Spending your whole life folded between the page of books - Elian
Elian Reed
When witches don't fight, we burn
⌘ EVERYBODY HERE ⌘
"Is watching you. 'Cause you feel like home."
En un mot : Lost.
Qui es-tu ? :
⌘ YOU'RE LIKE ⌘
⌘ Sorcière de la haute société. Née et élevée dans des valeurs anciennes de respect des traditions qu'elles soient magiques ou plus propre à la bienséance.
⌘ Formée dés son plus jeune âge, elle possède une grande maitrise des runes, enchantements et sortilèges.
⌘ Veuve d'un mariage qui fût heureux avant de virer au cauchemar après quelques années idylliques.
⌘ Prise dans une vaste toile de manipulation en tout genre qui la place en pion au creux du secret de l'Irae. Espionne pour le compte de l'Eglise Wiccane, elle oscille sur la brèche, prête à se perdre dans les méandres de la magie sombre de la secte.
⌘ En constant contrôle de son environnement, effrayée du moindre faux pas, de la moindre erreur, qui pourrait lui couter la vie.
⌘ Grande amie d'Artémis Edwards dont elle a du s'éloigner bien malgré elle, refusant de prendre le risque d'éclabousser l'avocate des miasmes de ses propres drames.
⌘ Profondément seule. Vit en quasi recluse dans sa grande maison a Pinecrest, elle vacille lentement vers une folie qui risque de l'avaler à tout instant.
"A dream come true."
Facultés : ⌘ Don inné : Détection de mensonge, quand quelqu’un ment, ça sonne différemment à ses oreilles, comme une dissonance, une sorte de fissure dans la voix qui n’est perceptible que par ses oreilles. Elle est incapable de définir la vérité, mais elle sait quand on ment. Inné et constant, c’est un don passif qu’elle ne cherche pas à endiguer en général, d’autant plus maintenant qu’elle passe la moitié de son temps libre auprès de l’Irae. Elle fait cependant attention à ne pas l’utiliser sur ses proches, leurs laissant leur intimité. Elle est capable de l’utiliser sur une grande quantité de gens en même temps, mais plus la foule est nombreuse, plus cela lui demande de la concentration, comme pour entendre une personne qui serait loin et lui est parfois impossible de définir de qui il s’agit, elle sait juste que quelqu’un autour d’elle ment.
⌘ Don acquis : Empathie agressive, elle peut, en se concentrant, faire ressentir ce qu’elle souhaite à la personne en face d’elle. Elle n’est pas capable de créer l’amour ou la haine, mais elle peut très facilement encourager un désir sexuel, une envie de faire confiance, une colère préexistante. Plus elle utilise son don longtemps plus elle se fatigue, créant migraine, vertiges, vomissement, et évanouissement dans le cadre d’une utilisation intensive à long terme. Elle peut influencer une petite quantité de personne en même temps, mais son don perd alors en puissance.
Thème : When we were young - Adèle
⌘ I'VE BEEN BY MYSELF ⌘
"All night long. Hoping you're someone I used to know."
Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Diane Kruger
Double compte : The Booty - The Flower - The Coffee Pot - The Bird.
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Crédits : Lux Aeterna (Ava) Pando & Crack in time (icon)
Date et lieu de naissance 5 juin 1982, 12:53, Providence, Rhode Island. Vierge ascendant Sagittaire. La demeure familiale ne s’attendait pas à recevoir, avec presque un mois d’avance, la cadette du clan Reed. Quand Elian poussa son premier cri, ce fut entre les mains de sa grand-mère, matriarche et accoucheuse. L’enfant fut nommée des prénoms de ses deux grands-mères, Elian pour la mère, Anthinéa pour le père.
Nationalité Américaine. De profondes racines celtes et des vacances chaque été dans la maison familiale, construite quelques centaines d’années plus tôt sur un croisement de ligne tellurique ont implanté dans son cœur un amour profond pour l’Irlande et l’Ecosse.
Profession Interprète, tour à tour elle offre les services de son esprit affuté à l’ONU et au PASUA, parfois à d’autres associations de moindre importances. Elle offre ses mots à ceux qui ne peuvent se comprendre.
Lieu d’habitation Une grande bâtisse victorienne, avec vue sur le Cross Lake en périphérie de Pinecrest, elle n’échangerait la demeure pour rien au monde. Siège de ses plus beaux jours, mais aussi de la lente descente aux enfers de son époux et de son mariage, elle n’est pas prête à abandonner le lieu. Son sanctuaire, situé au dernier étage de la villa, se compose d’une gigantesque bibliothèque et d’une grande bay-window qui donne sur le lac. Si le sous-sol est une zone qu’elle évite avec une ferveur renouvelée depuis le décès de son mari, elle se réfugie avec plaisir dans les étages supérieurs qu’elle ne peut se résoudre à quitter.
Situation financière Très, très confortable, la somme léguée par son père, puis celle que lui a laissé Armand à son « décès » lui offre un coussin extrêmement confortable sur lequel se reposer, sans compter son salaire en tant qu’interprète. Elle est à l’abri jusqu’à la fin de ses jours et s’autorise donc à vivre dans un luxe qui pourrait sembler décadent, si elle n’avait pas mérité cet argent en compensation des horreurs vécues.
Apprentissage Très jeune, dès ses six ans, entre les murs de la maison familiale, bercée par les voix de son clan. Des grimoires beaucoup trop lourd pour ses mains d'enfants, des heures de pratique pour maîtriser des langues étranges, des années le nez enfoui dans des livres, les oreilles remplies d'informations, son don au bout des doigts, comme un nuage. Techniquement, oui, son apprentissage s’est terminé l’année de ses 26 ans, si l'on part du principe que contrôler ses dons suffit à mener à bien cette tâche. Pour elle, néanmoins, le chemin à parcourir reste encore long et sinueux.
Magie Sorcière rouge. Détecteur de mensonges et empathie agressive. Élevée dans un clan de tradition écarlate, il était logique que sa magie prenne le même chemin que ces ancêtres. Néanmoins, là où tous les membres de sa famille ont hérité d’un don physique (manipulation des chairs pour sa mère (Saoirse), des hormones pour son père (Hadrian), hémokinésie pour son aînée (Siobhan) et manipulation des os pour sa cadette (Aoife)) elle a, de son côté, été doté d’un pouvoir exclusivement psychologique.
Clan Son allégeance est à l’Eglise, de pleine et entière elle est devenue douce-amère face au chantage d’Uther, mais malgré les longues heures qu’elle passe au sein du cercle de l’Irae, sa foi en l’Eglise n’a pas disparue, seulement celle en ceux qui la dirige.
Elle fait parler Elian, sur son passage, on se retourne. Elle est belle, sa silhouette longiligne, toujours parés des dernières pièces à la mode de grands designer français, éblouie toujours lors des soirées mondaines. Toujours un sourire, un compliment ou le mot qu’il faut quand il faut. Elle évolue dans les soirées mondaines comme un requin dans un aquarium. Son royaume, son terrain de jeu. Ici, c’est elle la reine et elle le sait. Elle aime ça. Être au centre de l’attention, être le nom qu’on murmure, celle qu’il faut vouloir impressionner, celle dont on veut l’avis. Fière de ses origines, fière de son nom, qu’elle a tenu à garder malgré un mariage heureux avec un homme tout aussi aisé qu’elle. Elle déambule sur la terre, comme une princesse auréolée de gloire. Sa passion pour la mode, ne lui vaut pas que des compliments et si certains la traite parfois d’écervelée superficielle, c’est qu’ils n’ont jamais eu la moindre conversation avec elle.
Du moins, c’était le cas. Avant. Avant Armand et avant Uther. Les deux hommes ont signé, chacun d’une main, l’arrêt de mort de la vie mondaine de l’aristocrate. De papillon lumineux, voletant de soirée en soirée et de gala en gala, elle s’est peu à peu renfermée, s’éloignant des lumières étincelante de ce monde qu’elle foule pourtant depuis son plus jeune âge. D’abord par pudeur, parce qu’elle souhaitait conserver précieusement les secrets de son époux, puis par terreur et par loyauté, quand elle s’est rendue compte de l’ampleur de ce qu’il faisait, de ce qu’ils leur arriveraient à tous les deux si on venait à les découvrir. Enfin, elle a fini par se retirer totalement des mondanités magiques, refusant d’assister aux dîners de l’Église quand Uther l’a découverte. La terreur et l’horreur d’avoir été découverte ont été teintées d’une pointe de soulagement. Certes, elle avait été découverte, mais Uther avait décidé qu’elle pouvait avoir une utilité. Le soulagement a pourtant rapidement cédé face à une nouvelle forme d’angoisse, rampante, gluante, étouffante. Celle de la souillure. Celle de voir son essence d’un rouge vif, intense, vibrant, vif, virer au noir d'encre. Celle de voir son corps salit par des rituels abjects. De voir son âme noircie du charbon de l’Irae. Plutôt la mort que la souillure. Elle l’avait entendu à de nombreuses reprises cet adage. Presque un mantra au sein de l’Église, mantra qu’elle doit elle-même renier aujourd’hui. Tout, tout vaut mieux que la mort.
Issue d’une éducation aristocratique, Elian parle couramment six langues vivantes et en maîtrise trois autres mortes. Cultivée, elle est capable de tenir une conversation sur presque tous les sujets, mais rien ne fera briller ses yeux plus fort que la création d’enchantement et de sortilèges. Demandez-lui de vous parler de son dernier projet personnel et vous ferrez une femme heureuse. Passionnée par les vieux grimoires, elle aime encore plus agencer les runes et les éléments pour créer quelque chose de neuf, de nouveau, de jamais-vu. Aujourd’hui, elle tremble à l’idée qu’on lui demande d’utiliser ses connaissances et ses dons pour donner naissances à des atrocités. À plusieurs reprises, elle a déjà dû créer des potions et des enchantements d’une noirceur qui l’avait laissé allongée, nue sur le carrelage glacé de sa salle de bain, le souffle court et les yeux baignés de larmes. Mais elle s’était relevée, à la force de ses bras délicats, refusant de se laisser abattre. Refusant d’offrir à Uther la satisfaction de la voir s’effondrer face à la complexité de la tâche qu’il lui avait donnée.
Elian aime les gens, elle aime apprendre à les connaître, découvrir leurs passions, ce qui les fait tiquer, elle peut passer des heures à écouter les autres parler, se nourrissant d’eux autant qu’elle donne. Rien ne lui plaît plus que découvrir la vérité derrière un mensonge qu’elle a, clairement, entendu. Patiente, et attentive, c’est une amie attentionnée et une ennemie infernale. Elle ne pardonne pas facilement, attendant des autres beaucoup, elle offre sa confiance avec aisance, mais la reprend tout aussi facilement.
Du moins, elle aimait ça avant. Aujourd’hui, ses capacités d’écoute et son attention sont portées sur les horreurs qu’elle effectue et qu’elle découvre au sein d’une secte noire qui la rend malade autant qu’elle l’intrigue. Avide de savoir, elle note sans s’arrêter ce qu’elle découvre, transmettant régulièrement ses trouvailles à Uther, utilisant son don pour pousser les plus malléables de la secte à partager leurs secrets.
Profondément croyante, elle se voue aux anciens dieux celtes, portant avec elle une tradition familiale vieille de plusieurs millénaires. Sa foi se porte aussi à l’Église Wiccane, siège de sa famille, elle était, jusqu’à récemment une membre très investie de la congrégation. Aujourd’hui, elle se tient à l’écart, de crainte que son secret ne soit révélé par Uther. Elle lui voue d’ailleurs une haine féroce, et attend avec impatience d’avoir remboursé sa dette envers lui.
Elle prie chaque soir les déités celtes de protéger son âme, de veiller sur son don, sur les siens et sur sa vie. Elle s’acharne à garder ce petit morceau de lumière dans l’obscurité qui noie petit à petit son quotidien. Elle se fane, la jolie sorcière, à chaque fois qu’elle pense aux divinités sombres de la secte, qu’elle devra bientôt prier avec le reste du troupeau.
Elle peut tout encaisser, tout voir, tout vivre. Rien ne la détruit, solide comme un roc. Elle se découvre chaque jour une capacité de résilience dépassant tout ce à quoi elle s’attendait. Sa force de caractère fait d’elle une femme qu’il est très difficile de déstabiliser. Terrifiée à l’idée de perdre sa place, elle se bat avec tout ce qu’elle a pour conserver les apparences. Elle garde la tête froide en toute circonstance. Elle, qui s’était toujours crue trop fragile, se découvre depuis la fin de son mariage avec Armand, des ressources inexplorées. Elle a tout fait pour sauver l’homme qu’elle aimait, développant des trésors de patience et une ténacité qu’elle ne pensait pas posséder. Elle a survécu à la démence, à la terreur et parvient à garder la tête hors de l’eau dans une secte qui l’effraie plus qu’elle n’ose se l’avouer à elle-même.
UNE JOURNÉE DANS VOTRE PEAU
Regardez-la. Assise près de l’homme, ses jambes sont croisées, cheville droite sur la cheville gauche, les deux pieds touchant le sol, elle se tient droite, les jambes légèrement inclinées sur le côté pour autoriser la position. La parfaite petite aristocrate. Pourtant, elle n’est pas silencieuse, comme on l’attend souvent des filles de bonne famille. Non, ses lèvres s’agitent à toute allure, murmurant à l’oreille de celui qui se tient près d’elle. Ses mains s’agitent et elle ne lâche pas du regard la bouche de la personne qui lui fait face. Elian travaille. La discussion est houleuse entre le représentant Allemand et celui du Pakistan. Elle traduit aussi vite que possible et avec autant de détails que possible le discours qui lui est retranscrit. Ses mains, aux ongles parfaitement manucurés, se posent sur ses genoux, qui dépassent à peine de la jupe bleue marine qu’elle porte et elle écoute attentivement son client. La voilà repartie, cette fois elle s’adresse au Pakistanais, traduisant le discours de l’allemand à l’anglais, il sera ensuite traduit de l’anglais à l'Ourdou par son homonyme. Le manège se reproduira jusqu’à ce que la discussion prenne fin. Elle ne s’emporte pas, mais on peut lire dans son regard qu’elle ne partage pas le discours qu’elle transmet, mais après tout, on ne la paie pas pour donner son avis.
Elle serre la main du traducteur pakistanais et incline légèrement la tête à l’intention de l’homme politique. Le représentant Allemand lui propose son bras, mais elle décline poliment avant de prendre la direction du distributeur de boissons. Sa nuque est droite, sa démarche souple mais rapide, quand elle s’éloigne. Elle attrape une canette de soda dans la machine et quitte le bâtiment, elle a à faire ailleurs. D’un geste souple, elle retire les épingles qui maintiennent son chignon en place, laissant retomber sur ses épaules les mèches blondes, ondulées par l’attache. Elle passe une main le long de son crâne et frotte son cuir chevelu douloureux.
Elle masse la peau sensible de son crâne en soupirant, la tête s’inclinant à gauche puis à droite dans un gémissement de contentement. La sensation est délicieuse et elle se relaxe un peu, roulant des épaules lentement avant de reprendre sa marche. D’un geste de la main, elle hèle un taxi et lorsque le véhicule s’arrête, elle se glisse à l’arrière de la voiture jaune. D’une voix ferme, elle indique son hôtel et récupère en vitesse ses bagages avant de prendre la direction de l’aéroport dans un autre taxi. Avec un soupir las, elle masse ses tempes du bout des doigts en désembarquant. Heureusement pour elle, elle esquive la longue file de ceux qui attendent leurs valises, son petit bagage à main roulant derrière elle. L’air moite de Shreveport l’accueille quand elle passe les portes du bâtiment et elle soupire, regrettant déjà le temps plus frais de la Grosse Pomme.
Après avoir déposé sa petite valise dans le coffre, elle ouvre d’un geste rapide la portière de sa voiture, une Tesla S rouge qu’elle vient d’acquérir et se glisse derrière le volant avec un sourire canaille. Ses mains caressent le volant d’un geste assuré et elle mord sa lèvre inférieure avec malice en démarrant. Sans un bruit, le véhicule se met en marche et elle enclenche la vitesse supérieure, avant de lancer la musique. Elle tapote des doigts en rythme, traversant la ville dans un silence reposant, la voiture glissant entre les bâtiments, sa conductrice protégée des regards curieux par les vitres teintées. Elle franchit le portail, qui s’ouvre sur l’allée de gravillons qui mène à sa maison, et gare la voiture, le silence des lieux seulement perturbé par le bruit des pierres bougeant sous les pneus.
Ses affaires sont récupérées, et en vitesse, elle grimpe quatre à quatre les marches qui mènent à la porte d’entrée. Elle se déchausse d’un coup de pied et caresse distraitement du bout des doigts, le chat qui vient se frotter contre ses jambes. Pieds nus, les cheveux épars sur ses épaules, elle traverse les différentes pièces, faisant un petit détour pour passer le plus loin possible de la porte qui mène à la cave, avant de grimper les escaliers qui mènent à l’étage. Elle ouvre la bouche et sa voix est douce quand elle interpelle le petit appareil blanc posé sur l’étagère dans le couloir. « Alexa, lance ma playlist. » La voix désincarnée répond et instantanément, la musique emplit l’étage tandis qu’elle se glisse dans la salle de bain. Ses affaires échouent dans la corbeille à linge et elle danse avec légèreté jusqu’à la cabine de douche dans laquelle elle chante doucement. Elle sèche ses cheveux rapidement, la serviette la laissant toute ébouriffée et elle enfile un jean, une blouse gris pâle et une veste légère avant de glisser ses pieds dans une paire de basket. Elle s’arrête net quand son regard tombe sur le calendrier qui trône sur le petit bureau dans sa chambre. « Merde. » Elle jure, c’est suffisamment rare pour être noté, et sa posture change radicalement, de détendue et légère, son expression se fait anxieuse.
Ses épaules se crispent, donnant à son corps une posture rigide, et elle déglutit en regardant l’horloge. Il lui reste deux heures. Elle monte à toute vitesse et s’installe dans son antre, le nez plongé dans un manuscrit plus vieux qu’elle, les mains crispées sur une plume d’oie tandis qu’elle prend des notes avec application. Les formes étranges des runes qu’elle écrit avec rapidité seraient incompréhensibles pour n’importe qui d’autre, mélange de Gallois, de Français et d’Allemand. Le timer qu’elle a lancé avant de se plonger dans ses recherches résonne dans la petite pièce et elle sursaute, la plume s’écrasant sur la feuille dans un crissement strident et elle pousse un petit cri mêlant surprise et colère. Elle lâche son outil en soupirant et se passe une main dans les cheveux, les sourcils froncés. Elle se lève en soufflant un grand coup et verrouille la pièce en la quittant, prenant le temps de glisser la petit clef doré autour de son cou avant de descendre l’escalier en vitesse. Elle enfile sa veste et glisse les clefs de sa voiture dans sa poche avant de sortir silencieusement dans la cour. La Tesla est toujours là et elle grimpe dedans, le dos et la nuque raides. Le trajet se fait en silence et elle s’engouffre tout aussi discrètement dans la bâtisse rejoignant le cercle déjà en place. Un sourire contrit étire ses lèvres quand elle se rend compte qu’elle est la dernière. Elle se place aux côtés de ses "confrères " et s’oublie pour la soirée, son don ondulant autour d’elle comme une cape de protection, la nimbant d’une aura rassurante. Elle scanne la foule écoute avec attention ce qu’il se dit, capte les mensonges, les détournements.
Après plusieurs heures, épuisée, elle quitte les lieux et se glisse à nouveau au volant de sa voiture de luxe. Après quelques kilomètres, elle appuie sur un bouton sur le tableau de bord et la sonnerie retentit dans l’habitacle. « Uther ? » La voix masculine lui répond, et les dents serrées, le regard braqué sur la route devant elle, elle fait son rapport aussi succinctement que possible. Elle ne demande pas quand elle pourra s’arrêter, elle ne demande pas quand elle sera enfin libre, trop fière pour mendier sa libération. Un jour, peut-être, elle le fera, mais pas maintenant. Exténuée, elle se glisse enfin entre ses draps le corps gourd d’avoir passé tant de temps debout, et d’avoir usé de tant d’énergie. Elle s’endort, seule, dans un lit trop grand, trop vide, trop froid.
Demain, elle ira user un peu plus sa carte bleue dans les boutiques luxueuses, peut-être qu’elle fera le voyage jusqu’à la Nouvelle-Orléans, elle peut se le permettre après tout. Dans deux semaines, elle s’envole pour Rhode Island, quelques jours dans la demeure familiale, avec ses sœurs, voilà ce dont elle a besoin. Au retour, un gala de l’Eglise, un de plus auquel elle devra refuser d’apparaître, où elle aurait du sourire au côté d’Artémis, comme si tout allait bien, comme si sa vie n’était pas fermement serrée entre les doigts avide d’Uther, comme si elle ne trainait pas avec la fange des arcanistes.
Caractéristiques de race
Elle avait huit ans quand, pour la première fois, elle entendit le son distordu. Elle n’avait pas fait attention sur le coup, mais le petit bruit s’était reproduit, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle arrive à poser le doigt sur ce qu’il se passait. Détection de Mensonge. Si mensonge il y a, la voix de la personne sonne différemment à ses oreilles, distordues, comme une sorte de fissure perceptible seulement pour son ouïe magiquement amplifiée. Incapable pour autant de percer le mystère de la vérité, elle se contente de savoir que vous mentez. Inné et constant, c’est un don passif qu’elle ne cherche pas à endiguer, en général, d’autant plus maintenant qu’elle passe la moitié de son temps libre auprès de l’Irae. Elle fait cependant attention à ne pas l’utiliser sur ses proches, leur laissant leur intimité. Elle est capable de l’utiliser sur une grande quantité de gens en même temps, mais plus la foule est nombreuse, plus cela lui demande de la concentration, comme pour percevoir une voix précise au sein d’un groupe. Son don, qu'elle n'a pas su juguler tout de suite, lui a causé quelques problèmes d'audition, une faible perte auditive mais surtout des acouphènes légers dont elle n'arrive pas à se débarrasser. Son utilisation prolongé augmente drastiquement ses acouphènes, la menant parfois à des migraines, d'une intensité sans égale, ainsi qu'à des saignements auriculaire si elle ne s'arrête pas assez vite. Si elle pousse son don durant une trop longue période, elle pourrait risquer la rupture du tympan. Il lui est complètement inutile si la personne n’est pas physiquement présente en face d’elle et ne fonctionne que si la personne sait qu’elle ment. Une personne mentant mais étant persuadée de raconter la vérité n’activera pas son don, à l’inverse une personne persuadée de mentir bien que disant la vérité, l’activera.
Dès l’éveil de son don (et même avant cela, dès ses six ans), ses parents se sont empressés de l’aider à le maîtriser. S’il lui a fallu un certain temps pour en comprendre le sens, elle a été d’une vivacité peu commune quand il s’est agi d'en devenir maîtresse. Peu envahissant, même si peu pratique dans un milieu aussi aristocratique, elle a rapidement appris à le contrôler, ou plutôt, on lui a appris à se taire.
Son second talent est arrivé plus tard, au début de l’adolescence. Empathie agressive. À l’inverse de la plupart des empathes qui perçoivent les émotions d’autrui et s’en gorgent, elle pousse les siennes, influe sur celles des autres. Incapable de ressentir les émotions des autres, elle se contente de les lire, comme on regarderait passer une personne dans la rue. Difficile de la détester quand elle souhaite être apprécié, impossible de l’aimer quand elle vous pousse à ne pas le faire. Incapable de créer l’amour ou la haine, elle ne peut qu’amplifier une émotion déjà présente, un désir latent s’amplifie si facilement, tout comme une envie de faire confiance ou une colère déjà présente. Elle peut se nimber d’une aura rassurante pour ceux qui se méfierait d’elle, leur renvoyant l’image d’une personne tranquille et calme, sans danger. L’utilisation prolongée de son don est épuisante, créant migraines, vertiges, vomissements et évanouissements, si elle ne s’arrête pas à temps. Elle peut l’utiliser sur un groupe restreint, mais le don perd en intensité dans ce cas et il n’est bien sûr, pas utilisable sur une grande distance.
Sa formation s’est déroulée à la maison, entre sa mère, son père et sa grand-mère, le don se transmet dans la famille depuis des générations, peu importe sa manifestation. Nourrie de grimoire, précédé d’un apprentissage ardu de l’ancien gaélique et des runes, qui a probablement déclenché sa passion pour les langues(et qui la poussa par la suite à apprendre le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le russe.) elle s’est gorgée du savoir des générations précédentes, préférant toujours la compréhension d’ancien texte à la pratique de ses dons. Elle maitrise les runes et enchantements sur le bout des doigts, se plongeant avec délice dans la création de nouveaux sorts. Un apprentissage attentif de l’herboristerie lui permet d’avoir une maitrise correcte de la fabrication de potion mais elle délaisse souvent cet art en faveur de sa passion pour les enchantements.
Si techniquement, son apprentissage s’est terminé l’année de ses vingt-six ans, elle est de ceux qui croient que la voie des arcanes se doit d’être pratiquée avec l’envie d’apprendre de l’enfant et la force de caractère de l’ancêtre. En d’autres mots, si elle considère qu’elle a atteint le plein potentiel de ses dons, elle ne s’arrête pas là pour autant et continue à chercher encore et toujours.
Sa sensibilité aux auras et aux esprits est quasiment nulle, pas complètement, mais c'est tout comme. Sa magie à tendance à être attirée, sans qu'elle n'en ait réellement conscience, vers les émotions profondes. Celles ancrées dans leur porteur, les deuils jamais vraiment fait, les amours contrariées, mais jamais oubliées, les chagrins sans fond, les colères pourrissantes depuis des années.
AFFILIATION ET OPINIONS
L’Église Wiccane a toujours fait partie de sa vie. Ses parents, de fervent soutien du groupe depuis des années, lui ayant appris les coutumes du groupement dès l’enfance. Elle et ses sœurs ont grandi dans ses traditions qui leurs sont désormais familières. Elle est fière de sa place au sein du groupe qui se trouve à Shreveport, siège du monde du surnaturel. Elle connaît ses pratiques, possède une foi inébranlable en ses idéaux et est extrêmement proche d’Artémis, sa meilleure amie depuis de nombreuses années désormais. L’Église est son foyer, son refuge. Était, devrait-elle dire, depuis le décès de son mari et la découverte de son secret par Uther, elle ne s’y sent plus réellement à sa place. Le chantage que lui fait le conseiller de l’Église laisse un poids incommensurable sur ses épaules et un goût amer dans le fond de sa gorge. Elle n’attend qu’une chose, qu’il soit remplacé à la tête du groupe, préférablement après sa mort histoire qu’il emporte dans la tombe son terrible secret et qu’elle puisse enfin rentrer au bercail.
L’Irae la terrifie. Obligée de passer du temps avec ses membres, elle s’inquiète autant pour sa survie que pour sa magie. Elle est terrifiée par Sebastian et ses yeux de faucon qui l’observent sans relâche. Bien que toujours profondément méfiante, elle s’est rapprochée d’Eoghan, également sorcier rouge dans ce groupe majoritairement d’un noir d’encre, il présente une certaine forme de familiarité qu’elle ne peut pas renier dans cet environnement hostile. Nephtys l’intrigue plus qu’elle ne l’effraie et elle observe souvent la prêtresse avec un mélange d’admiration et de dégoût. Elle se tient loin d’Alessio qui lui fait presque aussi peur que Sebastian. Lors des événement d’Halloween, elle est restée au côté de Circé et de Saul, en bas du bâtiment afin de s’assurer que tout se passe bien. Après le retour d’Alessio, la dirigeante l’a invité à monter observer le cercle. L’épreuve a été compliqué à gérer pour Elian, mais lui a permis de se rassurer un peu sur son acceptation au sein de la secte et d’apporter de nouvelles informations à Uther.
La Révélation a été une surprise pour elle, au même titre que le reste de l’Église Wiccane, elle a fait partie de l’équipe en charge de rattraper le coup, après le coup d’éclat des Vampires, traduisant discours et autres communiqués. Elle n’était pas pour cette révélation, elle aurait préféré conserver le secret, rester à l’abri des ombres comme depuis la nuit des temps, mais elle ne peut nier les bénéfices que cette ouverture a eu pour le monde surnaturel. Bien que consciente de l’existence des Caïnites et des Garous, elle ne s’attendait absolument pas à les voir renier des millénaires d’une vie paisible et discrète. Mais, elle ne peut nier les avantages qu’elle en tire elle-même. Plus de réel besoin de cacher sa nature, elle ne prend plus la peine de camoufler les runes qui marquent ses poignets. Les nouvelles ouvertures en ce qui concerne son emploi ont été également une bonne surprise des suites de la Révélation. Il a fallu s’organiser, créer de nouveaux organismes pour gérer les rapports entre humains et CESS, et elle a fait partie de ceux qui se sont engouffrés dans la brèche, offrant ses talents de traductrice dès que possible.
Les Shepherds, ne lui font pas plus peur que ça, ce n'est qu’une bande d’idiots persuadés qu’ils arriveront à faire quelque chose quand rien ne changera. Elle s’en méfie néanmoins un peu plus depuis Halloween.
Ses opinions sur les thérianthropes sont restreintes, elle se fiche un peu des garous, ne connaissant rien de leurs mœurs et ne s’en inquiétant pas. Il lui inspire une certaine forme de respect teinté d’une dose saine de frayeur. Quant aux métamorphes encore faudrait-il qu’elle sache qu’ils existent.
Les Outres n’ont que peu d’intérêt quand elles ne sont pas formables par l’Église.
Les démons sont des histoires pour enfant qu’on se raconte tard le soir, pour se faire peur. Elle n’y croit pas. En tout cas, elle se persuade qu’elle n’y croit pas, mais parfois l’image de son défunt mari s’imprime derrière ses paupières closes et elle remet son univers entier en question.
Les Vampires l’intriguent, créatures non-mortes, mais foulant chaque nuit le sol du monde. Elle aimerait les étudier, comprendre ce qui le fait tenir debout, ce qui leur permet de continuer à vivre au-delà de la mort. Elle conserve néanmoins une certaine colère envers eux, puisqu’ils sont à l’origine de cette révélation dont elle ne voulait pas.
Singularités
BONUS • Elle parle six langues vivantes : Anglais, Allemand, Italien, Russe, Portugais et Français. Ainsi que trois langues mortes : Latin, Gaélique et Runique.
• Ses bras, poignet et paumes, sont couverts de petites cicatrices, reste de rituel nécessitant du sang.
•Le long de ses poignets, de son dos, et à l’intérieur de sa cuisse droite, on peut trouver quelques runes de protection embuées d’une magie ancienne et profonde. Elle les fait retoucher régulièrement. Issues d’anciens rituels que sa famille suit depuis des générations, elles protègent son esprit des intrusions et des manipulations, et lui permettent également de renforcer sa maitrise sur ses dons.
• Elle possède et porte énormément de bijoux. Passionnée, par ce qui brille, elle ne sort jamais sans sa petite quincaillerie, allant des pierres et autres métaux enchantés, aux simples bijoux d’apparat, elle ne se sent pas complètement habillée quand elle n’en porte pas.
• Ses doigts sont toujours couverts de tache d’encre, reste d’une passion étrange pour l’écriture à la plume, peu pratique mais pourtant si jolie.
• Elle est censée porter une paire de lunettes de correction pour une myopie, mais refuse de les mettre en public, réservant ses dernières pour les lectures à la maison.
• Elle porte parfois des lentilles de contact, mais oublie plus souvent qu’autre chose de les mettre.
• Elle plonge sans vergogne dans le stéréotype de la sorcière en possédant, Temno, un maine-coon d’un noir fumé, qu’elle a acquis il y a désormais cinq ans. L’animal est énorme et elle l’aime profondément.
• Si vous fouillez ses poches, vous y trouverez toujours un petit fagot de sauge ainsi que des morceaux de craie blanche.
• Son sanctuaire se trouve dans les combles de la maison. La pièce est mansardée et les murs sont couverts de bibliothèque, l’exception étant celui près de la porte, contre lequel repose une large étagère contenant son nécessaire à potion et à enchantement ainsi qu’une variété de pierre précieuse et semi-précieuse. La pièce est pleine de feuilles volantes sur lesquelles elle note ses pensées, ses idées, ses questionnements. Le bureau dispose d’un encrier ainsi que d’une large collection de plume, il est couvert de feuilles et de calepins en tout genre contenant les recherches de la propriétaire des lieux.
Quelques plantes s’y trouvent, vague tentative de décor dans une pièce qui ne sert qu’à travailler. Le siège de bureau est un large fauteuil moelleux dans lequel Elian aime se lover, recouverte d’un plaid avec une tasse de thé, pour se perdre dans l’étude d’un manuscrit particulièrement intéressant. Elle adore cette pièce, et en a fait son sanctuaire dès l’achat de la bâtisse, tout en bois sombre et meubles clairs, la pièce dégage une atmosphère de quiétude. Elian y passe la vaste majorité de son temps. Elle se verrouille grâce à une petite clef dorée qui pend constamment au cou de sa propriétaire et le montant de la porte et des fenêtres sont couvert de runes de protection afin d’empêcher toute intrusion.
Who am I ?
Je suisun prédéfini qui tue samer Blase Akhmaleone, Juh, Babe, Le Piou, j’en ai tant VisageDiane Kruger Sagesse28 ans et demi DécouverteC’est possible de s’auto-donner des points ? Parce qu’au bout de 5 comptes quand même Puis bon, y a le sixième qui commence à s'impatienter PrésenceTout le temps, même si je rp comme un escargot et pourrie le flood de façon sporadique, je rôde h24, ne l’oubliez jamais Avis Je déteste tout le monde ici, surtout Eoghan qui a créer ce prédef et qui me cambriole petit à petit de ma vie sociale Crédits Crédit des images utilisées. Bazzart/Google/Internet ne sont pas des crédits. Mot de la fin Eh bah encore une hein, maiiiiis devinez quoi ? Bah, c’est pas la dernière
Elian Reed
When witches don't fight, we burn
⌘ EVERYBODY HERE ⌘
"Is watching you. 'Cause you feel like home."
En un mot : Lost.
Qui es-tu ? :
⌘ YOU'RE LIKE ⌘
⌘ Sorcière de la haute société. Née et élevée dans des valeurs anciennes de respect des traditions qu'elles soient magiques ou plus propre à la bienséance.
⌘ Formée dés son plus jeune âge, elle possède une grande maitrise des runes, enchantements et sortilèges.
⌘ Veuve d'un mariage qui fût heureux avant de virer au cauchemar après quelques années idylliques.
⌘ Prise dans une vaste toile de manipulation en tout genre qui la place en pion au creux du secret de l'Irae. Espionne pour le compte de l'Eglise Wiccane, elle oscille sur la brèche, prête à se perdre dans les méandres de la magie sombre de la secte.
⌘ En constant contrôle de son environnement, effrayée du moindre faux pas, de la moindre erreur, qui pourrait lui couter la vie.
⌘ Grande amie d'Artémis Edwards dont elle a du s'éloigner bien malgré elle, refusant de prendre le risque d'éclabousser l'avocate des miasmes de ses propres drames.
⌘ Profondément seule. Vit en quasi recluse dans sa grande maison a Pinecrest, elle vacille lentement vers une folie qui risque de l'avaler à tout instant.
"A dream come true."
Facultés : ⌘ Don inné : Détection de mensonge, quand quelqu’un ment, ça sonne différemment à ses oreilles, comme une dissonance, une sorte de fissure dans la voix qui n’est perceptible que par ses oreilles. Elle est incapable de définir la vérité, mais elle sait quand on ment. Inné et constant, c’est un don passif qu’elle ne cherche pas à endiguer en général, d’autant plus maintenant qu’elle passe la moitié de son temps libre auprès de l’Irae. Elle fait cependant attention à ne pas l’utiliser sur ses proches, leurs laissant leur intimité. Elle est capable de l’utiliser sur une grande quantité de gens en même temps, mais plus la foule est nombreuse, plus cela lui demande de la concentration, comme pour entendre une personne qui serait loin et lui est parfois impossible de définir de qui il s’agit, elle sait juste que quelqu’un autour d’elle ment.
⌘ Don acquis : Empathie agressive, elle peut, en se concentrant, faire ressentir ce qu’elle souhaite à la personne en face d’elle. Elle n’est pas capable de créer l’amour ou la haine, mais elle peut très facilement encourager un désir sexuel, une envie de faire confiance, une colère préexistante. Plus elle utilise son don longtemps plus elle se fatigue, créant migraine, vertiges, vomissement, et évanouissement dans le cadre d’une utilisation intensive à long terme. Elle peut influencer une petite quantité de personne en même temps, mais son don perd alors en puissance.
Thème : When we were young - Adèle
⌘ I'VE BEEN BY MYSELF ⌘
"All night long. Hoping you're someone I used to know."
Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Diane Kruger
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Can you remember who you were, before the world told you who you should be ?
BIO
Les rayons du soleil qui mouchettent ses mains, l’herbe et ses petites jambes nues et pâles. L’odeur des fleurs de pommier entêtante et les rires de ses sœurs qui courent à toute allure vers la grande bâtisse de pierre grise. Le chant d’une mésange qui s’envole précipitamment, les mèches blondes qui se soulèvent dans la brise de cette fin d’été, se mêlant à l’odeur florale qui couvre le verger. La petite mare où les têtards se développent lentement en grenouille expliquant à eux seuls, le long cycle de la vie. La sensation rugueuse du vieux papier sous la pulpe de ses doigts et ses yeux qui se plissent, sous la lumière et sous les rires. L’été dans la maison des Reed.
Elian se secoue, en regardant la bâtisse qui lui fait face. Le vieux manoir de style Tudor, accueille sa famille sur les terres du comté de Newport depuis près de six générations. Elle n’est pas rentrée au bercail depuis trop longtemps et elle pousse un soupir en sortant de sa voiture de location pour pousser le large portail en fer rouillé qui donne accès à l’allée. Elle inspire profondément l’odeur de l’automne. La terre humide, les feuilles pourrissante, l’air frais portant avec lui les senteurs marines de la côte. Tant de souvenirs, ici. Les soirées où de nombreux représentants de l’Église venaient rejoindre sa famille, former des cercles de pouvoirs dans le verger qui s’étendait derrière la maison. Mais aussi des soirées mondaines, où se jouait des jeux de pouvoirs et d’apparat qui ne cessait de l’intriguer enfants. À l’adolescente, elle s’était mêlée avec plaisir à la haute société de Providence, liant amitié et inimitiés parmi les nantis de l’état de Rhode Island. Sa place au sein de la société sorcière étant déjà assise de par son nom, la tâche s’était avérée plus ardues, mais également plus intéressante, dans la société humaine.
Elle soupire et s’avance, l’âme en peine. Armand est mort. Emporté par ses expérimentations et la main de Richardson. D’une main tremblante, elle effleure son ventre creux. Vide. Mort. Les larmes aux yeux, elle abandonne le véhicule devant le portail et s’avance à pas lent vers la demeure. Elle souffle, libre. Pour quelques jours, elle a fui l’Amérique, Uther, l’Église, Artemis et l’Irae. Elle a fui le silence qui règne dans la maison de Cross Lake. D’un pas lourd, elle grimpe l’escalier qui mène à la porte d’entrée.
Huit ans. La petite Elian trébuche sur la dernière marche du perron et vacille en arrière, les bras battant le vide, le corps tendu en un arc étrange. La gravité l’attire finalement en arrière et elle s’abat sur Siobhan qui montait l’escalier derrière elle. Sa sœur ainée s’effondre et dévale les marches avant que sa tête ne heurte le sol dans un petit craquement. Elian se tourne pour observer sa sœur, dont le visage se crispe de douleur. « Ça va ? » Siobhan grimace, mais quand son regard croise les billes bleues pleines d’effroi de la petite, elle s’empresse de répondre. « C’est rien, t’inquiète. » La voix d’ordinaire si claire de sa sœur sonne étrangement aux oreilles d’Elian, et elle fronce les sourcils, perdue. Mais la jeunesse est vive et l’ainée et sa cadette repartent en courant, la voix étrange, perçue par la plus jeune, déjà oubliée.
Treize ans. Elle passe le perron et laisse tomber son sac dans le couloir, afin de retirer son manteau et ses chaussures. Les voix, étouffées, de sa mère et d’une de ses sœurs, percent à travers la porte entrouverte et elle tend l’oreille, s’avançant à petit pas sur le parquet qui craque. « Mais mamaaaan… » « Assez, Siobhan. Ton père a dit non. » « Mais maman, il n’y aura pas de garçon, j’te le promets ! » La voix de son ainée se distord à nouveau et Elian fronce le nez. Menteuse. Elle tient sa langue et s’approche distraitement du salon en souriant d’un air malicieux. « Coucou, maman ! » Sa mère l’embrasse, l’enveloppant de son parfum, mélange délicieux d’herbes et de plantes. Siobhan jette un regard implorant à sa sœur quand leur mère quitte la pièce. « Tu diras rien, hein ? » « Chais pas, faut que tu promettes de m’accompagner à la soirée des Edwards dans deux semaines. Je veux trop y aller et Maman dit que j’suis trop petite pour faire le voyage. » « Deal. » Une poignée de main signe l’accord des deux sœurs avant qu’elles ne se dirigent toutes les deux vers leur mère. Elian plaide pour sa sœur et l’affaire est dans le sac.
Elian sourit en effleurant le porte manteau dans l’entrée, sur lequel elle pose sa veste. Elle se déchausse et s’avance dans la maison, retrouvant dans le salon ses sœurs et sa mère. Aoife se redresse d’un coup pour serrer son ainée dans ses bras tandis que Siobhan pose une main délicate sur son épaule. Saoirse s’approche de ses trois filles, les yeux brillants d’émotion et ses deux mains encadrent le visage d’Elian. Elle embrasse le front de sa fille avec tendresse et lui offre un sourire compréhensif. Veuves. La fille comprend enfin la peine de la mère et elle se niche dans l’étreinte maternelle avec emphase, reprenant sa place d’enfant contre le sein nourricier pour quelques secondes. Elle ne dit rien, sa famille ne sait pas. Personne ne sait. Elle conserve derrière sa façade bravache les sombres secrets d’Armand. Sans un mot, avec un sourire triste et un signe de dénégation pour ses sœurs et sa mère, elle quitte la pièce et se réfugie dans la bibliothèque. Ses doigts effleurent les couvertures, cuir, carton ou papier. Peu lui importe. Elle laisse sa paume glisser sur le bois poli de l’échelle qui donne accès aux étages les plus haut et pousse un profond soupir. D’un geste las, sa main retombe, la paume claquant presque silencieusement contre sa cuisse couverte de jean. Son corps s’abat dans le fauteuil le plus proche et elle remonte ses genoux contre sa poitrine, laissant les souvenirs des jours meilleurs l’emporter.
Quinze ans. Des heures qu’elle est assise sur le petit bureau dans le coin de la pièce, l’énorme ouvrage ouvert devant elle, les yeux plissés et un bout de langue dépassant d’entre ses lèvres. Elle trace, trace et trace encore, sans relâche les symboles étranges qu’elle doit apprendre. Si l’ancien gaélique n’a pas été un problème, sa famille l’utilisant régulièrement que ce soit pour les prières, les rituels ou encore au quotidien, le runique lui pose plus de soucis. Elle confond les runes, les mélanges et n’arrive pas encore à correctement déchiffrer les écrits. Elle calle distraitement une longue mèche blonde derrière son oreille et lève enfin le nez de son grimoire, croisant par la fenêtre le regard de Thomas. Un coup d’œil m’apprend que ma grand-mère est endormie et je lui indique d’un geste du bras, la porte de derrière. Je me lève discrètement et sur la pointe des pieds, quitte la bibliothèque. Meilleur ami et voisin, le grand brun habite la ferme "voisine" de la demeure des Reed. Elle ouvre la porte et se jette dans les bras du gaillard qui la fait tournoyer. Un baiser léger se dépose sur ses lèvres et elle sourit largement quand ses pieds nus se posent dans l’herbe. Sa main dans la sienne, elle court, l’entraîne à sa suite dans le verger et sous les fleurs de pommier. Bientôt, la voix de sa grand-mère les surprendra et il faudra courir encore. La famille Reed apprécie Thomas, en tant qu’ami de leur fille. Ils ne voient néanmoins pas d’un bon œil le fait qu’elle se soit entiché de lui. Venant d’une famille moins aisée et surtout, d’une famille d’humain. Bien que sa nature d’Éveillé se soit révélée il y a quelques années maintenant, Hadrian considère toujours le jeune homme comme étant indigne de sa fille.
Elle relève la tête et ses yeux se perdent au plafond l’espace d’un instant avant qu’elle ne les ferme de nouveau, un pli amer déformant sa bouche. Elle aurait dû l’écouter. Il avait raison. Il a toujours raison de toute façon. Elle coince ses mains sous ses cuisses, cherchant à réchauffer son corps rendu gourd par la fatigue et le choc qu’elle peine encore à évacuer. Elle soupire, encore, et niche sa tête contre le cuir usé du fauteuils, inspirant l’odeur caractéristique qu’elle a si longtemps associé à son père. « Va-t’en. » De sa place, derrière la porte, elle espionne la conversation. « Je t’ai dit qu’elle ne voulait plus te voir, Thomas. De toute façon, elle est déjà partie. » Un temps. Elle n’entend pas ce qu’il dit. « En Europe. » À nouveau elle n’arrive pas à comprendre ce qu’on répond à Aoife. « Je sais pas, plusieurs mois. Tu peux toujours lui écrire. Chez les Edwards. Voilà. Va-t’en maintenant. » Sa cadette ferme la porte et jette un regard réprobateur à sa sœur. « Je sais pas ce qu’il t’a fait, mais tu pourrais gérer ça toute seule, hein. » Non, elle ne peut pas. Elle n’a pas la force de le gérer elle-même. Alors elle fuit.
L’Europe. Ses pieds touchent la terre de ses ancêtres et avec un sourire jusqu’aux oreilles, elle aperçoit la tignasse blonde de sa meilleure amie. Entre échange de lettres, appel téléphonique et visite chez les Reed, une amitié solide s’est formée entre Artemis et Elian. Elle se jette dans les bras de son amie en soupirant de bonheur, prête à passer de long mois en sa compagnie. Un peu inquiète, également, de vivre pendant si longtemps entouré de sorciers blancs, mais, elle connaît bien la famille Edwards, et l’accueil qu’ils lui font à son arrivée dans leur grande maison de Belfast lui réchauffe le cœur. Elle y vivra pendant quelques années, ne s’éloignant de l’Irlande du Nord que pour ses voyages scolaire, qui la formeront à parler parfaitement le français, l’allemand, l’espagnol, l’italien et le russe. Des années d’une douceur tendre, la fougue de la jeunesse plein l’esprit, elle se lance à corps perdus dans ses études, apprenant pour le plaisir d’apprendre, celui d’étaler ses connaissances, et celui de se sentir à sa place. Elle se lie à la société mondaine de Paris, y développe un sens certains de la mode en même temps qu’un Français quasiment parfait. À Berlin, elle découvre la joie des soirées endiablés dont les allemands ont le secret. Madrid l’enivre de sa fièvre de vivre et elle se découvre une passion pour l’architecture en visitant les rues de Barcelone. Florence la fascine, musée à ciel ouvert où l’histoire, qu’elle soit humaine ou magique, suinte par tous les pores de la cité. Moscou, la glace jusqu’à l’os avec son hiver glacé, mais elle découvre une langue, une histoire et un peuple riche de mille savoir.
À chacun de ses retours en Irlande du Nord, elle ramène un souvenir pour Artemis et des histoires qui les tiennent éveiller jusqu’au point du jour. Son amie n’est pas en reste, voyageant elle aussi à travers l’Europe, elles partagent leurs expériences, renforçant ainsi une amitié déjà bien installée. Ses études terminées, sa place acquise dans la société. Elian prend ses valises et retrouve les terres américaines. Sa famille, ses proches, l’Eglise.
Elle sursaute et tourne la tête, les yeux fous vers sa sœur. Aoife, fait un pas en arrière, terrorisée par le regard de son ainée. « Le repas est près. » « J’arrive. » « Elian… » « J’ai pas envie de parler, Aoife. Désolée. » Elle se frotte les yeux, tirée de son sommeil agité et rejoint la table familiale d’un pas lourd. À table, le rôti fume sur la table, les pommes de terre sont parfaitement dorées et la sauce dégage une odeur à faire saliver. Pourtant, elle n’a pas faim. La tête basse, elle plante couteau et fourchette dans la tranche de viande, soudain dégoûtée par le sang qui s’étale lentement dans son assiette. Elle se force pourtant à manger, consciente que son corps en a besoin, qu’il faut qu’elle reste en forme si elle espère mener à bien sa mission. Elle mange en silence, écoutant d’une oreille distraite les conversations de sa mère et de ses sœurs. Ignorant, le tiraillement qui s’illumine dans sa poitrine en entendant le nom du père de Thomas, toujours installé dans la maison familiale. Elle répond d’une voix basse quand on s’adresse directement à elle, mais reste étrangère à la conversation, pourtant banale et agréable, qui se déroule devant elle. Une fois son repas terminé. Elle s’éloigne sans un mot. Sa mère et ses sœurs respectant son deuil. Elle renâcle un rire en passant la porte de la salle à manger. Son deuil, la bonne blague. Elle l’a fait, il y a des mois son deuil. Quand Armand a commencé à disparaître sous l’emprise d’une force qu’elle était incapable de comprendre. Son décès, aussi horrible que cela puisse paraître, est comme un baume sur la plaie béante dans son cœur. Enfin, elle est débarrassée de la peur. La peur d’être découverte, la peur de l’opprobre, la peur de mourir à son tour. Enfin, Armand est libre. Elle inspire profondément, l’odeur familière de la cire à bois qu’utilise sa mère depuis son enfance et elle chausse ses pieds de bottes avant de sortir sur le perron une fois de plus. Le froid la saisit et elle s’entoure de ses bras avant de s’avancer lentement vers le verger.
Il était si beau. Son visage avenant lui avait plu tout de suite, mais c’est sa conversation qui avait volé son cœur. Ils avaient partagé une soirée d’un intérêt nouveau pour l’arcaniste, qui n’avait que rarement l’occasion de discuter de sujet aussi profond. Elle avait souri sans discontinuer, charmant autant qu’elle était charmée, acceptant avec plaisir la demande d’un rendez-vous prochain. Il lui avait fait une cour attentive, l’emmenant dans des endroits époustouflant, l’entrainant dans ses secrets et ses expérimentations. Elle avait été impressionnée par l’ampleur de son talent, ses capacités qu’il tiraillait dans des directions nouvelles et étranges. Les heures de discussions avaient peu à peu continué, évoluant en partage des corps autant que des esprits. Il avait partagé avec elle ses secrets, ses rêves et ses expérimentations, la poussant sans cesse à questionner ce qu’elle savait, ce qu’elle connaissait. Il était un renouveau délicieux dans un train-train qu’elle appréciait pourtant.
Avec un sourire, elle observe les arbres, dévêtus de leurs feuilles, de leurs fleurs et de leurs fruits.
Les fleurs de pommier embaument tout le verger et elle sourit en admirant les petites lanternes que ses sœurs ont installées entre les branches des arbres. Les chaises sont bien alignées, blanches, couvertes de fleurs, elles aussi. À l’étage Siobhan, l’attend pour prendre en charge son maquillage et sa coiffure. Sur un cintre, la robe trône et bientôt, elle l’enfilera, bientôt, elle sera sienne. Elle sautille sur place, le cœur si plein de joie qu’elle craint qu’il n’éclate. La cérémonie mélange certaines traditions humaines qu’elle apprécie, plus pour le décorum qu’autre chose. Les vœux seront échangés en ancien gaélique et la magie les liera pour l’éternité. Elle remonte les marches en courant, accueillit par ses sœurs qui poussent des pépiements de joie. Elles s’affairent autour d’elle, maquillant, coiffant, serrant délicatement le corset qui enserre sa poitrine. Les yeux brillants, Elian croise son reflet dans le miroir et l’espace d’une seconde, elle est persuadée d’être la femme la plus chanceuse du monde. Sous sa robe, la rondeur que dessine le ventre de Siobhan promet des lendemains plein de joie, en bas, dans le salon, les rires des hommes résonnent dans les vieilles pierres de la bâtisse. Elle s’avance, lentement, le bras de son père sous le sien. Son regard se perd dans les yeux sombre d’Hadrian qui pose un regard plein de tendresse et de fierté sur sa fille. Il a déjà marié Siobhan deux ans plus tôt, le sentiment ne s’affaiblit pas, offrir ses filles est un déchirement sans égal. Mais il a foi en Armand, le jeune homme veille jalousement sur sa compagne depuis plusieurs années maintenant. Quand il pose la main de sa seconde fille dans celle de son gendre, il pousse un profond soupir avant d’embrasser tendrement la tempe de la jeune femme. Il adresse un signe de tête en direction d’Armand et va prendre place dans le cercle.
« Elian ?! » La voix de sa mère la tire de sa rêverie et elle ravale ses larmes, essuyant du bout des doigts ses joues humides. « Je suis là, maman. » La matriarche des Reed rejoint sa cadette et pose une main contre son dos. « Rentre ma puce, tu vas geler ici. » Elian pose sur sa mère un regard plein d’une tristesse incommensurable et hoche la tête silencieusement. Elle s’avance lentement jusqu’à la demeure familiale. « Je ne vais pas rester longtemps, maman, j’ai un tas de choses à gérer à Shreveport. » Sa mère lui jette un regard triste avant d’acquiescer d’un signe de tête. Elle comprend. Elle croit comprendre. Il faudra bien sûr gérer tous les papiers lié au décès d’Armand, mais après tout ça, elle devra gérer la mission que lui a donné Uther.
Elle embrasse ses sœurs et sa mère, promet de revenir bientôt et de donner des nouvelles plus souvent. Enfin, elle s’enferme dans la voiture, le silence l’enveloppant avant qu’elle ne démarre. Elle roule, roule, roule. Elle traverse le pont Mount Hope et atterrie à Bristol. Elle pense à Artemis, à qui elle doit tant cacher, à qui elle voudrait tout dire. L’avion l’emporte jusqu’à Shreveport et elle rejoint dans le silence de sa voiture de luxe, sa maison de Cross Lake. Une fois de plus, le silence l’accueille et un frisson court le long de son échine quand elle pose les yeux sur la porte menant à la cave. Un jour, elle se chargera de nettoyer la pièce, à moins qu’Uther ne s’en soit déjà chargé. Elle n’ira pas vérifier. Pas tout de suite, pas ce soir. Un jour. Lasse, elle se couche et trouve le sommeil, demain commence son périple pour rejoindre l’Irae. Un goût amer dans la bouche, elle pleure, le corps secoué de sanglot silencieux, jusqu’à ce que le sommeil l’emporte. « Armand ? » « En bas, chérie ! » Elle frissonne sur le pas de la porte qui mène à l’antre de son mari. La pièce lui fait froid dans le dos, mais plus encore, ce sont les expériences qu’y mène l’arcaniste qui la terrifie. D’innocente, parfois intéressante, mais toujours impressionnante, elles sont devenues effrayantes et elle a l’impression de perdre son époux. Elle pose une main protectrice sur son ventre et marmonne une formule de protection en serrant fermement son amulette avant de descendre les marches. Elle l’observe en silence quelques secondes avant de s’avancer. De dos, les cheveux hirsutes, il marmonne des phrases sans queue ni tête, le nez plongé dans un grimoire abîmé. « Tout va bien ? » Sa voix n’est qu’un souffle et quand il se retourne, elle recule d’un pas. De larges cernes marquent le dessous de ses yeux et le bas de son visage est dévoré par une barbe informe. Il hoche la tête, le regard plein d’une folie qu’elle ne comprend pas. Elle déglutit et tend la main, la posant doucement sur sa joue. Elle lutte contre la terreur et parle d’une voix douce. « Le repas est prêt, tu viens manger ? » Il secoue la tête en signe de dénégation. « Non, non, je sens que je vais faire une découverte d’une minute à l’autre. » Elle soupire et s’éloigne, grimpant les escaliers d’un pas lourd.
Deux jours plus tard, le craquement sinistre qui s’échappe du sous-sol la tire du sommeil et elle trouve le lit vide et froid. Elle sort de sous la couette, difficilement et se dirige à pas lent vers l’escalier. Elle retrouve Armand dans son atelier et fronce les sourcils. Quelque chose cloche. Elle s’avance lentement et quand il se tourne vers elle, elle retient un cri, plaquant une main contre ses lèvres blanchies par la frayeur. La main qu’il pose sur son bras est noircie, la peau craquelée suinte d’un liquide étrange et puant qui tire un haut-le-cœur à Elian. Quand elle lève les yeux vers lui, le regard qu’il lui renvoie est fou, vide de tout ce qu’elle connaissait. Elle recule de deux pas, repoussant sa main d’un geste vif. Soudain, la lumière semble revenir dans le regard d’Armand et il s’approche, les mains tremblantes. « J’ai compris. » Elle recule à nouveau, le dos contre le mur de l’atelier, le souffle court. « Compris, quoi ? » « Comment faire. » Il passe sa main, dans ses cheveux et siffle entre ses dents face à la douleur. « Ah… » « Armand, qu’est-ce qu’il se passe ? » « C’était… Possible. » Il hausse les épaules et se tourne à nouveau vers son atelier, oublieux de sa femme, qui se laisse glisser jusqu’à la première marche de l’escalier, une main désespérément crispée sur son ventre.
Une semaine plus tard, le cauchemar devenait complet. Le cœur au bord des lèvres, la nausée tirant sans répit sur son estomac, elle s’appuie contre la porte, le souffle court. En bas, elle entend un bruit sourd et elle s’appuie davantage contre le battant. Objet lourd ou corps qui s’abat contre un mur, elle ne sait pas duquel il s’agit, mais préfère conserver le secret. Elle laisse les larmes rouler sur ses joues, les mains sur les genoux, le corps secoué de sanglot. Armand… Elle savait. Elle savait depuis longtemps que les choses lui échappaient, mais elle avait cru pouvoir lui venir en aide. Elle avait cru pouvoir le ramener sur le chemin de la raison. Elle scelle la porte d’une suite de runes puissante et fuit la maison, la main crispée sur son bas-ventre.
Elle se réveille en sursaut le corps transit de froid, les draps humides de sueurs enrouler autour de ses membres. Une main lasse vient couvrir ses yeux et elle inspire profondément. Les semaines qui avaient suivi avaient été un enfer. L’avortement. La perte de ce petit être qu’elle sentait grandir en elle, le risque insoutenable que son père l’ait souillé de ses expériences. Elle avait dû abandonner, dire adieu à ses rêves de maternité. Elle avait tout essayé pour ramener Armand, s’épuisant des nuits durant sur des grimoires en langue ancienne, elle avait cherché et cherché. Jusqu’à ce qu’Uther débarque. Il était venu s’assurer qu’ils allaient bien, eux d’ordinaire si présent au sein de la congrégation ne s’était pas montré depuis des semaines. Il avait découvert son secret et avait proposé son aide. Un pli amer dessine ses lèvres en souvenir de la demande de Richardson. Son secret resterait enfoui, les expériences de son mari disparaîtraient et lui avec, mais, en échange, elle avait accepté l’innommable.
Avec un frisson, elle se souvient de Sebastian. Le chemin avait été long jusqu'à lui. De contact en contact, elle avait d'abord obtenu le nom de Morgan Leroy, le sénateur, qu'elle connaissait d'abord de nom, mais surtout de par sa réputation d'homme politique hors normes. Elle avait eu l'occasion de le croiser à de multiple reprise. Une fois son nom évoqué lors de ses fouilles, elle avait cherché à se faire remarquer par lui, se renseignant avec attention sur ses déplacements, cherchant à toujours se trouver là où il fallait quand il le fallait. Elle avait tissé sa toile contactant plusieurs de ses "amis" intéressés par les arts obscurs et qu’elle savait en contact avec Leroy. Elle avait rendu quelques services, tiré quelques-unes des ficelles qu’elle tenait entre ses doigts délicat, s’assurant que son nom arrive aux oreilles du dirigeant de la Secte Noire. Plusieurs de ses contact avait placé un bon mots sur elle auprès du sorcier, tant et si bien que Morgan avait fini par envoyer Sebastian vers elle, après des mois d’une campagne épuisante.
Quand elle l’avait rencontré, il lui avait immédiatement donné froid dans le dos, mais elle s’était nimbée de son don, son visage conservant une expression neutre d’intérêt mêlée d’une petite dose d’effroi. Elle avait posé ses questions, avait montrer ses capacités, s’était vendues encore mieux qu’à un entretien d’embauche, exprimant son envie d'accéder à de nouvelles formes de magies, des choses qu'on lui avait toujours refusé et qu'elle mourrait d'envie d'explorer, elle avait parlé d'ambition, d'avoir été retenue toute sa vie par des parents trop frileux pour s'intéresser réellement à une quête de pouvoir qu’ils jugeaient malsaine mais qu’elle avait toujours souhaité explorer, de ces carcans dans lesquels s’enfermaient les sorciers alors qu’ils étaient des êtres d’une puissance supérieur, qu’ils étaient en droit d’avoir ce pouvoir sur autrui, elle avait parlé d'émancipation, de désir de puissance, consciente qu'elle ne mentait pas totalement. Elle avait profondément envie de reprendre le contrôle de sa vie et l'obtention d'une plus grande quantité de pouvoir n'était qu'un premier pas sur ce chemin, elle avait simplement omis qu'elle n'avait jamais eu envie de ce type de pouvoir précis. Elle avait également offert une somme rondelette au recruteur, qui lui avait finalement donné ce qu’elle voulait. Elle avait rejoint la secte. La souris au milieu des chats. Elle obéissait au doigt et à l’œil, absorbait les informations avec attention, reportant le tout dans des carnets qu’elle cachait soigneusement chez elle, qu’elle ne partageait qu’a Uther, mais pour l’instant rien n’avait attiré son attention. Elle avait rejoint chacun des rituels ou on avait demandé sa présence, n’avait raté aucune réunion, aucun rassemblement, avait effectué toutes les tâche qu’on lui avait données, de la traduction d’un essai sur les arts sombres en russe ancien, à la préparation d’une potion dont elle n’avait vraiment pas envie de savoir contre qui elle serait utilisée. Elle obéissait sagement, parfaite novice d’une secte terrifiante. Jusqu’au jour ou… Dans un frisson, elle se redresse et fonce prendre une douche. La sensation de l’eau tiède sur sa peau la ramène à la réalité et elle caresse distraitement les cicatrices qui parsèment son bras. Les lignes nettes des scarifications, et les bords ondulés des cloques ayant cicatrisé. Elle ferme les yeux, la tête sous l’eau.
Le feu. L’odeur âcre de la fumée qui emplit ses poumons et les narines. Les cris. Les flammes qui dévorent les corps, qui se repaissent des chairs carbonisées. Et son bras, son avant-bras roussi sur lesquels se dessine des cloques épaisse, gorgée d’une lymphe qui ne peut rien pour protéger une peau trop abîmée. Elle geint en bougeant, appuyant son épaule opposée contre le mur. Elle va crever ici. Entourée par les membres d’une secte horrible, sans avoir pu dire au revoir à ses sœurs, à sa mère, sans avoir pu cracher à la gueule d’Uther Richardson. Elle va crever ici, pour avoir voulu protéger un homme aveuglé par la puissance de sa propre magie. Un rire sans joie s’échappe de sa gorge parcheminée et résonne en passant ses lèvres craquelées. Assoiffée, affamée, la folie la guette et elle sait qu’elle va y passer. Sous les flammes d’une Église en qui elle croit profondément. Ils trouveront son cadavre entre ceux de deux mages noirs, et la traiteront en paria, se serviront d’elle comme d’un exemple. « Regardez, regardez tous, la fille des Reed, qui s’est laissé entraîner par la secte noire ! » Elle pose sa tête contre le mur, tiédit par les flammes qui font toujours rage à l’extérieur. Trois jours. Trois jours qu’elle n’a pas senti la fraîcheur de l’air sur sa peau. Trois jours. Elle entrouvre un œil en entendant quelqu’un s’approcher. Crowe. Une grimace étire ses lèvres quand il s’approche. Et elle hausse les sourcils dans sa direction. « Hmm ? » Elle n’a pas la force de parler. Il lui demande pourquoi elle rit, et un nouveau rire lui échappe. Puisqu’elle va crever là, pourquoi mentirait-elle encore ? « Parce que je trouve l’idée de crever avec vous hilarante. » Il la soulève, éclatant au passage les cloques qui couvre son bras. Elle pousse un cri, mêlant douleur et colère. « Lâche moi ! » Elle se débat, mais il la pousse contre le mur. « J’t’ai jamais fait confiance Reed ! » La respiration sifflante, elle berce contre son sein son avant-bras désormais humide, elle souffle doucement sur ses plaies, les yeux plissés par la fumée. « Qu’est-ce que je m’en fiche, tu m’as laissé entrer, c’est tout ce dont j’avais besoin. » Il l’observe de loin, le menton jeté vers l’avant d’un air agressif. « Jamais compris pourquoi tu nous avais rejoint de toute façon. » Elle sourit, ses lèvres craquant sous la pression, d’un coup de langue, elle lèche la plaie, lapant son propre sang. « Parce que… » Elle s'apprête à lui répondre quand un cri d'alarme, provenant de la zone où un groupe s'acharne, depuis des jours, à tenter de percer une brèche, résonne, annonçant une porte de sortie inespérée. Crowe tourne la tête et les yeux écarquillés, fuit vers les étages, il redescend quelques secondes plus tard, Eoghan à ses trousses, mais Elian est déjà en train de s’avancer, la chaleur est suffocante et elle tousse, vomissant les restes de biles que contient son estomac trop vide. Elle trébuche et se raccroche comme elle peut à ce qu’elle trouve continuant d’avancer. Elle fuit sous le ronflement des flammes et les cris des damnés qui brûlent derrière eux.
L’eau, devenu froide, la ramène à la réalité et en frissonnant elle s’enroule dans une serviette. Elle n’arrivera plus à dormir, autant descendre. Par la fenêtre de sa chambre, elle voit passer une voiture de police, ses gyrophares dessinant des ombres étranges sur les hautes herbes. Elle soupire et s’avance lentement vers la cuisine, se faisant couler une tasse de café. La tête entre les mains, elle contemple ce qu’elle a dû faire depuis la fin de son cauchemar, plus de deux ans plus tôt. Elle a menti, participer à des sacrifices indicibles, vu des enfants rejoindre les rangs d’une secte, voler, créer des filtres d’une puissance néfaste horrible. Rien, en comparaison de ce qu’il s’est passé à Halloween. Un nouveau frisson parcourt son dos tandis qu’elle se laisse emporter par le souvenir.
Circé se tient à ses côtés, Saul aussi. Ils vibrent pratiquement d’excitation et elle reste impassible, le visage neutre, le regard calme. Elle devrait être avec les siens, parmi le cercle, fêtant le solstice en famille. Et pourtant, elle se trouve au pied d’un immeuble et elle sent, la puissance déployer par l’Irae à l’étage. Le cœur au bord des lèvres, elle lève le nez, et observe le toit du bâtiment, du moins, ce qu’elle en voit de son poste. Le cercle est en place, elle l’a senti. Elle sursaute quand Alessio descend un sourire fier étirant ses lèvres. Il s’échappe en suivant les ordres de Circé, Eoghan et Sebastian sur ses talons. L’espace d’un instant, son regard croise celui du sorcier rouge et elle érige un mur inébranlable entre son esprit et celui du sorcier. Ne rien laisser transparaître. Elle les suit du regard, la gorge serrée. Ils vont tuer les siens. Ils réclament vengeance, le sang pour le sang. Elle tourne la tête vers Circé qui s’adresse à elle et grimpe les escaliers quatre à quatre, consciente qu’elle se doit d’obéir aux ordres. Elle s’arrête derrière la porte menant au toit, les mains tremblantes. Elle s’appuie, quelques secondes contre le mur, inspirant et expirant profondément à plusieurs reprise avant d’ouvrir la porte, sa façade de calme remise en place. Avant de passer le seuil, elle prie une dernière fois pour la survie de ses sœurs, implorant tous les dieux de veiller sur les membres de la famille Reed. Elle s'approche du cercle et reste en arrière-plan, observant la scène avec une expression de contentement factice. A l'intérieur, elle hurle, elle appelle à l'aide, crie pour la survie des sorciers blanc et pleure ceux dont la vie cessera ce soir. Elle s'effraie aussi d'être capable de rester de marbre devant ce qui se passe. Elle devient de plus en plus insensible aux horreurs de la secte, chaque jour, détourner le regard devient plus simple. Plus le temps avance, plus elle craint de se perdre dans la noirceur de la secte.
Elle sursaute quand son chat saute sur ses genoux et caresse distraitement sa fourrure épaisse. Les dieux ont entendu ses prières. Ses sœurs et sa mère ont survécu, mais tant d’autre ont péri. Elle avale une gorgée de café en priant pour les âmes ayant trouvé le repos éternel sous les doigts de l’Irae. Elle prie pour sa survie aussi. Un coup d’œil à l’horloge lui indique qu’elle doit se trouver au Government Plaza dans deux heures pour accueillir un haut-dirigeant. Les visites s’enchaînent depuis Halloween et elle ne manque pas de travail. Elle renifle un rire, une bonne chose semble être née de la folie des sorciers noirs. Le monde semble être tout à fait d’accord pour dire que les CESS, comme ils les appellent, sont un danger.
CHRONOLOGIE
5 juin 1982Naissance d'Elian, trois ans après son ainée, Siobhan.
7 avril 1984Naissance de Aoife, petite dernière du trio.
1987Rencontre avec Thomas, son meilleur ami d'enfance, outre et premier amour.
1990Découverte de son don, début de son apprentissage.
1996Découverte de sa capacité d'empathie agressive. Son apprentissage se poursuit, renforcé cette fois-ci.
2000Après l’obtention de son bac, Elian quitte les Etats-Unis, elle ne reviendra pour s’y installer définitivement qu’après la fin de ses études. Elle emménage chez les Edwards, dont elle connait déjà bien la fille, Artemis. Elle coupe les ponts avec Thomas, suite à une révélation que lui fait le jeune homme sur son avenir.
2000-2008De nombreux voyages à l’étranger en parallèle de ses études de langues lui permettent de parfaire sa maitrise et de se créer un solide réseau.
2010Après avoir obtenu un poste auprès d’un grand organisme, elle reprend contact avec la société sorcière. Elle rencontre Armand. Coup de foudre presque instantané pour l’homme.
2013Elle épouse son sorcier, sur les terres de sa famille. La cérémonie est belle. Seulement entachée par la Révélation encore récente des Sorciers.
2015Elle s’implique avec ferveur dans l’Église Wiccane, servant souvent de traductrice lorsque cela s’avère nécessaire.
Février 2017Alors qu’elle vient d'apprendre sa grossesse, elle commence à s’inquiéter des expériences et de l’état de santé physique et mental d’Armand. Le couple se retire de la vie publique.
Juin-2017Armand se laisse emporter par une expérience de trop. Difforme et rendu fou par ses expériences, Elian n’a pas d’autre recours que de l’enfermé dans son atelier. Elle avorte dans la foulée, terrifiée à l’idée que son enfant puisse portée une part des méfaits de son père.
Aout-2017Après des semaines à cacher son terrible secret, Uther le découvre. Il met fin à la vie d’Armand et détruit toutes ses recherches. En échange, il demande qu’Elian deviennent sa taupe au sein de l’Irae.
Janvier 2018Après un périple complexe, Elian rejoint les rangs de l’Irae.
Avril 2018Elian survit au massacre de l'Irae
Octobre 2019Elian participe au rituel d'Halloween qui met la ville à feu et à sang. Elle assiste, impuissante, au massacre des Wiccans.
Rhys Archos
MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE
« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »
En un mot : Furie et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :
● Troubles à l'ordre public ; ● Outrages à agents ; ● Attentats à la pudeur ; ● Violations de propriétés privées ; ● Ivresse sur voie publique ; ● Expert du pistolet à clous ; ● Vols de voitures ; ● Faux et usage de faux ; ● Briseur de vitrines ; ● Bagarres ; ● Fusillade de masse ; ● Vol de poules ;
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Aw elle est là. Je m'attendais tellement pas à ce que ce soit toi qui l'incarnes un jour, et comme quoi tout arrive. Je n'ai absolument aucun doute sur ta capacité à jouer la dame et j'ai hâte qu'on puisse RP ensemble avec ce nouveau visage. Je me délecte déjà de ta fiche, qu'on aurait sobrement pu intituler "Histoire d'une tragédie", une de plus, vu le passif Ta sensibilité fera des merveilles !
Re-bienvenue ici
Louisiana Burning
Evangeline O'Callaghan
La Winx du Bayou qui met des paillettes dans ta vie (faut pas lécher les cailloux ça fait tousser) - "Répare ma clôture t'auras d'la confiture"
☽ Souffler finalement☽
En un mot : Nature & Cristal Witch
Qui es-tu ? :
☽ Et pourrir dans la terre ☽
Mage baignant dans l'énergie de la terre, Evangeline est douce, craintive et délicate. Aspirant au calme plus que tout, elle ne se mêle pas volontiers aux autres et préfère se perdre en pleine nature plutôt que d'aller se balader en ville. Passionnée par son travail, elle se laisse souvent happer par ses projets et perd parfois le contrôle de sa magie, se laissant fasciner par les pierres qu'elle tient entre ses doigts, allant parfois jusqu'à l'évanouissement. Ne se confiant pas facilement, elle écoute cependant volontiers les gens et a toujours une tasse de thé à offrir pour consoler une âme en peine. Traumatisée par la violence de son ex-fiancé, elle fuit les relations amoureuses et désire plus que tout une vie tranquille en pleine nature.
Facultés :
☽ Et renaître encore ☽
Magnéto-kinésie et phytokinésie, mais surtout déterminer l'énergie retenue dans chaque pierre et ses qualités magiques.
Capable de détecter les minéraux et à déterminer leur nature sans les voir, son pouvoir s’étend sur une portée de dix mètres. Lorsque ses yeux avides se posent sur tes trouvailles, elle peut juger avec précision de leur qualité et de leur « énergie », et cela mieux encore lorsqu'elle les tient entre ses mains tremblantes. Ainsi elle est capable de repérer les pierres les plus précieuses, même non taillées, même emprisonnées dans une gangue de calcaire. Elle sait d’instinct quel cristal renferme le plus d’énergie et quel type. Son pouvoir s’étend au métal, qu'elle tord selon sa volonté pour fabriquer ses amulettes. Elle l’attire, elle le repousse à volonté jusqu’à quatre mètres autour d'elle.
4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live
En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Mon alliée ou ma future ennemie, je ne saurais dire Très très contente de la voir débarquer, surtout sous ta plume et tes idées qui nourriront très bien ce PV déjà super, je n'en doute pas ! Diane Kruger est un excellent choix qui colle beaucoup trop bien à Elian Puis les premiers mots esquissés promettent déjà un personnage tout en douceur, complexité et un passif bien dramatique comme on aime (Et ce profil krkr) Très hâte que l'on puisse jouer un lien plus qu'intéressant entre Astaad et Elian en tout cas Re dans ta maison ma Juh
Alexandra Zimmer
NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
FULL DARK NO STARS
En un mot : We're all mad here. I'm mad. You're mad.
Qui es-tu ? :
- Infréquentable et associable à l’esprit encombré de mots, de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.
Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Faculté répugnante, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.
Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
You'll see him in your dreams
He'll appear out of nowhere but
He ain't what he seems
You'll see him in your head
On the TV screen
Hey buddy, I'm warning
You to turn it off
He's a ghost, he's a god
He's a man, he's a guru
You're one microscopic cog
In his catastrophic plan
Designed and directed by
His red right hand
Pseudo : Achab
Célébrité : Rooney Mara
Double compte : Elinor V. Lanuit
Messages : 1310
Date d'inscription : 28/03/2019
Crédits : Nick Cave & The Bad Seeds ; Avatar par AVENGEINCHAINS
Je ne m'avancerai pas trop sur un lien avec celle-ci, du moins pas avant d'avoir lu le reste de cette fiche suspecte. D'ailleurs c'est bien vide, faut remplir vite, hop. Bienvenue mais bon, pour la 5ème (mon dieu quoi) ce n'est même plus nécessaire.
Depuis le temps que t'en causes, de Elian, ça fait plaisir de voir sa bouille sur le fo! (Surtout avec ce qu'on prépare mouhahahh)
Elian Reed
When witches don't fight, we burn
⌘ EVERYBODY HERE ⌘
"Is watching you. 'Cause you feel like home."
En un mot : Lost.
Qui es-tu ? :
⌘ YOU'RE LIKE ⌘
⌘ Sorcière de la haute société. Née et élevée dans des valeurs anciennes de respect des traditions qu'elles soient magiques ou plus propre à la bienséance.
⌘ Formée dés son plus jeune âge, elle possède une grande maitrise des runes, enchantements et sortilèges.
⌘ Veuve d'un mariage qui fût heureux avant de virer au cauchemar après quelques années idylliques.
⌘ Prise dans une vaste toile de manipulation en tout genre qui la place en pion au creux du secret de l'Irae. Espionne pour le compte de l'Eglise Wiccane, elle oscille sur la brèche, prête à se perdre dans les méandres de la magie sombre de la secte.
⌘ En constant contrôle de son environnement, effrayée du moindre faux pas, de la moindre erreur, qui pourrait lui couter la vie.
⌘ Grande amie d'Artémis Edwards dont elle a du s'éloigner bien malgré elle, refusant de prendre le risque d'éclabousser l'avocate des miasmes de ses propres drames.
⌘ Profondément seule. Vit en quasi recluse dans sa grande maison a Pinecrest, elle vacille lentement vers une folie qui risque de l'avaler à tout instant.
"A dream come true."
Facultés : ⌘ Don inné : Détection de mensonge, quand quelqu’un ment, ça sonne différemment à ses oreilles, comme une dissonance, une sorte de fissure dans la voix qui n’est perceptible que par ses oreilles. Elle est incapable de définir la vérité, mais elle sait quand on ment. Inné et constant, c’est un don passif qu’elle ne cherche pas à endiguer en général, d’autant plus maintenant qu’elle passe la moitié de son temps libre auprès de l’Irae. Elle fait cependant attention à ne pas l’utiliser sur ses proches, leurs laissant leur intimité. Elle est capable de l’utiliser sur une grande quantité de gens en même temps, mais plus la foule est nombreuse, plus cela lui demande de la concentration, comme pour entendre une personne qui serait loin et lui est parfois impossible de définir de qui il s’agit, elle sait juste que quelqu’un autour d’elle ment.
⌘ Don acquis : Empathie agressive, elle peut, en se concentrant, faire ressentir ce qu’elle souhaite à la personne en face d’elle. Elle n’est pas capable de créer l’amour ou la haine, mais elle peut très facilement encourager un désir sexuel, une envie de faire confiance, une colère préexistante. Plus elle utilise son don longtemps plus elle se fatigue, créant migraine, vertiges, vomissement, et évanouissement dans le cadre d’une utilisation intensive à long terme. Elle peut influencer une petite quantité de personne en même temps, mais son don perd alors en puissance.
Thème : When we were young - Adèle
⌘ I'VE BEEN BY MYSELF ⌘
"All night long. Hoping you're someone I used to know."
Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Diane Kruger
Double compte : The Booty - The Flower - The Coffee Pot - The Bird.
Messages : 149
Date d'inscription : 20/08/2020
Crédits : Lux Aeterna (Ava) Pando & Crack in time (icon)
@Eoghan Underwood : Que veux tu, j'aime les perso torturée ! J'espère qu'elle te plaira et qu'on se ferra des rps du tonnerres tout les deux Merci de me faire confiance avec une de tes création une fois de plus
@Evangeline O'Callaghan : Ouiiiii, Diaaaaane ! Faudra que je vienne te voir d'ailleurs avec tes racines irlandaises, y a moyen qu'on se trouve un lien toi et moi
@Dana Campbell : Ouiiii, encore un ! Alors, pas au PASUA, mais quand même pas chez les gentils, même si c'est pas son choix ! J'espère qu'elle te plaira quand même
@Astaad Sayegh : Ouiiii On va se trouver un truc qui déchire toi et moi J'ai hâte de rp avec toi
@Alexandra Zimmer : Promis après celui là y en a plus qu'un ! Et je remplis ça le plus vite promis, promis !
@Victoria Osborne : Yaaas Elle est enfin là et j'ai hâte de faire mumuse avec toi !
Je me dépêche de vous remplir tout ça, c'est promis
Elle est belle, la dame. Eeeeet je trouverai probablement plein d'autres compliments à lui faire, mais ça m'empêchera pas d'être odieux comme avec tout le monde.
Une Vierge ascendant Sagittaire ? Oula j'vais m'planquer moi. Vous me tuez avec vos DC, rebienvenue chez toi & courage pour ce nouveau challenge, en tout cas elle a déjà l'air de roxer (le pouvoir peut devenir bien intéressant), hâte d'en lire plus
Serguey Diatlov
Hercule le tank estonien : le respect, pourquoi faire ?
THIS WAR OF MINE
En un mot : Guerrier brisé, arcaniste défectueux, amant esseulé.
Qui es-tu ? : • Né en Estonie, le quadragénaire a été naturalisé américain en 2011 pour services rendus à la nation.
• Ancien tireur d'élite, il est vétéran de la guerre du Kosovo. Il a également participé à la Seconde Guerre du Golfe, mais rapatrié d'Irak suite à l'attaque et à la destruction de sa base militaire.
• Issu d'une famille de vaudouisants depuis plusieurs générations, ses pouvoirs se sont éteints depuis la guerre où il a failli perdre la vie. Sa magie est dormante depuis, et il cherche à s'y reconnecter.
• Tête brûlée, il a un tempérament excessif : il boit trop, aime séduire, rit fort, provoque.
• Sportif, il se défoule par la pratique d'activités physiques, en se bagarrant dans les bars ou au Mad Dog où on l'affuble du surnom de Golgoth.
• Ancien amant d'Aliénor Bellovaque, il vit très mal leur rupture depuis la révélation du putsch du motel Lucky Star, où a été perpétré le massacre d'arcanistes. (Juillet 2020)
• La séparation avec la vampire a également eu d'autres conséquences : en plus de son absence, il souffre encore du manque de ses morsures, comme un camé privé de l'objet de son addiction.
• Après sa démission en tant que chef de la sécurité aéroportuaire suivie d'une brève descente aux enfers, il doit son salut et sa reconversion professionnelle à Jake Hamilton, pour qui il est devenu agent de protection rapprochée (et partenaire de paintball préféré). (Septembre 2020)
• Amoureux des hérissons, il en possède un qu'il honore régulièrement sur Instagram, un cadeau d'Aliénor : Krissu.
• Loyal et serviable, il est un ami solide sur lequel on peut compter, même pour se sortir des situations les plus désespérées. Amant attentionné, il sait se montrer aussi tendre que passionné au creux de l'intimité, comme s'il s'agissait là des rares moments où il renouait avec sa magie rouge endormie.
Facultés : • Sa gueule carrée, sa stature imposante et sa hauteur avoisinant les deux mètres rendent sa silhouette intimidante, parfois même sans qu'il n'ait à lever le poing.
• Excessif et robuste, il gagne souvent à la bagarre et aux concours de beuverie.
• Bavard, il n'a ni le sens de la diplomatie, ni celui du politiquement correct, et a tendance à choquer par un phrasé cru ou par un humour pas toujours très conventionnel.
• Ancien soldat, il bénéficie d'une très bonne condition physique, même si l'âge comme ses excès finiront par le rattraper. Il manie très bien les armes à feu, et n'hésitera pas non plus à utiliser toute arme contondante, s'il s'agit de défendre un proche ou de sauver la veuve ou l'orphelin.
• Il parle couramment anglais, russe et estonien, même s'il n'utilise ce dernier qu'avec sa petite sœur, restée à Tallinn, avec laquelle il entretient une relation épistolaire.
Thème : Hooverphonic • Mad About You
I belong to nothing, when you don't belong to me
Pseudo : Tank.
Célébrité : Johann Urb.
Double compte : L'autiste caractérisé Yago Mustafaï.
• Elle est censée porter une paire de lunettes de correction pour une myopie, mais refuse de les mettre en public, réservant ses dernières pour les lectures à la maison.
Comme Serguey. Allez ma biche, un jour on assumera d'être des binoclards.
Re-bienvenue avec ce nouveau personnage ! Les pouvoirs sont cools, j'ai hâte de les voir in game
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
BIEN. Mille ans après on y est arrivés. Non, sans dec, tu sais à quel point je suis CONTENT que tu aies pris Elian. On va pouvoir jouer de grandes choses au sein de la secte et, surtout, pouvoir torturer la p'tite si jamais elle se fait pincer le cul (pas littéralement hein, on a déjà Lilas pour ça. ). T'as plus qu'à te/nous trouver un Sebastian et un Uther et ça va devenir franchement intéressant. Hâte de voir la bourgeoise devoir se dépatouiller des soupçons au milieu de la bande de frappadingues et, surtout, de la voir gérer les conséquences de l'event (ça fait quoi d'avoir découvert au dernier moment l'apocalypse prévue sans avoir pu informer à temps son clan d'origine ? ). Bref. Je suis hypé et je sais que tu l'es aussi. Ta douceur de Piou capable aussi de pépier vénère sera probablement parfaitement adéquate à travers ce nouveau personnage. Fais-en bon usage !
Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser. D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.
Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !
Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !