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What came first, the chicken or the dickhead? ✦ Ethan

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Jeu 22 Avr - 21:05 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
ethan ft. ozios



   Ozios tira une dernière latte de sa cigarette avant de la jeter au sol. Le cylindre à moitié consumé se disloqua sous le talon de sa chaussure. Le visage levé en direction du ciel, il plissa les yeux alors qu’un rayon de soleil le frappait en plein visage, et emplissant ses poumons d’air, il soupira en fermant les paupières.

Aujourd'hui était de ces journées que le danois aurait aimé pouvoir jeter dans un coin de son esprit, comme ces saletés balayées sous un tapis que l’on oublie pour de bon. Il avait su que cette journée serait des plus merdiques quand il s’était levé et que son petit doigt de pied s’était cogné contre l’angle de son lit. Le premier « putain » était sorti de sa bouche, et il avait claudiqué jusqu’à la salle de bain en marmonnant. Puis, il y avait eu ces traces de peinture sur ses mains qui ne voulaient pas s’enlever, même après dix minutes passées à les frotter furieusement. Lorsqu’arrivé dans sa cuisine, il avait voulu attraper une cigarette dans son paquet, il avait trouvé celui vide sur le comptoir. Il avait terminé le fond du paquet de café qui trônait seul dans un placard. Son humeur massacrante l’avait malmené jusqu’à ce qu’il ne se décide à quitter son appartement pour rejoindre son atelier. Il s’était dit qu’il parviendrait peut-être à se calmer, pour peu qu’il trouverait un tabac ouvert sur la route.

Pour couronner le tout, sa voiture n’avait pas démarré.

Il s’était retrouvé assis derrière le volant, s’était rendu compte qu’il avait oublié ses lunettes de soleil, et lorsqu’il avait tourné la clé dans le contact, rien ne s’était passé. Il avait réessayé. Rien. Encore une fois. Non plus. Alors s’étaient échappés les second, troisième et quatrième « putain, putain, putain » de la journée. Le klaxon avait retenti lorsqu’il avait frappé le volant de ses poings. Après plusieurs minutes passées à se battre contre son véhicule, celui-ci avait enfin daigné démarrer. Quelle idée avait-il eu de vouloir s’offrir avec l’une de ses dernières ventes une de ces Porsche 911 vintage ? Sa vanité l’avait rattrapé. Dans un juron, Ozios avait enfin réussi à démarrer et s’était engagé dans la circulation. Par miracle, le trajet n’avait duré qu’une poignée de minutes.

Les heures suivantes avaient été passées, ou plutôt gaspillées à rester assis devant une toile qu’il n’était jamais parvenu à terminer. Le stade du croquis n’avait jamais été dépassé; à chaque coup de crayon suivait un juron et une modification. Puis une autre. Ozios avait été pris d’une terrible migraine qui n’avait fait que lui rappeler que son cerveau n’était rien d’autre que celui d’un misérable humain; la partie qui le sommait de laisser déferler sa haine était, elle, toute autre.

Pourtant, il avait résisté. La journée était passée, et Ozios était resté assis en place. La toile n’avait pas évolué, mais il n’avait tué personne. C’était déjà ça.

Lorsqu’il était sorti de son atelier, en fin d’après-midi, et que ses yeux avaient été agressées par la luminosité extérieure, il avait regretté une nouvelle fois ses lunettes. Mais, réconforté par l’idée de rentrer chez lui et de ne voir personne jusqu’au lendemain, il avait tenté de se détendre et était rentré dans sa voiture.

Elle n’avait toujours pas démarré.

Ozios avait tenté de rester calme. Vraiment, vraiment calme. Il avait inspiré à plusieurs reprises, fermé les yeux, compté ses respirations. Pris d’une soudaine envie de casser quelque chose, il avait occupé ses mains en attrapant fermement son téléphone portable. Là, une rapide recherche Google lui avait permis de trouver un garage; le seul encore ouvert se trouvait à Stoner Hill. Soit. La journée ne pouvait empirer de toute manière.

Après une nouvelle bataille, il était enfin parvenu à démarrer. Cette fois-ci, la circulation avait été dense. Il semblait que la terre entière s’était mis dans la tête de faire passer à Ozios une journée exécrable.

C’est dans cet état d’esprit que le mégot de sa cigarette avait été écrabouillé sous la semelle de sa chaussure. Le soleil l’éblouit une fois de plus, alors qu’il se redressa et se dirigea finalement vers l’accueil de ce garage qui ne payait pas de mine. La porte s’ouvrit dans un grincement désagréable, et Ozios se retrouva face à ce qu’il devina être le propriétaire, ou à défaut, un employé. « Ça fera l’affaire ». Ce dernier releva la tête quand il l’entendit se racler la gorge, et ils se dévisagèrent quelques secondes, comme s’il pouvait exister une autre raison à la visite du danois.

- Ma voiture est en panne. - dit-il finalement une voix monotone, un pouce relevé par dessus son épaule.
 
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Fear is the mind killer
Ethan Roman
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Sam 24 Avr - 20:59 (#)

La journée est magnifique, un soleil radieux illumine la ville, rendant le sourire à ses habitants. La température est fraiche, l’atmosphère n’est pas lourde, c’est juste impeccable. Ça devrait toujours rester comme ça. Il est midi et j’ai les crocs. Faut dire que j’ai pas arrêté de la matinée, enchaînant les réparations et les bavardages avec les divers clients. Et évidemment, la présence du boss brille par son absence. Ça fait combien de jour que j’ai pas vu ce glandeur ? Trois ? Quatre ? Au final, c’est pas un problème, il sait que je gère l’affaire de main de maître. Heureusement que le salaire suit à peu près, arrondi par les nombreux pourboires.

Je décide de m’offrir une terrasse, juste au coin de la rue, y’a le troquet de Simon qui fait des burgers à tomber. Un jour, il faudra qu’il me donne le secret de sa recette de cette fabuleuse petite sauce blanche ou alors je lui en commande trois barils, ce qui est aussi une solution, mais moins pratique. Abandonnant la Subaru sur le lift, j’appuie sur l’interrupteur permettant d’abaisser l’immense rideau de fer, ferme toutes les issues et longe le vieil immeuble désaffecté de l’ancienne usine de tissus. Ca fait quelques années maintenant que je vis aux Etats-Unis, et pourtant, je suis toujours aussi surpris, de voir si peu de personne sur les trottoirs. Dès que l’on s’éloigne du centre, ça devient un véritable désert.

Le boui-boui est bondé, comme toujours à midi, plus une place sur la terrasse, tant pis pour le bol d’air frais. Ça pue la friture, la viande cramée, la sueur et la bière, un vrai petit nid d’amour. Je me faufile entre les tables et trouve une place directement au comptoir après avoir salué quelques gars que je reconnais pour les avoir croisé à plusieurs reprises. Joséphine, une black aux dimensions assez impressionnante, dépose devant moi mon habituelle choppe. Elle file avant même avoir pu échanger trois mots. Mais les gens ne viennent pas ici pour vider leur sac au barman. Le mec à côté de moi est à sa deuxième assiette, je le regarde discrètement se lécher les doigts. Son profil me fait légèrement penser au gros Bert qu’on m’a forcé à affronter. Un frisson parcourt mon échine à cette seule pensée. J’ai eu une sacrée chance cette nuit-là. La rencontre avec le macchabée qui a suivi était pas mal non plus. J’arrive toujours pas à croire que j’ai fait la connaissance d’un vampire et, le plus invraisemblable, c’est qu’il n’est pas comme je me l’imaginai. Certes il est bizarre mais ce n’est pas le monstre décrit dans les livres de Bram Stoker.

Mon burger arrive et toutes mes pensées s’envolent d’un coup pour me plonger dans mon repas. Diable que c’est bon ! Mon dîner avalé, je transporte mon café sur la terrasse où je reste accoudé à une table haute, la partageant avec d’autres ouvriers. Une discussion sans profondeur débute et entraîne des rires légers.

La pause terminée, je prends congé des gaillards et refais le chemin inverse, rejoignant le garage. L’après-midi est nettement plus tranquille, me permettant de terminer les diverses réparations en cours. Dès 17h00, les clients affluent afin de récupérer leurs véhicules, effaçant la dernière heure en un clin d’œil. Un dernier coup de balais et il est temps de fermer boutique. Sauf que voilà, c’est toujours à ce moment-là qu’un dernier boulet fait irruption dans la boutique. Cette fois-ci encore, ça ne manque pas.

Un type à l’air paumé, en manque de vocabulaire, déboule comme un cheveu sur la soupe. Après un profond soupire que je ne cache nullement, j’essuie mes mains à un torchon plus sombre que mes doigts.

- Salut !

Généralement c’est ce que les gens disent avant toute demande, mais ce spécimen, visiblement doit déroger à la règle. Il a de la chance que je sois d’une humeur radieuse et un brin taquin.

- Ce sont des choses qui arrivent. Dommage pour toi.

Vu la tronche du mec, j’hésite à continuer sur cette voie là où à le prendre un peu plus au sérieux. Je me remets à peine de la rouste que je me suis prise chez l’autre taré de vampire.

- Allez, fait pas cette tête, on va regarder ce qu’elle a cette pauvre titine.

Je suis la direction indiquée par le client et découvre une vieille Porsche 911 qui semble pourtant en très bon état.

- Tiens aide moi, on va la pousser à l’intérieur.

A la force des bras, le véhicule fini par entrer dans mon antre.

- Les clefs s’il te plaît.

Je sens que ça va être le mec le plus chiant de la journée. Il n’a pas du tout l’air enclin à me donner un coup de main où même à s’intéresser un tant soit peu à ce petit bijou. Je me dirige vers l’arrière de la voiture et ouvre le coffre.

- Toi, t’es pas un amateur de belle mécanique. Tout ce que tu veux c’est qu’elle te transporte d’un point A à un point B. Je me trompe ? Eh oui, le moteur est à l’arrière… Allez, viens regarder les entrailles de ta monture.

D’un signe de la main, je l’invite à me rejoindre, un sourire avenant plaqué sur mes lèvres.
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Lun 26 Avr - 12:01 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
ethan ft. ozios



   Pourquoi fallait-il toujours que ce soit Ozios, ronchonneur notoire qui tombe sur des personnes débordant d’enthousiasme et d’énergie?

- Salut !

L’homme qui se tenait en face de lui avait un de ces sourires que le danois aurait aimé lui faire ravaler. De ceux qui traduisaient une bonne humeur presque joyeuse, et communicative. Presque. Car Ozios, lui, resta planté pouce pointé par dessus son épaule à le dévisager quelques secondes.

- Ce sont des choses qui arrivent. Dommage pour toi.

Oui, pas de doute, il avait vraiment envie de lui faire ravaler son sourire. Il ne comprenait pas comment une telle joie de vivre pouvait habiter certaines personnes; qu’y avait-il de si heureux dans ce bas monde pour tirer un tel sourire? Le danois n’eut pas vraiment le temps de miroiter sur ces pensées; l’employé semblait enfin cesser son numéro d’humour et le guidait jusqu’à sa voiture. Elle était là, flamboyante, mais inactive. Ozios se demanda encore une fois pourquoi sa vanité lui avait fait acheter un tel véhicule; il n’avait pas pu s’en empêcher, mais aurait peut-être dû se raisonner. Il s’y connaissait assez en voitures pour dépanner quelques soucis mineurs seul, mais voyait ses connaissances s’arrêter aux limites de la modernité.

- Tiens aide moi, on va la pousser à l’intérieur.

Ses bras étaient toujours croisés sur son torse, alors qu’il le regardait à l’œuvre. Ce n’est que lorsque l’homme se posta à l’arrière de la voiture, posa ses mains sur le coffre et tourna le regard dans sa direction qu’Ozios comprit qu'il comptait vraiment sur son aide. Il regarda sa montre; il était presque tard. Le regarder ramer avec sa voiture aurait pu être amusant, si seulement il en avait eu le temps. Finalement, il se posta à ses côtés, et tous deux poussèrent la voiture jusque dans le garage. Ozios lui donna les clés. Puis, il se posta en retrait.

Il avait les cheveux longs; une barbe presqu’imperceptible, dissimulant un visage plutôt fin. Pas très grand, mais pas petit. Son regard trahissait une tranquillité dont l’artiste ne parvenait pas à définir la sincérité. Il n’eut cependant pas le loisir de poursuivre l’analyse du mécano, car celui-ci usa une fois de plus de son sens de l’humour douteux pour susciter son attention.

- Heureusement que les mécanos existent pour ça, pas vrai? - répondit-il d’un air faussement ironique.

Sentant qu’il n’allait pas le laisser en paix tant qu’il ne lui aurait pas montré l’intérieur de sa Porsche, Ozios s’avança lentement, et se posta une nouvelle fois à ses côtés. Ses bras s’étaient de nouveau croisés sur son torse; le visage désintéressé, il se pencha en avant.

- D’où vient la panne?

Il observait les multiples fils et tuyaux circulant dans tous les sens; comme si un simple coup d’oeil avait suffi à discerner l’origine de ses caprices. Mais si Ozios possédait beaucoup de défaut, son impatience était sûrement l’un des pires. Cela allait sûrement de paire avec sa nature.

- Si je paye le double, est-ce que ce sera plus rapide? - demanda-t-il soudainement en regardant son interlocuteur.

Son regard était décidément déstabilisant. L’absence de douleur crânienne malgré leur proximité avait confirmé à Ozios qu’il n’était pas un autre de ces Psy. Peut-être était-il tout de même un Outre d’une autre tempe. Il avait décidément le look pour appartenir à ce groupe de tarés. Ou peut-être était-il métamorphe. Décidément pas vampire, cela était certains. Ils étaient bien trop imbus d’eux-mêmes, et lui n’était pas assez dédaigneux pour leur ressembler. Ce qui était sûr était qu’il n’était pas de la même espèce qu’Ozios.

Le danois avait l’irrésistible envie d’enclencher son mimétisme pour aspirer toute énergie surnaturelle dont il disposait peut-être. Quelques secondes seulement, et Ozios se serait retrouvé doté du don circulant dans ses veines; que cela soit rapidité, immortalité, force ou pouvoir… Une idée alléchante. Mais si Ozios se trompait et que cet homme n’était rien d’autre qu’un humain, il allait aspirer son énergie vitale. Et il avait vraiment besoin que sa voiture soit fonctionnelle. L’idée de laisser un autre cadavre derrière lui n’était pas engageante, surtout si sa mort n’avait pas été commanditée par St Clair. Ozios doutait que celui-ci lui accepte de le déduire de sa dette. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait.
 
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Fear is the mind killer
Ethan Roman
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Lun 3 Mai - 20:51 (#)

Faut-il vraiment que je le traine par les cheveux pour qu’il admire cette fabuleuse mécanique ? Je me demande bien ce qu’un mec comme lui fait avec une bagnole aussi classe que celle-là. Certes, elle n’est pas née d’hier mais justement, c’est ce qui fait tout son charme et lui, ben il n’a aucune sensibilité pour ses formes épurées. Quel gâchis !

Toutefois, je sens sa présence à mes côtés, mais je n’ose pas lever le nez du moteur, ayant trop peur de croiser son regard que je devine totalement vide d’intérêt. En plus, il doit rien capter à ce que ses yeux lui montrent. Il me semble discerner une pointe de sarcasme dans sa phrase sur les mécanos, réduisant sensiblement ma bonne humeur. S’il continue sur cette voie-là, la réparation va lui coûter un max en prenant un temps infini. Je ne suis pas certain qu’il en soit conscient.

Trifouillant quelques tuyaux, un fin sourire naît sur mes lèvres, invisible à mon client pressé. La panne est rapidement détectée, effaçant immédiatement mon rictus au vu du boulot qui m’attend. Une phrase magique fait écho dans mes oreilles, ramenant ma bonne humeur. Je me redresse et pose une main sur ma hanche tandis que l’autre part se nicher sur ma nuque.

- Ce n’est pas qu’une question de prix, mon cher, c’est une question de pièce. Je regarde ma montre et fais une grimace. Je vais appeler, mais j’ai peur que ça soit trop tard.

Sortant un téléphone de ma poche, je compose rapidement un numéro et appuie sur la touche « haut-parleur » afin que mon client puisse entendre notre conversation. La tonalité retentit, emplissant l’espace du garage. Une fois, deux, cinq et enfin la voix de mon interlocuteur résonne dans le combiné.

- Putain Ethan ! T’as vu l’heure ? Je suis sur le point de fermer, j’ai un rendez-vous hyper important là.
- Salut Jeff. Ecoute, il me faut absolument un volant moteur, t’as ça en stock.
- Oui mais je te le livre demain, là je me casse !
- Non attends, j’ai un client qui veut sa bagnole ce soir encore… et il paie cash

Je jette un regard en biais à l’individu taciturne et prends son mine renfrognée pour un oui.

- Ecoute, là je dois vraiment filer. Je te dépose ça dans moins de quatre heures. Je peux pas faire mieux.
- Il paye le double.
- La pièce est chez toi dans deux heures. Et je veux mes 800 dollars de suite.
- Ca roule, merci Jeff, à tout à l’heure.

J’adresse un sourire à mon gaillard, ravi du petit miracle que je viens de provoquer.

- Et voilà. J’espère que tu as effectivement le fric sur toi, sinon…

Ma phrase reste en suspens, laissant libre cours à son imagination. D’après mes maigres connaissances en CESS, il n’est pas un être de la nuit, ce qui est déjà pas mal. Après, si je me fie juste à l’aspect, il est aussi humain que moi, même si j’ai aucune idée à quoi peut ressembler un truc qui se change en bestiole. Partant de ce principe, mes muscles se détendent et je quitte l’arrière de la voiture pour me diriger vers le cagibi qui me sert de bureau, laissant le mec planté devant sa pauvre Porsch. Criant par-dessus mon épaule, je lui propose un rafraîchissement.

- Tu veux une bière ?

Disparaissant dans les entrailles du garage, je reviens vers lui, un sourire planté sur mes lèvres et lui tends une cannette de Budweiser. La languette saute, l’aluminium émet un bruit matte lorsque j’entrechoque nos boissons et je prends une longue lampée. Après un rot sonore, je dépose ma bière sur l’établi et croise les bras en me plaçant face à Monsieur Porsch.

- Bon, j’ai organisé la pièce, je peux faire le boulot en quatre heures, ce qui va te coûter un bras. Je dirais dans les 500 – 600 dollars. Partant du fait que nous ne nous connaissons pas, que je ne suis quand même pas complètement idiot même si tu penses le contraire, j’aimerai avoir une garantie.

Retournant au véhicule, je commence à retirer tous les éléments se trouvant sur la boîte à vitesse, rendant la voiture totalement hors d’usage. Les pièces sont placées avec une précision d’horloger à même le sol, dans un ordre bien spécifique.

- Il me faut moins d’une heure pour parvenir jusqu’au volant moteur qui est fichu. Ce qui nous laisse amplement le temps pour manger un bout avant que Jeff arrive avec la pièce de rechange. Donc ? C’est quoi le deal et surtout qui me dit que tu ne vas pas me dégommer une fois ta caisse réparée ? Je t’écoute.

A mon tour, je croise les bras sur mon torse et plante mon regard bleuté dans le sien.
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Mer 5 Mai - 15:10 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
ethan ft. ozios



Les mains d’Ozios s’étaient glissées dans ses poches dans un élan d’agacement. Agacement qui se traduisait pas un regard noir et une mâchoire serrée. Ce garagiste était bien trop détendu en sa présence. Cependant, il s’y connaissait sans aucun doute bien plus que lui, et même si le danois était client, il n’avait pas envie de récupérer sa voiture au bout de deux semaines pour un prix exorbitant. Son faciès se détendit quelque peu quand l’homme face à lui dégaina son téléphone. Peut-être allait-il lui être utile, en fin de compte. Il fronça les sourcils en comprenant qu’il avait mis le haut parleur mais se garda de faire tout commentaire. A la place, il sortit son propre cellulaire et regarda ses messages d’un air désintéressé. Répondre aux demandes était une telle corvée pour lui qu’il réfléchissait à engager un agent pour faire le sale boulot à sa place. Les relations humaines n’avaient jamais été son fort; pour cela, il fallait être ouvert. Tout ce qu’était Ozios était égoïste.

« … Et il paie cash »

La tête de l’artiste se redressa brusquement. Le garagiste était déjà en train de l’observer, un sourire pendu aux lèvres. Ozios ne prononça pas un mot, ce que l’autre dut prendre pour un oui, puisqu’il enchaîna comme si de rien n’était. Il n’avait pas vraiment de cash sur lui, si ce n’était une centaine de dollars.

800?

Cette fois-ci, il rangea son téléphone dans sa poche et adressa au type en face de lui toute la haine dont il était capable; et cela représentait beaucoup. Il avait peut-être cherché à se mettre dans cette situation en débarquant à la dernière minute et en exigeant que sa voiture soit réparée sur le champ. Peut-être. Cela n’empêchait pas qu’il n’avait pas huit cent dollars sur lui, encore moins pour ces yeux bleus qu’il avait envie d’enfoncer dans leurs orbites. Peut-être pourrait-il aspirer sa vie et le regarder s’étouffer en regrettant son attitude. Peut-être pourrait-il au moins lui faire comprendre qu’il ne valait pas de se frotter à quelqu’un dont l’âme humaine était étouffée soit un poids démoniaque. Peut-être pourrait-il…

« Tu veux une bière? »

Il était déjà parti en direction de son bureau, laissant Ozios seul planté au milieu du garage, seul avec sa rage. Il n’avait pas vraiment le choix. De ce qu’il avait compris, son fournisseur allait se pointer d’ici quelques heures. S’il trouvait à la place de son précieux garagiste un corps, accompagné de sa Porsche, il n’allait pas mettre longtemps à faire 1+1.

Le danois lui emboîta ainsi le pas, et attrapa la bière qu’il lui tendait. Décapsulée, il en prit une lampée, ne se laissant pas aller à pareille grossièreté dont faisait preuve l’inconnu. Il le prit cependant par surprise en prenant subitement la parole. Il était visiblement moins stupide qu’il n’y paraissait. Ozios haussa un sourcil, alors qu’un mince sourire apparaissait finalement sur son visage.

- Le deal?

Il posa sa bière à son tour sur l’établi, et, l’épaule appuyée contre le mur, il croisa les bras sur son torse.

- Le deal est que je paye, et tu bosses. Quel autre deal pourrait-il y avoir?

Il ne savait pas si le type connaissait l’existence des CESS, ni s’il y croyait, mais décida de faire comme s'il faisait référence à la possibilité qu’Ozios soit autre chose qu’humain. Lentement, il retira son portefeuille de la poche arrière de son pantalon, en retira le billet qui traînait dedans, et le tendit au garagiste.

- Je n’ai que cent dollars. Faut que j’aille retirer. Le deal, c’est que pendant que je vais récupérer ton salaire et nous acheter à bouffer, tu t’occupes de ma Porsche. Qu’est-ce qui te dit que je ne vais pas revenir avec de quoi te « dégommer »? Rien. Mais je suis pas vraiment d’humeur à finir chez les flics. Alors, t’en dis quoi, mécano?


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Dim 9 Mai - 18:46 (#)

- Chez les flics ? Pour avoir dégommer un mécano. Tu me prends pour un jambon ou quoi ? De un. Par les temps qui courent, faire disparaître un corps, c’est plus simple que de se garer au centre-ville. De deux. Faut déjà que lesdits flics soient avertis qu’il y a un mort et de trois, qu’ils se déplacent.

Je lui lance un regard qui se veut profond, sans être réellement certain que cela fonctionne. J’espère qu’il va pas croire que je suis de la jaquette et que je suis en train de le draguer. Secouant la tête, je le regarde de haut en bas et de bas en haut. Bien trop propret sur lui pour être un truand mais pas assez class pour sortir du quartier des finances. Y’a des gens comme ça, qu’on arrive pas à ranger dans une case. Pourtant, vu le véhicule qu’il s’est offert, il doit avoir un minimum de thune. Sans compter que ça ne lui pose visiblement pas de problème de sortir cash 1500 dollars.

- Sérieux, mec, tu sors d’où ?

Ma bière descend gentiment alors que j’observe ses mains. Elles n’appartiennent pas à un ouvrier, pas assez calleuses. Sa manucure n’est pas parfaite mais bien meilleure que la mienne, qui est du reste totalement inexistante. Ce gars est aussi insignifiant que moi et encore, je dénote plus que lui avec mon petit air de Jesus quand je détache mes cheveux. Lui, dans une foule, tu ne le vois pas, c’est l’homme invisible.

- Les gens n’ont plus besoin de « quelque chose » pour tuer un homme. Dois-je te rappeler que les contes et légendes sont sortis de leurs bouquins pour se matérialiser dans nos vies. Les uns bouffent les entrailles, les autres te volent toute ton hémoglobine.

La troisième catégorie n’est pas mentionnée, j’y connais tellement rien en sorcellerie et tout ce qui va avec que même pas je veux m’aventurer dans cette discussion-là.

- Bon après, ok. On est en plein jour, ça élimine déjà les macchabées ambulants.

Cette dernière remarque est marmonnée, plus pour moi-même que pour mon client. Ma bière finie, j'écrase la cannette et tente de la jeter dans la poubelle, la ratant d’un bon mètre. Souriant de ma maladresse, je ramasse mon déchet qui finit quand même dans le tonneau qui sert de récupérateur d’alu.

- Très bien, Mister. On va faire comme tu dis. Tu vas chercher à bouffer, n’oublie pas de prendre des bières au passage, et tu reviens avec le fric. Moi de mon côté, je répare ton petit bijou. Mais avant tout ça, j'aimerai te montrer mon assurance-vie. Suis-moi.

Je l’entraine une nouvelle fois au fond du garage, là où sont déposées toutes les pièces déjà démontées. Faisant mine d’hésiter, j’examine avec attention boulons, ressorts et tuyaux rangés méthodiquement sur l'établis. Mon choix se porte finalement, sur une vis bien spécifique, tordue dans un angle étrange. Me tournant vers mon gaillard, je l’agite sous son nez.

- Tu vois ça ? Sans cette petite pièce, jamais ta voiture ne roulera. Durant ton absence, je vais la cacher quelque part. Et quand tu m’auras payé et que j’aurai mis les sous en sécurité, alors à ce moment-là, je finirai ta bagnole. Prie ton dieu que je ne la perde pas, j'en ai pas d'autre. Mais peut-être que d’ici là, nous aurons fait suffisamment connaissance pour croire que tu vas pas me butter à la fin de mon boulot.

Glissant mon « assurance-vie » dans ma poche, j’enfile de nouveaux gants et me penche sur le moteur. Du coin de l’œil, je vois le mec, planté là, sans bouger. Il a buggé ? Me redressant légèrement, je lui balance quelques informations qui pourraient lui être utiles.

- T’as un distributeur à deux pâtés de maison, à gauche, sur Grant avenue. Mais fais gaffe, sans être à Stoner Hill ou Mansfield, c’est pas le quartier le plus sûr. Et je mangerai bien japonais…

Replongeant dans la mécanique, je ne m’occupe plus du gars. Concentré sur ma tâche, je ne l’entends pas quitter le garage, ses pas couvert par les braillements d’une gonzesse à la radio. Le temps file pendant que je retire le démarreur, la boîte de vitesse et l’embrayage parvenant enfin au volant moteur. Ce dernier est bien abîmé, je ne me suis pas trompé sur l’origine de la panne. La dernière pièce est enlevée et déposée sur l’établi afin de la montrer au client. Les arnaques sont nombreuses dans le métier, il est toujours avisé de prouver au propriétaire du véhicule, l’origine de leur panne. C’est Fritz, un garagiste de Berlin qui m’a appris cela. Je me demande ce qu’il est devenu. J’espère qu’il est encore en vie car c’était un mec en or et surtout très compétent.

Je délaisse la Carrera et m’installe, une canette de soda à la main, sur un petit escabeau de trois marches, jouant sur mon téléphone à dégommer des zombies. Tout en explosant à foison de la cervelle humaine, j’essaye d’inventer une existence à Porsche. Il est tellement passe-partout que j’ai dû mal à le voir avec une donzelle accrochée à son bras et trois mioches leur courir autour. Il doit vivre dans un loft, un truc spacieux qui en jette, comme sa bagnole. Meublé à minima, donnant sur le fleuve. Célibataire, je n’ai pas vu d’alliance ceindre son annulaire. Ca doit plutôt être le genre de mec d’une seule nuit, sans attache. Sa situation financière me laisse perplexe et n’arrive pas à lui trouver un métier. Et si c’était un gagnant du loto ? Des histoires comme celle-là sont légions dans la presse bon marché. Un manutentionnaire lambda empoche le gros lot ! Je vois tellement le titre que je souris bêtement à mon écran. Je décide, d’un commun accord avec moi-même, qu’il est multimillionnaire mais seulement depuis peu, expliquant sa dégaine mal fagotée et sa coupe inexistante. Ravi de mon scénario, j’entends justement mon gars passer la porte.

- Alors ? Qu’est-ce que tu nous as ramené de bon ?

Après avoir rangé mon téléphone, je me lève en me frottant les mains, impatient de découvrir mon repas du soir. Jetant un regard à la pendule, je pense que Jeff ne devrait pas tarder non plus.
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Sam 22 Mai - 12:58 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
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Son portefeuille rangé à sa place, Ozios croisa les bras sur ton torse tout en observant le mécano qui lui offrait une véritable leçon de vie. Il ne comprenait pas vraiment quelle était son obsession avec l’idée de se faire tuer par le premier inconnu venu, mais ne dit rien et le laissa terminer sa tirade.

- T’as raison. T’éliminer me demanderait de toute manière trop d’effort, ça n’en vaut pas la peine et j’ai vraiment besoin de ma bagnole. - répondit-il, l’ombre d’un sourire dansant sur son visage.

Le regard du type s’était soudainement transformé et il le regardait comme s’il essayait de le sonder ou de lui transmettre quelconque idée par la pensée. Ozios soutint son regard, un sourcil haussé. Mais les yeux du mécano étaient déjà descendus pour observer le reste de sa silhouette, et le danois resta immobile, attendant qu’il ait enfin terminé son cirque.

- Pourquoi tiens-tu tant à connaître mon pédigrée, mon groupe sanguin et mes origines? Je te paye cash pour faire ton travail. Ça te suffit pas?

Il se redressa finalement et attrapa la bière qu’il avait précédemment posée sur l’établi. Déjà, l’autre recommençait ses conneries à propos des CESS. C’était comme s’il était obsédé par l’idée que de telles créatures pouvaient exister. Pourtant, même en lui décrivant ses plus grandes peurs, il ne fit pas allusion à la catégorie dont faisait partie Ozios. Cette idée le fit sourire pour de bon, cette fois. Il ne pouvait pas même s’imaginer en face de quel genre de créature il se trouvait.

- Pas de macchabée ambulant, donc, - répondit-il en prenant une lampée de bière, même si cette dernière phrase ne lui était visiblement pas destinée. Ses yeux suivirent la trajectoire de la canette de bière qui termina à terre, et il resta immobile alors que l’autre allait récupérer son projectile.

Sans un mot, il suivit son garagiste qui l’attirait jusque dans son atelier, se demandant ce qu’il allait encore lui montrer. Sourcils froncés, il resta planté quelques pas en arrière, se demandant ce qu’il était en train de faire. Une « assurance-vie »? Quel genre de drogues prenait ce type pour balancer des trucs pareils? C’était comme s'il était traumatisé à l’idée de rencontrer un CESS. Peut-être avait-il eu plusieurs aventures désastreuses. Visiblement jamais avec un démon, cependant, étant donné qu’il ne paraissait pas même savoir qu’une telle nature existait. Quand il se retourna et agita la pièce sous son nez, Ozios se retint de ne pas rompre la distance les séparant et de plaquer ce type contre le coffre de sa voiture en panne. Se doutant que ses menaces n’étaient pas vides, il se retint cependant, décidant d’attendre que sa voiture soit réparée pour entamer telle action.

Il avait la terrible envie d’activer son mimétisme, de telle façon que l’autre serait incapable de respirer, les yeux exorbités, se sentant mourir à petit feu. Cela aurait peut-être eu le mérite de lui faire fermer son caquet et de supprimer le sourire qui dansait sur son visage; encore une fois, il se retint. Pas tout de suite, se dit-il en fermant son poing libre. L’autre se remit à la tâche et finalement, le danois sortit de sa transe. Sur le chemin de la sortie, il balança sa bière à la poubelle et les mains fourrées dans les poches de sa veste, il partit en quête d’un distributeur.

Ce type était vraiment très étrange. Après tout, il était l’un des seuls encore ouverts à une heure aussi avancée de la journée; peut-être était-il simplement incompétent et il compensait cela en étendant ses horaires et en se faisant payer cash. Il paraissait obsédée par l’idée que des créatures surnaturelles pouvaient exister, et encore plus effrayé à l’idée d’en rencontrer une. Cela n’avait pas loupé; Ozios se demanda comment il aurait pu l’effrayer un peu plus, une fois sa dette payée. Cela remettrait peut-être les choses dans leur contexte et permettrait à l’artiste de faire comprendre au mécano de ne plus lui chercher des noises avec ses réflexions.

Ozios ne tarda pas à trouver le distributeur dont lui avait parlé le garagiste, et après avoir fait son affaire, il dut rechercher le restaurant le plus proche sur son téléphone. Ses recherches ne tardèrent pas à le mener jusqu’à une heure adjacente. La première chose qu’il remarqua fut un resto japonais. Un mince sourire aux lèvres, il passa devant sans s’y arrêter et s’engouffra dans la pizzeria d’à côté. Il y commanda deux pizzas, deux bières, et ressortit s’allumer une cigarette en attendant que sa commande ne soit prête. Le soleil était à présent bas dans le ciel et n’allait pas tarder à disparaître le long de l’horizon; il espérait que sa voiture serait prête d’ici là, et que le type dont lui avait parlé le mécano ne tarderait pas.

Quelques minutes plus tard, l’artiste avait repris la route du garage, pizzas dans les bras. Il s’était préparé à l’éventualité de pénétrer dans un guet-apens; après tout, ce type pouvait très bien lui avoir fait croire n’être qu’un simple humain pour effacer tout soupçon. Ozios s’attendait presque à voir une meute ou un groupe de sangsues en poussant les portes de l’atelier. Ce ne fut pas le cas. Tout ce qu’il y trouva fut le type penché sur sa voiture, se redressant en se frottant les mains. Il avait vraiment l’air inoffensif; Ozios aurait presque eu de la peine à l’éliminer. Personne n’aurait sûrement remarqué sa disparition avant plusieurs jours. Il ressemblait au genre de personne qui n’avait pas de famille.

- Y’avait rien d’autre, - dit-il en posant le sac sur une table. Il attrapa une des bières et la lança sans ménagement en direction du mécano. - T’as pas encore massacré ma bagnole? - lâcha-t-il en ouvrant sa canette.

Sans demander quelconque autorisation, il sortit une cigarette et la coinça entre ses lèvres, tendant son paquet en direction du garagiste.

- Où est ton type?


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Ethan Roman
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Sam 29 Mai - 19:34 (#)

Deux cartons à pizza sur les mains, mon bonhomme revient de ses courses. Pourquoi je ne suis pas étonné de ne pas voir des sushis ? Ce mec est un emmerdeur né. Si je lui avais parlé de pizzas, il aurait apporté des sushis, j’en mettrai ma main à couper. Un brin moqueur, je demande :

- Tiens, Sushiman est fermé ? Ou alors, tu n’as pas vu l’immense take-away ? T’es forcément passé devant en allant au distributeur.

Faut que je cesse de le taquiner. Même s’il est pas très bavard, il a pas l’air méchant. Il a même pris des bières. D’ailleurs, j’attrape de justesse la cannette qu’il me lance, pestant intérieurement sur son geste, va falloir que j’attende un moment avant de l’ouvrir à moins que…

- Ta titine sera comme neuve dès que j’aurai la pièce. D’ailleurs, Jeff ne devrait plus trop tarder.

Je m’approche du gaillard et de la bouffe afin d’inspirer profondément, humant avec appétit l’odeur dégagée par les pizzas. Sans attendre, je dépose les cartons sur l’établi et les ouvre en souriant. Je salive déjà et déglutis discrètement, à force de me comporter comme un clébard, il va croire que j’en suis un. J’attends patiemment qu’il soit à mes côtés pour actionner l’ouverture de la cannette que j’ai placée de manière optimale, dans l’espoir de bien l’asperger.

M’excusant vaguement, cachant mon hilarité en lui tournant le dos, je prends une belle tranche et mords à pleines dents dans la pâte. Finalement son choix de menu n’est pas si mal. La bouche pleine, je lui refais face et lève le pouce en guise d’approbation. C’est évidemment le moment pile que choisit Jeff pour faire son entrée en grande pompe.

- Salut les enfants ! Oh mais c’est la fête !

Entre ses grosses paluches, il tient un objet emballé dans du papier craft. Il peine à avancer, ses avant-bras dénudés montrent ses muscles saillants sous l’effort. Je souris, connaissant le poids imposant du volant moteur, jette presque le morceau de nourriture dans le carton et rejoint l’employé de la casse afin de lui donner un coup de main. D’un signe de la tête, je désigne l’endroit où poser l’objet. Après nous être délesté de la pièce mécanique, nous rejoignons notre client. Jeff n’étant pas le genre de bonhomme a emballé ses mots dans de jolis paquets cadeaux, vient se poster face au gaillard en posant ses mains sur ses hanches.

- Alors, c’est toi l’heureux proprio de ce vieux tas de ferraille ? Il se penche, attrape une bière sans demander la permission, la décapsule et boit une longue lampée. C’est sûr que c’est une jolie caisse, mais bon, elle est pas toute neuve. A mon avis, t’as dû te faire arnaquer en beauté, surtout s’il faut commencer à changer des pièces aussi chiantes à trouver comme celle que je vous ai apporté. Bon, t’as mon fric ?

Ne voulant rien savoir de la transaction, je préfère m’éclipser en direction des toilettes. Si Porsche n’a pas la thune, je veux pas être témoin de quoi que ce soit. Je fais totalement confiance à Jeff pour régler le problème tout seul. Après m’être soulagé, je reviens tranquillement sans poser la moindre question et poursuis mon repas. Jeff se penche, prend une part de pizza et commence déjà à s’éloigner, les deux mains bien pleines, certainement comme ses poches d’ailleurs.

- J’vous laisse, comme dit tout à l'heure, j’suis un peu occupé en ce moment. Et merci pour l’apéro ! C’était un plaisir de faire affaire avec toi mec ! Ethan, on s’capte !

Il pointe son index sur le gars, lui adresse un clin d’œil que je trouve légèrement trop familier pour être naturel. Fronçant les sourcils, j’attends patiemment d’entendre le moteur puissant de sa camionnette trafiquée démarrer, pour me tourner vers mon bonhomme.

- Eh beh… Je ne sais pas ce que tu lui as dit où combien tu lui as lâché mais en tout cas tu lui as fait bonne impression. Ou alors, c’est même plus que ça. Si tu veux, je te file son numéro de téléphone.

Aucune moquerie ou sous-entendu ne pointent dans ma voix, je suis parfaitement sincère dans ma proposition. Même si je viens d’un pays encore assez fermé d’esprit concernant tout ce qui touche au LGBT, pour ma part, je n’ai aucun problème avec cela, tant qu’on me fout la paix. J’étais sorti un soir, boire un verre avec Jeff qui m’avait présenté sa copine, une nénette aux formes assez plantureuses. Ça m’étonne du coup qu’il fasse du rentre dedans à la crevette qui se tient en face de moi. Après, c’est leur problème et si deux âmes peuvent se rencontrer par mon intermédiaire, eh bien tant mieux. Je ne leur souhaite que du bonheur.

- Allez, je m’y remets !

J’enfourne la dernière part dans ma bouche et essuie mes mains sur mon pantalon. Déballant la nouvelle pièce, je l’examine attentivement, m’assurant qu’il s’agit du bon modèle. Avec précaution, je la place dans le moteur et remonte les divers engrenages.

- Tu viens du coin ? T'habites dans le quartier ? Tu fais quoi dans la vie ?
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Mer 2 Juin - 14:55 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
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- J’ai pas dû le voir, - dit-il en haussant les épaules en direction du mécano, un sourire au visage provoquant laissant entendre qu’il avait parfaitement vu cet immense signe clignotant.

Ce type était clairement un emmerdeur et Ozios prenait un malin plaisir à lui rendre la monnaie de sa pièce, même si tout ce qu’il faisait ne semblait pas atteindre le garagiste. Au contraire de lui qui bouillonnait rien qu’en voyant son sourire débile placardé sur son visage. Il s’était approché de lui, et après avoir ouvert sans ménagement les cartons contenant leur repas. C’est alors qu’il ouvrit sa cannette, et qu’un bon quart de son contenu se retrouva propulsé sur la chemise du danois. Face à son sourire, l’artiste crut perdre patience et imagina le bruit que provoquerait son poing écrasé sur sa mâchoire; il fit un pas vers lui, mais fut stoppé dans son élan quand la porte s’ouvrit à nouveau et que celui qui devait être Jeff débarqua à son tour dans l’atelier.

Ozios fit un pas en arrière en maugréant dans sa barbe, et resta en retrait. Lâchant la fin de sa cigarette à terre, il l’écrasa sous sa semelle sans se soucier d’être à l’intérieur, et plongea les mains dans ses poches. Si aucun des deux ne se décida à l’aider à porter le gros carton qu’il tenait dans ses mains, le garagiste semblait lui bien plus ouvert à son arrivé que le danois qui ne broncha pas. Jeff s’adressa à lui, ce qui força Ozios à le regarder. Il était aussi ennuyant que l’autre, pas de doute, mais il avait au moins le mérite d’être moins intrusif. Le danois haussa les épaules pour toute réponse, alors que son mécano disparaissait par la porte arrière, les laissant seuls. Cette journée allait de pire en pis. « Bon, t’as mon fric? » Le danois se redressa et s’avança vers lui, sortant de la poche de son porte feuille la liasse de billets qu’il venait de retirer, en plus de ce qu’il avait déjà en sa possession.

- Vu le prix, t’as intérêt à être le meilleur fournisseur de la région, mon vieux, - dit-il en lui tendant son dû.

L’autre lâcha un rire, alors qu’Ozios attrapait la canette de bière posée sur l’établi et lui tendit. « T’en auras sans doute plus besoin que moi, va, » dit-il en secouant la tête, le pouce dressé par dessus son épaule en direction de la porte par laquelle avait disparu le mécano. Cela eut le mérite de tirer l’un des premiers sourires de la journée à l’artiste. Il haussa les épaules, et ouvrit la canette. C’est ce moment que choisit le garagiste pour refaire son apparition, et le moment que choisi Jeff pour se tirer de là, les mains remplies de pizza. Sans savoir pourquoi, Ozios décida qu’il appréciait plus ce type que l’autre. Moins ennuyant. Finalement, il partit, mais l’autre ne perdit pas de temps pour reprendre la parole.

- Il semblerait que l’on ait trouvé un terrain d’entente. - dit-il en haussant les épaules à nouveau.

Il prit une gorgée de sa bière sans approfondir ses paroles, et le mécano se remit au travail. Ozios espéra avoir quelques minutes de répit. Appuyé contre l’établi, il se désintéressa de ce qu’il était en train de trafiquer sur sa voiture au profit de son téléphone, qui s’avérait bien plus intéressant que son mécano. C’était sans compter sur lui et son extraordinaire faculté à être emmerdant. A la première question, il ne releva pas, et resta concentré sur son cellulaire. A la deuxième question, il soupira d’exaspération, et à la troisième, il releva finalement les yeux vers lui.

- Non. Non plus. Et pourquoi tu t’intéresses à ma vie? Je pensais que les 500 dollars que je vais te filer suffiraient à te faire bosser en silence.

Il avait bien précisé que la somme se situerait entre les 500 et 600, mais Ozios avait bien veillé à arrondir à la décimal du dessous. Pas par avarice, plus pour l’emmerder un peu plus. Sans lui laisser le temps de rétorquer, il reprit la parole.

- Toi non plus, a priori, vu l’accent que tu te trimballes, - dit-il en référence à sa première question.


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Mar 22 Juin - 19:29 (#)

Concentré à serrer correctement un boulot, je ne lève pas la tête, rendant les expressions du visage du client invisible. Les réponses, plus que sporadiques, amène un froncement de sourcils de mon côté. C’est quoi son problème à ce mec à me parler comme un chien ? J’hésite à lui rentrer dans le lard ou de laisser couler. Un petit coup d’œil en direction de l’horloge indiquant déjà 20 heures passées, ne dit de ne pas réagir. Dommage, je suis sûr que c’est un gars sympa lorsque sa monture ne le laisse pas tomber l’obligeant à débourser une somme indécente pour pouvoir poursuivre, sans attendre, son petit train-train quotidien.

Sa dernière remarque, acide et particulièrement péjorative, me fait l’effet d’un coup de pied au cul. Clef à molette en main, bien ancrée au creux de ma paume, je me redresse, piqué au vif et me retourne vers ce cher client qui définitivement, n’est pas roi dans ce garage.

- C’est pas parce que tu es sur le point de lâcher 500 billets que tu as le droit de me parler comme à un chien. Je fais du bon boulot, je suis appliqué et je vais même te filer une garantie. Alors à défaut de m’apprécier, essaye au moins d’être un chouia reconnaissant. Imagine un peu si tu étais tombé en rade au centre-ville, la moitié des automobilistes te serait tombé sur le coin de la gueule et t’aurait insulté copieusement. Ou alors, t’as l’autre option, genre en pleine cambrousse, au milieu du bayou et de préférence une nuit de pleine lune. Comme t’aurais flippé ta race ! Avec tout ce qui y grouille là-bas dedans... Et dans les deux cas, la facture aurait été d’un autre montant, crois-moi.

Tout en parlant, j’argumente à l’aide de grands gestes mes paroles, agitant l’outil dans tous les sens. Je ponctue mon discours par un grand hochement de tête et retourne à ma besogne, serrant l’écrou qui m’attendait.

- Déjà rien que le remorquage, je pense que tu en aurais eu pour facile dix tickets. Ce sont de vrais profiteurs, des salopards finis. Et si tu payes pas, ben ils foutent ta bagnole direct en fourrière. Si tu veux, je t’oblige à rien, hein, je te file une carte et si t’as un soucis, ben tu m’appelles. Vu que t’as payé les pizzas, je viendrai te chercher moi-même gratuitement. Mais normalement, là, t’as plus rien à craindre. Elle est comme neuve, prête pour de nouvelles aventures.

J’inspire et expire profondément, satisfait du travail effectué. A l’aide d’un chiffon, je lustre quelques pièces, vérifie les connections et soudures, le niveau d’huile, ajoute du lave-glace et offre un sourire satisfait au propriétaire de la Porsche.

- Je viens de l’Ancien Continent, d’Europe de l’Est, je suis roumain.

La trappe arrière est refermée dans un grand claquement tandis que j’essuie mes mains sur le chiffon sale, un grand sourire dansant sur mes lèvres. Je n’ai pas l’occasion de toucher à une Porsche tous les jours, ici, aux Etats-Unis, ce sont plus des pick-up et autres monstres qui sont appréciés. Les routes sont tellement différentes, tout comme les conducteurs. Avec amusement, j’imagine les américains conduire dans mon pays natal. Ils seraient complètement perdus et nous traiteraient tous de fous et d’inconscients. Ils ne survivraient pas dix minutes, j’en suis presque certain.

- Alors, tu me dévoiles ton origine ou pas ?

Le vieux chiffon est jeté dans une poubelle et troqué contre un nouveau tout propre. Je m’installe derrière le volant et fait tourner la clef. Le moteur rugit instantanément, apportant une immense satisfaction. Taisant l’engin, je quitte le véhicule et reviens vers l’établi, me saisissant de la canette de bière que je porte à mes lèvres.

- Et voilà, elle est comme neuve.

N’étant toujours pas certain de l’honnêteté du client aux allures si taciturnes, j’ai pris soin de garder les clefs au fond de ma poche que je lui rendrai dès qu’il m’aura payé.

- Alors, heureux ? Et en plus, j’ai fini dans les temps. T’as encore toute la soirée devant toi. Ça fait 500 dollars, comme convenu, pas un cent de plus. Lui tendant une mine inquiète, je rajoute : Tu vas pas me la jouer à l’envers ?
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Ven 7 Jan - 17:27 (#)

What came first, the chicken or the dickhead?
ethan ft. ozios



La bière reste en suspens à quelques centimètres de sa bouche. Le mécano s’est redressé, et pointe sa clé à molette dans sa direction, sourcils froncés. Même piqué, son visage reste amical, comme s'il essayait de comprendre si Ozios est simplement d’humeur massacrante, ou un véritable connard. Le danois lui-même penche pour la seconde option. Il le laisse parler sans rien dire, reposant sa bière sur l’établis. Ce type a l’air en boucle sur les CESS et en connaît étonnamment beaucoup sur le sujet. Un mince sourire apparaît sur le visage d’Ozios, et il ne peut se retenir de répliquer.

- Peut-être que le Bayou est mon lieu de résidence, - dit-il en souriant.

Un mince soupire s’échappe de ses lèvres quand l’autre continue de déblatérer. Ozios est conscient que sa compagnie n’est pas des plus agréables, et que ce type ne fait que son boulot. Il a passé la soirée à ignorer le manque de sympathie et de politesse de son client. L’artiste s’en voudrait presque. Alors, quand il réitère sa question, il se redresse légèrement.

- Danemark.

C’est tout ce qu’il lui offre, mais son visage n’est plus aussi fermé qu’auparavant. Lentement, Ozios jette un coup d’oeil à sa montre. Le soleil est tombé depuis longtemps, maintenant. Il n’a pas le temps de se demander dans combien de temps le mécano aura terminé. Celui-ci est réapparu à ses côtés et termine sa bière en lui annonçant avoir fini de réparer son véhicule. Le danois, lui, se redresse et s’approche de l’engin, comme s’il allait pouvoir y déceler quelque chose. Ce n’est pas le cas. Il a cependant bien remarqué que le roumain s’était gardé de lui rendre ses clés. Il se retourne quand celui-ci reprend la parole, et son visage n’est plus aussi amical que quelques minutes plus tôt. Alors il le suit, jusque dans la petite pièce où il a été accueilli quelques heures plus tôt. Le froid le saisit aussitôt et il réprime un frisson, alors que le type l’observe, comme pour savoir si Ozios va bel et bien se révéler à la hauteur de la réputation que le mécano lui a adossée et l’attaquer, ou le bouffer.

Le danois attrape de nouveau son porte-feuille dissimulé dans la poche arrière de son jeans et récupère les 500 dollars dûs. Il lui tend. Enfin, l’homme dépose ses clés de voiture sur la table. Ozios s’en saisit, hésite encore quelques secondes, et attrape un billet en plus retiré au cas où. Le type lui avait annoncé entre 500 et 600. Le bras suspendu entre eux deux, il lâche:

- Pour la patience. Et la mauvaise humeur. - Ponctué d’un haussement d’épaules.

L’autre attrape finalement le billet, et le regard d’Ozios tombe sur une petite boîte de cartes amassées dans le désordre. Il en prend une, lit brièvement les quelques mots précédés de “Silver Tools”, et glisse la carte dans sa poche.

- Merci, Roman.

Il n’utilisera sûrement plus jamais le nom qu’il vient d’apprendre, mais le fait pour la bonne mesure. Il se tourne, prêt à décoller en direction du garage pour enfin rentrer chez lui, mais ralentit sur le pas de la porte.

- Oh, et je crois que le japonais ferme à 23h. Au cas où, - lance-t-il par dessus son épaule.

Un sourire enfin quelque peu amical aux lèvres, il s’engouffre dans le garage, démarre sa voiture et après quelques secondes d’appréciation lorsque son moteur retentit comme un ronronnement, disparait enfin dans la nuit.


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