu’ils n’ont pas besoin de ressortir pour quelques fournitures. Le chili lui réchauffe le ventre de ses épices et éloigne le souvenir de l’eau se brisant en trombe contre ses os. Elle devrait probablement lui poser plus de questions sur ses activités. mais ce serait surtout de la curiosité sociale. Elle n’a pas de besoin réel de les connaître. -È una tempesta infernale* -Murmure t’elle en buvant une nouvelle gorgée de vin. En Louisiane depuis 2016, il a eu le temps d’en voir de toutes les couleurs. -J’ai pris l’habitude d’hivers tellement rudes à Chicago que je suis toujours un peu surprise de voir que les températures restent douces. C’est à la fois agréable et déstabilisant. L’humidité, en revanche, en particulier dans les Bayous, c’est… -Elle a un léger sourire et un mouvement circulaire du poignet tout méditéranéen en désignant le déluge dont les murs les protègent.

Six colocataires. L’air de surprise de Medea n’est pas exagéré, elle n’ose pas imaginer le remue-ménage quand elles sont toutes là. Avoir vécu avec quatre frères doit ressembler un peu à cela. En plus de chicanes et messes basses. L’italienne avait quasiment oublié l’atmosphère de ces années chahutées. Dans ce cocon chaleureux, accueillant, elle en ressent l’absence avec un pincement douloureux. Cependant. Medea n’est pas de celle qui réecrive le passé. Certainement pas le sien. Si la maison était bruyante quand ils étaient adolescents, elle n’a jamais été aussi ouverte, accueillante et agréable. Son géniteur était une ombre trop cruelle.

Medea repose sa fourchette. La proposition, non, la décision unilatérale de son hôte, elle ne l’avait pas présagé. Le regard cendré cherche celui de son compagnon d’infortune, jaugeant à quel point il est sérieux. Ni doute, ni hésitation. Ce n’est pas une offre destinée à être civile. Il ouvre sa maison, son toit, avec un naturel qui continue à la désarmer. Elle ouvre la bouche. Sans doute pour lui demander si elle ne serait pas un dérangement. Voit dans les lignes de son visage que toute protestation serait inutile. La raison n’encourage pas non plus à repousser ce refuge impromptu. -Merci, Sanford. J’accepte avec plaisir, je ne suis pas certaine que l'électricité ne soit pas coupée chez moi, avec les arbres qui sont tombés. Je partirai tôt pour vous permettre de ne pas bousculer votre journée de demain pour moi.


Partir pour rentrer dans une maison glacée est un non sens. Elle vit seule mais ne voit pas l'intérêt de le souligner. Il n’a pas de réaction désagréable quand elle précise son occupation professionnelle. C’est rare. Shreveport est une ville profondément clivée et la réputation de la NRD d’être institutionnellement anti-cess laisse rarement ses interlocuteurs indifférents. Que ce soit pour professer une méfiance hostile ou au contraire l’envie d’en savoir davantage sur son tableau de chasse. Medea se recule sur son siège, ses épaules relâchées, le verre de vin tournant doucement entre ses doigts. Elle réprime, de justesse, l’envie de s’étirer comme un chat. Un sourire amusé, sans moquerie, étire les lèvres dépouillées de tout rouge. -C’est à la fois exact et pas tout à fait juste. C’est beaucoup moins glamour que le donne à penser l’univers de fiction. Je passe énormément de temps dans la paperasse, à envoyer des e-mails, à compulser des données de tout ordre pour essayer d’avoir une idée, pas forcément juste d’ailleurs, de personnes que je ne connais pas. C’est souvent long, frustrant et pas très passionnant. Mais quand les connexions se font, quand les éléments s'emboîtent et que j’ai une vision claire d’une personne que je n’ai encore jamais rencontrée, c’est satisfaisant, oui. -Bien sûr qu’il y a de la passion dans son ton, de l’engouement, de l'enthousiasme. Qu’elle le veuille ou non, son travail est toute sa vie. Que ce soit au sein du Fbi, qu’elle n’a jamais quitté, ou de ses missions pour la Nrd. -Ce n’est pas seulement pour les criminels. C’est souvent pour aider les victimes ou les civils. Chercher les points communs dans des affaires, ce qui peut les relier quand ce n’est pas une évidence et permettre ainsi d'appréhender ceux qui les ont lésés. -Les missions du Pasua sont un peu plus complexes, plus flottantes. Elle prend le temps de réfléchir à ce qu’elle veut partager ou non. Elle ne sait rien de Sanford, rien de ses affinités ou non avec les Cess ou avec la Presse. L’italienne a un rapport compliqué avec les médias, parfois servant ses buts, parfois l’épinglant sous des projecteurs dont elle n’a pas besoin. Elle temporise. -Plus ou moins. Pour mon poste personnel, c’est le cas. Je suis chargée avec mon équipe de mettre la main sur les Cess qui ont commis des crimes avérés et qui sont passés entre les mailles de la justice.

Il a une écoute attentive, intéressée. Il ne pose pas ces questions par simple politesse. Il donne l’impression d’avoir réellement envie d’entendre les réponses. C’est une qualité utile et dangereuse entre les bonnes mains. Medea mange encore quelques bouchées  avant de repousser légèrement son assiette, l’estomac rassasié pour le moment. Sanford continue de manger avec un bel appétit. Une portion généreuse dont il semble n’avoir aucun problème pour venir à bout. Par faim après l’avoir aidé sur la route? Pour ne rien gâcher du chili? Ou pour satisfaire un métabolisme qui exige des quantités importantes de nourriture?  Elle s’en veut, de ces ombres fantomatiques, obsédantes et douloureuses qui renaissent dans un coin de sa tête et qui ne lui permette aucune paix, même pour quelques heures. La haine sourde et inépuisable qu’elle porte au lycan corrompt tout, pourri tout. Ce simple dîner compris. Le visage de la profiler est las et se referme. Épuisée par des années de lutte contre les ailes d’un moulin. La Dom Quichotte du Monde Surnaturel. Elle n’ignore pas les railleries, les moqueries, les rumeurs qui courent dans les coursives de l’antenne de Shreveport et qu’elle fait taire, dossiers après dossiers.

Soudain, rester lui paraît une mauvaise idée. Imposer plus longtemps sa présence maussade et vidée de toutes substances en est plus qu’elle ne peut supporter. Elle secoue la tête et repose son verre quand il lui demande, bien innocemment, quelques détails légers sur les aspects encore méconnus de son métier. -Mi dispiace*. Je crains d’être de mauvaise compagnie ce soir. Les affaires dont je m’occupe sont rarement agréables à entendre. -Elle n’a plus que les regrets, les erreurs et les échecs qui se pressent aux portes de ses lèvres. Il serait de mauvais ton de les partager. De faire entrer les horreurs qu’elle n’a pas su entraver ou les victimes qu’elle n’a pas pu sauver dans cette maison colorée et pleine de vie. Obscène. -Je pense que je vais tenter ma chance, je n’habite pas si loin que cela, la pluie a l’air de se calmer.

Il doit lui rester du rhum ou du whisky, au moins une bouteille ou deux. Elle n’a pas fait l’inventaire des bouteilles vides. Après tout, elle a aussi une cheminée dans son salon. Elle devrait pouvoir faire partir un feu dans l’âtre oublié. Elle se lève et repousse sa chaise quand le grondement de tonnerre, juste au-dessus de leur tête, la fait sursauter. Medea a de nouveau les nerfs à vif et ce n’est pas non plus un spectacle qu’elle a envie d’offrir à Sanford. Sa bouche s’ouvre à nouveau pour le remercier de son hospitalité quand les lumières vacillent. Reviennent. S’éteignent. Ne se rallument pas. Une seconde. Cinq secondes. Quinze secondes. Elle abandonne. -Vous avez des bougies, vous disiez? Elle rend les armes. Parce que là, c’est trop.



*C'est une tempete infernale
** Je suis désolée
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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
Sanford R. De Castro
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Une tempête peut en cacher une autre ~Sanford~ Nr5dvHH Une tempête peut en cacher une autre ~Sanford~ 9xLOmHS Une tempête peut en cacher une autre ~Sanford~ MoijvaE

"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Jeu 9 Nov - 18:27 (#)


Sending out an SOS
Il fut soulagé qu’elle accepte sa proposition. Il croyait voir en elle le type de femme habituée à se débrouiller toute seule, et qui devait avoir du mal à s’abandonner complètement à l’aide d’autrui. Il respectait cela. Il se savait taillé dans le même bois, et ô combien il lui était difficile de céder à un coup de main extérieur. En outre, à force de vivre en vase clos entouré des mêmes personnes, clan immémorial et aux règles hiérarchiques bien rodées, il perdait l’habitude de laisser entrer quiconque d'inconnu à ce cercle dans une sphère qu’il considérait comme trop intime. Ainsi, le seul exercice d’ouvrir la maison à une étrangère était une forme d’épreuve qui, il était heureux de le constater, s’avéra bien plus simple qu’il n’aurait pu en présager. En attendant, il prenait un réel plaisir à l’écouter parler. Le sujet était sensible, mais elle injectait tant de passion dans son discours que n’importe qui aurait pu se sentir captivé. Il conserva tout du long l’expression sereine mais concentrée de l’interlocuteur attentif. Il en profitait pour tâcher de la cerner avec un peu plus d’acuité. Medea n’avait pas l’air d’être une mauvaise personne. Peut-être même que si davantage de personnes lui ressemblaient dans son milieu professionnel, la situation à Shreveport serait différente. Il sourit intérieurement, se trouvant bien naïf. Elle pouvait tout aussi bien brosser un tableau propret pour, en réalité, faire partie intégrante de la réalité cruelle qui sévissait tous les jours, depuis les quartiers malfamés jusqu’aux avenues impeccables de Pinecrest. Il se demanda comment elle le considérerait, si elle savait pour lui. Par un hasard malheureux, le Mexicain repéra rapidement des signes de lassitude sur le visage de l’Italienne. Des signes qui, il le pressentait, ne devaient rien à l’épisode de la tempête. Elle arborait l’expression de celle qui, subitement, se rappelait d’une facture colossale et imprévue à payer, d’un rendez-vous médical important et inquiétant, ou d’un entretien capable de la mettre prochainement sur la sellette. C’était la même expression qui, parfois, s’affichait sur les traits sévères de Miguel, lorsqu’une série de malchances et autres petites calamités du quotidien venaient le tracasser entre les murs de son bureau confortable.

Medea s’était refermée. Il ne réagit pas avec brutalité ni en la pressant. Trop habitué à gérer de l’humain, il savait qu’il ne s’agissait pas d’une stratégie payante. Ce soudain changement d’avis ne serait pas apaisé en la secouant avec trop de verve. Ce sursaut de fierté (?) ne serait abattu que via une certaine douceur, une manière de procéder qui ménagerait ses instincts indépendants. Il se releva, interrompant son repas, lorsque la lumière disparut sans crier gare. Il attendit, comme elle, afin de vérifier l’état du courant. Il poussa un soupir résigné, mais ne se montra pas plus catastrophé que ça. À la place, il entreprit de contourner doucement la table, ses pas sonnant clair sur le plancher.

« C’est moi qui me rapproche de vous, ne vous inquiétez pas. »

Il utilisa son téléphone, notamment, pour actionner le mode « lampe-torche », distillant une lueur blanchâtre mais suffisante pour qu’elle puisse le voir s’avancer.

« Je ne sais pas ce qui a vous déplu si soudainement pour que vous souhaitiez partir mais… si quelque chose, ou l’une de mes questions, vous a mis mal à l’aise, je m’en excuse. Je vous invite vivement à rester. Je vais vous donner toutes les bougies nécessaires, ne vous en faites pas. » Il s’écarta après lui avoir souri de plus belle, se voulant rassurant. Il n’eut aucun mal à dégoter l’allume-bougies, consumant les chandelles de celles, purement décoratives et odorantes, installées sur la table basse. Rapidement, une atmosphère tamisée et agréable rendit ses couleurs au salon.

« Ce n’est pas facile. Votre boulot, je veux dire. » Il tourna la tête vers elle, soulignant ses paroles d’un regard compatissant. « Vous êtes souvent redoutés, et plus encore dans le service qui vous emploie. Vous ne pouvez vous fier à quasiment personne, j’imagine, et vous devez probablement avoir les nerfs solides, pour tenir. Vous n’êtes pas obligée de m’en dire davantage. J’ai le cœur bien accroché de mon côté, mais si c’est pour vous gâcher la soirée, ce n’est vraiment pas la peine. » Il se fendit d’une œillade mi-complice, mi-taquine. « Si je vous ai proposé d’en parler avec moi, c’est parce que je sais qu’il n’est pas toujours évident d’en discuter avec des proches, qui vont probablement s’inquiéter pour vous plus de que de raison (légitimement), ou repousser toute histoire de la sorte. Mais il n’est pas très bon de garder tout ça pour soi. À la longue, ça finit par vous ronger, par pourrir en vous. »

Il revint dans sa direction une fois l’éclairage dans la maison jonché de petites flammes tremblotantes, face aux courants d’air presque inexistants. Le talon de l’une de ses chaussures racla le sol, témoignant de sa démarche lente, presque alanguie, du haut de ses jambes si longues. « J’ai déjà assisté à ça. Ce n’est pas beau à voir, mais certaines personnes sont très têtues. On ne les fait jamais parler. Jamais. Et pourtant… » Il baissa les yeux vers l’allume-bougies qu’il tenait toujours entre ses mains. « Les silences, peuvent parfois tuer aussi efficacement qu’une arme à feu, vous ne trouvez pas ? »

Il reposa l’objet sur une commode, puis retourna s’asseoir sur sa chaise. Il reprit son dîner là où il s’était arrêté, finissant de dévorer son assiette avec un appétit qui n’avait pas flanché. Il avait faim. Faim de nourriture, de compagnie, de moments de calme comme celui-ci, parfois perturbé par le déluge du dehors.

« C’est un beau métier. Ce que vous faites. Vous protégez les gens. Vous donnez de votre personne. J’ignore à quel type de CESS vous avez à faire, mais je vous trouve très courageuse. »

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