-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Tic Tac Boum ~Sol~

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
Wynonna Marshall
Wynonna Marshall
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune Rate-Garou en apprentissage de sa nature
Facultés : Me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Je découvre ce qu'être une Théri veut dire. Dans la douleur et la résistance
Tic Tac Boum ~Sol~  Juliajohansen4
Tic Tac Boum ~Sol~  Micromysminutus1

Tic Tac Boum ~Sol~  Wyn_ra10
Pseudo : Medea
Célébrité : Julia Johansen
Messages : 226
Date d'inscription : 09/11/2021
Crédits : Carm
Mar 5 Mar - 9:54 (#)

15 décembre, quelques heures plus tôt.

Si elle était parfaitement honnête, la rousse devrait admettre que la manière menaçante dont Aodh, l’ancien chasseur devenu thérianthrope, a surgi  au pied de son appartement pour en découdre après une mauvaise déduction, l’a bouleversé durablement. Les sentiment de danger et d’impuissance se réverbèrent bien après le quiproquo éclairci, en écho sinistre de ses précédentes agressions. Sans compter la ville qui perd les pédales. Le schisme entre les différentes couches de la société devient plus profond que la Fosse des Mariannes. Wynonna a assez de lucidité pour admettre qu’elle manque de symbiose avec son Rat. Que le pont entre ses deux consciences est trop fragile.  Bien sûr elle pourrait en discuter avec son Mentor, mais celui-ci se fait de plus en plus distant, absorbé par ses propres problèmes. Elle refuse d’en rajouter.

Le point le plus sensible est sans aucun doute son incapacité à prendre la forme Ferus.  A quoi ça sert d’être habité par l’âme éternelle d’un Rat si elle ne peut pas s’en servir pour être invisible ou presque aux yeux humains? Elle a tenté de se rapprocher de la Horde, ressentant un véritable manque de la compagnie d’autres garous de la même race qu’elle, comprenant ses problématiques. Cherchant des pistes pour l’aider à appréhender ses transformations. La rancœur est encore trop profonde près de dix mois plus tard. Elle est la bienvenue aux abords de la Pleine Lune, certaines cachettes lui sont ouvertes en cas d’urgence, mais rarement au sein du Nid et certainement pas sans Tyler ou l’un de ceux qui l’ont accompagné lors de sa première Métamorphose.

Elle hésite, alors qu’elle se gare aux abords de ce quartier délabré, dévasté par l'ouragan Katrina. Le Rat est réticent lui aussi. Ce n’est pas assez urbain pour lui, ça manque de souterrain. Suffisamment proche de la Ville pour que cela représente un danger de se transformer,  trop  proche du Bayou pour que ce milieu inexploré ne soit pas une source d’inquiétude instinctive.  Le moteur tourne encore. Elle peut reculer. Le véhicule repart. Non pas vers son appartement, mais s’enfonce plus loin dans les rues au goudron gondolé et aux fenêtres barricadées. C’est sinistre, en cette nuit sombre de décembre. Il pleut, c’est un avantage. Moins de mouvements humains, ils resteront chez eux. Puis… qui de sain d’esprit va s’enfoncer vers les plantations en ruine que le Bayou recommence à grignoter, de manière gourmande et morfale. Dans une dizaine d’années, il ne restera plus grand chose de cette colonisation humaine aux allures d'échec.

Wynonna sursaute quand ses phares éclairent quelques brèves secondes la silhouette squelettique d’un arbre décharné. Elle s’était montrée si raisonnable pourtant. Elle avait ralenti ses essais pour maîtriser ses formes, pour étendre le fil de ses pensées vers  l’Animal, ne pas perdre toute conscience quand il prend le contrôle de ce corps qui n’est plus le sien. Sa rencontre désastreuse dans la Forêt de Kisatchie n’a rien d’anodin dans ce choix. Fuck no, we don’t think about that. Ever. Les mains de la rousse se resserrent sur le simili cuir de son volant, suffisamment fort pour que les croissants de ses ongles abandonnent derrière eux  une indentation.

Elle poursuit plus loin, évitant les nids de poules et les crevasses qui se remplissent d’eau. Jusqu’à ce que continuer plus en avant en voiture devienne trop dangereux. L’impatience du Rat, en dépit de son désamour pour l’endroit. La jeune femme sort de l’habitacle, frissonne sous la pluie et le vent malgré sa température plus élevée. Pas de manteau, pas de veste. Juste une robe en mauvais tissu et une paire de sandales qui a vécu de meilleurs jours. Chaque fois qu’elle adopte la forme du rat, elle perd ses vêtements, c’est aussi une leçon apprise. Elle a tenté plusieurs trucs. Les ranger soigneusement à côté de l’endroit où elle Change pour les retrouver à l’aube : son rat est un petit con. Elle n’est jamais assez proche pour éviter un Walk of shame à l’aube.  C’est par pure chance qu’elle n’a jamais été observée. Cela aurait été.. gênant. Mettre ses vêtements dans un petit sac  à lanières étirables pour que le rat le garde avec lui. Perte. Pour le moment, elle s’est résignée à garder un jeu de fringues dans sa voiture et à ne pas retrouver les habits qu’elle portait. Sous ses pieds le terrain est spongieux, inamical, mais elle poursuit. Trop têtue pour savoir quand faire demi tour. Ou sous l’influence des besoins de son Passager Clandestin.

Le seul point positif est la réduction de temps qu’elle met pour passer d’une forme homid à Hispo. Au lieu des interminables huit minutes, Wynonna est coincée dans une agonie de souffrance pour seulement  cinq longues, très longues minutes, aidée par la Lune qui se rapproche de sa rondeur parfaite, dams quelques nuits seulement.  


15 décembre, 6h05. Lever du Soleil, 7h08

Le Rat sent, renifle, s’ébroue.   Une fois les premières minutes de méfiance vis à vis de cet environnement qui n’est pas le sien, il s’est fondu dans l’ombre. La pluie sur ses moustaches, le bruit du vent et les murmures d’autres animaux emplissent ses perceptions. Il s’est faufilé avec bonheur sous une ancienne conduite d’eau, la suivant pendant deux longues heures pour la remonter, explorer ses différents embranchements. Le coin lui a plu. Pas de rivaux. Pas de danger. Un sentiment de contentement et de protection. Notant l’endroit dans son espace mental, il en est ressorti à plusieurs miles de son point de départ.  La nuit a été riche en découvertes olfactives. L’absence de grands prédateurs  dans le coin, il est resté loin des berges mouvantes où pourraient se cacher des sauriens en goguette lui a apporté un sentiment de sécurité dont il profite rarement. Sa taille imposante a fait fuir les rares animaux domestiques ou semi-domestiques qu’il a pu croiser. La malice, l’envie de jouer le pousse parfois à chasser les chats errants, se servant ensuite de sa rapidité bien supérieure pour se fondre dans les ravines. Revenir quelques minutes plus tard pour balancer un coup de patte au malheureux félidé. Il s’en lasse vite. Manger. Manger est une préoccupation bien plus sérieuse. Non que l’Humaine le déçoive sur ce plan là. Étancher sa soif dans une rigole d’eau ne pose pas de problème. Un raid sournois sur un poulailler mal protégé l’a vu déranger une poule endormie pour voler une paire d'œufs, avant de s’enfuir dans une direction opposée. Les gloussements indignés, le ramdam des volailles le poussent à ne pas rester sur place pour éviter d’être surpris.

Il ne devrait pas. Mais là bas, à l'écart des autres, isolée et silencieuse, une habitation l’appelle. Non pas la construction boisée, dont il se tient à distance, mais le potager succulent plongé dans l'ombre à plusieurs mètres de là est une tentation difficile à résister. Il tente. Il tourne. Il s’éloigne. Il revient. Il a Faim. Silencieux, le pelage roux une tache de couleur à peine perceptible grace au rideau de pluie et aux nuages qui dissimulent la lune, il s’élance. En périphérie d’abord. Sur ses pattes arrières, la queue giflant l’air, il attend. A l’écoute. Sur le qui-vive.  Deux minutes d’attention. Puis, vivement, il se met à fouiller la terre de ses deux pattes avant. Dénichant une carotte mûre. Il la ronge en quelques secondes. Rien ne trouble son environnement. Il s’avance encore. Déterre un panais qu’il croque avec satisfaction. C’est un poirier à la frontière entre le potager discipliné et la nature échevelée qui lui fait oublier toute prudence. Il franchit toute la largeur des allées jusqu’à s'arrêter au pied de l’arbre. Quelques fruits tombés pendant l’averse lui tirent un couinement de satisfaction. Rassemble son butin autour de lui.
Revenir en haut Aller en bas
When witches don't fight, we burn
Sol Rochas
Sol Rochas
When witches don't fight, we burn
ASHES YOU WERE

En un mot : Chaman
Facultés : Tes capacités, tes dons.
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Fenrir
Célébrité : Marlon Teixeira
Messages : 7
Date d'inscription : 14/02/2024
Crédits : Myself
Ven 22 Mar - 19:39 (#)



Une nuit comme une autre. Simple et efficace, commencée par une infusion douce et qui sentait le soleil, une chemise large et lâche sur un pantalon blanc et les pieds nus. Il ressemble à un hippie et c'est précisément ce qui lui plaît. Il se sent léger... Et surtout, quand il sort de son plaid, frigorifié. Mais pour rien au monde il me mettrait un pull sur cet ensemble incroyablement confortable.

Peut-être un poncho ?

Mais là, il n'a aucune raison d'y penser. Parce qu'à cette heure, il n'a qu'à sortir du lit.

Il a rêvé cette nuit, il a vu d'autre rêves aussi, il s'est baladé. Si parfois, c'est incroyablement fatiguant, là, ce fut agréable. C'était des rêves doux et fleuris, tâchés d'amour et de reconnaissance.

Ca a volé, ça a vu les fées et les chevaux sauvages. C'était un beau voyage et Sol, comme d'habitude, se réveille avec un sourire. Mais un vrai sourire, un sourire sincère d'un mec... Sincère. Et ça... C'est pas sincère.

Mais il n'y a que Molière pour le regarder et le juger comme tout les chats le font. Ca ne dérange plus le chaman maintenant... Pour peu que ça l'ai un jour dérangé... Impossible à dire.

Il fait encore nuit, comme tout les matins, parce que Sol, son premier plaisir, c'est de saluer le Soleil. Il se lève toujours en avance pour se préparer pour lui. Il lance un thé et arrose ses petites amies. Il attrape un livre et met les tartines à griller. Ce matin, il mettra de la confiture de rhubarbe... Il l'a faite hier et si elle est bonne, il la proposera à la vente à la boutique. Il en a beaucoup.

Et encore plus dans le jardin.

Son café en main, il s'approche de la baie vitrée où la pluie s'acharne avec plaisir dans une danse indescriptible. Il aime bien ce temps... Mais il aime tout les temps.

C'est un petit peu de la triche.

Pourtant, il y a quelque chose qui attire son regard. Un mouvement entre ses légumes. Un mouvement rapide et presque imperceptible. Sol ferme alors les yeux pour élargir son champ de vision.

Et il le sent, le rat qui grignote ses denrées, ses légumes, son travail.

-Oh, tu oses, Thérian ? Tu ne sais pas à qui est ce lieu ?

Il sait qu'il parle seul pour l'instant. Alors, il abandonne son café sur le plan de travail le plus proche et ouvre la baie vitrée. Qu'importe la pluie ou la boue. Il aime sentir la Nature au plus proche de lui.

Immédiatement, le bas de son pantalon blanc s'imbibe et se gorge d'eau. Il avance dans son allée, comme le roi qu'il est sur son territoire végétal. Il est chez lui. Tout ce monde est le sien et cette nature l'accepte.

Mais est ce que, lui, acceptera cet inconnu à poil qui est en train de grignoter les poires tombées au sol.

Le chaman pose un regard sur les alentours, il avise les dégâts fait à ses légumes. Grignotés et abandonnés.

Les pauvres.

Mais son attention revient vite sur son invité.

-Est ce que tu ne voudrais pas plutôt reprendre une forme qui nous permette de discuter et que je te propose un café ?

Il veut connaître son histoire.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: