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Wrong place, wrong time • Dana

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Anonymous
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Mar 8 Juin - 14:00 (#)

wrong place, wrong time

dana ft. alaric



Alaric s’ennuyait. Après plus de sept siècles et demi à errer sur terre et à agir comme si celle-ci ne tournait que pour son bon vouloir, la nature semblait avoir repris ses droits et l’avait entouré d’un ennui qu’il commençait à penser mortel. Il était pourtant ce que toute personne dotée d’un humour douteux aurait pu le qualifier de bon vivant. Il fréquentait toujours ces étranges clubs qui lui procuraient toutes sortes d’humains en quête d’un petit coup d’adrénaline dont Alaric se délectait sans vergogne. Le reste du temps, lorsque sa Torpeur ne l’entourait pas de ses bras impitoyables, il assistait son frère, mais s’attelait surtout à la difficile tâche de traiter avec les membres des Lanuit, la plupart trop effrayés par Gabriel pour s’adresser directement à lui. Parfois, il chassait des toiles pour le compte de ses clients. La tâche était bien trop aisée pour lui procurer quelconque plaisir, et il mettait un point d’honneur à ne pas satisfaire ces derniers trop rapidement pour ne pas trop être sollicité. En clair, Alaric était occupé.

Et pourtant, il s’ennuyait.

La raison de son ennui était si simple, mais pourtant si difficile à formuler qu’il faisait de son mieux pour ne pas y penser. Partout où il allait, le cadet des Lanuit répandait son influence, malheureusement pas de la manière dont il l’aurait souhaité. La délicieuse sensation qui s’emparait de lui dès lors qu’il marquait un être de son influence, dès lors qu’il les élevait et faisait d’eux des êtres à son image, pâles et supérieurs, ne l’avait plus habité depuis une année toute entière avait laissé en lui un vide qu’il ne parvenait pas à combler. Il l’avait peut-être mérité, certes. Alaric n’était pas le meilleur Sire ni le plus impliqué d’entre eux, pour ne pas dire complètement inexistant. Il n’avait jamais été doué pour penser à autre chose qu’à sa propre personne, que pouvait-il y faire?

Alaric reçut cependant un signe alors qu’il rentrait dans l’appartement qu’il possédait à Mansfield, à une heure très avancée de la nuit. C’est en tournant à l’angle d’une rue qui l’aperçut. S'il détestait tout ce qui s’apparentait à la faiblesse du genre humain, il prenait souvent plaisir à se déplacer à leur lenteur. D’une part pour ne pas réveiller l’attention de la ville toute entière, mais également pour parfois pouvoir profiter d’une accalmie se faisant de plus en plus rare. Exubérant, Alaric Lanuit l’était. Seulement pas aux yeux du monde humain.

Ce soir-là, il n’avait pas eu envie de rentrer dans sa véritable demeure, au Manoir Lanuit. Il avait passé la fin de sa soirée en compagnie de clients qui souhaitaient acquérir des toiles d’une rareté qui occuperaient certainement ses nuits à venir; le seul avantage à ne plus avoir de Marqué était qu’à défaut de pouvoir les assommer de tout le sale boulot que le vampire ne voulait pas avoir à faire de lui-même, il se trouvait obligé de s’y coller, au final. Il ne savait pas réellement ce qui avait attiré son regard, ni ce qui l’avait empêché d’en détourner son attention. Elle était tout ce qu’il y avait de plus banale, perchée sur son vélo, dos tourné à lui. Bien qu’il fut traversé de cette habituelle envie de s’approcher et de répandre son aura toute entière autour d’eux pour faire d’elle sa marionnette, il resta en retrait tout en tentant de se raisonner. Il n’avait ni envie d’avoir affaire à son frère, encore moins à sa soeur. Les réactions de cette dernière face à ses frasques n’avaient jamais été ni mesurées, ni raisonnées.

Alors qu’elle disparaissait à l’angle d’une rue, Alaric se dit que c’était un mal pour un bien. Cependant, sortant d’une transe qui l’avait rendu stoïque, il s’était mis en marche. Incapable de raisonner cette partie de son esprit qui mourrait d’envie d’enclencher une nouvelle de ces chasses intrépides, il ne résista pas plus longtemps à la tentation, et la suivit. Ce manège ne prit fin que lorsqu’elle disparut dans un immeuble aux allures anciennes. Alaric patienta quelques minutes, et fit enfin demi-tour. Cela n’était qu’une rechute qui s’estomperait.




« Ce n’est qu’une rechute, ça passera, c’est ça », maugrée-t-il dans sa barbe en plissant les yeux. Les mains fermement attachées l’une à l’autre dans son dos, Alaric se tient droit, le regard rivé sur la silhouette située à quelques mètres de lui. Cette rechute dure a priori depuis plus d’une semaine. Depuis tout ce temps, il a cessé de se rendre dans ces clubs, cessé de s’abreuver de ces humains alcoolisés, cessé de ressentir leur influence. Il a l’impression de devenir fou. « Ridicule. Tout simplement ridicule ».

Ridicule, mais pourtant, il ne peut dévier les yeux de cette même personne qu’il suit depuis maintenant une semaine. Chaque soirée se termine de la même manière. Après avoir travaillé sur les prochaines toiles à acquérir, traité avec plusieurs des Lanuit, son frère, parfois Lewis, membre de son clan dont il se sert de sous-fifre. Il use parfois de son don de Domination sur lui, force est de l’avouer. Il s’occupe comme il le peut. Ainsi, après s’être acquitté de toutes les tâches les plus ingrates de son existence, Alaric prend le chemin de son appartement démesurément grand dans ce quartier délabré, et à chaque fois, il opère un détour. Cette inconnue possède une vie si routinière que le vampire s’est plus d’une fois demandé comment a-t-elle fait pour atteindre un tel âge sans faire les frais d'un autre de ses compères, ou d’un de ces chiens à moitié humains. Chaque fois, il l’observe, tapis dans l’ombre comme un monstre attendant de se jeter sur sa proie, ce qui colle plutôt bien à la situation, à vrai dire. « Un peu, juste un peu, », ne cesse-t-il de se dire. Alaric a besoin de s’amuser. Alaric a envie de s’amuser.

Et c’est ce soir là que les choses deviennent enfin intéressantes.

Car ce soir-là, elle ne fait pas comme d’habitude. Elle tourne à l’angle de la même rue, pédale à la même allure, mais au bout de quelques mètres, elle perd le contrôle de son vélo. Elle bascule. Puis tombe à terre. Malheureusement pour elle, miraculeusement pour lui, Alaric ne parvient pas à se retenir, et craque. Sortant enfin de l’ombre, apparaissant sous les lampadaires reflétant leur lueur jaunâtre sur son visage, il avance d’un pas rapide pour elle, d’une lenteur accablante pour lui. Arrivé à sa hauteur, il se penche. Un sourire a fait son apparition sur son visage, car les choses sérieuses commencent. Enfin.

- Tout va bien? - demande-t-il sans préambule.

Aussitôt leurs regards sont-il entrés en contact qu’il ressent tout le poids de son aura peser sur lui. Elle est déboussolée, mais n’est pas effrayée. Bien. Alaric n’a pas envie d’user de son don de Domination. Pas tout de suite, cela rendrait les choses bien trop faciles. Il ne sait pas encore s’il a envie qu’elle l’aime, ou qu’elle le déteste. Il n’y aura de toute manière pas de juste milieu. Il ne fait pas dans la demi-mesure. Alors qu’elle se redresse, Alaric a attrapé son vélo et l’a redressé. Le peu de raison qui sommeille encore en lui lui crie de faire demi-tour et disparaître dans l’obscurité de cette rue. Il reste cependant immobile et la regarde sans se départir de son sourire.

- Vous devriez faire attention, les pavés de cette rue ont sérieusement besoin d’être rechaussés.

Sa voix est envoûtante, son regard profond, sa posture droite. Le prédateur le plus dangereux est là, même si ses crocs sont pour le moment rangés.  

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Dana Campbell
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Sam 19 Juin - 13:45 (#)


C’est bon.
Elle avoue.
Dana s’était encore endormie sur son bureau au ArtSpace.

S’en était devenu un running gag parmi le staff. Ils avaient même soigneusement déposé un oreiller neuf et une couverture pliée sur son canapé pas confortable. Oui, oui. Ce rythme de sommeil ridicule allait avoir sa peau, mais pour l’instant, elle était encore fonctionnelle.
Peut-être qu’elle partirait en vacance cet été.
Bien que l’idée de laisser ses employés de confiance, mais un tantinet chaotiques, seul, gérer le café internet lui donnait des frissons.
Elle devrait en former un ou deux pour la gestion.
Peut-être que Momo accepterait ce genre de responsabilité?

Ce n’est pas comme si Dana était très exigeante envers son staff, pour preuve, elle employait elle-même le type qui avait besoin d’une nouvelle identité. Elle ne savait pas encore pourquoi, d’ailleurs. Peut-être que la conversation viendra en temps et lieu… en espérant que ça n’amène pas des emmerdes sous le toit de l’ArtSpace.

L’ArtSpace qui roulait bien, doucement, dans le train-train quotidien des geeks de Shreveport. Ce n’était nettement pas nécessaire d’y passer ses nuits réveillés, bien après que tout le monde ait quitté le café. C’était juste plus fort qu’elle. La geekette aimait exploiter ses vagues d’inspiration caféinées et ses cyberattaques sans interruption. Un peu comme un processus créatif dont elle savait tirer le meilleur d’elle-même, au prix de son sommeil. Moindre prix pour la tune qu’elle gagnait, les choses qu’elle apprenait et le succès de ses entreprises légales et illégales.

Dans tous les cas, elle s’était réveillée en sursaut surpris. Faisant surface d’un autre mauvais rêve. Ça lui prend quelques secondes pour réaliser où elle est, puis essuyer la goutte de bave qui s’était échappée de ses lèvres entrouvertes. Les touches de son clavier graver dans la peau de sa joue, elle avait fini par retrouver ses lunettes sur son bureau, les enfoncer sur son visage puis fermer ses ordis.

Elle exagérait.

Sur son vélo, elle bâilla longuement, mais cela ne l’empêcha pas d’apprécier le silence de la fin de la nuit et le calme quand tous les badauds de la ville dormaient (techniquement) paisiblement. Dana pouvait rouler en paix, avec une très mince crainte d’être frappée par un véhicule (ça aussi, ça devenait un classique) et d’y aller à toute vitesse, pour expier les dernières traces de stimulant dans son corps.

De Western Hill au Kingston Buildings, ça le prenait une vingtaine de minutes. Plus ou moins, selon l’énergie qu’elle donnait dans son pédalier. Elle changeait parfois de parcours, parfois elle utilisait le même chemin, s’étonnant des petits détails qu’elle n’avait pas remarqués comme une nouvelle boutique de tatouage, un resto qui n’avait pas encore attiré son attention, un nouveau trou dans le pavé…

Un nouveau trou dans le pavé?

Merde!

Pas le temps de l’éviter que sa roue de devant y plonge tristement, expulsant la jeune femme de sa monture, comme une cavalière sur un cheval indompté. Roulé-Boulé au sol, elle bénit son casque de sécurité (encore une fois), mais elle sent ses coudes et ses genoux prendre le choc. Allongée de tout son long au sol, elle inspire, espérant que personne n’aura vu ce plongeon magnifique.

Malheureusement pour elle, un témoin s’approche d’un pas rapide. Elle grimaça, les yeux fermés, maudissant le destin cette personne qui ne dormait pas à cette heure là. Il lui demandant gentiment si tout allait bien, d’une voix chaude et rassurante. Dana força un sourire puis ouvrit enfin ses paupières, croisant sans le vouloir, les prunelles de cet attentionné passant. Une seconde de trop, elle accroche ses prunelles aux couleurs des eaux de l’Antarctique dans celle de son sauveur, puis fronce les sourcils. Elle détourne rapidement le regard en ajoutant un court : 


- Ça va.  

Puis elle replace ses lunettes, enlève les mèches de cheveux collées à son visage d’un geste énervé, remet en place son casque de sécurité ridicule et ressert les courroies de son sac à dos sur ses épaules.

Il avait beau être beau gosse (parce que oui ça se remarque, en quelques secondes, inquiétez-vous pas.) Et attentionnée, Dana n’était pas dupe. Ou du moins, elle était surtout suspicieuse et l’on entrait difficilement dans ses bonnes grâces. Une rencontre fortuite après qu’elle se soit écorché les genoux n’allait certainement pas changer ses habitudes durement gagnées.

Dana récupère son vélo, prenant grand soin de ne pas le toucher, de garder sa monture entre eux deux puis acquiesce sous le conseil :

 - Je devrais faire une plainte à la mairie. Je ferai plus attention la prochaine fois.

Un silence s’éternisa.
Il avait beau avoir l’air tout à fait normal (c’est faux, il était vachement sexy, avec une voix digne d’un ronronnement de chat et un regard sacrément envoutant, le bougre.) Dana n’allait pas s’éterniser avec un inconnu à cette heure.

- Alors. Merci. Bonne nuit? Matin? Comme vous voulez. elle grimaça derrière ses énormes lunettes — comment elle était ridicule — et chevaucha sa monture, qui grinça tristement sous son poids.

Son pédalier en avait pris un coup, laissant le mouvement un peu saccadé et décidément, la roue avant avait quelques rayons déformés, ce qui rendait la conduite plus périlleuse qui ne le laisse voir. Elle arriva quand même à mettre une distance entre elle et l’«aphrodisiaque» samaritain assez rapidement.

De toute façon, elle n’était plus très loin de chez elle. Quelques mètres avant de voir la cime des tristes Kingston Buildings. Quelque minute avant de se retrouver dans son immeuble, son vélo amoché, les genoux douloureux, à monter les quelques étages (parce que cette putain d’ascenseur est toujours en panne) qui l’amène au corridor qu’elle partage avec la mère monoparentale, la petite vieille curieuse qui râle, le chaud voisin et sa jeune coloc. Avec le moins de bruit possible, elle dépose son vélo et le fait rouler d’un pas léger jusque’à sa porte. Système d’alarme désactivé, elle entre et laisse sa monture contre le mur, lui jetant un regard bien triste. Décidément, elle allait devoir marcher ou prendre le bus, ou un taxi (certainement pas sa moto, ses employés allaient se moquer d’elle) demain.

Dana referme, double verrouille sa porte d’entrée puis soupir contre celle-ci, enfin chez elle. Épuisée. À peine entrée, qu’elle balance son sac sur la table déjà remplie de trucs, suivi de son casque égratigné. Elle enlève ses converses, son jeans et son chandail à capuchon pour se retrouver que dans son trop grand t-shirt, le plus parfait des accoutrements.

Pied nu, elle glisse vers sa fenêtre du salon pour l’entrouvrir légèrement. Elle se redresse, observe son appart plongé dans le noir, hésitant entre se rebrancher à la toile et finir cette nuit éveillé à bosser ou grimper dans son lit, essayer de dormir et ne pas être une loque pour le reste de la journée.


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Lun 5 Juil - 23:11 (#)

wrong place, wrong time

dana ft. alaric



Le regard qui croise le sien est froid, et bien plus bleu qu’il ne l’aurait imaginé. Alaric sourit, mais elle le dévisage comme si elle avait vu un fantôme. Il est tenté de jeter un coup d’oeil par dessus son épaule mais se retient, et au lieu de cela, se contente de la regarder sans se départir de son sourire. Elle ne répond pas. Pourquoi ne répond-elle pas? Il a besoin d’entendre sa voix et surtout, de voir sa gorge se mouvoir. Juste pour voir.

Finalement, deux courts mots lui échappent. Son visage est toujours aussi froid, mais le Français ne peut s’empêcher de sourire face au ridicule de la situation: elle est affublée d’un casque et d’un sac à dos lui donnant des airs de collégienne. Ou qu’importe ce que sont appelées les écolières de nos jours. Finalement, elle se redresse, les poignées de son vélo fermement maintenues dans ses mains. Il prend le temps d’observer la façon dont elle se tient, le malaise dans lequel elle semble être, l’envie d’échapper à la situation. Alaric, lui, ne fait rien. Il n’a pas envie de faire usage de quelque Domination, ce soir, pour des raisons qui lui échappent. Il se demande encore ce qu’il fait là. Il aurait dû tracer sa route et ne jamais chercher à pister cette inconnue, aussi exaltante la chasse puisse-t-elle être.

Elle a repris la parole, et se retourne.

- Vous…

Le mots reste en suspend. Elle lui a tourné le dos et elle est partie. Son vélo grince et tangue tellement qu’il croit qu’il va de nouveau céder sur un pavé déformé, mais ce n’est pas le cas. Elle vient de le laisser en plan. Alaric Lanuit. Laissé en plan?

Il fronce les sourcils. Quelques secondes, il s’imagine la rejoindre à une vitesse irréelle, faire valser son stupide vélo, attraper sa gorge, la rapprocher, et y planter ses crocs. Il imagine son regard noir, son sourire maléfique, la vie s’échappant du regard de cette pauvre gamine. Le motif? Elle lui a tourné le dos.

Cependant, avec un self control qu’il maîtrise à la lettre, il reste stoïque, et observe sa silhouette jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse à l’angle d’une rue. Sa bonne humeur a disparu, la promesse d’une nuit agréable s’est effacée. Il ne peut pas la suivre, car cela aurait l’air décidément suspect, et là n’est pas le but. La chasse n’a aucun intérêt si elle est forcée. Pour cela, il n’a qu’à se rendre à Stoner Hill et jeter son dévolu sur une des âmes abandonnées qui virevoltent sur les trottoirs.

Alors qu’il se demande encore comment a-t-elle pu lui tourner le dos de la sorte, son regard tombe au sol, sur une clé. Ses sourcils se froncent, alors qu’il se penche pour la ramasser. Elle est petite, dorée, et au bout de celle-ci est attachée un porte-clé sur lequel est inscrit, en grosse lettre pratiquement effacées par le temps, « Artspace ». Le sourire du vampire refait son apparition. Parfait. Il range la clé dans la poche de sa veste, et quelques secondes plus tard, il a disparu.


Les portes sont tout à fait banales, tout comme le bâtiment devant lequel il se tient. Il est grand; deux étages, au moins. Alaric ne s’est jamais réellement attardé dessus, car il ne s’est jamais attardé à Western Hill, qui n’est pas son endroit de prédilection. La main plongée dans sa poche, il sent les dents de la petite clé qui y habite pour le moment. Il se demande une nouvelle fois pourquoi il est ici. Il n’est pas trop tard pour reculer… Jusqu’à ce qu’il se souvienne du regard glacial posé sur son visage, et surtout, de son dos alors qu’elle s’éloignait de lui. Sciemment.

« Tant pis. »

Il s’avance, et pousse les portes. La nuit a enveloppé Shreveport dans ses bras depuis quelques heures, maintenant. Le soleil semble se coucher de plus en plus tôt, mais sa Torpeur, elle, ne suit pas les cycles solaires.

L’intérieur de l’Artspace, cybercafé est plus moderne que ce à quoi ce serait attendu le vampire, mais il n’a à vrai dire jamais pris le temps d’en imaginer la décoration. La technologie et tout ce qui y affaire sont à mille lieux de lui, hormis les quelques informations forcées dans son crâne pas Nicola qu’il a sûrement déjà oubliées. Il parvient à peine à utiliser un téléphone. Comment est-il censé savoir taper sur un clavier? Alaric préfère les anciennes méthodes. Comme gentiment ramener une clé égarée. Lentement, il s’avance jusqu’au comptoir et tombe nez à nez avec un boutonneux. Il toque poliment le bois pour le faire sortir de ses pensées, et à peine a-t-il croisé son regard qu’il sait que sa patience aura des limites, ce soir.

- Je cherche une blonde. Pas très grande. Le regard plus assassin qu’une mitraillette. Des lunettes. Du genre à tourner le dos aux polis inconnus. Ça te dit quelque chose?

Le gamin le regarde sans comprendre, et Alaric glisse un « ne me force pas à répéter, gamin » qui lui vaut enfin une réponse. Il lui désigne l’étage. Une tape sur l’épaule, et le vampire se dirige en haut. La pièce est encore plus vaste et parsemée d’ordinateurs où sont installés une poignée de clients tardifs. Il parcourt la pièce du regard, et ne tarde pas à la voir. Elle a l’air toujours aussi ennuyée que la veille. Alors qu’il s’approche d’elle, un sourire s’installe sur son visage. Il ne sait pas pourquoi, mais il a hâte. Arrivé à sa hauteur, elle le voit enfin. Il fait toujours usage de l’accent Français qu’il traîne dès que nécessaire, mais l’adoucit un peu par rapport à la veille.

- Je vous promets que je vous suis pas, - dit-il d’un air amusé en voyant son visage. - Vous devriez simplement faire attention à vos affaires, quand vous prenez la poudre d’escampette.

Sa main est sortie de sa veste et l’anneau de la clé est accrochée à son index, glissant dans les airs. Il hausse un sourcils, l’air de dire, « c’est à vous? »

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Jeu 15 Juil - 22:49 (#)


- Non, en bas tu as… tu vois bien! Là! Tu as la sensibilité de ta caméra. Options avancées, tu dois mettre à «non». Verticale et horizontal. Pourquoi as-tu mis ça à 16 %? Augmente-le. Voilà.

Appuyée sur le dossier de la chaise ergonomique d’un jeune homme, elle le conseillait avec autant de patience qu’elle le pouvait, comment ajuster les commandes de son jeu. Un peu tendu, il effectua les modifications puis retourna sur jeu. Il fit claquer les touches de son clavier et quelques mouvements de souris avant d’approuver la différence dans son gameplay.

- Ouais, c’est beaucoup mieux. approuve-t-elle, heureuse d’être arrivée à aider quelqu’un dans la section gaming du ArtSpace.

Parce que Dana était une geek, mais pas vraiment joueuse émérite. Oh, elle se débrouillait, pouvait même prétendre d’être un adversaire redoutable à ses jeux favoris, mais jamais elle n’avait un faible pour les jeux en solo. Un peu étrange en tant que mécène d’une équipe de esport, non?

Non.

Il y avait que deux ligues de esport en Louisiane et les deux étaient dans des écoles secondaires bienveillantes qui avaient inclus l’option dans leur programme. Les Ravens de Shreveport étaient la première équipe uniquement professionnelle, sponsorisée et pas dans un cursus scolaire.

C’était super d’être une pionnière en ville. Encore plus dans toute la Louisiane.

Enfin, il y avait beaucoup de travail à faire pour développer les mentalités à propos de ce sport et les préjugés y allaient de bon train, mais Dana espérait arriver à faire une légère différence. Elle voyait ça comme un don à la société, à sa ville natale, à ceux qui, comme elle, se sentaient dans la marge par ses champs d’intérêt. Ça attirait aussi plus de gens au ArtSpace, ce qui lui faisait plaisir. Voir les étages se remplir de fan, d’amis et des camaraderies autour des jeux d’ordi ou de console était top.

L’ArtSpace n’était plus ce qu’il était au paravent.
C’était encore mieux.

Pendant un instant, elle observa les joueurs qui s’amusaient, concentré ou non, autour des ordinateurs hors de prix qu’elle avait acheté et installé. Un long soupir de satisfaction s’empara de son corps;

Au moins, elle aura fait ça de bien.

- Pour ceux qui reste encore plus tard, je fournis la pizza et les boissons, vous l’avez bien méritée!

L’hilarité s’empara de l’étage dans un cri de victoire et de remerciement à la patronne des lieux, qui se faisait habituellement plus discrète. Le boss, plus souvent cloitré dans son bureau en dessous, se mettait rarement en avant-scène à propos des Ravens. Considérant plus une bienfaitrice qu’un membre de l’équipe, elle préférait mettre les coaches et les jeunes gens ambitieux et talentueux sur la saynète.

Le petit moment passa et tout revient à la normale.
Son monde aussi.

Dana se retourne enfin pour redescendre, retourner à son ordi dans son bureau, faire ce pour quoi on la payait. Puis, pas le choix, son regard tombe sur l’homme qui vient de remonter l’escalier. Il se dirigeait droit vers elle, tout sourire. Au lieu de le lui rendre, elle fronce un sourcil, intriguée.

Elle connait ce type.
Mais d’où?

La jeune femme fronce maintenant son petit nez pointu en une étrange expression, comme si elle essayait de fouiller dans le fin fond de ses souvenirs, jusqu’à ce que l’accent et la raison de sa présence la ramènent à hier. Enfin, ce matin, vu l’heure qu’il était. Elle le scrute étrangement, sans aucune gêne, se demandant vraiment pourquoi il était là. La première chose qui lui vient en esprit c’est qu’il est un taré et qu’il a malheureusement jeté son dévolu sur elle. Ou pire, un client qui dépasse les barrières du virtuel et qui s’en donne à cœur joie de la suivre. Fermées, toutes les expressions passent sur son visage, laissant probablement le loisir à son interlocuteur de deviner le fil de ses pensées quand le regard de glace suivit l’index qui s’éleva. À son tour victorieux, il présenta une clé du ArtSpace accroché à son index.

Un mouvement rapide, elle vient pour attraper la clé qui lui appartenait. Se contrôlant de l’arracher de son index, la geekette arrête son mouvement à quelques centimètres de la main du galant et se ravise. Un sourire un peu forcé, un bref soupir, elle se permet d’expliquer :

- Je prenais la poudre d’escampette parce que toute ma vie, l'on m’a conseillé de ne pas parler à des étrangers, aussi charmant et serviable qu’ils soient, quand l’on est seule dans la nuit d’un matin pas encore débuté. Jusqu’ici, ça m’a bien réussi.  

Remonte ses lunettes sur son nez, elle ajoute :

- Celles qui ne suivent pas cette règle de base de survie pour nana aguerrie se retrouvent souvent en petit morceau dans un fossé ou bouffée par créature d’un appétit vorace. Shreveport c’est un coin sympa, mais il ne faut pas déconner non plus.  

Quoi?!
C’était logique et furieusement utile à savoir.

Pourtant, elle réussit à égayer son visage un instant, un sourire en coin charmant malgré tout, qui illumina son regard d’un éclat intéressé et malicieux à la fois.

- J’espère bien que vous ne me suivez pas. Ça serait vraiment, vraiment très étrange. Et surtout déconseillé. On ne se frottait pas à Dana comme on astiquait une pomme fraichement cueillie dans un verger. Suivez-moi. lui proposa-t-elle.

Le contournant, elle essaya de ne pas trop s’attarder aux détails. L’accent français, ses vêtements, son odeur… non, non, laissent aller les détails… puis le devancèrent dans les escaliers pour retourner vers son bureau personnel, dont la porte presque toujours ouverte. Donnant sur le plancher de la section d’accueil, des postes internet et du café, elle fit signe de la tête à l’étudiant qui arrondissait ses fins de mois en s’occupant du comptoir à l’entrée du ArtSpace. À l’image de sa jeunesse, il fixait sans gêne sa patronne et l’homme qu’elle invita dans son antre, les suivants du regard, la bouche ouverte sur sa dentition couronnée.

- Ferme la bouche, Colin! l’avertit-elle de son espace de travail.

Devant son bureau, elle se retourne et dépose le bas de ses fesses galbé dans un jeans troué sur le coin de celui-ci. D’un léger bond, il s’y installe confortablement, jetant un rapide coup d’œil à ses écrans qui leur tournaient le dos.

- Alors… elle fait un geste de la main, comme pour l’inviter à se présenter. D’abord merci de rapporter ma clé. C’est bien aimable. Ensuite, qu’est-ce que vous voulez? Une récompense? Parce que vous aurez bien pu la glisser dans la fente du courrier, ou la laisser à Colin, à l’accueil. Encore plus logique; la jeter aux poubelles, la laisser par terre ou venir tenter de vous immiscer dans le bâtiment en espérant que c’est la clé de devant. Elle hausse ses minces épaules en un signe résigné puis ajoute : Soyons franc, c’est le genre de trucs que les gens normaux font. Ce qui le définissait directement comme une personne anormale.

Rien à voir avec la craintive jeune femme de ce matin, Dana était ici la reine du domaine et l’on ne venait pas chier dans ses platebandes comme ça, pour le plaisir.

- Si c’est de l’argent, pas de problème. Vous prenez les chèques?
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Mar 17 Aoû - 19:49 (#)

wrong place, wrong time

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Alors que le regard glacial de la blonde s’est posé sur le visage du Français pour la première fois depuis de longues heures, elle garde le silence quelques instants. Le vampire se demande si elle a peur, ou si elle se remémore les événements passés. Il ne parvient pas à comprendre l’origine du petit pli entre ses sourcils, ou la manière qu’elle a de le dévisager. Il est habitué à percevoir des regards intéressés, parfois atterrés ou admiratifs. Mais celui-ci n’en est pas un. Elle n’observe pas son visage dénué de défauts ou sa peau lisse, quoique pâle. Rien de tout cela. Finalement, Alaric réalise ce qui est en train de se passer.

Elle ne le reconnait pas.

Plantée à quelques mètres, elle le dévisage pour essayer de remettre son visage. Cette petite créature inoffensive a tout simplement oublié son existence. La réalisation le frappe de plein fouet et il perd quelques secondes le sourire qui habillait jusque là son visage. Alaric Lanuit. Oublié?

La situation prend alors un tout autre tournant. Si des doutes subsistaient, ils se sont envolés. Alaric est à présent certain que ses prochains jours seront destinés à jouer avec sa nouvelle proie. Jusqu’à ce que son visage soit si ancré en elle qu’elle ne puisse plus jamais s’en séparer, comme marquée au fer rouge de ce regard sombre. Alaric se retient de se jeter sur elle de suite et de planter dans ce cou laiteux son arme mortelle. Ses crocs menacent de faire leur apparition face à une telle pensée, et le Français ravale l’affront fait à sa fierté en recréant la façade que le monde lui connaît.

Elle est à présent juste devant lui. Elle n’a pas l’air effrayée ou impressionnée de se trouver face à une créature mortelle, malgré le fait qu’elle ne sache pas qui il est vraiment. Son instinct de survie doit réellement être rouillé ou inexistant, puisqu’elle est sur le point de lui arracher sa clé des mains, avant de se raviser. Alaric comprend cependant que ce n’est ni la raison, ni la peur qui l’a forcée à se rétracter, mais un soudain élan de politesse.

- Charmant, dites-vous, - répond-il en haussant un sourcil.

Il suit son doigt du regard alors que celui-ci repousse ses lunettes sur l’arête de son nez. Quand elle reprend la parole, son sourcil se hausse une nouvelle fois, cette fois-ci à cause de ses paroles. Elle connaît ainsi donc l’existence de sa nature. Pas de doute, son instinct de survie ne fonctionne pas. Elle serait déjà loin, sinon. Tant mieux.

- Laissez-moi douter de votre statut de « nana aguerrie », cependant. Il m’a fallu moins d’une journée pour trouver votre lieu de travail, et je ne suis ni un tueur en série, ni un harceleur. Imaginez un peu si j’étais l’un d’entre eux, - dit-il en souriant.

L’inconnue reprend la parole mais ne lui laisse pas le temps de rétorquer en l’incitant à la suivre, ce que le Français fait docilement. Elle le contourne, et traverse la pièce. Pour la seconde fois en deux jours, elle lui tourne le dos, et même si son attitude laisse à penser qu’elle souhaite se débarrasser de lui rapidement, elle ne le fuit pas cette fois-ci. Voilà un progrès. Après avoir grimpé des escaliers, ils se retrouvent dans un petit bureau, le regard ahuri du gamin effrayé de l’accueil posé sur eux. Cette jeune femme possède un charisme remarquable pour sa petite taille; elle semble manipuler les personnes autour d’elle avec aisance. Elle semble aussi mettre un point d’honneur à prendre le vampire de haut. Si cela est censé le dissuader de toute mauvaise action, c’est l’effet inverse. Il croise les bras sur sa chemise et l’observe alors qu’elle s’appuie sur un coin de son bureau, genou apparent sous son jeans troué. Sa façade facilement déchiffrable n’est qu’une illusion; elle semble posséder une multitude d’aspects qu’Alaric ne parvient pas à discerner.

Son attention se reporte sur son visage et son regard bleu hypnotisant caché derrière ces immenses lunettes quand elle reprend la parole. Elle est loin d’être effrayée, impressionnable ou idiote. Voilà qui donne à Alaric du pain sur la planche.

- Un simple merci aurait suffi, mais de rien, je vous en prie, - répond-il. - Etes-vous aussi cynique pour penser qu’un inconnu ne puisse tout simplement pas faire preuve d’honnêteté?

« Vous m’avez tourné le dos, pauvre folle », se retient-il de dire.

- Même si je me considère comme un homme des plus basiques, je prendrai ça comme un compliment. - reprend-il finalement. - Je n’en ai pas après votre argent. Bien que vous ne devriez pas en parler de la sorte face à un inconnu que vous pensez rempli de mauvaises intentions.

Finalement, Alaric s’approche d’elle. Son visage trahit son incompréhension face ce mouvement, et quand il s’arrête à à peine un demi mètre d’elle, il semble enfin avoir fait l’effet escompté. Lentement, il lève sa main, son index toujours encerclé de l’anneau au bout duquel pend la clé qu’elle n’a pas récupérée quelques instants plus tôt.

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Mar 7 Sep - 5:44 (#)



Mais qu’est-ce qu’il lui voulait?
Une tape sur l’épaule? Un certificat du parfait gentleman? Une petite étoile dorée sur sa joue?

Décidément, une étoile collée juste là, au-dessous de son regard perçant, juste au côté de ce grain de beauté, décorant une joue saillante découpée au couteau. Ça serait parfait. Ça n’enlèverait rien à ce visage à la peau parfaite. Oh parce que oui, bon, elle avait aussi remarqué qu’il était super sexy, mais ce n’était pas une raison suffisante pour faire des minauderies. Aussi grand qu’un certain chasseur qu’elle connaissait, il la dépassait d’une dizaine de centimètres, mais elle avait décidé de ne pas se laisser influencer par ça.

Dana Campbell avait plus d’un tour dans son sac. Elle n’avait pas l’air d’une grande guerrière, ou encore moins d’une jeune femme qui savait se défendre physiquement, mais la vie en avait fait une créature mortelle entêtée, débrouillarde et résistante. En secret, elle gérait, volait et piratait des millions de dollars pour elle et des clients. Elle cachait une identité forgée de reine du darkweb, pouvant, de quelques cliques, anéantir un empire en 12 secondes.

- Alors, figurez vous que oui, je suis à ce point cynique. L’honnêteté gratuite se fait plus que rare de nos jours. On m’a rarement prouvé le contraire, malheureusement.

Un sourcil fin s’arqua d’étonnement quand il confirma se considérer comme un homme des plus basique. Elle ne put s’empêcher de le lorgner de haut en bas rapidement; il respirait tout sauf la normalité. Sa position d’autorité, ses manières, son accent, comment il se sentait écorché dans son égo de ne pas être accueilli en héros.

Même remplie de mauvaise intention, une clé ne restait qu’une clé. Dédommager pour le mal qu’il s’était donné pour venir lui porter en personne était la moindre des choses :

- Je pensais surtout me montrer courtoise en vous proposant une compensation pour votre gentillesse, mais soit.

Il ne changea pas d’avis et réduisit soudainement la distance entre eu deux. Si elle était d’abord assise confortablement et détendue, Dana se releva rapidement et le scruta sans vergogne, son regard froid qui en aurait gelé plus d’un. À cette distance, elle pouvait sentir son parfum hors de prix, la subtilité du grain de son derme, la barbe étudiée et soignée.

Qu’est-ce qu’il lui voulait?

Elle n’avait rien demandé.

Surtout pas à un inconnu à 4 heures du matin qui avait été témoins de sa désolante chute à vélo. Elle portait encore les écorchures de la veille sur ses genoux et ses coudes. Peut-être désirait-il seulement se moquer encore un peu. Après tout, elle avait fait un superbe plongeon et en tant qu’unique témoin de la scène. S’il voulait s’assurer qu’elle allait bien, la conversation prenait un tout autre sens.

Dubitative, la geekette remonta ses lunettes sur l’arcade de son nez puis fronça les sourcils. À son tour, elle fit un petit pas vers lui, réduisant encore la distance entre eux deux, pour attraper les clés qu’il lui tendait du bout du doigt une nouvelle fois. Quand elle arriva pour les prendre, décidé à en finir, il souleva sa main pour l’en empêcher. Son petit poing se referma dans le vide et sa bouche se pinça suite à cette blague qu’elle ne trouvait pas du tout drôle. Le temps se suspend, le temps d’une ou deux inspirations. Le silence s’allonge.

- Comment vous appelez-vous? Dit-elle, en ce mordant la lèvre légèrement, maudissant sa curiosité. Vous ne venez pas du coin. Ça, c’est certain. Puis elle fronça le nez, dans une moue enfantine, découragée de ses propres paroles. Elle voulait seulement qu’il s’en aille. Avec ou sans la clé. Ça lui importait peu maintenant.

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Lun 10 Jan - 18:35 (#)

wrong place, wrong time

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Le regard d’incompréhension qu’elle pose sur lui ne dure que quelques instants. Reprenant aussitôt ses esprits, elle fait à son tour un pas dans sa direction. Comme si elle n’était pas impressionnée, encore moins effrayée. Cette inconnue ne dispose-t-elle donc pas d’un quelconque instinct de survie? Etonnant qu’elle soit parvenue à rester en vie jusqu’ici, encore plus dans un endroit comme celui-ci. Alaric tâche de garder un visage impassible, alors même que sa patience commence à s’effriter. Il était celui venu pour jouer, il a l’impression que la situation s’est inversée et qu’il est à présent celui qui fait l’objet de l’expertise de la petite blonde. Elle l’observe quelques secondes. Le Français se retient de ne pas user de sa Domination pour savoir ce qu’il se passe derrière ce regard ennuyé. Le jeu de chasse ne paraît soudainement plus si amusant. Mais il reste impassible, le même sourire placardé au visage, un sourcil légèrement haussé.

La question qu’elle vient de lui poser reste en suspend entre eux deux durant de longues secondes, alors qu’il prend le temps de l’étudier. Il ne sait pas pourquoi il s’est laissé emporter par cet élan d’inconscience qui l’habite depuis quelques jours. Ou plutôt, il le sait, mais n’a pas envie de s’y attarder. Finalement, ses longs doigts attrapent les clés qui pendent de sa phalange, puis sa main s’abaisse et se tourne, paume au plafond, lui offrant le trousseau en offrande.

- Théodore, - répond-il aisément en la regardant.

Son regard tombe sur son nez, froncé. Il lui rend finalement son espace vital en faisant un pas en arrière. Son visage se tourne vers le restant de la pièce, et il scanne les murs, le bureau derrière elle, le plafond.

- Pas d’ici, non, - dit-il sans la regarder, continuant son analyse.

Les lieux lui appartiennent-ils? La façon dont elle s’est adressée au gamin de l’accueil, ajouté à la façon qu’on les employés de la regarder avec respect lui laissent penser qu’elle est en charge. Finalement, ses yeux la trouvent une nouvelle fois. Elle est jeune. Ses iris décryptent sa peau lisse, quelques secondes. Son regard n’est pas intrusif; simplement curieux. Les raisons même de sa présence ici se sont dissimulées dans un coin repoussé de son esprit. Les mains de l’Aîné se glissent dans les poches de son pantalon. Elle est appuyée sur le rebord de sa table, et la différence de taille se fait flagrante. Pourtant, en présence du prédateur, elle ne cille pas.

- Toute conversation normale voudrait que ce soit à votre tour de me donner votre nom.

Les grands écrans présents dans le dos de la blonde le laissent pensif. Malgré les nombreux efforts de Nicola en vue de le moderniser, Alaric n’est jamais parvenu à se faire à la technologie. Il a déjà du mal à se servir de son téléphone.

- Que faites-vous, précisément? - reprend-il en hochant la tête en direction de l’appareil.

Il sait qu’il est dans un café. Il ne sait pas précisément ce que “cyber” est sensé signifier.

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Dim 6 Fév - 16:27 (#)



Les longs silences de quelques secondes de trop ne l’intimident pas. Elle-même adepte des malaises rencontrée par l’absence de mots quand ils devraient en avoir. Après tout, Dana, bien que l’expérience et le temps faisaient son œuvre, était plus évocatrice d’une prose cinglante et efficace avec un clavier que IRL. Par contre, son franc parlé et sa répartie, bien que ce n’était pas toujours le meilleur de ses outils, s’amélioraient. Ou pas.

Ce qui la dérangeait un peu plus, c’est d’être étudié comme si elle était une créature d’intérêt nouveau. Est-ce qu’il était en train de jauger ses capacités, son intelligence et ses points d’expériences? Comme si cet inconnu se trouvait face à un jeu d’échecs qui s’avérait plus relevé qu’escompté.

Il était bien venu que lui porter les clés, n’est-ce pas?

Quand il ouvre la main pour enfin lui offrir son trousseau, la geekette s’empresse de l’attraper avant qu’il ne change d’idée et le range dans la poche de son jeans.

Merci, Théodore. Répond-elle tout aussi rapidement avec une hésitation sur la prononciation, soucieuse de ne pas bâcler le prénom francophone. Comme toute personne vivant en Louisiane, les mots français d’une époque révolue étaient monnaie courante, mais ce n’était pas une langue que Dana parlait couramment. Pas comme l’italien, ou les bribes de Russe et/ou cet espagnol utilitaire.

Puis étrangement, elle eut l’impression qu’il abdiqua. À quoi? Aucune idée, mais son attitude se transforma. Il mit de la distance entre lui et elle puis son attention se porta sur l’environnement autour d’eux. Elle avait soudainement perdu son intérêt. Pas qu’elle ne comprenait pourquoi, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle capte bien longtemps l’attention d’un type aussi mystérieux et agréable à regarder que lui. Il émanait une prestance irrévocablement séduisante et une assurance sexy as hell.

Roh! Tu te calmes le cerveau?!
Tu es dû pour une douche froide, ma vieille.

La propriétaire du ArtSpace détourne un instant son attention de l’intrus puis attrape un stylo bille sur son bureau. Elle soupire puis, habilement, s’empare de sa chevelure, la tourne en un chignon lousse et instable au-dessus de son crâne puis elle y plante le crayon pour le maintenir en place. Elle finit par croiser les bras sur sa menue poitrine puis à son tour, dévoile son identité :  

Dana.

Surprise, pensant que la mission du ArtSpace était plutôt claire à l’odeur du café et de la chaleur ambiante des ordinateurs, la blondinette ne peut que froncer un sourcil. Quand elle comprend qu’il est sérieux, elle détourne son attention du géant alléchant et observe avec une pointe de fierté, au travers de la porte de son bureau, l’entrée du cybercafé.

C’est un cybercafé. Vous pouvez venir siroter un café en utilisant un de nos ordinateurs pour voguer sur internet, à l’heure. Nous offrons l’internet le plus sécuritaire et anonyme en ville. L’étage du dessus c’est pour le jeu, en ligne, en groupe ou des soirées de compétition amicale. Nous commanditons une équipe de eSport qui s’entraine dans nos locaux, les Ravens. Sinon, il y a quelques cours du soir, pour les néophytes du jeu ou de l’internet. C’est le lieu de rassemblement des nerds et des geeks de Shreveport et le wifi est vraiment top.

Si peu de personnes délivraient cette phrase avec noblesse, Dana la dévoilait avec beaucoup de sérieux. L’ArtSpace était son sanctuaire, dans lequel elle accueillait une grande majorité de gens atypiques et passionnés comme elle. Sa mission était de les protéger dans la mesure du possible et de leur offrir un endroit pour entretenir leur engouement de leur univers. Une communauté intéressante se construisait autour du cybercafé. Communauté qui dissipait les magistrales victoires de ses réelles activités illégales qui la tenaient réveillée si tard la nuit.

— Aimez-vous jouer, Théodore? demande t-elle sans même imaginer tous les doubles sens que cette question pouvait invoquer chez le prédateur.

Son regard glacier remonta du plancher vers l’inconnu, s’attardant sur sa mise parfaite, des chaussures à la coupe de son pantalon puis le choix de la matière de ce qui couvrait son torse. Les mains glissées dans son pantalon, il semblait dubitatif, un brin perdu… il n’était pas à sa place.

S’il y avait une place pour lui, quelque part dans cette ville…

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Sam 26 Mar - 15:03 (#)

wrong place, wrong time

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eSport…

Le terme arrache un froncement de sourcils au français, qui ne dure que quelques secondes. La jeune femme semble emplie d’assurance, dans l’espace familier qu’elle semble posséder. C’est le plus d’indépendance que son esprit présomptueux est capable de lui attribuer. Il la laisse s’expliquer, tout en observant les yeux, une nouvelle fois les écrans dans son dos, puis finalement, elle. Son aura n’a rien de provoquant, rien d’inhabituel, et pourtant, la lueur qui brille dans ses iris clairs lui extirpe un sourire.

Alaric a besoin de temps. Besoin de temps pour évaluer ses possibilités, envisager les conséquences de son irresponsabilité, essayer de retrouver sa conscience. Cela fait bien longtemps qu’il ne l’a plus rencontrée. Mais là, face à cette inconnue qui ne semble nullement impressionnée par ses manières, il a besoin de réfléchir correctement, plus amplement, sans nuisance.

- Intéressant, - dit-il simplement quand elle termine de lui expliquer le fonctionnement de cet endroit. Il n’est pas sûr d’avoir tout compris, mais hoche tout de même la tête, pas suffisamment intéressé pour la pousser à en savoir plus.

L’Aîné n’est pas idiot et perçoit parfaitement la façon dont elle le regarde. Chacun de ses coups d’oeil s’attarde un peu trop sur son visage, semble perdre du temps sur l’esquisse de sa silhouette. Face à sa nouvelle question, Alaric laisse un silence en suspend. Une une nouvelle fois, ses yeux noirs décrivent la pièce, lentement, silencieusement, avant de finalement se poser sur elle, un mince sourire empli de promesses accroché au visage.

- Ah, vous n’avez pas idée, Dana.

Le prénom roule délicatement sur sa langue, s’échappe de ses lèvres avec délicatesse.

- J’avoue ne pas posséder de connaissances en terme de… gaming, - se force-t-il à dire. Il lui semble avoir entendu Nicola prononcer ce terme plus d’une fois. - Ni nerd. Ni geek. - cette fois-ci, il se racle la gorge, inconfortable.

Ses mains se rangent docilement dans les poches de son pantalon. Il va devoir appeler son ami pour en savoir plus sur tous ces terms qui lui échappent. Alaric déteste être dans le flou total, et cette nouvelle génération de technologie est quelque chose qui lui échappe complètement. Lentement, il jette un coup d’oeil à sa montre. La soirée est déjà bien avancée. Il va devoir appeler sa secrétaire. Et laisser le temps à cette inconnue de digérer cette rencontre. Ou peut-être est-ce lui, qui nécessite un peu de répit.

- Je suis heureux que ces clés aient retrouvé propriétaire en toute sûreté. Pardonnez-moi de vous avoir dérangée, ou effrayée, ou peu importe.

Cependant, il fait un léger pas en avant. Le dangereux sourire qui ne le quitte jamais réapparait.

- Qui sait, je pourrais très certainement m’éprendre du jeu, finalement. Il possède un certain charme que je n’avais jamais remarqué.

Dans un hochement de tête, il se tourne, prenant la direction de la sortie. Juste avant de franchir le pas de la porte et de libérer la jeune blonde de sa présence, cependant, il se stoppe, et jette malicieusement par dessus son épaule:

- A très vite, Dana.

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Il avait feint son l’intérêt. C’était nettement plus par politesse. Elle ne lui en voulait pas. Pas vraiment. Il lui avait demandé ce qu’était l’ArtSpace et elle avait rempli sa mission. Dana se doutait bien qu’elle parlait à un non initié qui venait de mettre un pied dans un monde à part. Un autre univers.

Un long frisson parcourt tout son corps quand il prononce son prénom, une octave plus basse, avouant qu’il aimait jouer. Son regard posé sur elle, la geekette comprit qu’il n’aimait pas jouer dans le sens qu’elle avait d’abord initié.

Elle déglutit difficilement. Coincé entre le charme indéniable de l’inconnu et cet aveu de prédateur. Pourtant il prend la peine de lui confirmer qu’il ne connaissait rien de tout ce qu’elle venait de lui présenter. Confessant une défaite en la matière, accrochant les consonnes entre ses dents, comme s’il prononçait des vulgarités.

Dana réussit quand même à garder la tête haute. Reine en domaine, elle lui fit un geste de la tête polie, ne voulant pas ajouter d’huile sur le feu. Dérangée? Oui. Effrayée? Entre autres. Peu importe? Pas du tout. Elle n’oublierait pas son visage de si tôt. Il était chanceux qu’elle n’ait pas son nom de famille ou plus d’information sur son identité. Elle aurait ratissé la toile pour trouver tout ce qu’il y avait à savoir sur lui. Comptes bancaires, fortunes, familles, voyages, crédits et achats… son restaurant préféré. Ce qu’il avait fait hier soir, ce matin… où il habite.

Quand il fait un pas vers elle, la jeune femme serre fortement le dessus de son bureau entre ses paumes, se forçant de ne pas reculer, ou d’avancer à son tour. Soutenir ce sourire qui n’avait rien d’innocent.

- Heureuse d’avoir réussi à piquer votre curiosité. Enchéris-t-elle sur le même ton, le jeu n’étant nettement pas le sujet central de cette répartie.

Son regard froid plongea dans le sien, bien inconscient qu’il était beaucoup plus vieux qu’elle, et plus puissant, mais assuré que si ce gentleman lui cherchait des problèmes, elle allait lui en trouver. Elle suivit ces pas de ses prunelles de glaces jusqu’à ce qu’il arrive à la sortie. Elle se rembrunit un instant quand il la salua une dernière fois.

- À bientôt, Théodore. Souffle-t-elle pour elle-même, pas prête d’oublier cette rencontre de si tôt.
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