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The Bad Seed

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NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
Alexandra Zimmer
Alexandra Zimmer
NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
I became insane, with long intervals of long horrible sanity
En un mot : Engeance d'Hornet
Qui es-tu ? :
- Infréquentable et associable romancière pleine de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.

Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Monstrueuse créature, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.

Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
You'll see him in your dreams
He'll appear out of nowhere but
He ain't what he seems
You'll see him in your head
On the TV screen
Hey buddy, I'm warning
You to turn it off
He's a ghost, he's a god
He's a man, he's a guru
You're one microscopic cog
In his catastrophic plan
Designed and directed by
His red right hand

Pseudo : Achab
Célébrité : Rooney Mara
Double compte : Elinor V. Lanuit & Inna Archos
Messages : 1571
Date d'inscription : 28/03/2019
Crédits : Lyrics: Nick Cave & The Bad Seeds ; Avatar: @vestae-vocivus
Sam 30 Mar - 17:43 (#)

Alexandra Zimmer
The Bad Seed Alex1710
Date et lieu de naissance
Née le 25 Janvier 1995 vers 2h du matin aux Etats-Unis, dans la ville de Baton rouge.

Nationalité
Elle possède bien évidemment la nationalité américaine, bien qu’ayant été affublée d’un nom à consonance allemande hérité de sa mère, faute de connaitre le patronyme de son géniteur.

Profession
Après avoir brillamment terminé ses études secondaires, faute de moyens financiers, d’intérêt personnel et d’un environnement familial explosif, elle lâche le système scolaire pour travailler en indépendante comme prête-plume.

Lieu d’habitation
Après presque une année d’errance à travers l’état, entre motels et locations temporaires, elle s’en oriente finalement à Shreveport. C’est à Mansfield qu’elle dépose ses bagages, et se paye un appartement dans les Kingston Buildings.

Situation financière
Si, grâce à sa plume remarquable, elle s’est attirée une clientèle à peu près fidèle, son portefeuille n’en reste pas moins famélique. Un rythme de travail erratique au gré de ses humeurs, et bien souvent à la tête du client, combiné à un salaire bas et une proportion à vite le dépenser, l’empêche de garnir durablement ses poches.

Caste
Engeance.

Ascendant
Elle a été engendrée par Hornet et a reçu le don de résilience cafarde.

Clan Elle n’a aucun clan, aucune allégeance, ni même de véritable relation avec autrui étant donné son caractère secret et solitaire.

  • TEMPÉRAMENT
    Caractère Froide, distante, voire même désagréable au premier abord, Alexandra économisera ses mots et ses gestes, comme si vos banales mondanités lui faisaient perdre son temps. Antipathique pourrait bien être le parfait terme pour la résumer. Alors que vous tenteriez d’en apprendre davantage sur sa personne, un regard indifférent sera l’unique réponse qu’elle semblera daigner à vous apporter.
    N’est-ce pas la preuve d’un clair problème de sociabilité que cette langue acérée, qui fait bien trop souvent mouche en perçant vos points sensibles ? Oh certes, elle ne rechignera nullement à la conversation face à l’interlocuteur idéal, l'exception capable d’évoquer autre chose que son dernier travail en date, ou quelque banalité à la mode. Elle vous regardera comme l’énième cloporte se faufilant sous l’embrasure de la porte, si inintéressant, si éloigné de ses propres centres d’intérêts.

    Mais à quoi bon insister ? Cela n’est en rien une nécessité de s’investir auprès de ses semblables, en apparence du moins, eux si balourds et lents à la compréhension, mais si prompts à la rejeter pour ses particularités. Il ne fut jamais été simple de discuter littérature à douze ans. Ce n’est pas plus simple à son vingtième anniversaire, et Alex n’a déjà plus envie d’en débattre.
    Quelle meilleure compagnie que soi-même dans ce cas ? On frise là le mépris souverain de votre personne, et elle ne cherchera guère à s’en cacher. Oh, si Alexandra a l’habitude de passer pour une pimbêche hautaine comme seul un ego surdimensionné peut en créer, n’est-ce pas là votre solution de facilité ? Elle poussera un soupir lourd de lassitude, détournera le regard, et ne vous parlera plus, car vous l’emmerdez.

    Plus encore, vous êtes dangereux pour elle. Oh n’allez pas vous imaginez quelque grandiose impression que vous exercez sur celle-ci, quelque charisme grandiloquent subitement redécouvert. Alexandra plissera les yeux, et vous regardera d’un air méfiant. Alors que vous avez tenté cette approche, quelle sera donc l’étape suivante ?
    Tout le monde veut quelque chose. Alexandra le sait, elle l’a vu dans vos yeux, nulle initiative n’existe sans un profit potentiel. Voilà donc d’où vient cette méfiance instinctive, ce besoin de se replier sur elle-même pour s’en protéger. Déjà le fil de la conversation, de votre monologue à vrai dire, glisse doucement vers les avantages que vous pensiez obtenir pour l’avoir abordé, égoïste que vous êtes.

    Le dernier clou est enfoncé dans le cercueil lorsque vous vous lancez. Demandez-lui un service, pourquoi a-t-elle ce look, si elle peut retirer ses pieds du siège, cela n’aura aucune importance, c’est ainsi que les humains fonctionnent toujours. Le besoin de contrôle et d’autorité. Alexandra vous lancera un regard noir, une véritable allergie à la moindre injonction, à la plus petite forme d’autorité qui pour elle, rimera trop souvent avec exploitation.
    Alexandra n’obéira pas. Elle n’a plus l’intention de supporter cette hypocrisie perpétuelle que ses yeux remarquent partout où vivent les humains. N’est-ce pas là une position, disons-le carrément, anarchiste ? Son talent n’est pas pour vous, estimera-t-elle. Lorsque l’on vous a regardé de manière condescendante ou bien dégoûtée toute votre vie, avant de vous demander là de l’argent, ici un service, il ne s’agira que d’une réaction bien naturelle.

    De préservation de soi exactement. Le sentiment de dissemblance et de méfiance de l’humanité n’aura jamais quitté l’esprit de l’Engeance. Alexandra se détournera simplement, car vous empiétez désormais sur son cercle privé, où elle vit pour elle-même, et où tout intrus y est proscrit. N’essayez donc pas de la retenir physiquement, vous n’hériterez que d’une rebuffade quand la jeune femme a horreur qu’on la touche.
    Oh certes, elle a les capacités de s’adapter à tout cela, et se rendra tout à fait compte qu’elle creuse son propre isolement. Se fondre dans la masse du commun, obéir et accepter de vivre à genoux, rechercher votre approbation, offrir sa nuque pour s’exposer aux coups… La réponse semble pourtant tellement évidente.

  • UNE JOURNÉE DANS VOTRE PEAU
    Dans les lieux déserts, à peine éclairés par les lueurs mourantes du crépuscule, elle ira seule, se plonger dans sa propre écriture. Alors elle vous préférera aux récits, et de loin. Si nombre de sujets l’intéressent, ce n’est certainement pas les vôtres, et son opinion sur la société est suffisamment pertinente pour comprendre le fonctionnement d’un pion tel que vous.

    Et vous revoilà avec vos questions. N’a-t-elle pas été assez clair ? Alexandra n’a pas besoin de votre attention, de votre besoin maniaque de tout savoir et de tout contrôler, elle n’a besoin de personne, clamera-t-elle.
    A quoi bon cette obstination, n’est-ce pas ? Vous bourdonnez autour de la demoiselle, cherchant à la suivre, à vous racheter désespérément, habitué comme vous êtes à être bien vu en toute circonstance. Mais vous n’êtes déjà plus dans ses préoccupations. Son front se plissera, elle passera une main dans ses cheveux noirs de jais, comme si une souffrance sourde s’infiltrait dans son crâne.

    Les couleurs disparaissent déjà à l’horizon, et vous, comme dans un piètre accès de lyrisme, vous avez l’impression que le regard obscur d’Alexandra les absorbe sans bruit. Ou bien est-ce seulement votre imagination, la sienne, celle d’un autre, ou des mille étrangers qu’elle aurait pu croiser dans la journée. L’esprit saturé de détails merveilleux, elle vous ignorera, obéissant au besoin impérieux de déverser ce trop-plein d’univers, de vomir les mots comme un poison toxique.
    N’est-ce pas avant d’entrer dans son logement que vous devriez tourner les talons ? Ces murs défraichis couverts d’une écriture en pattes de mouche, ces mots inscrits de travers partout sur le plâtre ont quelque chose de dérangeant. Alexandra vous oubliera complètement. Elle s’emparera d’un stylo en toute hâte, puis notera directement sur la tapisserie, encore et encore, exorcisant ses nouveaux adjectifs de sa tête avant de les contempler longuement, assise nonchalamment sur une chaise.

    Une vieille habitude de gamine. Les murs sont noircis de son écriture, le véritable cliché de la cellule d’un malade mental, et peut-être devriez-vous l’abandonner ici, avec son besoin compulsif d’écrire tout ce qu’elle voit. Mais vous ne le ferez jamais, n’est-ce pas ? Si vous continuez à suivre Alexandra, c’est certainement que vous avez aussi quelque chose de débranché là-haut.
    Trop de choses traversent les prunelles de l’Engeance, trop de détails s’infiltrent et semblent faire enfler son esprit, avant qu’ils ne se déversent ailleurs. Oh, ne croyez pas que cela puisse vous concerner, vous avez suffisamment prouvé être étranger à cette histoire. Alors qu’Alexandra mâchouillera son crayon comme une droguée en plein spleen après son joint, vous planerez ça et là, réalisant la forte densité de carnets et de livres sommairement disposés dans la pièce.

    Des livres, des magazines, des feuilles volantes et des carnets tordus par l’usage. Certains sont d’elle, d’autres non, et vous vous ravisez d’en prendre un, poussé par une curiosité maladive. Comme si vous pouviez le faire en réalité. Les pages volantes, couvertes de mots expulsés par un esprit trop encombré, se promènent un peu partout à leur guise, presque prises d’une vie propre.
    Combien de voyages a-t-elle accompli pour avoir autant de choses à raconter ? Aucun pourrait-on vous répondre. Alexandra marche, Alexandra erre, et Alexandra conte lorsqu’il n’y a rien à dire. Ça peut vous paraitre absurde, oui. Pourtant cela meuble sa vie banale, ses journées et ses nuits, alourdissant son pas comme un boulet attaché à sa cheville avant qu’elle ne se décide à le revendre.

    Ah, nous y voilà. L’argent, un concept tangible qui permet de rassurer vos inquiétudes, de palper à nouveau l’ennuyeuse réalité. Alexandra repoussera un tas de feuilles sous votre nez pour récupérer un livret presque neuf, où elle plongera sa plume sans vous prêter la moindre attention. Écrire pour autrui contre rémunération, voilà quelque chose qui vous plait, la petite étincelle qui vous permettra de l’envisager sous un angle pragmatique.
    Elle est, somme toute, parfaitement normale, pensez-vous. Juste un peu artiste, un peu bohème, l’étrangère qui contemple les nuages. Vous voilà presque rassuré d’obtenir cette réponse, n’est-ce pas ? Il vous fallait vraiment bien peu de choses…

  • Caractéristiques de race
    Fermez les yeux. Ouvrez-les. Ça ne change strictement rien, pas vrai ? Elle est parfaitement normale, ces mots résonnent dans votre esprit, et se répercutent dans cet océan d’un noir d’encre qui vous entoure. Ne vous en plaignez donc pas, car c’est de votre propre chef que vous continuez à poser ces questions sans espoir de réponses, à vous enfoncer davantage dans ces endroits sans lumière.
    Ce n’est pas tout à fait vrai pourtant. Une flaque d’argent illumine l’obscurité au-dessus de vous, comme une fenêtre ouverte vers un ciel crépusculaire où il pleut sans discontinuer, et dispense une chiche lumière sur votre corps frétillant. Alexandra n’est plus qu’un concept désormais. Comme une présence impalpable vous entourant ici et là, alors que vous pataugez dans son esprit par une torsion inexplicable de la réalité, à la recherche d’explications.

    En existe-il seulement ? Un fil conducteur se dévide sous vos yeux et, alors que vous plongez toujours plus bas, des flash de couleurs impriment vos facette, comme des images trop brièvement entrevues. Au fond, vous vous en doutiez, nul humain n’est fait ainsi. Alexandra n’est qu’une aberration, une engeance issu d’une alliance contre nature entre votre humanité adulée et… Autre chose.
    Ah, nous y voilà encore, votre désespérant besoin de réalité tangible ! Un nom est nécessaire. Une appellation pour mettre la main sur l’insaisissable, sur le néant et l'infini. Alors que vous pataugez dans l’obscurité grouillante d’un esprit saturé, un bourdonnement sourd vous fait écho, le bruit répugnant de corps entrechoqués en seul mot. Hornet. Quelque chose bruisse autour de vous, cette même présence invisible que vous aviez senti dès le départ, et qui ne cesse de se rapprocher.

    Tout est saturé dans cet esprit à demi humain. L’influence croit et décroit, comme les nuées d’insectes lors des chaudes soirées d’été, elle sature l’espace et modèle Alexandra peu à peu. Et comment pourrait-on la blâmer ? Vous-même ressentez cette sensation étouffante prête à vous submerger, ces innombrables informations suffocantes, ces multiples ébauches de concepts, des milliers de petites choses prêtes à s’infiltrer dans votre bouche.
    Cela la ronge, vous le comprenez à présent. Ce même malaise vous gagne, cette idée de n’être qu’un patchwork imbibé de couleurs, d’héberger une nature si dissemblable à l’humanité, que vous aimeriez littéralement vomir tout ce qui est en vous. Comment ne pourrait-elle pas mal le vivre ? Ce bourdonnement sourd devient insupportable, à vous, à elle, et l’obscurité n’est plus uniforme, mais frémit, s’agite, bruisse.

    Quelque chose est enfermé ici, avec vous. Un essaim d’ailes et de pattes qui masquent la lumière et composent cette noirceur d’encre à vous en dégoûter. Au milieu de ce flux vivant, à votre grand soulagement, la voilà qui parvient à en exorciser une infime partie, jetant sur le papier quelques détails parasitant son esprit. Oh, vous l’aviez déjà vu à l’œuvre, maint fois, chaque tentative plus vaine que la suivante.
    N’était-il pas grand temps d’abandonner vos interrogations ? Les ténèbres frétillantes vous ralentissent dans votre désir de fuite, une masse compacte et dégoûtante qui se heurte sans fin contre une solide paroi opaque. Nul échappatoire quand vous vous heurtez à cette surface, la véritable carapace d’un cafard qui retient physiquement ces émotions, comme un bocal rempli jusqu’à la gueule.

    Ce n’est jamais que le quotidien d’Alexandra pourtant. Une carapace chitineuse qui a dépassé le stade de la métaphore psychique pour se faire réalité, solidifiant son corps à outrance, jusqu’à atrophier les sensations contre sa peau. Le sentiment claustrophobe d’être enfermé dans une prison surchargé où une foule de choses entre, mais où aucune issue n’existe réellement.
    Ah, vous êtes enfin arrivé au bord du malaise. L’obscurité de l’essaim semble s’infiltrer dans votre gorge, alors que vous vous débattez pour trouver un espoir de salut dans cet enfer de chitine. Raccrochez-vous à la réalité, à ce qu’il reste d’humanité dans cet endroit, et peut-être pourriez-vous découvrir une réponse ténue.

  • AFFILIATION ET OPINIONS
    Le repos, provisoirement. Après tout, vous n’étiez jamais le maitre de cérémonie, pas plus qu’Alexandra, ce n’est qu’une longue suite de fatalités, une nage désespérée à contre-courant. Mais accordez-vous donc une pause après avoir suffoqué dans cette angoisse. Que pourrait-il bien arriver désormais ? Vous avez vu le pire d’elle, une âme vacillante au bord du gouffre, luttant pour préserver les dernières parcelles de luminosité.
    Ah, l’espoir, le mot est dit, et les humains l’adorent. Un cercle de lumière solaire vient vous bercer alors que la vermine grouillante au fond du puits cherche à gagner vos membres endoloris. Quelles étaient-donc ces images aperçus au travers des nués ? Des souvenirs de la réalité dans laquelle vous cherchez actuellement à reprendre pied, des mots plein de significations pour un esprit humain.

    Sans doute pour Alexandra aussi. Révélation ? La révélation de l’évidence pourrait-elle préciser, celle d’une vérité jusqu’à alors déguisée pour des yeux mortels, mais si évidente pour une âme à demi humaine. Une si douce chaleur vous entoure alors que ces souvenirs réconfortants défilent dans l’esprit de l’Engeance, qui s’est brièvement ressentie comme la partie intégrante d’un tout.
    Découvrir sa place dans l’univers, voilà donc une aspiration bien humaine. Même les pires créatures sont capables de se tromper elles-mêmes, de repousser l’inévitable échéance. Oh, ce bref bonheur que vous ressentez, Alexandra sourit pour la première fois, elle rayonna quelques temps à l’idée de pouvoir rencontrer un jour ses semblables véritables. C’en est presque touchant.

    Ça y est, vous nagez dans la félicité ? Continuez ainsi. Les vifs et brillants souvenirs cajolent l’âme d’Alexandra, l’idée complètement folle que puisse exister en ce monde des créatures inhumaines, des gens comme elle, des frères, des sœurs… Cette jeune femme fut sur un petit nuage, elle faut des projets, elle s’envisagea un avenir pour la première fois de sa vie, et n’imagina plus son futur comme une charogne rongée par les mouches.
    Quelqu’un, enfin, n’importe qui capable de lui expliquer ses sensations qui la rongent, de disperser ce terrible point d’interrogation qui illustra toute sa vie. Une véritable société parallèle des plus fantastiques créatures s’était dessinée derrière les paupières closes du monde, mais Alexandra balaya tout cela d’un revers de main agacé. Tout cela n’avait aucune importance.

    Qui est-elle ? C’est sans doute la plus violente question qui défila dans son esprit, alors que de flamboyantes mémoires s’effritèrent devant vos yeux. Vampire ? Non. Mages ? Elle en douta. Loup-garou ? Elle en rit. La conscience fait fi de la raison à mesure qu’Alexandra chercha une bouée pour se raccrocher, et que vous-même peinez à comprendre la logique dans toute cette folie.
    Qui est-elle ? Les monstres ont beau se revêtir de peaux d’agneaux, ils n’en restent pas moins fidèle à leur nature, et les apparences n’ont aucun intérêt pour elle. Alexandra vacilla à nouveau. Shreveport, le nom résonna comme un phare bien lointain, porteur d’un espoir vain et toutefois si pathétiquement humain. Après tout, vous ou elle ne comptez pas sombrer à nouveau là, en bas...

    Qui est-elle ? Le monde n’a jamais été aussi dangereux désormais, alors que la violence répond à la violence comme toujours dans l’histoire humaine. Ces milices seront à mettre sur le compte d’une réaction ignorante de peur panique, et comment pourrait-elle leur faire la leçon ? Vous-même comprenez l’évidence maintenant que vous assistez à ces propres tourments intérieurs.
    Qui est-elle, et comment répondre à cette question ? Devant vous cascadent les pensées d’Alexandra en vives nuances de rouge et de noir, et vous remontez ce fil comme pour vous hisser vers la réalité pragmatique. Qui devrait-elle rejoindre, à qui pourrait-elle s’adresser, elle qui ne ressent aucune appartenance à nul race ni même d’affinité envers quiconque ? Comment pourrait-elle se révéler à quiconque, alors qu’Alexandra ne se connait pas elle-même ?

    Une véritable fuite vers un espoir ténu. Vous avez l’impression d’escalader une surface lisse et glissante avec de minuscules pattes dentelés, sans espoir de pouvoir vous raccrocher à quelque chose. Ah, tout ceci est tellement absurde, mais pourtant, vous n’êtes plus très loin de la réponse.


  • Singularités
    BONUSTandis que cette conversation touche finalement à son terme, vous reprenez peu à peu pied dans réalité où une suffocante chaleur vous englobe. Or, ce n’est rien d’autre que le vigoureux soleil d’après-midi qui se heurte à la vitre crasseuse sur laquelle vous vous tenez, illuminant l’habitacle aux sièges de faux cuir rouge fatigué. Quelque part, vous vous doutiez de cette fin.

    Vos petites pattes d’insectes crapahutent sur la surface vitrée de l’habitacle, gagnant le pare-brise de la voiture bas de gamme où Alexandra s’est assoupie. Ainsi vautrée sur le siège conducteur, derrière un volant qui a connu des jours meilleurs, elle a l’air presque paisible alors que vos yeux à facettes tâchent de détailler cette créature dont nous parlions depuis un long moment.
    La vingtaine entamée, vêtue d’un débardeur noir qui se soulève paisiblement au rythme de sa respiration, d’un jean tout aussi noir entamé aux genoux, la jeune a tout l’air du cliché de la peste désargentée en cavale. Vous frottez vos ailes translucides avant de vous poser silencieusement et sans effort sur le volant usagé afin de mieux l’observer.

    Qu’attendiez-vous donc de son apparence ? Ah, sans aucun doute un mannequin à la moue sensuellement boudeuse, aux cheveux légèrement ébouriffés pour se donner quelque air de rebelle. Alexandra grogne dans son sommeil, et si son visage n’a rien de désagréable, vous êtes loin d’y trouver ce fantasme publicitaire sous ce maquillage noir particulièrement appuyé. Un piercing à la narine gauche, et un autre à l’arcade sourcilière droite viennent briller sous l’éclat du soleil, troublant légèrement votre déception.
    Les rayons viennent toucher ses bras bien trop pâles pour bronzer, éclairant le tatouage noir en forme de serpent sur son biceps droit. Alexandra remue légèrement, et cette fois sa main gauche se gratte machinalement la joue sous votre nez, juste assez pour remarquer le second tatouage d’une araignée sur le dos de sa main. De curieux tatouages parsèment sans doute son épiderme toute entière, mais hélas, vous êtes incapable de les apercevoir. Étranges goûts, n’est-ce pas ? Exactement ce que vous attendiez de sa part en fin de compte.

    La vieille radio intégrée grésille en solitaire sous une fine couche de poussière livide, et vous commencez à être bercé par cette ambiance paisible, humble et isolé. Une douce mort silencieuse. Alexandra s’agite encore une fois, gênée probablement par un sommeil loin d’être aussi apaisé que l’atmosphère délicieusement immobile et figée de l’habitacle, faisant gémir le cuir craquelé des sièges.
    Ses bras nus marqués ci et là par de légères cicatrices tremblotent l’espace d’un clignement de paupière, avant de s’apaiser à nouveau. Sa chevelure normalement destinée à des coiffures plus élaborées, est rabattue d’un seul côté, laissant retomber les mèches d’un noir épais sur son œil gauche. Aussi sombre que ses cheveux, quelques bijoux cachent la misère de sa tenue, là des bagues simplistes, ici un bracelet argenté…

    Voilà qui devrait satisfaire votre curiosité, n’est-ce pas ? Même si vous ne souvenez plus de la raison de votre venue, dans ce frêle corps d’insecte, ce n’est pas bien grave. Le principal est fait désormais. Alexandra n’a presque plus aucun secret pour vous, et pour celui qui vous a envoyé là, pour l’observer jusqu’au plus profond de ses tourments.
    La jeune femme en question grogne faiblement, passant mollement sa main dans ses cheveux longs en désordre, et se redresse sur son séant en ouvrant lentement les yeux. Voilà donc un détail qui vous manquait. Ces cils battent mollement et son regard ensommeillé se fixe sur vous, immobile sur le volant comme seule une mouche peut le faire… Ah, ils sont noirs eux aussi.

Who am I ?
The Bad Seed X2of
Je suisUn inventé.
BlaseJe n’ai pas vraiment de pseudo attitré, seulement Carm’ sur les discord en général.
Visage Rooney Mara.
Sagesse27 ans.
DécouverteEn épluchant les top-sites.
PrésenceJe passe assez régulièrement, souvent un peu tous les jours, et j’essaye de répondre un peu chaque semaine.
AvisTrès joli forum, ça change des polices affreuses qu’on trouve en général, et les annexes sont vraiment très attrayantes quand on veut quelque chose de fourni. Le seul bémol à mon avis, c’est la police blanche dans les encadrés noirs qui me fatigue un peu les yeux.
CréditsTemperance by Piotr Koziol (artstation) & White diamond by Entesh 777 (artstation).
Mot de la finJ’étais parti pour faire une présentation classique, et finalement je me suis lancé dans un ton plus graduel, un peu spécial, donc j’espère vraiment que ça ne sera pas trop lourd à lire !
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NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
Alexandra Zimmer
Alexandra Zimmer
NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
I became insane, with long intervals of long horrible sanity
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Qui es-tu ? :
- Infréquentable et associable romancière pleine de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.

Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Monstrueuse créature, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.

Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
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You'll see him in your head
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Sam 30 Mar - 17:43 (#)

THE RED RIGHT HAND
He'll rekindle all the dreams
It took you a lifetime to destroy

BIOLes rayons de soleil sur sa joue achevèrent de l’éveiller. Alexandra plissa le regard face à la luminosité brutale, et repoussa d’un revers de main la mouche ventripotente qui voletait paresseusement sous son nez. Elle tâtonna ensuite fébrilement à la recherche d’une montre absente depuis bien longtemps : sans doute égarée dans l’une des dizaines de chambres de motel que la jeune femme avait utilisé l’espace d’une nuit.
Baillant à s’en décrocher la mâchoire, Alexandra gratta maladroitement sa tignasse noire avant de jeter un regard encore ensommeillé à l’extérieur. Là, sur le parking quasiment désert, le vent agitait faiblement la grande enseigne du motel miteux, un nom commençant par Sun nota-t-elle, et deux sacs en plastique rivalisaient de figures aériennes.

En se démenant sur son siège, elle parvint à extirper la clé de sa voiture, et mis aussitôt le contact, faisant taire d’une pression agacée l’autoradio grésillant. Quatorze heures passées. Alexandra poussa un grognement, à mi chemin du juron et du soupir agacé. La migraine de la matinée se rappela à son bon souvenir, nullement affaiblie par cette brève sieste aux accents cauchemardesques, dont les derniers lambeaux s’évaporaient dans la chaleur de l’après-midi.
Cela était bien mieux pour son équilibre mentale. Le vague souvenir d’une conversation au milieu d’une mélasse noirâtre et écœurante trainait encore dans son esprit, mais Alexandra se refusa à s’en remémorer les détails. Non loin de là, un pick-up crasseux traversa le parking dans un ronflement de moteur et une envahissante odeur d’essence, envoyant valser gracieusement l’un des sacs en plastique.

Alex suivit pensivement sa trajectoire des yeux puis, sur une impulsion, ouvrit d’un grand coup de pied sa portière qui grinça de protestation. Connerie de bagnole, jura-t-elle en sortant de l’habitacle aussi rouillé et cabossé que le reste. La vieille Chevrolet accusait son âge, et le manque d’entretien l’avait laissé aussi chevrotante qu’une grabataire en fin de course.
Alexandra s’en fichait pourtant éperdument tant qu’elle lui épargnait un nouvel achat coûteux. Cette dernière s’extirpa du siège craquelé, étirant sa silhouette dégingandée et percluse de courbatures à l’air libre, ses bottes claquant sur le parking chauffé par soleil de Louisiane. Juste deux minutes pour émerger, se récrimina-t-elle. Elle se racla la gorge, et éjecta un crachat sur le bitume sale, avant de faire quelques pas pour dénouer ses muscles endoloris.

Le hamburger lui avait laissé un sale goût sur le fond de la langue. Exactement le même ketchup trop avancé que le modeste stand de hotdog où elle allait autrefois se servir durant ses études, voilà des années de ça. Baton rouge lui semblait une autre vie désormais. Alexandra avait laissé la ville de son enfance derrière elle et avec celle-ci, son bagage de mauvais souvenirs, de déchirures familiales et de culpabilité merdique.
La mouche revint à la charge tournoyer autour de son visage. Alexandra la chassa d’un nouveau revers de main agacé, avant de fourrer ses mains dans ses poches et de bailler une seconde fois avec la délicatesse d’un routier. La route était encore longue jusqu’à Shreveport, du moins dans ses vagues estimations, et son portefeuille la suppliait de lui épargner une nouvelle nuit au motel.

Le phare gauche de la Chevrolet clignotait à nouveau, comme la respiration laborieuse d’un animal en fin de vie, avant qu’un coup de botte ne vint résoudre le problème. L’ampoule cilla faiblement et rendit les armes. Prometteur, songea-t-elle. Le trajet allait sans doute être agrémenté de deux ou trois pannes avec une épave pareille. Elle haussa les épaules, résignée, et rejoignit le siège conducteur où elle s’y vautra dans un concert de grincements plaintifs.
Ce voyage était peut-être une mauvaise idée en fin de compte. Non seulement le tas de ferraille lui servant de transport pouvait la lâcher en pleine nature, mais le trou dans son compte en banque ne cessait de se creuser. Alexandra claqua la portière, et attendit quelques secondes par habitude. Aucun tintement métallique évoquant la chute d’une pièce ne se fit entendre. Un putain de miracle, estima-t-elle.

Alexandra réajusta machinalement son rétroviseur devenu lascif avec le temps, juste à temps pour remarquer l’homme ventripotent surveillant le parking. Les bras croisés sur son ample bedaine, celui-ci examinait chaque voiture d’un air circonspect, en particulier celle de la jeune femme.

« Tss. T’inquiète mon gros, je me casse. » Marmonna-t-elle entre ses dents en tournant la clé de contact.

L’antique moteur Chevrolet éternua deux fois avant de s’arrêter. Alexandra l’encouragea d’un nouveau surnom grossier, et la mécanique obéit finalement au second essai. Direction Shreveport. La jeune femme récupéra son téléphone à l’écran fendu sur le siège passager, et démarra sa playlist habituelle malgré le boucan que produisait sa propre voiture. Certes, le son ne brillait guère par sa qualité exceptionnelle, étant donné l’état du téléphone, mais cela avait le mérite de couvrir les crachotements du pot d’échappement.
La chaine argentée autour de son clou cliqueta timidement lorsque Alexandra enclencha vigoureusement la boite automatique, laquelle, contre toute attente, n’émit aucun gémissement d’agonie. L’épave se mit en branle dans un vrombissement de moteur maladif, et la jeune femme braqua péniblement le volant vers la gauche pour rejoindre la route dans un raclement de graviers.

Bientôt la longue route vers Shreveport s’ouvrit devant elle, serpentant dans un paysage monotone des clairières verdoyantes et de forêts basses , et Alex sentit un apaisement familier la gagner, alors que la façade décrépite du motel disparaissait peu à peu dans son rétroviseur. La voix grave de George Thorogood remplit progressivement l’habitacle et, l’espace d’un trop bref instant, elle eut l’impression d’être enfin sereine.
Les rayons de l’après-midi jouaient dans les frondaisons des pins bordant la voie, créant des fourmillements d’ombres sur sa vitre et ses épaules laiteuses dénudées. Une mèche rebelle voleta sur son front, mais Alexandra ne s’en aperçut même pas tant ses pensées commençaient à vagabonder. Et pour cause, jamais elle n’avait entrepris un changement aussi radical dans sa vie.

Une désagréable bouffée de nostalgie submergea son esprit quelques secondes, comme si l’idée de ne plus jamais revenir dans sa ville natale lui était insupportable. La jeune femme fronça les sourcils, et tira machinalement sa crinière en arrière. Que restait-il à Baton rouge qui puisse lui manquer ? L’appartement médiocre dont elle avait résilié la location ? Le quartier ne cessait d’empirer avec la montée de la pauvreté, et non, décidément, elle n’éprouvait aucun regret de sa perte.
Alexandra appuya inconsciemment sur l’accélérateur. Cette vague mélancolique l’exaspérait au plus haut point, et plus encore, car cela lui semblait entièrement inexplicable, voire impardonnable. Elle serra les dents, concentrée et bien décidée à éplucher ce sentiment comme on le fait d’un fruit. Est-ce que ses clients lui manqueraient ? Certes non, d’autant que la plupart allaient continuer à la contacter à sa nouvelle adresse.

Sa mère, alors ? Cette simple suggestion mentale la fit glousser. Il ne subsistait dans son esprit, guère de souvenir d’un véritable moment de complicité avec sa génitrice, ou bien cela remontait à bien trop jeune pour qu’elle s’en souvienne. Alexandra s’accouda nonchalamment à sa portière en ruminant ses pensées. Le sort de cette inconnue qui l’avait mis au monde lui était complètement indifférent désormais et, en vérité, la jeune femme n’était même pas certaine de connaitre sa véritable adresse
Dans ses bagages d’enfant, elle n’emportait plus que les brimades, les claques, et les regards réprobateurs. Une période faite de violences qu’Alexandra n’était pas mécontente de laisser derrière elle. Cette dernière avait vécu complètement détaché de ce semblant de famille dès l’adolescence, et n’avait guère trainé après sa majorité pour la fuir complètement.

Non, décidément, nul fantôme de son ancienne existence ne semblait vouloir la hanter, comme si ce fragment de regret appartenait à une autre. Ces études avaient laissé des souvenirs guère plus mémorables, si ce n’est un ennui permanent dans ces cours interminables, et d’une facilité désespérante. Elle ne conservait aucun lien de cette époque. Ni club d’ancienne élève, ni amitié quelconque, ni attache particulière pour ces grades obtenus avec une ridicule aisance.

« Juste une mélancolie toute humaine, si j’avais su… » Maugréa-t-elle à voix basse.

L’immensité forestière de la Louisiane n’avait rien à lui répondre, et Alexandra poussa un profond soupir de contentement. La conduite avait cet effet anesthésiant sur son esprit, comme si cette route uniforme, presque déserte, se faufilant au milieu des pins coupaient momentanément ses pensées parasites. Ses doigts s’agitaient nerveusement sur le volant usagé mais, pour une fois, elle ne ressentait pas le besoin pressant de les occuper autrement qu’en suivant le fil de la route.

Vers Shreveport. Cette dernière destination ne constituait nullement un nouveau départ à ses yeux, mais bien l’un de ses énièmes coups de tête, quasiment une lubie touristique. Alexandra avait simplement besoin de nouveauté : c’était du moins, ce dont elle se persuadait pour justifier ce voyage coûteux. Le brusque désir d’un nouveau paysage urbain, de nouvelles couleurs pour alimenter son imagination pourtant déjà prolifique, et sans doute de nouvelles idées d’écriture.
Achab. L’un de ses idiots pseudonymes d’adolescente, mais en l’occurrence, elle aurait certainement pu élire bien pire que le capitaine de Moby Dick pour publier ses travaux. D’ailleurs, qui était donc sa baleine blanche ? Alexandra fit une moue en augmentant le son de la radio. Des conneries de discours, elle en avait écrit, et même une biographie d’un obscur politicien, mais jamais elle ne s’était décidée à essayer d’être publié, si ce n’est quelques nouvelles sur le net.

Tout ce trajet n’était que fumisterie, et cela la mettait définitivement de mauvaise humeur. L’ongle de sa main droite s’enfonça machinalement dans le cuir du volant. En réalité, Alexandra se mentait à elle-même, et là, enfin seule avec ses propres pensées, l’évidence lui sauta de plus en plus à la figure. Qu’est-ce qui la poussait donc à tout larguer de son ancienne vie à Baton rouge ?

Un espoir bidon.

« Putain. » Jura-t-elle entre ses dents.

Cette mascarade de Révélation l’avait mise sur les nerfs depuis le début, et cela même si elle avait tâché de rester à l’écart des conséquences les plus directes. Ce n’était donc pas suffisant de se sentir étrangère, s’était-elle hurlée à elle-même, il faut aussi que je m’imagine quelques explications surnaturelles délirantes ? Et pourtant. Alexandra échappa un deuxième, puis trois, et bien d’autres jurons encore dans l’habitacle vibrant de la vétuste Chevrolet.
Ce n’était qu’un vague espoir humain. L’idée parfaitement idiote que la jeune femme puisse enfin trouver une explication à ce malaise perpétuel, ce sentiment d’être déplacée quelque soit les circonstances, et d’être autre chose que de la viande pour les rouages de la société. L’air contrarié, Alexandra jeta furtivement un coup d’œil au titre suivant dans sa playlist.

Et que pouvait-elle être au juste ? Cela aussi, ce n’était qu’un authentique sentiment humain, celui de l’être unique, exceptionnel, pour se distinguer des autres et ne pas regarder la réalité en face. En fin de compte, Alexandra se considérait simplement incapable de s’adapter à la vie que l’Amérique lui offrait, et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Une explication surnaturelle n’était qu’une échappatoire facile, et d’ailleurs, elle ne s’était jamais découverte la moindre capacité sortant de l’ordinaire.
Non ? Alexandra ne parvenait pas à se débarrasser de ce sentiment depuis la Révélation. Et sa mère ne lui avait-elle pas vaguement confié avoir connu son père à Shreveport ? Émergeant de ses pensées, Alexandra leva brusquement le pied en remarquant que le compteur frôlait la zone rouge, et un hoquet secoua le moteur en réponse. L’idée de retrouver son père était parfaitement absurde. La vie n’avait rien d’un happy end comme l’on en trouvait dans les blockbuster, et elle rejeta aussitôt cette possibilité naïve.

Alors, où était la réponse ? Comme la jeune femme l’avait à maint reprises remarqué, la vérité était souvent d’une décevante simplicité. Alexandra n’avait tout simplement rien de mieux à faire. Son carnet de commandes n’était pas trop mal rempli, son compte en banque certes un peu moins, et elle n’était jamais parvenue à rester longtemps en place.
Shreveport ne semblait pas un mauvais plan après tout. Ce serait l’occasion de découvrir un peu de nouveauté, et pourquoi pas, un peu de surnaturel. Cette dernière opportunité lui arracha presque un sourire. On l’avait toujours qualifié de bizarre à l’école, alors de quoi aurait-elle l’air, parmi une ville hantée par les vampires et les lycanthropes ? D’une personne désespérément humaine sans doute.

Nul secret ne serait révélé. Nul prophétie ne serait dépoussiérée. Juste une jeune femme d’une vingtaine d’années, au look improbable, et à l’infect caractère lui interdisant de nouer des relations sociales. Alexandra hocha pensivement la tête à cette évidence, alors que les rayons du soleil de Louisiane se faufilaient contre sa vitre et la carrosserie d’un rouge délavé, éveillant de furtives ombres sur son corps.

L’espace d’un battement de paupières, le jeu de lumière colora sa main droite d’un rouge sanguin.
CHRONOLOGIE
25 Janvier 1995Naissance de Alexandra, prématurée, à Baton Rouge. Le père est remarqué par son absence. Dans la mémoire de sa mère, seul subsiste le souvenir du temple de l'horreur et d'une divinité maudite, ainsi qu’une fille encombrante dont l’éducation passera par nombre de brimades et de coups.

2006 - 2007Une période charnière où Alex prend véritablement conscience de l’écart qui se creuse entre sa mère et elle. Si les corrections physiques s’effacent peu à peu, c’est pour laisser place à une indifférence croissance au profit d’une nouvelle vie, où sa fille n’est clairement pas la bienvenue.

Octobre 2010Sous le pseudonyme d’Achab, elle se lance dans l’écriture d’un blog où publier des nouvelles, la plupart du temps fantaisistes et teintées de préoccupations sociales ou existentielles. Elle s’inspire notamment de Buzzati, et acquière une certaine notoriété sur certains forums, ce qui lui permet de décrocher des premiers clients.

2013Alexandra termine brillamment ses études secondaires, mais surtout avec un immense soulagement. Avec une vie sociale quasiment inexistante, un ennui mortel, cette période ne lui laisse guère de bons souvenirs, si ce n’est celui d’une formalité à accomplir.

26 Janvier 2014Si sa mère n’est plus qu’un fantôme dans sa vie, le lendemain de son anniversaire met définitivement fin à leur relation. A l’issue d’une dispute aussi bruyante qu’acide à propos des revenus secrets de la jeune femme, c’est le coup de trop. Alexandra réplique physiquement, sans gravité toutefois, et coupe définitivement les ponts par ce geste.

2015 - 2019Entre locations provisoires et motels, Alexandra gagne de mieux en mieux sa vie, et s’établit deux ans dans un appartement de Baton Rouge. Elle parvient à garnir son carnet de commandes, suffisamment pour ne pas être à la rue, avant de partir vers Shreveport.

2020Alexandra est en proie aux prémices de sa transformation démoniaque. Avec l'aide d'une sorcière noire, Morgane Wuntherson, Alexandra contacte son père,  Hornet. Contre son obéissance, l'engeance accepte les cadeaux du Prince.
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The Bad Seed DPfsesr
Lilas Hirsch
Lilas Hirsch
"THE BOOTY" : la plus belle paire de France et de Navarre.
☽ YOU LEFT ME IN THE DARK ☾

"She was poetry in a world that was still learning the alphabet."


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En un mot : Wild thoughts
Qui es-tu ? : ☽ Outre. Pouvoir qu'elle ne peut nier, l'amenant sans cesse à visualiser le monde sous un prisme différent de celui du commun des mortels. Agression visuelle, physique, sonore, olfactive, constante, d'une magie qu'elle voit en tant qu'entité propre.
☽ Artiste. Pour exprimer ses visions, elle s'acharne à peindre, sculpter, dessiner, ce monde qui l'entoure et qu'elle ne peut expliquer oralement.
☽ Née en France, en Alsace précisément, enfant non-désirée, d'une relation adultère. Ce sont ses grands-parents qui l'élève et son grand-père qui la forme.
☽ Elle déménage aux USA dans le but de retrouver cette mère qui l'a abandonnée, pour apprendre qu'elle est décédée, préférant ne pas se battre contre un cancer qui finira par avoir raison d'elle.
☽ Elle atterrit à Los Angeles presque par hasard, en suivant son compagnon de l'époque. Elle y rencontrera Vinzent, qui changera sa vie.
☽ Un début d'apprentissage arcanique inachevé au côté de celui qui deviendra son ami, son amant, son amour. Un rituel magique lie leurs âmes peu de temps après le décès de Léonard, le mentor de Lilas.
☽ Elle se laissera malmener pendant des années par un homme néfaste avant de finalement tout quitter pour rejoindre la Louisiane dans l'espoir d'y retrouver sa demi-soeur et peut-être Vinzent.
☽ Elle passe 2 ans dans un camp regroupant des femmes CESS avant de rejoindre finalement Shreveport, où elle retrouvera sa demi-soeur, Hannah Miller, et l'autre moitié de son âme, Vinzent Henkermann.

☽ NO DAWN, NO DAY ☾

The Bad Seed AdPjFI9 The Bad Seed USZhV3d The Bad Seed H0dVnoF

"your name i spoke many times
alone in the darkness in the night"

Facultés : ☽ Clairvoyance : Lilas a un niveau de sensibilité aux flux magiques qui lui permet de lire sous la surface des choses qui composent le réel. Cela se traduit par toutes sortes de stimuli cognitifs ou physiques. Son don est passif, elle vit avec un second filtre de vision constant.

☽ Psychométrie : En touchant un objet, qu’il soit magique ou non, Lilas peut en voir l’histoire, a qui il a appartenu, ce à quoi il a servi, tout ce qu’il s’est passé à son contact. La capacité n’est pas maîtrisée.
Thème : Cosmic Love - Florence + The Machine
The Bad Seed 1564094826-lilas-vinzent
I'm always in this twilight


The Bad Seed P7xF5iI The Bad Seed HYHmQYL The Bad Seed 8RKyX42

"and prayed a thousand prayers
and my many dreams were of you"

Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Xian Mikol
Double compte : La Plante Verte, Le Hibou, La Catin et La Sorcière
Messages : 1236
Date d'inscription : 16/12/2018
Crédits : Jenesaispas (Ava) Pando (Icon)
Dim 31 Mar - 16:07 (#)

Bienvenue officiellement :moh: J'ai adoré lire ce que tu as écrit pour le moment, le "vous" étant une personne qu'on a rarement l'occasion de croiser sur les forums mais qui rend, je trouve, toujours pas mal dans une présentation ! En tout cas, elle promet cette petite et j'ai déjà hâte de pouvoir lire son histoire :yeah: !
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NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
Alexandra Zimmer
Alexandra Zimmer
NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
I became insane, with long intervals of long horrible sanity
En un mot : Engeance d'Hornet
Qui es-tu ? :
- Infréquentable et associable romancière pleine de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.

Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Monstrueuse créature, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.

Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
You'll see him in your dreams
He'll appear out of nowhere but
He ain't what he seems
You'll see him in your head
On the TV screen
Hey buddy, I'm warning
You to turn it off
He's a ghost, he's a god
He's a man, he's a guru
You're one microscopic cog
In his catastrophic plan
Designed and directed by
His red right hand

Pseudo : Achab
Célébrité : Rooney Mara
Double compte : Elinor V. Lanuit & Inna Archos
Messages : 1571
Date d'inscription : 28/03/2019
Crédits : Lyrics: Nick Cave & The Bad Seeds ; Avatar: @vestae-vocivus
Mer 22 Mai - 14:32 (#)

MAJ de la fiche... Hier, je crois ? Je ne sais pas si les ajouts ont été vus, mais tout ça pour signaler que je suis toujours là.
J'ai eu du mal reprendre un peu le fil de l'écriture après le délai lié à l'avatar (n'est-ce pas ! :blbl: ), mais ce sera terminé quand même.
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ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
Eoghan Underwood
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤

The Bad Seed 1E5CfUE The Bad Seed AoZyjkn The Bad Seed BvRyGpi

"This is not the right way."

En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."

⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.

⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤

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"I put a spell on you."

Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
The Bad Seed KL9jJO9
⛤ VENGEANCE ⛤

The Bad Seed ZfHtADc The Bad Seed Jq60QrG The Bad Seed MaP8TbX

"Before I die alone."

The Bad Seed GIeraGW
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
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Crédits : Lune noire (ava') ; Amiante (signa')
Mer 22 Mai - 15:09 (#)

Hey !
Pas de problème ! J'allais t'envoyer un MP pour te demander où tu en étais justement, c'était juste pour y voir plus clair entre les fiches commencées depuis un moment et les nouvelles.
N'hésite pas à poster dans la bonne catégorie pour me signaler quand ta fiche sera terminée.


Louisiana Burning

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Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Mai - 16:59 (#)

Eh mais c'est vachement silencieux par ici ! :taggle: On t'a vue sur la CB pendant le creux mais ça mérite quand même qu'on te salue officiellement. :coucou:

Sympathique changement d'avatars, après tout y avait pas à chercher si loin... :golmut:
J'espère que ça ira pour la fin de rédaction, surtout si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas à communiquer avec nous ici aussi, ce sera d'autant plus facile de t'aiguiller ou même juste de te soutenir dans l'effort ! :superman:
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NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
Alexandra Zimmer
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- Infréquentable et associable romancière pleine de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.

Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Monstrueuse créature, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.

Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
You'll see him in your dreams
He'll appear out of nowhere but
He ain't what he seems
You'll see him in your head
On the TV screen
Hey buddy, I'm warning
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He's a ghost, he's a god
He's a man, he's a guru
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Pseudo : Achab
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Crédits : Lyrics: Nick Cave & The Bad Seeds ; Avatar: @vestae-vocivus
Dim 26 Mai - 14:18 (#)

Et merci pour le soutien, c'est toujours encourageant pour enchainer ! Pour l'instant ça va, et je pense que ça ira tout seul pour finir la bio vu que je m'y amuse bien.
Je vous en laisse d'ailleurs une partie de temps en temps, histoire de faire signe de vie au moins.
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ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
Eoghan Underwood
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En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
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"Let it spread like a disease."

⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.

⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤

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"I put a spell on you."

Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
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⛤ VENGEANCE ⛤

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"Before I die alone."

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Pseudo : Nero
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Dim 26 Mai - 15:27 (#)

Okay super Alexandra j'ai hâte de lire ça !


Louisiana Burning

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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
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❂ONLY GOD FORGIVES❂

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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
The Bad Seed KKWBGJS
❂ SMOOTH CRIMINAL ❂

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"Could I ever call this place home?"

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Pseudo : Nero
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Double compte : Eoghan Underwood, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
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Date d'inscription : 13/07/2017
Crédits : Ooolympia (Ava') ; Amiante (Signa')
Jeu 30 Mai - 17:54 (#)

TU ES VALIDÉ(E)
Let the RP games begin

C'est avec plaisir qu'enfin je peux t'ouvrir les portes de la zone RP ! J'ai beaucoup aimé la construction du personnage d'Alexandra dans ta fiche. Toi qui t'inquiétais de la lecture peut-être complexe de l'ensemble tu peux être rassurée : c'était très agréable. J'ai particulièrement aimé la partie histoire. Tu as ce que j'appelle une écriture cinématographique et un sens du détail que j'affectionne. J'ai pu facilement visualiser ton personnage et son aura, et j'ai hâte de voir ce que tu en feras à Shreveport. Bon jeu à toi !

Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.
D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !


Only God Forgives

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NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
Alexandra Zimmer
Alexandra Zimmer
NAPALM ROACH : j'adore l'odeur du non-respect au petit matin
I became insane, with long intervals of long horrible sanity
En un mot : Engeance d'Hornet
Qui es-tu ? :
- Infréquentable et associable romancière pleine de mauvaises humeurs, d'ironie cinglante et d'indifférence, cachant une âme noire et liée aux enfers.
- Allergique à l’autorité avec une langue trop bien pendue pour sa propre sécurité, elle cherche à fuir ce monde humain dans lequel elle se sent étrangère.
- Écrivaine autrefois invisible dont seul le site internet attestait de son existence, elle est l'auteur anonyme d'un livre étrange et dérangeant, dicté par son propre père.
- Américaine et pourtant guère attachée au moindre patriotisme, elle erra longtemps sans attaches ni allégeances, avant d'être l'alliée forcée du plus terrifiant des Princes.
- Une antre modeste dans les Kingston Buildings masque ses noirceurs, ses poches trouées, ses écrits en vrac et une Honda 350 récemment achetée.

Facultés :
- Fille longtemps ignorante du Prince Hornet, l’ombre de celui-ci a influé sur sa vie, en étouffant une à une les dernières lueurs de son âme.
- Au gré des rencontres, des créatures de la nuit et du rêve d'une sorcière noire, ses perceptions se sont aiguisées et lui ont révélé bien des choses.
- Monstrueuse créature, la forme du cafard l'habite depuis toujours, bientôt sublimée et portée à son paroxysme par l'influence d'Hornet.
- Remarquable plume, ses mots sonnent justes, acérés, et empreints d'une ombre beaucoup plus grande qu'elle-même.
- Une insupportable teigne dont les répliques teintées de fiel déclenchent vexations, colères et peines autour d'elle.

Thème : Nick Cave & The Bad Seeds : Red Right Hand
You'll see him in your nightmares
You'll see him in your dreams
He'll appear out of nowhere but
He ain't what he seems
You'll see him in your head
On the TV screen
Hey buddy, I'm warning
You to turn it off
He's a ghost, he's a god
He's a man, he's a guru
You're one microscopic cog
In his catastrophic plan
Designed and directed by
His red right hand

Pseudo : Achab
Célébrité : Rooney Mara
Double compte : Elinor V. Lanuit & Inna Archos
Messages : 1571
Date d'inscription : 28/03/2019
Crédits : Lyrics: Nick Cave & The Bad Seeds ; Avatar: @vestae-vocivus
Jeu 30 Mai - 19:31 (#)

Eh bien, merci pour ton accueil, et plus généralement celui de tout le monde, sur la CB, la patience d'Eoghan en mp, bref, partout ! Merci aussi pour l'avis, je suis content et aussi un peu soulagé, que le texte ait plu.
Très content en tout cas d'être parmi vous, je vais revoir tous ces éléments de liens et planifier tout ça !
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