Propriété d'Eli-chan & Caprisun (enfin consommé) de Shreveport
NE M'OUBLIE PAS
En un mot : TROUBLE
Qui es-tu ? :
≡ Humaine de 25 automnes, beaucoup moins dans sa tête
≡ (ex(ex))Trompettiste professionnelle autoproclamée
≡ Marquée de la Reine d'AA, miss Elinor Lanuit elle-même
≡ Cousine de la démoniaque experte en chantage, Anna "la s****e" Janowski
≡ Mordue au littéral comme au figuré
Facultés : ≡ Surnaturellement agaçante
≡ Maîtresse du sarcasme et de l'ironie
≡ Balbutiements du tout premier niveau de Présence vampirique tout fraichement héritée
Date et lieu de naissance Apparue le 01/09/1995 à Chicago.
Nationalité Américaine, origines polonaises.
Profession Troubadour, ou musicienne professionnelle, c’est selon.
Lieu d’habitation Les Kingston Buildings de Mansfield, à la lisière de là où l’on ne peut plus entendre battre le cœur de la ville.
Situation financière Précaire, troubadour n’est pas un métier d’avenir.
Spécificités Tu es une mordue, que tu le veuilles ou non. Tu ne sais même pas qu’il existe un mot pour les gens comme toi mais ne pas savoir nommer une chose n’en amoindri pas son existence, bien au contraire.
TEMPÉRAMENT
Soyons honnêtes d’entrée de jeu : tu es un cliché. Tu es belliqueuse, voire bagarreuse quand ton sang est assez réchauffé par l’alcool, solitaire et cynique, torturée par des démons qui ne vivent que dans ton esprit et qui te font croire que tu es désagréable parce que tu es unique.. En somme, tu n’es pas facile à vivre et tu mets un point d’honneur à gâcher l’existence des autres simplement pour les rapprocher de la tienne ; tu te targues d’ailleurs d’avoir élevé au rang d’art l’ironie et le sarcasme, tes armes favorites lors de tes trop nombreuses joutes verbales. Malgré cela, tu as aussi un petit cœur sous ta carapace d’acier glacé. Tu aimes les dîners aux chandelles et tu n’aspires pas à plus que te blottir un jour dans les bras de la personne qui arrivera à voir par-delà l’effroyable garce que tu t’efforces à être au quotidien. Paraîtrait même que les japonnais ont un mot pour désigner les personnes comme toi.
Ça, ce sont tes pensées de la vie courante, celles avec lesquelles tu as appris à vivre. Occasionnellement, à savoir dès que ton esprit erratique n’a pas une tâche spécifique sur laquelle se fixer, tu te mets à questionner ton existence et prendre conscience de l’ampleur de ton mal-être que tu ne saurais expliquer. Très souvent, tu embrumes tes pensées grâce à d’habiles subterfuges à base d’éthanol - voire d’autres molécules les soirs où l’occasion se présente – mais celui qui t’a fait le plus de bien reste celui qui t’a aussi laissé une trace sur la nuque.
Pour saupoudrer le tout et te rendre digeste, on rajoute à ton caractère le bon côté du cerbère.. en plus des mauvais : la musique t’apaise comme rien d’autre sur ce plan. C’est pour ça que tu as fait le choix de vivre quasiment au jour le jour et de jouer plusieurs soirs par semaine dans les clubs du coin. La Louisiane se prête bien à ce genre d’activités.
UNE JOURNÉE DANS VOTRE PEAU
Une hygiène de vie correcte, c’est bon pour les moutons. Toi, t’es une rebelle, une vraie, une pure et dure comme on en fait plus. La preuve : ton acte de rébellion favori c’est de te réveiller en te demandant s’il est déjà trop tard pour appeler ton prochain repas « déjeuner ». Le plus souvent, la réponse est oui parce qu’être une rebelle c’est aussi ne prendre qu’un repas par jour pour tendre un doigt d’honneur à tous ces.. diététiciens ; sinon c’est que tu as de la chance qu’il reste une part dans le carton à pizza qui traîne sur ta table depuis deux jours.
Après ça, tu regardes sur internet si un quelconque évènement musical est prévu à Shreveport pour t’y incruster ou si tu devras frauder le bus pour te rendre jusqu’à la Nouvelle Orléans. La musique est ta principale et seule source de revenu. C’est loin d’être stable et encore plus loin d’être lucratif mais ça te permet de te libérer d’une contrainte non négligeable : tu détesterais travailler ailleurs. Autre point positif : tu aimes jouer de la musique. D’ailleurs, tu es ce que les néophytes appellent une « sale jazzeuse de merde » parce qu’ils se vexent très facilement quand tu leur prouves que tu sais souffler bien plus fort qu’eux dans une trompette, et aussi parce que tu as tendance à un tout petit peu les prendre de haut dès qu’il s’agit de rythmes et bien ironiquement d’harmonie. Tout cela pour dire que la plupart du temps, tu attends un appel de la part d’un de tes semblables troubadours pour te proposer une prestation payée au lance-pierre que ton ventre gargouillant t’empressera de faire accepter.
Cela te prenant déjà étrangement un bonne partie de la journée, si le soir venu tu n’es pas de concert, tu sors. Tu choisis au hasard un bar duquel tu n’es pas bannie et tu abandonnes toute dignité. Tu dépenses tout ton cachet bien durement acquis pour détruire ton cerveau et quelques autres organes pas mal utiles à grands coups de bourbon jusqu’à ce qu’on ne te jette dehors.
Caractéristiques de race
A l’époque où tu as appris l’existence des vampires, tu avais à peine 15 ou 16 ans, alors évidemment que tu as trouvé ça incroyablement cool. Là où tout ton lycée était en effervescence et en proie à une panique et une paranoïa difficilement contrôlables, toi tu étais seulement fascinée par cette révélation. Au diable les questionnements éthiques et la morale, cette annonce a surtout résonné avec toute l’essence de ton être : si les vampires existent, alors peut-être existe-t-il quelque chose d’obscur et ésotérique qui fait de toi quelqu’un d’unique ? Pas nécessairement un vampire, non, mais tu as rêvé des mois et des mois d’être aussi différente qu’eux. Dans les années qui ont suivi, tu as essayé de mettre de côté ces idées dans ta tête et de les ignorer mais tu n’as pas pu t’empêcher de t’essayer en vain à la magie lorsque celle-ci a été révélée à son tour, et idem pour toutes les nouvelles surnaturelles qui se sont succédé.
Et puis une nuit, ce monde qui semblait parallèle au tien l’a rencontré. Tu t’es fait mordre par une de ces créatures que tu admirais presque quelques années auparavant. C’est arrivé une seule et unique fois mais avec un psyché comme la tienne, impossible de ne pas en vouloir plus. Impossible de ne pas vouloir ressentir encore une fois cette sensation si singulière ; à la fois tétanisante et absolument grisante. Il ne passe pas un jour sans que tu ne repense à ce qui s’est passé ce soir là, et pas un jour non plus sans que tu ne cherches plus ou moins consciemment à réitérer l’expérience.
Et pourtant, tu ne sais absolument rien de l’étendue du monde surnaturel et de son organisation. Les infos et les rumeurs se mélangent et au final tu n’es sûre de rien, même pas de la manière de trouver un suceur de sang.
AFFILIATION ET OPINIONS
Tu n’es pas anti-CESS, c’est une certitude. Tu as même plusieurs raisons à donner fièrement au cas où un jour quelqu’un arrive à te poser la question. Tout d’abord, les organisations, ça n’est pas pour toi. Dès que leur effectif comporte plus d’une personne, toi comprise, tu ne te sens pas à ta place. Refuser à tel point l’autorité en devient presque pathologique et ta fierté d’humaine sans la moindre faculté hors-du-commun, mise à part ta mauvaise foi surnaturelle, prévaut sur toute forme coopération. Ensuite, tu n’as aucune raison particulière d’en vouloir au monde qui vivait caché des yeux de tous il y a encore quelques années. La preuve qu’ils avaient raison : il y a des types qui veulent leur mort et le crient un peu partout.
Il faut dire aussi que c’est ta fascination non assumée pour, en premier lieu, les vampires qui t’a poussée à déménager à Shreveport et mener la vie que tu mènes aujourd’hui. Une vie d’insouciance, de débauche, d’anarchie et surtout de liberté.
Enfin, insouciance, c’est vite dit maintenant que tu es encore en vie après ce qu’il s’est passé à Halloween dernier. Tu n’as pas vraiment de souvenirs clairs de ce qu’il s’est passé ce soir là ; tout ce que tu sais se résume à l’état dans lequel tu as perdu connaissance et le lieu dans lequel tu t’es réveillée : particulièrement ivre et sur un lit d’hôpital. La thèse de la catastrophe climatique semble être acceptée par une partie de la population, mais elle n’explique pas les images horrifiantes de réel qui apparaissent spontanément dans ton esprit depuis l’incident.
Singularités
BONUSPour te reconnaître, ça n’est pas bien dur. Dans un bar, il y a deux solutions : soit tu es sur scène avec une trompette à la main, soit tu es assise au comptoir en train de provoquer la première personne qui passera assez près de ton radar à emmerdes. Pour être bien sûr, on peut s’attarder un peu et regarder si tu as des bleus. Si la réponse est non : félicitations, il y a de grandes chances que cette personne soit de bien plus agréable compagnie que toi.
Who am I ?
Je suis un inventé Blase Pourpre sur les internets , Jojo pour les intimes Visage Gaia Weiss Sagesse 20 ans Découverte les sacro-saints topsites Présence au minimum tous les week-ends, et sûrement la semaine aussi Avis pwalala c si bô Crédits Pourpre Mot de la fin comment j’ai trop hâte de jouer avec vous
Heidi Janowski
Propriété d'Eli-chan & Caprisun (enfin consommé) de Shreveport
NE M'OUBLIE PAS
En un mot : TROUBLE
Qui es-tu ? :
≡ Humaine de 25 automnes, beaucoup moins dans sa tête
≡ (ex(ex))Trompettiste professionnelle autoproclamée
≡ Marquée de la Reine d'AA, miss Elinor Lanuit elle-même
≡ Cousine de la démoniaque experte en chantage, Anna "la s****e" Janowski
≡ Mordue au littéral comme au figuré
Facultés : ≡ Surnaturellement agaçante
≡ Maîtresse du sarcasme et de l'ironie
≡ Balbutiements du tout premier niveau de Présence vampirique tout fraichement héritée
Tout commence le vendredi 1er septembre de l’année 1995, une nuit fraîche de fin d’été marque le début du jour de shabbat pour les deux enfants d’immigrés polonais qui vont d’un instant à l’autre devenir tes parents. Les cris résonnent jusque dans les couloirs vides et mal éclairés d’un hôpital quelconque de Chicago ; d’abord ceux de ta mère, puis après de longues minutes à se déchirer la voix, ce sont enfin tes suppliques à toi qui se font entendre. On annonce à l’heureux couple que tu es une fille. Ils te prennent dans leurs bras tremblants et te donnent ton nom : Heidi. Heidi Janowski, fille des bienheureux Jacob et Nina Janowski. Sur leurs visages fatigués transparaît un éclat de bonheur propre aux nouveaux parents : tu es et resteras leur fille unique, vaisseau de tous leurs espoirs et ambitions. Fort malheureusement pour eux, leur idylle ne sera que de relativement courte durée : il suffira que tu apprennes à t’exprimer pour que ton entourage te qualifie de petit démon et que tu jettes un voile de honte sur ton foyer.
Si certains auraient adoré grandir entourés par leur famille toute entière, avec grands-parents, oncles et tantes et les cousins et cousines qui vont avec, toi tu t’en serais allègrement passé. En tout, il y avait quatre autres enfants dans ton entourage proche, et de ce groupe de marmots bruyants et poisseux tu étais la plus jeune. En théorie tu aurais dû être chouchoutée, mais la réalité est bien souvent différente des prévisions. Dans une famille aussi stricte que celle dans laquelle tu es tombée, quatre cousins et cousines signifiait simplement quatre points de comparaison du haut desquels te regarder en attendant que tu t’illustres comme ils ont pu le faire. On te voyait comme une future docteure ou avocate dès le plus jeune âge tandis que tu t’efforçais seulement de ne pas voir la pression écrasante des attentes de toute une famille sur tes frêles épaules.
Et puis tu t’es rapidement forgé un caractère bien trempé et aux antipodes de ce qu’on attendait de toi. Tu multipliais les notes catastrophiques et les fugues, et avec ça les sanctions que tes parents jugeaient les plus appropriées. C’est d’ailleurs sûrement de là que tu tiens ton habitude de sauter des repas, ça n’est plus une punition si c’est toi qui décide de le faire. Au moins, on ne t’a jamais battue. Refuser de te donner la tendresse que tu demandais bien maladroitement, tu es prête à le concéder, était amplement suffisant pour remplir ton cœur et ton âme d’une amertume indélébile qui s’imposera avec le temps comme un moteur puissant.
Malgré une scolarité chaotique, tu n’as jamais redoublé, ce qui te rend encore aujourd’hui excessivement fière. Pourtant, tes parents, sous les conseils mauvais de leurs frères et sœurs, ont décidé de t’envoyer en internat après que tu te sois battue une énième fois avec un des nombreux camarades qui t’évitaient comme la peste. Une responsabilité et un fardeau en moins pour eux, et un océan d’épreuves à venir pour toi. Dans ta tête de gamine à peine pubère, c’était à la fois un abandon douloureux et une justification imparable de ton comportement autodestructeur. Au lieu de t’échapper du domicile familial, tu séchais les cours pour vagabonder partout où le cœur t’en disait. Il s’est trouvé qu’un jour, ton cœur t’a peut-être pour une fois bien conduite.
Acte deux
C’est la fin du mois d’octobre, un lundi après-midi plus exactement puisque tu es sensée être en cours de mathématiques à cette heure-ci. Tu as réussi sans grande difficulté à échapper à la vigilance des surveillants de ton collège et es sortie pousser encore plus loin l’exploration des alentours du grand bâtiment à qui le ciel gris et orageux donnait un réel air de prison. Cette fois tu décides dans un élan d’extravagance de ne pas te rendre à la supérette du coin pour voler de quoi grignoter, mais plutôt de te diriger dans la direction opposée. Après quelques minutes à déambuler précautionneusement dans les rues mornes de la banlieue de Chicago, ta curiosité te pique et décide de mettre en exergue une sorte bourdonnement étrange et élégant. Bien sûr, ce n’est pas la première fois que tu entends de la musique, mais de ce genre-ci par contre.. Tu décides de te rapprocher lentement de l’origine du son, et à chaque pas que tu fais tu distingues mieux encore les sonorités qui t’attirent à elles comme le chant d’une assemblée de sirènes.
Après quelques dizaines de mètres, tu arrives devant l’endroit qui va devenir ta nouvelle maison. L’endroit où tu réussiras enfin à te sentir à ta place et même sereine. Tu arrives devant une vieille boutique de musique. Profondément intriguée par ce lui d’une nature presque mystique à tes yeux de jeune fille de 13 ans, tu passes peut-être un quart d’heure cachée derrière le mur jouxtant la vitrine, à moins que ça ne soit plus. Tu n’avais jamais vu des instruments d’aussi près, et tu n’avais jamais entendu si belles et puissantes mélodies. Derrière les cuivres patinés exposés en devanture, tu distingues des étals de disques te paraissant infinis, tu entrevois leurs pochettes aux couleurs vives et saturées mais aussi froides et profondes. A cet instant tu n’as aucune raison de te cacher, tu n’as rien fait de mal, mais tu te souviendras toujours de l’impression que tu as eu quand tu as eu l’impression que l’on t’avait caché tout un monde merveilleux et fantasque pendant toute ta vie et peut-être pour la première fois où tu peux te souvenir, tu as envie de te faire toute petite.
Cet endroit, tu y es retournée absolument tous les jours de la semaine qui a suivi, chaque fois t’adossant au mur à côté de la vitrine et chaque fois imprégnant un peu plus des sonorités corrosives de cette musique dont tu ne connaissais même pas le nom. Le vendredi même, tout était clair dans ta tête : la petite Heidi voulait apprendre à jouer cette musique. Tu as été séduite par le premier amour de ta vie, la trompette. Le lundi suivant, forte de tout un week-end de réflexion sur comment mettre en marche ton nouveau projet, tu t’es à nouveau échappée de ton collège, t’es à nouveau faufilée agilement dans les rues qui le séparaient de la boutique, tu as pris ton courage à deux mains et ta motivation à bras le corps et est entrée.
« Bonjour, je veux apprendre à faire cette musique. Euh.. s’il vous plaît. »
En face de toi un vieux bonhomme dans la fleur de l’âge, un tablier sur le ventre et une trompette dans les mains. Il te dévisage quelques instants, quelque peu abasourdi par la situation puis prends quelques autres instants pour réfléchir avant de finalement te donner une réponse. Sans grande surprise, elle est négative. Mais pour une raison que tu ne connais pas et n’as jamais cherché à connaître, il ne t’a pour autant pas mise dehors tout de suite, alors tu es restée plantée là sans un mot alors que Chet Baker résonnait dans la pièce. Tu n’avais pas prévu cette éventualité, ton plan ne semblait pas pouvoir échouer. Merde.
Que faire maintenant ? Tu n’allais pas rester là indéfiniment. Alors, vexée, tu es sortie avec la ferme intention de quand même accomplir ton nouveau rêve peu importe ce que cela te coûterait. Tu as attrapé le premier CD qui t’es passé sous la main en prenant garde à ne pas te faire pincer, et as déferlé dans la rue jusqu’à revenir à l’internat. Tu as passé les quatre jours suivants à élaborer un plan encore plus désespéré que de demander à un parfait inconnu de t’apprendre le jazz : demander à tes parents la permission d’apprendre le jazz. C’a été l’acte le plus courageux de ta vie et eux, contre toutes attentes et particulièrement les tiennes, ont également répondu par la négative. Tu commençais à haïr le monde pour te refuser le droit de t’épanouir et poursuivre tes ambitions. Ainsi, par conséquent, retour à la case départ.
L’orchestre de l’école était la seule solution qu’il te restait. Tu n’avais pas assez d’argent pour te payer plus de deux cours avec un vrai professeur alors il a fallu revoir tes attentes à la baisse. Le soir de la répétition hebdomadaire, tu es allée attendre devant l’auditorium à l’heure de la sortie pour trouver la personne qui allait enfin t’apprendre à jouer de la musique. Le destin a voulu que ce soit Casey, un garçon de ton âge appartenant à l’autre classe et à qui ta réputation n’avait pas atteint les oreilles, à qui tu as proposé tes trente-deux dollars et dix cents et qui les a acceptés en négociant en plus ton dessert tous les soirs à l’internat. Ainsi, pendant tout le reste de l’année, deux ou trois jours par semaine sous couvert d’entraînement pour l’orchestre, vous vous retrouviez dans l’auditorium, lui à manger son deuxième dessert et toi à t’époumoner dans un tuyau en laiton. C’est comme ça que tu as commencé à apprendre la musique, et à partir de ce moment là ton seul objectif était d’acheter ton propre instrument pour ne plus dépendre de personne. Casey n’étais pas désagréable, il était même devenu ce qui ressemble le plus pour toi à un ami, mais il te fallait un moyen de jouer par toi-même.
Acte trois
Nous voilà trois ans plus tard. Par miracle tu es arrivée à te hisser jusqu’au lycée malgré tes absences et heures de colles à répétition même si tu avais réussi à te canaliser un petit peu à mesure que ton niveau en trompette s’améliorait. Tu pensais plus souvent à quoi faire la prochaine fois que tu en aurais une dans les mains plutôt qu’à comment faire pour te faire expulser de ton cours actuel. En résumé, ta vie n’allait pas si mal que cela, tu avais fini par te faire à ton quotidien et avait trouvé le moyen de t’en échapper. Avec les années, tu avais eu le temps de réfléchir et de prendre conscience d’une partie des mécanismes qui faisaient que ton esprit fonctionnait de cette manière si singulière. En tête de liste : le besoin de te sentir différente des autres et de te faire remarquer. Tout aurait été tellement plus simple si ta famille n’avait pas considéré cela comme une honte d’aller te faire consulter un psychiatre, et aussi si elle ne t’avait pas presque reniée mais les problèmes ne viennent que rarement seuls comme on dit.
Nous sommes donc au mois de juin, le temps est ensoleillé et les températures estivales ont commencé à reprendre leurs droits. Normalement, la cour de ton lycée devrait être agitée ou au moins bruyante ; c’est la pause de la matinée, et pourtant il règne un calme surnaturel au sein de l’établissement. Tu sors de ton cours de littérature, un de ceux que tu as moins envie de rater que les autres, et tu es frappée par ce silence de plomb qui s’est abattu en une nuit. Qu’est-ce qui a bien pu arriver au monde pour pouvoir observer un tel événement ? Vous n’avez pas de télévision à l’internat alors vous apprenez tout par le biais des autres élèves, voire des professeurs si elles sont d’une importance capitale. C’était le cas ce matin, mais aucun des professeurs ne voulait y croire. Ça et là, quelques chuchotements naissent. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se confirme aux oreilles de tout le monde et donc aux tiennes : les vampires existent. Ces créatures de légende immortelles et assoiffées de sang humain ne sont pas des divagations folkloriques mises en exergue par quelques livres populaires.
Autour de toi, tout disparaît un instant et tu es prise de vertiges. Comment est-ce vrai ? Comment est-ce possible ? Si cela est vrai, alors est-ce que les autres légendes sont vraies aussi ? Comment discerner le vrai du faux ? Se pourrait-il que tu sois toi-même un vampire ? Tu sais que ces questions sont légitimes, toutes sauf la dernière. Quelle idée, toi qui avait fini par accepter qu’être unique n’était pas à ta portée. Le niveau sonore avait fini par monter pendant que tu procédais à ton dialogue intérieur et une sorte de panique paranoïaque avait envahi les lieux. « Je le savais ! Toi tu es un vampire ! Ce sont des monstres ! Impossible, ils n’existent pas ! » Les réactions de chacun se déchaînent d’un coup, pour tout le monde c’est la peur qui se place en maîtresse dans leur esprit. Mais pas pour toi. Toi, tu trouves ça fascinant. Tu y vois une occasion. Tu ne sais pas encore de quoi, mais au plus profond de toi tu sais que d’une certaine manière tu es appelée par ce monde fantasque et inconnu comme tu as été appelée il y a des années par le monde de la musique. Cette révélation t’a marquée parce qu’elle t’a donné la conviction intime et parfois douloureuse que quelque part existe peut-être un endroit, une personne ou une chose qui te rendra heureuse.
A partir de ce jour là, rien n’a plus jamais été comme avant. Le quotidien lui était le même ; rien ne changeait dans ton emploi du temps ou ta manière de vivre mais pourtant tu t’es sentie comme transportée, en tous cas pour un temps. Pendant toutes tes années lycée se sont révélées régulièrement tout un tas de créatures et de pratiques que l’on pensait imaginaires, repoussant toujours plus loin l’incrédulité des simples humains comme toi. A force, tu finissais même par te sentir vexée d’être oubliée par un train irréel tant tu avais l’impression que du jour au lendemain n’importe laquelle de tes connaissances pouvait révéler une nature ésotérique.
Dans le même temps, chaque fois que tu en avais l’occasion, tu travaillais et économisais le moindre penny pour alimenter le rêve d’indépendance et de liberté en réaction à ton environnement actuel. De cette manière, il y a maintenant un peu plus de six ans, à la sortie de ton dernier jour au lycée, tu as emporté ta valise de l’internat et est allée faire deux choses. La première : aller acheter la trompette qui depuis des années te faisait de l’oeil et en profiter pour aller tendre un doigt d’honneur au gérant de la boutique dans laquelle tu avais à l’époque trouvé ta porte d’entrée dans le monde du jazz ; la seconde : sans même prévenir quiconque frauder un bus, aller simple direction la Louisiane, et plus précisément Shreveport où semblaient s’agglomérer toutes les communautés dotées de pouvoirs hors du commun.
Acte quatre
Ce n’est qu'inconfortablement installée dans ton bus de nuit que tu commences à réaliser que tu es loin d’être douée pour concevoir des plans. Tu ne connais personne là où tu vas, tu n’as absolument pas d’argent et encore moins d’endroit où dormir. Tu n’as pas non plus de diplôme et ton niveau en tant qu’instrumentiste est réalistement trop faible pour pouvoir faire illusion très longtemps en tant professionnelle. Tant pis, il paraît que tout est possible à Shreveport, du moins c’est ce que tu te dis pour te convaincre que tu n’as encore jamais fait d’erreur dans ta vie.
Pas le choix, il fallait se débrouiller, alors c’est ce que tu as fait. Tu as ravalé ta fierté et tu as passé les premiers mois de ta nouvelle vie dans un foyer pour jeunes expulsés de chez leurs parents. En y réfléchissant, tu y avais ta place puisqu’après le dernier message que tu as envoyé à ton père tu n’aurais très probablement pas pu rentrer chez tes parents sans craindre pour ton intégrité physique. En clair, tu as enchaîné pendant plusieurs mois des emplois alimentaires minables, passant le reste de ton temps libre soit à la bibliothèque pour t’instruire sur la musique que tu jouais, soit à la jouer directement. Le plan ? Être assez douée pour faire illusion, et apprendre le reste sur le tas. Pas vraiment d’autre choix, tu es aux Etats-Unis, sans argent tu ne peux rien faire.
Après cette phase de transition, tu as réussi à te dégoter un studio miteux dans un quartier populaire de la ville grâce à tes économies et des documents d’une véracité discutable. Avec des économies équivalentes à trois mois de loyer, ça te faisait trois mois pour trouver comment faire pour ne pas te faire expulser. Avec une pleine confiance en tes talents de trompettiste émérite, ou au moins en ta capacité à ne pas baiser les yeux quand on te parle, tu as fini par pointer le bout de ton nez dans les clubs de jazz. De fil en aiguille et à l’aide de beaucoup d’audace, tu es arrivée à t’incruster dans le réseau des musiciens de la ville et ainsi commencer à vivre de ta passion, enfin si on peut appeler ça vivre. A tout casser, tu ne gagnais pas plus de la moitié de ton loyer par mois au début et tu devais encore te plier à des travaux ingrats et tout aussi sous-payés. Mais au moins tu étais autonome et ça, ça n’avait pas de prix, bien que chaque heure de plonge te fasse regretter ce mode de pensée.
En parallèle, tu avais contracté un problème croissant concernant les comportements addictifs liés à la boisson. En d’autres termes, tu es rapidement devenue une alcoolique notoire. Que tu le veuilles ou non, ce mode de vie te pesait sur le moral et sans rien ni personne pour t’en empêcher, tu as lentement sombré dans une sombre phase de ton existence qui à l’heure actuelle n’est pas encore révolue. Certes, à mesure que les mois passaient tu arrivais de plus en plus à subvenir à tes besoins grâce à tes talents de musicienne, mais tu t’enfermais également dans une spirale infernale qui transformera aux yeux du monde ta fierté certes mal placée mais appuyée par des actes et de la volonté à de la simple arrogance presque risible.
Et maintenant, la cerise sur le gâteau, le clou du spectacle, que dis-je, l’apothéose de la grandeur de Heidi Janowski : comment tu as touché le fond. Un des rares soirs où tu allais rentrer sobre chez toi, en sortant de la bibliothèque, tu as eu la malchance de croiser un des êtres qui ont motivé ton arrivée dans la ville. Cependant, celui-ci n’étais pas précisément comme tu te l’étais imaginé, ou plutôt pas comme la grande révélation de 2011 avait façonné ta manière de les imaginer. Tu t’es sentie suivie une bonne partie du chemin mais à cette époque tu avais l’habitude que ton cerveau t’envoie des signaux d’alarme en quasi-permanence et tu lui avais aussi appris à s’ignorer lui-même. Le hic, c’est que cette fois-ci il avait raison et au moment où tu t’en es rendue compte il était déjà trop tard. Dans ton souvenir, tu t’es retournée pour vérifier que personne n’était derrière toi et à l’instant où tu as tourné à nouveau la tête devant toi, tu l’as vu. Cette chose que tes souvenirs refusent de montrer différemment qu’une ombre informe et rayonnant d’une aura carnassière.
Ce n’est l’affaire que d’une poignée de secondes seulement, mais ce temps te paraît si long.. et si court à la foi. Une vive douleur s’empare de ton cou mais tu es incapable de faire le moindre mouvement ne de prononcer le moindre mot. Un frisson parcours ton dos ; de l’effroi sans aucun doute, mais pas que. Une pointe d’excitation remonte le long de ta colonne vertébrale en même temps que ta chair de poule. Tu te sens prisonnière de ton corps et en même temps tu es incapable de nier l’effet incroyablement grisant que tu es en train d’expérimenter.
C’en était presque surnaturel. La chose qui t’a fait ça est ensuite partie aussi vite qu’elle est apparue en te laissant seule au beau milieu de cette rue, en état de choc et le cou percé. Tu as tenté de reprendre tes esprits tant bien que mal et tu est rapidement rentrée chez toi sans demander ton reste. En arrivant, tu t’es allongée sur ton lit, les yeux écarquillés. Le temps était en train de se dilater dans ta tête. Tu tremblais de la tête aux pieds, repliée sur toi-même. Dans ta tête, la partie assoiffée de ta psyché qui te criait que cette sensation était la plus agréable que tu n’aies jamais vécu luttait avec sa sœur rationnelle qui hurlait quant à elle que tu n’étais devenue plus que l’ombre de toi-même et que tes rêves d’adolescente rebelle ne ressemblaient pas à la loque que tu étais cette nuit-là.
Depuis ce soir là, tu es pleinement consciente de tes problèmes d’addiction et tu luttes tous les jours aussi fort que tu le peux pour t’en débarrasser. Aujourd’hui, tu es loin d’avoir réussi mais tu arrives la plupart du temps à faire illusion en public, ou du moins à ne pas paraître aussi pitoyable que tu ne te sens en réalité puisque le principal objet de ta lutte est de ne pas chercher à te refaire mordre.
Acte cinq
Sans vraiment savoir pourquoi, tu sais que tu vas rencontrer des gens qui vont avoir une grande influence sur ta vie. A eux de décider laquelle.
CHRONOLOGIE
1er septembre 1995Naissance à Chicago
Septembre 2008Entrée à l'internat
Octobre 2008Découverte du jazz et début de l'apprentissage de la trompette
Juin 2011Révélation de l'existence des vampires
Juin 2013Départ de Chicago pour Shreveport
Janvier 2014Emménagement dans un studio à Mansfield
Oh mon dieu, une mordue ! C'est juste trop géniale d'en voir une sur le forum, tant de choses à exploiter Je viendrais certainement t'embêter avec ma vampire, Dillon Ces quelques mots promettent un personnage haut en couleur Et je ne connaissais pas l'avatar, elle est toute jolie Très hâte d'en lire plus sur elle et n'hésite si tu as besoin de quoi que ce soit ! Bienvenue parmi nous !
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
C'est avec plaisir qu'on accueille une nouvelle victime humaine parmi notre communauté C'est vrai que ça intrigue tout ça, on veut en savoir un peu plus, d'autant que ta plume donne envie ! Si tu as besoin d'une aide relative aux annexes ou à quoi que ce soit sur le forum, ma boîte à MP t'est ouverte ! En attendant on te souhaite bon courage pour la fin de ta rédaction et on te conseille vivement de faire attention aux débilus satanus qui rodent dans les parages
A très vite !
Louisiana Burning
Rhys Archos
MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE
« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »
En un mot : Furie et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :
● Troubles à l'ordre public ; ● Outrages à agents ; ● Attentats à la pudeur ; ● Violations de propriétés privées ; ● Ivresse sur voie publique ; ● Expert du pistolet à clous ; ● Vols de voitures ; ● Faux et usage de faux ; ● Briseur de vitrines ; ● Bagarres ; ● Fusillade de masse ; ● Vol de poules ;
Bonne rédaction et à très vite en jeu, fais nous un beau petit personnage bien sous tous rapports et qui va venir semer la zizanie un peu partout
Adopte ces beaux scénarios !
Dana Campbell
4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live
En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Pas mal de petits points d'accroche et je vois déjà se profiler des trucs qui pourraient être sympa en RP mais nikmavie j'peux même pas répondre à ceux que j'ai en cours en ce moment.
Bon ben en tout cas bienvenue, BIENVENUE !! Ça fait très plaisir d'accueillir ta frimousse par ici. J'ai hâte de prendre le temps de lire tout ça quitte à me faire du mal et les RPs qui s'ensuivront. Bonne fin de rédaction
PS : +1 sur le voisinage des Kingston. Qu'est-ce que j'me rince l'oeil/sbaff
PPS : au fait je crois que tu es notre toute première mordue. Et rien à voir mais troubadour + origines polonaises, avec une trombine comme celle de la belle Gaia Weiss y a que moi qui ai pensé à Priscilla dans The Witcher ? *veut l'entendre chanter des ballades tristes*
Maria Parado
Chili con Caliente
☼UNA PALABRA☼
"Sex is one of the most beautiful, natural, wholesome things that money can buy."
En un mot : But First Coffee.
Qui es-tu ? :
"You're my heart, in human form."
☼ Humaine, née dans l'enfer de Juarez, a vu père et mère disparaître avant la fin de son enfance.
☼ Immigrée Mexicaine, arrivée sur le sol américain, de façon illégale, à 17 ans.
☼ Prostituée depuis ses 14 ans, c'était tout sauf les usines qui lui ont pris sa mère, tout sauf la mort silencieuse subie par tant d'autres avant elle.
☼ Bras droit de Sanford De Castro. Se charge de la gestion des filles au sein du Cartel.
☼ Accro aux excitants, sucreries et chaussures.
☼ Profondément marquée par l'attaque subie par le cartel à Phoenix, tente de gérer toute seule un stress post-traumatique bien trop lourd.
☼ Terrifiée à l'idée de vieillir et de perdre sa valeur aux yeux de son Mac.
☼ Profondément attachée à Sanford, Gabriel et aux filles du Cartel, ils sont sa seule famille.
☼ Persuadée qu'Erynn Driscoll, une des prostituées rescapées de l'attaque, est à l'origine de la mort de Marisol, compagne de Sanford.
☼ Collègue de Sumire Matsuhime et Zach Solfarelli.
☼NO DICE NADA☼
Facultés : ☼ Prépare un excellent chili, elle aime cuisiner et ne s'en prive pas, remplissant régulièrement les estomacs creux de ses colocataires, collègues et amis.
☼ Douée avec les chiffres, elle a toujours eu une affection pour les maths, aurait potentiellement pu y trouver une carrière si elle n'était pas née sous le soleil brûlant de Ciudad Juarez.
☼ Rayon de soleil ambulant. Elle fredonne, danse, rit à gorge déployée, rien ne semble capable d'ombrager sa bonne humeur.
☼ Autoritaire. Elle se doit de l'être quand il s'agit de remettre sur les rails ces filles qui ont, pour la plupart, longtemps été de simple collègues et des amies. Son poste actuel la met dans une situation délicate, un pied chez les fleurs de pavés, un pied dans le bureau de la direction. Elle s'en accommode et dirige ses troupes de son mieux, sous l’œil avisé et attentif de Sanford.
Roh lala , ça envoie du rêve tout ça ! J'adore l'avatar, j'la connaissais pas du tout et ouhloulou !
Quant à ce que je lis, c'est un plaisir , j'ai hâte de voir ce que va nous donner ta petiote, d'en lire plus et de découvrir son histoire ! Et surtout j'ai hâte de voir ce qu'elle va donner IRP cette petite demoiselle !
Bienvenue chez les fous en tout cas, une Mordue ça fait super plaisir d'en voir une !
Je crois que je vais pas faire très original : j'aime tout ce que je lis jusqu'ici! Bon courage pour la fin de la fichette :)
Elinor V. Lanuit
Tea For Two - Ils t'entraînent au bout de Lanuit, les démons du mépris
Let's spend an evil night together
En un mot : Don't be afraid ; It's only death. It's just as natural as your first breath.
Qui es-tu ? :
- Immortelle britannique du XIXème siècle, issue de la bourgeoise florissante du début de l’ère victorienne, l’élégance et le flegme de son époque affleurent encore dans ses manières.
- Femme fatale au charme venimeux, calculatrice sans scrupules, elle manipule les cœurs aussi bien que les lettres et les chiffres.
- Perfectionniste à l’extrême, séduite par le pouvoir et reine stratège, son plaisir de tout contrôler égale sa soif de connaissances en arts obscures.
- Vampire accomplie et fille des Lanuit, éternelle solitaire dont l’amour empoisonne les malheureux attirés par une élégance inaccessible aux simples mortels.
- Monstre évoluant dans l’anonymat des ombres, elle traverse les siècles sans fléchir ni se lasser, se proclamant véritable immortelle avide de vie et de savoir.
Facultés :
- Chacun de ses menus gestes contient une grâce et une sensualité étonnante, comme si son corps figé par les siècles ne connaissait aucune autre manière de se mouvoir.
- Un rare talent pour la stratégie économique dont son clan profite à souhait, elle détient une précieuse capacité à s’ancrer sans difficulté dans cette époque.
- Une Présence cultivée avec patience se lit dans son regard enjôleur, rendue redoutable par un siècle de manipulations opportunistes (niveau 2, palier 5).
- L’Occultation masque son être pour mieux agiter les fils de ses marionnettes, tandis que son esprit demeure son sanctuaire interdit, où elle ne tolère personne (niveau 2, palier 2).
- Un Animalisme incongru la colle, sans qu’elle ne daigne y accorder le moindre intérêt, quand ce talent bestial semble si éloigné de son tempérament et de ses valeurs (niveau 0, palier 0).
Thème : Jill Tracy : Evil Night Together
We'll drink a toast in the torture chamber
And you'll go down on a bed of nails
We'll rendevous in cold blood
I'll tie you up to the third rail
No need for cake or flowers
Let's spend an evil night together
Pseudo : Carm'
Célébrité : Janet Montgomery
Double compte : Alexandra Zimmer
Messages : 643
Date d'inscription : 30/08/2019
Crédits : The Great Malarkey ; Avatar par mesmerizing beauty
Bienvenue ! Ça fait plaisir d'avoir une humaine tolérante buffet gratuit, avec tous les Shepherds et les PASUA du coin. On ne sortait plus sans se faire agresser (Ian ).
J'espère que tu plairas ici, et n'hésite pas à venir voir les gens convenables pour te faire des liens (même des pré-liens). Parce que la populace des Kingston, soyons honnêtes, ce n'est pas très fréquentable.
Heidi Janowski
Propriété d'Eli-chan & Caprisun (enfin consommé) de Shreveport
NE M'OUBLIE PAS
En un mot : TROUBLE
Qui es-tu ? :
≡ Humaine de 25 automnes, beaucoup moins dans sa tête
≡ (ex(ex))Trompettiste professionnelle autoproclamée
≡ Marquée de la Reine d'AA, miss Elinor Lanuit elle-même
≡ Cousine de la démoniaque experte en chantage, Anna "la s****e" Janowski
≡ Mordue au littéral comme au figuré
Facultés : ≡ Surnaturellement agaçante
≡ Maîtresse du sarcasme et de l'ironie
≡ Balbutiements du tout premier niveau de Présence vampirique tout fraichement héritée
Ouuuh, il a l'air bien cool ce perso que de bons choix. Bon courage pour le reste de ta fiche (& hâte d'en voir plus par la même occasion), et bienvenue sur AA
En somme, tu n’es pas facile à vivre et tu mets un point d’honneur à gâcher l’existence des autres simplement pour les rapprocher de la tienne
uiii une compatriote
Je connaissais pas du tout la bouille j'aime beaucoup, bienvenue parmi les fous, bon courage pour la redac
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
J'en ai des frissons, tiens. J'ai réellement adoré ton style. Ta fiche possède quelque chose (qui tient clairement de ta façon de narrer l'histoire) qui m'a totalement emporté dans le passif de cette fille presque lambda mais dont la vie est partie en live. Je peux parfaitement sentir ce dilemme permanent dans lequel elle a vécu : entre contraintes absolues et sentiment de liberté qu'il faut sans cesse conquérir. Ton texte et la manière dont tu racontes Heidi sont d'une finesse assez incroyable, et je dois saluer les références faites pour employer les annexes avec beaucoup de subtilité. Heidi a beau être humaine et purement humaine, je trouve qu'elle possède quelque chose de fantastiquement magnétique, et tu vas faire des étincelles parmi nous. Tu m'as donné envie de me passer du Cab Calloway en boucle au passage, aussi. Bref, merci pour cette lecture particulièrement agréable. Je te souhaite de t'amuser par ici et j'espère pouvoir croiser ta plume en RP un jour. Bon jeu !
Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser. D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.
Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !
Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !
J'arrive en retard alors je fais juste bref pour dire bienvenue, j'adore ce personnage, j'adore son style, ton style et je viendrai essayer de t'embêter pour un lien dès que possible Bienvenue parmi nous mauvaise graine