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I didn't expect you - Jenaro - Blanche

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Daddy's little bloody candy -
Blanche de Lantins
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Lun 26 Juin - 20:36 (#)

Participant 1

"I didn't expect you - Jenaro - Blanche."








Installée dans ma petite Mini, je me faufile entre les grosses américaines, adressant des sourires polis aux autres usagers de la route. Il est quatorze heures, le trafic est fluide, je serais à l’heure pour mon rendez-vous que je sais difficile. Ca ne concerne pas directement mon propre travail mais celui de l’architecte, je me suis contentée de proposer quelques photos. Daniel souhaite que je sois à ses côtés, pour quelles raisons, je n’en sais rien, mais si ça peut lui apporter un peu de réconfort, soit. Je sais encaisser, ma carapace est épaisse.

J’arrive en avance, gare ma voiture dans le parking souterrain et quitte mon véhicule après avoir enfilé mes dix centimètres de talons. Très à l’aise dans mon tailleur Dolce & Gabbana, veste et jupe, je traverse l’allée lorsqu’un bruit sourd me fait sursauter, mon dossier s’échoue, quelques feuilles s’échappent de la chemise engendrant un profond soupire de ma part. Avec élégance, je plie les genoux et ramasse les plans. Un regard est quand même jeté aux alentours sans rien remarquer d’anormal. Je déteste cette sensation qui me hante depuis quelques jours, j’ai l’impression d’être surveillée sans cesse, que quelqu’un épie le moindre fait et geste que je fais. J’ai relaté ce mal être à Myrtle, tout comme le corbeau mort qui a percuté mon pare-brise. Elle m’a conseillé de me cloîtrer chez moi, mais c’est impossible, je dois honorer mes contrats ce qui me pousse à devoir sortir de ma superbe maison de Pinecrest. Mes pensées s’éloignent du présent pour se perdre vers Alaric qui ne m’a toujours pas donné de nouvelle malgré mes nombreux messages pour l’avertir des différents faits se produisant à Shreveport. Ça m’agace mais je sais que je ne peux rien y faire. Dans l’ascenseur, je lui envoie un sms de plus, sachant que mon insistance ne le fera pas réagir plus vite. Je ne sais pas comment faire pour le contacter, ayant usé de tous les stratagèmes possibles et imaginables.

La réunion se déroule comme prévue, de manière catastrophique. L’intervention du directeur fini par sauver le projet de justesse. Les remontrances pleuvent mais le contrat est finalement signé, grâce de nombreuses concessions des deux parties. Je suis restée spectatrice, n’apportant que de maigres suggestions qui ont, certes plu, mais n’ont pas été des arguments primordiaux.

La nuit est tombée et je suis fatiguée. Ces palabres m’ont achevé. La ville s’est parée de ses plus beaux atours, en prévision des Fêtes qui approchent à grands pas. J’ai hâte de me retrouver chez moi, avec comme projet un séjour dans mon jacuzzi pour me détendre. Ravie de ses projets, je me retrouve à nouveau seule dans le parking, faisant claquer mes talons lorsque l’alarme de la première voiture se met à crier, suivie par ses compatriotes. La peur peinte sur le visage, je cherche le responsable, mais personne n’est en vue lorsque les avertisseurs cessent d’un coup, laissant place à un silence assourdissant. Plantée au milieu d’une rangée de véhicule, je me secoue et rallie la Rover et fuis, dans un grand couinement de pneu le sous terrain.

J’en ai marre de cette tension qui plane sur la ville, de ces sentiments qui m’envahissent sans arrêt, de cette impression d’être surveillée constamment. J’ai appris que le Voodoo Café avait brûlé, cela me désole, de plus que j’aimais bien cet endroit. Et si je rentrai en France pour les Fêtes ? Ca serait peut-être plus prudent. Alaric y est peut-être ? Un long soupire à fendre l’âme résonne dans l’habitacle.

Perdue dans mes pensées, je ne vois pas les décorations que j’affectionne. Je n’ai même pas encore décoré ma propre demeure, ayant uniquement accroché une couronne de noël à ma porte, jurant terriblement avec les tags qui ornent désormais mon garage. Le peintre devant venir que la veille des congés, même en ayant proposé de doubler ses honoraires.

Enfin j’arrive chez moi, avec soulagement. Une dernière vague de colère me submerge en voyant les symboles sur ma demeure qui disparaissent alors que la porte s’ouvre automatiquement, grâce à la télécommande. Une fois à l’intérieur de la demeure, je respire plus librement comme si un poids invisible reposant sur mes épaules, s’étiole entre mes murs. Je dépose mes effets sur le canapé, abandonne mes escarpins à ses pieds et me rends dans la cuisine pour me servir un verre de vin blanc glacé. Je dînerai plus tard, il me reste quelques plats à glisser simplement dans le micro-ondes. Mon Iphone est consulté une nouvelle fois, sans qu’aucun message ne m’attende. Passant dans le dressing, je retire mes vêtements pour enfiler un bikini minimaliste et un peignoir. Cheveux relevés en un chignon désordonné, je glisse mon téléphone dans la poche, espérant toujours avoir des nouvelles du vampire qui monopolise mes pensées.

Munie de mon verre de vin, d’un bon polar, j’illumine le jacuzzi depuis l’intérieur et quitte mon intérieur douillet pour rejoindre les eaux bouillonnantes. Délaissant mon peignoir sur une chaise, je frissonne dans l’air nocturne de décembre et soupire de délice en pénétrant dans l’eau chaude.

Merveilleux. Je sirote ma boisson et me perds dans ma lecture tout en sentant mes muscles se détendre au fil des minutes. Un seul être pourrait parfaire ce tableau idyllique. Mais je le sais… il ne viendra pas.


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Mer 5 Juil - 15:07 (#)



I DIDN'T EXPECT YOU


S’il a énormément entendu parler de Shreveport ces dernières années et encore plus depuis la Révélation, il a toujours écouté l’étrangeté des récits qui lui parvenaient aux oreilles avec un attrait circonspect. Peu d’endroits aux États-Unis sont le théâtre d’autant de tragédies humaines et surnaturelles que cette petite ville de Louisiane. La catastrophe d’Halloween, un exemple parmi tant d’autres, a laissé des traces qui subsistent encore deux ans plus tard, dans la ville et les consciences. Mais certaines de ces histoires n’étaient vouées qu’à dissuader humains et CESS de trop mettre le nez dans ce nid à créatures que Shreveport était devenu, avait pensé Jenaro. Fraîchement débarqué en octobre dernier, l’espagnol réalise nuit après nuit à quel point les récits sont en deçà de la réalité.

À la fin du mois de novembre, l’ancien corsaire a senti un malaise très surnaturel le saisir par la nuque, aussi fermement que les marins qui lui avaient tout appris attrapaient le jeune mousse qu’il était alors. Un picotement dans l’os occipital qu’il a appris à identifier comme l’expression de son pouvoir le moins maîtrisé – Auspex – n’a cessé de se rappeler à son attention. Jenaro sentait que quelque chose d’important semblait être sur le point de se passer sans pouvoir en déterminer la nature. La bulle d’anxiété a explosé quelques nuits plus tard. Une grande partie des habitants de Shreveport est devenue la cible d’attaques sournoises et mesquines, certaines allant jusqu’à l’intimidation voire le meurtre. Lui compris. Au crépuscule, il a retrouvé les volets blindés de son appartement à Stoner Hill ornés d’impacts. Quelqu’un a tenté de profiter de la sécurité du jour pour exposer le vampire qui dormait là aux rayons du soleil qui leur était tous fatal. Pas sûr que son identité ait eu une quelconque importance comme l’a précisé le graffiti laissé à la hâte sur ses volets « Un bon vampire, c’est un vampire carbonisé. » Même pas une petite rime pour satisfaire l'oreille.

Humains comme créatures surnaturelles sont depuis devenus méfiants, agressifs et plus que jamais les camps se sont polarisés. « M. Silva. Vous m’avez bien compris ? » Le regard morne du Nettoyeur croise celui bien trop vif de son interlocuteur, assis derrière un énorme bureau en bois précieux à l’Hôtel de la Régence. Solomon Coleman, régent de l’Essaim de Shreveport. Pour l’instant. De ce qu’il a saisi des différents clans vampires des environs, tout le monde n’est pas ravi de le voir à sa place. Le clan Lanuit, en tête de ligne, serait prêt à tout pour que l’un des leurs prenne sa place. Solomon n’y concède pas. Le Nettoyeur a découvert, derrière ces costumes italiens sur-mesure et cet attrait féminin des hommes modernes pour leur apparence, un vampire charismatique avec toutes les qualités exigées pour être un excellent leader. Peut-être un peu trop pointilleux au goût de Jenaro cela dit.

Malgré la très enthousiaste recommandation du régent de Billings, Montana, il est mis à l’épreuve depuis son arrivée en Louisiane, ce qui a tendance à passablement l’ennuyer. Ne lui sont attribuées que de menues missions, à l’orée du champ des possibles de son poste de nettoyeur. La dernière en date : retrouver tous les humains ayant fréquenté de près ou de loin le clan Lanuit, que Solomon Coleman soupçonne d’être derrière le grabuge qui secoue son territoire, pour tenter de leur soutirer quelques informations cruciales. Et le premier sur la liste n’est autre qu’Alaric Lanuit, séducteur et épicurien notoire connu pour semer ses conquêtes à tous les endroits où ses mocassins de luxe posent leurs semelles immaculées. « Si, señor. J’ai compris. » Le ton est passablement ennuyé, le sourire poli à la limite de l’insolence. Jenaro sait que son comportement ne l’aidera en rien à gagner la confiance de l’Essaim, c’est la qualité de son travail qui pourrait finir de convaincre Solomon. « Retrouver les humains, les faire parler, découvrir à quel point les Lanuit sont impliqués dans la mierda qui se passe en ville. » Il soutient le regard du Régent sans perdre l’indolent sourire qui flotte sous une moustache intemporelle. Jenaro et les Lanuit ont fréquenté les mêmes essaims presque aux mêmes périodes. Coleman fait d’une pierre deux coups en envoyant le plus récent membre de son Essaim pour cette mission : il veut savoir à quel point la loyauté de Jenaro pourrait lui être acquise dans sa guerre froide contre le deuxième clan le plus puissant de la ville. « J’ai déjà fait mes petites recherches, j’ai quelques noms à visiter ce soir. » Il fait mine de tourner les talons de ses rangers pour mettre fin à la conversation avant de se raviser. « Si vous le permettez, bien sûr », susurre-t-il d’une voix mielleuse avec une courbette élégante, de celles qu’ils ont tous les deux dû maîtriser au XIXème siècle. Il voit les narines de Solomon se gonfler et un éclair d’agacement illuminer ses pupilles. Son aura vacille un instant puis se calme presque aussitôt. Son équipage avait appelé ça l’effet Silva à l’époque, l’art de se mettre à dos les mains qui le nourrissent.

+++++

La nuit est fraîche en ce début de décembre bien qu’elle n’affecte en rien la température de la peau du vampire qui se tient debout, dissimulé dans les ombres près d’une piscine résidentielle de Pinecrest. Blanche de Lantins vient de se glisser dans son jacuzzi, un livre à la main et un verre de vin dans l’autre. Típica gringa. Des photocopies toutes sans personnalité ni substance. Dans la pénombre créée par ses pouvoirs vampiriques, il réarrange les traits de son visage en l’observant. Exit le nez cassé, les sourcils broussailleux et les cheveux blancs qui parsemaient déjà ses cheveux et sa barbe à sa mort. Sa peau basanée prend la couleur dorée d’un bronzage californien, l’iris de ses yeux s’éclaircit jusqu’à prendre la même teinte qu’une jeune pousse. Ses jambes s’allongent pour frôler le mètre quatre-vingt-cinq et ses épaules prennent l’envergure de celles d’un nageur olympique. Quand Blanche posera les yeux sur lui, elle verra à la place d’un quarantenaire bougon et négligé, un homme d’une trentaine d’années au sourire doux, comme on en voit des centaines sur Internet. Un clone créé pour plaire à la gamine qui se détend après une dure journée de labeur – choisir une tenue de créateur, prendre un café chez Starbucks, taper trois mots sur un ordinateur dernier cri dans un open-space avec un baby-foot et un espace yoga avant de rentrer chez elle, ô si éreintée.

« Toc, toc ? Excusez-moi de vous déranger. » L’espagnol ne masque pas l’accent chantant de ses racines quand il laisse la lumière frapper les traits de son visage remodelés alors qu’il avance à grands pas bruyants vers Blanche. Il sait la demoiselle européenne, sûrement sensible à l’idée de rencontrer un expatrié comme elle. « J’ai sonné, personne n’a répondu mais j’ai vu de la lumière alors je me suis permis de venir vous proposer mes services. Je suis peintre. » Il porte un bleu de travail tâché de peinture, un pinceau dépasse de sa poche arrière. « J’ai vu la porte de votre garage », continue-t-il avec une moue contrite. « Je suis désolé que vous ayez été prise pour cible par ces tarés d’anti-CESS. » Pablo – Juan ? Geronimo ? – fouille maladroitement ses poches à la recherche d’une carte de visite factice avant de se rendre compte (surprise !) qu’il n’en a pas. « Je m’appelle Cristobal. » Finalement, ça va mieux à l’éphèbe espagnol dont Jenaro a pris les traits. « Enchanté. » Il ne lui tend pas la main mais lui adresse le sourire charmeur qui fait toujours rougir les plus innocentes et les plus timides, à une distance respectable du jacuzzi pour respecter son intimité déjà pas mal envahie. Il a besoin qu’elle le croie humain pour ne pas trop éveiller sa méfiance. Il piétine d’un pied sur l’autre, l’air embarrassé. Jenaro aurait préféré lui foutre la trouille pour qu’elle lui fournisse les informations dont il a besoin. Ça aurait été d’une simplicité enfantine. Mais si tous les humains des Lanuit communiquaient entre eux, il grillerait ses cartouches en moins d’une nuit.  « Pour la porte de votre garage, je peux vous faire un prix. Je viens d’arriver en ville et j’ai vraiment besoin de business. » Il recourait donc à la plus ancienne des techniques de persuasion : non pas la torture mais la séduction.


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Dim 9 Juil - 17:13 (#)

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Mes yeux suivent les lignes imprimées sur le papier. Lentement, au fil des minutes, elles se mettent à danser alors que je glisse vers une somnolence bienfaitrice. Mes paupières s’abaissent après avoir déposé mon verre sur le rebord du jacuzzi. Un soupire profond s’échoue sur les vaguelettes formées par les bulles qui éclosent à la surface de l’eau. Les contradictions de la journée s’échappent de mon esprit qui part à la dérive vers un univers cotonneux.

Détendue, mon livre tout juste à l’orée de l’ondine, une sensation étrange m’envahi. L’impression de ne pas être seule. J’ouvre les yeux pour me rassurer quand une voix, inconnue au bataillon, perce ma béatitude, me faisant me redresser brusquement. Un petit cri de surprise est lâché, le bouquin ne résiste pas à ma crispation et fait le grand plongeon. Mon regard clair zigzague dans la nuit, cherchant à trouer l’obscurité puis revient vers le jeune homme se tenant devant moi. Le cœur battant à la chamade, je lui tends une mime surprise, ne comprenant pas ce que l’intrus faisait dans mon jardin.

- Mais… qu’est-ce que vous fichez là !

Mon accent français gratte les syllabes anglaises mais je me fiche totalement de ma prononciation à ce moment-là. Un rapide coup d’œil est jeté vers ma serviette qui repose sur une chaise, à quelques mètres de moi. Je ne suis pas pudique, mais ce n’est pas dans mes habitudes de me pavaner devant un inconnu en bikini.

- Oui… non… je n’ai pas entendu sonner. Mais…

Il enchaîne, levant le voile du mystère sur sa présence. Je hoche la tête, retrouvant rapidement mes esprits. Les graffitis ornant si disgracieusement la porte de mon garage, ont donc attiré l’artisan. Je fronce les sourcils et les relève très vite, marquant mon étonnement. Est-ce si évident qu’il s’agit d’une attaque d’anti-CESS ? Je n’ai d’ailleurs aucune idée de ce qu’ils représentent. Les dessins me font fortement penser à des runes ou autres sigles cabalistiques, mais je n’ai pas la connaissance d’en déchiffrer le message. Dans un premier temps, je préfère jouer la carte de la naïveté. J’appuie sur un bouton et stoppe le bloubloutement bruyant. La nuit retrouve son silence, Pinecrest étant un quartier extrêmement calme, hormis parfois les moteurs des voitures sportives de mes voisins.

- Oh, alors vous en savez plus que moi. Je pensais qu’il s’agissait d’un geste malveillant de quelques voyous ayant fait une incursion dans cette partie de la ville. Bien que, je me suis doutée, au vu, du pentagramme, qu’éventuellement un message voulait m’être adressé, même si je me demande pourquoi j’en suis la cible. Etes-vous capable de les lire ?

Je récupère mon livre qui flotte paisiblement sur l’eau et le pose sur le rebord avec une moue ennuyée. Ce n’est qu’un bouquin de poche, récupéré en seconde main, mais c’est un des rares ouvrages en français. Il va falloir que j’attende qu’il sèche avant de connaître la suite des aventures de mon héros.

Sans gêne, je me lève, lui offrant une vue imprenable sur mon corps couvert par de minuscules morceaux de tissu.

- Vous auriez l’amabilité de… Je tends la main vers ma serviette, lui adressant un regard empli de gratitude alors que je m’extrais du jacuzzi, frissonnant immédiatement sous l’air de décembre. Enchantée Cristobal, Blanche de Lantins.

Enveloppée dans l’immense drap de bain, j’enfile des claquettes et attrape mon verre de vin dont je prends une longue gorgée.

- Alors, je discuterai très volontiers d’un éventuel devis et vous attribuerai les travaux si vous savez être raisonnable. Toutefois, si vous le permettez, je voudrai bien me changer au préalable. Je…

Où vais-je le faire attendre ? Je n’ai aucune envie de l’inviter à l’intérieur, je ne connais pas cette personne et les évènements des derniers jours m’ont rendue plus prudente, voir suspicieuse.

- Je vous invite à refaire le tour, je vous retrouve devant le garage, j’en ai pour quelques minutes. Avez-vous une carte de visite ? Et si vous pouviez me donner la signification des symboles, je vous en serai extrêmement reconnaissante. Vous travaillez pour une société ou êtes à vote compte ? Pourrais-je faire passer votre travailler sur mon assurance ?

Grelottante, je me dirige vers la porte fenêtre donnant sur le salon. Je me retourne, lui adressant un sourire, appréciant le physique plus qu'avantageux du jeune homme, avant de disparaître dans ma demeure.


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Ven 11 Aoû - 12:06 (#)



I DIDN'T EXPECT YOU
La somnolence de la jeune femme la rend moins prudente. Ou peut-être est-elle aussi idiote que Jenaro l’a imaginée au premier abord. Sans abandonner l’air cordial qu’il prête à Cristobal, il scrute la française. Elle semble être tout ce qu’il y a de plus humain. Jeune, naïve, blonde, mince. Il aurait pensé les goûts d’Alaric moins… stéréotypés. « Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur. Et non, je ne sais pas les lire mais étant donné tout ce qu’il se passe en ville en ce moment… » Il laisse la fin de sa phrase trainer en longueur sans la terminer, comme si l’angoisse le travaillait. Si Blanche savait quelque chose, sa réponse aiguillerait le Nettoyeur vers son innocence ou sa culpabilité. L’instinct de Jenaro, cependant, lui dit qu’il perd son temps. Les Lanuit sont prudents, jamais ils ne confieraient leurs secrets à une gamine à peine majeure.

Elle détourne l’attention du vampire en exposant son corps à peine couvert aux yeux de celui qu’elle pense être un peintre. Cristobal détourne pudiquement les yeux pour empêcher Jenaro de les rouler au ciel. La princesse demande sa serviette d’un geste impérieux, il la lui tend avec galanterie. « Bien sûr, allez-y señorita. » L’époque où les hommes devaient trimer pour apercevoir ne serait qu’un bout de cuisse lui manque quelques fois. Savoir trouver les mots justes pour convaincre une jeune pucelle de relever ses jupes avait été son jeu préféré quelques centaines d’années en arrière. La fierté qu’il en tirait alors l’aurait mis sur la liste noire des féministes de ce siècle. « Je vous attendrai devant le garage, prenez votre temps. » Le sourire éclatant de Cristobal est spécialement créé pour rassurer la jeune femme, la moue embarrassée et le ton contrit qu’il exécute ensuite pour la séduire. « J’ai pas encore l’habitude de me promener avec mes cartes de visite, je viens juste de me mettre à mon compte. »

Jenaro fait demi-tour lorsqu’elle s’engouffre dans la maison. Sans une invitation, il ne pourrait de toute façon pas briser la sacralité de son foyer. En faisant le tour d’une maison bien trop grande pour une jeune femme seule, l’ancien corsaire s’interroge. Le clan Lanuit serait-il vraiment derrière les événements qui secouent la ville ? Le travail était trop grossier pour être signé de leur patte. Mais peut-être était-ce là une façon de dissimuler leur trace. Comment tirer les informations dont il a besoin à Blanche ? Si les Lanuit sont prudents, leurs humains doivent être équipés d’un système d’alerte qui se déclenchera si un vampire tente de les hypnotiser. Mais cette Blanche de Latins n’est pas une marquée, ni un calice s’il se fie à l’absence de morsures sur sa peau. A-t-elle seulement de l’importance pour quelqu’un d’autre qu’Alaric ? En a-t-elle-même pour ce légendaire courreur de jupons ? Peut-être est-elle une de ces gamines dont les jeunes années ont été bercées par les histoires de vampires et de loup-garous. Facile à manipuler, trop heureuse de se soumettre à la présence d’un vampire, quel qu’il soit. Jenaro se le souhaite. Puisqu’il n’a pas d’autre justification au fait qu’aucun véhicule ne stationne devant chez Blanche, il avouera être un vampire plus tôt que prévu.  
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Lun 14 Aoû - 11:36 (#)

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Mon visiteur nocturne a, au moins la bonté, de me tendre la serviette demandée, bien que j’aurais apprécié qu’il le fasse sans que j’en aie à verbaliser mon souhait. Le jour où un homme saura devancer mes besoins, il tombera des grenouilles. Il se drape dans une sorte de pudeur totalement déplacée à mes yeux que je lève au ciel. Scellant mes lèvres, je m’enveloppe dans le drap de bain, soupirant d’aise au contact moelleux du tissu.

Après avoir déversé quelques questions à son attention, je retrouve la douceur de mon foyer, délesté du regard inquisiteur du jeune homme. C’est certes extrêmement flatteur mais il y a quelque chose qui ne va pas, sans que je puisse mettre le doigt dessus. Traversant la maison, je passe rapidement sous la douche et trouve une tenue appropriée dans un survêtement de marque, aux couleurs de la nuit. Alors que je me recoiffe rapidement, je jette un coup d’œil à l’horloge. Après un dernier coup d’œil dans le miroir du hall d’entrée, je quitte la sécurité de ma maison et trouve Cristobal qui me tend un sourire radieux, que j’aurai parfaitement trouvé normal sur la plage de Santa Monica en Californie mais pas en début de nuit, en plein mois de décembre à Shreveport. Me forgeant une mine amène, je me place à ses côtés, face à la porte du garage. J’ai décidé de jouer la carte de la « blonde » afin de savoir ce que cet homme veut exactement.

- Dommage que vous n’ayez pas de carte… Mais vous allez pouvoir me faire un devis, non ? J’aimerai le soumettre à mon assurance afin qu’ils puissent me rembourser. Vous ne travaillez pas au black ? Avez-vous déjà une petite idée du montant des travaux ? Et que comptez-vous faire ? N’ayez pas peur d’utiliser des termes techniques, je travaille dans une branche voisine à la vôtre.

Je lâche un petit rire débile dont je ne me croyais même pas capable, lui offre un clin d'oeil et croise les bras sur ma poitrine en regardant plus attentivement les symboles ornant la porte du garage, faisant mine d’être très affectée par ce vandalisme.

- C’est vraiment dommage que vous ne connaissiez pas ces graffitis, leurs significations éveillent véritablement ma curiosité. J’ai fait quelques photos que je soumettrai à des amis oeuvrant dans le milieu cabalistique. Après ce n’est pas la seule tentative d’intimidation dont je suis victime. L’autre matin, un corbeau mort a été jeté sur mon pare-brise.

Me déplaçant légèrement afin de mieux voir le visage de mon interlocuteur à la clarté des lampadaires qui n’offrent qu’une luminosité proche du tamisé, je serre les lèvres et fixe l’artisan, usant d’une voix nettement moins joyeuse.

- Cristobal, c’est bien votre nom ? Je suis tout de même un peu surprise d’un démarchage à une heure si tardive, alors que le soleil est couché. Généralement, les gens viennent en journée… De plus, permettez-moi de vous poser cette question, mais si vous venez d’arriver en ville, comment êtes-vous au courant de « tout » ce qui s’y passe ? Votre apparence démontre parfaitement votre métier mais sans brochure, sans carte de visite… Je balaye la rue du regard sans trouver ce que je chercher. Et où est votre véhicule ?

Je penche la tête sur le côté, le dévisageant sans la moindre gêne. La distance entre nous est minime sans entraver les conventions usuelles. C’est vraiment un joli garçon et son entrain pour décrocher un travail est mis en avant.

- Et maintenant, si vous me disiez ce que vous attendez véritablement de moi.

Le jeu est dangereux, j’en suis parfaitement consciente, j’ai mon téléphone dans ma poche, prêt à appeler la police, s’il m’en laisse le temps, ce qui est loin d’être garanti s’il s’agit d’un être de la nuit.


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Dim 10 Sep - 11:46 (#)



I DIDN'T EXPECT YOU
La blonde l’assaille de questions tant et si bien que Jenaro est presque tenté de faire demi-tour. Il perd son temps à essayer de trouver des informations sur Alaric Lanuit auprès d’elle. S’il avait tenu à elle, si elle avait été au courant des secrets qui intéressent le nettoyeur, au moins aurait-il installé un système de sécurité qui aurait empêché n’importe quelle créature de s’aventurer dans son jardin et si près d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive. C’est ce qu’il aurait fait à sa place. « Bien sûr, je vous ferai parvenir un devis si j’peux avoir votre adresse email. » Il sort son téléphone de la poche de son jean pour la noter. Peut-être qu’un expert de l’information pourra y déceler quelques intéressants secrets – celui de son léger bronzage sans trace peut-être ou de ses dents si blanches. « Ça ne devrait pas vous coûter plus que quelques dollars. Je vais peindre par-dessus les graffitis pour neutraliser la couleur puis repeindre par-dessus de la couleur de votre choix. »

Blanche est bavarde et c’est une bonne et une mauvaise nouvelle pour Jenaro. Une bonne nouvelle car elle est susceptible de s’oublier et de glisser une information importante dans la conversation sans s’en rendre compte, une mauvaise nouvelle parce qu’il va lui falloir se concentrer et faire le tri entre les banalités qu'elle débite pour analyser et rassembler les informations qui pourraient potentiellement valoir quelque chose aux yeux du Régent. « Cristobal, oui » dit-il avec un charmant accent espagnol, « À vrai dire… » Il fait semblant d’hésiter, passe une main dans ses cheveux bouclés pour attirer son regard sur son très joli visage remanié par son pouvoir de Vicissitude. « Je ne supporte pas très bien la lumière du soleil » finit-il par dire en lui décochant un sourire qui dévoile deux discrètes canines. « Je suis passé par là par hasard d’où mes poches vides mais je n’ai pas pu m’empêcher de vous proposer mes services, les temps sont durs vous savez. Le clivage entre CESS et humains est de plus en plus compliqué à gérer, surtout depuis que… tout ça à commencer. » ajoute-t-il en faisant un geste vague de la main vers son garage vandalisé. « Mon camion a été la cible de cette… cómo se dice… sinistre cabale qui a lieu à Shreveport ces derniers temps. Mais je n’ai pas eu l’horreur d’y trouver un corbeau mort. »

Le prétendu jeune vampire se fend d’une expression peinée en regardant la blonde toujours sur son palier. « J’ai du mal à comprendre pourquoi ils s’en prennent à des humains cela dit. Certains d’entre eux ne sont même pas au courant que l’une de leurs fréquentations soit un CESS. » Il secoue la tête, très beau idiot, comme miné par tous les récents événements. En vérité, il ne s’en soucie guère. Le chaos environnant allume une étincelle d’excitation chez le caïnite. Lui qui a grandi sur un bateau, jamais certain de voir le soleil le lendemain ne s’accoutume pas à l’oisiveté des vampires de ce siècle. Le vingtième siècle lui avait donné un espoir – deux guerres mondiales en moins d’un siècle, on ne voyait pas ça souvent – qui a vite été mouché par les nouvelles technologies et les récentes politiques passives agressives. Jenaro est prêt à voir Shreveport brûler et à y alimenter le brasier pour son propre plaisir et celui de voir le nouveau foyer d’Aliénor perdre pied.

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Mar 12 Sep - 16:17 (#)

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"I didn't expect you - Jenaro - Blanche."




- Non. Mon timbre est tranchant, ne permettant aucune transgression de ma volonté. Vous me ferez parvenir votre devis par courrier. Vous avez le nom de la rue et mon patronyme.

Je grimace en guise d’excuse muette. Je ne voulais pas me montrer aussi autoritaire mais la situation glisse lentement vers une pente plus délicate. Mes doutes s’avèrent corrects et un sourire triomphateur nimbe mes lèvres. C’est bien un Immortel. Je hoche la tête d’un air entendu et ne peut m’empêcher d’éclater de rire. Il est bon acteur, l’approche n’était pas mal choisie mais le véritable but de sa visite n’est pas élucidé. Il va falloir qu’il se mette sérieusement à table. Sur un ton beaucoup plus doux et avenant, je l’invite à se joindre à moi à l'abri des regards et oreilles indiscrets.

- Cristobal, si nous retournions sur la terrasse afin de parler plus… tranquillement ? Toutefois, en ce qui concerne mon garage, vous pourrez vous mettre au travail à votre convenance, le plus tôt sera le mieux, cette nuit même. Je serais ravie de me réveiller demain matin et constater que ces horribles graffitis ne sont plus qu’un malheureux souvenir. Les travaux de peinture ne sont pas bruyants. Et vous avez toute la nuit devant vous…

Je lui adresse un regard soutenu, teinté d’amusement. Je suis presque certaine qu’il n’avait nullement l’intention de passer sa nuit à peindre. Quitte à rester à ses côtés, assise sur une chaise de jardin afin de le regarder œuvrer, il effectuera les travaux dont il s’est vanté. Je mettrai presque ma main au feu que sa venue ne concerne en rien les dessins ornant si disgracieusement mon bien immobilier.

- Je ne vous montre pas le chemin, vous le connaissez mieux que moi. J’espère vous retrouver de l’autre côté.

Un dernier sourire et je disparais dans l’intimité de mon habitacle, me persuadant que je suis en sécurité, même si je sais que ce n’est qu’une illusion. Je fais tourner la clef dans la serrure, donnant un peu plus de poids à ce sentiment rassurant et traverse une nouvelle fois, le hall d’entrée pour déboucher dans la cuisine où je m’arrête devant le frigidaire et en extrait une poche de sang que je verse dans un verre opaque après l’avoir passée quelques secondes au micro-ondes, comme me l’avait appris à faire, Alaric. D’après les dires de ce dernier et de Myrtle, le sang est infect s’il est consommé froid, tout comme cet ersatz qu’est le Tru Blood, raison pour laquelle je n’en achète jamais. Je me sers de la limonade maison, dépose les deux verres sur un plateau et rejoins mon invité, espérant ne pas l’avoir fait fuir avec mes paroles caustiques.

Du coude, j’actionne un interrupteur amenant une faible lueur tamisée sur la terrasse, n’agressant pas les rétines sensibles de mes visiteurs nocturnes et éteins les lumières de la maison. Une raison, que j’ignore, a poussé Cristobal à venir me voir. Tant qu’il n’aura pas de réponse, je ne crains rien. Aucune invitation n’a été formulée, il ne peut pénétrer dans ma maison. Même si je doute fortement pouvoir regagner mon intérieur en cas d’attaque impromptue en raison de sa vitesse ou de ses pouvoirs, je garde un maigre espoir d’une hypothétique retraite.

Sans la moindre appréhension, je dépose le plateau sur la table, referme la porte fenêtre, place le verre destiné à mon visiteur devant lui et prend place. Je croise mes jambes et dépose mes orbes clairs sur ce charmant jeune homme. Il est vraiment beau, je ne peux le nier, ses traits sont fins, ses cheveux soyeux et l’on devine un corps athlétique. Un vrai Don Juan.

- Les temps ne sont pas durs pour les vampires, Cristobal. Je le sais parfaitement, ayant quelques connaissances appartenant à l’Eternité dans mes contacts. Vous traversez les âges en amassant des richesses sans communes mesures. Et ne me servez pas une récente morsure, vous seriez incapable de résister au verre que je viens de vous servir. Je vous en prie, il n’y a pas de piège, je vous l’assure.

Mon cœur bat la mesure, tranquillement, nullement impressionné par mon visiteur. Ce n’est pas la première fois qu’un Eternel foule ma maisonnée, toutefois, je suis curieuse de cette apparition qui n’est pas due au hasard. A son questionnement sur les humains, je hausse une épaule et secoue la tête lentement.

- Les amitiés interraciales ne sont peut-être pas bien vues, allez savoir. Jalousie, haine ou autres sentiments qui m’échappent. Ce n’est pas à moi de vous faire un cours d’histoire, surtout dans un pays où les haines raciales déclenchent des guerres, si ?

Je relève mon regard en souriant tristement. Ma voie est bienveillante, toute agressivité ayant disparu.

- Que venez vous réellement faire ici, Cristobal. Est-ce seulement votre véritable nom ? Que voulez-vous ? Que me voulez-vous ?



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