| | (M) Jean Delaube - Vampire - Musicien Anarchiste (Libre) | |
| Tea For Two - Ils t'entraînent au bout de Lanuit, les démons du mépris Let's spend an evil night together
En un mot : Don't be afraid ; It's only death. It's just as natural as your first breath.
Qui es-tu ? : - Immortelle britannique du XIXème siècle, issue de la bourgeoise florissante du début de l’ère victorienne, l’élégance et le flegme de son époque affleurent encore dans ses manières.
- Femme fatale au charme venimeux, calculatrice sans scrupules, elle manipule les cœurs aussi bien que les lettres et les chiffres.
- Perfectionniste à l’extrême, séduite par le pouvoir et reine stratège, son plaisir de tout contrôler égale sa soif de connaissances en arts obscures.
- Vampire accomplie et fille des Lanuit, éternelle solitaire dont l’amour empoisonne les malheureux attirés par une élégance inaccessible aux simples mortels.
- Monstre évoluant dans l’anonymat des ombres, elle traverse les siècles sans fléchir ni se lasser, se proclamant véritable immortelle avide de vie et de savoir. Facultés : - Chacun de ses menus gestes contient une grâce et une sensualité étonnante, comme si son corps figé par les siècles ne connaissait aucune autre manière de se mouvoir.
- Un rare talent pour la stratégie économique dont son clan profite à souhait, elle détient une précieuse capacité à s’ancrer sans difficulté dans cette époque.
- Une Présence cultivée avec patience se lit dans son regard enjôleur, rendue redoutable par un siècle de manipulations opportunistes (niveau 2, palier 5).
- L’Occultation masque son être pour mieux agiter les fils de ses marionnettes, tandis que son esprit demeure son sanctuaire interdit, où elle ne tolère personne (niveau 2, palier 2).
- Un Animalisme incongru la colle, sans qu’elle ne daigne y accorder le moindre intérêt, quand ce talent bestial semble si éloigné de son tempérament et de ses valeurs (niveau 0, palier 0). Thème : Jill Tracy : Evil Night Together
Pseudo : Carm'
Célébrité : Janet Montgomery
Double compte : Alexandra Zimmer, Selma Weiss
Messages : 635
Date d'inscription : 30/08/2019
Crédits : The Great Malarkey, The Handsome Family, Fleetwood Mac, Taboo, Hell on Wheels, There will be blood, Fargo (inspiration).
| | |
| Jean Delaube 610 ans, Anarchiste sans cause, musicien virtuoseAVATARS SUGGÉRÉS Adrien Brody, Matthew McConaughey ou Joaquin Phoenix (négociable)
CARACTERE Anarchiste et éternel révolté. Musicien virtuose et écorché vif. Charismatique et sentimental. Impertinent et grande gueule. Allergique à l’autorité et à l’injustice. Autodestructeur malgré lui. Humaniste et libertaire. Paradoxe immortel, Jean oscille entre sa nature de prédateur, son destin malchanceux et son indiscutable tendresse. Être privé de lumière dès sa naissance, il traine avec lui une malédiction nichée dans une âme vagabonde et observe le monde avec la sagacité de l’âge. L’insolence dont il se couvre lui va comme un gant, tel un masque d’arlequin dissimulant son besoin de chaleur.
FORCES ET FAIBLESSES ++ Les épreuves variées de sa longue vie, autant humaine que vampire, l’ont définitivement endurci et lui ont conféré un recul incomparable. À l’inverse de sa jeunesse, Jean réfléchit avant d’agir et ne se méprend plus depuis longtemps sur la réalité du monde. Il se défend d’être un cynique, mais il a perdu depuis très longtemps sa naïveté. Pourtant, il reste fidèle à ses principes et à sa liberté chérie.
++ Être loyale, non aux dictats ou aux factions, mais aux êtres qu’il estime. Jean se consacre de tout cœur aux personnes auxquelles il s’attache, d’autant plus qu’il craint de les perdre comme cela lui est souvent arrivé. Il est prompt à une affection sans bornes quand il apprécie véritablement quelqu’un, qu’elle soit humaine ou bien immortelle.
+- Bien souvent moqué pour sa sensibilité, ses passions ne l’ont jamais quitté au fil des siècles, et c’est bien elles qui le maintiennent en vie. Bien que ses accès de sentimentalité ou ses réactions passionnées lui ont déjà causé des ennuis, elles sont aussi salvatrices et la musique en est une part extrêmement importante.
-+ Guère fait pour la vie en société classique, Jean a constamment l’envie de balancer les règles à la poubelle, ponctué par des blagues acérées qui plaisent rarement. Cela lui confère un esprit certes vif et insaisissable, mais qui lui attire sans arrêt des ennuis parfois très graves. Fort heureusement, l’âge lui a permis d’acquérir une certaine retenue, même si les écarts ne sont jamais très loin.
-- Un solitaire, paradoxalement incapable de supporter la solitude. Les blessures de la vie l’ont fait craindre de se lier et il s’est souvent infligé une vie d’ermite ; pourtant il n’a jamais été capable de vivre longtemps ainsi. En écartant les autres de lui, il croit les sauver et s’épargner la peine de les perdre, mais en retour il se condamne lui-même.
1372Naissance de Jean dans les faubourgs de Dijon. Fils d’une humble servante et rejeton illégitime de Philippe II de Bourgogne, son véritable patronyme est passé sous silence et son existence cachée. Dans une période politiquement crucial pour l’avenir du Duché, Philippe ignore son existence et ne le reconnaitra jamais officiellement. Jean lui-même ne connaitra que très tard l’identité de son père.
1373Tristement consciente de sa situation difficile et des épreuves futures de son fils, sa mère démissionne de son poste de servante, et mènera une vie modeste, entièrement consacrée à son fils. Elle le nommera Jean Delaube, en hommage à sa naissance baignée des premières lueurs de l’aurore. Un patronyme qu’il portera toute sa vie comme une cicatrice : lui, bâtard indésirable, éternellement voué à rester caché dans l’obscurité, loin de la lumière de la prestigieuse lignée paternelle.
1380-1382Philippe de Bourgogne, fin stratège politique, sait parfaitement que l’existence d’un fils illégitime est une tâche dans son prestige, et que cet écart pourrait lui coûter cher si l’affaire venait à se savoir. Il décide de garder les choses sous contrôle. Secrètement, il subvient aux besoins de Jean et de sa mère en leur fournissant un logement, de la nourriture et une éducation décente. Jean sera alors aussi bien instruit qu’un garçon de haut lignage : lecture et écriture, religion, escrime, etc.
1386Avec l’adolescence, Jean est intenable : Il est déjà un garçon perpétuellement en révolte et toujours à la recherche de l’identité de son père. Bien qu’il conserve une affection loyale envers sa mère, leurs disputes à ce sujet s’aggravent, et il ne supporte plus qu’on lui refuse de vivre ainsi dans la lumière. Il reste toutefois un élève attentif et brillant avec ses professeurs.
1390Jean commet l’impair de trop. Fine lame au caractère impétueux, prompt à la colère et au verbe acéré, il provoque en duel le fils d’un écuyer pour défendre l’honneur de sa mère. L’affaire se joue dans un cadre secret et illégal. Or, si Jean sort vainqueur de ce duel, son adversaire succombe finalement à ses blessures. Toute l’affaire parvient aux oreilles de Philippe, qui se voit contraint de couper les vivres de son fils pour étouffer l’histoire.
1391-1394« Tout ce que tu sais faire, c’est détruire autour de toi. » La maxime de son professeur de littérature lui reste dans la gorge. Désormais sans le sou, Jean fait tout ce qu’il peut pour couvrir les besoins de sa mère, alors malade. Le monde s’écroule autour de lui, tout comme sa fierté. Son caractère révolté ne s’éteint pas, bien au contraire, mais il devient conscient de la réalité et de ses actes. La repentance n’aide en rien : sa mère meurt alors qu’il est âgé de 22 ans.
1395Un chapitre fondamental de sa vie se ferme. Malgré la noblesse de son sang, Jean n’a plus rien à lui ; ni famille, ni amis, ni argent. Il se revête de son nom tant détesté pour se lancer sur les routes comme un vagabond, à la recherche du moindre travail. Ce ne sont pas ses talents d’escrimeur qui l’aident à gagner son pain parmi les gens du commun, et il lui arrive de devoir mendier.
1396-1405Les premières années sont extrêmement difficiles. Jean travaille durement de ferme en ferme, et peu à peu, il parvient lentement à retrouver un équilibre, autant financier que mental. Mieux encore, il se plait dans cet univers rural et authentique, et il commence à aimer cette vie au fil des années : l’héritage qu’on lui a refusé lui semble désormais bien lointain, pâle et inintéressant. Il voyage à travers la Bourgogne et découvre une tout autre réalité de la vie, hors de l’enceinte de Dijon. Il dépense une partie de ses salaires dans l’achat de fourniture pour écrire, mais profite aussi d’une certaine liberté insouciante. Cette vie de paysan alimentera durablement son côté anarchiste ; déjà il se détache de la religion omniprésente, et rejette toute autorité au profit d’une recherche de liberté totale. « Entre ciel et terre, il ne reste que moi et mon ombre. »
1407Durant l’un de ses voyages, Jean croise le chemin d’une caravane de gitans, avec lesquels il reste quelques temps. La sorcière du petit clan lui fait toutefois une prédiction, en lisant ses augures : « un démon d’infortune est attaché à toi, il ne t’abandonnera jamais. » La phrase le bouleverse plus qu’il ne voudra l’avouer, et le poussera à mûrir ses questionnements. Poursuit-il vraiment une authentique liberté, ou cherche-t-il à fuir son passé ? Est-il un vagabond par conviction ou parce qu’il veut éviter de se lier à quiconque ? A-t-il peur de tout perdre à nouveau s’il devient sédentaire ? Comment être libre, sans risquer de tout détruire autour de lui ?
1408Lors d’un séjour dans l’Est de la Bourgogne, Jean travaille comme contremaitre dans un grand domaine agricole. Il fait alors la connaissance d’une comtesse hongroise, au nom francisé d’Elisabeth. Une fascination réciproque nait entre les deux. Il est d’abord frappé par sa beauté, mais sa curiosité est surtout éveillée par ses convictions politiques très libres. Elle-même est intéressée par ce paysan étonnant, si cultivé et si plein d’une humour mordante. Elisabeth l’invite alors à maintes reprises à l’intérieur du château ; à chaque fois, il décline l’invitation. Jean rechigne à entrer dans cet univers dont les portes lui ont été fermées au nez, mais face à cette femme au charisme persuasif, il finit par tout accepter. L’alchimie fonctionne entre eux. Elisabeth exige qu’il l’accompagne durant son voyage de retour, et Jean se voit forcé d’accepter.
1408-1412Le lien entre Jean et Elisabeth n’en finit plus de se renforcer. Les deux êtres sont épris du même amour pour la liberté, de la même soif de transgression, et chacun encourage l’autre. Jean se plait dans ce nouveau mode de vie luxueuse, bien qu’il ne cède rien de ses idées libertaires. Elisabeth quant à elle, finira par lui révéler sa véritable identité d’immortelle. La révélation n’est pas sans accroc, mais Jean se découvrira une nette fascination romantique dans le monde des vampires, sans doute beaucoup trop idéalisé pour son bien. Cette nouvelle vision des choses l’attache davantage à la comtesse. Il devient son Calice durant ses quelques années, et les deux êtres partagent de nombreux points communs : leur soif de liberté, d’arts, de littérature de transgression.
1412L’immortalité est offerte à Jean. Il éprouve un énorme attachement envers sa Sire, et l’univers de la nuit lui semble plein de fascination ; il y a quelque chose de délicieusement interdit à braver les principes même de la vie et de la nature. L’Etreinte lui semble l’ultime moyen de se débarrasser de tous les carcans de son époque, de s’affranchir de toutes limites et de profiter de nouveaux plaisirs. Elisabeth et lui ne demandent l’avis à personne, et l’apparition de l’Infant de celle-ci, qui n’est guère une sainte parmi les vampires, ne plait pas à tous. Jean conserve tout de même un certain recul humaniste, et ne partage pas la brutalité des vampires de l’Est envers les humains ; c’est l’un des différends fondamentaux qui l’opposera à sa mentor. Ils séjournent alors dans l’Europe de l’Est.
1420-1550Les différences se creusent entre l’Infant et sa créatrice. Non seulement la fraicheur et la romantisme de la nouveauté s’étiolent, mais leurs opinions commencent sérieusement à différer. Après avoir accepté l’Étreinte et renoncé une seconde fois à la lumière, Jean découvre une société de vampires coincée dans des règles encore plus étouffantes, encore plus strictes. Pourtant, avec l’âge et l’expérience, il est devenu bien plus réfléchi et sait que toute action précipitée est une mauvaise idée. Il joue le jeu du respect, bien que son humour frôle parfois les limites. Il se tempère d’autant plus que Elisabeth fait preuve de toujours plus de témérité envers la Mascarade. Sa mentor, pour qui la liberté est synonyme de flamboyance, d’irrespect pour toute autorité et de refus de tout cadre, accumule les frasques. Le nom d’Elisabeth Báthory devient non seulement connu des vampires, mais aussi des hongrois, aux côtés desquels elle mène une vie faussement humaine.
1550-1610Sa relation avec Elisabeth s’écroule inexorablement, tandis qu’elle se perd elle-même dans son désir démesuré de s’affranchir de toute limite. Elle s’enivre des plaisirs du sang et délaisse son Infant, avec lequel elle se trouve trop souvent en désaccord sur les sujets des humains. Jean ne partage pas cette vision destructrice de la liberté. Il doit se détacher d’elle et se débarrasser de cette hiérarchie étouffante qu’il supporte de moins en moins. Elisabeth disparaitra quelques années plus tard, punie par les clans de l’Est pour avoir mis en danger la sécurité de la Mascarade.
1610-1800Un nouveau chapitre se ferme, un nouveau commence. Jean entame son plus long voyage sous forme d’une quête qu’il se doute perdu d’avance : le monde, mortel ou immortel, est-il régi par les mêmes chaines, la même oppression des uns et des autres ? Durant près de 200 ans, le vampire est saisi d’une frénésie de voyages. Il quitte l’Europe de l’Est suite à un dernier coup d’éclat contre une figure de clan importante, une réflexion à propos « d’une vilaine verrue qu’on aurait dû inciser avant l’Étreinte », qui le rend très impopulaire dans la région. Une soif de connaissance l’emporte alors vers l’Eurasie, où il visite les clans de Russie, en passant par l’Inde et les innombrables sociétés asiatiques. Ces rencontres sont nombreuses, et il consigne sans relâche ses observations des mœurs des sociétés dans ses carnets. À travers les cours de vampires d’Asie et de Russie, il se fait un nom et noue quelques rares relations d’amitié. Avec l’avènement de la musique savante en Europe, Jean se découvre une nouvelle passion qui le ramène de plus en plus près de son pays natal. Il s’essaye alors peu à peu à cet art avec brio.
1800-1825Les nouvelles de la Révolution Française bouleversent toutefois ses plans. Jean ne peut rester loin de ces évènements intriguant qui rebattent les cartes de l’Europe, si bien qu’il retourne immédiatement sur place. Conscient du danger inhérent à l’instabilité politique de la France, il opte pour un séjour en Angleterre, depuis laquelle il observe le fil de l’Histoire se dérouler. Jean se sent alors terriblement seul. La prédiction de la gitane semble se vérifier, comme il apparait bel et bien incapable de conserver des attaches durables. Pourtant, il a une idée derrière la tête. Il se met en quête d’une âme neuve, née durant ce nouveau siècle qui s’annonce plein de changements politiques et technologiques auxquels les vieux vampires devront vite s’habituer. Il a besoin d’un être capable de survivre durant ces bouleversements et de lui survivre à lui.
1826-1837Jean découvre Elinor, une jeune femme incroyablement manipulatrice et qui ne semble souffrir d’aucun scrupule. Elle est strictement à l’opposé de ses convictions, et pourtant, il s’interroge sur son compte : Serait-ce elle, l’esprit du nouveau siècle ? Devrait-il embrasser l’inverse de lui-même pour se renouveler et s’adapter ? Le vampire l’observe en secret et attend. Il y a quelque chose de séduisant d’aller à l’encontre de ses convictions en choisissant une fille de la bourgeoisie dénuée de principes. L’idée l’amuse. Il joue le jeu des mondanités, s’intègre même dans un clan londonien en devenant un bon élève et en profite pour s’absorber dans sa passion : la musique classique.
1837-1839Finalement, après des années à observer Elinor s’enrichir en affaires et se démener en recherches sur l’occulte, Jean la choisit. Leur lien dépasse toutes ses espérances. Elle est un esprit d’une agilité et d’une adaptation incomparable qui apprend avec une facilité déconcertante. En l’espace de deux ans, Elinor devient sa première Marquée. Elle se révèle extrêmement précieuse pour l’aider à s’adapter aux changements de la société moderne, en plus d’être une bonne élève qui le fait bien voir aux yeux de l’Essaim. Il est conscient du risque à encadrer cette femme prometteuse mais dangereusement sans scrupules ; pourtant, il est persuadé d’en être capable.
1839-1860Jean en fait son Infante en 1860 après une longue réflexion, et contre l’avis de certains de ses proches, qui voient l’ambition d’Elinor d’un mauvais œil. Il est toutefois convaincu de pouvoir tempérer le caractère de cette femme, même s’il lui est souvent difficile de déchiffrer ses véritables intentions : sur certains points, elle restera un mystère entier pour lui. Toutefois, Jean aime son Infante d’une affection sincère. Pour la première fois de sa vie, il pense avoir trouvé quelqu’un de pragmatique et capable de survivre à sa perpétuelle malchance. Il lui enseigne tout ce qu’il sait, y compris la musique dont il est devenu un véritable virtuose, avec un enthousiasme paternaliste qui lui fait presque oublier les règles de l’Essaim de Londres.
1860-1880Jean assiste avec fascination à la naissance des mouvements révolutionnaires dont la Commune de Paris, au point d’en oublier son Infante. Elle se montre toujours imperméable à ses opinions libertaires, mais cela l’amuse plus qu’autre chose ; taquiner Elinor fait parti de ses passe-temps favoris. Toutefois leurs opinions se heurtent, tandis qu’il abandonne toute gestion financière à Elinor pour se consacrer à ses passions : la musique et l’observation des luttes révolutionnaires. Il dépense sans compter en instruments et en séjours à l’étranger. Les règles des Essaims l’agacent d’autant plus qu’elles le gênent dans ses mouvements, et Elinor ne fait aucun effort pour lui faciliter la vie.
1895Pour la troisième fois, Jean perd tout ce qu’il chérissait. À force de jouer avec le feu en filtrant avec des milieux humains et d’envoyer balader certains vampires, il meurt officiellement dans un affrontement avec un clan. En réalité, il est lourdement blessé au combat, et seule l’intervention de vieux amis le sauve : on est forcé alors de le mettre en Torpeur. Quant à Elinor, le manque de dialogue à cœur couvert, leurs fiertés à tous deux, et leurs disputes incessantes ont fait leur œuvre : elle ne lève pas le petit doigt pour l’aider. Elle ignore délibérément le lien qui les unit, et ne cherche pas à savoir ce qui lui est arrivé ; elle le regrettera bien plus tard. Une nouvelle fois, Jean n’a plus rien à lui, cadavre sans le sou sombrant dans des rêves peuplés de tristesse, de trahison et de regrets.
1895-1965Le siècle et ses élans révolutionnaires défilent sans que Jean ne le sache. Il dort d’un sommeil d’autant plus profond que sa blessure est grave. Ses amis de l’Est sont forcés de le déplacer à nouveau face à l’explosion des guerres mondiales, et le cachent dans les coins reculés de Russie.
1965-2011Jean s’éveille finalement dans les années 60. Malgré la persuasion de ses proches, le vampire n’a plus goût à rien : son Infante l’a abandonné, et il ne reconnait rien du monde actuel. Dépassé par la technologie, par les mentalités, il a l’impression d’avoir fait un bond dans le temps et il n’apprécie guère les nouvelles démocraties. Le monde est toujours le même, les mêmes chaines sous de nouveaux noms et de nouvelles façades ; tout cela lui semble ennuyeux au plus haut point. Jean est enclin à s’endormir à nouveau, peut-être à jamais, d’autant plus que son Infante est bien loin de lui désormais et les siens le croient mort pour la plupart. Il n’a pas le cœur à rebâtir autre chose. La musique le sauve. Les nouveaux mouvements déferlent sur les vieux continents, et Jean est le premier à se trouver fasciné par le piétinement en règles des vieux classiques. Durant ce quart de siècle, le vampire renoue avec une vie d’ermite consacré à son propre plaisir, aux nouveaux sons, à composer et à apprendre. Plus rien d’autre ne l’intéresse. Il ne veut plus rien perdre, il ne veut plus rien détruire autour de lui ; il veut créer, et quoi de plus beau que de la musique ? Jean vit reclus dans un logement modeste, dont il paye le loyer en vendant ses compositions sous un faux nom.
2011-2022La Révélation éclate. Non seulement il ne s’y attendait pas, mais ce bouleversement réveille en lui des aspirations qu’il pensait avoir détruites. Quelqu’un s’est décidé à retourner la table et à balancer des siècles de secrets étouffants d’un seul coup ; cela lui plait et l’enthousiasme même. Son attention se tourne vers l’Amérique, où son lien avec son Infante semble l’attirer. Il observe à nouveau le monde évoluer et s’interroge : était-ce le moment de se révéler lui-même ? Elinor V. LanuitRadicalement opposés, les deux êtres ont pourtant partagé une affection sincère, même si Elinor fut la plus tardive et la moins démonstrative. Elle regrette désormais de s’être montrée aussi froide et dédaigneuse envers son mentor ; pour elle, c’était une erreur de jeunesse. Quant à Jean, son affection est toujours vivace, bien qu’entachée par son abandon qu’il considère toujours comme une trahison. Il n’a jamais pu entièrement cerner les profondeurs d’âme de son Infante, et sans doute ça qui l’intrigue le plus. Aujourd’hui leur lien subsiste encore malgré leur longue séparation, et s’il est toujours décidé à la retrouver, il reste indécis sur le comportement à adopter envers elle. Heidi JanowskiMarquée d’Elinor, Heidi est une musicienne et compositrice talentueuse dont l’esprit farouche et rebelle a été fortement tempéré par l’immortelle. Cette dernière lui livre depuis quelques mois des détails à propos de son passé, et notamment de son Sire que ses récits nimbent d’une aura mystique et mystérieuse. La jeune polonaise nourrit une vive curiosité à l’égard de Jean avec qui elle aimerait tisser une relation dans l’espoir d’agrandir sa famille de substitution. Or, personne ne sait ce que pourraient enflammer les étincelles de leur rencontre.
|
|  | | Tea For Two - Ils t'entraînent au bout de Lanuit, les démons du mépris Let's spend an evil night together
En un mot : Don't be afraid ; It's only death. It's just as natural as your first breath.
Qui es-tu ? : - Immortelle britannique du XIXème siècle, issue de la bourgeoise florissante du début de l’ère victorienne, l’élégance et le flegme de son époque affleurent encore dans ses manières.
- Femme fatale au charme venimeux, calculatrice sans scrupules, elle manipule les cœurs aussi bien que les lettres et les chiffres.
- Perfectionniste à l’extrême, séduite par le pouvoir et reine stratège, son plaisir de tout contrôler égale sa soif de connaissances en arts obscures.
- Vampire accomplie et fille des Lanuit, éternelle solitaire dont l’amour empoisonne les malheureux attirés par une élégance inaccessible aux simples mortels.
- Monstre évoluant dans l’anonymat des ombres, elle traverse les siècles sans fléchir ni se lasser, se proclamant véritable immortelle avide de vie et de savoir. Facultés : - Chacun de ses menus gestes contient une grâce et une sensualité étonnante, comme si son corps figé par les siècles ne connaissait aucune autre manière de se mouvoir.
- Un rare talent pour la stratégie économique dont son clan profite à souhait, elle détient une précieuse capacité à s’ancrer sans difficulté dans cette époque.
- Une Présence cultivée avec patience se lit dans son regard enjôleur, rendue redoutable par un siècle de manipulations opportunistes (niveau 2, palier 5).
- L’Occultation masque son être pour mieux agiter les fils de ses marionnettes, tandis que son esprit demeure son sanctuaire interdit, où elle ne tolère personne (niveau 2, palier 2).
- Un Animalisme incongru la colle, sans qu’elle ne daigne y accorder le moindre intérêt, quand ce talent bestial semble si éloigné de son tempérament et de ses valeurs (niveau 0, palier 0). Thème : Jill Tracy : Evil Night Together
Pseudo : Carm'
Célébrité : Janet Montgomery
Double compte : Alexandra Zimmer, Selma Weiss
Messages : 635
Date d'inscription : 30/08/2019
Crédits : The Great Malarkey, The Handsome Family, Fleetwood Mac, Taboo, Hell on Wheels, There will be blood, Fargo (inspiration).
| | |
| L’enfer est un mythe, le paradis, juste un mensonge.Bienvenue à la toute fin de ce long roman. J’espère que la lecture vous aura plu autant qu’elle fut un challenge pour moi. D’écrire ainsi 600 ans de vie en restant complet dans les dates, mais sans être barbant ou interminable, ça n’a pas été facile et j’espère que le compromis vous aura plu. Le mentor d’Elinor a longtemps été déclaré mort, et moi-même je n’étais pas certain de vouloir le sortir un jour tant j’étais hésitant sur la manière de l’aborder. Le concept étant d’élaborer un profil plutôt iconoclaste pour un vieux vampire, sans pour autant le dépouiller de sa maturité lié à l’âge et sans qu’il soit pénible. Encore une fois, j’espère que je suis parvenu à un bon équilibre mais je fais confiance au futur interprète pour bien doser les choses en lui (re)donnant vie.
Le modifiablePassons dans le vif sujet. Le scénario est sans aucun doute long, mais avec 600 ans c’est très loin d’être exhaustif et beaucoup de passages peuvent être enrichis. Vous pouvez très bien creuser les pays dans lesquels il a voyagé, puisque c’est laissé volontairement flou. Il y en a beaucoup et pendant très longtemps, donc faites-vous plaisir. D’ailleurs, c’est peut-être l’occasion d’avoir des pré-liens avec des PJ vampires existants déjà voire même des PV, n’hésitez pas à contacter des joueurs pour leur en parler. C’est la même chose au niveau des clans, passés ou présents. Je pense que Jean aura rarement été dans des clans, mais vous pouvez très bien lui en donner un si c’est bien justifié. Sachant qu’il devra bien se plier à quelques règles en venant aux USA, je vous laisse libre choix au niveau de ces clans. La musique est aussi un très important pan de sa vie, et beaucoup de choses peuvent enrichies. Je n’ai pas précisé quels instruments il a joué, quels morceaux il a composé, mais vous pouvez très bien lui inventer une renommée, une fausse identité, etc. Les disciplines sont évidemment laissées libres. Pour le lien avec Elinor, je vous laisse aussi décider de ce qu’il va faire, de l’importance de sa rancune (merci de ne pas la tuer hein). En ce qui concerne l’avatar, c’est assez libre. Personnellement je trouve que Adrien Brody colle vraiment bien, et si vous le gardez ça me fera plaisir, mais ça reste négociable
Les évolutionsActuellement, Jean est vieux et cherche à se réhabituer à l’époque. Même s’il est réveillé depuis les années 60, il est resté pas mal cloitré dans son coin et revivre dehors va être son principal challenge. Au niveau de la politique également, il va sûrement passer pour une sorte d’OVNI parmi les clans puisqu’il a été totalement oublié pendant très longtemps, et ça peut être une bonne piste de RP dans ce milieu-là. Bien sûr, le lien avec Elinor est susceptible d’évoluer, et elle a aussi une Marquée qui se fera sans doute un plaisir de connaitre son papy (hélas pour la discipline). La Révélation c’est aussi une nouveauté pour lui, et je suis sûr qu’il va s’en amuser beaucoup. Et c’est sans parler que Shreveport est devenu un joyeux fouillis. Je vous conseille d’ailleurs de fouiner dans les intrigues en cours parce qu’un vampire troll de 600 ans a le potentiel de semer la zizanie.
Le petit mot de la finC’était déjà bien assez long, alors je vais faire court : GO TROLL. Si vous voulez un vieux baroudeur qui s’amuse à balancer des vannes embarrassantes sur Elinor en public et encourager Heidi dans ses pires penchants révolutionnaires, alors ce scénario est pour vous. Je dis ça mais allez vanner les autres aussi, hein, il y a largement de quoi faire. N’hésitez à m’envoyer des MP pour toutes questions, et j’espère vous revoir bientôt dans une classe toute française.
|
|  | |
Sujets similaires |  |
|
| Permission de ce forum: | Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |