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Le poil de la bête • Samuel

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Dim 2 Avr - 17:00 (#)

- Va t'faire foutre !
L'insulte fuse avec hargne mais se heurte à l'indifférence du videur. Il a été très clair : sans papiers valides, elle peut oublier l'idée de rentrer dans la boîte de nuit. Et l'argument du j'ai perdu ma carte d'identité officielle qui indique ma date de décès mais j'suis née avant ta grand-mère n'a fait que se perdre dans le vide jusque-là.

Sauf qu'elle a très envie de découvrir ces lieux, Zelda. Et l'opiniâtreté nécessaire pour ne pas tourner les talons lorsque le colosse lui demande d'aller voir ailleurs et d'arrêter de bloquer la moitié de la file.

S'ensuit donc un combat de regards. Mais la prudence prédomine des deux côtés. À raison pour l'adolescente, par pur professionnalisme. Après tout elle lui a bien montré que oui, elle pouvait allonger ses canines. "Tu sais que j'vais rentrer, hein ?" insiste-t-elle avec ce ton qu'ont les autres jeunes de son âge, ceux qui ont encore des hormones bien vivantes qui s'agitent dans leurs corps. "Ah oui oui !" s'entête-t-elle dans la foulée, agacée par le nouveau regard sceptique qui lui répond. Après tout, elle est sensée avoir des pouvoirs.

Sauf que ses dons se manifestent surtout lorsqu'elle ne le demande pas. Et aussi, un peu trop rarement lorsque, au contraire, elle les sollicite. "Attends, regarde !" La voici qui se penche d'un air concentré dans sa direction. Dans l'espoir d'imiter une Myrtle bien à l'aise pour paralyser ses proies d'un seul regard. Et sans vraiment prêter attention au fait qu'elle frôle déjà largement avec l'illégalité. Devant témoins, en plus. "C'est bon ?" Elle a un doute. Un petit doute. Juste un instant. Jusqu'à ce qu'une main massive se pose sur son épaule et tente de la dégager.

Sauf qu'elle résiste.

Pas méchamment. N'empêche qu'elle dégage cette main importune un peu trop agressivement, sans doute. Et la surprise passée, le videur adopte une position nettement moins amicale. "J'veux juste danser, bordel !" C'est trop demander ? Elle est morte alors il ne peut pas lui arriver grand chose de toute façon, si ? "Et j'ai tout mon temps ! Même le temps d'attendre qu'tu redeviennes un tout p'tit tas de poussière à la con !" Enfin, non. Il faudra qu'elle rentre avant l'aube. Pour retrouver Myrtle avant qu'elle ait eu le temps de remarquer sa petite escapade à l'extérieur, ou que Charlie se soit rendue compte qu'elle lui a faussé compagnie. Et à ce rythme, il lui faudra peut-être aussi expliquer à sa Sire pourquoi elle s'est sentie obligée d'exsanguiner un videur sur son lieu de travail.

Ouais, non, elle ne peut pas faire ça...

Alors la voici donc bloquée. Et bloquant au passage ceux qui attendent derrière elle. Au bout d'un moment c'est une autre main qui se pose sur elle pour attirer son attention. Plus ferme. Et qui l'oblige aussi à se retourner dans la foulée. L'avantage, c'est qu'elle a déjà les yeux levés pour découvrir un homme qui ne lui dit forcément rien et qui a au moins l'air aussi agacé qu'elle. "J'suis une vampire, mec !" argue-t-elle simplement. Comme si ça justifiait tout et surtout, le fait le fait qu'il fasse preuve de patience. Et même qu'il s'écrase. Ca, ce serait le must.

Il n'y a personne qui respecte les immortels dans cette ville, ou quoi ?
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Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
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ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Le poil de la bête • Samuel Wolf-wolves
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Sam 8 Avr - 12:55 (#)

Qu’est-ce que je fais là déjà ? Ah oui, j’ai accepté d’aller … boire un verre. De diner même. Rencard à l’aveugle, organisé par Aaron, un des mécanos qui bosse avec moi depuis des années maintenant. Une amie de sa femme, arcaniste, avec qui je devrais visiblement super bien m’entendre. Après avoir passé des semaines à trouver les pires excuses pour y couper, j’ai fini par me retrouver à bout d’idées. Et par accepter. En espérant que je le regretterais pas au bout de cinq minutes.

Bon, au final, ça s’est pas si mal que ça. Je serais pas de mauvaise foi, je dirais même que ça s’est très bien passé et qu’Aaron a plutôt bien visé. Elle connait les thérianthropes, elle sait même qui est Daphné. Des bons points pour elle. Et la soirée est passée en un clin d’œil. En parfait gentleman, après un dernier verre, je l’ai déposée chez elle, à l’opposé du quartier où je vis. Est-ce que j’ai envie de la revoir ? Franchement, aucune idée. Elle m’a dit de l’appeler, j’ai souri en disant que je le ferais, sans avoir envie d’y penser dans l’immédiat. Dire que ma vie sentimentale est compliquée depuis 30 ans est un euphémisme. Parfois, j’ai envie de fonder de nouveau une famille mais, la plupart du temps, ma solitude me convient très bien. J’ai trop à faire pour y penser à dire vrai.

Et, en temps normal, j’aurais tracé jusque chez lui, à pieds, profitant de cette soirée aux senteurs hivernales. Mais visiblement, le karma a envie de me faire chier en ce moment. Parce que la probabilité pour que je passe devant l’entrée de cette boite, à ce moment précis, est – j’en suis persuadé – particulièrement mince. Et pourtant, je suis là, bras croisés, à fixer cette gamine haute comme deux pommes et demie à genoux – sans exagération aucune – en train de brailler je ne sais quoi à l’attention du videur. Enfin non, je sais exactement ce qu’elle raconte et c’est justement ce qui m’a fait m’arrêter. Je me pince l’arête du nez dans un soupir, songeant vaguement à reprendre ma route et à la laisser se débrouiller. Une part de moi a même envie de la voir bouffer le videur, juste pour le plaisir, avant que je me rappelle que je suis aussi là pour calmer le jeu et éviter que les CESS soient vus comme des brutes sanguinaires et sans retenue. Certes, c’est une vampire, mais les gens font tellement d’amalgames que ce serait un coup à ce que ça nous retombe dessus.

J’ai quand même un froncement de sourcils à observer la jeune fille. Pas que je veuille jouer au vieux con, mais c’est ce qui me marque en premier à la regarder. Elle est terriblement jeune. Je me demande même si elle est majeure. Bon, peut-être que je joue un peu au vieux con, d’accord. Mais c’est quelque chose qui me hérisse passablement. Arracher quelqu’un d’aussi jeune à la vie, c’est aussi ça qui nous donne une réputation de monstre. Surtout pour en faire une créature de la nuit. C’est probablement ce qui m’empêche de passer mon chemin donc. Et le fait que je sois un vieux con, c’est acté ça.

Du coup, je me faufile dans la foule, posant une main sur l’épaule de la jeune fille qui continue d’invectiver ce pauvre videur. J’arque un sourcil, un brin agacé de la voir agir comme ça et je tousse un rire à sa répartie. « Et bien, c’est tant mieux pour toi. » Je me penche vers elle pour souffler, d’un ton qu’elle pourra pas du tout supposer d’amusé. « Maintenant tu vas venir avec moi si tu veux pas que je fasse éclater ton épaule comme une brindille. Et tu t’excuses auprès du videur avant. Pigé ? » Qu’elle commence pas à me chauffer surtout.
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Mer 12 Avr - 0:07 (#)

FT. Samuel Miller

octobre - 23:41 - 🌔

Le poil de la bête



Il est jaloux ! C'est sûr ! Les gens qui répondent tant mieux pour toi quand vous leur annoncez que vous avez un truc qu'ils n'ont pas, ils l'ont mauvaise ! Comment elle le sait ? Parce qu'elle aussi, elle a déjà balancée cette phrase à deux ou trois reprises.

Mais c'était du temps de son vivant. Il y a prescription, non ?

Et puis de toute façon ce n'est pas son procès qu'on en est en train de faire. Quoique... Elle sait que les videurs ne sont pas de son côté et quelque chose lui dit que ce type non plus. Alors au final elle endosse quand même déjà le rôle de la coupable. Quelle injustice !

Pas vraiment enjouée à l'idée de devoir lutter sur deux fronts mais déterminée à obtenir gain de cause, l'adolescente croise les bras et montre ainsi son désir de ne pas bouger d'un foutu iota. De toute façon ils vont faire quoi, hein ? Ils ne peuvent pas s'en prendre à une caïnite, si ? Ce serait débile. Surtout que même s'ils ne le montrent pas, c'est sûr, ils font la pétoche !

Alors forcément, Zelda, elle tombe un peu des nues lorsque l'homme continue pour lui intimer l'ordre de s'excuser et de la suivre. L'autre option, elle, se résumant grosso modo à la perspective de se faire éclater l'épaule. Wow !

- Heu...

C'est sûr que c'est pas la réplique du siècle mais c'est tout ce que la surprise lui autorise pour l'instant. Elle passe son regard sur les videurs puis sur ce putain d'inconnu, attendant peut-être que l'un d'eux se mette à rire pour signaler la présence d'une blague. Mais non, ça a l'air sérieux !

- Alors... reprend-t-elle, prise à contrepied. Non ?

Et puis quoi encore ?! N'empêche que la jeune caïnite a perdu de sa superbe. Elle n'avait pas vraiment envisagé l'idée de semer physiquement le chaos ce soir. Elle est sensée faire quoi s'il joint le geste à la parole ? Se défendre ? Fuir ? L'éclater ? Bizarrement elle n'a jamais demandé à Myrtle la marche à suivre en cas de tentative d'intrusion en boîte de nuit. Sûrement parce qu'elle n'est pas sensée pouvoir y entrer maintenant qu'elle y pense...

- J'suis déjà morte, tu crois qu'tu peux m'faire pire ? grogne-t-elle. - Et pour ton information, mec... Même si t'arrives à m'péter un truc - et c'est un vachement gros même - j'me réparerai !

Oui enfin il lui faudra dépenser pas mal de sang et elle se sent déjà un peu faible. Et puis bon elle n'a pas vraiment pu vérifier jusqu'à où ses capacités de régénération allaient. Bon, bien sûr, elle s'est un peu tailladée le bras pour s'amuser de sa cicatrisation rapide mais c'était plus un petit test qu'autre chose. Ou de la curiosité un peu bizarre, si vous préférez.

- En plus j'suis pas autorisée à cogner la bouffe. Rapport aux lois, tout ça ! Il y a sûrement des règles pour ça, ouais. Mais c'est surtout celles de sa Sire qui priment. Donc bordel, fais pas chier et attends ton tour !

Elle était là avant lui de toute évidence alors pourquoi il la ramène ? Il n'a qu'à patienter. Ou mieux : faire pression sur ces videurs de merde ! Il rentrera plus vite, comme ça ! Et tout le monde sera content. L'américaine conclue alors sa mise au poing d'un majeur levé en direction du gêneur avant de reporter son attention sur le duo de connards.

- Alors ?!

C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?
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Sam 22 Avr - 18:13 (#)

Depuis le temps, j’ai dû apprendre la patience. Devant les jeunes loups qui apprennent à contrôler leur Bête. Devant les plus âgés qui venaient tout juste d’être transformés. Ca fait partie aussi de mon métier, savoir faire preuve de maitrise, de retenue, pour éviter de déraper. Parce que je suis parfaitement conscient des conséquences que ça pourrait avoir. Sur moi et sur les autres. Mais cette fichue gamine réussit, en un battement de cils, à me hérisser les poils. Sans mauvais jeu de mots.

Hum. Passons. Je lève es yeux au ciel en voyant qu’elle refuse encore de coopérer et franchement, je suis plus que tenté de la laisser à son sort. Qu’elle en paie le prix. Auprès des humains et ensuite des vampires. C’est pas mon problème. Sauf qu’elle a l’air trop jeune pour être laissée à son sort. Oh, je suis bien conscient que c’est probablement juste une illusion et qu’elle est surement plus vieille que moi, mais je suis visiblement encore trop con pour y croire totalement.

Le pire ? C’est quand elle reprend la parole. « Tu devrais le crier par-dessus les toits, je suis à peu près sûr qu’il y a quelqu’un dans cette rue qui t’a pas entendue. » Claqué d’une voix sèche, à mi-voix, pour être bien sûr qu’elle soit la seule à m’entendre. Dieu merci, elle a pas encore vraiment attiré l’attention de tous les clients sur elle. « Oh, tu vas te réparer. Et je pourrais recasser. Et on pourra jouer longtemps à ce petit jeu. Je te garantis que tu te lasseras avant moi. » Pour l’avoir déjà fait, sans le moindre scrupule. Quand je disais que j’étais patient, c’est aussi pour ce genre de chose. Au reste, je suis secoué par un rire sans joie. « Parce que tu connais les lois ? Franchement, j’ai du mal à le croire vu ton show. »

Ma main se resserre sur son épaule et elle peut sentir la pression s’accentuer sans que j’aie à faire le moindre effort. Et, quand elle me fait un doigt d’honneur, je laisse filer un juron entre mes dents. Okay là, elle va retenir la leçon. Et pas de la façon la plus agréable possible. De fait, quand elle fait mine de m’ignorer pour se focaliser sur les deux videurs, ma langue claque sur mon palais et je fais de même, fixant les deux hommes. L’un d’eux m’est vaguement familier. « Tu serais pas le petit frère de James ? » Il plisse des yeux, sans trop savoir comment réagir et finit par hocher la tête. « Je suis Samuel, son patron. Je t’ai déjà vu au garage. » Son visage s’illumine et il me reconnait avant de désigner la gamine d’un mouvement du menton. « Tu la connais cette peste ? Ou j’dois appeler les flics ? » Là, forcément, j’ai une infime hésitation, qu’il remarque pas heureusement. « Ouais, ouais. La fille d’un cousin, elle est un peu… » Je me tapote la tempe et je roule des yeux. « Persuadée d’être une vampire. Les jeunes de nos jours. » Il semble hésiter un peu et finit par se marrer, alors que j’ignore royalement la gamine tout en maintenant ma poigne sur son épaule. « Ouais bah, qu’elle se calme ou on la fait embarquer. »

Un regard à la gamine, alors que j’attends sa réaction. Franchement, si elle continue de s’entêter, je pense que je la livre moi-même aux autorités vampiriques. Et pliée en quatre dans une boite. Ouais, j’irais même jusqu’à taper la bise aux suceurs de sang si besoin.
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Anonymous
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Mar 25 Avr - 7:40 (#)

Forcément, hein... Il fallait qu'elle tombe sur le psychopathe de service. Comme si les videurs n'étaient pas une suffisamment grosse épine dans le pied, déjà. Elle aurait sûrement de reprêter un peu d'attention à ce mec lorsqu'il a décidé de reprendre la parole pour évoquer son manque de discrétion, sa capacité à lui exploser l'épaule à l'infini et, finalement, se moquer un peu de sa méconnaissance des lois.

Mais ce n'est que lorsque la main se serre à nouveau sur son épaule et qu'elle se retrouve à gigoter - un peu vainement il est vrai - pour échapper à cet étau qui devient vite désagréable, puis carrément douloureux.

- Eeeh ! C'est un peu sa manière de protester. Un vague cri mêlant souffrance et colère. Parce que oui, l'américaine a l'impression d'être victime d'une des trop nombreuses injustices. Arrête ça !

Elle veut juste s'amuser. Mais malgré ses efforts ou même ce qu'elle va jusqu'à percevoir comme de la bonne volonté, Zelda ne parvient pas à se soustraire à la poigne de cet enfoiré. Et pourtant ce n'est pas faute d'essayer. Elle donne tout mais au final elle se retrouve surtout obligée de rester penchée. Ca n'aide pas, c'est sûr. Et puis elle a un peu l'air bête.

Surtout qu'elle se retrouve vite témoin de la discussion entre l'inconnu et l'un des videurs. Ca parle garage, frangin... Ils se connaissent, c'est évident. Manquait plus que ça pour que sa soirée soit vraiment pourrie.

- J'vous dérange pas trop, ça va ?! grimace-t-elle avant d'être rappelée à l'ordre lorsque la pression s'accentue un peu plus sur son épaule. C'est bon, c'est bon ! Il va vraiment lui exploser l'épaule à ce rythme.

Donc oui, au final, c'est surtout à ce moment qu'elle se rend compte que cet homme ne ment pas vraiment et qu'il serait bien capable de la briser en petits morceaux pour... Ben ça, c'est la question à mille points ! Parce qu'elle se révolte contre l'injustice flagrante dont elle est victime ?

Alors si elle garde le silence quelques instants elle ne se prive pas non plus d'adresser un nouveau doigt d'honneur au videur lorsqu'il la qualifie de peste. Puis de le baisser tout aussi vite lorsqu'il parle des flics. C'est le genre de truc qu'elle préfère éviter, ça.

- J'vous entends, hein, au cas où... grogne-t-elle quand le plus vindicatif du lot va même jusqu'à affirmer qu'elle n'a pas la lumière à tous les étages. Et bordel, j'suis pas persuadée d'être une vampire ! J'en suis u... Elle n'est pas cinglée, merci. Même si sa phrase s'achève surtout dans un petit jappement de douleur. L'autre parle des lois mais la liberté d'expression, visiblement, ça le dépasse...

Quoi qu'il en soit Zelda se cantonne surtout au rôle de spectatrice en ce moment. De spectatrice un peu distraite, délaissant le spectacle pour se concentrer sur ce lien mental qui la relie à sa Sire. Myrtle ? Allô ? J'crois que j'me fais embrouiller ! En fait elle est même carrément sûre. Et c'est bien parce que la crainte de se retrouver en puzzle commence à surpasser celle de la punition que pourrait lui infliger son aînée en apprenant ce qu'elle a fait qui l'incite à demander un petit coup de main. Mais est-ce qu'elle l'entend seulement ?

Concentrée sur cette connexion affaiblie par la distance, l'adolescente ne se rend pas tout de suite compte que les regards se sont à nouveaux posés sur elle. Le trio attend quelque chose, c'est clair.

- Quoi ? Elle a sûrement loupé un truc, là. Il lui faut quelques instants pour comprendre ce qu'on attend d'elle. Ouais ouais, ça va... rumine-t-elle. Pas besoin d'appeler les flics. Ou vos mères ! Pas tout de suite en tout cas. Parce qu'elle a franchement envie de revenir se venger à l'occasion.

Maintenant les faits sont ce qu'ils sont et si elle veut conserver son épaule et arrêter de se taper l'affiche, il va bien falloir qu'elle envisage l'idée de glisser hors de la file d'attente et d'accorder la victoire aux videurs, à ce salopard. Alors elle fait un pas pour s'écarter et l'autre ne semble pas la retenir. Bon, le truc, c'est qu'il ne la lâche pas non plus. Et même quelques dizaines de pas plus tard, alors qu'ils arrivent dans une ruelle plus calme, elle est encore tributaire de sa force.

- C'est bon, putain ! Lâche-moi ! Elle s'agite, tente de s'extirper à nouveau du piège. Et malgré la douleur, cette fois, elle s'agite de plus en plus. J'vais t'bouffer !

Et effectivement, elle fait déjà de son mieux pour enfoncer ses canines toutes neuves dans l'autre bras de son gêolier. Elle comprend peu à peu pourquoi les gens disent que la pire espèce de c'te planète, c'est l'humain !
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Mer 26 Avr - 10:33 (#)

Dieu ce qu’elle est agaçante. Je demande si tous les adolescents sont comme ça ou si j’ai le droit à un modèle chieuse XXL. Il faudra que je pose la question à ma fratrie chez qui il y a eu une armée d’ados déchainés fut une époque. Enfin, je préfère éviter de trop penser à ce genre de choses, ça flirte un peu trop avec les limites de ce ma Bête et moi pouvons nous rappeler sans qu’aucun de nous pète un câble.  En tout cas, je me prive pas pour lui serrer l’épaule. Et encore, elle a de la chance, je me retiens. Mais à ce train-là, ça risque de pas durer bien longtemps.

Je réponds même pas quand elle me demande d’arrêter, préférant éteindre l’incendie avant que les choses aillent trop loin. Après je m’occuperais d’elle. Heureusement, je reconnais un des videurs et, quand elle tente de s’immiscer dans la discussion, je me contente de lui lancer un regard noir, tout en lui grondant bassement dessus. Ca, elle est bien la seule à pouvoir l’entendre, mais forcément, mon côté dominant commence à être un peu trop titillé pour qu’il sorte pas d’une façon ou d’une autre. « Bien. » Elle lâche enfin l’affaire et j’ai une brève inspiration, relâchant – un peu – mon étreinte.

Finalement, le videur se contente de lever les yeux au ciel quand la demoiselle l’affuble d’un nouveau majeur dressé dans sa direction et je souffle, avec un sourire qui ne gagne pas mes yeux. « Hésite pas à passer au garage, je t’offre une révision et une bière pour le dérangement. » Il lève un pouce dans ma direction alors que, de mon côté, je souffle en direction de la jeune fille, entre mes dents. « C’est ta mère qu’on va appeler, sois-en certaine. » Parce que là, va falloir que son Sire m’explique comment une gamine comme ça se retrouve en pleine ville, à clamer haut et fort que c’est une vampire qui peut aller en boite. Enfin, dans l’immédiat, je me demande à quel point la gamine est juste paumée, sans personne pour la contrôler ou s’occuper d’elle. Au moins, ce serait une explication logique qui serait presque acceptable. Mais qui m’obligerait à la ramener à je sais plus quel responsable de l’Essaim en ville. Ce qui me rend pas forcément super jouasse là, de suite. Parce que ce genre de relation inter-espèces, c’est pas mon délire.

Elle se tient à peu près tranquille, jusqu’à ce qu’on se retrouve tous les deux dans une ruelle vide. Je regarde autour de moi, m’assurant qu’on est vraiment tranquilles. Personne aux fenêtres, la ruelle n’est pas passante. Et cette petite horreur sur pattes en profite pour tenter de me mordre le bras. « Sérieusement ? » Du coup, je la chope par le col, littéralement, pour la plaquer contre le mur, sous une échelle de secours, là où l’obscurité est la plus dense. Ses pieds décollent du sol sans difficulté et elle peut voir que j’ai besoin d’aucun effort pour tenir ma prise. « Tu vas surtout te calmer gamine. » J’ajoute, un sourire amusé flottant sur mes lèvres. « Mais tu peux toujours essayer de me bouffer. Tu risques de pas aimer le résultat. » Je laisse filer quelques secondes, mon regard ancré dans le sien. Je suis toujours calme, mais il faut pas qu’elle pousse le bouchon trop loin. « A quel moment t’as cru intelligent de balancer que t’étais une vampire au premier connard venu ? Y a personne qui t’éduque ou quoi ? » Si elle tente encore de me mordre, je lui lime les dents. Même si je suis quand même presque tenté par l’idée de la laisser faire.
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Mer 3 Mai - 18:03 (#)

À ce stade Zelda n'envisageait même pas l'idée que cet homme puisse lui résister. Elle en était déjà à saliver - pour peu qu'une telle chose soit encore possible - sur la saveur du sang qui allait forcément finir par couler dans sa gorge, et la douleur qu'elle n'allait pas se priver d'infliger à ce type au passage. Ne serait-ce que pour avoir osé évoquer une mère décédée et oui, même s'il ne le savait probablement pas.

Seulement les choses ne se passent pas vraiment comme prévues. Pas du tout, même. Et la jeune américaine se retrouve très vite soulevée du sol, plaquée contre un mur et, finalement, bien forcée de lutter contre cette poigne. En vain. Et bien vite, elle a l'impression de manquer d'air. Avant de se rappeler qu'en fait, non, elle n'a pas besoin de respirer.

N'empêche qu'elle est dans la merde !

Parce que ce type, là... C'est sûr qu'il est pas si humain que ça. Il n'aurait pas pu la soulever si aisément, si ? Ou alors elle est vraiment un poids plume et ça craint. Du coup à une assurance malvenue s'ajoute finalement une ombre de crainte. Est-ce qu'il se pourrait qu'elle ait fait chier la mauvaise personne ? Elle a un karma si naze que ça ?!

- Lâche-moi ! Elle s'agite, gigote et tente à nouveau de mordre. Il faut toujours un peu de temps à un animal pris au piège pour accepter sa condition. Mais vas-y lâche-moi !

Son bras fend l'air mais ne rencontre que le vide. Il a esquivé ? Saloperie ! Et en plus il se permet de la narguer en l'incitant encore à essayer de la bouffer. Prévenant même qu'elle risque de ne pas aimer le résultat avant de se fendre d'un petit silence. Silence que la caïnite prend comme une forme d'invitation à la protestion.

- Je suis très calme ! lui assure-t-elle, continuant de s'agiter comme un lapin en rave party. Très calme, putain ! Elle lance un coup de pied qui ne rencontre toujours pas sa cible puis tente de faire céder de ses mains l'étau qui retient sa gorge. Au secouuuuurs !

Il n'y a pas un passant ? Même humain ? N'importe quoi qui veuille bien prêter une assistance bienvenue à une gamine qui se fait miskine par le susceptible de service ? Son regard glisse de gauche à droite dans la ruelle. Mais non, tout le monde s'en fout. Enfin personne n'est là, plutôt. Faut dire que c'est le risque quand on sort aussi tard...

- Et toi ?! Y'a personne qui t'éduques ?! lui demande-t-elle en retour lorsqu'il lui reproche ses actes, et son manque d'éducation. Il insulte Myrtle. Même indirectement. Et ça lui vaut une nouvelle session de gigotages impuissants. J'ai pas fait exprès !

Bon après si, un peu quand même. Mais c'est sûr qu'elle regrette un peu d'avoir fait une scène maintenant qu'elle se retrouve captive de ce qui doit sûrement être un criminel local. Peut-être la mafia ? L'américaine tente de se concentrer sur les battements du coeur de l'autre, et y parvient très brièvement. Juste assez pour se rendre compte qu'il est vivant, ce truc. Au moins ce n'est pas un vampire qui déteste la big boss. Le petit nom d'Aliénor, quoi.

- Écoutez... Sa voix est étouffée désormais. Même si elle n'a pas besoin de respirer, c'est encore avec de l'air qu'on forme des sons dans une gorge humaine décédée. Eh oui ! La personne qui m'éduque va v'nir vous éduquer aussi, si vous m'lâchez pas ! Même si Myrtle ne semble toujours pas proche d'elle. Mais le bluff, ça n'existe pas qu'au poker. Et vous allez avoir des problèmes ! Du genre problématiques !

En gros il risque de se faire salement défoncer. Quand bien même elle ne sait toujours pas ce que sa Sire aurait à affronter. Ni elle, d'ailleurs. Aussi après quelques petites secondes supplémentaires, un brin résignée, la caïnite finit pas se détendre. Autant qu'elle le peut, du moins. Car ses pieds cherchent toujours un support sur lequel s'appuyer.

- Bordel mais t'es quoi, toi ? Parce que qui, c'est pour les gens normaux. Donc il se bouffe un quoi, voilà. De quoi tu t'mêles ! C'est pas ses oignons tout ça. J'voulais juste danser, merde ! grogne-t-elle en guise de conclusion.
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Mar 9 Mai - 23:07 (#)

Je sais bien que je devrais pas perdre patience, surtout avec une ado. Et que c’est pas mon genre. Mais celle-là, elle a l’air d’avoir un talent tout particulier pour pousser les gens à bout. A se demander si c’est pas son pouvoir tien. L’idée me traverse un instant avant que je finisse par secouer la tête pour me focaliser sur ce que je suis en train de faire. A savoir la tenir d’un bras contre le mur, sans même donner l’impression que je fais un effort.

« Te lâcher ? Vu ton état de nerfs ? Jamais de la vie. » Qu’elle se calme d’abord et ensuite, je pourrais l’envisager. Hors de question de laisser une vampire énervée comme ça se balader dans les rues de cette ville. « Tu es calme ? Bin voyons… » J’ai un rire, levant les yeux au ciel, alors qu’elle s’époumone quelques instants, sans succès. « C’est bon, t’as fini ton petit numéro ? Respire un coup et calme-toi. Là je pourrais te lâcher. » Au reste, j’ai un clin d’œil. « Je suis trop vieux pour être éduqué gamine. Mais toi, on peut toujours le faire. Ou s’arranger pour que tu risques plus de faire n’importe quoi. » Une menace à peine voilée ? Possible. Libre à elle de l’interpréter comme elle veut. Mal probablement vu le spécimen. « Qu’est-ce que t’as pas fait exprès ? Clamer que t’es une vampire alors que tu dois être un minimum discrète ? »

Je la soulève un peu plus, serrant un peu, mais juste un peu, son épaule. « Voilà une leçon si tu veux la retenir. T’évites de clamer que t’es pas humaine espèce d’idiote. » Je laisse filer un silence alors qu’elle a l’air de commencer à se calmer, enfin. « Mais j’attends avec grand plaisir la personne qui t’éduque justement. On va avoir beaucoup de choses à se dire elle et moi. » Au reste, je la toise quelques instants, non sans laisser filer un rire. « Tu crois me faire peur peut-être ? Va falloir revoir ta partition si c’est le cas. » Je finis par relâcher la pression, assez pour qu’elle puisse de nouveau toucher le sol. Mais sans la laisser filer, je suis pas totalement stupide. « C’est pas très poli comme question ça, tu sais. Si je te dis que tu risques gros en me croquant, ça te parle ou pas du tout ? » Histoire de continuer un peu son éducation. Même si j’ai comme un doute sur le fait que ce soit vraiment faisable.

Par contre, à sa conclusion, j’ai un temps d’arrêt, fronçant les sourcils. « Juste danser hein… T’as quel âge exactement ? » Pour un peu, j’aurais presque envie de la relâcher. Danser, c’est pas si grave, c’est juste l’enrobage qui est foireux. Sans compter que oui, elle est coincée à avoir l’air d’une ado le reste de sa vie, alors ça risque de lui poser problème tant qu’elle aura personne pour lui faire des faux papiers. Ou quelque chose du genre. Mais clairement, je risque pas d’être celui qui va lui annoncer ça. J’ai quand même un soupir, la fixant quelques instants. « C’est pas parce que trois connards ont clamé à la télé que les vampires étaient pas dangereux que ça fait pas de toi une cible sur pattes quand tu clames ce genre de choses en public. Les gens peuvent être vraiment… débiles. Et ce qu’un CESS fait, les autres en subissent les conséquences. » Même si clairement, certains ont oublié ce point de détail. Un nouveau soupir, avant que je reprenne, pensif. « Bon, on va voir la personne qui t’éduque donc. » Clairement, c’est pas une question et, vu le regard que je lui lance, elle peut pas trop s’imaginer le contraire. Hors de question de la laisser trainer dans la rue comme ça.
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