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Hunters, one prey, so many monsters [Pv : Ozios]

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Anonymous
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Sam 1 Mai - 18:40 (#)


Ozios & Faolan
hunters, one prey, so many monsters

J'entends leurs pas s'éloigner et c'est presque un soulagement. Nous sommes pourtant une équipe ce soir. Nous sommes la milice. Des Shepherds, comme unis par un même devoir et liés par des règles strictes, auxquelles on adhère tous.
Officiellement.
Je n'ai pas grand-chose à redire de leur organisation. J'apprécie leur propagande anti-CESS et surtout ces chasses nocturnes. Enfin des actes ! Les membres de ce groupe font partie des rares humains encore capables de lier le geste à la parole. Trop nombreux sont les effrayés qui se contentent de répandre leur haine verbalement ;

Je suis ravi d'avoir été contacté par ces tueurs. Franchement, ils ne rigolent pas. Je craignais d'avoir affaire à des amateurs en manque de violence. Ce fut agréable de constater non seulement qu'ils étaient bien équipés, ultra motivés et efficaces.
Ce n'est que la troisième chasse commune à laquelle je participe. Ça s'est fait un peu au dernier moment. On m'a donné un lieu et un signalement du monstre à abattre. Lorsque j'ai rejoint les autres, nous l'avons aperçu. Son portrait est désormais gravé dans mon esprit : tant qu'il ne sera pas mort.

Après quelques minutes de filature relativement discrète, mes quatre compères ont fini par faire du bruit. La cible a pris ses jambes à son cou et nous nous sommes séparés pour couvrir le plus de terrain possible. Bloquer toutes les issues.
Je me retrouve seul et, accroupi à quelques mètres du canal moisi, à l'abri derrière un énorme caisson de bois vieilli aux parfums de pinède, j'attends. Le rythme régulier de ma respiration profonde m'apaise. Je tends l'oreille mais ne devine alors plus la moindre action. Me suis-je trop éloigné ? J'étais persuadé d'avoir su anticiper la fuite de la créature et ... Bingo.

Longeant le large caniveau, ma proie s'attend au pire. Et elle a bien raison.
Je retire le flingue du holster en cuir attaché à ma cuisse et mon index vient automatiquement se poser sur la détente. Sans quitter le monstre des yeux, je m'approche à pas feutrés, cessant presque de respirer. Je ne peux pas le manquer. Hors de question.
J'ignore tout de ses compétences, de son histoire, ses crimes ou ses relations. Il doit mourir. J'arme le bras lorsque mon pied shoote dans un caillou.

" F*ck ! "

Un peu loin et surtout dans la précipitation, je fais feu néanmoins puis me mets à courir pour le rattraper, la détonation vrombissant encore dans mes tympans.

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Lun 3 Mai - 17:55 (#)

hunters, one prey, so many monsters
faloan ft. ozios




Ozios courait pour sa vie.

La journée avait pourtant commencé de la plus banale des manières. Il s’était réveillé à l’aube après une énième terreur nocturne qui l’avait tenu dans ses bras toute la nuit durant. Il avait fumé sa première cigarette de la journée, bu son premier café, s’était lavé, habillé, et était parti travailler, tel le parfait humain qu’il était. A peu de choses près. Sa matinée avait consisté en des dizaines de croquis jetés à la poubelle, de longs soupirs et un trépied de renversé sous le poids de la colère. Son atelier était dans un désordre monstre, à l’image de ce qui se déroulait dans sa tête; le manque de sommeil et les sautes d’humeur récurrentes avaient fait des journées d’Ozios un éternel recommencement dans les flammes des enfers.

Le temps qu’il parvienne enfin à se concentrer, il faisait déjà nuit. Il se demandait comment le monde pouvait continuer de tourner avec seulement vingt-quatre heures pas journée. La bonne moitié de celles-ci était gaspillée à se tourmenter.

Ce n’est que lorsque son paquet de cigarettes se retrouva vidé que le danois décréta qu’il était l’heure pour lui de rentrer. Les minutes suivantes furent consacrées à tenter d’effectuer un peu de rangement, en vain. Abandonnant l’idée d’un jour parvenir à organiser quoi que ce soit dans sa vie, il claqua la porte derrière lui, dévala les escaliers le menant jusqu’à la rue et se dirigea en direction de sa voiture. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes de route passées à pester contre les passants qu’Ozios se rendit compte des phrases dans son rétroviseur. Il n’y prêta pas vraiment attention, au début. Puis, il tourna à l’angle d’une rue, et la voiture aussi. Il s’inséra dans une rue désertée. Elle aussi. Il accéléra. Elle en fit de même.

Gardant une conduite naturelle, Ozios passa devant son appartement sans s’arrêter, et continua droit le long de l’avenue. Au bout de la rue, il tourna, s’engagea sur la voie rapide, et accéléra. Ses doutes se confirmèrent lorsque la véhicule le suivit, jusqu’à ce qu’il ne sorte à Stoner Hill. Ozios pensait que ses rues exiguës et ses passants souvent alcoolisés lui permettrait de perdre l’inconnu qui s’tait mis en tête de le poursuivre; il avait tord. Ce type savait décidément ce qu’il faisait. Pourquoi le suivait-il de la sorte? Peut-être était ce détective qui lui collait aux basques; ce n’était pourtant pas son style. Peut-être que la police était finalement remontée jusqu’à lui.

Arrivé aux docks, le danois regarda dans le rétroviseur. Rien. Il décida alors d’abandonner sa voiture pour filer, et venir la récupérer plus tard. Erreur. A peine eut-il posé un pied à terre qu’il vit débarquer dans son champ de vision non pas un, mais une armée entière de ce qui ressemblait vraisemblablement à des chausseurs.

Merde.

Ozios ne comprenait pas comment avait-il pu être démasqué de la sorte. Son pouvoir n’était pas de ceux qui étaient facilement décelables. Quant à sa nature… Il avait appris il y avait bien longtemps à se fondre dans la masse. Peut-être que St Clair l’avait finalement dénoncé, mais Ozios en doutait; sa dette n’était pas entièrement payée et il avait encore besoin de lui. Il n’eut cependant pas le luxe de pouvoir y réfléchir plus longuement; prenant ses jambes à son cou, il courut le plus vite possible, s’enfonçant dans les ruelles, essayant de semer ses assaillants. Sa course le mena jusqu’aux abords du caniveau. Il ralentit la course, reprenant sa respiration. Il avait besoin de se rapprocher de l’un d’entre eux, pour activer son mimétisme. Une fois qu’il en aurait tué un, peut-être que les autres se décideraient à le laisser.

« F*ck! »

Sa tête se tourna en direction du bruit, coeur battant, sens en alerte. Un coup de feu partit, et le cri d’Ozios déchira la nuit glacée de Stoner Hill. Il baissa les yeux en direction de son torse; déjà, le sang commençait à se répandre. La douleur qui le traversait de part en part était telle qu’il sentait déjà son esprit s’embrumer; se retenant de tomber, Ozios rassembla toute la force qu’il possédait et se remit aussitôt à courir, entendant l’homme sur ses pas. Ses poumons étaient en feu; il avait du mal à respirer, et à tenir la cadence, mais courant pour sa vie, il ne s’arrêta pas. L’arme à feu avec laquelle il le visait vraisemblablement l’empêchait de pouvoir s’arrêter pour se concentrer et utiliser son mimétisme. Sa main tenait fermement sa blessure. Il avait du mal à respirer, arrivait à peine à réfléchir. Son champ de vision s’amenuisait de seconde en seconde.

Un rapide coup d’oeil sur sa droite donna une idée au danois. Prenant appui sur sa jambe gauche, il s’élança, se laissa glisser sous un grillage, arrachant sa peau au passage. Le temps que l’inconnu bifurque à son tour, Ozios avait eu le temps de s’éloigner dans la pénombre. Il se pencha en avant pour reprendre son souffle et étouffer ses cris d’agonie. La balle s’était a priori logée près d’un organe vital; un seul mauvais geste, et il y resterait certainement. Ozios s’appliqua à respirer calmement pour calmer les soubresauts de son corps. Alors, il se concentra.

Quelques secondes plus tard, il se retrouva sous son joug. L’homme était rapide. Mais le temps qu’il n’appuie sur la détente, ses gestes s’étaient stoppés.

Ozios le regardait droit dans les yeux, par dessous ses cils. La main qui ne tenait pas son buste était à ses côtés, un doigt levé. Il usa du peu de force qu’il lui restait pour aspirer la vie de son ennemi, et en voyant ses yeux se révulser, un sourire apparut sur son visage. Si Ozios ne se sortait pas de là, au moins, ce type n’y survivrait pas non plus.  

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Ven 7 Mai - 15:06 (#)


@Ozios Wølk & Faolan
hunters, one prey, so many monsters

Comme dans un film.
La détonation paralyse puis enivre mes sens tandis que ma cible prend ses jambes à son cou. Malgré la douleur et le sang perdu, malgré la peur qui doit le consumer, il a encore la force de courir et de s'éloigner de la mort que j'ai tant envie de lui apporter.

Comme dans un film, je le prends en chasse, boosté par l'adrénaline et ce drôle d'appétit. Le besoin de violence, de justifier mes choix, de m'engager davantage pour les Shepherds, de m'enfoncer un peu plus dans ce tourbillon de haine afin de trouver une excuse aussi ridicule soit-elle pour justifier mes actes.
Ou pour ne pas réfléchir. L'action, pour étouffer les pensées.

Je glisse sous le grillage en veillant à ne pas perdre mon flingue, encore chaud, au bout de mes doigts fermes. M'en sortant avec une éraflure bénigne sur la nuque, je fais quelques pas hésitants mais il ne me faut qu'une poignée de secondes pour retrouver celui que je chasse.
La fierté se mêle à l'empressement. Je l'ai eu. Moi. Pas eux. Je suis le meilleur mais vite, il faut que je l'achève. Il faut que je sois vainqueur par chaos. L'unique vainqueur.

" Te voilà ; "

Dis-je, conquérant, enfin à sa hauteur.
Je ne vois qu'un monstre, parce que c'est tout ce que j'ai envie d'observer. De tuer. Je ne vois qu'une créature dangereuse malgré son air innocent. Victime. Si jeune. Il pourrait être... Normal. Peut être innocent. D'après mes acolytes cependant ce gars est une créature du mal et je ne n'ai pas l'intention de remettre en doute leur discours.

Pan.

Le second tir que je souhaite entendre ne part jamais. Et cette fois j'ai la confirmation - dont je n'avais pourtant pas besoin. Il n'est pas normal. Il est horrible, monstrueux, coupable. Mes mâchoires crispées émettent un gémissement plaintif alors qu'avec seulement un doigt tendu, cet enfoiré me torture.
Une vive douleur s'empare de moi. Je ne parviens pas à la localiser, ni à l'identifier. Elle est nulle part et partout à la fois. Affligeante, nouvelle, effrayante. Je déglutis difficilement, une larme nait au coin de mon regard interrogateur qui demande bêtement : comment ? pourquoi ?
Incapable de résister plus longtemps je tombe à genoux, face à celui qui, normalement, devrait être mort maintenant...  
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Sam 22 Mai - 12:06 (#)

hunters, one prey, so many monsters
faloan ft. ozios




« Te voilà. »

Les mots froidement prononcés par l’inconnu n’arrivèrent que de manière entrecoupée aux oreilles d’Ozios, qui faisait de son mieux pour se tenir droit et ne pas tomber. La balle avait par miracle évité tout organe vital, sans quoi il serait sûrement en train de rendre son dernier souffle. Sa main libre tenait toujours fermement sa côte, essayant de maîtriser l’hémorragie alors que le sang continuait tout de même à filtrer au travers de ses doigts. Le danois se rendit compte à ce moment là que la localisation de la balle importait peu; il se vidait de son sang. D’ici quelques secondes, il serait certainement mort. Sa main libre se crispa un peu plus, accentuant l’effet de son mimétisme. S’il mourrait, autant emporter cet enfoiré dans sa chute.

Son don commençait déjà à faire effet, et quelques secondes plus tard, l’inconnu se pétrifia. Ses yeux se figèrent et Ozios se concentra d’autant plus.

- Qu’est-ce que tu me veux? - grinça-t-il entre ses dents en faisant un pas en avant. Maîtrisant son pouvoir, il le dilata une nouvelle fois, juste à temps avant qu’il ne se résorbe de lui-même. Le gémissement qui parvint jusqu’à ses oreilles lui confirma l’effet de son mimétisme.

Cependant, de longues secondes s’écoulèrent et l’homme restait toujours debout, mâchoire serrée. En temps normal, il aurait déjà dû être mort; il était humain, Ozios le savait, car l’énergie qu’il était en train d’aspirer était humaine. Alors que faisait-il toujours droit face à lui? Il fit un pas de plus en avant. Ce n’est qu’alors qu’il se rendit compte que sa blessure ne lui faisait plus aussi mal; il retira la main de ses côtes, pour découvrir avec stupeur que le saignement s’était subitement stoppé. Sourcils froncés, il releva la tête vers lui.

- Qui es-tu? - demanda-t-il en le fixant sans comprendre.

Finalement, il tomba à genoux face à lui. Ozios reprit le contrôle de son mimétisme et garda son emprise sur lui; il commençait à souffrir, mais ne bronchait pas, ne tombait pas. Ne mourait pas. Quel genre de force possédait cet homme pour résister à l’emprise du danois?

Ozios se trouvait à présent face à lui. D’un revers de la main, il fit valser l’arme que possédait son assaillant à quelques mètres d’eux; il ne pouvait pas risquer un nouveau coup de feu qui lui serait cette fois-ci fatale. Sa blessure avait comme commencé à se résorber d’elle-même. Cela était sûrement le moment de s’enfuir, avant que d’autres n’arrivent, mais Ozios ne put s’empêcher de tomber à genoux face à lui, à son tour, se trouvant à sa hauteur. Epuisé de sa blessure, de sa course et de l’utilisation de son pouvoir, il le fixa quelques secondes sans comprendre. Qui était-il? Pourquoi était-il encore en vie et surtout, pourquoi son énergie humaine avait comme régénéré Ozios? Il était incapable de fuir sans réponses. C’était la première fois qu’il expérimentait quelque chose de la sorte.

- Qui es-tu? - répéta-t-il alors, relâchant son mimétisme mais restant prêt à l’utiliser de nouveau si besoin.

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Lun 24 Mai - 18:27 (#)


@Ozios Wølk & Faolan
hunters, one prey, so many monsters

A défaut de trouver la source de ce mal dévastateur, je cherche sur lui et me rassure. Le sang. La plaie. Tout est là, il souffre et le liquide rouge inonde ses mains car j'ai tiré, j'ai fait feu et il y a eu impact j'en suis certain. La balle a perforé son corps de part en part... Sauf qu'il devrait s'écrouler désormais, avoir déjà perdu trop d'énergie, d'oxygène, de force.
Je suis armé.
Je suis le chasseur.
Je suis un sauveur du monde.
Et ce sont mes jambes qui cèdent les premières.

- Qu’est-ce que tu me veux?

Toujours la même question de merde. Ils se demandent tous pourquoi l'humanité cherche à les supprimer. Leur stupidité ne m'étonne plus vraiment, en revanche, je voudrai comprendre pourquoi ce monstre parle encore !
Pourquoi la douleur m'empêche de rétorquer ? L'incompréhension froisse mes traits autant que la peine.

D'un geste que je ne sais anticiper, il me fait lâcher prise sur l'arme qui s'échoue plus loin et je me recroqueville, rongé de l'intérieur par je ne sais quel maléfice. Impalpable, incommensurable, irréel. P*tain mais c'est quoi encore ce merdier !  
Je tremble, j'ai froid, la douleur est si vive, ma frayeur plus grande encore : je ne veux pas devenir l'un de ces pantins ensorcelés ou transformés !

- Qui es-tu?

Répète-t-il alors que je retrouve un peu de souffle. Le mal s'éloigne. Je pousse malgré moi un soupir de soulagement. Le sort plane toujours au dessus de moi comme une menace pressante. Si je ne comprends pas ce qu'il fait ni comment, je sais désormais qu'il me tient en joue - même sans arme visible. Les rôles ont été inversé sans que je ne puisse lutter.

" Qu'est ce que ça peut te foutre ?... Je suis de ceux qui veulent libérer ce monde de votre présence. "

Dis-je en feignant l'absence d'appréhension. Je me redresse lentement mais toujours à genoux, et m'accroche à son regard. Malgré tout. Il se pourrait que ses "dons" viennent en partie de là, genre Méduse, mais il est hors de question que je baisse les yeux devant le gamin diable.

" ... crève. "

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec sa blessure, mais il n'est pas indemne et je profite de cette brève accalmie pour tenter de porter un coup de poing au niveau de ses côtes déjà meurtries...
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Mer 2 Juin - 14:49 (#)

hunters, one prey, so many monsters
faloan ft. ozios




Les rôles étaient inversés. Ozios se tenait debout, l’homme à genoux. Il était à présent celui qui avait pouvoir de vie et de mort sur lui, même si cet inconnu ne paraissait pas faillir face à son pouvoir. Il était pourtant humain, le danois en était sûr. L’énergie qu’il avait aspirée était humaine, dénuée de tout surnaturel, mais alliée à une force que l’artiste avait rarement rencontrée. " Qu'est ce que ça peut te foutre ?... Je suis de ceux qui veulent libérer ce monde de votre présence. » sourcils froncés, Ozios le dévisagea. Depuis son arrivée aux Etats-Unis, et surtout depuis son arrivée à Shreveport, il n’était jamais tombé sur un chasseur. Il avait fait profile bas, malgré ses actions meurtrières. Il ne comprenait pas comment ce type et sa bande lui était tombé dessus. Malgré lui, un rire s’échappa d’entre ses lèvres.

- Tu parles comme un sectaire, mon Dieu, tu t’entends parler?

Sur tous les sujets qui ne le concernaient pas, c’est-à-dire la plupart des sujets, il ne s’y intéressait pas. Bien trop égoïste et centré sur lui-même et son art pour se soucier d’autre chose, Ozios se contentait de naviguer dans son existence en faisant de son mieux pour payer sa dette et enfin passer à autre chose. A ses yeux, toutes ces personnes qui avaient besoin d’appartenir à quelque chose étaient ridicule, encore plus lorsque leurs rassemblements n’étaient motivés que par la haine qu’ils ressentaient envers d’autres. C’était certainement dans ces moments-là que la réelle nature du démon refaisait surface et qu’il ressentait le besoin de répandre le mal. Ils voulaient qu’il soit démoniaque pour avoir une véritable raison de le détester? Bien. Il pouvait le faire sans mal; peut-être même y éprouverait-il du plaisir, jusqu’à étouffer sa nature humaine.

L’homme s’était redressé, et ne le lâchait pas du regard, comme s’il n’était pas effrayé à l’idée qu’il était sur le point de mourir. Car une chose était sure, Ozios ne comptait pas laisser ce connard s’échapper, et ce malgré les cris de ses potes qui se rapprochaient à vive allure.

Il vit le coup s’approcher; il n’eut cependant pas le temps de lever sa main pour faire usage de son mimétisme à nouveau. Le poing de son assaillant s’était écrasé dans ses cotes, qui malgré tout le faisaient encore souffrir. Le souffle coupé, il tituba en arrière, sa main se portant sur son ventre pour tenter de stopper la douleur. Il semblait que le sang avait recommencé à couler. Relevant la tête vers lui, il prit une grande inspiration, un élan de rage faisant bouillonner son sang. Avant de réfléchir à quoi que ce soit, il s’approcha, et percuta son menton de son genou.

- Putain, c’est quoi ton problème, à la fin?! - grogna-t-il en reculant d’un pas.

Sa main s’était déjà redressée face à lui et il se concentra, dilatant son pouvoir, aspirant une nouvelle fois l’énergie de ce type. Et, encore une fois, son souffle se coupa, mais la vie resta belle et bien présente. Le sang se résorba; sa plaie se referma. Un nouveau « Qui es-tu? » Mourut derrière la barrière de ses lèvres, remplacé par une nouvelle question.

- Qu’es-tu?

Il ne relâcha cependant pas son emprise sur lui. Peut-être qu’avec un peu d’acharnement, il parviendrait enfin à le tuer; il n’en était cependant pas certain, aux vues des cris qui se rapprochaient dangereusement. D’ici quelques minutes, Ozios devrait déguerpir d’ici.

- Tes potes et toi, vous allez me foutre la paix, c’est clair? Sinon, ce n’est pas que toi que je buterai, la prochaine fois. Tu as beau être résistant, je doute qu’ils le soient autant que toi.


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Dim 13 Juin - 9:52 (#)


@Ozios Wølk & Faolan
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La satisfaction de le blesser une seconde fois est de courte durée. Malgré sa blessure par balle et ce coup percutant sur sa plaie sanglante, le monstre parvient à me porter un assaut efficace. Son genou s'écrase sous mon menton et je frôle l'évanouissement. Heureusement l'attaque fut maladroite. Je reste étourdi quelques instants et le craquement qui a accompagné l'impact laisse traîner une vive douleur à l'arrière de mes molaires.

Plutôt que de m'achever, ma cible continue de m'interroger. Je le soupçonne d'être trop atteint pour pouvoir faire autre chose que rester là, submergé par la peur et les questions.
De mon côté, une main sur la mâchoire lancinante, j'essaye à nouveau de me redresser. L'arme est trop loin pour que je le termine avec mais je peux très bien mettre en place un étranglement sanguin ou respiratoire : ce devrait être suffisant. Sauf que voilà. Le monstre est monstre, et son p*tain de pouvoir me pénètre à nouveau. Je me plie en deux.

- Tes potes et toi, vous allez me foutre la paix, c’est clair? Sinon, ce n’est pas que toi que je buterai, la prochaine fois. Tu as beau être résistant, je doute qu’ils le soient autant que toi.

Entre deux gémissements plaintifs, je parviens à esquisser un sourire en plongeant mon regard dans le sien. Sombre, détestable, malfamé, j'affirme avec une sincérité glaciale :

" Mais j'en ai rien à foutre d'eux ; "

Ça ne m'amuse pas de chasser avec ces types. Il n'y a pas d'amitié. Pas même de fidélité, ni compassion ni solidarité. Rien de tout cela ne me motive. Le seul intérêt c'est leurs équipements, leurs informations, la force qu'ils représentent en étant si nombreux et tout aussi déterminé que moi à tuer les démons. On partage une haine, ça ne me fera pas pleurer leur perte.
Chacun sa merde.

Je m'assure que le type qui me tient par je ne sais quel sortilège lise en moi cette honnêteté sans faille : il peut bien les tuer. Je m'efforcerai de le flinguer avant qu'il ne fasse trop de victimes mais je ne serai pas ébranlé ;

" ... Tu ne peux pas m'avoir ? "

Dis-je en prenant le risque de creuser un peu ses sous-entendus. Résistant. A-t-il dit. Ce don qu'il exerce sur mon corps torturé peut-il normalement tué ? Je devrais être mort ?!

" Haha le comble ! Je commence à vous résister. "

Je concentre toute mon énergie et l'instinct de survie pour me mettre enfin debout malgré la détresse qui tord chacun de mes muscles comme tous mes os. La moindre parcelle de mon corps frémit d'un mal pourtant indétectable.
Son pouvoir ne me tue pas ;
Et ça ne me rassure pas.

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