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Anonymous
Invité
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Ven 20 Nov - 0:40 (#)


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Le début d’année 2020 avait été si impatiemment attendu.
Les évènements d’Halloween hantaient encore les esprits bien trop clairvoyants sur la situation. L’ambiance morbide vagabondait de coeur en coeur, d’âme en âme - si tant est qu’il reste une once de tout ceci. Shreveport avait changé de visage. Il se voulait plus violent,  obscur et morbide. Adieu les rires des enfants, on ne pouvait qu’entendre les cris des désemparés, des désespérés, des esseulés. Les abandonnés de l’Humanité. La magie avait détruit le peu de lumière qui pouvait encore traverser les nuages-obscur d’un danger qui les menaçait depuis bien trop de temps.
Seule Erynn, emmitouflée dans son énorme manteau de fourrure blanc, avançait tête baissée, en quête d’une vengeance mal assumée, peut-être mal dissimulée. Sa condition d’humaine l’avait sauvée, d’une certaine manière. Elle avait beau avoir un goût amer de cette soirée d’Halloween, des bribes refaisaient parfois surface dans ses plus terribles cauchemars où se mêlaient l’ignoble mélodie de ses cris hystériques, de sa peur insupportable d’avoir perdu Sanford cette nuit-là, elle n’en avait aucun souvenir. Pour elle, ce n’était qu’une hallucination. Un mauvais songe qui lui avait semblé bien trop réaliste. Pas dupe pour autant, elle avait remarqué le changement d’atmosphère qui planait dans la ville, mais elle mettait ceci sur le compte de CESS toujours plus nombreux, effrayants, menaçants.
Un jour viendra…
Mais pour le moment, ce jour n’était pas prêt d’arriver. Et pour cause : elle n’était pas pleinement actrice des anti-CESS et elle avait un autre problème, bien plus grave, à s’occuper.

Maria.

Le nom de la Madone, illustration de ses pires craintes lui donnait la nausée. Au plus les jours avançaient, au plus Erynn commençait à éprouver une hantise pour la Seconde du Cartel. Qu’il était dangereux de se mettre au travers du chemin de la pulpeuse latine. Elle pouvait aisément vous écraser de ses hauts talons - Erynn n’avait pas peur d’elle. Elle s’en méfiait grandement, du fait qu’elle avait des doutes à son sujet depuis quelques mois. L’ukrainienne avait alors entamé une guérilla contre Maria. Sans que la principale concernée ne soit au courant. Si elle fautait, elle signait son arrêt de mort, et ce n’était pas le moment pour elle d’éveiller les soupçons dans le reste du Cartel. Elle devait seulement assurer ses arrières, trouver quelque chose qui puisse la soutenir, l’aider à avoir les autres dans sa poche… Puisqu’elle ne pouvait décemment pas compter sur les filles. Erynn devait admettre que c’était de sa faute. Ses crises, ses humeurs et sa méchanceté envers les autres filles de joie de Sanford n’aidaient pas à obtenir des points de popularité. Erynn avait longuement réfléchi : si même l’envie de la tuer la tentait plus que tout, il fallait la détruire autrement. Si elle avait l’occasion de discréditer Maria aux yeux des filles, si elle donnait un coup de pieds pour la faire trébucher, lui faire manquer un équilibre, elle pourrait avoir leur soutien.

Ne pouvant décemment pas faire ses recherches au sein du Cartel, elle avait décidé de trouver un endroit où utiliser un ordinateur lui permettrait de faire des recherches à sa guise. Si elle commençait à poser des questions sur Maria, elle était certaine que quelqu’un irait cafter ceci. Et connaissant le ressentiment qu’elle éprouvait à l’égard de la Madone, cela serait une bonne occasion pour faire parler les murs.

Apprêtée pour ses chasses nocturnes, Erynn avançait, le pas pressé, les talons claquant, jusque dans un lieu qui ne l’aurait aucunement attiré sans cet objectif : ArtSpace. Il parait que c’était un endroit à la mode chez les geek, chez les enfants de l’écran, chez les génies des claviers. Le cybercafé, à l’image de la culture geek comme on aime, accueillait tous pleins d’adolescents boutonneux ou d’adultes casaniers. Alors que certains s’extasiaient sur un nouveau record, d’autres semblaient épouser leur écran dont les lignes de code se reflétaient sur leurs lunettes. En entrant, Erynn sut qu’elle ne passerait pas inaperçue : qu’est-ce que cette dame, venue tout droit du Grand Froid, faisait-elle par ici ? Etait-elle un mirage ? Elle soupira bruyamment, déjà exaspérée par cette ambiance. Mal à l’aise de ne pas se sentir à sa place, elle avança tout de même en terrain conquis. Elle s’assit, telle une reine, à une place qu’on lui attribua. Ne faisant pas attention à ce qui se tramait autour d’elle, elle enleva son manteau, faisant découvrir à ses jeunes gens une poitrine bien remontée sur une robe bien trop courte pour un hiver à Shreveport.

Erynn commença ses recherches. Elle essaya tant bien que de mal de trouver toutes les combinaisons possibles pour obtenir le résultat escompté. Mais rien ne venait. Absolument rien. Nada. Le Néant… Le trou béant du désespoir venir d’aspirer sa dernière chance de rallier les filles de son côté. Pire encore, des petites fenêtres arrivèrent de part et d’autres sur l’écran. Cela occasionna des petits bruits insupportables qui, comme un appel au meurtre, fit tourner les têtes des geeks. Erynn put constater l’horreur dans leurs yeux. Et elle, dans son incompréhension, faisait face à des Luna qui cherchaient à faire des rencontres, des Christie qui voulaient coucher avec elle, des images pornographiques qui sautaient d’un bout à l’autre de l’écran. Non pas que la pornographie puisse la choquer, elle faisait partie de ces filles de petites vertus mais le fait d’être prise au piège par un stupide engin l’agaçait tout bonnement.

« - Putain, putain, putain ! »

Jurant telle une française, elle se leva violemment de sa chaise, tentant désespérément de faire taire l’ordinateur. Elle se donnait ainsi en spectacle et cela l’amenait à une colère noire. Contre elle, mais surtout contre le monde entier. Et contre ces geek qui, au lieu de faire quelque chose, restaient plantés là, avec leur air ébahi. Que devait-elle faire pour qu’on lui vienne en aide ? Leur promettre une pipe ? Elle ne s’y risquait pas, craignant devoir faire face à ces hommes de caverne  comme client, une fois qu’ils seraient sortis de leur grotte.

« - Et qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça, toi ?, s’attaqua-t-elle à un pauvre joueur qui était dans son champs de vision, tu vois pas que la machine est en train de péter un câble !? Ya personne pour aider, ici !? »

D’habitude, elle réussissait contenir cet accent de l’Est. Mais la situation faisait qu’elle avait une urgence et, de ce fait, elle se montrait autoritaire. Pour accentuer tout ceci, et surtout sa colère, elle tapa du poing la machine qui crachait déjà toute sa désolation.


( Pando )
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4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Dana Campbell
Dana Campbell
4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !



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Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live



En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Thème : Unbreakable - Stratovarius
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dana ☾ error 404 not found NAVBAGJ

Totally not a virus.
Trust me...i'm only human.



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dana ☾ error 404 not found VDog9Te

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dana ☾ error 404 not found F7jG54l

Neptune's Plague Fleet
- Pré-liens dispo -


dana ☾ error 404 not found XDrpuKa

Pseudo : Latrine
Célébrité : Carolina Porqueddu
Double compte : Kaidan Archos
Messages : 2832
Date d'inscription : 06/07/2019
Crédits : vava (ℓι¢σяиє) / Moodboard(Mara) / Signature ( drake & me )
Dim 22 Nov - 21:56 (#)


Du fin fond de l’ArtSpace, la propriétaire grognait contre la peinture qu’elle étalait au rouleau contre le dernier mur de la pièce. Cette idée saugrenue de repeindre cette pièce pour en faire un coin plus ou moins agréable. L’unique fenêtre qui donnait sur la cour arrière entourée d’autres bâtiments n’avait rien de bucolique. Les barreaux au châssis ajoutaient à l’ambiance «meh » de ce local. Elle avait seulement besoin d’un endroit un peu en retrait pour y foutre un classeur pour les papiers, un bureau et une chaise, voir même y ajouter des sièges pour les invités - ce genre de conneries fait toujours plaisir aux dits invités -  peut-être un luminaire pas trop dégueu et des étagères pour empiler des choses comme… de la marchandise à l’effigie du cybercafé ou de la poussière. Bref, un local pour y faire des trucs d’adultes (pas ce genre de chose, bande de pervers – quoique … ) sécurisés par une carte d’accès pour déverrouiller la porte. Un truc bien trop sérieux, mais qui manquait cruellement pour le bon déroulement de la place.

Les choses changeaient lentement à l’ArtSpace depuis que Dana en était la jeune propriétaire. Cela changeait, mais pour le mieux. Fini le temps où cet endroit prisé par les geeks de la ville croulait sur les réparations inachevées, les trous dans les et le linoléum du plancher qui se soulevait partout. Adieu le look de sous-sol à odeur de sueur de préado nerds, bienvenue au en 2020 ! Pour le plaisir de tous, et surtout des clients réguliers, le cybercafé prenait du mieux et devenait un endroit qui sentait bon la fierté d’être un geek.

Puis Dana s’était découvert un malin plaisir à mettre la main à la pâte. La gestion, la coordination, qu’elle faisait déjà depuis un moment, était seulement officialisée entre ses mains et les membres du staff, qui comptaient déjà uniquement sur elle pour le bon roulement, étaient plus qu’heureux de l’appeler « boss ». Par contre, la peinture, ce n’est pas ce qui la branchait le plus. Elle aurait dû laisser ça à son nouvel employé ‘homme à tout faire », bien que, bon, c’était fait. Elle n’arrivait pas toujours à bien déléguer puis tant qu’à attendre que ce soit fait, autant se salir et rouler ce rouleau de peinture contre le mur pour une 2e épaisseur de pigment.

Quand soudainement, elle entendit le son clair et porteur d’une femme en rogne contre son ordinateur. Comme un chat curieux, Dana arrêta le mouvement haut bas du rouleau de peinture et tourna son attention vers l’extérieur de son futur bureau. Enragée, nettement, la femelle frustrée s’en prit physiquement à l’ordi. Le son de la pauvre machine malmenée fit grincer des dents la geekette en chef.

On ne faisait pas mal à ses machines.

Le rouleau déposé, c’est une Dana en short court de jean effiloché couvert de peinture éclaboussée et de trace de main que l’on essuie nonchalamment sur les cuisses, qui se rendit d’un pas assuré vers l’avant de son établissement. Pieds nus, pour ne pas salir ses souliers, un chandail très large gris, qui cachait presque tout son short en jean, en aussi piteux état « artistique » que le reste de sa personne complétait le style, un chignon haut et lâche sur son crâne.

Énormes lunettes sur son visage, la jeune femme se dirigea vers la furie.

- Et si vous commenciez par vous calmer et m’expliquer quel est le problème au lieu de rager comme ça contre votre ordinateur ?

Mine de rien, elle n’avait absolument pas le look de la personne qui « pouvait aider ». On s’en moquait. Elle n’avait rien à prouver à personne.

- Jeremy, sauvegarde et va sur un ordi à l’étage. C’est la maison qui offre. indique-t-elle au pauvre type qui c’était fait rabrouée pour aucune raison, qui était installée à l’ordinateur tout prêt.

Il ne se fit pas prier, entre deux remerciements presque adulés, pour déguerpir rapidement. La propriétaire des lieux avança la chaise sur roulette vers la dame, avec un sursaut visible quand sa main toucha le manteau de fourrure blanche qui la couvrait. Elle pourrait passer la journée à caresser la toison pâle tellement que c’était doux, mais… nettement, décida de se contrôler.

- Revenez-vous assoir, là.

Puis tentée de recouvrir la jeune dame avec son propre t-shirt, pour cacher la vue de ces obus bien galbés aux puceaux de l’ArtSpace qui allaient en faire une crise cardiaque, Dana se contenta de les scruter un instant. Naturellement captivée par leurs expositions dans une robe aussi serrée et courte, elle secoua rapidement la tête pour reprendre un peu de contenance.

Elle se racla la gorge puis traina la chaise de la cloison voisine pour s’approcher du méchant ordi et la harengère sexy. Un instant, elle remarqua que sur ses mains et ses bras, il y avait de la peinture sèche. Témoins de son inhabilité, elle s’en excusa :

-  Je repeins un local là-bas, au fond et … Allez, cette dame s’en contre carre du choix de couleur que tu étales depuis deux jours. Bon, que ce passe-t-il avec votre ordi ?  

D’un doigt habitué, elle remonte ses lunettes sur son nez et observe l’écran. Popup, vidéos suggestives aux éclats pornographiques assumés, proposant des rencontres webcam et des comprimés pour avoir une grosse bite surdimensionnée. Pas le moindrement gêné par le contenu, la geekette n’osa pas demander si la dame cherchait de l’inspiration, considérant la blague « too soon » et se contenta d’un :

- Oh, je vois. Vous cherchiez quelque chose en particulier ?

Elle lui sourit tout de même, espérant avoir évité la catastrophe et l’éclat encore plus fort de cet accent de l’Est, puis ajouta :

- Si vous pouviez vous reculer un instant, je vais … je vais d’abord enlever tout ça...

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