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The place to be (Wilson)

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When witches don't fight, we burn
Halina Meyer
Halina Meyer
When witches don't fight, we burn
ASHES YOU WERE

En un mot : uc
Qui es-tu ? : arcaniste + magie rouge + guide touristique/barmaid/diseuse de bonnes aventures + uc
Facultés : matérialisation des désirs
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ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Haven
Célébrité : Emmy Rossum
Messages : 7
Date d'inscription : 07/03/2023
Crédits : ethereal, tumblr
Mer 15 Mar - 18:57 (#)

Louvoyant soleil aux ardents rayons. Puissance maximisée par ce début de soirée où l’air semble s’être raréfié. Placides plaques bétonnées au sol qui semblent retenir ses talons colorés. Démarche singulière pour celle qui d’ordinaire n’erre pas mais demeure gardienne des secrets de la Nouvelle-Orléans. Ces pierres ne lui parlent mais les mystères de chaque ruelle l’appellent, dans ce Downtown qu’elle foule sous les conseils avisés d’un sorcier singulier. Multiples épopées pour parvenir ici et ce refrain continue de jouer à ses oreilles, dans son esprit retors. Murmurant plusieurs angoisses, soufflant des batailles solitaires, d’autres avortées d’un coup de canif sanglant. Ses propres désirs au cœur de ses préoccupations quand ce sont ceux des autres qu’elle amplifie. Créature à l’humanité certaine, aux dons mal appris mais aux connaissances tendant vers l’infini. Frivole dans sa robe légère, crinière redressée en un chignon imparfait. Breloques sonnent à ses poignées qu’elle redresse pour chasser le contraignant doré derrière ses lunettes aux imprimés léopards. L’habit floral sombre au-dessus de ses genoux et le sac à main en bandoulière parfait sa tenue. Fouillant en son sein, elle y gagne son téléphone où les données communiquées par Eoghan sont inscrites. Sillonnant le quartier sans GPS pour ressentir ce goût d’inédit, Halina se laisse bercer par l’ambiance de Shreveport, tentant de retrouver un semblant de chez elle. Foyer déraciné, abords de ce pont où elle chantait le retour du père fuyant comme des vestiges ternis par ses pas qui avancent un peu plus chaque fois pour s’enfoncer dans sa nouvelle réalité. Entités de sel balayées par un vent constant lorsqu’elle a accepté de rejoindre l’Irae. Torpeur cinglante de n’être à la hauteur mais le besoin incessant de se prendre en main. Délaissant ses anciennes activités pour replonger derrière les comptoirs, souvent désertés à cause de sa fougue juvénile ou parfois incomprise.

La course cesse quand se dresse devant ses yeux le fameux. Trésor pour certains mais c’est l’excitation qui la gagne. La passion de retrouver cette sensation conflictuelle entre service et non asservissement. Entre engagement et respect. Prouver qu’elle est la meilleure et asseoir ses capacités. Guère magiques mais une bouteille entre les mains, Meyer sait s’en servir. La conversation elle sait tenir tant qu’on ne lui tient autre chose. Frasques de ses doigts contre de nombreuses joues. Peinture de ses genoux fracassant quelques entrejambes ne viendront ternir la réputation – et la décoration – du Café sur deux étages hissés. Passants auxquels elle ne fait attention, ses prunelles sombres lovées vers la porte qui ne demande qu’à être poussée. L’écriteau demeure, imperturbable et les recommandations données quant au poste convoité flottent dans son esprit. Ses doigts aux quelques ongles dépossédés de longueur, striés par ses dents assidues, tournent la poignée. Les embruns presque familiers emplissent ses poumons d’un air qu’elle se plait à respirer. Oxygène nocif des boissons alcoolisées pour certains, parfum délicat qu’elle consume et distille.

Le bruit de ses chaussures résonne dans l’enceinte quand elle laisse courir son regard sur les lieux, capturant chaque détail, mis en mémoire et étudié pour plus tard. Ses lèvres se parent d’un sourire peu surfait, à l’accent chantant lorsque ses yeux se radoucissent. Le mensonge guère permis en cette situation alors qu’elle serpente entre les tables en quête du comptoir prédit. Mains jointes, elle s’y adosse, coudes reposants sur ce dernier, silhouette légèrement penchée vers l’avant à la recherche de celui qu’on lui a brièvement décrit. Chute vertigineuse et remontée épique de ses idéaux à Shreveport, ville d’un renouveau au son dissipé par les battements de son âme. Challenge à relever là où la Nouvelle-Orléans ne lui offrait aucune opportunité. Malice dans ses orbes, difficulté à croire qu’elle touche des rêves inavoués. Passion pour cette magie qu’elle a nourrie mais peur de tomber dans des travers qui furent sien car les verrous laissent des marques invisibles, en dehors des heures à s’y taper le front pour tenter de s’en relever. Les cicatrices s’estompent mais les ombres restent. Voix assurée qui s’élève d’entre ses lippes galvanisées par l’envie de bien faire. « Bonjour. On ne se connait pas mais je viens de la part d’Eoghan Underwood. » Halina stoppe la course de ses mots un instant avant de reprendre en désignant l’arrière du comptoir, « pour l’offre d’emploi. » Cordes vocales ne vibrent plus tandis que ses yeux capturent la silhouette qui devrait forcément lui répondre, qu’importe son endroit dans la pièce. Et si d’autres regards se posent peut-être sur elle, elle n’en fait cas, concentrée sur cet objectif primaire.

@Wilson Cooper :heart:
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