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We can't help ourself [Archie]

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That kid you called a weirdo
Hélix L. Moxley
Hélix L. Moxley
That kid you called a weirdo
WAKE UP SINNERS

En un mot : I'll drink the poison to find the cure.
Qui es-tu ? : We can't help ourself [Archie] SUPS85Et_o
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Facultés : ☽ Voir les auras
☽ Aspiration des énergies, relâchement, stockage, balancer des énergies démoniaques à la gueule des connards
☽ Chasser des démons, esprits en tout genre et soigner les corps meurtris
☽ Faire frétiller des pantalons
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We can't help ourself [Archie] Ruby-rose
THE DEVIL GET HIS DUE

Pseudo : Akira
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Mar 31 Mai - 22:29 (#)

Archie & Hélix / été 2021
You know that I can't help myself, I try but I don't do too well. And I know I disappear for days and it keeps you awake I almost bend it till' it breaks. ( @june )

Tu presses la bouteille que tu as entre les doigts en plein sur ton visage. L'eau n'est même plus fraîche. Mais ça à l'avantage de te faire croire pendant les deux secondes où ça dure que c'est le cas. C'était une journée… Une journée qui allait passer oui. Tu ne savais pas pourquoi, mais il te semblait que tout le monde aujourd'hui testait tes limites. D'abord, ça avait commencé avec le club de petites vieilles qui font du Step entre 8 h et 10 h dans l'une des salles privatives. La salle habituelle où elles allaient était fermée pour la semaine et visiblement le parc de la ville était trop éloigné pour la moitié d'entre-elles. Tu avais dû donc faire preuve de tout ton self-control légendaire pour ne pas les virer à grand coup de pompes dans le derrière (sur les quinze, au moins dix avaient des hanches en plastique.), garder son sourire malgré les regards insistants sur tes tatouages et que tu ne faisais pas très ladylike comme on dit dans le jargon. Pour la peine, tu avais resserré le bas de ta brassière de sport pour faire remonter ta poitrine -il y avait du monde au balcon. Sans oublier que comme ce sont des vieilles, elles prennent leur temps pour dégager des lieux.

Après ça, cela avait continué toute la journée comme ça. Les gamins étaient surexcités, sûrement à cause du fait que l'école était terminée ou presque. Que les beaux jours étaient là et que Shreveport reprenait enfin vie après des mois d'une morosité pesante dans chaque coin de rue. Dans un sens, tant mieux. Mais gérer les cours des petits quand ils papillonnent comme ça pendant plus de deux heures de cours, c'est vite épuisant. Tu avais manqué la crise cardiaque en voyant un pick-up frôler très dangereusement ta moto alors que tu prenais ta pause de l'après-midi. Le reste de la journée avait été correcte sans ça, mais peut-être que c'est parce que tu supportes avec plus de difficulté la chaleur et la fatigue des derniers mois, tu trouvais que c'était une journée particulièrement pénible. La fin de journée et la soirée étaient en général plus tranquilles pour une sombre raison. À moins que ce soit le calme avant la tempête, avant que cet endroit soit pris d'assaut par les connards qui viennent se mettre sur la gueule gratuitement. Tu entends une jeune fille de quinze ans qui passe à côté de toi. Une de tes élèves qui te fait un petit sourire. Tu lui fais un signe de main, lui disant à la semaine prochaine. Cette gosse avait un petit potentiel pour être une future boxeuse de talent si elle abandonnait pas.

Il reste encore pas mal de monde à l'intérieur et tu sais que tu vas finir ton service dans pas très longtemps. Mais en ce moment, tu faisais des heures supplémentaires. Même si ce n'était pas pour donner des cours ou coacher quelqu'un. Même le simple fait de remplacer l'agent d'accueil pouvait t'aller. Tu n'avais pas envie de rentrer chez toi. Tu tournais en rond depuis quelque temps, tu ne savais plus trop pas où avancer. Et même si tu étais connu pour ça, tu étais aussi un peu moins vocale sur certaines choses. Même si l'ambiance générale était meilleure, tu pouvais aussi sentir une tension dans l'air pour ceux qui n'étaient pas des humains. Et en général, si les Outres et les Arcanistes étaient assez discrets et bien tolérés… Il y avait des problèmes à ce niveau-là. On se méfiait plus de vous. Qui dit méfiance, dit aussi réactions qu'on n'attend pas. Et en toute honnêteté, déjà qu'il ne te fallait pas grand-chose pour démarrer quelqu'un, autant tu n'avais pas envie de faire parler de toi après tout ce qui s'était passé.

Tu secouais la tête enfin la tête pour faire disparaître les gouttes d'eau des pointes de tes mèches de cheveux, essuyer ton visage d'un mouvement de ton bras, avant de jeter la bouteille enfin vide dans une poubelle. Tu devrais arrêter d'acheter cette merde et vraiment utiliser les gourdes que tu as achetées il y a un certain temps maintenant. Tu étais prête à rentrer de nouveau dans le bâtiment. Ce soir, tu n'allais pas pouvoir justifier une ou deux heures supplémentaires, tout roulait bien malgré tout pour le Mad. Mais ton attention est tout de suite attrapée par le ronronnement sourd, mais typique d'une moto qui est en train de se garer dans le parking. Tu restes le bras appuyé contre la porte, mais le regard happé par l'engin qui vient d'arriver. Tu plisses les yeux, parce que tu es à peu près certaine de savoir de qui il s'agit, avant de sentir tes lèvres prendre la forme d'un sourire. Et quand le casque est retiré, il n'y plus vraiment de doute possible. Ton sourire se fait un peu plus lumineux quand tu vois la silhouette d'Archie se diriger vers l'entrée (et par défaut, toi qui es restée planté là). Tu savais qu'il était revenu en ville depuis quelques semaines du Montana. Mais tu n'avais pas voulu trop pousser les choses, pour ne pas le presser dans… qu'importe ce que c'était.

Tu savais qu'il était revenu et que vous finiriez par vous voir rapidement. Et le voir là, ça te mettait un peu du baume au cœur. « Salut beau brun. » Que tu lui lances quand il est maintenant assez proche. Tu te décroches enfin de ton mur pour te rapprocher de lui, avant de venir un peu l'enlacer, un bras dans son dos. « Contente de te revoir parmi nous. Tu viens un peu te défouler ce soir ? ». Tu relâches l'homme, ton regard plongeant dans le sien quelques instants avant de lui sourire et faire un mouvement des bras comme pour dessiner une forme circulaire « Tu es le petit rayon de soleil que j'attendais après la journée que je viens de passer. Tu ne me déçois jamais toi au moins. » Entre exagération assumée et vérité sincère, l'énergie que tu dégageais maintenant ne pouvait tromper personne. Tu étais sincèrement contente de voir Archie et la journée te semblait déjà bien meilleure.
(c) mars.
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Cannot a Beast be tamed
Archimède O'Connell
Archimède O'Connell
Cannot a Beast be tamed
⩥ BLACKBIRD ⩤

"In order to see birds it is necessary to become a part of the silence."

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En un mot : Animal.
Qui es-tu ? : ⩥ Métamorphe. Il a grandi sur le sol de Shreveport, entouré par sa vaste famille et son clan étendu.
⩥ Force tranquille. Il est toujours prêt à servir d'appui à ses proches, ne se reposant sur eux que très rarement.
⩥ Parfois complexé par sa forme totémique, il s'en accommode de mieux en mieux au fil des ans.
⩥ Passionné. Il aime les choses pleinement, entièrement, d'une manière très honnête. Son travail, son chien, ses bécanes, ses amantes.
⩥ Fumeur. Il tente désespérément d'arrêter depuis des années.
⩥ Casanier. Il aime sa maison, il aime sa ville et il est profondément heureux d'avoir pu, enfin, retrouver la Louisiane après des années d'exil dans le Nord.
⩥ Grand passionné de mécanique, il passe son temps libre à retaper de vieilles motos dans son garage.
⩥ Colérique. Il n'aime pas la colère, se méprise de ne pas être capable de contrôler ses émotions avec plus d’acuité.
⩥ Vétérinaire. Il tient une clinique avec Jonathan, son réceptionniste, qui sert également d'hôpital pour thérianthrope et garou à la nuit tombée.
⩥ Grand Amateur de whisky, il en possède une collection impressionnante.
⩥ Il a récemment adopté un pitbull qu'il a nommé Orion.

"SINGING IN THE DEAD OF NIGHT"

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Facultés : ⩥ Totem, Petit-Duc Maculé.
⩥ Première Chasse Sacrée sur un Carcajou.
⩥ Envisage vaguement une seconde Chasse.
⩥ Maîtrise parfaite de nombreuses techniques de combat au corps à corps.
Thème : Blackbird - Boyce Avenue
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⩥ TAKE THIS BROKEN WINGS ⩤


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"And learn to fly"

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Dim 5 Juin - 4:14 (#)


( We can't help ourself )


Mes molaires grincent les unes contre les autres quand la porte de mon bureau se ferme enfin, abandonnant John aux griffes de la dernière cliente du jour. Une espèce de grognasse persuadée que son chat de race à mille balles à un problème. Le problème ? L’été. Son persan perd ses poils, quelle ignominie. La bestiole colle des poils sur ses canapés en velours de designer et vous comprenez, c’est vraiment insupportable d’en retrouver sur tous ses tailleurs. Le grincement de mes dents me force à décrisper les dents et j’ouvre la bouche pour faire osciller l’articulation de gauche à droite, détendant des muscles et des tendons trop tendus depuis de longues minutes. Je me laisse tomber sur le bureau, posant une fesse sur la pile de papier qui s’y accumule, repoussant d’une main la tasse de café encore en moitié pleine qui y traîne depuis la fin de matinée. Je suis fatigué. Épuisé, serait plus proche de la vérité. Des semaines que je ne dors que par à-coups, faisant de mon mieux pour fuir Morphée, me refusant régulièrement le soulagement d’une nuit dehors, sous mes plumes. Une paume vient masser ma nuque tendue, essaie de détendre mon dos criblé de contractures. Je ne peux pas dormir. Si je dors je la vois. Si je la vois, je me réveille d’une humeur encore pire que celle de la veille. Le poids de la culpabilité m’écrase avec la puissance d’un camion-benne. Celui de n’avoir encore rien fait, de ne pas trouver de solution pour venger Hena, pour venger Victoria. Je souffle par le nez empaquetant avec précision les émotions pour mieux les ranger dans un coin. J’ai encore besoin d’être fonctionnel quelques heures. Juste assez longtemps pour finir l’inventaire, fermer boutique et saluer Jonathan. Encore un peu. Juste un peu.

Pour la première fois depuis mon retour, je m’autorise un soir de détente. J’ai besoin d’une échappatoire, d’une façon d’évacuer la tension qui s’accumule en moi. J’ai besoin de cogner, quelque chose, quelqu’un de préférence. Quelqu’un de consentant, qui saurait à quoi s’attendre. Par terre dans un coin du bureau, le sac de sport attend patiemment que je m’empare de sa poignée pour traîner mes guêtres jusqu’au Mad. J’en ai cruellement besoin. Une lumière s’allume dans un coin de mon cerveau. Elle sera là. Probablement oui. Hélix sera probablement à la salle, après tout, elle y bosse. Je ne sais toujours pas comment approcher cette situation. L’époque où tout me semblait simple avec elle s’est éteinte avec les événements d’Halloween. Avec ce qu’elle a vu, ce que j’ai fait pour elle, ce qui s’est passé ensuite, ce qui aurait pu naître dans le Montana, mais qui s’est éteint comme une bougie soufflée par un vent malicieux. Elle me manque. Ses sourires canailles, sa gouaille, la façon qu’elle a d’attraper la vie à bras-le-corps et de refuser de lâcher. Si différente… Parfait opposé d’Hena, elle me fait croire qu’une once d’espoir existe encore dans le monde, que quelque part, quelque chose de bon peut encore naître pour moi. Avec un soupir, lourd de toute ma fatigue, je fini de trier les papiers, que je range sagement dans leurs dossiers, je vide et rince la tasse avant de la laisser sécher sur le rebord du lavabo. Le bruissement du nylon de mon sac de sport résonne presque aussi fort que celui de mes semelles sur le carrelage du couloir quand je vais déloger John de son poste. « Rentre chez toi, j’peux plus te payer d’heure supp’, tu vas me ruiner. » Mon sourire est un peu de travers, mais honnête quand mes yeux se pose sur mon secrétaire, assistant, soutien émotionnel. Il se retourne, ses cheveux volant contre ses épaules, son expression outragée finissant d’étirer mes lèvres. Son regard se pose sur le sac. « Tu vas à la salle ? » « Hmm, au Mad Dog, ouais, j’ai besoin de me défouler un peu. » Il hoche la tête en ramassant son propre sac qu’il glisse sur son épaule, son sourire se fait mutin, malicieux quand il m’adresse un clin d’œil. « Avec un peu de bol t’y trouvera pas que des poids à soulever. » Je m’étouffe à moitié en retenant mon rire. « Bordel, c’que t’es louuuurd. » « Tss, c’est pour ça qu’tu m’aimes ! » Il s’échappe par la porte, m’envoyant un baiser de la main avant de grimper dans sa caisse et je secoue la tête en laissant le rideau de fer descendre devant les portes verrouillées. Je me demande régulièrement à quoi ressemblerait ma vie sans Jonathan et plus le temps passe, moins j’ai envie de le savoir, il fait partie de la glue qui me maintient entier. Au même titre que Vic, que ma famille.

Passant la bandoulière du sac autour de mon cou, j’enfourche ma moto, faisant vrombir le moteur avant de m’élancer dans la nuit tombante. Le trajet n’est pas très long jusqu’à la salle, mais néanmoins suffisant, pour que mon cerveau me torture à l’idée de retrouver Hélix. Je ne l’ai pas vu depuis mon retour, trop lâche pour l’affronter, pour croiser ses prunelles bleues. Pourtant, je ne peux pas la manquer en m’approchant du parking, sa silhouette élancée est clairement visible face à la porte et je décide de me garer un peu plus loin afin de me laisser, quelques minutes, supplémentaire. Bien malgré moi, et bien malgré la rage qui bouillonne en mon sein à la simple évocation de ceux capable de maîtriser la magie, j’ai hâte de la revoir. Hâte d’entendre son accent qui tranche avec celui des gens du coin et de la voir sourire. Je retire mon casque et secoue légèrement la tête pour laisser mes cheveux retomber. J’aurais bien besoin d’une bonne coupe, ils sont assez longs pour être attachés maintenant. Je glisse mon bras par la visière du casque, le laissant glisser jusqu’à mon coude avant de descendre complètement de ma bécane m’avançant dans la direction de l’Outre.

Elle est belle. Effleurée par les derniers rayons d’un soleil couchant qui transforme les gouttes d’eau qui orne sa peau en pierre précieuse luisante. Le sourire qu’elle m’offre me désarme comme d’habitude et ma haine de ce qu’elle est, disparaît presque aussitôt remplacée par l’affection que je lui porte. Mon regard se glisse le long de sa silhouette, effleurant les courbes de sa poitrine et de ses hanches, son ventre plat, ses épaules dessinées. Un corps de combattante. Mon sourire s’étire quand elle se niche contre moi, m’enlaçant d’un bras. J’embrasse le haut de sa tête sans réfléchir, ignorant ses cheveux trempés, j’y réponds. « Salut toi-même. » Je baisse les yeux sur elle, laissant mon regard embrasser son visage, mes yeux ne dérivant vers le décolleté impressionnant créer par sa brassière que durant une fraction de seconde. « Content d’être de retour à la maison. » Si ce n’est pas entièrement vrai, ce n’est pas non plus complètement faux. Le retour à ma routine à quelque chose de rassurant, tout comme le retour de Victoria dans ma vie et le sien. Je me contente de hocher la tête, la serrant contre moi une dernière fois avant qu’elle ne s’éloigne légèrement. Un rire léger m’échappe et je lui souris franchement, avant de la pousser du doigt. « Calme-toi, tu vas me faire prendre le melon. » Ma paume s’empare doucement de son épaule quand je désigne du doigt ma poche, indiquant silencieusement que j’aimerais qu’elle reste avec moi quelques minutes, le temps d’en griller une. Je lui propose une clope avant de faire claquer le briquet, la fumée nous enveloppant. Je tire fort sur le filtre, encrassant mes poumons d’une grande bouffée que j’expire vers le haut. « Y a du monde pour des combats ce soir ? Ou ce sera juste contre un sac de sable ? » Je n’explique pas que j’ai autant besoin d’asséner les coups que de les recevoir. La douleur semblant être la seule chose me raccrochant à une réalité qui m’échappe trop souvent ces derniers temps, que j’aimerais trop souvent voir disparaître pour ne pas avoir à fixer trop longtemps les vides qu’elle a laissé dans ma vie. « J’ai besoin de cogner contre quelque chose, de préférence capable de répondre. » Je lui adresse un regard lourd de sens en tirant de nouveau sur ma clope, mes doigts n’obéissant qu’à eux même quand ils viennent repousser une mèche qui s’attarde encore sur son front. Ma paume englobe sa joue et sa mâchoire quelques secondes, mon pouce effleurant sa pommette marquée. « Ça m’fait du bien d’te voir. » Un silence de quelques secondes accompagne l’expulsion de la fumée encore prise au piège dans ma cage thoracique. « Tu m’as manqué. » L’aveu est douloureux quand je devrais haïr tout ce qu’elle est, quand je devrais la repousser avec autant de violence que tout ceux de son espèce, mais qu’il s’agisse d’elle ou de Victoria, je suis incapable de faire preuve d’autre chose que d’un attachement sincère.





( Pando )
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Mar 16 Aoû - 0:02 (#)

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Tu n’étais pas vraiment pour les niaiseries sentimentales, même si tu aimais t’en amuser. Mais c’est vrai que pendant un très bref instant, tu vois ta scène de retravailler après un certain temps avec le grand brun du Montana. Tu as complètement oublié ta tenue à vrai dire et tu t’en fichais un peu. Personne n’était venu se plaindre et franchement, dans une salle comme le Mad, ce n’est pas comme si c’était la première fois. Ni que c’était la première fois que tu affichais un peu plus ton corps. Si c’est pour regarder deux secondes, ça peut aller. Si c’était plus de quatre secondes, tu poussais une gueulante, aussi aimable et subtile qu’un routier de la cinquantaine qui en serait à sa huitième pinte de bière. Tu lui offres un sourire un peu désolé, tu n’avais pas encore pu prendre de douche, tu ne devais pas sentir pour le meilleur. Mais en vue de sa proximité, tu voyais bien que c’était le cadet de ses soucis actuellement. Surtout quand il te rapproche de lui. Tu ne mentais pas, malgré toutes tes belles paroles et ton jeu d’acteur. Il rendait ta fin de journée un peu meilleure et tu ne regrettais pas d’avoir fait des heures supplémentaires.

Tu faisais une légère moue avant de sourire de nouveau quand il te propose une cigarette. Tu en prends une, la coinçant entre tes lèvres avant de te pencher vers lui pour profiter de la flamme de son zippo. Tu retiens une remarque salace que tu avais entendue plus jeune. Tu laisses la première bouffée t’échapper, la laissant vous envelopper, se mêler à la sienne, avant de s’évaporer dans l’air. Un silence passe, on se regarde, sans trop se regarder, on profite simplement de la présence de l’un et de l’autre. Tu passais une main dans tes cheveux, pour réfléchir à ce qu’il te demande avant de prendre une nouvelle aspiration de tabac. « Hm… ça risque d’être un peu calme ce soir. Après, y’aura toujours du monde hein, mais peut-être moins que d’habitude. » Même toi, tu ne concourais plus autant qu’il y a un mois et demi. Peut-être qu’encore une fois, c’était l’ambiance générale ou c’est juste toi qui avais envie de prendre un peu de recul sur tout ça et de simplement profiter du spectacle. « Mais ouais, tu trouveras sûrement ton bonheur. »

Tu tapotes un peu ce que tu tiens entre les doigts, faisant tomber les cendres au sol. Avant de mordiller doucement l’intérieur de ta joue. Toi qui avais toujours de l’énergie à revendre, n’avais aucune envie de la partager en ce moment. Tu remontes ton regard sur Archie, avant de sourire un peu, secouant la tête. « Journée de merde aussi ? » Tu ne savais pas, tu n’étais pas dans sa tête après tout. Et puis les lectures d’auras, c’est sympa, mais ça ne fait pas tout. C’était un peu facile de dire qu’il était si ou ça, mais ça restait grossier par instant. Et tu n’avais peut-être pas forcément envie de le titiller là où il ne fallait pas. C’était aussi pour ça que le ring, c’était un peu votre thérapie à vous. Il ne fallait pas trop en faire, sinon, ça pouvait passer d’un simple relaxant, à une drogue. En pensant que cela ferait le taffe d’un psychologue. Il paraît qu’il faudrait que tu en voies d'un. Tu n’avais jamais eu l’envie, ni l’argent. Et tu faisais tout pour ne pas trouver le temps. Il y avait d’autres moyens et ça marchait tout aussi bien. Hey, tu t’en sortais bien pour l’instant, pas vrai ?

Tu relèves un peu mieux la tête quand il touche ton visage. Pendant un bref instant, tu fermes yeux, comme un chat qui recevrait enfin la caresse qu’il réclame depuis plusieurs minutes à son maître. C’était agréable de sentir l’affection d’un autre. Ton regard se plonge dans le sien, tu échanges avec lui silencieusement. Vous ne devriez peut-être pas rester ensemble, vous revoir. Pourtant, tu avais débarqué dans le Montana, passer quelques jours ensemble. Tu ne savais pas ce que tu avais entendu de cette entrevue… Mais elle s’était bien passée ? Tu étais repartie soulagée et en même temps, avec une tension dans le bas de la nuque : est-ce que ça pouvait aussi bien se passer, après tout ça ? « Moi aussi Archie. » Ce n’était pas prévu que tu sois là quand il viendrait, ce n'était pas prévu. Mais on dirait que le destin aimait bien faire croiser vos chemins. Alors que peut-être, vous n’aviez rien à faire ensemble. Bien sûr que la pensée traverser, mais tu étais parfois entêté comme une adolescente de seize ans, avec sûrement sa maturité émotionnelle. « Are you… Are we still good Archie ? » Bien sûr que tu devais lui demander. Tu tirais une nouvelle bouffée de ta cigarette, toujours au plus proche de lui. « J’ai toujours envie que tu me dises ça quand tu m’vois aussi. Parce que… ça m’ferait bien chier qu’un jour, tu m’évites ou que tu m’aimes plus trop. J’suis relou parfois, je le sais. Mais ça me ferait vraiment chier. J’t'aime bien. »
(c) mars.
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