| | (F) Lavinia - Métamorphe - Incarnation du Serpent (Libre) | |
| En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? : - Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre. Facultés : - Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte. Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain Pseudo : Carm'
Célébrité : Mackenzie Davis
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| Lavinia 32 ans, Incarnation du Serpent, L'Esprit aux cent nomsAVATARS SUGGÉRÉSErika Linder (Négociable) (crédits : Alcara - Boneecho)
CARACTÈRE Quand le symbole de la Terre nourricière est durablement inscrit dans l’imaginaire des hommes, la nature n’en demeure pas moins un univers prédateur et sombre, fait de luttes à mort pour la survie, de crocs et de serres. Lavinia est l’incarnation dangereuse de cette facette prédatrice. Esprit de la nature descendue du plan astral par curiosité envers le monde terrestre, elle est l’éternel être avide de comprendre les humains, le serpent qui se dévore la queue pour assouvir un appétit sans fin. Reptile venimeux aux innombrables facettes versatiles, elle se moque des conventions des hommes, en jouant avec leurs propres artifices, et ne souffre d’aucune limite pour satisfaire son besoin de découvertes.
FORCES ET FAIBLESSES ++ Animal incarné dans le monde terrestre au cœur d’un nœud de magie, une rareté de la nature, elle est profondément ancrée dans sa nature sauvage, au point d’être en harmonie totale avec sa part animale. Elle ne souffre d’aucune déconnexion avec son reflet intérieur, un serpent venimeux, contrairement aux métamorphes pollués par la vie humaine. Elle pense et réagit à la manière de ce prédateur, au point d’être parfois difficile à comprendre pour les observateurs extérieurs.
++ À la manière de sa véritable forme, Lavinia s’adapte et se confond dans son environnement avec une efficacité redoutable. Maîtresse de l’usurpation d’identité, elle devient femme ou homme, elle change de métier, de passé, de nom, avec une aisance toute métamorphe. Insaisissable, et prête à défendre farouchement sa liberté après son expérience avec les arcanistes gitans, elle ne recule devant aucun artifice, ni méthode pour se fondre dans les milieux qu’elle désire explorer.
+- À la fois un fardeau et une bénédiction, Lavinia est incompatible avec l’humanité. Esprit astral venue d’elle-même sur le plan terrestre pour assouvir sa curiosité, la logique même des hommes lui échappe totalement. Elle ne comprend pas leurs principes de morale, d’économie, de religion, et elle est indifférente aux notions de bien ou de mal. D’un autre côté, cela lui permet aussi de ne pas être contaminée par les défauts des humains, et de continuer d’agir selon sa nature prédatrice.
+- Du fait de son origine mystique, Lavinia possède une forme humaine unique. Être androgyne par excellence, son apparence est l’essence même de la lune, celle de l’indéfinissable, qui brouille toutes les frontières et ne souffre d’aucune barrière. Il devient alors difficile de ne pas remarquer cette étrange beauté duale qui la caractérise, ce qui peut être un inconvénient pour passer inaperçue, ou bien un avantage pour séduire sa proie, ce qu’elle n’a aucun scrupules à faire d’ailleurs.
-- Personnification de l’Ouroboros, Lavinia est une éternelle insatisfaite. C’est une esprit inlassablement curieuse des motivations humaines, et plus elle en apprend les rouages, moins elle en comprend la logique. Elle parcourt alors la Terre en expérimentant elle-même toutes les facettes de l’humanité, que ce soit leur grandeur la plus magnifique, tous autant que les vices les plus sombres. Jamais elle n’arrêtera de courir après une réponse à ses interrogations qui, même si elle existait, resterait incomprise de son esprit trop étranger à ce monde.
1984Au cœur des Carpates, en Roumanie. Comme bien d’autres clans d’arcanistes gitans, Manfred Farkas et sa famille escaladent les chemins étroits, perdus au milieu des immenses forêts de chênes de ces montagnes inaccessibles, pour se réunir au centre d’une vallée lovée entre les massifs. Dans le creux de celle-ci, le Sanctuaire des Tziganes abrite un chêne millénaire, dont les gigantesques racines prennent leurs forces dans les os de la Terre, et ses branches se gorgent d’une magie omniprésente dans l’air piquant des hauteurs. Dans ce lieu vénéré des Tziganes depuis des siècles, les forces immuables de la nature montagneuse convergent en une veine magique, qui palpite directement sous le vieux chêne, et enveloppe toute la vallée dans une atmosphère irréelle. C’est un lieu de réunion incontournable de toutes les familles gitanes, et même les non-initiés aux arcanes viennent y puiser une sérénité primitive, entourés des leurs. Un lieu de festivités. On vient écouter les histoires des aînés autour des veillés, retrouver les cousins perdus de vue, présenter les nouveaux membres de la famille, ou sceller des alliances de mariages. Dans les cercles arcanistes, on vient aussi pour communier ensemble, se ressourcer dans ce lieu fascinant, et puiser dans les forces telluriques qui affleurent dans la vallée. Aux branches de l’arbre, on accroche des offrandes aux esprits de la nature, des prières ou des bijoux pour appeler la bonne fortune, ou bien on dépose de précieux cadeaux entre les racines du chêne. Cette année-là, Manfred Farkas, maître arcaniste du clan, rapporte de ses voyages en Afrique lointaine de splendides présents, des gemmes, des fleurs exotiques séchées ou des objets artisanaux. Il amène également avec lui, un très jeune serpent albinos dans un panier, une espèce venimeuse qu’il a aussi trouvé en Afrique. Il dépose toutes ses offrandes au pied de l’arbre, ainsi que le serpent, dont il laisse la cage ouverte afin de l’offrir totalement aux esprits de la nature. Le reptile disparaît aussitôt dans l’entrelacs des racines du chêne. Les réunions continuent durant des mois. Contre toute attente, le serpent albinos réapparaît trois mois plus tard, malgré le climat rude, qui n’a rien à avoir avec son milieu naturel. Non seulement, il n’est pas mort de froid, mais le reptile a grandi, et semble se plaire dans les branches du chêne. Manfred note cette anomalie, mais l’interprète comme un bon présage, un signe que les esprits de la nature lui apportent leur bénédiction. Il offre des reliefs de repas au serpent de temps à autre. Le serpent ne quittera jamais l’abri du chêne.
1988Manfred et sa famille reviennent au Sanctuaire. Une nouvelle fois, le patriarche est surpris d’apprendre que le serpent est toujours là où ce dernier l’a déposé, et il est devenu une véritable célébrité locale. Chaque famille d’arcaniste vient admirer avec un mélange de fascination de respect, le reptile albinos qui habite dans les branches du chêne ancestral, et lui offre régulièrement des cadeaux. Pourtant, en se rendant lui-même devant l’arbre, Manfred comprend aussitôt que le surnaturel est à l’œuvre. Le serpent a changé. S’il est toujours de cette couleur immaculée de l’ivoire, c’est à présent une espèce de reptile européen qui se prélasse dans les branches, et non le venimeux spécimen africain que l’arcaniste a rapporté du lointain continent. Est-ce alors un serpent différent ? Manfred n’en croit rien. Les albinos sont trop rares, et ils ont trop peu de chances de survivre dans la nature ; la coïncidence est trop grande pour en être une. Qui plus est, le serpent semble le reconnaître quand il s’avance vers lui.
1994Les Farkas reviennent une nouvelle fois au Sanctuaire. Manfred, impatient, se rend aussitôt aux pieds de l’arbre sacré. Cette fois, c’est un énorme serpent de type constricteur qui l’attend. Le reptile descend aisément des branches, pour le flairer, remonter sur ses bras et ses épaules, comme un animal familier. L’arcaniste jubile. Il se doute qu’un événement merveilleux est en train de se produire, et il se persuade d’être béni par les esprits de la nature. Une nuit où la pleine lune inonde la vallée de sa lumière blafarde, Manfred, une bouteille d’alcool à la main, s’assoit seul sous le chêne, et commence à raconter ses nombreux voyages. Perché sur une haute branche, le serpent l’écoute. Au milieu d’un récit sur les déserts d’Arabie, le mage entend une voix douce lui murmurer au-dessus de sa tête : « Quelles saveurs ont ces endroits dont tu parles ? » Quand il redresse la tête, une silhouette humaine est assise sur une énorme branche, et l’observe, une étrangère complètement nue qui semble attendre une réponse à la question. Manfred est sous le choc. Il n’a jamais vu une créature semblable, même dans les récits évoquant les hommes-bêtes. Une interminable chevelure saupoudre une peau encore recouverte d’écailles couleur de la nacre, comme bénie par la lumière de la lune, et des pupilles fendues de reptile, d’un jaune d’or, décorent un visage androgyne. L’être semble irréel, issu d’un mythe évoquant les multiples facettes des enfants de la lune, et sa voix est aussi ensorcelante que son aspect physique. Face au regard insistant de la métamorphe, Manfred reprend tant bien que mal son récit. Les Farkas logeront temporairement à proximité du Sanctuaire, le chef de famille refusant de s’éloigner de ce miracle de la nature fait chair.
1999Dans la communauté d’arcanistes Tziganes, l’existence de la métamorphe est désormais connue de tous, mais Manfred veille jalousement sur celle-ci. Il lui donne alors le nom gitan de Lavinia et lui offre une éducation traditionnelle. Le mage lui conte les histoires de son peuple, lui apprend à lire, à écrire, à jouer de la musique et la considère comme une membre à part entière de sa famille. Lavinia apprend très vite. Parfois trop vite aux goûts du clan. Elle adopte une forme définitive, et surtout venimeuse. Certains arcanistes âgés commencent à avoir des réticences à son propos. Certes, ils la considèrent bien comme un esprit de la nature, mais son apparence les trouble, et surtout, son comportement est ambigu quand il s’agit de distinguer le bien et le mal. La métamorphe semble fascinée par les inventions et les conceptions humaines, mais les notions de morale, de droits ou bien de communauté ont du mal à trouver une prise sur elle. Manfred ne voudra rien entendre de ces critiques. Les Farkas rentrent en Russie, et cette fois, ils emportent Lavinia avec eux.
2005Lavinia continue de resserrer son emprise sur les Farkas. Ses formes animales et humaine sont les parfaites illustrations de sa personnalité : ambiguë, venimeuse, indépendante et vorace. Elle reste un prédateur sauvage sur lequel les notions humaines n’ont guère de prises, tout en éprouvant une curiosité presque morbide pour ces derniers. Elle veut en savoir toujours plus. Il ne semble exister aucune limite pour arriver à ses fins. Moins elle comprend les humains, plus elle veut en savoir davantage, à l’image du serpent mythologique qui se dévore la queue. Pourtant, les manœuvres de Lavinia ont un revers. La fascination de Manfred envers elle vire à l’obsession, un amour bizarre, qui le conduit à lui prélever du sang, de force parfois, et de lui poser des chaînes magiques. L’Éveillé est persuadé que cet être est une bénédiction des esprits, afin de lui conférer des pouvoirs plus grands, et la couleur de sa magie commence à noircir. La métamorphe est désormais prisonnière de l’arcaniste. Secrètement furieuse, elle fomente en silence les pires représailles pour avoir osé la priver de sa liberté.
2010Les Farkas et Lavinia voyagent sur les rivages de la Mer Caspienne. Manfred fait des pieds et des mains pour satisfaire les besoins de liberté de la métamorphe, sans pour autant briser les sceaux qui la retiennent. L’arcaniste sait que cette dernière le haït, mais il teste les limites de la tolérance de Lavinia. Il sait que le venin n’est jamais loin d’entrer dans ses veines, mais il est trop aveuglé par sa vénération égoïste, par le pouvoir que le sang du serpent lui offre, pour comprendre la menace. Le serpent guette une opportunité pour se libérer. Lavinia la trouvera cette année-là. Elle rencontre Inna Archos, alors en pleine escapade solitaire loin de la civilisation, aux abords de la Mer Caspienne. Elles s’entendent aussitôt. Toutes deux sont puissamment ancrées dans leurs parts sauvages, et partagent cette même difficulté pour comprendre leur moitié humaine. Toutefois, si Inna cherche à se détacher de la civilisation pour se plonger dans la nature, Lavinia, elle, éprouve l’inverse, et veut absolument comprendre l’humanité, comme le ferait un prédateur jouant avec une proie. Les deux métamorphes se rencontrent en secret durant trois mois. Lavinia lui fait alors part de la situation intolérable dans laquelle elle se trouve, et Inna promet de revenir avec quelqu’un capable de l’aider à s’échapper.
2014Durant les années suivant sa rencontre avec le serpent, Inna revoit May Archos, et la persuade de l’aider à libérer Lavinia. La chamane n’est pas très enthousiaste. Si celle-ci est toujours prête à porter secours aux esprits de la nature, elle n’aime guère la description du serpent, et encore moins l’idée de se mêler des affaires d’autres arcanistes. Pourtant, elle cède. La logique simpliste d’Inna a toujours eu un effet désarmant sur la chamane, et elle refuse rarement quoi que ce soit à sa petite chouchoute. May et Inna Archos rencontrent Lavinia sur les rives de la Mer Noire. Plus la chamane parle avec le serpent, plus elle est hésitante à lui venir en aide. Certes, c’est bien une esprit de la nature victime d’un abus de pouvoir, mais elle a trop d’expérience pour être dupe à son propos : elle est dangereuse, et May le sait. Elle ne se départira jamais de sa logique prédatrice, de son aspect vorace et sans scrupules, qui ne tient aucun compte des notions de bien et de mal propres aux humains. Pourtant, May comprend aussi que la relation avec les Tziganes construit quelque chose de plus néfaste encore, quand cette esprit prisonnière trouvera un moyen de déchaîner enfin sa vengeance sur les coupables. La chamane accepte de briser les sceaux. En échange de son aide, elle lui fait promettre de ne pas se venger sur Manfred, ou sur les Tziganes. Lavinia accepte, et se retrouve libre. Elle tiendra parole, et laissera les Farkas derrière elle, disparaissant sans la moindre trace.
2015Lavinia peut enfin voyager et découvrir tous les aspects de l’humanité qu’on lui a refusé, sans aucune limite. Fidèle à sa forme de reptile, elle se fond dans n’importe quel endroit. Elle se découvre douée pour usurper les identités, pour le mensonge, pour séduire, et tous les moyens sont bons pour lui permettre d’aller là où elle veut, y compris le venin. Grâce à ses talents de camouflage, elle voyage jusqu’en Afrique, et en Asie, où la métamorphe acquiert de nouvelles formes de serpents. Régulièrement, Lavinia reprend contact au téléphone avec Inna, avec laquelle elle éprouve toujours un lien fort, bien au-delà d’une simple amitié comme avec un humain. Les deux êtres parviennent à se rencontrer brièvement en Égypte, mais la famille Archos, déchirée par la mort de leur chef de clan, accepte mal sa présence parmi eux. Et, tout comme Inna, le serpent est trop sauvage, trop étrange, pour s’intégrer pleinement dans un mode de vie humaine. De l’autre côté de la Méditerranée, Manfred Farkas est fou furieux. La disparition de la métamorphe le met en rage, aggravé par la certitude qu’un autre arcaniste a osé intervenir en brisant les sceaux, et qu’il ne trouve aucun moyen de retrouver la trace du serpent. Il se lance dans des recherches frénétiques en mobilisant le réseau de son clan gitan, mais ses tentatives restent vaines, tandis que sa magie s’assombrit encore. Manfred hésite désormais à lancer une malédiction sur Lavinia, par dépit. S’il ne peut pas l’avoir, alors personne ne l’aura.
2016Du jour au lendemain, Lavinia perd tout contact avec Inna. Celle-ci lui a adressé un message à la va-vite, lui indiquant son départ précipité pour l’Amérique, sans plus de précision. Comme elle n’a plus de contact avec les Archos en Europe, et que ses arnaques commencent à la faire remarquer auprès des autorités, elle se décide à partir pour le nouveau monde à son tour. Comme le serpent change de peau, la métamorphe change d’identité avec aisance, au gré de ses besoins, et son nom gitan ne représente rien d’autre pour elle, qu’une de ses multiples facettes. Elle se perfectionne au point de devenir une experte en la matière, endossant les rôles ou les vies factices comme des vêtements, et se glisse partout, à la manière d’un spectre aux cent noms. Lavinia a toujours faim de nouveautés. Avec un nouveau continent à explorer, qui sait ce qu’elle va pouvoir dévorer désormais.
Inna ArchosEnsemble, elles sont comme le Ying et le Yang, deux opposées qui pourtant, se complètent parfaitement. Profondément sauvages, incompatibles avec l’humanité, elles sont chacune à leur manière très bien ancrées dans la nature, et en harmonie avec leur forme animale. Pourtant, leur rapport avec les humains est radicalement différent. Inna n’a aucun désir de côtoyer ou même de comprendre les hommes, et même les rejettent. Lavinia, au contraire, veut les examiner, expérimenter leurs vices et leurs croyances, les disséquer avec une fascination prédatrice. Entre Inna et elle existe un lien étrange et mystique, qui n’est pas près de s’effacer malgré la distance. Rhys ArchosRhys, macérant sa vengeance envers l'ancien chef de famille, Radovan, acquit la forme du ratel dans le but dissimulé d'ensuite se procurer la forme d'un serpent suffisamment mortel pour mettre à mal le vieux métamorphe. Sans lui dévoiler toute la portée de son intention, Rhys a profité du passage de Lavinia au sein de la cellule Archos pour lui demander conseil. S'est-elle rendue compte qu'il portait une intention meurtrière ? Peut-être. Toujours est-il qu'elle l'a orienté et en partie guidé dans le choix de l'espèce à chasser. Aujourd'hui, il serait hypocrite de dire que Rhys maîtrise bien cette forme maintenant son forfait accompli, et il aurait bien besoin de l'appui d'une experte sur la chose pour terminer son apprentissage. May ArchosComme l’eau et l’huile, la chamane et le serpent ne se mélangent pas. May éprouve un respect distant pour la métamorphe en raison de sa nature mystique, mais elle voit parfaitement à travers son jeu. Celle-ci est l’incarnation d’une nature prédatrice, qu’on ne peut pas contrôler. Elle veille à ce que Lavinia ne contamine pas le petit clan Archos avec son appétit sans scrupules, et son manque total d’empathie pour les humains. Quelque part, May s’interroge encore si son choix de libérer ce serpent a été la bonne décision à prendre, et elle regrette de ne pas l’avoir gardé sous surveillance. Manfred FarkasChef de famille et maître arcaniste du clan, Manfred est aujourd’hui extrêmement désapprouvé par les siens. Son obsession pour Lavinia a laissé des stigmates profondes dans son esprit, d’autant plus qu’il a échoué à la retrouver, et qu’il ne peut plus utiliser son sang pour affirmer sa puissance. En essayant de conserver le serpent sous contrôle dans un but égoïste, sa magie gitane s’est teintée de noir, et les dernières années d’acharnement à retrouver la métamorphe, ne l’ont pas lancé sur le pente de la rédemption. Déchu à cause de la métamorphe, il caresse encore l’idée de la maudire pour la punir de l’avoir ainsi trahi et abandonné. |
| | | En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? : - Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
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- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre. Facultés : - Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte. Thème : The Hat : The Angry River
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| I Put a Spell on You Bienvenue dans l’antre du serpent ! Je vois que vous avez été ensorcelé, c’est parfait, et je vais donc tenter de vous entraîner plus loin encore, dans les anneaux du serpent. Lavinia est, comme souvent, partie d’une idée assez délirante dans un RP qui n’a rien à voir avec les métamorphes, et finalement s’est concrétisée en concept original. L’idée de la métamorphe sombre, de cet aspect mortel de la nature, n’a pas été très souvent exploité, et pourtant aussi intéressant ! Oui, la sérénité apaisée avec la terre mère est attrayante, mais la vie sauvage ce n’est pas très tendre, et ça n’obéit pas aux conceptions humaines. Voilà donc, en résumé, le concept de Lavinia, un être insaisissable, qui se fiche pas mal de la logique humaine, et dangereusement en harmonie avec son prédateur intérieur. Les métamorphes fleur bleue étant au placard, passons au vif du sujet !
Le modifiableDe nombreux trous ont été laissés volontairement dans les dates, afin de vous laisser toute liberté si vous voulez ajouter des évènements dans sa vie. Des excursions avec les Farkas ou une fois libre, des rencontres supplémentaires, des chasses sacrées, tout est plutôt libre d’ajout. Vous pouvez aussi approfondir l’aspect Tzigane, parce qu’après tout, Lavinia a été formée dans cette culture et même si elle n’obéit pas aux règles humaines, son apprentissage gitan a laissé des traces. Donc si vous voulez lui ajouter des liens particuliers avec eux, lui conserver des habitudes de son passé, etc., n’hésitez pas. Au niveau de ses formes, vous êtes également libre de les choisir. Je n’ai pas voulu imposer sa forme véritable, car à mes yeux, c’est un élément attrayant des métamorphes, et je ne voulais pas vous priver de ça. La seule condition étant d’être un serpent venimeux bien sûr ! C’est impératif parce que ça va avec le concept du personnage, même si les formes supplémentaires restent libres de choix. Je vous suggère simplement de songer à lui attribuer plusieurs serpents, après tout elle voyage beaucoup, donc autant en profiter pour faire le plein de venins. Non seulement, elle développerait de multiples résistances aux venins, mais imaginez toute la flexibilité que vous aurez, avec tous ces effets fabuleux. Attaque du système nerveux, coagulation du sang (vampires !), vous avez le potentiel d’en faire une arme vivante, qui a de quoi terrifier même les autres CESS. Passons au nom maintenant. Je ne lui ai pas choisi de nom de famille, tout simplement parce qu’elle s’en fiche un peu. Elle aura sûrement opté pour un nom américain en venant sur le sol, donc vous pouvez choisir ce que vous voulez, ça n’a pas d’importance. Vous pouvez même pousser le vice à choisir celui d’Archos, parce que Lavinia les connaît, et qu’elle est assez gonflée pour l’utiliser, peut-être aussi dans le but de retrouver Inna. Elle conserve aussi le prénom de Lavinia par commodité, les Archos la connaissant sous celui-ci, mais vous pouvez très bien imaginer qu’elle en change sans arrêt pour jongler entre ses identités. Un autre point modifiable est l’avatar. J'aime beaucoup Erika Linder, car je trouve qu'elle colle très bien à l'apparence atypique du personnage, en plus d'avoir beaucoup de documentation disponible pour vos avatars, mais la changer pour une autre est tout à fait possible. La seule obligation est de conserver le physique androgyne qui fait partie de l’essence du personnage, de sa symbolique, au même titre que le serpent. Tant que vous respectez ce critère, et la logique de son âge bien sûr, une autre tête est négociable.
Les évolutionsUn point qui est évoqué dans le scénario est notamment celui d’une éventuelle malédiction de la part de Manfred. Je n’ai pas voulu l’ajouter comme partie intégrante du scénario, car ça peut être quelque chose de très handicapant pour Lavinia et son entourage. Je préfère donc vous laisser le choix de le faire ou non. C’est quelque chose qui peut se manifester sous de multiples formes, les malédictions des gitans étant réputées brutales, et qui peut lourdement influencer sur son évolution future ou les interactions autour d’elle. Ce n’est en rien une obligation, mais c’est une piste qui peut exister si cela vous fait envie de lui infliger un tel calvaire. Lavinia a laissé derrière elle quelques traces, et il est fort possible que les organisations du PASUA l’aient remarqué. Au vu de son comportement plutôt dangereux pour les humains, c’est une autre piste possible à explorer. D’autant plus qu’elle ne risque pas de changer de mode de vie, et qu’elle ne va pas se gêner pour bien s’amuser aux USA. Elle ne connaît pas très bien les autres CESS, donc là aussi, ça peut être un centre d’intérêt pour elle dans l’avenir. Enfin, la dernière option, et pas la moindre, les Archos. Bien sûr, vous partez avec un lien privilégié avec Inna, et May aussi bien que carrément moins profond, mais pas seulement. Lavinia a sûrement rencontré d’autres Archos, et même s’ils ont une opinion assez partagée sur sa personne, les joueurs Archos seront probablement très contents d’avoir des liens avec elle. Ce sont à mon avis des interactions très intéressantes avec un personnage aussi ambivalent, et aucun doute qu’elle a tout le nécessaire pour laisser son empreinte dans la famille.
Le petit motEn conclusion, n’oubliez jamais que les Archos sont les métamorphes en vogue sur AA, et bientôt l’avènement d’Archos Arise ! Sur cette belle note, je termine enfin cette longue explication, en vous recommandant de ne pas hésiter à me contacter, moi Rhys ou Kaidan, si vous avez la moindre question. En espérant que je vous ai convaincu de vous glisser dans la peau du serpent, et de venir faire tourner toutes les têtes de Shreveport.
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