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Nice to meet You - Rayna & Faolan

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Anonymous
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Jeu 6 Mai - 9:48 (#)

Nice to meet You

ft. Faolan






- Comment tu vas, Rayna ?
- Ca va, dit-elle tout en soupirant. Et toi ?
- Bien. Tu as trouvé les réponses que tu cherchais ?,lui demanda son oncle sans perdre de temps.
- Non, pas vraiment.

Elle sursauta et manqua de se cogner la tête alors que le bus dans lequel elle se trouvait passait sur un nid de poule à toute vitesse.  Pour une fois, plutôt rare dans son métier, elle se rendait à Downton.

- Tu as essayé ce que je t’ai dis ?, reprit Niegel.
- Non, tu sais que ça va à l’encontre de mes principes…
- Tu as renoncé à tes principes le jour où tu as décidé de pénétrer dans sa tête.

Rayna ne répondit rien. Elle adorait son oncle, il était comme un père pour elle, mais elle détestait lorsqu’il lui donnait des leçons. Il avait raison, certes, mais il pouvait parfois être si cinglant que Rayna avait envie de se mettre à pleurer sur le champ. Ainsi, elle préféra rester silencieuse et ne pas démarrer le débat qu’ils avaient déjà eu quelques jours plus tôt, de vive voix.

- Bon, je ne te dérange pas plus longtemps. Tiens-moi au courant et ne fait rien de dangereux, lui intima Niegel.
- Oui, c’est promis. A plus tard.

Sur ce, elle raccrocha et prit le temps de considérer ce que venait de lui dire son oncle. Bien évidemment qu’elle avait transgressé ses principes, elle le savait, mais était-ce une raison pour les oublier aussi vivement ?
Une nouvelle fois, elle manqua de se cogner la tête en s’encastrant dans le siège devant elle alors que le bus pilait ; le conducteur risquait de la tuer avant qu’elle n’arrive à destination. Pourtant, elle n’en avait que pour quelques minutes de trajet. Alors que certaines personnes pestaient, la jeune femme balaya du regard les alentours : il y avait tout un tas de personnes sur lesquelles elle aurait très bien pu s’exercer afin de tester les limites de sa Télépathie. La question était de savoir si elle allait renoncer à tout jamais à ses principes ou non. Lasse, elle repensa aux évènement survenus quelques jours plus tôt.

Il y a un peu moins de deux semaines, alors que Rayna visitait l’atelier d’Ozios Wolk, cet artiste à la célébrité montante, elle avait eu l’envie irrépressible de rentrer dans sa tête. Elle avait voulu savoir ce qu’il pensait d’elle, pourquoi un instant il lui souriait, pour exprimer du dégoût envers elle la minute d’après. Après une lutte intérieure, elle avait cédé à ses pulsions et s’était plongée dans l’âme du jeune artiste. Mais, rien ne s’était déroulé comme prévu ; elle avait tellement souffert qu’elle avait mis des jours à s’en remettre, et surtout, elle avait été incapable d’observer les pensées qui habitaient le jeune homme. C’était la première fois de sa vie que la jeune femme se trouvait confronté à un tel échec, mais surtout, qu’elle avait eu aussi mal en essayant de sonder l’esprit de quelqu’un.
Avide de réponse, Rayna avait donc cherché dans le peu de documentation qu’elle possédait une explication. Mais elle n’avait rien trouvé, et c’est pour cette raison précise qu’elle s’était tourné vers son oncle. Après trois jours d’exercice intensif, Niegel n’avait pas plus de réponse à lui apporter. Il avait beau un être outre plus âgé qu’elle, il n’avait eu de cesse de lui répéter qu’il ne connaissait que les basiques en matière de Don et lui avait conseillé de trouver quelqu’un de plus expérimenté.
« Tu ne devrais avoir aucun mal à trouver à Shreveport ». Non, c’était certain, puisque cette mystérieuse ville semblait attirée une multitude de créatures en tout genre. Mais elle ne savait pas vraiment où chercher ; les outres étaient plutôt discrets et surtout, désorganisés.
Niegel lui avait également conseillé de sonder l’esprit des gens qu’elle croisait dans la rue, pour savoir si c’était réellement son Don qui posait problème ou simplement si selon l’hôte, l’exercice se révélait plus au moins dur.

Downton. Elle y était enfin. Calmement, elle descendit du bus et se mit à marcher lentement jusqu’à l’adresse que Faolan Rawne lui avait donné : un café situé dans une rue plutôt calme du quartier.
Elle n’était pas vraiment étonnée que le détective lui donne rendez-vous dans un endroit discret, sa profession elle-même demandait de la discrétion. Elle ne l’avait d'ailleurs jamais rencontré en personne, mais l'avait eu de nombreuses fois au téléphone pour lui orienter des clients potentiels.

Après quelques minutes de marche, la jeune femme arriva à destination. Très professionnelle, elle laissa de côté ses réflexions purement outre et se reconcentra sur la mission du jour. Sans attendre, elle pénétra dans l’établissement et demanda la table 106, comme le lui avait indiqué Monsieur Rawne. Elle s’y fit conduire par la souriante serveuse et constata que son rendez-vous n’était pas encore arrivé. Dans un sourire, Rayna remercia donc la serveur et attendit patiemment que l’enquêteur privé arrive.
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Anonymous
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Ven 7 Mai - 17:11 (#)

Quelques minutes de retard.
Ce n'est pas une habitude, mais j'avoue que ma ponctualité souffre depuis que je suis arrivé aux États-Unis. Allez savoir. Ça vient peut être plus du changement professionnel que de la terre que je foule, mais il faut bien reprocher les choses à  ces ricains de temps à autre.
Je n'étais d'ailleurs pas ponctuel, avant, j'étais constamment au travail. Pas physiquement bien entendu, puisque le boulot consistait aussi - et surtout - à être efficace sur le terrain. Un point commun avec ma fonction actuelle qui me convient totalement ;

Sauf que désormais, je fais attendre les clients et autres rendez-vous, comme la miss Rhodes aujourd'hui. Sachez qu'en l'occurrence j'aurai voulu être à l'heure. Via son association de victimes, elle m'a fait parvenir une large clientèle sans laquelle j'aurai eu du mal à boucler les fins de mois. J'espérais pouvoir me rendre disponible et surtout faire une bonne impression...

Lorsque j'entre dans l'établissement avec mon quart d'heure d'insolence, j'aperçois la silhouette, de dos, installée à la table 106. Si sa voix par le biais du téléphone m'avait laissé deviner une jeune femme fort séduisante, je suis encore plus agréablement surpris en lui faisant face. J'entame la conversation avec dans la voix quelques discrètes notes gaéliques :

" Rayna Rhodes ? Bonjour, mes excuses pour le retard, je ne me ferai jamais au monde sur les routes. "

Une excuse comme une autre, on peut affirmer sans risquer la suspicion que la circulation ici est plus dense qu'en Irlande.
Je lui tends la main pour poignée franche, sans quitter son regard ni me défaire d'un sourire poli et galant.

" Ravi de faire enfin votre connaissance. Vous voulez boire quelque chose ? "

J'attire l'attention d'une serveuse afin de passer commande pour nous deux. Autant rendre cette pseudo réunion la plus sympathique possible. Une fois installé en face de la belle blonde, le blouson de cuir pendu au dossier de ma chaise, j'ose un coup d’œil à mon portable en espérant avoir bien rempli mon emploi du temps ... mais non. Aucun rappel, pas de mot clé. Je ne me souviens même pas si c'est à ma demande ou à la sienne qu'on se croise pour la première fois.

" ... J'avais bien envoyé le dossier clôturé à la dernière victime, n'est-ce pas ? "

Autant jouer cartes sur table et lui demander de manière légèrement détournée la raison de l'entrevue.
Tandis que nos commandes arrivent, je ne peux m'empêcher de sonder la pièce. Cerner brièvement le reste des consommateurs, les classer en diverses catégories habituelles : les inintéressants, les jolies donzelles, les suspects. La plupart des personnes présentes entrent dans la première et je peux replacer mon attention sur Rayna.
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Anonymous
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Dim 16 Mai - 15:54 (#)

Nice to meet You

ft. Faolan






En attendant sagement que son rendez-vous n’arrive, Rayna balaya la salle du regard. Elle avait bien laissé de côté ses problèmes purement Outre, mais le retard de l’enquêteur privé ne l’aidait pas à rester focalisée sur la raison de sa venue dans ce petit café.
Mis à part elle, il n’y avait que très peu de monde dans l’établissement. Rien d’inhabituel, c’était la fin de la matinée et on était en plein milieu de semaine, tout le monde était au travail. Peu de personnes avaient le luxe de pouvoir se déplacer assez souvent et librement tout en exerçant leurs fonctions. Rayna s’estimait chanceuse de faire partie de cette minorité, au moins, elle n’avait jamais le temps de s’ennuyer dans son job.

Son attention s’arrêta sur une table de trois hommes, tous vêtus de costumes bon marché, qui riaient aux éclats et le faisaient savoir à toute l’assemblée, s’en donnant à gorge ouverte. Elle n’avait pas spécialement envie de connaître les pensées de ces types, pas plus que les pensées des autres personnes présentes dans la pièce, mais c’est pourtant sur eux qu’elle arrêta son choix pour s’exercer. Le fait qu’ils soient trois autour d’une table pouvait rendre l’exercice un peu plus difficile dû au fait du nombre d’esprits qui se trouvaient sur un périmètre aussi restreint.
Tout en se redressant, elle fixa le premier des trois, assis à droite de la table, et se détendit, laissant son esprit partir à la rencontre du sien : un club de strip-tease ; une partie de jambe en l’air avec une jeune femme de la moitié de son âge ; sa femme qui l’avait engueulé ce matin en le trouvant endormi dans le vestibule de leur petit appartement. Pas vraiment de quoi être fier, et pourtant, l’homme continuait à rire aux éclats.
Rayna préféra sortir de la tête de cet abruti et passer au suivant : une forte envie de nicotine ; du mépris pour ce que raconte son collègue ; un rire de façade pour noyer le poisson. Au moins, celui-ci semblait un peu plus raisonnable, même si ça ne l’empêchait pas de feindre brillamment un fou rire.
Elle était sur le point de pénétrer dans la tête du troisième quand elle fut tirée de son exercice par un homme imposant qui s’attablait en face d’elle. Rapidement, la jeune femme secoua la tête pour chasser ses pensées et saisit la main que lui présentait l’homme tout en souriant. Il avait un agréable accent provenant certainement d’un pays européen, sans qu’elle puisse particulièrement situer avec précision son origine.

- Enchantée. Ne vous en faites pas pour le retard, cette ville est un véritable fléau pour conduire, dit-elle en hochant la tête, convaincue, ce qui représentait un comble puisqu’elle ne conduisait quasiment jamais.

La serveuse de tout à l’heure s’approcha de leur table afin de prendre leur commande. Elle se contenta d’un cappuccino, sentant déjà le manque de caféine poindre dans son cerveau, puis reporta son attention sur son interlocuteur. Tous deux restèrent silencieux un court instant et Rayna remarqua rapidement l’embarras de l’enquêteur. Ainsi, dans un sourire poli dont elle avait le secret, elle se décida à rassurer Faolan.

- Oui, ne vous en faites pas, tout est en ordre. Nous pensons d’ailleurs gagner le procès grâce à votre enquête de qualité. Nous vous en remercions infiniment.

De nouveau, la serveuse se présenta à eux, boissons en main, et avant de reprendre, Rayna prit une grande gorgée de son café qu’elle accueilli avec ravissement malgré l’acidité de celui-ci.

- En fait, si je vous ai appelé, c’est parce que j’ai un nouveau dossier, assez sensible…

Sans attendre, Rayna sortit de son énorme sac une pochette cartonnée qu’elle fit lentement glisser en direction de Faolan. Elle le laissa étudier rapidement la fiche navette qui dressait un profil succinct de la victime, puis elle se racla la gorge.

- Madame Davis nous a déclaré être victime de violences conjugales et de menaces récurrentes de la part de son conjoint. Le problème est que ce dernier est policier. Elle a bien essayé de déposer plainte dans un autre commissariat, mais sa plainte a mystérieusement disparue. Elle marqua une courte pause avant de reprendre. Pensez-vous pouvoir faire quelque chose ?

La jeune femme se saisit de nouveau de son café qu’elle descendit un peu plus sans tarder. Elle se contenta d’observer calmement le détective alors qu’une idée impromptue germait dans sa tête. Serait-elle capable de sonder son esprit tout en tenant la conversation avec lui ? Non, elle ne devait pas faire ça ; déjà parce qu’elle n’était pas sûre de réussir mais également parce que sonder l’esprit d’inconnus était une chose, mais celui d’une connaissance en était une autre. Ainsi chassa-t-elle cette idée de son esprit pour se reconcentrer sur le but premier de cette entrevue.
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Anonymous
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Lun 24 Mai - 14:35 (#)

La jolie Rhodes a la décence de me rassurer quant à notre dernier dossier commun. J'acquiesce, ravi de savoir que mon travail a été bien accueilli. S'il peut aider le client à sortir du tribunal la tête haute c'est parfait pour mon égo et ma publicité ;

Nous récupérons nos boissons - un café latte pour moi - avant que Rayna lâche le morceau. Nouveau dossier donc, c'est parfait. Je n'ai pas encore la chance d'avoir une clientèle répandue ni suffisamment nombreuse. Ça viendra, pour l'heure, j'apprécie grandement ce partenariat officieux avec la juriste.

" Je vous écoute. "

Dis-je en menant la tasse chaude à mes lèvres pour une première gorgée nécessaire de café. Une vraie drogue, que j'assume parfaitement, presque autant que la clope.

En quelques phrases, la jeune femme me résume la situation de sa cliente et je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. C'est malheureusement un cas d'école. Ancien flic, je me sens honteux de l'attitude des collègues. Nous sommes si souvent appelés pour venir en aide aux épouses - et quelques époux - violentés par leur conjoint, comment des agents des forces de l'ordre osent faire partie de ces enfoirés ?
On me dit impulsif et sanguin, pour autant, je n'ai jamais levé la main sur une petite-amie. Il faut être sacrement déséquilibré, ou fort alcoolisé.

[...]Pensez-vous pouvoir faire quelque chose ?

" Ouais, je pense. Il faudrait opter pour le commissariat d'une autre circonscription pour avoir plus de chance, afin que le nom du policier ne parle à personne. Mais seulement lorsque j'aurai pu rassembler des preuves concrètes. Je crois qu'il faut surtout que madame Davis s'adresse au Procureur. Il a l'opportunité des poursuites et... "

Et elle sait tout ça. Peut être même mieux que moi.
Je balaye mon exposé d'un signe de main pour m'excuser puis répète :

" Je pense pouvoir aider. Mais le cas des violences intrafamiliales est délicat : je ne peux pas m'immiscer dans leur lieu de vie et c'est généralement au sein du foyer que les violences ont lieu... c'est le cas ? Voyez-vous un cas différent, un moment particulier que je pourrais immortaliser ? "

Certains abrutis n'hésitent pas à humilier leur moitié dans les commerces, dans la voiture, dans les jardins...
Le mari est éventuellement consommateur de substances illicites, c'est une piste à suivre on ne sait jamais.

En attendant qu'elle rassemble les éléments de réponse, j'observe cette jeune spécialiste en droit avec un regard amusé. Combien de dossiers avons-nous traité ensemble par le biais des moyens de communication, comme s'il était difficile de partager un café ;
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