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Watch the world burn † Aliénor.

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ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
Aliénor Bellovaque
Aliénor Bellovaque
ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
♚ TAKE AWAY THE COLOUR ♚

Watch the world burn † Aliénor.  OGUkIML Watch the world burn † Aliénor.  4q8vfGT Watch the world burn † Aliénor.  RORgjLL

"Eh bien ; la guerre."

En un mot : La Vipère sous la rose.
Qui es-tu ? :
"Don't die with a clean sword."

♚ Caïnite âgée de trois siècles ; Accomplie du bel âge à portée d'ongles carmins.
♚ L'Ambition la ronge, mais laquelle ? ; le vide de nuits interminables la détruit plus sûrement que n'importe quelle balle en argent. L'Ennui pour seul véritable danger.
♚ Gorgone gauloise, sa réputation parle pour elle, surnommée Mère sanglante ou Reine rouge. Nombre d'enfants sont tombés sous ses crocs.
♚ Fille de corsaire, héritière de ses lettres de Marque ; navigua au service de Louis XV dans les eaux des Caraïbes à la tête de l'Espérance, frégate à l'équipage composé de deux centaines d'hommes.
♚ Trahie par un Britannique ; capturée et ramenée de force sur l'île de Mona, torturée , abusée, échappée - mourante (malaria). Transformée par un autre, à l'aube de sa trentaine.
♚ Éprise de coups d'État et féroce opposante à l'Essaim. Antique imperméable à l'ordre. À la tête du clan du Chaos. Danseuse sur le fil acéré de leur rigueur.
♚ Maudite ; aucun enfant n'a pu sortir de son ventre. Aucun Infant n'a pu résister à son vice, transmis tel un fléau. Sire matricide par deux fois. Échec toujours en gestation.
♚ Sang turc dans les veines, manie les us et coutumes perses. Son réseau d'Orient et d'Occident est dessiné comme une arachnide file sa soie.
♚ Incapable d'aimer son époque ; craintive pour l'avenir, répudiant son passé.
♚ Se joue d'une beauté en laquelle seuls les autres croient. Ancienne compagne de Serguey Diatlov, mère de substitution de Yago Mustafaï, protectrice de Mei Long et amante éternelle de Jenaro Silva.
♚ Pie voleuse, elle a dérobé le Clan du Chaos aux mains trop glissantes de Salâh ad-Dîn Amjad, qu'elle compte bien refonder en un ordre sérieux pour s'opposer à la Mascarade ainsi qu'au dictat de l'Essaim en place.

♚ SLAVE TO DEATH ♚

Watch the world burn † Aliénor.  FASlTSW Watch the world burn † Aliénor.  UByGHjO Watch the world burn † Aliénor.  W6JtYIp

"I know where you sleep."

Facultés : ♚ Vicissitude (niveau III)
♚ Mains de la destruction (niveau I)
♚ Chimérie (niveau I)
♚ Stratège. Rapide. Teigneuse.
Thème : Sleep Alone ♚ Bat for Lashes
Watch the world burn † Aliénor.  X13YkvN
♚ CANNIBAL ♚

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"Mind if I cut in?"

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Pseudo : Nero.
Célébrité : Laetitia Casta.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Messages : 1631
Date d'inscription : 14/07/2017
Crédits : LUNAR (ava') ; Amiante (signa')
Sam 13 Jan - 1:39 (#)

Aliénor Bellovaque.
Watch the world burn † Aliénor.  3VROMun
Date et lieu de naissance
Née à Constantinople, désormais Istanbul, le 11 décembre 1719.

Nationalité
Française par le père, elle le restera jusqu'à la fin de ses jours.

Profession
De petits boulots en petits boulots, le seul dénominateur commun est bien l'aéroport de chaque grande ville la voyant passer. Travailler de nuit en est plus aisé, et l'on ne manque jamais de gorges à dépiauter.

Lieu d’habitation
Le Lucky Star, ou le temple de l'excès, dirigé par Salâh.

Situation financière
Un fond confortable l'attend en France, mais rien de faramineux. Elle ne vit pas dans le luxe, mais chaque centime dépensé ne l'est jamais raisonnablement.

Sire
Mort depuis longtemps.

Origine
Transformée en l'année 1750.

Disciplines
Vicissitude. Mains de la destruction. Chimérie.

Clan
Le Clan du Chaos et ses serviteurs composent l'étendard sous lequel elle se couvre. Elle n'est qu'une femme de main comme une autre, ne cherchant pas à obtenir un rang de pouvoir quelconque. Si elle n'hésite pas à prodiguer avis et conseils à son chef en fonction de ses humeurs versatiles, elle tient à son rang étrange : se rendre présente et indispensable, sans jamais l'être vraiment.

  • TEMPÉRAMENT
    Caractère C'est une ambition bien étrange qui la pousse à sortir chaque nuit de sa torpeur. Ce qui reste de plusieurs siècles de conquête sur la terre et en mer, humaine et caïnite. Le temps des luttes intestines pour le pouvoir au sein des clans du surnaturel lui manque et la rappelle à la fadeur des temps nouveaux. Aucune gloire personnelle n'est recherchée par son ego immense ; intéressée par les chutes plutôt que par les victoires, c'est celle du Chaos susnommé qu'elle réclame de ses vœux, et ce jusqu'à voir périr son prédicateur lui-même. Libérée des regards et de l'emprise des hommes depuis des lustres, aucune laisse ne peut contenir la Gorgone. À la pierre, elle préfère la chair, se joue de la sienne, qu'elle connaît par cœur, se défie des timidités et autres voiles de pudeur qu'elle déchire sans mot dire. Imaginative, pour tuer, pour aimer, pour recueillir des trésors de sadisme dans une paume tortionnaire. La folie qui a creusé son sillon au fil des décennies alimente comme le pus dans une plaie les idées de ses vices ; et la liste s'accroît. Ses joies sont autant de secrets pour les lèvres pleines qui s'étirent. Adorer la vie pour une morte relève presque d'un sacrilège qu'elle conserve pour elle. Les cendres d'épicurisme qui traînent là encore lui sont un ravissement qu'elle recueille sans dédain, sans chagrin. Elle prend, elle fait avec, elle construit son présent comme elle peut le permettre. Elle aime rire des autres et d'elle-même s'il n'y a point calomnie, et préfère la compagnie des buveurs de bière à celle des pianistes sombres. Cette chose qu'elle tient au bout de sa nuque altière, cette noblesse que beaucoup ont cherché à briser, elle la réserve à ses semblables, ceux pour qui tout paraît si grave. Quand les ravages de l'esprit la laissent en paix, ils font place à cette plage blanche, cette page blanche où consigner proprement les pensées qui l'obsèdent, qui débordent et se bousculent. L'art du complot lui a appris la patience, l'ordre et la discipline, qu'elle s'impose lorsqu'il le faut. Lucide dans son délire, sensible aux sirènes du Réel, la Harpie sait survivre, s'est interdit de faillir au prix de n'importe quelle ire.

    La langue bien pendue, si non plongée dans un corps éviscéré, elle embourbe et embrouille, mélange habilement palabres et indices. Elle aime semer derrière elle, les galets d'une énigme à la réponse vide. Troubler et parasiter sont des passe-temps dont elle se ravit : elle est la voix qui hante et martyrise les cerveaux des êtres débiles et démunis. Les bougresses sont ses victimes préférées, n'en déplaise aux bigots qui parlent à tort et à travers d'une lascivité avérée, mais guère prostituée. Le sexe est son havre, le sexe est son arme. L'acmé et ses délices ne se répandent presque jamais en elle, et le vide de son ventre sonne le glas d'un écho terrible ; solitude, solitude, solitude. Vivre et mourir, vivre et laisser mourir, elle a cessé de se dresser à l'appel du sacrifice. Le sang versé ne sera pas le sien. La Reine rouge a déjà juré à sa cour qu'elle brûlerait des cités entières pour se protéger de la fureur ennemie. Ses serments ne sont pris en défaut que lorsque l'âge la rattrape, et ses turpitudes dont nul immortel ne peut se prémunir. Autant de griffes qui lacèrent sa peau toujours intacte – maléfice, ignominie – , et qui injectent le poison-Doute, qui la font trébucher, la maudite. Son instinct versatile s'est soumis à son orgueil sans limite. Elle trahit, toujours. Les magnats comme les naïfs, les puissants comme les fébriles. Elle trahit. Elle contemple à la loupe le fruit de ses méfaits, arriviste jusqu'à l'ongle.

    Elle d'abord. Toujours.
  • UNE NUIT DANS VOTRE PEAU

    Elle se camoufle, immortelle parmi les éphémères. Elle se cache là où les carlingues grondent, où les annonces fusent. L'obscurité des pistes côtoie les couleurs criardes des néons et autres panneaux bariolés, jusqu'aux couloirs grisâtres surmontés d'enseignes aux marques réputées. Récemment embauchée comme hôtesse d'accueil à l'aéroport de Shreveport, sa position est stratégique et elle le sait. Jamais en manque de proie à béqueter un peu à l'écart, elle aime se trouver là, entre toutes ces âmes qui s'agitent, ces cœurs qui pulsent. Hypnotisée par l'atmosphère si particulière de ces carrefours humains, le plaisir de la nouveauté la porte encore en liesse. Elle n'échangerait sa place pour rien au monde. Le jeu des chaises musicales et le défilé permanent de nouveaux visages coupent court à tout possible sentiment de lassitude.
    Ses loisirs sont modestes, presque contemplatifs. Avide du confort de ce siècle, elle peut parfaitement se contenter d'une nuit sereine passée entre un ordinateur portable et un écran de télévision. Elle bouffe la culture, se régale des touches d'un clavier dont ses doigts tricentenaires apprécient le toucher. Curieuse du monde, de tout et de tous, elle peut passer des heures à enchaîner le visionnage de documentaires sur YouTube. Elle évite toutefois ceux qui, de près ou de loin, auraient l'audace de prétendre dépeindre l'époque de sa naissance comme elle en garde de frêles souvenirs. D'humeur parfois fêtarde, elle se glisse entre les hommes friands d'alcool, existe par procuration en perçant les carotides pour retrouver les saveurs de l'ivresse d'autrefois. Là où la Vie demeure, elle Reste. Le silence l'effraie, espace infini qui s'étire sans début ni fin, et elle se rassure de la présence de ses amants réguliers, de ses rares compagnons d'éternité. Ses nuits sont une succession de tableaux toujours entamés, jamais terminés. Chaque lever de lune porte en lui la promesse d'un nouvel espoir, une raison de marcher encore ici-bas.
    Il va néanmoins sans dire qu'en dépit de ses facultés d'adaptation, la chasse fait partie de ses lubies préférées.
  • Caractéristiques de race


    Comme beaucoup d'autres avant elle, l'ancienne corsaire n'a pas choisi la voie de l'immortalité. Sa transformation s'est faite dans la douleur. Malade et condamnée par le paludisme, affaiblie par plusieurs fausses couches successives et des conditions de vie et d'hygiène délétères, son Sire a pris la décision de la "sauver" sans prendre le temps de la consulter ni de solliciter son avis. Souvent, elle a déclaré à qui voulait l'entendre qu'elle aurait préféré mourir, rejoindre son Second et ses hommes sous l'Océan. L'acclimatation à ses nouvelles capacités, à un rythme de vie nocturne et à l'idée de devoir dissimuler sa vraie nature jusqu'à ce que la Mort la prenne enfin l'a longtemps réduite à l'état de créature désespérée, hystérique et rendue à moitié folle par sa condition. Une transition difficile, qui n'a pas été aidée par un Sire intransigeant et peu apte à se mettre dans la peau de celle qu'il eut tôt fait de considérer comme une ingrate.
    Si aujourd'hui son contrôle de la Soif est très satisfaisant, elle ne tire pas son surnom de Reine rouge ou de Mère sanglante pour rien. Ses longues périodes de "paix" sont troublées par des épisodes de frénésie, souvent déclenchés par des ruptures amicales ou sentimentales, des moments forts qui marquent son existence et la poussent à l'excès. La fin du XIXe siècle l'a notamment vue se livrer au meurtre d'enfants. Un crime auquel elle évite de penser ; et son esprit est particulièrement doué pour rester calfeutré dans une amnésie - volontaire - et salvatrice qui l'empêche de s'abîmer dans une mer de culpabilité. Yago est le seul qui a su la guérir de cette étrange et terrible addiction. Ses chasses sont plutôt civilisées. Elle se nourrit en général sur une poignée de calices plutôt restreints. Son emprise sur sa Bête, elle la maîtrise avec une certaine fierté, et se targue de ne pas perdre le contrôle aussi aisément que bon nombre de ses congénères.

    De tout temps, elle s'est adaptée aux changements de technologies, aux mœurs en perpétuelle évolution. Ravie aussi bien des progrès accomplis en matière de santé que par la profusion de multimédias, elle fait partie de ces immortels qui se sont pris au jeu de la maîtrise informatique. Elle peut passer des nuits entières sur YouTube ou Instagram, maîtrise le téléchargement de films et Netflix sans grande difficulté, et encourage les siens à partager ainsi quelques-unes des lubies des humains. La société occidentale la fascine perpétuellement, avec ses bons et ses mauvais côtés, et elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde. Ses regrets se portent sur quelques aspects moins superflus ou plus légers de la vie qu'elle a connu autrefois. Horrifiée par les lois qui paraissent engloutir tout un chacun, elle se ravit d'avoir pu grandir et devenir adulte à une époque où les carcans étaient différents et, à ses yeux, bien plus supportables.

    En ce qui concerne ses capacités, elle ne maîtrise guère l'embryon de Chimérie. Légèrement plus douée pour les Mains de destruction, elle est ainsi capable d'atrophier ce qu'elle touche, tant que le contact demeure. Un don qu'elle apprécie, puisque directement connecté à la Vicissitude, qu'elle parvient à contrôler avec une précision croissante. La part la plus sombre d'elle-même aime bien plus qu'elle ne le devrait cette faculté de modifier la chair et les os, de mutiler ou de former et redessiner à loisir ses victimes présumées. Une technique qu'elle aime tout particulièrement lorsqu'il s'agit pour elle de se grimer par caprice. Par ailleurs, elle s'est plusieurs fois vue rémunérer pour des changements exercés sur le corps d'autrui, quel qu'en soit l'objectif final. Cette aptitude est la seule qu'elle travaille avec un réel sérieux, délaissant quelque peu les deux autres la plupart du temps.

    Vicissitude
    3
    Mains de la destruction
    1
    Chimérie
    1

  • AFFILIATION ET OPINIONS
    À ses yeux, la seule Mascarade est cette Révélation impromptue, à laquelle elle ne s'était pas attendue. D'abord déstabilisée, l'ire n'a pas tardé à prendre la place de l'étonnement. Et si elle parvient à trouver quelque réconfort à l'aube de ce millénaire, il y a certaines choses qui ne passent pas. La Révélation en fait partie. Trop de transparence pour la Caïnite. Trop de secrets dévoilés, de rêves et de mystique piétiné au profit de cette science de la Vérité absolue, bien dangereuse selon elle. Elle ne fait pas confiance en la plèbe, même si elle peut en apprécier la compagnie. Elle sait que les foules sont vicieuses, que les révolutions culturelles se paient d'une dette immédiate dont elle refuse de s'acquitter. Les ténèbres, elle s'y était faite. Alors pourquoi diriger le faisceau d'une lampe d'interrogatoire sur leur monde d'ombres et de poussière ? Qui a bien pu s'autoproclamer le porte-voix de toute une race sans consultation mondiale ? La Révélation n'est rien d'autre pour elle qu'une trahison impardonnable, une question phare dont on a écarté les principaux intéressés.
    Elle ignore quelle est l'opinion des autres représentants CESS, mais leur avis la questionne et l'interpelle. Elle ne fait confiance à aucun d'entre eux, se drapant dans un voile de préjugés provocateur et gratuit. Elle presse les boutons, les cordes sensibles, et se rit de la réaction qui en découlera. Solitaire, en réalité, isolée parmi ses propres pairs, elle ne cherche pas à fraterniser ou à se déchirer avec d'autres créatures en fonction de leur race ; seul l'individu la fascine, selon ses facultés à déjouer les pièges qu'elle adore lui tendre.
    Quant à Shreveport, si la ville n'a rien d'extraordinaire en elle-même, elle doit bien reconnaître en apprécier le charme du Sud. Son évolution rapide et impressionnante n'est pas sans lui rappeler d'autres villes et capitales dont elle assista à l'essor, avec ses excès, ses plaisirs et ses surprises. Les bonnes comme les mauvaises. Les milices anti-CESS ne sont rien pour celle qui a vu la Gestapo à l'œuvre. Un optimisme qu'elle partage avec certains de ses confidents au sein du clan de Salâh ad-Dîn Amjad, dont elle a rallié la cause. Les liens profonds et archaïques qu'elle a tissé avec ce dernier sont teintés de jalousie et de rancune ; elle se tient pour l'heure coite et sage, attendant de regagner la confiance de son aîné pour s'investir davantage. Elle rattrape plusieurs années de perdues en quelques semaines, observe les groupes de l'Essaim s'agiter avec le fantôme de l'impatience entre ses entrailles vides. Elle a tendance à mépriser autant qu'à adorer les revers politiques qui se nouent entre ces clans vampiriques, bien décidée à y mettre son grain de sel et à brouiller les cartes quand le temps sera venu. Il n'existe guère de plus beau divertissement.

  • Singularités
    BONUS • Elle ne s'est jamais habituée aux mises en torpeur et aux réveils à la nuit tombée. Ses endormissements sont aussi longs et chargés de regrets que le sortir du sommeil la laisse grincheuse et peu enthousiaste. Malgré son dynamisme et ses humeurs plutôt vives, il lui faut toujours un laps de temps pour elle, qui la voit principalement silencieuse et peu encline à tolérer les caprices des uns et des autres. Les plus prudents sauront éviter de chercher la petite bête, bien capable de venir manger la grosse.

    • Elle s'est entichée d'un mortel, et c'est peut-être la première fois qu'un attachement aussi fort promet de lui mettre des bâtons dans les roues. En la personne de Serguey Diatlov, elle a trouvé un compagnon du quotidien aussi rassurant que divertissant. Leur mode de vie lui convient parfaitement, composé de voyages et de déplacements de motels en hôtels, jusqu'à leur arrivée à Shreveport. Elle aime savoir qu'ils travaillent au même endroit, qu'ils vivent au même endroit : le motel du clan du Chaos. Malgré les mois qui s'égrènent, elle ne ressent toujours pas cette lassitude qui pointe toujours le bout de son nez, lorsque le charme s'évanouit et que son intérêt s'effrite. Elle ne compte pas en faire un marqué et encore moins un Infant. La proximité qu'elle a tissé avec lui est d'autant plus précieuse qu'elle lui donne la sensation de ne pas se sentir aussi seule qu'autrefois ; soutien réconfortant, dans le contexte géopolitique qui la voit débarquer.

    • Loin d'être pudique, elle a tendance à se balader dans n'importe quelle tenue, sans vraiment se soucier de savoir si elle choque, émeut ou indiffère. Son rapport au corps est encore marqué par ses jeunes années passées à vivre dans un milieu d'hommes, baignée dans une promiscuité permanente. Si elle s'amuse parfois des réactions qu'elle déclenche, ses habitudes sont pourtant bien moins destinées à provoquer, en dépit des rumeurs qui l'entourent. Elle ne cherche pas à s'en défaire, se fichant comme d'une guigne d'être considérée comme une séductrice excessive.

    • Son dos est recouvert de cicatrices. C'est la seule partie de son corps qu'elle déteste arborer. Stigmates symboles de ses mois de tortures passés entre les mains de Connor Epps, les initiales de ce dernier s'entrecroisent grossièrement entre ses omoplates, et la marque du cuir s'est suffisamment imprimée contre son épiderme pour que celle-ci devienne parfaitement indélébile. Un outrage synonyme de honte pour elle. Un sujet qu'il est dangereux d'arborer, même avec les meilleures intentions du monde. Lorsqu'elle s'y sent contrainte, elle use de ses capacités pour les effacer, mais rechigne la plupart du temps à céder à ce jeu de dupes, réticente à l'idée de devoir se cacher d'une façon ou d'une autre.
Who I am ?
Watch the world burn † Aliénor.  Ygkm63a
Je suis Un inventé Blase fzefjezfmlz. Visage Laetitia Casta. Sagesse Stade Ancêtre. Découverte Tss. Présence Quotidienne. Avis  :fuckyeah:  Mot de la fin  :islay:  


Before I'm dead

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ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
Aliénor Bellovaque
Aliénor Bellovaque
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♚ Caïnite âgée de trois siècles ; Accomplie du bel âge à portée d'ongles carmins.
♚ L'Ambition la ronge, mais laquelle ? ; le vide de nuits interminables la détruit plus sûrement que n'importe quelle balle en argent. L'Ennui pour seul véritable danger.
♚ Gorgone gauloise, sa réputation parle pour elle, surnommée Mère sanglante ou Reine rouge. Nombre d'enfants sont tombés sous ses crocs.
♚ Fille de corsaire, héritière de ses lettres de Marque ; navigua au service de Louis XV dans les eaux des Caraïbes à la tête de l'Espérance, frégate à l'équipage composé de deux centaines d'hommes.
♚ Trahie par un Britannique ; capturée et ramenée de force sur l'île de Mona, torturée , abusée, échappée - mourante (malaria). Transformée par un autre, à l'aube de sa trentaine.
♚ Éprise de coups d'État et féroce opposante à l'Essaim. Antique imperméable à l'ordre. À la tête du clan du Chaos. Danseuse sur le fil acéré de leur rigueur.
♚ Maudite ; aucun enfant n'a pu sortir de son ventre. Aucun Infant n'a pu résister à son vice, transmis tel un fléau. Sire matricide par deux fois. Échec toujours en gestation.
♚ Sang turc dans les veines, manie les us et coutumes perses. Son réseau d'Orient et d'Occident est dessiné comme une arachnide file sa soie.
♚ Incapable d'aimer son époque ; craintive pour l'avenir, répudiant son passé.
♚ Se joue d'une beauté en laquelle seuls les autres croient. Ancienne compagne de Serguey Diatlov, mère de substitution de Yago Mustafaï, protectrice de Mei Long et amante éternelle de Jenaro Silva.
♚ Pie voleuse, elle a dérobé le Clan du Chaos aux mains trop glissantes de Salâh ad-Dîn Amjad, qu'elle compte bien refonder en un ordre sérieux pour s'opposer à la Mascarade ainsi qu'au dictat de l'Essaim en place.

♚ SLAVE TO DEATH ♚

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Facultés : ♚ Vicissitude (niveau III)
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Sam 13 Jan - 1:39 (#)

Don't die with a clean sword.
We're kicking at your window and keeping you up,
And if you come to find me I'll color you red

BIO Le 23 janvier 1748, la frégate l'Espérance, son Capitaine Aliénor Bellovaque et l'équipage composé de 200 hommes et 12 canons, disparaissaient sans laisser de trace au large de l'île de Mona.

Charles Pollard règne en maître sur le pont récuré et quasi-désert, ce soir-là.
C'est notre Second. À 54 ans, il a conquis le cœur et l'estime de tout marin de notre bord. C'est un homme réputé pour sa parole d'honneur, pour sa loyauté et son courage, et enfin pour l'expérience et la sagesse qu'il nous a tous, un jour ou l'autre, prodigué par sa bienveillance. Guillaume Bellovaque avait le nez pour cela. Il a su s'entourer d'une formidable flopée de gars venus de rien, capables de tout. Des mousses jusqu'aux barreurs, des matelots aux combattants venus de tous les horizons. Charles Pollard est fait du même bois. Je ne reprendrai jamais la mer, et c'est pourquoi je peux dès lors assurer que je n'aurais pu naviguer en compagnie de meilleurs hommes. Et je n'ose parler d'Elle. Je me souviens encore de sa frimousse de môme mal grimée en garçon, son épaule malingre enveloppée de la paume de notre Capitaine d'antan, au moment de grimper à bord. Le Bellovaque avait fini par céder et emmener la gamine avec lui. Nous étions peu, à connaître sa vraie nature. La plupart des hommes la prenaient pour un mousse comme les autres, bien qu'entouré de plus de considérations. Personne ne s'est formalisé. Ces choses-là se produisent souvent. Pour la sécurité de la petite, on a été nombreux à veiller sur sa vie à bord, je me souviens. Et c'est là, en voyant filer les années, en la voyant grandir, le secret s'effriter, que j'ai compris qu'un jour, la rupture nous décimerait. Les clans se formeraient. Il restera toujours des marins convaincus que la présence d'une femme vous porte une guigne aux conséquences parfois insupportables. Pourtant, je ne crois pas avoir jamais regretté la venue de la môme parmi nous. Je l'aimais bien. Je lui ai appris tout ce que je savais, tout ce que je pouvais lui transmettre. Pas pour faire plaisir au Capitaine, mais parce que je l'aimais bien. Pas parce qu'elle me rappelait la mienne, de gosse, mais simplement parce que je l'aimais bien. Je lui ai alors appris les nœuds, à grimper au mât sans ciller, les noms des voiles et à se repérer aux étoiles. Le Capitaine me laissait faire. Je crois qu'il n'était pas bien doué pour tout cela. Charles Pollard et moi, on a alors élevé la petite à notre façon. Avec pas grand-chose, mais avec beaucoup de sympathie. On l'a protégée des gaillards qui s'ennuient en mer, du soleil qui cogne trop dur dans les Caraïbes et de la faim qui guette, chaque fois que les voyages durent, et durent. Quand elle est devenue une femme, on l'a défendue contre les gueulantes et les crachats des plus superstitieux des nôtres, on a soutenu l'Capitaine, et même qu'on a dû déformer deux ou trois mâchoires, pour les plus récalcitrants. Parce que la gosse, elle l'avait méritée, sa place. Elle a toujours bossé pour gagner son pain. Elle a participé, comme les autres. Elle a vécu avec nous, parmi les plus rustres, les puants, les envieux et les râleurs, les grognards et les radoteurs, les bourrins et les aigris. Mais elle a également ri, chanté, dansé, souffert, confié les corps des nôtres à l'Océan et pleuré avec nous. Lorsque le Capitaine est mort, personne d'autre ne lui aurait disputé sa place. Parce qu'elle la méritait. Oh, beaucoup sont partis, mais d'autres sont arrivés. Notre équipage était fier, bourré d'hommes tenaces et braves. J'ai passé certaines des plus belles années de mon existence sur le pont de l'Espérance, obéissant à Charles Pollard et Aliénor Bellovaque.  
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Je ne sais pas comment elle est morte ; car morte, sûrement qu'elle l'est, maintenant.
Cela fait des mois que je m'inflige le souvenir de cette nuit où tous les Enfers se sont abattus sur nos têtes.

Charles Pollard règne donc en maître, ce soir-là. La mer est calme, la nuit profonde. Autour de nous, la brume s'est installée, flotte et se confond avec les haubans. Beaucoup des nôtres dorment ; la journée a été dure. Charles Pollard est connu pour ses insomnies récurrentes, aussi foule-t-il le plancher nettoyé par les bougres quelques heures plus tôt. Il lève les yeux vers Benjamin, l'un des mousses préférés de tout l'équipage. Le gosse est encore à moitié sauvage, mais il grimpe comme personne et son regard est capable de discerner toute terre en vue à une distance remarquable. Il nous toise parfois, du haut de la hune, avec ses prunelles étrangement perçantes. Parfois, je n'aime pas bien comme il nous fixe ; on dirait qu'il fomente un mauvais tour, mais Aliénor et Charles persistent à penser qu'il a simplement besoin de prendre son temps pour faire confiance aux autres. Probablement que le gosse a dû se faire cogner plus jeune, souvent et fort. Alors je le laisse tranquille. Tant que le petit fait son travail, je n'ai rien à redire.
Ce soir-là, en plus de la brume qui nous coupe du monde, l'humidité est lourde et difficile à supporter. Je préfère travailler encore un peu et ne prendre mon quart qu'à l'aube plutôt que d'avoir à m'enfermer dans les tréfonds de la frégate mal aérée avec les autres. Et puis j'aime bien discuter avec Pollard, la nuit.

Je ne sais ce qui nous a alerté. J'ai vu Benjamin se redresser, aux aguets. Il ressemble à ces grives prêtes à s'envoler au moindre craquement de brindille. Charles et moi avons échangé un regard perplexe. Et puis nous les avons vus. Si je dois confesser un épisode de ma vie où la Peur a dominé le reste, ma raison et ma foi envers Dieu, c'est bien cette nuit du 23 janvier. Charles s'est jeté dans les escaliers pour gagner la cabine du Capitaine et la prévenir de l'attaque. Terrorisé, je n'ai entendu que ses exclamations de voix ; visiblement furieuse d'être réveillée, je crois qu'elle nous pensait en proie à une hallucination dûe à la déshydratation – nos galions d'eau commençaient à se vider sérieusement. Elle est apparue sur le pont, pieds nus, la ceinture de son pantalon encore ouverte. Sa chemise blanche flotte autour d'elle, et je me souviens d'avoir aperçu un sein mal protégé par l'échancrure rabattue à la va-vite. Sa tresse à moitié défaite, ses grands yeux en colère, elle m'a fusillé du regard tel que j'en ai frémi, avant de se tourner vers le fruit de notre affolement.
Je n'ai pas eu le cran de compter le nombre de vaisseaux qui, profitant de la nuit et du brouillard, encerclaient la frégate. Je la regardais, elle. J'ai vu ses traits comme fondre, et la panique a remplacé la fureur. Elle s'est avancée jusqu'au bastingage ; j'ai cru qu'elle allait vomir. Dans son dos, Charles a balbutié qu'il fallait présenter drapeau blanc. Elle n'a pas écouté. Elle s'est retournée, pivotant sur elle-même comme les rats que nos chats à bord coinçaient à fond de cale. Elle a poussé une sorte de feulement hystérique et nous a aussitôt ordonné de sonner l'assaut ; une folie que Pollard a tout de suite contestée. Plutôt que de demeurer en spectateur, j'ai alors sonné la cloche le premier. Je savais que je déclenchais un coup de tonnerre dans le sommeil de mes camarades, que nous étions déjà perdus avant que le premier coup de mousquet n'ait été tiré. J'ai obéi au Capitaine la mort dans l'âme. Je l'ai perdue de vue un moment, houspillant les hommes mal réveillés, multipliant les ordres, faisant tout pour empêcher ma voix de laisser transparaître le Doute. Ils étaient peu nombreux, ceux qui pensaient notre survie possible. Les traîtres dans le genre de Epps ne font pas de quartier. J'ai fait descendre Benjamin et l'ai obligé à prendre les mousses les plus jeunes avec lui pour se dissimuler dans les planques du navire. Il a tenté de protester un moment, mais il a fini par me céder.

Aliénor est réapparue armée et le teint livide. J'ai vu ses mains trembler. C'est un souvenir qui me glace le sang encore aujourd'hui. Elle sait alors que tout espoir est vain, mais coûte que coûte, elle souhaite nous voir périr debout. Je ne sais si je la respecte ou si je lui en veux pour cela. Elle est la dernière, la dernière des Neuf qu'Epps a poursuivi. Au fond, sûrement s'attendait-elle à cette mise à mort, cette poursuite qui nous avait vu naviguer sans cesse pour échapper à l'Homme Fou, avec ou sans lettre de marque.

La lutte a été sanglante et confuse. J'ai tué beaucoup d'hommes ; combien, je l'ignore. Le pont est devenu glissant sous mes pieds au fur et à mesure que les ennemis abordaient et nous massacraient, comme l'eau se répand partout en une houle incessante, lorsque la tempête frappe. J'ai trébuché plus d'une fois sur l'épaule ou la jambe d'un camarade, abattu un mécréant qui visait notre Capitaine, avant qu'un aboiement sonore ne résonne, figeant brutalement la scène en un tableau horrifiant.
Car ce soir-là, Connor Epps a gagné son ultime bataille. Je revois encore Charles plaqué à terre par au moins deux des hommes du traître, tandis qu'il a emporté Aliénor jusque dans ses quartiers.

Nous avons été mis à contribution pour jeter les cadavres à la mer et ainsi faire de la place aux assaillants. La mort dans l'âme, sans avoir pu leur offrir des adieux décents et ce pendant un temps interminable, les corps ont disparu par-dessus bord, les uns après les autres, lentement. Une centaine des nôtres avait péri ; autant dire la moitié de l'équipage. Certains mousses avaient été rattrapés et tués eux aussi. Je n'ai pas cherché à cacher mes larmes, et comme moi, beaucoup pleuraient de la misère et l'infortune qui s'étaient acharnés sur notre sort. D'autres encore maudissaient déjà Aliénor, rejetant sur elle toutes les fautes, faisant d'elle l'instigatrice de notre funeste destin. Quelques voix se sont élevées pour faire taire les leurs, et nos ennemis ont dû assommer Charles à moitié pour l'empêcher d'étrangler les plus virulents.
L'aube s'est levée, à peine. Les nuages ont adopté cette étrange teinte grisâtre, puis violette, avant de s'adoucir vers le brun, l'ocre ; toutes les couleurs que précèdent l'arrivée du Levant. Je suis persuadé qu'il s'agit de la dernière fois. J'ai du mal à détacher mes yeux du ciel. C'est l'agitation autour de la coque qui m'y oblige. Autour de nous, l'eau est écarlate. Les corps abîmés attirent les poissons tueurs, les requins, les mouettes et toutes les créatures qui se régalent d'un festin inattendu.

Aliénor est remontée sur le pont. Sa lèvre est tuméfiée, et ses joues aussi. Ses cheveux sont défaits totalement, à présent. Elle a pleuré elle aussi. Je lui adresse un léger salut, insolite, mais nécessaire. J'ai la sensation que nos yeux se recroiseront plus, après cela. Je n'entends pas ce qu'Epps lui murmure à l'oreille ; du poison qui la torture visiblement. Elle refuse ce qu'il lui demande, et la réponse est immédiate. C'est soixante-dix des nôtres qui se voient mis à genoux et égorgés sans sommation devant elle. J'entends encore ses hurlements d'effroi, ses suppliques et ses regrets, mais rien n'y fait. Connor Epps a toujours aimé les mises à mort, même du temps où il portait fièrement le titre de corsaire pour la marine anglaise. Le Rouge est partout. L'écume elle-même est rouge, au fur et à mesure que les hommes égorgés s'en vont rejoindre ceux qu'ils venaient eux-mêmes de jeter à la mer. J'ai tremblé en attendant mon tour, priant le Tout-Puissant de m'épargner une fois encore, pour ce jeu de hasard dont nous étions pourtant tous si friands. Epps ne lui a rien laissé passer, la forçant à regarder, encore et encore, à approcher au plus près de ceux qui lui avaient obéi, qu'elle avait engagé, qui l'avaient servie et contribué à honorer sa réputation auprès du roi de France. Il l'a menacée de la faire passer par-dessus bord à son tour elle aussi, et je crois n'avoir jamais entendu cris de femme aussi effrayants et bouleversants. Il n'y a plus rien alors de la dignité que je lui ai toujours connue. Elle est comme nous autres : pétrie d'une frayeur animale et d'un désir de vivre fiévreux. J'ai pensé qu'elle allait mourir ainsi : rendue folle par le Bourreau de l'Atlantique, captive jusqu'à la fin des temps. Je veux tuer Epps de mes mains. Je n'ai pas le courage de me jeter sur lui. Son charisme, ses orbes torves et ses manières de tueur me dissuadent, et j'ai honte, alors. Charles Pollard a été le dernier à périr devant elle. Il n'a pas baissé le regard.

Nous ne sommes plus que vingt-neuf survivants, lorsque le Britannique s'est lassé. Les assaillants ont tous regagné leur propre vaisseau, et Aliénor a été emmenée par lui. Nous n'avons pas été dupes pour autant, et lorsque les canons ont ouvert le feu sur l'Espérance, Benjamin vient de me rejoindre, jeté à terre par le choc dû au boulet. Nous nous apprêtons à couler par le fond, et je sens le bois gémir et craquer. Nous allons sombrer, rejoindre nos amis et camarades qui nous ont ouvert la voie auprès de Neptune.
Lorsque toute voile a disparu, la frégate s'enfonce dangereusement dans les profondeurs. Nous avons réussi à mettre à l'eau deux canots encore intacts, embarquant deux galions d'eau, quelques réserves de pain et de biscuits, avant d'embarquer et de nous éloigner de la carcasse du navire.

Après deux semaines de navigation, nous avons été rescapé par un sloop qui nous a permis de regagner la terre ferme. Nous n'avons jamais revu notre Capitaine, vivante ou morte.

Journal de bord de Thomas Jolivet, lieutenant à bord de l'Espérance.


•••


Mais à quoi bon vivre pendant mille ans, si ce n'est pour acquérir la sagesse qui manque tant à l'âme des hommes ?
Sagesse illusoire,
Sagesse bien cruelle.
Nos pulsions et nos crimes surgissent pour la repousser ;
Refusent une étreinte griffue clairvoyante.
Refusent de vivre seules, pour l'éternité.


C'est à toi, et à toi seul, que je destine cette lettre.
Tu es peut-être mort à l'heure qu'il est, tombé, vaincu par les propres mains qui, aie-je ouï dire, t'ont façonné. Rien ne m'étonnerait de sa part, même si je l'ai peu connu. Celui que tu nommes aujourd'hui ton unique maître, ton directeur de conscience, ton guide et, qui sait, ton amant.
Je ne suis plus aussi téméraire qu'autrefois. Autrefois, quand la monarchie de Louis XV coulait encore des jours heureux. Les Révolutions muettes, les peuples soumis et livrés au bon plaisir du Roi et de ses détracteurs. Je vivais loin, alors. Loin du règne des fauves rôdant dans les campagnes françaises, loin des pavés de Paris.
Je vivais libre. Heureuse du fil ténu de mon existence, rattaché aux orins de mon bâtiment. Aux humeurs de mes hommes. Il m'arrive de penser parfois que  cette vie n'est qu'un rêve. Un rêve lointain, un rêve d'enfant. Un rêve de femme prisonnière d'une condition qu'elle n'a pas choisi. Je me croyais affranchie, et pourtant le retour à terre ne m'a pas épargné.
Mais me voici bien sibylline. Je ne compte pas t'assaillir d'énigmes. Une longue lecture t'attend, et les pages auront tôt fait de te glisser entre les doigts, si je ne déploie pas très vite les voiles de ma Genèse.

As-tu déjà goûté au bonheur de s'engouffrer dans le sillage des vents opportuns, favorables ?
As-tu déjà ressenti la solitude du large, lorsque Mère Écume s'étend de toutes parts?
Connais-tu le nom de toutes les créatures, de tous les monstres qui nous attendent, dans ses profondeurs ?
Entends-tu les voix des marins brûlés, noyés, tués, dont les sépultures salées demeureront sacrées à jamais ?
Je l'ai vécu souvent.
Je l'ai ressentie, toujours.
Je ne les connais pas.
Je les entends encore. Je les entends toujours.

Je te promets de tout te raconter.
De mon échappée des Caraïbes jusqu'à la manière dont je suis tombée entre les griffes d'un autre Anglais, heureusement plus clément. De celui qui t'a recueilli et protégé, Jürgen. C'est lui et lui seul qui m'a permis de prendre le large une nouvelle fois. Je n'ai jamais désiré un second bourreau. Je n'ai pas demandé à être sauvée, ramenée sous cette forme de vie si étrange, si terrible. C'est ainsi qu'a débuté mon errance. Je n'ai jamais totalement perdu contact avec Landgraf, même si je demeure encore sa débitrice. Je sais seulement comme il t'a permis de retrouver un peu de cette quiétude qu'Il n'aurait jamais dû t'ôter. Nous aurions dû rester à Jérusalem, toi et moi. Nous aurions dû nous marier, une nuit, partir vivre quelque temps dans ce désert que tu aimais, peuplé des djinns de tes rêves d'enfant. Mais je t'ai laissé. Je t'ai abandonné, et voilà que l'on avait déjà pris ma place à tes côtés. Je ne me le pardonnerai jamais, mais je ne pleure plus sur le passé depuis des lustres ; mes yeux demeurent désespérément secs, désormais.
Tu n'aurais jamais dû faire partie des nôtres. Tu aurais dû rester là-bas, loin de ces complots que tu ne comprendras jamais totalement, de toutes ces machinations dont nous autres Immortels raffolons pour nous divertir et oublier l'absurdité de cette existence.
Je te raconterai mes guerres, mes exodes, mes exils, mes échecs et mes succès.
Et plus que tout, je te raconterai cette pulsion qui m'a donné la force de te rejoindre, enfin.

Attends-moi.
Nous avons des siècles à rattraper.




CHRONOLOGIE OBSOLETE, A METTRE A JOUR !!!
11 décembre 1719 Naissance à Constantinople (Istanbul).

1743 Suite à la mort de Guillaume Bellovaque, elle accepte sa première lettre de marque en reprenant la charge de son père auprès de Louis XV. Une partie de l'équipage demeure fidèle à la fille de leur défunt capitaine.  

1745 Création d'un traité tacite tissé entre plusieurs corsaires britanniques, espagnols et français quant à la gestion de leurs missions respectives aux Caraïbes. Ils finiront par le surnommer : le pacte des neuf.

1747 Trahison du corsaire britannique Connor Epps, qui décide de prendre le drapeau noir. Dénoncé par les neuf, il entreprend une revanche sanguinaire contre ses détracteurs et ennemis jurés.

1748 L'Espérance est attaquée et coulée, son équipage décimé et Aliénor emmenée par Connor sur l'Ile de Mona.

1750 Après seize mois de captivité et de mauvais traitements, elle parvient à s'échapper en mer. Elle est retrouvée plus morte que vive par l'équipage du SMS Revenge et transformée par James Rochester.

1820 Fâchée avec James, elle prend son indépendance et infante pour la première fois. Ophélia demeurera auprès d'elle pendant près de soixante-dix ans, avant qu'Aliénor ne se résigne à mettre à mort sa fille spirituelle, trop instable et frôlant la démence totale.

1893 Mort de son Sire dans des circonstances pour le moins étranges.

1899 Premier retour en France. Premières intrigues politiques. Elle ré-apprivoise son Europe perdue et entreprend de nouer des liens solides avec les personnalités vampiriques importantes du continent, jusqu'à s'aventurer en Orient. Rencontre de Salâh ad-Dîn Amjad. C'est pour elle une période de rage et de frénésie intense.

1908 C'est la rencontre avec Yago Mustafaï, seulement âge de huit ans à l'époque, un coup de foudre maternel et le début d'une relation aussi affectueuse que frustrante et délicate pour elle. Le début de l'apaisement.

1926 Après avoir appris la transformation de Yago par Salâh, c'est le retour de ses troubles intérieurs. Elle fuit l'Europe de l'après-guerre, marquée par les horreurs laissées par la Grande Guerre derrière elle, et s'établit en Amérique du Nord pendant quelques années.

1940 L'annonce de la défaite de la France la plonge dans l'effroi. Elle retourne à Paris pour assister de ses yeux à l'ordre nouveau de la collaboration. Tour à tour ange de mort ou gardienne silencieuse, elle observe l'Histoire plus qu'elle n'y participe.

1944 Un coup d'Etat surnaturel la consacre reine des catacombes parisiennes pour quelques années. S'ensuivent des années de vice et de stupre, une nouvelle ère de frénésie et de massacres.

1966 Elle infante pour la seconde fois. A nouveau, l'histoire se finit mal, et c'est un nouvel infanticide qu'elle perpétue de ses propres mains seize ans plus tard.

1983 Elle abandonne la capitale et entame une succession de voyages européens et orientaux.

2012 Etablissement aux Etats-Unis.

2017 Rencontre de Serguey Diatlov. Elle s'ennuie de la politique et décide de suivre de nouveau le sillage de Salâh jusqu'à Shreveport.



Before I'm dead

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Sam 13 Jan - 1:51 (#)

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Sam 13 Jan - 1:53 (#)

Tu pourrais mettre un de mes avas au lieu de faire la tchoin tsais :eyes: :eyes: :eyes: :eyes: :eyes:

Citation :
À la pierre, elle préfère la chair

Les deux vont de pair parfois tu sais :yuhou:
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ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
Aliénor Bellovaque
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ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
♚ TAKE AWAY THE COLOUR ♚

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"Eh bien ; la guerre."

En un mot : La Vipère sous la rose.
Qui es-tu ? :
"Don't die with a clean sword."

♚ Caïnite âgée de trois siècles ; Accomplie du bel âge à portée d'ongles carmins.
♚ L'Ambition la ronge, mais laquelle ? ; le vide de nuits interminables la détruit plus sûrement que n'importe quelle balle en argent. L'Ennui pour seul véritable danger.
♚ Gorgone gauloise, sa réputation parle pour elle, surnommée Mère sanglante ou Reine rouge. Nombre d'enfants sont tombés sous ses crocs.
♚ Fille de corsaire, héritière de ses lettres de Marque ; navigua au service de Louis XV dans les eaux des Caraïbes à la tête de l'Espérance, frégate à l'équipage composé de deux centaines d'hommes.
♚ Trahie par un Britannique ; capturée et ramenée de force sur l'île de Mona, torturée , abusée, échappée - mourante (malaria). Transformée par un autre, à l'aube de sa trentaine.
♚ Éprise de coups d'État et féroce opposante à l'Essaim. Antique imperméable à l'ordre. À la tête du clan du Chaos. Danseuse sur le fil acéré de leur rigueur.
♚ Maudite ; aucun enfant n'a pu sortir de son ventre. Aucun Infant n'a pu résister à son vice, transmis tel un fléau. Sire matricide par deux fois. Échec toujours en gestation.
♚ Sang turc dans les veines, manie les us et coutumes perses. Son réseau d'Orient et d'Occident est dessiné comme une arachnide file sa soie.
♚ Incapable d'aimer son époque ; craintive pour l'avenir, répudiant son passé.
♚ Se joue d'une beauté en laquelle seuls les autres croient. Ancienne compagne de Serguey Diatlov, mère de substitution de Yago Mustafaï, protectrice de Mei Long et amante éternelle de Jenaro Silva.
♚ Pie voleuse, elle a dérobé le Clan du Chaos aux mains trop glissantes de Salâh ad-Dîn Amjad, qu'elle compte bien refonder en un ordre sérieux pour s'opposer à la Mascarade ainsi qu'au dictat de l'Essaim en place.

♚ SLAVE TO DEATH ♚

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"I know where you sleep."

Facultés : ♚ Vicissitude (niveau III)
♚ Mains de la destruction (niveau I)
♚ Chimérie (niveau I)
♚ Stratège. Rapide. Teigneuse.
Thème : Sleep Alone ♚ Bat for Lashes
Watch the world burn † Aliénor.  X13YkvN
♚ CANNIBAL ♚

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"Mind if I cut in?"

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Pseudo : Nero.
Célébrité : Laetitia Casta.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Messages : 1631
Date d'inscription : 14/07/2017
Crédits : LUNAR (ava') ; Amiante (signa')
Sam 13 Jan - 1:55 (#)

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Before I'm dead

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Sam 13 Jan - 13:39 (#)

Allez comme ma Wonderbarbra n'est pas encore là :

Hello beauty. :thuglife:
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Sam 13 Jan - 19:17 (#)

Damn, la voilà enfin :moh:
Le caractère est déjà prometteur en tout cas Watch the world burn † Aliénor.  2135486406
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Lun 15 Jan - 21:55 (#)

En attendant de pouvoir écrire avec vous. :thuglife:


Before I'm dead

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Anonymous
Invité
Invité
Dim 27 Mai - 15:13 (#)

TU ES VALIDÉ(E)
Let the RP games begin

Cette fiche m'a donnée des frissons  :tombe:
Encore une magnifique fiche, une narration poétique qui retranscrit à merveille les émotions et qui nous embarque sur le pont d'un bateau au milieu des personnages. #RIP
Allez, pose le pied sur la jetée de Shreveport, moussaillon, et déchaîne la tempête sur nos côtes  :coucou:


Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant dans avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !  

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !
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