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tybalt ☾ ils avaient les crocs

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Anonymous
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Sam 14 Nov - 22:40 (#)


( Ils avaient les crocs )


Dans la nuit noire, dans la pénombre, dans les horreurs des rues, sous les lumières tamisées des lampadaires fatigués, les talons d’Erynn claquaient sans complexe sur le bitume. Reine de la Nuit, Princesse des rues, Erynn se baladait à la recherche des âmes en peine, des corps en manque, des hommes attirés par la lueur d’espoir et des appels à la débauche. Ils étaient là, ils guettaient, à l’affût d’une petite minaude à dévorer. Ils souhaitaient être le Loup, voulaient dominer la demoiselle, goûter à cette chaire fraiche venue tout droit d’Ukraine. Erynn s’amusera, elle leur fera croire qu’ils tiennent le fil de la marionnette alors qu’elle se délectera de leurs grimaces luxurieuses, de leur corps alourdit par les plaisirs et les jouissances. Elle leur offrira ces quelques secondes dorées, cette petite élévation jusqu’au Septième Ciel, elle leur permettra de se sentir pousser des ailes. Elle les tiendra, là, entre ses doigts et entre ses cuisses pour quelques billets qui lui permettront de se payer sa prochaine palette à maquillage.

Elle est bien belle, la jeunesse d’Amérique, des jeunes immigrés venus conquérir l’American Dream, de ces enfants blessés et mutilés, en quête du Bonheur, en fuite de la Misère. Ils ne se rendent pas compte de leur situation puisqu’ils pensent avoir tout, avoir mieux. Et généralement, le début de la Désillusion est fracassante. Erynn sait qu’elle vit dans un leurre, mais c’est tout ce qu’elle veut - et tout ce qu’elle peut s’offrir. Elle se fraie un chemin dans sa propre existence, et c’est tout ce qui compte.
Alors ce soir encore, elle jouait les tapins. Tout simplement parce qu’elle aimait ceci. Elle adorait les regards lubriques se poser sur elle, elle se délectait les imaginer penser à ses courbes, à leur croc contre sa peau, à leur violence contre son corps. Rien que d’imaginer le pouvoir qu’elle avait sur eux l’excitait. Elle savait qu’elle serait la raison de leur bonne soirée.

Les jambes peu couvertes, elle contractait les mollets et les cuisses, afin de leur montrer ce qu’ils pouvaient louper. Et quand Erynn réussissait à attraper un regard, elle ne le lâchait plus. Tout se jouait à sa langue qui mouillait ses lèvres, à ses yeux qui se voilaient de lubricité, à la voix lascive qui chantonnait des sérénades immorales. Erynn était une Ode à la dépravation, aux plaisirs charnels, aux impudicités espérées, aux fantaisies coupables.
Elle était le Démon à ne pas côtoyer, la petite voix qui vous faisait craquer.

La voilà, sa prochaine victime qu’elle attirait d’un « salut, mon mignon » mélodieux. Carrure imposante, regard d’acier, cheveux en bataille et un air menaçant. Le malsain de ce type avait tout de suite attiré Erynn, comme un aimant. Les mauvaises surprises, elle les connaissait, elle savait y faire, elle baignait dedans. Ce soir-là, l’ukrainienne avait besoin de se brûler les ailes, de redescendre un peu sur Terre, de vivre à 200 à l’heure : de vérifier si son coeur était toujours là.
Aveuglée par son envie irrépressible de se savoir vivante, elle ne se doutait pas des crocs pointus scintiller dans la nuit. Ni des yeux affamés par le sang qui pulsait dans ses veines, de son cou dénudé bien trop exquis.
Erynn oubliait les rencontres avec les créatures de la Nuit, les morts-vivant aux dents pointues, aux coeurs perdus. Erynn oubliait, dans sa folie, les dangers du surnaturels qu’elle avait tant rêvé puis désenchanté. Qu’elle craignait autant qu’elle pouvait détester aujourd’hui. Parce qu’elle ne les comprenait pas, parce qu’elle n’en faisait pas parti.
De tout son charme, de ses allures pin-up, de son rouges à lèvres rouge-sang (douce ironie), elle commençait à rouler des fesses, à essayer de toucher l’élu de sa nuit. Elle était aveugle de tous risques et de toutes menaces ; pensant qu’ça n’arrive qu’aux autres et sûrement pas à elle. Parce qu’elle savait que, quelque part, Sanford serait là pour la sauver. Et très vite, l’appel du sang avait l’emprise sous toutes formes de raison (si bien que la créature ait une raison), que la force démoniaque empêchait Erynn tous mouvements, toutes fuites. Sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte, elle se retrouvait plaquée contre un mur, la douleur sourde dans son dos. Sous la coup de la surprise, elle ne sut que faire, pas même crier. On lui avait pourtant appris à se méfier, mais son cerveau s’était déconnecté - comme bien trop souvent depuis quelques temps. Elle avait beau se débattre, elle n’aurait plus qu’à espérer qu’on entende ses cris étouffés, ses appels à l’aide qui n’arrivaient pas à s’envoler.
Au fond, elle espérait que Sanford puisse la sauver de ce foutu pétrin.


( Pando )
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Dim 15 Nov - 17:45 (#)


Ce soir là... La traque de Tybalt l'avait conduit dans le quartier mal famé de Stoner Hill, plus particulièrement aux alentours de Phoenix street, quartier bien connu de tous ceux qui avaient quelque chose à se reprocher, ou à cacher. C'était aussi le territoire d'un proxénète mexicain, un chicano du nom de Sanford Castro. La rue était ainsi rempli de prostitués en tout genre et pour tout les gouts.
Ce n'était bien entendu pas pour les joies de la chaire que le chasseur était là, non la chaire est un plaisir qu'il avait oublié depuis bien longtemps. La seule chaire à laquelle il portait intérêt, était celle de ses victimes et de ses proies.
C'est d'ailleurs pour cela que l'homme en noir avait pénétrer la sombre "avenue", il y cherchait un vampire, un vampire qu'il traquait depuis des mois, sans jamais pouvoir le saisir, mais enfin, il s'était arrêté de courir et pas n'importe où, en plein dans le quartier de la dépravation et de l'oublie, pas étonnant.
Alors, avec un appétit de prédateur, le sexagénaire s’engouffra dans la ruelle puante. Une main douce et parfumée vint tout de suite entravé son chemin...

- Tu veux de la compagnie, pauvre âme ?

L'homme au chapeau releva lentement la tête et fusilla la fille de joie de ses yeux de glaces.

-Mon âme, ou ce qu'il en reste, n'a pas besoin de compagnie.

On pouvait lire l'envie de tuer dans son regard, la prostitué ôtât instantanément sa main de l'épaule de l'assassin.

-En revanche, tu peux m'aider...

Mr. Aleister fouillât dans la poche intérieur de son long manteau noir. La femme recula de peur. Son sent se glaçât en apercevant l'arme du chasseur caché sous sa veste. Il sortit finalement un jolie billet vert.

-Je cherche quelqu'un... Quelqu'un qui aurait été aperçut par ici dernièrement... Si tu me dis où le trouver, le billet est à toi.

- C'est qui ton gars ?

-Disons qu'à tes yeux, il serait du genre Jack l'éventreur... Aux miens, il serait plutôt du genre à avoir... Les canines assoiffées de sang, si tu vois ce que je veux dire.

- Les types louches c'est pas ce qui manque par chez nous, joli cœur... Alors, des canines j'sais pas... Mais y'a un type qui traine dans le coin depuis quelques jours. Carrure imposante, regard d’acier, cheveux en bataille et un air menaçant. Ça s'pourrait bien que ce soit ton type, j'lai vu passer y'a pas 5 min de ça !

Le ténébreux traqueur écarquilla les yeux.

*5 minutes*

Il glissa le billet dans le décolleté de son indic' improvisée et se rua dans le reste de l'allée des embrumes pour mettre la main sur sa proie avant qu'elle ne lui échappe une fois de plus.


C'est d'un pas décidé et qui accélérait de plus en plus que l'Homme se dirigeait vers l'autre bout de la rue à la recherche de la créature de la nuit.
Là ! Il aperçut dans un coin une silhouette en position de domination sur l'une des dames de compagnie !

*C'est lui, c'est certain !*

Tybalt allait prendre sa chance, la cible était parfaite, déconcentré, il ne le verrait pas arriver.
Il se déplaçât alors telle une ombre, rapide et silencieux, pour se retrouver derrière son adversaire mortuaire. Il l'agrippa par les cheveux, si fort qu'on aurait pu croire qu'il voulait lui arracher la tête ! Ce qui n'était pas totalement délirant quand on connaissait le personnage... "Devil" dégaina alors son couteau trempé dans l'argent et égorgea grossièrement et brutalement la vampire ! Le sang giclât partout sur l'habit noir du chasseur, mais aussi sur le corps peu couvert de la belle en détresse. Aleister ne s’arrêta pas là, sa haine et sa soif de sang lui firent poignardé sa victimes frénétiquement dans l'abdomen à presque dix reprises ! Les yeux de l'assassin passèrent d'un bleu myosotis à un rouge noir sang ! Son rythme cardiaque était à son comble quand il se décida enfin à se calmer. La créature gisait au sol, s'étouffant dans son propre sang, rampant vers le traqueur glacial, s'accrochant à son pantalon noir immaculé de sang, comme pour demander à ce qu'on l'achève, un vampire n'avait sans doute jamais ressenti le sentiment de peur autant que cette nuit là. L'homme au chapeau le regardait avec mépris et dégout...

Tybalt plaqua alors le vampire au sol, posant son genoux sur sa glotte pour l'immobiliser complètement. Le chasseur expérimenté afficha alors un sourire carnassier et satisfait. Il murmura alors à l'oreille de sa proie.

-Ah... Tu n'as pas était facile à retrouver saloperie. T'inquiètes pas... Ça va aller, ça va aller, tu seras bientôt libéré de ton inconfortable immortalité. Ahaha tu as l'air plutôt mourant si tu veux mon avis ! Quelle ironie... Tu as causé la mort toute ta vie, mais la tienne, tu n'as pas su l'éviter... Tu as toujours provoquer la peur chez tes victimes, comme tout les tiens... Et pourtant me voilà, au dessus de toi, sans peur et sans reproches. Je ne crains pas le mal, non... Je suis le mal nécessaire qui t'ouvre enfin les portes de la vallée de l'ombre de la mort... Parfois, c'est l'enfer, qui essaye d'atteindre le paradis... L'heure des prières vient de commencer pour toi.

"Death" se releva lentement en posant son pieds sur la gorge de l'agresseur mort-vivant. Il sortit son Desert Eagle .50 de son étui, sous son manteau de croque-mort. Il le chargea de balles en argent.
C'est alors qu'il releva brusquement la jeune femme ensanglantée en l'attrapant violemment par le poignet. Il plaçât alors le revolver dans la main de la femme peu vertueuse. Il retira le cran de sécurité pour elle, il posa ses mains couvertes par des gants en cuir sur celles de la belle et l’obligeât à pointer l'arme vers le front du vampire à l'agonie.

- Je crois que c'est à toi de le finir, ma belle. Tu devrais te dépêcher, ces sales bêtes se régénèrent assez vite, surtout quand elles sont à l'article de la mort et je n'ai aucune envie de me retrouver avec un vampire en pleine frénésie bestiale à mes pieds.

Tybalt D. Aleister retira ses mains de celles de la gamine, tout en maintenant la pression de son pied sur la gorge de celui aux dents pointus. Il observait la scène, dans son esprit défilé la nuit où il avait perdu sa femme... Toute sa vie... Aux mains et aux dents d'un vampire. Il n'en laisserait plus jamais un en vie, plus jamais il n'en laisserai un poser ses sales canines dans la peau de humain.
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Anonymous
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Dim 15 Nov - 23:30 (#)


( Ils avaient les crocs )


Erynn se débattait comme une lionne, repoussant aussi fortement que possible les crocs menaçant les pulsations de son cou. Elle devait être véritablement irrésistible et délicieuse pour que le vampire s’attaque à elle ainsi. Elle aurait pensé que cela se fasse de manière plus douce, comme elle avait pu le lire dans les bouquins de son adolescence ou dans les films au cinéma. Elle gardait image très érotique du vampire.
Actuellement, elle se rendait compte qu’elle se trompait totalement.
Sa méfiance face aux créatures surnaturelles étaient donc justifiées. Ils étaient tous des sauvages, aucunement capable de se tenir, prêts à lui sauter à la gorge pour goûter de son sang et pourquoi pas, de sa chair.

Le vampire de ce soir souhaitait clairement la bouffer entièrement et pas forcément la déguster - quel gâchis. Erynn refusait catégoriquement de mourir aussi bêtement et surtout par de telles créatures. Si elle devait trépasser, c’était seulement par sa faute et non celle de quelqu’un d’autre - ou quelque chose d’autre.
Sauf qu’elle devait bien reconnaitre qu’en plus d’être un homme, le vampire avait bien plus de force qu’elle. Elle avait beau gesticuler dans tous les sens, essayer de choper la petite lame cachée dans son porte-jarretelle et appeler à l’aide, elle était incapable de se sortir de l’emprise.

Ce serait donc cela, la fin d’Erynn Driscoll ? Elle qui avait réussi à passer au travers des radiations de Tchernobyl, au travers de la misère familiale, au travers des clients un peu trop ignobles, au travers des flammes du fameux soir, au travers de ses propres travers ? Elle allait donc crever, le sang totalement vidé, par une créature de la nuit ? Et qui est-ce qui s’inquiéterait pour elle, après tout ? Et qu’arriverait-il à Sanford ?
Elle avait beau avoir en horreur le visage monstrueux de son agresseur, la seule image qui parvenait à vagabonder dans son esprit, c’était le sourire radieux de son mac. Le regard doux de San quand ils n’étaient que tous les deux, sans personne d’autre pour les déranger. « Прощавай, Санфорд. » les adieux tristes n’avaient pas la force de passer la bouche, de s’évanouir dans les airs, dans une dernière mélodie de détresse. Elle garderait ce murmure silencieux, rien que pour elle, et Marisol devait bien rire d’elle en bas. Pas de soucis, Erynn la rejoindrait et elles pourraient enfin s’affronter dans les abysses des Enfers. Erynn pourrait se trouver face à sa culpabilité d’avoir tué la seule amie qu’elle n’avait jamais eue.

Et soudainement, la libération.
C’était donc cela la Mort ? Ne plus sentir les doigts oppresseurs contre son cou et ne plus avoir peur de rien ? Pourtant, Erynn sentait son coeur battre à mille à l’heure. Quand elle se rendit compte que le vampire ne la tenait plus, un vieil homme le surplombait. En aussi peu de temps, tout avait basculé. Alors que la victime reprenait de son souffle et de sa vie, le bourreau gisait dans son propre sang.
L’ukrainienne restait paralysée, son regard ne pouvant se décrocher du spectacle sanglant qui s’offrait à elle. Plus le vieil homme agissait, plus Erynn éprouvait une sorte d’excitation, une montée d’adrénaline qu’elle ne décelait pas encore. Mais elle restait là, elle contemplait l’oeuvre de l’homme contre son agresseur. Elle en était presque à se pourlécher les lèvres, si bien qu’elle apprécia même le chargement de l’arme.
Autre moment étrange, le vieil homme s’approcha d’elle puis lui donna le flingue. Elle qui n’avait que ses misérables couteaux pour défense, elle se retrouvait avec un calibre imposant.

« - Je crois que c'est à toi de le finir, ma belle. Tu devrais te dépêcher, ces sales bêtes se régénèrent assez vite, surtout quand elles sont à l'article de la mort et je n'ai aucune envie de me retrouver avec un vampire en pleine frénésie bestiale à mes pieds, avait-il dit aussi sereinement qu’inquiétant. »

Mais Erynn l’écoutait sans broncher, prise dans la spirale infernale de la vengeance et du plaisir coupable. Il fallait bien avouer qu’elle avait des penchants masochistes, parfois suicidaires et meurtrières.
Sa petite gueule à la bouche entre-ouverte lança un dernier regard vers son sauveur. Et soudainement : elle se déconnecta. Plus rien ne semblait fonctionner correctement : son bon sens, ses valeurs (déjà douteuses), son humanité. Elle venait d’éteindre le peu de réflexion, de balayer les frontières du Bien et du Mal.

Pan.

La détonation sourde ne la fit même pas sursauter. Seule la puissance du feu lui fit faire un mouvement de recul. Elle sentit son corps entier se tendre, et son poignet la fit rapidement souffrir mais ce n’était rien comparé au plaisir ressenti quand la balle se longea entre les deux yeux. Et pour être sûr, dans une attitude d’acharnement, elle recommença.

Pan.

Deuxième balle, à côté du coeur, tout simplement parce qu’Erynn n’était pas une bonne tireuse et que sa rage l’aveuglait déjà suffisamment contre son agresseur. Pan. et cette fois elle ne se loupa pas. Cette fois, elle l’avait surement bien tué, bien comme il le faut. Mais elle n’avait plus le contrôle de rien et elle avait peur, tellement peur qu’il se relève et finisse ce qu’il avait commencé, qu’il vienne la tuer et, cette fois, d’une manière bien plus violente.
Et même si Erynn mériterait une mort aussi sauvage que ce qu’elle avait fait à Marisol. Elle se jeta sur le cadavre puis finit le sale boulot par des coups de couteaux. Elle s’acharnait contre la marionnette qu’était le mort-vivant, se délectait des mouvements mécaniques et féroces.

Elle ne sut combien de temps cela dura, ni comment elle s’était relevée, ni comment elle en avait fini avec sa folie ravagée. Mais Erynn avait les cheveux en bataille et le visage plein de sang. De sang qui n’était pas le sien, et c’est tout ce qui comptait.

« - Putain… Il a ruiné ma jolie robe… »

Sa robe fétiche qu’elle avait réussi à dénicher dans une friperie. C’est tout ce qu’elle avait pu sortir, dans un murmure qui lui était propre, dans un soupir de soulagement. Et comme si elle en avait pas terminé, Erynn cracha littéralement sa haine sur le cadavre du vampire.
Et finalement, son regard se posa sur son sauveur.

« - Je ne saurais pas comment vous remercier… Vous m’avez sauvé la vie… Si vous n’aviez pas été là j’aurais été vidé de mon sang et je pense pas que ce soit une si belle mort… Il avait beau être sexy, je suis pas prête pour passer l’arme à gauche, même pour une belle gueule. »

Erynn avait beau avoir eu des frayeurs, s’être fait menacer, avoir vu la mort de prés, elle ne savait toujours pas avoir une conversation correcte. Bien qu’il n’y ait pas réellement de conversation correcte après ce qu’elle venait de vivre.

« - Qui dois-je remercier ? »


( Pando )
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Ven 20 Nov - 16:00 (#)

Pan.

Pan.

Pan.

Trois coups de feux, tous plus remplient de haine les uns que les autres. Tybalt baissa  sa tête, son regard sadique masqué par son couvre-chef. Il ne put s’empêcher de ricanait lorsque la belle loupa le cœur... Elle ne le loupa pas la deuxième fois. Le vieux fut impressionné et il ne le cachait pas. C'était suffisamment rare de croisé quelqu'un d'aussi déterminé et d'aussi prêts à affronter la violence du monde. Tout cela sans broncher ! Encore mieux, la jeune femme semblait apprécié cette violence, si bien qu'elle se rua sur son agresseur pour le charcuté à coups de lame !
Un sourire envahissait alors le visage marqué du chasseur sans foi ni loi, il savourait chaque coup de couteau presque autant qu'elle !
C'était comme si il voyait sa propre réflexion en version féminine... Tant de haine, sans aucune répréhension, complètement assumée. C'était délectable. Jamais Aleister n'eut ne serait-ce qu'espérait un jour croiser la route d'une telle créature qui incarnait si bien toute la beauté de la violence qu'on pouvait infligé à autrui. Sans soucis d'une quelconque religion, sans soucis du "qu'en dira-t-on ?".

Le cadavre n'était maintenant plus qu'un tas informe de peau vidée de son sang. Sang qui s'écoulait lentement dans la bouche d'égout du trottoir. La jolie fille de joie avait littéralement exterminé cet ennemi, presque aussi bien que le chasseur l'aurait fait lui-même.
L'homme en noir releva son regard pour admirer celui de la furie : Les cheveux en bataille et le visage plein de sang. C'était merveilleux, magnifique. Enfin, quelqu'un qui non seulement n'avait pas fui devant ses responsabilités, mais surtout quelqu'un qui n'avait pas fui devant la folie meurtrière et vengeresse du courroux de Tybalt. Peut-être que les deux n'étaient pas si différents l'un de l'autre.

« - Putain… Il a ruiné ma jolie robe… »

La dame au couteau cracha sur le cadavre du vampire. Tybalt leva alors ses sourcils, il allait de surprise en surprise, elle agissait exactement de la même façon que le traqueur noir aurait lui-même agit !
L'homme au chapeau dévora celle qu'il avait sauvé du regard, comme si il était un chercheur d'or ayant trouvé une pépite après une dure journée de labeur.

*Fascinant... Tout à fait fascinant.* "Devil" ne pouvait s'empêchait d'afficher un rictus satisfait sur les fines lèvres.

« - Je ne saurais pas comment vous remercier… Vous m’avez sauvé la vie… Si vous n’aviez pas été là j’aurais été vidé de mon sang et je pense pas que ce soit une si belle mort… Il avait beau être sexy, je suis pas prête pour passer l’arme à gauche, même pour une belle gueule. »

Le tueur aux yeux de glaces continuait de sourire en ricanant. Il passa sa main dans son manteau pour récupérer une petite gourde remplie d'un délicieux Brandy dont il dégusta quelques gorgées.

« - Qui dois-je remercier ? »

Tybalt ne répondait toujours pas à la belle, mais il s'approcha d'elle en l'inspectant du regard, de la tête aux pieds. Se corps recouvert de sang de CESS lui causait un tel bien, un tel plaisir, qu'il en frissonna ! Il récupéra alors délicatement son Desert Eagle des mains de celle qui avait achevé cette engeance démoniaque pour y mettre sa gourde de Brandy à la place.
Tout en rangeant son arme il sorti à présent une liasse de billets, au moins 500 dollars et les glissa dans le décolleté de la gamine.

-C'est pour la robe... Il aurait été en effet regrettable de perdre une femme avec autant de... Potentiel que vous.

Le chasseur continuait d'afficher ce rictus satisfait, presque séduit. Il sortit enfin une dernière chose de son long manteau noir, un mouchoir en soie. Il approcha encore de celle qui n'avait pas tant l'air d'une victime et essuya le sang de son visage si doux.

-Quel dommage, le sang vous va étonnamment bien au teint... Il vous donne un air absolument exquis.


Le traqueur s'attarda sur la joue droite de la survivante pour la caresser tendrement avec son mouchoir.

-Mais... Cela n'est peut-être pas du gout de tout le monde, n'est-ce pas ?

Il parlait de ton si calme, si posé, comme si le meurtre sanglant d'il y a quelques minutes n'avait jamais existé ! Ça pouvait être tout aussi fascinant qu'effrayant.

-... On aurait pu croire que ce cher Castro prenait un peu plus soin de ses brebis... Surtout des plus charmantes... Quel gâchis.


La belle avait maintenant le visage à peu près propre, "Death" rangea son mouchoir sale et retira ses gants en cuir pour venir passer les cheveux de la prostitué derrière ses oreilles. Il n'avait pas été aussi délicat depuis bien longtemps...

- Votre sauveur, s'appelle Tybalt D. Aleister... J'insiste sur le D. Et voyez vous nos "métiers" on chacun un point en commun. Nous faisons tout pour éliminer les morpions. Car si ils se répandent, qu'il y en ai un ou plusieurs, ils sont une nuisance insupportable, alors quand on en trouve, il faut tout de suite le dire à ses collègues... Pour pouvoir tous les exterminer... Une bonne fois pour toute. Vous me comprenez ?

Un petit silence se laissa entendre... Tybalt fixait la belle droit dans les yeux, la main toujours plongée dans sa crinière, la caressant doucement. Comme si il voulait lui faire comprendre qu'elle pouvait être autant en sécurité qu'en danger absolument mortel si il s’avérait qu'elle soit une CESS... Ou qu'elle détienne des informations sur des CESS sans les partager avec le vieux paranoïaque.

-Et vous êtes ? Comment vous appelle-t-on ? Dit-il d'une voix rassurante.
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