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Les visiteuses, épisode 1 : prends moi la bastille, grande folle

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Mar 27 Juil - 23:25 (#)



Les visiteuses, épisode 1
France, 1789
ft. Anaïs Wilhm



A
ïe ! »

Ton couinement de douleur retentit soudainement entre les planches intimistes d’une pièce mal éclairée, peu après que le bruit sourd de ton corps tombant sans grâce sur le sol poussiéreux se soit fait entendre pour l’étage d’en dessous. Tu mets un peu de temps à réaliser ce qui se passe réellement ; l’odeur de la poudre et les cris d’une foule déchaînée filtrant à travers les murs fins du bâtiment qui t’a vu apparaître sont pourtant sans équivoques : si vous n’avez pas voyagé dans l’espace et le temps, l’illusion est parfaitement réussie.

Seulement, tu n’es pas partie seule, et aussi loin que s’entende le maigre horizon que représente cette chambre de bonne, tu ne vois pas l’amie fidèle avec qui tu as entrepris cette épopée. Pas tout à fait inquiète, mais tout de même un brin soucieuse, tu franchis avec témérité le pas de la porte qui se dessinait comme unique échappatoire. Tu pousses un soupir de soulagement discret lorsque tu vois la silhouette de ta camarade miniature se détacher de la pénombre du couloir.

« J’ai la bouche super sèche putain, ça t’a fait ça à toi aussi ? »

Une expression étonnée vient tout de suite peindre ton visage. Tu ne reconnais pas les mots que tu as employés, et pourtant tu les comprends tout aussi bien qu’ils sont sortis naturellement. Tu parles français maintenant ? Et depuis quand ? La magie est capable de bien des choses, visiblement, et tu n’es pas au bout de tes surprises. Tu es sur le point de te moquer de l’accoutrement désuet de ta jeune compagnonne de fortune lorsque tu remarques toi-même que tu n’es pas vêtue du traditionnel et indémodable col roulé noir que tu portais juste avant de te faire happer plusieurs siècles dans le passé.
Sur tes épaules, une robe blanche et échancrée mise en valeur par une ceinture d’étoffe rouge et un gilet bleu. Sur ta tête, un horrible bonnet phrygien qui te permet de te fondre parfaitement dans le décor que tu devines à l’extérieur, en plus de te donner un air parfaitement stupide.

« Bon, alors, on fait quoi maintenant ? T’es française non ? Tu devrais connaître Paris ? »

Revenir avec la broche magique d’un officier royal. Bien sûr oui, en voilà une mission qu’elle est simple. Il n’y a qu’à aller demander au premier révolutionnaire venu s’il n’a pas croisé un glandu culotté avec un symbole ésotérique épinglé sur le torse, c’est simple comme bonjour.
Plus les secondes passent, plus tu commences à penser que cette histoire de mission pue le coup fourré. Enfin, si tu as le temps de mettre le feu incognito à un ou deux bâtiments au passage, tu n’auras pas perdu ta journée. Il paraît même que c’est plutôt indiqué en ce moment.




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Baby Chaos - Là où je passe, la paix trépasse.
Anaïs Wilhm
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A SONG OF BLOOD

En un mot : Outre en perdition
Qui es-tu ? : *Un esprit traumatisé par la cruauté de ceux qu'elle pensait être ses camarades, à jamais marqué par l'absurdité de la violence humaine.
* Fille émancipée d'une famille humaine qu'elle a fui pour sa propre sécurité. Outre dans un monde d'humains qui ne cherchaient pas à la comprendre, juste à la plier au conformisme réconfortant de la normalité.
* Apprentie curieuse et consciencieuse de Daphné Calabrezzi. S'est lancée sur la voie du chamanisme, marchant dans les pas de sa mentore avec patience et détermination, persuadée d'avoir trouvé la voie qu'il lui fallait.
* Inscrite à la LSU, en médecine. Malgré un dossier scolaire chaotique à cause d'une année de fugue, se démène pour prouver, aux autres et à elle-même, qu'elle réussira.
Facultés : *Hémokinésie, contrôle du fluide vital
*Apprentie chamane, amie des loups et des gitans
*Etudiante en médecine, acharnée et consciencieuse, pleine de projets en tête.
*Musicienne et chanteuse amateur ne sortant jamais sans son casque. Danseuse du dimanche. Incollable sur la musique, sa passion, son refuge.
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Mer 28 Juil - 10:41 (#)

Les Visiteuses.
Episode 1 : Prends moi la Batsille, grande folle.





Heidi & Anaïs


La sensation de mes fesses heurtant le sol dur me fait grimacer et fait remonter tout une vague de protestation le long de ma colonne vertébrale. Visiblement le voyage dans le temps ce n’est pas le confort d’un siège rembourré sur lequel on attend sagement que le temps ait fini de tourner, quel qu’en soit le sens. Je ne me souviens même pas du voyage, seulement de l’atterrissage. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit et si je n’y croyais que moyennement jusque-là, force est de constater que j’ai sous-estimé la magie.

Un regard aux alentours ne me renseigne pas vraiment. Une pièce pleine de poussières soulevée par mon arrivée. Du bois grinçant sous moi quand je me relève pour épousseter mes habits. Habits qui me font m’arrêter une seconde. Une robe blanche à la jupe ample avec un haut rouge aux manche longues qui me serre la poitrine, le tout surmonté d’un bonnet phrygien cocardé. Pas de doute possible quant à l’époque. Si cela n’avait été pour les cris et les détonations à l’extérieur, j’aurai probablement trouvé la période sans avoir eu le mémo.

La pièce étant vide à l’exception de ma présence, mon cœur s’affole une seconde. Où a bien pu atterrir ma comparse ? grimaçant face à la rigidité des chausses bien moins confortable que mes baskets habituelles, je sors de la chambre pour arriver dans un couloir sombre où je pousse un léger soupir. Elle est là, elle aussi. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant fagotée de la même façon que moi, si ce n’est pour le gilet bleu et non pas rouge. Voilà un genre d’habit dans lequel je n’avais jamais imaginé la voir un jour.

- Non pas vraiment, j’ai mal à la tête par contre.

Puis je me fige. Elle a parlé français ! Et moi aussi ! je savais déjà le faire, mais de façon aussi instinctive, je devais penser à parler une autre langue pour le faire. Cette fois c’est venu tout seul. Voilà qui est bien pratique. Je l’observe une seconde et finis par lever les yeux au ciel. C’est du Heidi tout craché ça.

- Je suis d’origine française, pas française, et je n’ai visité Paris qu’une fois seulement je te signale. Paris du vingt-et-unième siècle, pas du dix-huitième. Je peux te dire qu’il y a une sacrée différence.

À commencer par le bordel ambiant. Ne souhaitant pas spécialement perdre de temps dans ce foutoir et risquer de rester coincée, je lui prends la main et vais à la recherche de la sortie. Après un escalier grinçant et qui me fait aussitôt détester ces robes trop larges et trop longues, nous trouvons finalement la sortie. Une porte menant vers une rue bondée par une foule en colère. Personne ne fait vraiment attention à nous et c’est tant mieux. Nous sommes parfaitement adaptées au décor. Je finis par pointer du doigt une direction pour ma compagne en lui souriant malicieusement.

- Je pense que le gros donjon là-bas c’est la Bastille.

Donjon d’où des explosions sont visibles juste avant qu’un morceau d’une toiture d’une maison plus en aval ne se mette à vomir des gravats sur la foule après avoir été à moitié pulvérisée, me faisant sursauter et serrer plus fermement la main de Heidi. Je déglutis, soudainement moins amusée par la vision de la tristement célèbre prison royale. Quel bordel…


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Mer 28 Juil - 13:39 (#)



Les visiteuses, épisode 1
France, 1789
ft. Anaïs Wilhm



U
ne ville reste une ville, non ? Ça n’est pas comme si en trois siècles on avait tout rasé et reconstruit par-dessus les ruines pour complètement modifier le plan, si ? Enfin, peu importe si elle ne connaît pas plus la ville que ça. Main dans la main, vous descendez les escaliers en essayant tant bien que mal de ne pas vous prendre les pieds dans vos guenilles mutuelles. Quelle horreur cette tenue, tu en viendrais presque à imposer un arrêt à Anaïs pour aller tout teindre en noir.
Enfin, dans une ouverture de porte théâtrale, vous vous retrouvez dans la rue, là où la foule s’affaire ardemment à mettre au bout d’une pique la tête du moindre noble qui leur passerait sous la main. Un loisir comme un autre, si on te demande ton avis. Ta réflexion est interrompue par la deuxième Marianne. Ton regard se dirige dans la direction pointée et tombe bel et bien sur un fort massif qui surplombe les environs de toute sa hauteur. Ton regard dévie par la suite pour capter celui de ton acolyte et lui rendre l’éclair de malice qu’elle t’avait transmis.

« Je savais pas que tu t’y connaissais autant en donjons. Toi, tu me caches des choses… »

C’est donc là que se trouve votre destination, votre cible. Arriver devant sera facile, il suffit de suivre la foule ; c’est trouver le type qui vous intéresse qui sera un véritable enfer. Plantée contre le mur, tu réfléchis à un plan d’attaque que tu pourrais expliquer dans les instants qui suivront à l’autre membre de votre duo de choc, mais à peine as-tu le temps d’ouvrir la bouche pour suggérer avec suffisance que vous devriez vous rendre au donjon que l’on vous alpague.

« Eh, vous deux ! Restez pas plantées là ! »

C’est un jeune homme lui aussi vêtu de guenilles terreuses et les mains noircies par la poussière et la poudre qui vous interpelle. Sans attendre une seconde de plus, à peine assez de temps pour se dire qu’une fois lavé il devait être plus que présentable, il vous équipe. Pour la jeunette, un fusil à baïonnette, et pour toi, un sabre émoussé. Il n’y a franchement pas photo, tu aurais aimé garder ton fidèle taser, tu n’es pas une barbare non plus. Tu lorgnes en fait déjà sur les torches que tu vois défiler à toute allure.
Enfin, tu espères tout de même ne pas avoir à t’en servir de ton tout nouveau joujou. Mais en attendant, tu décoches un clin d’œil à Anaïs et plonge dans la marée humaine semblant se diriger vers la prison, lui intimant de te suivre avec une assurance, ou plutôt une témérité hors du commun. Est-ce que tu la laisserais en plan toute seule ici dans une ville et une époque inconnue ? Eh bien.. elle ferait mieux de te suivre ; disons plutôt que tu n’envisages que cette possibilité.

« Allez, viens ! On trouvera sûrement notre type là-bas ! »




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* Apprentie curieuse et consciencieuse de Daphné Calabrezzi. S'est lancée sur la voie du chamanisme, marchant dans les pas de sa mentore avec patience et détermination, persuadée d'avoir trouvé la voie qu'il lui fallait.
* Inscrite à la LSU, en médecine. Malgré un dossier scolaire chaotique à cause d'une année de fugue, se démène pour prouver, aux autres et à elle-même, qu'elle réussira.
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Mer 28 Juil - 16:25 (#)

Les Visiteuses.
Episode 1 : Prends moi la Batsille, grande folle.



Heidi & Anaïs


- J’ai de nombreux talents, Heidi. Je suis surprise que tu en doutes encore.

Malgré la situation, j’arrive à lui répondre d’un sourire malicieux et d’un haussement de sourcil suggestif. Rien de plus, je ne veux pas qu’elle se pose des questions. C’est comme ça depuis un moment. Des allusions par-ci par-là, mais aucune de nous ne partage vraiment ce genre de chose. Ça me bouffe un peu, chaque jour et j’espère juste être assez subtile pour qu’elle ne remarque rien. Je fais avec et je me concentre sur l’essentiel. À savoir, ficher le camp d’ici. Trouver l’officier, lui prendre la broche, rentrer. Rien de complexe pas vrai ? C’est sans compter la révolution en cours qui m’affuble d’un fusil tendu par un type inconnu qui passait par là. J’ai l’air de quoi avec un fusil de cette époque dans les mains ? Je peux faire exploser un cœur à distance, qu’est-ce que je vais faire d’un fusil que je ne sais pas utiliser ? Heidi au moins elle a reçu un sabre. Je suis son regard et grogne.

- On n’a pas le temps pour tes lubies incendiaires je te signale. Focus !

Même pas sûre qu’elle m’ait entendue, mais en tout cas elle semble déterminée à foncer dans la foule, assurant qu’on trouvera notre cible à la Bastille. Je suis obligée de la suivre, de jouer des coudes pour ne pas la perdre de vue dans cette marée humaine faite d’un peuple en colère, armé et prêt à tout. Parfois une détonation perce le bruit de la foule furieuse. On entend des cris, des hurlements même parfois, mais la foule est si dense qu’il est difficile de savoir d’où cela vient. On me percute et je perds Heidi de vue pendant un court instant. Lorsque je la cherche, elle semble avoir disparu.

- Merde… Merde, merde, merde. HEIDI !

Impossible qu’elle m’entende par-dessus le bruit de la foule. Je joue des coudes, essaie d’approcher du donjon, là où je sais que Heidi va se rendre. Quelque chose m’éclabousse alors que des cris résonnent et je me passe la main sur le visage, regardant d’un air atterré le sang qui macule mes doigts. Un pauvre type un reçu un projectile dans le crâne à côté de moi. Mort sur le coup, je n’ai même pas besoin d’user de magie pour le savoir, vu el trou qu’il a la place d’une partie de son visage. J’aurai pu enlever le sang sur mon visage et mes fringues, mais j’allais attirer l’attention et je ne savais pas trop si j’allais passer pour une sorcière ou pas à cette époque, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit sur des bûcher contre la sorcellerie à cette époque en France. Je dois juste retrouver Heidi.

- Tu vas prendre mon pied au cul quand je t’aurai mis la main dessus…

Comme si c’était un jeu !


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Jeu 29 Juil - 16:02 (#)



Les visiteuses, épisode 1
France, 1789
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B
on, tu as peut-être présumé un peu tôt du niveau d’ennui de votre mission. En fait, tu as l’air de plutôt bien t’amuser. L’atmosphère révolutionnaire, avec ses hordes de prolétaires fougueux déchaînant leur courroux pour renverser un pouvoir autoritaire et illégitime, c’est revigorant. Tu te sens presque à ta place, alors qu’il a moins de cinq minutes tu ne parlais pas un mot de français. La révolution, tu as ça dans le sang.
Tu as vu Anaïs te suivre lorsque tu t’es, un peu impulsivement tu le concèdes, engouffrée dans le torrent humain déferlant dans votre rue, alors elle ne devrait pas être bien loin derrière. Du haut de ta stature, tu fais partie des plus grands éléments du peloton, alors il ne t’est pas trop pénible de scruter tes arrières à la recherche de ton camarade. Seulement, il semblerait que tu aies perdu son bonnet de vue. Aïe. Sans elle, tu ne peux pas retourner à ton époque. Et puis, accessoirement, ça t’embêterait aussi de perdre une des seules personnes avec qui tu t’entends pas trop mal. Fait chier.

Alors, au détour d’une rue, tu t’arrêtes et t’extrais à la marrée humaine. Tu te concentres malgré toi et guette dans la foule le visage de ta ravissante collègue, en espérant qu’elle ne se soit pas fait écraser par la foule. Quelques instants passent et toujours aucun signe d’elle. Peut-être qu’aller directement au donjon serait une meilleure idée que de l’attendre ici ?
Au moment où tu allais te jeter à nouveau dans le courant, tu aperçois la petite outre passer juste devant toi, au coin de cette rue, le visage paniqué. Elle, en revanche, a les yeux rivés devant, sans doute à ta recherche aussi. Le temps de réagir, tu la laisses te dépasser de quelques mètres, mais tu parviens à l’extirper à la foule en l’attrapant de justesse par la robe.

« Eh, t’as failli te perdre, fais attention ! »

Tu la défies d’un sourire narquois camouflant la douleur de ton épaule lorsque tu as arrêté net son élan. Dans ton autre main pendouille ton sabre ; tu n’as absolument aucune idée de comment t’en servir et même si au premier regard il avait l’air incroyablement stylé, il devient de plus en plus handicapant et inutile à mesure que tu y réfléchis.

« Tu crois que si on croise le type à la broche il nous la donnera si on lui demande ? Ou va falloir l’aider un peu ? »

C’est peut-être une question que tu aurais dû te poser avant de foncer tête baissée. Boarf, mieux vaut tard que jamais, non ? Tu as beaucoup d’idées différentes pour ‘convaincre’ l’homme en question, mais pas dit qu’Anaïs en cautionne beaucoup, alors mieux vaut qu’elle avance ses propres idées. Et au pire, si elles se révèlent inefficaces, tu te laisseras le loisir d’agir à ta guise.




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Lun 2 Aoû - 22:25 (#)

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Heidi & Anaïs


J’ai beau regarder de tous les côtés, impossible de retrouver Heidi. La cohue est telle que c’est difficile d’avancer sans se faire bousculer. Partout les gens crient et lancent des insultes fleuries en direction de la prison qui surplombe les rues alentour. À Chaque seconde j’espère enfin apercevoir la grande perche blonde qui m’a accompagné jusqu’ici, mais rien à faire. C’est tout juste si j’arrive à voir mon voisin suffisamment longtemps pour lui savoir si c’est un homme ou une femme. Finis les sourires en coin, je commence à paniquer à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose.

Je sursaute lorsqu’une main attrape ma robe. Je me retourne vivement, croyant à un type un peu trop entreprenant dans des circonstances étranges, mais le sourire narquois de Heidi se détache et elle m’entraine aussitôt dans une ruelle adjacente ou je peux reprendre un peu mon souffle malgré les odeurs ; je ne réponds même pas à sa provocation, l’envie de lui mettre un bon coup de pied au derrière me démange beaucoup trop. C’est elle qui a foncé tête baissée !

- J’en sais rien. Laisse-moi deux minutes tu veux bien ? Si t’avais pas foncé comme ça j’aurai peut-être pu y réfléchir !

je ne spas trop quelles sont les règles ici. Est-ce qu’on peut tuer quelqu’un sans changer le passé ou bien avons-nous déjà visité cedit passé et déjà changé le futur ? ou bien c’est une temporalité différente et on ne rentrera pas vraiment chez nous mais dans une autre version de notre monde ? Rhaaaa, je déteste les théories des paradoxes temporels, rien de pire que d’y penser pour se perdre à chercher qu’elle sera la bonne réponse. Jusqu’ici nous n’avons rien fait de significatif, mais peut-être que le fusil que j’ai ou le sabre que Heidi tient toujours devait servir à d’autres pour faire quelque chose de crucial. Comment savoir ? Je laisse échapper un soupir. On a vraiment accepté trop vite toutes ces conneries.

- Je suis sûre que tu as des idées farfelues en tête, mais il faut qu’on soit prudentes. On ne sait pas si ce qu’on va faire risque de changer le futur. Ou alors j’ai zappé cette explication dans le discours de la vieille chouette.

Ce qui n’est pas impossible. Je n’avais pas spécialement les idées très claires à ce moment-là, sinon je ne serai pas ici. Le seul bon point, c’est qu’au moins je suis avec Heidi. Elle est beaucoup plus pragmatique que moi pour gérer ce genre de choses.

- On fait ce qu’il faut, mais on ne tue personne. Deal ? Ah et je vais avoir besoin d’un peu de ton sang aussi. Juste quelques gouttes, histoire que si tu décides de disparaître je puisse te retrouver sans trop de peine. Je vais faire un genre de boussole qui pointera vers toi. Après ça, direction la Bastille.


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Jeu 5 Aoû - 21:56 (#)



Les visiteuses, épisode 1
France, 1789
ft. Anaïs Wilhm



P
rudentes, encore et toujours.. à quoi bon remonter les temps si c’est pour ne pas s’amuser un peu ? Personne ne vous connaît ici, et vous ne resterez que quelques heures, le temps de récupérer la broche et de lancer le sort pour revenir à votre époque. Vous êtes des fantômes, vous pouvez virtuellement faire tout ce que vous voulez sans craindre la moindre sanction. Celle de la vieille bique qui vous a envoyées ici ? Tant qu’on récupère son artéfact, elle n’aura qu’à s’estimer heureuse. Après tout, elle ne vous a rien dit sur le reste.

« Tuer personne, mouais, si tu veux. Mais est-ce que j’ai le droit par exemple de casser des os ? »

Ton air faussement innocent trahit tes malignes intentions. Après tout, tu es experte en arts martiaux. Depuis ta plus tendre enfance tu as été plongée dans ce monde pour t’aider à canaliser tes pulsions violentes et ton rejet de l’autorité, et peu importe à quoi elle te sert, tu mérites bien ta ceinture noire de jiu-jitsu.
Il t’arrive parfois d’oublier les pouvoirs incroyablement effrayants de ton amie, et à chaque fois que tu y penses, tu arrives rapidement à la conclusion qu’elle doit à tout prix rester ton amie. Dans tous les cas, tu accèdes à sa requête. D’un geste nonchalant, tu essuies la lame de ton nouveau jouet sur cette robe dont la couleur différente du noir te met extrêmement mal à l’aise. Et puis, tu la places contre la paume de ta main libre. Elle est émoussée, à ton plus grand désarroi, alors tu vas devoir appuyer un peu pour te couper. Dans une légère grimace de douleur, tu finis par entailler ta paume de main, assez pour y faire couler un filet vermeil. Tu es habituée aux dons de sang, mais pas de cette manière.

« Ce que je te propose, c’est qu’on capture un soldat un peu discrètement là-bas et qu’on essaie de lui faire cracher le morceau. On la joue bonne flic, méchante flic, comme dans les films. »

Toi, tu serais sans aucun doute la gentille flic, personne n’oserait en douter. Tu t’accordes un petit moment de réflexion, le temps qu’Anaïs finisse de faire ce qu’elle a besoin de faire avec ton sang si précieux.

« Techniquement, on serait les premières de l’histoire à utiliser cette méthode, non ? On pourrait presque dire qu’on l’a inventée ? »

En suivant ce raisonnement, tu réfléchis à toutes les choses déjà existantes que vous pourriez inventer. Les froot loops, le jazz, le bondage.. tu ne sais pas du quel des trois tu serais la plus fière.




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Heidi & Anaïs


Je retiens de justesse un long soupir avant de jeter un regard équivoque à Heidi. Qu’elle aime taper sur des trucs pour se défouler ne me dérange pas, mais j’ai vu de quoi elle est capable face à un pauvre mannequin et je ne souhaite à personne de se tenir face à elle si l’envie lui vient de taper sur la première personne qu’elle croise. Et ce n’est pas avec ce sourire innocent qu’elle peut espérer se ficher de moi.

- En cas de légitime défense, ouais. Donne-moi ta main… Hey qu’est-ce que tu fous ?

Elle utilise son sabre pour s’entailler la paume de la main en grimaçant et je lève les yeux au ciel. Madame se laisse mordre par des vampires, mais une entaille la fait grimacer. Un jour il faudra vraiment qu’elle m’explique comment elle peut trouver son compte dans cette histoire. Bien que je n’ai pas spécialement hâte de croiser la vampire qu’elle côtoie, j’ai entendu assez d’histoires sur les sangsues pour ‘men tenir aussi éloignée que possible.

- J’aurai juste pu prélever le sang directement sans que tu te coupes, hein. Enfin… Ne bouge pas.

Le flux écarlate cesse de couler vers le sol pour se poser délicatement sur ma paume ouverte avant de se mouvoir pour former une aiguille pointant vers Heidi avant de s’encrer sur ma peau. En tournant la main, je vérifie que la flèche pointe toujours en direction de Heidi et m’occupe ensuite de sa main entaillée, tarissant le léger flot carmin.

- Voilà, normalement, ce sera plus simple de te retrouver. On peut essayer ta méthode, oui, encore faut-il trouver un soldat qui sache de qui on parle. Je serai déjà d’avis d’essayer d’entrer dans la place-forte. J’ai vaguement souvenir que les types se rendent et ouvrent les portes, mais je ne sais plus quand.

Comme pour me donner tort, des coups de canon se font entendre, me faisant sursauter. Je n’arrive pas à comprendre comment Heidi peut être aussi sereine, limite enjouée par tout ça. Cela a au moins le mérite de me faire sourire.

- Okay donc, tu fais la méchante flic, ça me paraît évident, je ferais la gentille. Reste à trouver un garde, à le capturer et à éviter que les émeutiers ne nous voient et se mettent dans l’idée de lui couper la tête et de le mettre sur une pique. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

A peu près tout et n’importe quoi, il faut bien le dire. Pourtant c’est assez simplement qu’on repart pour chercher un soldat. Et chaque fois que Heidi bouge, je sens la magie faire bouger l’aiguille. Mon « Heidi Radar » en quelque sorte. Puis, en essayant de ne pas me prendre les pieds dans le tissu trop épais de ma robe, je réalise un truc.

- Dis-donc, la ceinture noire, tu vas faire comment pour te battre avec cette robe ?

Parce que je me souviens surtout qu’il fallait être mobile, et dans cette tenue, c’était mal partie…


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