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Repoussante attirance [PV Alaric]

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Daddy's little bloody candy -
Blanche de Lantins
Blanche de Lantins
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Mer 26 Jan - 15:07 (#)

- Oui Papa… Tout se passe à merveille. Oui, oui, ne t’en fais pas…. Oh, la semaine prochaine, j’ai rendez-vous chez un artiste du coin qui veut rénover sa maison. Si mes idées lui plaisent, je vais en avoir pour des mois. Tu te rends compte ? …. Ouiiiiiiiiii ! C’est exactement ça…. Promis, je te ferai des photos….

Je lève les yeux au ciel et inspire profondément pour ne pas être désagréable. Papa est exaspérant quand il s’y met.

- Nous en avons déjà parlé…. Oui… mais… non ! Hors de question que tu l’appelles, je te l'interdis ! Je peux le faire moi-même. Papa, s’il te plaît écoute-moi ! Là, en ce moment, je n’ai pas le temps. Je n’ai pas besoin d’un chaperon. Je suis une grande fille….

Heureusement que nous ne sommes pas en visio’, les sermons seraient encore plus lourds. J’appuie sur la vitre de mon smartphone afin de mettre le haut-parleur et dépose l’appareil sur le plan de travail de la cuisine, laissant le paternel débiter son laïus habituel. A intervalle régulier, je lance un « oui, oui » ou un « hum » en direction du téléphone, lui donnant l’illusion d’écouter, alors que j’essaie de vider le lave-vaisselle le plus discrètement possible. Il doit se douter, il suspend sa phrase et attend. Ce stratagème, je le connais par cœur, il me l’a déjà fait mille fois.

- Je suis là, je t’écoute…. Oui, promis, je l’appelle dès que nous aurons raccroché…. Moi aussi, je t’aime Papa. Bisous.

Et zut ! Il a réussi à me faire promettre, me voilà coincée. Si je ne le fais pas, il le saura. Je ne sais pas comment, mais je ne peux rien lui cacher même si nous ne nous trouvons pas sur le même continent. Je jette un coup d’œil à mon planning du week-end et hoche la tête. Avec un peu de chance, il sera occupé et surtout dans l’incapacité de se libérer, ce qui me conviendrait à merveille.

15 :28 parfait ! Un soleil radieux brille dehors, il ne peut pas répondre à l’heure actuelle. Mes connaissances en vampire sont, je pense, pas si mauvaises, Papa m’a donné des fiches les concernant, comme sur les autres.

Confiante, je recherche son prénom dans mon répertoire et appuie sur la touche « appeler ». Aucune sonnerie, je tombe directement sur la boîte vocale, sans grand étonnement. En entendant sa voix, je sens mes joues s’empourprer et un sentiment étrange étreint mes entrailles. Je me déteste de ressentir ce genre de chose que je ne parviens pas à qualifier et encore moins à identifier. Lorsque que je suis en sa présence, je me sens bien, comme apaisée. Les conversations que nous avons sont intéressantes et ses manières sont emplies de galanterie, teintée de gestes sortis d’un autre temps.
J’ai connu d’autres garçons, j’ai même tenté le coup, une fois avec une fille, mais ce n’était pas très concluant, aucun n’a ce petit truc, que lui, dégage. Je secoue la tête, me traitant de tous les noms d’oiseaux que je connaisse. Même si ce gars a un physique plutôt agréable, même s’il me plaît, jamais plus je m’offrirai à lui ! Tout nous sépare et il n’a que faire d’une gamine tel que moi. Je me suis faite avoir une fois, mais plus jamais ! Et de toute façon, il n’est pas mon type d’homme, malgré son sourire ravageur. Qu’est-ce qu’un gars de plusieurs siècles pourrait bien faire d’une femme comme moi ? De plus, pas de question de servir d’hors d’œuvre ou de poche à sang. Il y bien assez de gens qui aiment ça, il n’a qu’à se servir sur eux !

La voix du répondeur s’éteint et un bip retenti me tirant de ma rêverie. Je n’ai pas écouté un traitre mot de ce qu’il vient de dire. Misère ! Abandonnant l’anglais, je reprends le français, langue dans laquelle nous échangeons toujours.

- Salut Alaric, c’est Blanche. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, la fille de Jean-Christophe de Lantins de Paris. Pas besoin d’en rajouter, si sa mémoire n’est pas défaillante au vu de son âge, il sait parfaitement qui je suis. Je ne sais pas si Papa te l’a dit, mais je me suis installée à Shreveport depuis septembre. Alors si ça te dit d’aller boire… heu… si tu as envie… envie de quoi au juste ? Qu’on se voie un de ces quatre, ça serait avec plaisir. Je suis libre ce week-end. J’habite à Pinecrest Village. Rappelle-moi !

Et voilà, j’ai honoré ma promesse et avant qu’il me rappelle, il pleuvra des grenouilles. Allez, je m’octroie une petite baignade dans ma piscine chauffée, rien de tel pour se détendre.
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Jeu 24 Mar - 13:18 (#)

Repoussante attirance
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Les nuits s’enchaînent et se ressemblent. Ce qui, pour une fois, laisse à Alaric un sentiment de familiarité qui lui permet d’évoluer sans trop réfléchir à ses actes. La récente visite de Salâh a laissé le français sur le qui-vive, et les nuits passées à pourchasser des toiles inintéressantes pour des hommes bouffis et pleins aux as lui permettent de continuer ce qu’il sait faire de mieux: manipuler le monde pour parvenir à ses fins. Jusque là, ses actions n’ont donné lieu à aucune information utile. Gabriel et Alaric sont de plus en plus impatients, et le cadet sait que si son frère ne possède pas quelque chose à se mettre sous la dent d’ici peu, il implosera. Dans l’intimité du manoir, avec seul son frère comme témoin. Et Alaric sera là pour ramasser les pots cassés, comme à son habitude.

D’un geste impatient de la main, il fait signe à sa secrétaire de quitter les lieux. Il n’est pas d’humeur à converser, encore moins avec un humain, même si Noelle fait partie des rares mortels en qui Alaric place un minimum de respect. Après un coup d’oeil lui faisant comprendre qu’elle ne gobe pas une de ses impolitesses, arrachant un sourire au français, elle quitte la pièce, renfermement doucement la porte derrière elle. Au clic de la porte, un soupir lui échappe. Habitude qui ne l’a jamais quittée. La page du dossier qui se trouve devant lui est tournée avec nonchalance, parfaite opposition avec l’agacement lui serrant la gorge. Le peu d’informations qu’est parvenue à lui envoyer Della concernant l’agent Comucci est pour le moment insuffisant. Alaric sait qu’il y a plus à déterrer, et sait que son amie ne tardera pas à mettre le doigt sur l’arme parfaite pour étouffer l’italienne, mais commence à perdre patience. Sous ses yeux, les photos des membres de sa famille dansent en le narguant. Il ferme finalement le dossier en se retenant de le faire voler à l’autre bout de la pièce. Nul besoin de perdre composition.

Dans un nouveau soupir qu’il aurait très certainement retenu en public, Alaric se laisse aller en arrière jusqu’à ce que son dos ne touche le dossier de son fauteuil. Au dehors de son bureau, les lumières artificielles peignent le quartier d’une aura presque effrayante. Les fenêtres composant une bonne partie de son salon le laisse jouir d’une vue imprenable sur Mansfield, ou du moins le peu de beauté qu’ont à offrir les lieux. Le français a cependant fini par s’attacher au secteur, qui lui offre le calme dont il manque parfois.

Une nouvelle fois, son téléphone cellulaire s’illumine sur le coin de son bureau. Le nom affiché sur l’écran ne l’intéresse guerre. Il regarde l’objet vibrer quelques secondes, emplissant la pièce de légers vrombissements. Puis, à la longue liste de notifications vient s’ajouter le nouvel appel en absence. Le quatrième de la nuit. Et pour la quatrième fois de la soirée, ses yeux tombent sur le prénom au pied de la liste, accompagné d’un message vocal.

Nouveau soupir. Le vampire s’empare enfin de l’objet détesté. Il a laissé traîner la tâche assez longtemps. Ouvrant le message vocal, il place son téléphone en haut parleur, comme le lui a appris Nicola, et laisse la voix cristalline s’emparer des lieux.“Salut, Alaric, c’est Blanche…” Ses yeux fixent le tableau offert par les Lantins quelques années plus tôt, accroché à coté de la porte. L’accent français le ramène à l’ordre, et l’Ainé se rend compte que l’idiome dans lequel elle s’exprime est sa langue maternelle. Alaric n’écoute pas la fin du message, raccroche, et tape aussitôt le numéro avant d’appuyer sur le petit téléphone vert.

Il sait pertinemment ce que la jeune femme était sur le point de dire, car son père est passé avant elle. Un appel bref, il y a quelques jours, le prévenant de la présence de sa fille dans sa ville. Ce qui n’était au début qu’une simple discussion professionnelle s’est rapidement transformée en plus. De brèves nouvelles de l’USIS ont été rapportées, suivies d’amitiés du Lanuit. Mais Lantins n’a pas perdu de temps à lui demander de garder un oeil sur sa fille. En temps normal, Alaric aurait été ravi d’une telle demande, bien que Jean-Christophe n’en soupçonne rien.

Seulement, depuis que Gabriel a tout bonnement interdit à son frère de s’approcher de la jeune femme dont Alaric l’aurait souhaité, le jeu a perdu de son piquant.

Le français se retrouve emprisonné entre ses devoirs aux Lanuit et son besoin de rester loin de cette gamine, au risque de ruiner les relations diplomatiques qui unissent son clan à ses terres natales.

Nouveau soupir.

Quand le combiné se décroche, cependant, le mince sourire promettant mondes et merveilles que le monde lui connait apparaît sur son visage.

- Blanche, - dit-il simplement, dans un Français qu’il n’a pas utilisé depuis des mois. - Alaric Lanuit. Je vous dérange?


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Dim 3 Avr - 15:29 (#)

Un escarpin à la main, l'autre déjà au pied, je trottine à travers le salon pour récupérer mon téléphone qui sonne. Instinctivement, je réponds à l’appel, sans réellement regarder qui est mon interlocuteur. D'ailleurs, il n'y a pas de photo qui s’affiche. Pestant intérieurement, je soupçonne qu’il s’agit encore d’un idiot qui souhaite me vendre un système d’alarme ultra performant. Un peu abruptement, je décroche et plaque la vitre contre mon oreille.

- Oui, allô ?

C'est en français que je parle, oubliant que désormais, je devrais m'annoncer en anglais. Enjouée et avenante, je souris à l’univers. On ne sait jamais, peut-être qu’il s’agit d’un futur client appartenant au peuple de la nuit. Mon prénom est prononcé glaçant mon sang dans tout mon être. Cette voix, je la reconnaîtrai entre toute. Un trou béant se forme dans ma poitrine. J’ai froid, j’ai chaud. Mes joues s’enflamment et mon sourire s’élargit jusqu’à m’en faire mal dans les zygomatiques. Totalement pétrifiée, hormis les battements de mon coeur qui tambourinent contre ma cage thoracique comme un fou, je suis incapable de répondre dans l'immédiat. Je me hais profondément d’être ainsi submergée par ce maelström d’émotion.

- Oui ?

Oui, je suis Blanche, mais non ! Il ne me dérange pas du tout. Une tempête s’élève dans mon crâne. Les pensées lucides s’emmêlent avec les souvenirs, réchauffant mes reins. C’était il y a pourtant si longtemps mais ce moment, cette nuit, ne veut pâlir et prendre des aspects plus lointain. Elle reste présente et tenace, souhaitant la revivre encore et encore, malgré toutes les promesses que je me suis faite de ne plus succomber à cet être. Je balbutie, mes mots s’encoublent dans ma respiration.

- Oui… enfin non. Respire, Blanche, respire. Je prends une profonde inspiration, abaisse mes paupières et reprends plus calmement. Oui, je suis Blanche et non tu ne me déranges pas Alaric. Comment vas-tu ?

Question stupide ! Un caïnite ne peut aller mal, tout du moins physiquement. En ce qui concerne la psyché, c’est souvent un autre problème, très certainement lié à leur éternité, à leur mort et aux milliers d’évènements géopolitiques qu’ils ont pu vivre. L’œil brillant, sourire ravi toujours plaqué sur mon visage, je retrouve un semblant de vie. Mes mollets touchent le canapé et je me laisse choir sur la méridienne comme un sac de patates.

- Je ne m’attendais pas à ce que tu me rappelles aussi vite. C’est le moins qu’on puisse dire… Mais je suis très contente d’entendre ta voix.

De ma gorge s’échappe un petit rire nerveux et profondément débile. Genre de ricanement que je déteste entendre chez les filles qui se la joue un peu trop. Un trop plein de salive est avalée, altérant mon timbre une fraction de seconde. Il faut absolument que je retrouve ma sérénité et que j’agisse de manière moins spontanée et surtout que j’abandonne mes 19 ans pour retrouver mon âge véritable, de femme rationnelle.

- Ecoute, je m’apprêtais à sortir pour manger un bout chez Giorgio’s. Un nouveau restaurant italien, très bien cotté. Si tu te sens l’envie de regarder une humaine déguster son osso bucco accompagné d’un bon vin, tu es le bienvenu. Il me semble qu’ils ont la délicatesse de servir d’excellents crus destinés aux Eternels.

Fière d’avoir été capable d’articuler une phrase sans bredouiller une seule fois, je poursuis sur ma lancée, ajoutant malicieusement une demande à peine voilée.

- Et si tu étais un véritable gentlemen, ou plutôt, gentilhomme, tu proposerais de venir me chercher et de me ramener, vu que je vais boire un ou deux verres… Je t’envoie mon adresse sur ton portable. Ah ! Et il me faudra une photo de toi…

Après avoir raccroché, je reste plantée sur le bout de mon canapé à regarder bêtement le vide et me bouffer les lèvres. Ai-je vraiment dit à Alaric Lanuit de venir me chercher pour qu'il m'emmène au restaurant ? Je n'en reviens pas moi-même. J'éclate de rire et bascule en arrière, me laissant tomber dans les coussin moelleux. Ca promet d'être une sacrée soirée.
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Lun 11 Avr - 0:04 (#)

Repoussante attirance
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Le combiné se décroche à peine trois sonneries plus tard. Alaric n’a pas vraiment la chance de répliquer quoi que ce soit; il ne lui faut que quelques secondes pour s’emmêler les pinceaux dans des mots composés de monosyllables. Blanche balbutie, se reprend pour repartir de plus belle. Dans l’intimité de son bureau, Alaric ne retient pas le roulement de son regard. La soirée s’annonce longue. Quand ses yeux accrochent une nouvelle fois le tableau offert par Lantins, cependant, c’est un nouveau soupir inaudible qui lui échappe. Parfois, le Lanuit déteste sa position et l’incapacité sociale de son frère.

- Mh, - répond-il en n’écoutant qu’à moitié ses dires.

Son humeur massacrante n’est que renforcée par le rire qui atteint ses oreilles, alors qu'il se redresse légèrement. Il ne devrait certainement pas laisser son frère et ses humeurs l’atteindre de la sorte mais il faut croire que même la nonchalance légendaire d’Alaric Lanuit a des limites.  Le fil de ses pensées est interrompu quand Blanche reprend la parole, ne lui offrant pas la possibilité de simplement prendre de ses nouvelles avant de raccrocher et de considérer sa tâche accomplie.

Les années écoulées depuis leur dernière rencontre ont visiblement affermi sa personnalité. Pas sa patience, a priori, puisqu’elle raccroche avant qu’il ne puisse prononcer le moindre mot, le laissant seul au bout du combiné, le regard rivé sur le mur en face de lui. Il vient de se faire sommer de servir de chauffeur.

Il vient de se faire sommer de servir de chauffeur ?

Eloignant le cellulaire de son oreille pour être sûr que cet objet maudit de technologie n’a pas encore décidé de lui nuire, il fronce les sourcils en voyant apparaître sous ses yeux le fond d’écran simpliste. Un long silence s’étire dans la pièce. Sept cent soixante-cinq années, pour en arriver là. Cette pensée obtient de ses poumons un énième soupir.

Passer ses nuits en compagnie d’humains sans prévoir d’utiliser la seule chose leur appartenant et lui étant profitable ne l’intéresse pas. Passer sa nuit en compagnie d’une humaine incapable d’aligner deux mots compréhensibles en sa présence et encore envoutée par une rencontre datante de plus de dix ans l’intéresse encore moins. Mais Alaric se lève tout de même, et après un dernier regard jeté à l’oeuvre le narguant au bout de la pièce, maudissant une dernière fois Jean-Christophe de Lantins et Gabriel Lanuit, il quitte le confort de son appartement et se met en route.

Il n’est pas étonné de voir qu’elle vit dans un de ces quartiers huppés, dans un de ces logements certainement financé par son père. Sur la route, il appuie sur la pédale d’accélération plus que nécessaire, ne prenant pas la peine d’allumer le chauffage dans l’habitacle malgré la basse température; il ne sait de toute manière pas se servir de cette option inutile. Une vingtaine de minutes plus tard, le contact est éteint. Attrapant de nouveau son téléphone, Alaric prend quelques secondes pour réfléchir. Que fait-il réellement ici? Feindre un intérêt qu’il n’éprouve pas figure au pied de la liste de ses envies. Alors qu’il ouvre son répertoire, son doigt survole quelques instants le prénom affiché sur l’écran. Et cette fois-ci, alors qu’il jette l’objet sur le tableau de bord et ouvre sa portière avec plus de force que nécessaire, ce n’est pas un soupir qui lui échappe, mais un juron. Ses jambes le mènent jusqu’à l’entrée de la maison. Une maison. Bien sûr.

Il prend quelques secondes de plus pour réunir ses idées, passe une main sur son visage, puis, lentement, rétablit le sourire que le monde lui connait avant de finalement sonner. Quand la porte s’ouvre, son sourcil se hausse.

- Votre père ne vous a jamais dit qu’il était déconseillé de déranger un vieux vampire avant son dîner?

Mince sourire en coin, Alaric n’a pas de mal à se glisser dans l’enveloppe de charme qui lui sert dans la plupart de ses relations. Lentement, il s’avance, pose une main bienveillante au creux de sa hanche et dépose une unique bise sur sa joue.

- Belle soirée, Blanche. Vous êtes ravissante.


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Dim 17 Avr - 19:12 (#)

Mon hilarité passée, mon esprit se reprend et m’envoie une question fondamentale. Comment m’habiller ? Il faut quelque chose de simple, je ne vais pas me mettre sur mon trente et un, il pourrait croire que je cherche à le séduire. Cette époque est révolue, j’espère que c’est bien clair dans sa petite tête de macho. Oui, il a une voix envoûtante, un physique à faire craquer un régiment de nonnes et un sourire à faire pâlir l’homosexuelle la plus endurcir. Alaric Lanuit est un ami, point !

Retirant le second escarpin, je retourne dans mon dressing, tout en jetant un regard pointu à mon reflet en passant devant le miroir. Devant les vêtements, je reste dubitative me torturant l’esprit sur la tenue à enfiler. Attrapant mon téléphone, je passe au plan B, il n’y a qu’une seule personne sur cette terre qui puisse m’aider dans mes choix.

- Anna ? J'ai besoin de tes conseils, c'est super urgent ! Il faut que tu m'aides, c'est une question de vie ou de mort !
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Je sors ce soir avec un mec chez Giorgio's, tu sais le nouvel italien qui vient d'ouvrir et qui est hyper bien coté. Mais c'est un AMI, j'insiste plus que nécessaire sur le dernier mot. Je veux pas qu'il croie que je me suis mise sur mon trente et un pour lui, mais je ne peux quand même pas y aller avec de vieilles fripes sur le dos ! Qu'est-ce que je mets ?
Ton taquin - Et c'est si gênant que ça qu'il pense que tu veuilles lui plaire ? Tu sais on a plus de pouvoir sur les hommes quand ils pensent qu'ils ont une chance.
- Anna, s'il te plaît. Oui je sais tout ça mais là c'est différent. C'est un vieil ami de la famille et il est hors de question qu'il pense qu'il a une chance.
- Bon. Comme tu veux. Alors, évite les robes trop courtes et les décolletés. Ca pourrait être un bon début. Ta petite robe noire ultra sexy, tu oublies. Mais va pas non plus ressembler à une nonne. Un peu de dignité.
- Que penses-tu de la petite blanche avec de la dentelle ? Au-dessus du genou, mini décolleté, fluide ? Rah en plus il est trop canon le gars... Une véritable gravure de mode.
- Oui, je pense que c'est pas trop mal. Mais évite de mettre un collier trop long. Les hommes considèrent ça comme une invitation pour regarder tes seins. Et tu as pensé à quoi pour les chaussures ?
- Oh, je pensais à ne pas mettre de collier, hormis la petite chaîne en or de Papa avec le solitaire, plutôt une écharpe légère pour habiller le tout. De simple escarpins, les argentés, c'est un classique. Les Minelli, huit centimètres, un truc tout bête.
- Ca devrait faire l'affaire. Je continue de croire que tu as plus as y gagner de lui faire croire qu'il a une chance, mais c'est comme tu veux.
- Tu crois ? Il est déjà à mes pieds... J'éclate de rire, Ces hommes, au final, tous pareil, ils ont le cerveau au niveau de l'entre-jambes.
- Ce qui est bien pratique pour les manipuler.
- Tellement. Je t'enverrai un texto quand je serai rentrée pour te raconter. Merci pour tes précieux conseils ! Bises bises !
- Amuse-toi bien !

Suivant à la lettre les recommandations d’Anna, je tournoie devant la glace en approuvant nos choix communs. Un maquillage léger et un coup de brosse plus tard, j’enfile les escarpins argentés, donnant la touche finale. Un bref coup d’œil à ma montre m’indique qu’il ne devrait plus tarder. Gardant le hall dans la pénombre, j’observe discrètement la rue devant chez moi, à l’abri du rideau en voile.

Une voiture sombre arrive en trombe et le caïnite en sort, furax. S’il n’avait pas envie de venir, fallait le dire. Amusée, je remonte quatre à quatre à l’étage et poursuis mon observation depuis les hauteurs, attendant que retentisse enfin la douce sonnerie. Tranquillement, je descends l’escalier, faisant tinter vigoureusement mes talons. J’ouvre la porte après avoir rétablis la lumière et affiche un sourire poli qui dément totalement l’état dans lequel je me trouve. Mon cœur s’est lancé dans une course frénétique et mes joues brûlent d’un feu ardent. Mes genoux sont tremblotant et mes mains moites. Pourtant, je parviens à donner le change et m’exprime avec légèreté.

- Bonsoir Alaric. Entre, je te prie. L’invitation à pénétrer dans mon domicile est énoncé, laisser-passer pour cette nuit et toutes les autres, s’il y en a d’autres. J’en ai pour deux minutes, le temps de prendre mon sac.

Le contact furtif de sa barbe contre mon visage manque de peu de me faire chavirer. L’odeur subtilement fruitée et boisée à la fois, m’enivre. Il n’a pas changé de parfum, Gucci, comme ce flacon que je lui avais offert, jadis, à Noël. Inspirant discrètement afin de reprendre mes esprits, je recule légèrement, lui permettant de pénétrer dans ma demeure. Sa remarque m’amuse sans pour autant m’intimider. Levant les yeux au ciel, je secoue ma crinière blonde négativement, lui offrant comme vue, mon dos et ma démarche aisée du haut de mes huit centimètres de talons.

- Cesse de me vouvoyer, nous nous connaissons depuis bien trop longtemps pour que tu me sortes tes bonnes manières. Je te signale que c’est toi qui m’as appelée.

Je me retourne, afin de lui dédier un clin d’œil taquin. Dieu qu’il est beau, planté là, dans le hall de ma maison. Ravalant ma salive, j’accroche la hanse de mon sac Dior à mon coude, attrape un manteau sombre, que je dépose sur mes épaules et retourne auprès de mon invité.

- Merci pour le compliment, mais tu n’es pas trop mal non plus… pour ton âge.

Invitant l’Eternel à me précéder, j’ouvre la porte et la verrouille après notre passage. Sans la moindre hésitation, je me dirige vers la magnifique Mustang et patiente, côté passager, qu’il m’ouvre la portière.

- Tu aurais pu choisir une couleur plus… voyante. Ou est-ce le noir pour te donner un air encore plus mystérieux ?

Mes doigts s’agitent à hauteur de nos visages, alors que je lui tends un regard pétillant de malice. Ma bonne humeur n’est pas feinte, je suis réellement très heureuse de passer cette soirée avec Alaric. Mon cœur accuse toujours un rythme effréné, faisant pulser sang à une vitesse folle dans mes artères.

Le cuir des sièges est froid mais d’une douceur incomparable. Je ramène les pans de mon manteau sur mes cuisses, frissonnant légèrement. Dès que le contact est mis, je me permets de monter le chauffage et enclenche le siège chauffant.

Profitant de la concentration du vampire sur la conduite, je me penche afin de le prendre en photo et de l’ajouter à son numéro. Ravie de mon méfait, j’éteins mon téléphone et le glisse dans mon sac en soupirant d’aise, sentant la chaleur envahir mon corps, autorisant mes muscles de se détendre légèrement.

- Tu sais où c’est ? Attends, bouge pas, je te mets le GPS.

Tout en pianotant habilement sur l’écran tactile placé au centre de la console, je mets la radio en sourdine et entame de mener la discussion.

- Alors, qu’as-tu fait durant toutes ces années ? Tu es retourné un peu en France récemment ? Comment se porte ton frère ? Pas trop pris par ton travail ?

Le tracé du chemin à emprunter s’imprime sur l’écran.

- Au feu, à gauche. Tu n’as plus qu’à suivre ce que la voix de dit. C’est pratique, non ?

Le portable du vampire, toujours sur le tableau de bord, glisse lentement au gré des virages, finissant par atterrir sur mes genoux, que je récupère habilement. Faisant preuve de discrétion, je ne regarde pas l’écran et le glisse dans la poche la plus proche, de la veste d’Alaric.

- Pourquoi es-tu contrarié de venir me voir ? Ne le nie pas, je t’ai vu avant que tu sonnes. Si tu n’as pas envie de passer cette soirée en ma compagnie, ne le fais pas. C’est aussi simple que cela. Je ne veux rien t’imposer. Je t’ai appelé, car mon père a insisté lourdement. Oui, je suis, réellement contente de te revoir, mais si ce n’est pas réciproque, ne te force pas. Ce n’est pas la première fois que je dîne seule et ça ne sera pas la dernière fois. Je prendrai un taxi pour rentrer, ne t’inquiète pas, je peux comprendre. Mais sois honnête, s’il te plaît.




HRP Un immense merci à Anna pour la conversation téléphonique.
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