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Il était une fois... un opossum [Zel - Ethan]

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Fear is the mind killer
Ethan Roman
Ethan Roman
Fear is the mind killer
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En un mot : Humain
Qui es-tu ? : Il était une fois... un opossum [Zel - Ethan] Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
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ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
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Messages : 1036
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Jeu 22 Juil - 16:44 (#)

Allez, une petite dernière et je tire ma révérence. Vu l’état avancé dans lequel je suis, il va falloir que j’abandonne la voiture du garage sur le parking, je reviendrai la chercher demain, je ne suis vraiment pas en état de prendre le volant. Au moins, je reste suffisamment lucide pour prendre cette décision, c’est une bien maigre consolation mais pour une fois que je m’amuse comme un petit fou, je ne vais en aucun cas écourter ma soirée. Dean, Dan ou Dany, je ne sais même plus le prénom du gaillard qui a son anniversaire, offre tournée sur tournée. Et dans cette ambiance plus qu’éméchée, des se sont jointes à la fête et apporte une peu de baume au cœur, et même un peu plus bas, à toutes ces festivités. Y’en a même un qui a décidé de pousser la chansonnette, entamant quelques vers bien paillards qui sont évidemment repris par toute l’assemblée. Même moi, je les connais, c’est dire !

Alors que nous étions tous de parfait inconnus il y a deux heures, à présent, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. C’est fou comme l’alcool désinhibe la population. Je ris aux plaisanteries plus que douteuses, je trinque avec une miss à la poitrine impressionnante, j’ai d’ailleurs sacrément du mal à garder mes yeux dans les siens… mon regard glissant inexorablement vers ce pli, que dis-je, ce vallon que forme ses seins.

Ne sachant pas jusqu’à quand la fiesta allait durer et surtout combien de temps je parviendrai à garder un semblant de lucidité, je hèle le barman pour lui céder mes clefs de voiture. D’un hochement de tête, il les accepte, prend mon permis de conduire également et range le tout dans un casier prévu à cet effet.

- C’est bien Jésus, t’as un semblant de jugeote.

Il me tape sur l’épaule de manière paternelle et attrape le micro.

- Pour tout ceux qui comme notre ami Jésus, il me désigne de la main, sont encore capable de discernement, donnez-moi vos clefs de tout ce qui roule. Je vous offrirai une tournée supplémentaire et j’appellerai même votre taxi ! N’oubliez pas, nous sommes à une vingtaine de bornes du Centre Ville, les flics grouillent dans le bayou… et pas que les flics d’ailleurs. Alors ne prenez pas le volant ou le guidon, prenez des taxis, mes amis. Je veux vous revoir !

Son petit discours est accueilli par un tonnerre d’applaudissement et trois quart des consommateurs se précipitent au bar pour suivre mon exemple. Pour la peine, je reçois une nouvelle choppe et un shot de je ne sais quoi mais qui déglingue l’œsophage et certainement une bonne partie de mes neurones encore en état de fonctionner.

Les esprits se sont calmés, pas mal de monde est déjà parti. Je traîne comme une âme en peine, à moitié affalé sur le comptoir. Il est temps que je bouge maintenant que le plancher a plus ou moins retrouvé sa stabilité.

- Allez, Sergio, il est temps que je transporte ma carcasse jusqu’à mon lit. Combien je te dois ? Et tu peux appeler un taxi, s’il te plaît ?
- Ben pas grand-chose, en fait. Il trie ses papiers de caisse et hausse les épaules. T’as juste ton repas, soit 6,99 $ plus les taxes.

Un billet de vingt dollars est lâché.

- Garde la monnaie, vu le bazar qu’on a foutu… C’est la moindre des choses.
- Merci Jésus ! C’est super généreux ! La voiture sera là dans dix minutes.
- J’vais attendre dehors, ça m’aérera l’esprit. Merci pour la soirée !
- Bonne rentrée et on se revoit demain, j’ouvre à partir de 14 heures, pour ta voiture.

Hochant la tête, je force un sourire, enfile ma veste et sors de l’établissement en chancelant légèrement. Un vent frais m’accueille et m’apporte un bien-être revigorant. Quelques pas sont effectués dans les graviers qui crissent sous mes semelles. La nuit est silencieuse, tout semble tellement tranquille, ça fait un bien fou après une soirée pareille.

Mes enjambées me mènent jusqu’au bandeau goudronné totalement désert. Et merde, j’ai besoin de pisser, j’aurai dû y aller avant de partir. Un coup d’œil est jeté à droite, puis à gauche. Haussant les épaules, je descends ma braguette et hop, un petit pipi sauvage. Soulagé, je remballe la marchandise et avise un rocher posé en bordure de route afin de délimiter le parking. Je m’appuie contre, sors mon téléphone et lis les quelques notifications. Ils annoncent de l’orage, bah, tant que c’est pas là, maintenant tout de suite, je m’en fiche. Je relève le nez, n’entends toujours aucun moteur, seuls les plaintes du vent me tiennent compagnie et s’engouffre dans mes cheveux pour les balader autour de ma tête. Lassé par ce ballet de mèches folles, je les ramène en queue de cheval et forme un chignon que je maintiens par un élastique.

02:38, il fout quoi ce putain de taxi ? J’ai l’impression que ça fait une éternité que j’attends sur mon rocher. Des phares trouent la nuit, je me décolle péniblement de mon support de pierre et fait quelques pas et lève la main, signalant ma position. C’est pas comme si j’étais le seul connard, bien bourré, à dix kilomètres à la ronde… Le véhicule s’arrête et je monte à l’arrière, m’écroulant comme une merde sur la banquette.

- Stoner Hill s’il vous plaît

J’aperçois la tignasse blonde et réalise que le chauffeur est en fait une ptite miss, sacrément mignonne.

- Oh ! Bonsoir ! Je… ouais… voilà heu… Je rentre chez moi là, j’ai… laissé ma voiture… parce que… enfin… tu… vous comprenez quoi. Prudence… boisson.

Je m’emmêle lamentablement les pinceaux dans mes explications comme un gros connard qui a trop bu. Après, c’est un peu le cas, mais bon, je tiens encore debout, ce qui n’est pas le cas de certains.

- Vous, tu… faites souvent les nuits ? T’as pas peur toute seule, comme ça ?
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