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And here I thought I'd've seen the last of you P.V. Vinzent

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Anonymous
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Sam 7 Aoû - 11:24 (#)


Now back to you, Vinz’Ft. Vinzent G. Henkermann

La devanture du magasin de bric et de broc de Vinzent et Hannah n'a plus le même attrait.

La brune, qui aimait tant s'arrêter devant la vitrine pour admirer ce qu'il considérait valoir l'honneur d'y figurer, a du renoncer à ce plaisir simple. Tout comme elle a du renoncer à la présence de l'arcaniste. Car Vinzent est parti. Après Halloween, après la catastrophe, comme ils l'appellent, il s'est évanoui dans les airs, sans que personne ne soit capable de dire exactement quand, encore moins vers où. L'homme a disparu de la circulation, tout simplement. Comme tous les autres, même Hannah, elle est restée dans l'ignorance. Et les semaines, puis les mois ont passé : ça va faire un an maintenant, qu'elle n'a rien entendu de lui, ni de personne de son entourage concernant sa disparition.

Elle soupçonne un lien avec les événements maléfiques qui ont accompagné de la fête païenne. Ses nuits sont encore hantées par les visions de cauchemars qui se sont imposées à elle. Dès que ses yeux sont fermés, il lui semble entendre des voix distordues poussant des plaintes qui résonnent au plus profond de son être. Ce ne sont pas tant les images, même les plus horribles, mais les sons, qui la tourmentent. Ces cris de rage et de désespoir l'accompagnent à toute heure, quoi qu'elle fasse et si elle tend un tant soit peu l'oreille, ils redoublent d'ardeur. Ces temps-ci, elle ne peut travailler qu'en ayant un fond sonore autour d'elle, pour étouffer ces cris. Et elle a découvert tout l'univers des ASMR pour permettre à son esprit fatigué de s'endormir.

Son ami est parti, abandonnant tout tel quel derrière lui, sans prévenir personne, même pas elle. Hay-Lin se demande si ce sentiment de déception qui l'habite lorsqu'elle pense à lui ressemble à celui de ses amis de l'autre vie. L'idée est triste, les réflexions qui l'accompagnent pleines de fiel. Pour se préserver, la femme a préféré enfouir, encore une fois, ces questionnements et ces remords loin, au plus profond d'elle-même. De toute manière, il s'agit de Vinzent. Pas d'elle.

Son cabinet de bizarreries lui manque. Elle n'y va plus, parce que la tristesse de Hannah fait écho à la sienne et que les deux femmes se font l'effet d'un miroir. Voir sa faiblesse chez une autre leur donne envie de mordre et de détruire ce reflet plutôt que de le consoler.

Vinzent lui manque. Leurs conversations lui manquent, banales ou profondes, intellectuelles ou purement futiles. Il était l'un des rares à ne pas s'être senti intimidé par son mordant. L'un des rares également à être parfaitement en règle avec le Juggler. Leurs premiers échanges, à défaut d'avoir été cordiaux, ont été tout à fait polis et plaisants. Elle n'a pas eu à jouer la méchante, si tant est que ce soit un jeu et pas juste une facette d'elle-même, juste de revenir une deuxième fois. Il a été un de ses interlocuteurs les plus civilisés, pas comme cet âne de mage noir... Hay-Lin grogne en se remémorant que sa prochaine visite est, une fois encore, destiné à cet Eoghan Underwood. L'expression de pure condescendance qu'il arbore quand elle rentre dans sa boutique lui donnerait presque envie de l'attraper par la tignasse pour écraser son stupide visage contre un de ses présentoirs. Et ce ne sera qu'un pur accident si une des vitres de ces présentoirs sera brisée suite à cette rencontre tête-verre.

Pour éviter d'augmenter sa pression sanguine, Hay-Lin s'oblige à se focaliser sur les soins à donner aujourd'hui. Elle s'anime à nouveau. Vinzent est parti. Tant pis, elle a elle aussi sa petite vie à mener. Aujourd'hui, sans savoir pourquoi, elle a choisi de marcher vers son officine plutôt que de prendre les transports. Sa boutique n'est pas si éloignée de celle de son ami disparu. Depuis quelques mois, elle s'accorde un peu de temps pour passer devant, y adresser une petite prière pour sa sécurité. C'est un tout petit geste, ridicule, presque enfantin. Hay-Lin se moque avec sévérité de son réflexe, mais elle tient tout de même à esquisser quelques gestes de bénédiction devant le local. Aussi vains soient-ils.

Mais aujourd'hui, le statut quo est rompu.

Après un an, alors qu'elle passe devant la vitrine, Hannah capte son attention d'un geste de la main. Hay-Lin observe le décor avec des yeux ronds, toute chaleur la déserte, un poids tombe sur son cœur et ses poils se hérissent. Hannah n'a jamais, durant un an, reconnu son existence en dehors du magasin. Elle a toujours attendu qu'elle entre. Abasourdie, elle regarde autour d'elle, pensant que son aînée a pu adresser ce signe à quelqu'un d'autre. Il n'y a qu'elle et d'autres voitures garées, des voitures qu'elle ne connaît pas.

Non. C'est sa voiture qui est garée à plusieurs mètres de sa boutique. A pas lents et prudents, la femme comble la distance et s'arrête devant la devanture. L'intérieur est clair, mais elle ne distingue pas la forme d'une silhouette masculine qui y circulerait. Elle s'interdit d’espérer et pourtant, après le frisson glacé qui l'a traversée, c'est une petite boule chaude qui grossit dans son ventre. Se pourrait-il que son ami soit...

Elle doit en avoir le cœur net.

Sa silhouette fine et légère s'arrête devant la porte, sa main suspendue au dessus de la poignée. Elle doit savoir et pourtant elle n'ose pas. Si ce n'est pas Vinzent... Oh, et puis merde. Si ce n'est pas Vinzent, Hannah l'aurait ignorée jusqu'à ce qu'elle entre, comme d'habitude.

C'est avec une détermination renouvelée qu'elle appuie sur la poignée de porte et entre, accompagnée par un léger tintement.

Hannah l'accueille en venant vers elle. La petite brune accepte son contact sur son épaule et avant même qu'elle ne puisse lui poser sa question, son aînée la devance en l'invitant à se rendre au sous-sol. Elle ne l'a jamais vu aussi excitée, peut-être même jamais aussi heureuse. Alors elle s’exécute, le cœur battant à tout rompre. Elle descend les marches de l'escalier à pas lents, attentive à ne pas glisser, un peu gênée par la poussière.

Lorsqu'elle est est arrivée en bas, la pièce principale est éclairée.

Ses mains se portent naturellement vers sa bouche, comme pour retenir l'exclamation de surprise réjouie. La petite brune reste immobile, figée par l'émotion, incapable de prononcer les mots de bienvenue qui se bousculent.

- « Tu vas mourir asphyxié par toute la poussière... - murmure-t-elle finalement, la voix chevrotante, en baissant les mains. Bien sûr, elle se cache derrière l'humour pour maîtriser la vive émotion que son retour lui provoque. Elle n'arrive pas à croire qu'il se tient devant elle.

Si elle osait, elle le prendrait dans ses bras pour le sentir bien réel.

Après un an, Vinzent est revenu.


© Lady sur Epicode
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Dim 15 Aoû - 20:17 (#)

AND HERE I THOUGHT
I HAD SEEN THE LAST OF YOU
What flag do we fly when marching to war ? Only a nation that dare not speak its name nor can ever shed its pain. Sister, do not pray for me, there is no forgiveness here, just the longest, darkest night. I'm a heathen, searching for his soul.
Le monde a poursuivit sa course, déposant partout les restes du temps qui s'égraine sans discontinuer, indifférent. À voir ces voiles poudrés partout sur les cartons, les appareils, les surfaces et la multitude de pièces d'un quotidien bien huilé laissé à l'abandon, difficile de croire aux mots qui se répètent en toile de fond de mes occupations.

L'atmosphère de mon atelier se fait elle aussi l'expression de ce suspends entre-deux univers. Tout est si bizarre. L'aspect statique de tout ce qui m'entoure se heurte à l'évidence des changements qui se sont produits avant et depuis ma subite disparition. Je m'y attendais, sans savoir à quoi faire face une fois revenu. Cet atelier est demeuré figé quelque part dans le passé, et me confère une impression dont mes émotions ne parviennent pas à épouser la forme. Dans cet intérieur à la lumière toujours incomplète, tamisée - qu'elle vienne des vasistas dominant le mur latéral au ras de la rue où l'activité a repris comme avant la catastrophe, ou des quelques lampes disséminées çà et là en renfort contre le repli du sous-sol et les longues soirées de labeur - il semble que c'est mon reflet que j'ai laissé cristalliser. Ou du moins, un instantané d'alors, quand tout n'allait certes pas bien, mais semblait encore sous contrôle.
Depuis ce matin, je ne fais que remuer ses éclats éparpillés. Sans grand effet, je déplace les objets, je mets le nez dans les cartons pour me remémorer leur exact contenu, je me perds dans la lecture des carnets suivant à la trace chacun de mes projets terminés et en cours. En bref, je brasse de l'air, en appréhendant chaque relief à la faveur de ma peau et non plus à celle de mon don, avec l'appétit presque craintif et déboussolé d'un amnésique recherchant, dans le contact physique avec ses anciennes possessions, la clé des scellés de sa mémoire. Je n'ai pourtant rien oublié. Ce besoin de reconnecter ma présence physique à cet espace fantôme me déroute. Il m'inquiète, il m'émerveille. Il y a comme une chaleur dans l'absence de vie, dans la vacuité apparente de ce refuge dans le temps. Un an seulement, et toute la nostalgie d'une vie qui n'existe déjà plus, brutalement écrasée par toute une danse macabre de révélations et d'événements fondamentaux, s'est engouffrée là comme une bête se love au fond de la terre, pour ne pas subir les affres mortels d'une ère glaciaire dont le début explosif était impossible à prévoir.
La nostalgie accompagne chacun de mes pas, elle guide chacun de mes gestes. J'ai bel et bien décidé de marquer une frontière entre alors et désormais, mais je ne peux m'empêcher de rendre visite à ces anciennes mécaniques, à ces tourments ingénus d'hier comme à de vieux amis dont la route s'est distancée de la mienne, et avec qui l'ultime et seul plaisir réside dans l'évocation de ce qui nous était cher. Je croyais m'être lancé dans la remise en marche de cet atelier, et je me rends compte que je fais mes adieux. Non pas aux lieux, non pas à l'activité que j'y pratique, mais à tout le reste. Tout ce à quoi je me suis subitement arraché sans aucune forme de sommation. Sans rien faire d'autre que fuir désespérément, à deux doigts du point de non retour, de l'irrémédiable.

Il faudra tout recommencer de zéro.
Maintenant que ma longue nuit est passée et que se lève une lueur inédite, je prends la pleine mesure des mots de la chamane, mon amie précieuse, confiés au cœur du froid et des ombres murmurantes d'une forêt sacrée, si lointaine.
C'est inscrit en moi. Recommencer de zéro. Encore et encore. Une vie de plusieurs cycles.
Faire table rase.

Comme par mimétisme avec le sens des propos qui résonne en moi plus clairement que jamais, je défais ma table de travail d'une portion de sa gangue grisâtre du plat de la main. Et comme fatigué par avance de tout le poids que me font porter tant ces souvenirs que ce qui m'entoure à l'instant, je tire la chaise avant de l'épousseter de même, pour y choir plus que m'y asseoir, le regard comme un oiseau déconcerté qui se pose de-ci de-là sans trop savoir ce qu'il cherche.

La voix qui éclot à la porte de l'atelier me fait presque sursauter, parce qu'il m'est impossible de ne pas la reconnaître immédiatement. Son timbre, son accent, la manière de choisir ses mots. Plus que de la voir là, c'est l'engourdissement sensoriel dans lequel j'étais qui me surprend quand sa présence me le révèle. Je me lève aussitôt, la main gauche posée sur cette table que je contourne à peine, retenu par une légère tension.
Une longue seconde passe sur une hésitation. D'ordinaire, j'aurais répondu sur le même ton, encourageant la verve de son humour caustique par un autre sarcasme, entamant ainsi le ballet sempiternel de nos échanges souvent relevés par les traits subtilement maniés de nos deux esprits.
Mais pas là. Rien ne me vient. Et peut-être est-ce le souvenir cuisant de la gifle monumentale qui fut la toute première salutation de Hannah pour mon retour, peut-être est-ce le fruit de mes innombrables réflexions de ces derniers mois, ou encore autre chose ; toujours est-il que je ressens l'urgence d'une autre entrée en matière.

« Hay-Lin… »

Elle n'en est pas plus aisée à déclamer pour autant.

« Je suis désolé. Je comptais te prévenir que j'étais là, je n'en ai pas eu le temps. »

Ca ne vaut pas un clou si l'on considère que j'ai eu littéralement une année entière pour expliquer pourquoi j'étais parti, sans jamais avoir pris le temps de le faire. Peut-être n'est-ce qu'une politesse nécessaire, au fond, de commencer par là. Alors pourquoi cela me prend-il de court ? Pourquoi cette impossibilité de procéder autrement ? Pour gagner du temps, pouvoir passer plus rapidement à autre chose ?
Au fond, j'ai le sentiment de le lire sur elle aussi : l'absence. Elle n'a pas vraiment changé, pourtant. Et si mes cheveux sont plus longs qu'avant, je ne pense pas avoir beaucoup changé, moi non plus. Malgré cela, c'est une intuition véhémente qui me la décrit : Hay-Lin, comme Hannah, est une femme diablement indépendante et aux yeux de tous, redoutablement forte. Il n'empêche que, comme Hannah, comme tous ceux qui sont demeurés ici et à qui je n'ai pas eu la force de donner des explications, je l'ai abandonnée sans un regard en arrière. Comme si elle ne comptait pas. Comme si elle s'était effondrée comme la cathédrale de béton et d'acier autour de moi en cette abominable nuit d'octobre. Et j'ai le sentiment de le voir comme je la vois : je l'ai laissée là, sur le seuil de ma vie qui s'achevait, pour mieux reprendre aujourd'hui.

« Je te prie de m'excuser » fais-je en baissant les yeux devant elle.
Je n'ai pas souvenir de l'avoir jamais fait.

bat'phanie • #AD3535
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Lun 13 Déc - 10:40 (#)



Pendant un instant, la si terrible cartésienne se demande si il ne s’agit pas tout simplement d’un rêve semi-conscient. Un de ceux qui arrivent avant de se réveiller pour de bon, où l’on vit sa routine matinale pour au final ouvrir les yeux et se retrouver dans son lit ou sur son canapé, forcé de tout recommencer avec ce sentiment de déjà-vu agaçant. Peut-être l’absence de son ami lui pèse-t-elle plus que ce qu’elle ne croit. L’avoir en face d’elle, dans cet environnement poussiéreux baigné de la lumière froide des néons, est irréaliste tout en ayant l’air tout à fait plausible.

Même dans un rêve, elle reste tristement terre-à-terre, songe-t-elle face à l’austérité du décors qui accueille leurs retrouvailles. Autant pour une ambiance chaleureuse.

Hay-Lin revient dans le moment présent lorsque son ami parti la salue timidement. Sa voix a le même timbre grave et apaisant que dans son souvenir. Son regard noir l’étudie de bas en haut alors qu’il refuse de le rencontrer, tenant le compte des différences entre la version qui se tient devant elle et celle de sa mémoire. Les 365 jours d’absence n’ont pas laissé de marques assez importantes pour que les deux versions soient réellement différentes. Il a les cheveux un peu plus longs, oui, quelques nouveaux grigris sont visibles, il a l’air plus fatigué. Presque résigné.

Le petit homme lui offre des excuses sincères. Des sentiments contradictoires retardent une réaction de sa part. : elle lui en veut d’avoir disparu de la sorte, bien sûr. Elle meurt de curiosité et d’inquiétude : il n’a pas pu disparaître sans raison. Qu’est-ce qui l’a poussé à partir comme un voleur ? Qu’est-ce qui l’a fait revenir aujourd’hui après un an de silence ? La joie intense de le retrouver combinée à la surprise de le voir en chair et en os fait poindre des larmes aux coins de ses yeux. Elle n’a pas confiance en sa voix.

Finalement, c’est  e soulagement de le retrouver en vie qui l’emporte. Après plusieurs inspirations tremblantes,la trentenaire baisse lentement ses mains qui couvrent sa bouche. Elles s’arrêtent à la hauteur de son buste, jointes en un signe de remerciement silencieux.

Vinzent est de retour en un seul morceau. C’est tout ce qui importe. Elle comble la distance qui les sépare et après une brève seconde d’hésitation, le prend dans ses bras.

Elle qui n’a jamais été une grande démonstrative rougit de son audace, sans pour autant réduire la force de son étreinte. Elle le pensait perdu. Parti pour ne jamais revenir, comme ce qu’elle a fait à New York. Elle ne l’aurait pas blâmé : la seule chose qui l’attristait profondément, c’était de ne rien avoir pu faire pour lui, de ne pas avoir perçu de mal-être chez lui présageant de cette fuite vers l’inconnu sans prévenir personne de son entourage, pas même les personnes les plus proches.

Finalement, la gêne prend le dessus. Elle le libère tout en ordonnant dans un geste embarrassé ses mèches de cheveux ayant glissé derrière ses oreilles. Ses cheveux ont beau être courts, quelques mèches ont encore tendance à lui tomber dans les yeux. C’est très agaçant.

Elle l’accueille d’une voix étouffée, se raccrochant aux platitudes d’usage pour se remettre de l’embarras d’avoir affiché ses émotions au grand jour.

- Bon retour à Shreveport… C’est une vraie surprise de te retrouver, mais une excellente ! Quand es-tu revenu ?

Il y aurait des questions plus pressantes à lui poser, comme « pourquoi es-tu parti ? » ou « où as-tu disparu pendant un an ? », voir même « pourquoi n’as-tu prévenu personne ? », mais elles semblent incongrues pour le moment. C’est un instant de bonheur, où l’ami perdu est réapparu. Hay-Lin préfère se réjouir plutôt que d’exprimer le moindre ressentiment à son égard. C’est trop beau de le voir dans son atelier, entier et en bonne santé, comme s’il n’était jamais parti.

La petite brune l’observe avec attention, se concentrant sur des détails de son apparence pour ne pas se laisser à nouveau déborder par les sentiments.

Elle n’ose pas le dire à voix haute, craignant de lui porter malheur. Elle pensait le Vinzent qu’elle connaissait mort. Après tout, n’est-ce pas ce qui s’est passé avec elle ? Elle a abandonné Hoa-Lê derrière elle, incapable de vivre avec le poids des remords. Peut-être Vinzent avait-il voulu lui aussi échapper à quelque chose. Peut-être la fête d’Halloween lui a-t-elle fait vivre des choses terribles, commettre des actes répréhensibles ou être témoin d’événements terrifiants. Elle s’était faite à l’idée qu’il ait préféré fuir.

Et le voilà revenu.

S’il lui en fallait la preuve, elle l’a aujourd’hui devant les yeux : Vinzent est plus courageux qu’elle.


© Lady sur Epicode
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