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Religions et cultes

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Religions et cultes
Nos pères, qui sont aux cieux



En un mot
Ils représentent des valeurs d'espérance, de chaos, de fertilité ou de sagesse. De tout temps, et ce depuis l'époque la plus obscure, les arcanistes ont vénéré déités et autres figures mythologiques. Si ces dernières ont cédé la place aux trois grandes religions connues des humains, ils n'en ont pas pour autant oublié les idoles profanes d'antan. Tous ne pratiquent pas, tous ne vénèrent pas les mêmes dieux. Certains ont tourné le dos à des croyances jugées déraisonnables, quand d'autres trouvent force et puissance par une invocation ou quelques prières gravées dans leur mémoire. Vécue dans l'intimité ou en communauté, transmise de génération en génération, la foi a su résister à toutes les tempêtes, jusqu'à aujourd'hui.
Règles élémentaires
Le monde de l'ésotérisme repose pour beaucoup sur les croyances de ses protagonistes. Ces derniers ont pris le parti de s'affranchir des cultes monothéistes, puisant leurs sources dans des mythes anciens, vieux pour certains de plusieurs millénaires. Contrairement à de nombreuses idées reçues, ces multiples courants se sont plus ou moins adaptés en traversant les âges, jusqu'à perdurer dans l'esprit de certaines communautés d'arcanistes aujourd'hui.
Un individu grandissant dans un milieu particulièrement fervent verra donc sa foi dépendre de la culture de ses parents et proches, mais également souvent de la nature même de sa magie. Un sorcier n'embrassera pas forcément les mêmes croyances qu'un mage, qu'un chaman ou qu'un praticien du vaudou. Pourtant, il peut arriver que certains arcanistes aux mœurs magiques différentes vouent un culte commun à une ou plusieurs divinités (voire qu'un dévot célèbre plusieurs dieux issus de courants différents).

En effet, de nombreux éléments séparent distinctement les religions des éveillés des cultes monothéistes traditionnels. Outre l'évidente multiplication des figures peuplant les récits fondateurs, il n'existe pas de règles fixes clivant ces courants de façon stricte. Il n'existe pas non plus de crime d'apostasie conduisant à une condamnation. Les divergences d'opinion et les débats théologiques peuvent exister entre croyants, mais un conflit sérieux entre croyants serait d'autant plus considéré comme absurde que la foi est bien souvent cantonnée à la sphère privée (hormis certains rites exceptionnels, notamment pour le vaudou). Une fois l'enfant sensibilisé aux dieux de ses tuteurs, c'est lui et lui seul qui décidera d'honorer tel ou telle déité. Ce choix est souvent considéré avec respect, et il est mal vu dans le monde des arcanistes d'imposer une voie brimant la volonté de l'individu. Par ailleurs, contrairement aux notions de Bien et de Mal, largement explorées dans la Bible, le Coran ou la Torah, la question du manichéisme n'a pas sa place ici. Il n'existe aucun Dieu absolument Tout-Puissant. Le choix des vénérations est rarement remis en cause, mais les intentions de leurs serviteurs peuvent l'être bien davantage.
Groupuscules et communauté
Cest notamment le cas des sectes, considérées d'un œil méfiant par une grande partie de la communauté ésotérique. Leur caractère fondamentalement fanatique, reposant sur un aveuglement plus ou moins grand en fonction de ses têtes pensantes, va souvent à l'encontre de la doxa dominante. La méfiance est d'autant plus vive que la foi s'affiche publiquement face aux autres membres du groupe, valorisant certaines déités plutôt que d'autres, au mépris, parfois, des convictions profondes de chaque individu. Considéré comme un procédé susceptible de nuire à l'Éveillé concerné, il est fréquent de jauger avec prudence les intentions finales d'une secte réputée, voire crainte. Leur menace demeure au bout du compte sous-estimée la plupart du temps, notamment en raison de leur espérance de vie souvent mise à mal, faute de dirigeants stables et/ou de membres fiables.

De ce fait, il est impensable d'envisager une guerre de religions. Si celles-ci ont pu exister dans un lointain passé, fruits de mésententes et d'incompréhensions culturelles naturelles, le brassage des populations a largement favorisé la tolérance et le « vivre-ensemble » religieux. . Les chasses aux sorcières régulièrement orchestrées au fil des siècles ont elles aussi largement contribué à bannir les dissensions entre arcanistes sur le thème des cultes, encourageant les uns et les autres à s'unir face à la haine des divers clergés monothéistes dont ils furent victimes autrefois. Les communautés préfèrent s'éviter et s'abstenir des confrontations trop agressives sur ce point épineux, bien que les fanatiques peuvent toujours trouver à provoquer les partisans d'un culte différent du leur.
Les prêcheurs et messies auto-désignés quant à eux, se font rares et sont souvent pointés du doigt comme des marginaux, en général peu suivis.
Transmission
Il faut également parler des modes de transmission de ces nombreuses théogonies. Il n'existe aucune œuvre connue rassemblant une certaine quantité de textes de référence. L'oralité reste le premier vecteur de transmission dans le monde des Éveillés. Cette pratique découle directement des âges sombres, nécessitant une manie du secret et de la discrétion nécessaire en territoire chrétien ou musulman, par exemple. Si les grimoires et autres confessions conservées précieusement au sein des familles peuvent contribuer à enrichir la culture religieuse d'un arcaniste en devenir, c'est donc avant tout par la parole, les histoires et le mimétisme que ces cultes ont réussi à survivre et perdurent. La représentation des figures dépend pour beaucoup des caractéristiques propres au culte adopté, mais demeure souvent minime, et ne doit pas être arborée ni devenir objet d'idolâtrie excessive.
Répartition
Enfin, si on ne peut réellement parler d'une cosmogonie parfaite, la religion chez les arcanistes est souvent perçue comme un arbre aux branches indépendantes les unes des autres, mais unies par un tronc commun, par lequel elles puisent leur ferveur et leurs racines historiques. C'est pourquoi, en dépit de la foule de divinités vénérées partout dans le monde, une généalogie poussée permettrait de comprendre les liens présents entre les dieux égyptiens et mésopotamiens, dont découleraient les cultes celtiques, slaves, etc.
C'est pourquoi il est souvent surprenant de remarquer que les affinités religieuses ne dépendent plus aucunement du lieu de naissance de l'individu, ni même de son origine sur plusieurs générations. Elles se sont affranchies dès lors des conditions de leur création, au même titre que l'échelle des pratiques s'est déplacée : de tout un Empire célébrant les mêmes dieux, à quelques individus ou familles isolées, désormais. Si les vaudous et autres chamans honorent sensiblement les mêmes dieux, il est loin d'en être de même pour les mages et les sorciers. Un Américain ou un Européen peut donc sans surprise vénérer un dieu inspiré des mythes mésopotamiens, s'affranchissant de toute frontière géographique, et transgressant à loisir les limites entre Occident et Orient.
Les migrations qui ont eu lieu partout à travers le globe ont en effet transporté leurs croyances avec elles, leur permettant de perdurer souvent là où on ne s'y attend pas. Ironie du sort, un sorcier Écossais, Irlandais ou Français soupçonné de s'adonner à la dévotion des dieux celtiques serait fort capable de se sentir insulté, plus encore si cette déduction s'est strictement basée sur les limites de son cadre de vie.
Popularité
S'il est peu courant de vanter ouvertement les mérites d'une théologie face à une autre, certaines d'entre elles ont complètement disparu aujourd'hui. D'autres rassemblent moins d'adeptes, et enfin certaines, quant à elles, jouissent d'une forme de popularité très bien ancrée dans certains milieux.
On distingue donc quatre courants principaux :
Les mythes mésopotamiens, directement issus de la culture sumérienne.
Les mythes égyptiens.
Les mythes vaudous.
Les mythes celtes (bien que leur influence tend à décroître).

Il existe évidemment d'autres courants, considérés comme mineurs :
Les mythes persans, dont le folklore comporte certains points communs avec l'hindouisme.
Les mythes slaves.
Les cultes astrologiques, de plus en plus dénigrés.
Les cultes ancestraux, particulièrement pratiqués dans les régions d'Extrême -Orient.
Les cultes mésoaméricains.  

Le culte gréco-romain, lui, a totalement disparu, considéré comme une création purement humaine, et sans aucun rapport avec les arcanes, quoique tentant, à travers certains Mystères, de les imiter.
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Dieux & Démons
Puissent-ils entendre nos prières
Il est bien évidemment impossible de retracer ici les arbres généalogiques complets de toutes les religions encore célébrées et citées ci-dessus. Néanmoins, figureront ici quelques rappels concernant les figures les plus connues des quatre courants principaux. Il est évident que des divinités mineures et des coutumes moins répandues peuvent être célébrées, n'hésitez donc pas à effectuer des recherches plus poussées ou à utiliser vos connaissances personnelles, pourvu qu'elles soient vérifiables.
Déités mésopotamiennes
Issues de la culture sumérienne au IIIe millénaire avant J-C., la culture babylonienne s'en est fortement imprégnée. Les mythes sont multiples, mais ne comportent aucun dogme particulier. Le monde ésotérique y puise des origines fondamentales. Les rares textes que l'on trouve aujourd'hui traitent particulièrement de lexicographie, ainsi que des rituels de divination ou d'exorcisme. Ils se veulent bien plus pédagogues que fanatiques. Les dieux y sont très humanisés, et leur existence dépasse de bien loin le simple statut de créateurs. Ils sont considérés comme des régisseurs, privilégiant une interactivité directe avec leurs fidèles..
BaalIl s'agit de l'originel, considéré comme l'un des dieux mésopotamiens les plus particuliers, puisqu'issu de la culture phénicienne. Dans l'Histoire des religions, nombreux furent les courants gratifiés du terme « Baal ». Les cultes monothéistes les désignaient ainsi pour les différencier et souligner leur hérésie, le considérant comme une provocation. Baal est le maître, l'époux. Souvent représenté comme invariablement accompagné d'une divinité féminine (Astarté, Ishtar, Tanit), on le surnomme également le Chevaucheur de nuées. Lié à la fertilité et à la puissance sexuelle, dieu hermaphrodite.

IshtarDéesse de l'amour et de la guerre, sa sexualité est constamment mise en exergue. Elle associe les opposés, provoque leur inversion et brise les interdits. Elle représente l'image de la femme libre de toute tutelle masculine, et inverse la norme patriarcale. C'est également une déesse du conflit, bipolaire et paradoxale, reine des perturbations.

EnlilConsidéré comme le roi des dieux, du destin, de la royauté et du vent. Lié dans certains mythes à la création même des humains, impétueux, il est surnommé le faiseur et défaiseur de royaumes, son ambiguïté en faisant un dieu redouté autant que vénéré.

Enki (ou Ea) Très apprécié par de nombreux mages, c'est le maître des eaux, de la sagesse et des arts techniques, sans oublier la magie et l'exorcisme. Il est réputé pour sa sagesse et sa ruse ; c'est le dieu de la connaissance par excellence et les mythes parlent souvent de lui pour sa grande proximité avec le genre humain. Sa popularité n'a jamais été remise en cause.

SînDieu du Temps, de la fertilité, mais également maître de la nuit et de la lune. Divinité aujourd'hui mineure.

ShamashFils de Sîn, il est à son inverse le dieu solaire et son domaine n'est autre que la justice et l'équité entre tous. C'est le maître incontesté des incantations et de la divination.

GulaDéesse guérisseuse, mais aussi des malédictions et des maladies.

EreshkigalC'est la Reine des Enfers, la Reine des morts. Déesse de la violence, elle vit en compagnie de Nergal, son époux, et le dieu Enki n'est autre que son frère jumeau. Quoique ténébreuse, elle est souvent célébrée à travers de nombreux chants et autres hymnes, notamment pour rendre hommage aux défunts.

NergalDieu du Chaos, des épidémies et des morts violentes, il est particulièrement célébré dans les sectes de magie noire. On le retrouve également très présents dans les mythes guerriers. C'est le fils d'Enlil, ce qui explique le respect souvent attribué aux cérémonies lui étant consacrées.

Démons mésopotamiens
Ils sont devenus le cauchemar de tous les exorcistes, de tous les arcanistes témoins de leurs ravages à travers les grimoires ou face aux visages déformés de leurs victimes. Véritables figures de destruction et de malice, on raconte que les démons de l'ancien monde rôdent toujours dans l'ombre, prêts à posséder et ruiner la vie des imprudents. Ceux qui tentent d'invoquer leur présence risquent gros, et leurs vices sont redoutés par les sectes noires les plus puissantes. Pour autant, leur nom est encore parfois associé à quelques rares vertus, dont les plus téméraires osent se parer.
PazuzuDivinité infernale, il dirige l'ensemble des démons jugés comme maléfiques. Lié à la symbolique du vent, il apparaît sur nombre d'amulettes visant à éviter les mauvais rêves. Souvent présent dans les rituels d'exorcisme, il est considéré comme tour à tour bénéfique et malveillant.

LamashtuElle provoque les fausses couches, enlève les nourrissons pendant l'allaitement ainsi que les jeunes enfants. On la décrit comme aimant boire le sang des hommes et consommant leur chair. Elle provoque les cauchemars, empoisonne les eaux et apporte les maladies. Lamashtu est souvent affiliée à la très célèbre démone juive Lilith. Dans les mythes, elle figure souvent comme l'ennemie de Pazuzu.

Ardat-lilīDémone succube, elle s'introduit dans les demeures. Son appétit sexuel est insatiable. Elle s'en prend aux hommes et tente d'en faire ses conjoints, tandis qu'elle agresse les jeunes filles en âge de se marier. On dit qu'elle n'est autre que le spectre d'une jeune fille morte avant d'avoir pu s'unir à son futur époux.

AnzûÀ l'origine, il s'agissait du serviteur du dieu Enlil, lui-même en tant que déité mineure. Devenu démon capable de déchaîner la foudre, il fut déchu, et conserve l'image d'un Prométhée mésopotamien, de par sa rébellion contre les dieux.

Déités égyptiennes
Les mythes égyptiens n'ont pas eu à souffrir des outrages du temps. Leurs figures sont demeurées immuables et leurs représentations parmi les plus faciles d'accès, notamment pour les enfants sensibilisés dès le plus jeune âge. C'est peut-être l'un des cultes les plus apaisés qui puisse exister aujourd'hui, de par la grande stabilité de son panthéon. Malgré sa popularité toujours vivace, il s'agit moins d'invoquer ses dieux pour soutenir un sortilège que de les porter sur soi comme talismans sous forme d'amulettes, ou de leur adresser des prières silencieuses, tissant alors une relation plus intime que la normale avec ces idoles.
HorusDieu du soleil, de la jeunesse, tête de faucon. Il incarne l'ordre, et se veut le garant de l'harmonie universelle. C'est le défenseur des frontières, mais il est également très lié aux rites exorcistes et guérisseurs.

Seth C'est le dieu des renversements et du désordre. Dieu perturbateur, de la vantardise et de la partialité, il est largement réputé pour son autoritarisme, sa cruauté, et ses attributs sont extraordinairement nombreux. C'est le maître des crises, du tumulte, des désastres et de la souffrance, de la maladie comme de l'affliction. Les grands chambardements atmosphériques lui sont imputés, et certaines femmes le craignent, car il est connu comme provocateur d'avortements.

IsisDéesse de la ruse, grande magicienne, elle est considérée comme la déesse la plus populaire de son panthéon. C'est la figure de l'épouse exemplaire (d'Osiris), mais également de la mère aimante et protectrice (d'Horus et Anubis). Anthropomorphe, elle symbolise le souffle de vie et la puissance divine par excellence, capable de défendre les portails séparant le monde physique de l'au-delà.

OsirisSa symbolique est particulière, et double : il représente la mort et la renaissance tout à la fois. De manière plus générale, Osiris est le dieu funéraire, le juge des âmes. C'est un dieu complexe, dont les facettes sont si multiples que le nombre de ses adorateurs a sérieusement diminué.

BastetDéesse bienveillante à tête de chat, on la considère comme la protectrice de l'humanité et, à plus petite échelle, comme la protectrice du foyer, des femmes et des enfants. Symbole de maternité, de joie et de chaleur, elle est néanmoins réputée pour ses terribles colères. Elle stimule l'amour et l'énergie charnelle, à la fois attirante et dangereuse. Quoique figure discrète du panthéon, elle demeure une déesse appréciée depuis toujours.

AnubisDieu funéraire, son culte a largement supplanté celui d'Osiris. C'est le maître du domaine des morts. On le trouve souvent lié à la notion de Vérité et à celle de la justice. Certains voient également en lui une déité intimement liée au sacrifice et à l'offrande, quels qu'ils soient.

SekhmetDéesse de la fureur guerrière et de la vengeance, certains de ses épithètes en disent long sur sa nature, comme « Celle devant qui le mal tremble », ou encore « la maîtresse des maladies ». Elle apporte en effet les miasmes mais, en dépit de sa violence, conserve son pouvoir de guérison, ce qui l'a paradoxalement consacrée déesse des médecins.

SobekApprécié par les mages. C'est le dieu de l'eau, de la fertilité et du Temps, mais on lui attribue aussi bien souvent la Peur. Dieu important du Panthéon, encore très lié à sa figure à tête de crocodile, il connaît un certain succès dans quelques régions du monde abritant ces reptiles.

NoutElle incarne la voûte céleste et les éléments. Adorée par nombre de mages, Nout est également la déesse de la croyance en la résurrection. Mère des astres, elle figure sur bon nombre d'amulettes.

Déités vaudous
On ne présente plus aujourd'hui l'importance culturelle des mythes vaudous. Ils disposent d'une énorme influence sur les continents africains et américains (notamment en Louisiane), puisqu'importés suite à la traite négrière livrant les esclaves aux plantations des États-Unis. Socle fondamental, le vaudou représente à la fois une culture à part entière, un héritage, une philosophie, un art, un langage à lui seul, etc. Le vaudou est vénéré avant tout évidemment par les sorciers dont la magie s'imprègne directement du culte, mais aussi par les chamans. On distingue son panthéon en deux formes distinctes : les figures divines, et les lwas, sortes d'esprits, divinités inférieures pouvant entrer en communication et collaborer avec les humains.
MawuSignifie : que l'on ne peut pas dépasser. Associé à la lune, à la nuit, à l'est et à la maternité, il s'agit du dieu suprême, qui règne sur les autres dieux. Il n'est jamais représenté, car considéré sans forme. On ne le trouvera donc ni en peinture, ni associé à aucun objet, contrairement aux autres.

ErzulieLwa, esprit de l'amour. Elle est largement associée aux prostituées, souvent représentée comme une femme aux formes voluptueuses. Réputée pour aider les femmes, c'est une guerrière, féroce protectrice de ses égales et des enfants.

DamballaEsprit de la connaissance. Il apporte et communique les connaissances occultes et le savoir. Il est réputé pour sa grande sagesse, et tend à aider ses fidèles en leur évitant les mauvais pas, et à emprunter les bonnes directions. Symbolisé par la couleuvre et le boa, ses dévots possédés sifflent et rampent comme les serpents.

Papa LegbaC'est l'intermédiaire, le messager des dieux. Lui-même considéré comme une déité incarnant la réflexion, et les croisements. Pour les arcanistes sensibles au concept de « Paradis » et « d'Enfer » après la mort, Papa Legba en détient en quelque sorte les clefs.

Mami WataDivinité aquatique, elle est décrite comme très puissante, et d'autant plus dangereuse. Surnommée « Dame Eau », de nombreux mythes courent sur sa manie d'attirer ses détracteurs pour les noyer ou les épargner selon ses humeurs. Elle symbolise la divination (accompagnée d'un serpent), et son culte s'accompagne toujours de danses et de musique.

Baron SamediLwa des morts, avec ses autres incarnations : Baron Cimetière et Baron La Croix. Il figure également comme étant l'esprit de la résurrection, et tend à rôder à l'entrée des cimetières. C'est le vengeur des âmes errantes, des personnes persécutées, des sorcières et autres fidèles des cultes vaudous.

OgunDieu qui préside au feu, au fer et à la guerre. Les mythes parlent de lui comme d'un guerrier luttant contre la misère. Parfois représenté sous un aspect très phallique, il symbolise aussi la fertilité.

MarinetteLwa particulièrement vicieuse et cruelle, sa particularité est d'être souvent considérée comme l'esprit protecteur des loups-garous.

Déités celtiques
(folklore irlandais)
Les dieux celtiques sont appelés Tuatha Dé Danann. Leurs mythes se meurent peu à peu, de nos jours, tout simplement en raison du gaëlique ancien, dialecte de plus en plus rare, extrêmement complexe et nécessaire à leur célébration. Même les arcanistes disposant de connaissances en la matière sont incapables d'en maîtriser toutes les formes grammaticales complexes, et l'héritage se perd lentement au fil des générations.
LugDieu primordial et suprême. Il maîtrise tous les arts et toutes les techniques et possède les pouvoirs de tous les autres dieux.

DagdaDieu-druide. Il règne sur le temps, l'éternité et sur tous les éléments. C'est également un guerrier puissant, et il est même parfois symbolisé comme un dieu paternel et nourricier.

OgmeDieu de la magie guerrière, il a le pouvoir de paralyser ses ennemis. Il est considéré comme l'inventeur de l'écriture.

DiancechtDieu-médecin. Sa magie est précise et efficace. Il soigne et rétablit les blessés, et son pouvoir va jusqu'à la résurrection des morts.

BrigitDéesse-mère. Ses domaines sont nombreux et comportent : les arts, la guerre, la magie et la médecine. C'est également la patronne des druides, des poètes et de la divination. Brigit est l'unique divinité féminine, les autres déesses n'étant que la personnification de ses aspects.
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FAQ
Pour en savoir plus


Est-ce qu'un arcaniste peut être athée ou agnostique ?Il est certain qu'en dépit de la grosse communauté de croyants et/ou pratiquants parmi les populations arcanistes (et notamment chez les sorciers), nombreux sont les individus soupçonneux et dubitatifs concernant des cérémonies, des dieux ou des cultures aussi archaïques. Pour ceux qui ont baignés très jeunes dans une foi conséquente, il est parfaitement possible de réagir « en réaction » et de rejeter toute soumission à un dogme, aussi léger soit-il. D'autres, qui n'ont tout bonnement pas été initiés dès l'enfance au respect des cultes, peuvent ainsi parfaitement vivre leur rapport à leur propre magie sans le parasite de la religion, et ce sans que leur puissance en soit impactée. L'individu en question ne sera pas forcément victime d'ostracisme de la part des autres sorciers, loin de là, mais son rapport aux autres membres de sa famille ou à ses mentors peut s'en voir compliqué, selon leur propre foi. Cependant, il faut là encore rappeler la grande tolérance souvent de mise, car encouragée par l'époque actuelle.

Peut-on réellement rentrer en contact avec un dieu ?C'est un débat qui parasite toujours la sphère ésotérique. Il est difficile d'apporter une réponse claire à cette question. D'aucuns seront persuadés d'être entrés en communion complète avec la divinité invoquée, quand d'autres se contenteront d'évoquer un contact plutôt ténu, dont le messager serait l'énergie magique insufflée à travers la prière, l'incantation, etc. Les derniers, enfin, se contenteront de parler de balivernes, prétendant qu'aucune preuve connue ne peut attester ces dires, ce qui est vrai. Sans dogme officiel pour établir des règles claires, et au vu du rapport intime des croyants à leur foi, il est impossible d'obtenir une vérité satisfaisante. Certains sorciers, quant à eux, demeurent persuadés qu'aucun contact ne peut s'établir sciemment, mais parlent tout de même d'une illusion entretenue par leur essence elle-même. Un appel puissant, accompagné des rites essentiels à la mise en transe, pourrait ainsi conférer la sensation à l'arcaniste d'avoir réellement affaire à un message des dieux. Il s'agit de la réponse la plus plausible, à l'image de la Pythie de Delphes, pendant la Grèce antique, à laquelle on prêtait le statut de messagère des Oracles du dieu Apollon... sous couvert d'une drogue suffisamment puissante pour provoquer transes, hystérie et interprétations diverses.
En revanche, il faut mentionner l'exception du vaudou et notamment des Lwas, qui, de par leur nature même, sont réputées pour collaborer directement avec les êtres humains. Les adeptes du culte des vaudousas défendent donc particulièrement la thèse du « Oui » à cette question.  

Peut-on honorer plusieurs dieux, même d'origine/de culture différentes ? C'est parfaitement possible, oui, comme expliqué dans la partie Règles élémentaires. Certains arcanistes vont même jusqu'à exposer à leur progéniture tous les cultes existant et dont ils possèdent les clefs, les laissant choisir leur propre voie et puiser dans les inspirations qui, au fil des récits, les aideront à se forger et à se construire en tant qu'individus, remplaçant ainsi les contes traditionnels à la culture humaine.

La foi est-elle une source de magie ? Sans aller jusqu'à pouvoir devenir une véritable source de magie, la foi est capable d'agir comme un vecteur de force et de motivation supplémentaire pour l'arcaniste, lui permettant de puiser dans des ressources plus profondes, en cas de réelle croyance.
Concernant la Foi des humains, il s'agit d'une source de pouvoir différente, qui, si elles sont liés (les humains pouvant vénérer les dieux païens que vénèrent les arcanistes) n'est pas équivalente avec la foi que peuvent avoir les arcanistes et n'apporte pas les mêmes dons et avantages. Pour en savoir plus sur la Foi humaine.

Perdre la foi fait-elle perdre ses pouvoirs ?Non, il s'agit de deux choses parfaitement différentes. Toutefois, pour le cas où un arcaniste aurait pris l'habitude de lier ses sorts les plus puissants à sa conception de la foi, il est possible d'envisager un déséquilibre dans sa pratique les premiers temps.

Si la foi génère de la force, est-ce qu'un croyant non Eveillé peut être utile dans ce genre de rituel pour 'ajouter sa foi' au rituel ?C'est peu probable. La foi se vit de l'intérieur pour le sorcier, et il s'agirait d'un processus extrêmement complexe que de puiser dans une foi extérieure, d'autant plus s'il s'agit d'un non-Eveillé. En revanche, les cercles de magie alimentées par la foi de ses membres peuvent largement l'exploiter pour renforcer pouvoirs et sortilèges. C'est notamment le cas de certaines sectes, qui s'adonnent régulièrement à cette pratique.

Peut-on invoquer la pluie ? Tout dépend des capacités de base de l'invocateur. Un mage des éléments pourrait, s'il est suffisamment puissant naturellement, et à force d'incantation envers le dieu approprié, avoir de réels impacts climatiques à une échelle extrêmement localisée et de brève durée.
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