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Les Infernaux

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Les Infernaux
Let the void come, and bring an
end to the tyranny of hope.



En un mot
Infertile jardin où nulle vie ne croît, les Enfers formèrent le berceau d'une imitation stérile. Comme les hommes répandaient les souillures de leurs vices depuis leur monde, leurs larmes ruisselèrent dans la poussière infâme. Ainsi naquirent les seconds-nés, des germes stériles s'abreuvant de souffrances dans le giron d'un monde mort. Oh, ils furent conscients bien vite. Affidés des Princes s'arrogeant de bien des titres prestigieux, ils se nommèrent eux-mêmes les Infernaux, orphelins des Enfers. De leurs bouches immondes naquirent duperies et damnations, de leurs charmes visqueux suintèrent jeux et plaisirs, tous distribués aux humains dont ils dévoraient les pleurs. Détournez bien vite les yeux de leurs cadeaux, oh enfants de chair, ils ne promettent que d'exquises souffrances.
Introduction
Au commencement, les Princes étaient seuls. Des êtres neufs, dont les intentions primaires édifièrent les fondements des Enfers, tels que les démons les connaissent encore aujourd’hui. Mais les Enfers eurent tôt fait de donner naissance à d’autres démons, des créatures d’une puissance moindre, qui cherchèrent alors leur place dans un monde infernal écrasé par la titanesque mainmise des Princes. Ils se nommèrent eux-mêmes les Infernaux, les résidents des Enfers, ceux qui ne possèdent ni trônes, ni couronnes, mais s’assemblent en cours nombreuses au cœur des domaines princiers.

Ce sont les démons intermédiaires. Bien que leur puissance et leur influence soient inférieures à celles des Princes, nombre d’entre eux ont ravagé le plan humain, laissant leurs marques maléfiques dans les mémoires et les mythes des civilisations. Êtres plurimillénaires, parfois aussi anciens que les Princes eux-mêmes, ils ont été nommés de bien des manières au fil des âges et des cultures. Les mythologies humaines résonnent encore de leurs passages, exhibant leurs faces immondes et leurs symboles terrifiants en fresques sombres, dont les épitaphes cristallisèrent le concept de Mal absolu.
Ils furent tantôt les Gallas de Mésopotamie, les dieux de la mort des Mayas résidant à Xibalba, ou les Asura des Hindouistes. Mais ils furent tout autant présents dans les cultes monothéistes, comme les Shedim des Juifs, les Diables des Chrétiens, ou encore les Efrits des cultures arabes. Apparaissant tels des fléaux, incarnations du mal, leurs actes de cruauté inondèrent l’imaginaire des hommes et, bien que la majorité soient demeurés dans les ténèbres des Enfers, bon nombre s’incarnèrent sur le plan terrestre pour entraîner la décadence des civilisations trop prospères à leurs yeux.

Les Infernaux apparaissent dans de nombreuses chroniques humaines, relatant de la corruption et de la chute des empires, un terrain de jeu dont ils sont friands. On retrouve les succubes d’Ishtar dans la décadence de Babylone, fomentée par l’une d’entre elles, particulièrement maline. En murmurant à l’oreille du roi Nabuchodonosor II, elle se fit passer pour une envoyée du dieu Mardouk, l'incitant à procéder à d’immenses sacrifices. Lesquels ne servirent qu’à l’invoquer, elles et ses semblables, ce qui entraîna bien plus tard l’effondrement d’autres villes comme Sodome et Gomorrhe.
Nombre d’Infernaux prennent aussi plaisir dans des exploits plus vils, plus discrets, et n’ont laissé que peu de traces dans l’Histoire. On retrouve le résultat d’un pari lancé entre un courtier d’Asmodée et un courtier d’Abalam, dans l’incident mortel des latrines d’Erfut. Un concours entre eux pour trouver la méthode la plus humiliante pour assassiner des humains vaniteux, et se pavaner de cet exploit à la cour de leurs Princes. Véritables fléaux multiformes, ils répandent fidèlement les vices des Princes et suivent souvent leurs ordres directs, comme autant de fidèles infernaux de ces cours démentes.

Ils furent ainsi présents sur tous les continents, dissimulés sous des apparences humaines, comme les démons de Malthus en prêtres cyniques, apportant en même temps le christianisme et la variole aux indigènes d’Amérique. Tout comme les Princes, ils apprécient infiltrer les lieux de puissance humaine, se dissimuler parmi eux, les inciter aux conflits et précipiter leurs chutes. On retrouve ainsi les fidèles de Baal anéantir la florissante ville de Teotihuacan en montant contre eux une coalition de villes voisines et en provoquant des guerres meurtrières. Bien des évènements désastreux fomentés par les Princes ont été relayés, parfois mis en œuvre, et aggravés par des Infernaux fidèles à leur cour.
Certains ont tant saccagé l’humanité que leurs noms furent connus, et certaines communautés humaines pieuses scellèrent leurs essences. On retrouve des traces de ces exploits parmi toutes les civilisations, bien que les plus connus furent les urnes du Vatican ou les temples spirituels japonais. À l’intérieur de ces réceptacles, enfermés par une magie acquise de haute lutte, seraient enfermés les démons les plus retors de leur époque. Parfois étroitement surveillés encore aujourd’hui, parfois oubliés des hommes, ces démons immémoriaux attendent toujours le moment où un inconscient les libérera enfin de leur prison. Des menaces cachées et, pour la plupart, oubliées de la modernité.
Des origines multiples
Nés de la matrice des Enfers, les Infernaux sont un condensé de vices suintant de l’humanité qui, peu à peu, ont été avalés par les Enfers, s’y sont accumulés et ont éveillé une conscience maléfique. Une naissance spontanée, la plus courante chez les démons intermédiaires, qui ne sont ni plus ni moins que des suppurations de la matière même du plan infernal. C’est un principe d’accumulation des vices qui est aussi vrai dans le cas des âmes humaines corrompues attirées et digérées par les Enfers, ou aux Engeances ayant succombé à leurs mauvais penchants jusqu’à leur transformation démoniaque.

Car une âme suffisamment alourdie de vices peut à son tour donner naissance à un Infernal. C’est un cas plutôt rare qui se produit lorsqu’un humain s’est délibérément offert aux démons, par exemple en concluant un Pacte ayant mal tourné, en suivant consciemment les directives autodestructrices d’un démon, ou en étant lui-même possédé par ce dernier. C’est aussi le cas pour les Engeances ayant accepté leur nature, et qui ont choisi de suivre leurs instincts démoniaques : leurs âmes se sont alors lentement transformées en se débarrassant de toute humanité.
Des âmes alors tant saturées de vices suffisamment forts et nombreux, pour se condenser et former l’essence d’un Infernal. Un évènement rare, car la plupart des âmes déchues ne sont pas assez fortes pour créer directement un démon de cette ampleur : la majorité d’entre elles forment d’ordinaire un démon inférieur. Pourtant, lorsqu’un Infernal naît d’une âme, son essence est très similaire à celles des Infernaux qui naissent purement du giron des Enfers, et très peu de choses permettent de les différencier. Il arrive que certains Infernaux issus d’âmes humaines ou d’Engeances conservent cependant certains traits de leur personnalité, ou bien leur pouvoir dans le second cas.

Dans les cours infernales, il est fréquent que les Infernaux originaux exercent une forme de snobisme envers ces âmes élevées au même rang qu’eux. Une sorte d’aristocratie qui cache bien souvent une jalousie bien réelle face à des êtres qui ont réussi l’exploit de s’élever à un tel rang à partir de rien ou presque. Car se hisser ainsi dans la hiérarchie est le résultat d’âmes exceptionnellement mauvaises, soit parce qu’elles ont été favorisées par les Princes, soit parce que la masse de leurs vices leur ont conféré une puissance suffisante pour faire partie intégrante de l’essence du plan infernal.
Une apparence monstrueuse
En vérité, ces essences sont les mêmes. Si l’essence d’un Infernal, comme tout démon, n’a pas besoin d’une forme définie pour exister aux Enfers, elle se cristallise d’elle-même autour d’une apparence physique. Cet aspect démoniaque est en fait la libre expression de leur essence, une manière de manifester leur personnalité au travers d’une image qui reflète les horreurs de leurs esprits. Faits d’éléments morts, de morceaux d’anatomies hideuses qui singent la vie, bien des démons offrent des apparences monstrueuses. À l’inverse, certains arborent des formes d’une beauté bizarre, cruelle et fascinante, une splendeur visqueuse, étouffante et dérangeante qui confère à la démence.

Tous les Infernaux s’illustrent par cette apparence unique, tout comme les démons supérieurs. Pour un esprit humain, ces aspects sont si repoussants, si contre-nature et contraires à la réalité, qu’ils en deviennent insoutenables. Bien souvent, ils repoussent une conscience humaine aux limites de ce qu’elle peut supporter. Une immondice dont les Infernaux se jouent lors des invocations : contempler l’horreur absolue ou une splendeur morbide ont fait tomber bien des mortels non préparés dans la folie ou une catalepsie fascinée et perpétuelle.

On raconte que certains Infernaux révélèrent leur véritable apparence aux mortels qu’ils décidèrent de punir, de priver de raison. Visions chthoniennes insupportables, anatomies mises bout à bout selon des géométries impossibles, leurs apparences sont aussi nombreuses que diverses. Cornes et serres, yeux globuleux et tentacules, les membres horrifiants sont assemblés dans un ordre défiant parfois toute logique, et tout principe de vie biologique. D’autres sont des splendeurs lisses et merveilleuses, de véritables divinités terrifiantes aux proportions si parfaites, qu’elles provoquent le malaise.
Rejetés par le plan terrestre
L'apparence est aussi l’une des raisons pour laquelle les Infernaux ne peuvent pas évoluer sur le plan terrestre tels qu’ils sont vraiment. En plus de ces visions horrifiques, le plan terrestre est nocif pour une essence démoniaque et, comme tout démon, les Infernaux doivent utiliser une coquille matérielle. Sans cela, leur essence sera immanquablement rejetée vers les Enfers, en plus d’être abîmée par ce contact prolongé avec la réalité terrestre qui les attaque comme le ferait un organisme vivant avec une bactérie intruse. Ils seraient alors contraints de retourner aux Enfers pour s’y régénérer.

S’il est possible pour un Infernal de survivre dans un objet inanimé et imbibé de magie, c’est bien sûr un choix peu pratique ; de tels cas sont très souvent involontaires. Si nombre d’entre eux sont friands des visites sur Terre pour y semer le mal et briller auprès des leurs, s’y incarner durablement est une tâche complexe. La possession est la méthode la plus répandue, bien qu’elle ait le grand désavantage de les forcer dans un corps et de devoir maîtriser l’âme qui y réside. L’entente avec un arcaniste noir est l’autre méthode, la plus avantageuse, car elle leur confère une puissance plus grande et un corps plus fort. Néanmoins, les arcanistes prêts à les invoquer ne sont, hélas, pas très nombreux.

Car, pour un Infernal ne disposant pas de l’immense puissance d’un Prince, franchir les barrières des plans reste la tâche la plus ardue. Cette opération extrêmement coûteuse les ampute d’une grande partie de leurs pouvoirs et, dans les cas de possession, parvenir à trouver et vaincre une âme assez vulnérable, rajoute encore davantage au coût d’une telle opération. Il est alors bien plus aisé et moins risqué de manipuler une aide extérieure pour pouvoir passer entre les plans. Ces pouvoirs amputés ne sont pas pour autant perdus, mais demeurent à l’intérieur du plan infernal, comme un morceau d’essence du démon séparée du reste afin de s’économiser.
Ce mécanisme de surcoût est aussi la raison pour laquelle les démons sont infiniment plus puissants à l’intérieur de leur plan. En plus d’être nourris par la matière des Enfers, Princes comme Infernaux y disposent de leurs pleins pouvoirs, et n’ont pas besoin de combattre un plan qui les rejette. Même la démonologie s’avance à dire que, si les démons sont capables de réaliser des souhaits si étendus, c’est parce qu’ils tirent leur puissance de leur propre plan. Ainsi, un Infernal aura beaucoup plus de difficultés à accorder des Pactes importants s’il est incarné sur Terre, faute de puissance disponible.

Pour autant, si les Infernaux sont amoindris sur Terre, ils sont très loin d’être faibles. Ils conservent tous une partie de leurs pouvoirs, souvent ceux liés à leur essence profonde ou à leurs allégeances infernales. Des capacités mystiques additionnées à des prouesses physiques surhumaines qui peuvent être bien plus conséquentes suivant la manière dont ils sont incarnés. Un Infernal ayant son propre corps artificiel grâce à la magie noire sera radicalement plus fort qu’un démon possédant un simple corps humain. De plus, un Pacte avec un arcaniste leur confère une source de magie dans laquelle ils peuvent puiser de nouveaux pouvoirs, bien que dans des proportions limitées.


The Mother who reigns over the bounty of nature and the rhythms of the Earth. The Crone that brings us death and the end of the cycle. She is now the Winter-time of our life.
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Les cours infernales

Barons et Vicomtes s’assemblent
Face aux difficultés pour s’incarner sur Terre, l’écrasante majorité des Infernaux réside dans le plan infernal. Si leur nombre réel est indéterminé, les démons intermédiaires sont répandus, mais non la caste la plus nombreuse, ce titre échouant aux démons inférieurs. Pour se différencier de ce menu fretin qui rampe dans les plaines stériles des Enfers, les Infernaux s’assemblent en vastes cours dans les domaines princiers, auxquels ils ont prêté allégeance. Ils se surnomment eux-mêmes les courtiers, ou encore les fidèles pour les plus loyaux ; la démonologie leur a donné le titre d’affidés.

L’immense majorité des Infernaux suit un Prince. Ce sont souvent des actes d’allégeance volontaire, dans lesquels chaque parti tire des avantages. Les Princes en premier y trouvent une assemblée de fidèles prêts à exécuter leur volonté et un symbole de leur influence. Les Infernaux eux, en retirent de nombreux bénéfices concrets : lorsque le pouvoir de leur camp grandit, ses membres voient aussi leur influence et leur puissance grandir à leur tour. Ainsi, ils ont tout intérêt à prêter serment à un Prince, à ourdir des complots pour son camp : répandre la mort ou la corruption permet d’évoluer dans la hiérarchie infernale, de faire croître sa propre puissance et sa propre influence politique.
Les jeux de pouvoir : une hiérarchie complexe
Toutefois, la réalité est autrement plus complexe qu’un simple ensemble de liens entre alliés. Les affidés n’ont rien d’êtres parfaitement loyaux et disciplinés, chacun possédant ses propres intérêts et sa personnalité. Chaque Infernal est unique, tant en matière de puissance que d’influence, et tous doivent composer avec cette trame secrète d’alliances politiques, de guerres intestines, et d'autres jeux de pouvoir. L’entente au sein même de ces cours est ainsi toute relative, et tout dépend des circonstances, des individus et des buts recherchés. Certains Infernaux peuvent faire preuve d’une authentique loyauté, envers leur Prince ou leurs autres frères, et éprouver même de l’affection. À l’inverse, d’autres n’hésitent pas à trahir et à faire passer leur intérêts personnels avant ceux de leur cour.
Une multitude de cas existe et, au sein des cours, les démons forment un tissu très complexe faits de complots, de serments, de trahisons et d’accords tacites. Durant l’histoire du plan infernal, même certains Princes ont subi les aléas de ces alliances fluctuantes, comme Scox qui fut dépouillé de la clé du domaine onirique par son fidèle Beleth. Ou bien le cas inverse de Malthus qui créa le démon Ulphir, éternellement fidèle à son maître malgré toute l’ombre qu’il jette sur son règne. Ainsi, il est difficile d’établir une cartographie politique des cours et de leurs tractations, car chacun y va de ses propres intentions cachées : c’est un jeu de dupes auquel chaque démon se prête.

Ces appartenances à des cours s’illustrent aussi sur Terre. Les Infernaux incarnés répandent souvent les vices au titre de leur Prince, bien que nombre d’entre eux le font à titre personnel, et parce que ces actes leur bénéficient aussi. C’est un système de profits maléfiques qui fonctionnent tant que le Prince est capable de maintenir son influence et l’ordre au sein de domaine : beaucoup d’entre eux sont des maîtres en la matière, et orchestrent les jeux de pouvoir au sein de leur cour. On peut citer Hornet, grand semeur de dissensions au sein de sa capitale, lui permettant de créer rivalités et défis entre ses affidés ; des arènes de violence politique qui, en réalité, ne profitent qu’au Prince.
Si l’appartenance à une cour est une tradition bien ancrée chez les démons, aucune loi n’existe pour l’encadrer, et chaque Prince accepte ou accommode ses fidèles suivant ses propres besoins. Dans la pratique, il n’existe pas non plus de règle suprême forçant un Infernal à entrer dans une cour, bien que tous reconnaissent l’autorité d’Hornet : c’est une notion qui va de soi pour tous les démons. L’appartenance à une cour est davantage une manière de se distinguer des vermines pullulant au sein des Enfers, de se pavaner de ses exploits, et surtout, d’en retirer des bénéfices concrets.
Les parias
Pourtant, certains Infernaux ont choisi de ne se lier à aucun domaine. Sans titre et sans liens, ils sont rarement puissants parmi les leurs : ce sont souvent des excentriques, des faibles, des nouveaux-nés récemment apparus et qui n’ont pas encore d’allégeance. Ils sont très souvent mal considérés par les affidés, car ils y voient des êtres imprévisibles, retors, parfois même proches de la démence. Ces Infernaux sans maîtres errent dans les plaines stériles des Enfers, loin des structures princières, parmi les vermines des Légions et d’autres âmes perdues dont ils se nourrissent parfois.

Dans des cas très rares, les Infernaux sans maîtres sont, au contraire, des êtres puissants, soit parce qu’ils sont nés d’une âme gorgée de vices, soit parce qu’ils ont réussi l’exploit de séjourner sur Terre assez longtemps pour s’y gaver. Des êtres singuliers qui se sont hissés dans la hiérarchie infernale à la force de leur mérite ; ils sont rares, mais leurs noms sont associés à une aura de crainte et de respect. Ces indépendants ne sont d’ailleurs pas forcément fermés à une cour, car ce statut peut résulter d’un concours de circonstances, comme un trop long séjour sur Terre ou un vaste complot politique.
Ce fut par exemple le cas des suivants d’Andrealphus, détrôné par Ishtar, qui furent soudainement sans maître ; certains des plus fidèles d’entre eux hésitèrent alors à rejoindre ce nouveau camp. Ces êtres solitaires et influents sont également le centre de tractations au sein des cours, et il n’est pas rare que les Princes eux-mêmes les courtisent afin d’obtenir de nouveaux alliés puissants. Parmi ceux-ci, certains sont suffisamment aventureux ou culottés pour marchander leur allégeance envers les Princes, et récolter de nouveaux avantages. Un jeu qui n’est toutefois jamais sans risques.

En savoir plus sur les domaines des Princes


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La possession

Afin de s’incarner et de subsister sur le plan terrestre, bien des Infernaux ont recours à la possession, la méthode la plus accessible. Parce qu’il est bien plus aisé de trouver un être humain approprié pour les héberger qu’un arcaniste noir adepte des invocations, la majorité des Infernaux sont forcés de se plier à cette méthode malgré ses défauts. Car, si son taux de succès est plus élevé, celle-ci comporte beaucoup d'inconvénients en comparaison de l’invocation, et seulement une poignée d’avantages.
Dévorer une âme, voler son corps
Tout d’abord, les Infernaux doivent trouver un hôte adéquat. Comme ils ne disposent pas de la forte puissance d’un Prince, il leur est impossible de s’attaquer à n’importe quelle âme, de s’emparer de n’importe quel corps. Toute âme se débat face à l’intrusion contre nature d’un démon, et certaines ont beaucoup plus de moyens de défense que d’autres.

Il leur faut donc une âme vulnérable pour éviter un combat difficile, qui sapera la force du démon déjà entamée par le rude voyage entre les plans. En cas d’échec, le démon retourne simplement aux Enfers, affaibli par la lutte et couvert de honte auprès de sa cour infernale.
Une âme peut être vulnérable pour de multiples raisons, par exemple parce que la personne mène une vie entachée de vices : criminels, accros à l’alcool ou aux drogues, malades mentaux ; autant de personnes dont le libre arbitre est fragilisé. Les éveillés sont aussi des cibles plus faciles, les Outres surtout, car leurs âmes sont plus sensibles, plus ouvertes à la magie.
L’environnement peut aussi être un facteur clé, comme les cercles criminels et les sectes fanatiques, car tous ces endroits tombent dans un domaine princier. De même, les environnements saturés par des mauvaises énergies, comme les lieux de sacrifices, de meurtres ou de souffrances de masse, sont de véritables couloirs favorisant l’entrée des démons dans le plan. À l’inverse des lieux de Foi, où les vertueux sont des hôtes totalement hors de portée pour les Infernaux.

Les Pactes démoniaques ratés, dont les termes offrent une ouverture aux démons, peuvent aussi résulter en une possession involontaire. L’emprise sera d’autant plus forte que l’inconscient aura abandonné son libre arbitre en marchandant, ou en étant dupé par le démon, qui aura ainsi une pleine possession de l’âme. Une vulnérabilité similaire existe chez les enfants, dont l’âme neuve et inconsciente sera davantage faillible ; certains démons les choisissent parfois par facilité, malgré l’inconvénient de posséder un corps enfantin avec tous les désagréments que cela pose.
Comme s’attaquer à l’âme d’un hôte constitue une importante dépense d’énergie, ajoutant encore au coût de l’opération après la traversée des plans, les démons ne choisissent quasiment jamais les autres races surnaturelles. Vampires et Garous sont des cibles très difficiles à posséder, si bien que les démons considèrent généralement qu’ils n’en valent pas la peine.

Les humains sont donc les plus souvent visés, plus faciles, plus nombreux. Les Outres, plus rares, sont  des hôtes considérés comme un luxe en vertu de leurs pouvoirs, plus aisés aussi, car leur sensibilité à la magie les rend plus ouverts à une possession. Si les arcanistes possèdent cette même sensibilité magique, la plupart disposent de protections adéquates pour se préserver des démons. Des cas de possession dans les milieux des arcanes sont pourtant déjà arrivés, en particulier pour les imprudents s’étant essayés à la Goétie sans une expertise suffisante.
S’il n’est pas impossible de posséder un animal, les Infernaux n’y recourent quasiment jamais. En plus de capacités limitées pour évoluer dans les sociétés humaines, les animaux ne sont pas très sensibles aux injonctions des démons. Comme les métamorphes, les animaux sont plus fermement ancrés dans le plan terrestre et sa nature, et sont donc trop différents des démons pour que ceux-ci en retirent le moindre bénéfice. Ils sont, au mieux, des corps temporaires, que les Infernaux apprécient très peu, les considérant comme indignes d’eux, et les laissant volontiers aux démons inférieurs.

Découvrir les relations avec les autres races
Une lutte à mort
Une fois l’hôte choisi, un combat intérieur débute. Le démon doit s’immiscer profondément dans les pensées de sa cible, abîmer et souiller son âme : c’est une usure continuelle, comme l’on retire une à une les pelures d’un fruit jusqu’à exposer le cœur. La durée de cette lutte varie plus ou moins selon la résistance de la victime, mais sans l’intervention d’un exorciste, l’âme de l’humain ou de l’éveillé est toujours perdante. Plus puissants que les inférieurs, les Infernaux ont suffisamment de ressources pour écraser durablement une âme qui ne dispose d’aucun moyen de défense adéquate.

Au bout d’une à deux semaines sans aide, le mal est fait. L’Infernal prend le contrôle du corps de la victime, et l’âme de celle-ci est écrasée, étouffée par une présence qui se nourrit continuellement de ses souffrances. Environ 90% du temps, le démon est en contrôle, l’âme humaine ne disposant que de très brefs moments de lucidité où elle parvient à arracher le contrôle de son corps. Néanmoins, au fil du temps, la mainmise de l’Infernal ne fera que se renforcer et, au bout de plusieurs décennies de possession, l’âme humaine devient irrécupérable : elle est damnée.

Une âme damnée cesse d’exister en tant qu’entité propre. Elle est dissoute à l’intérieur de l’essence de l’Infernal, absorbée en devenant un morceau de celui-ci, de la même façon que les Enfers digèrent les âmes. Certains traits de sa vie, de son caractère, peuvent refaire surface dans la personnalité de l’Infernal, mais ce ne sont que de faibles échos, des résurgences d’un être autrefois vivant. Jamais une âme damnée ne retournera à un état indépendant : elle est perdue pour toujours.
La cohabitation
Cette possession laisse aussi des marques sur le démon. Durant les années où ils doivent maîtriser une âme luttant pour sa survie, les Infernaux seront très souvent victimes de sauts d’humeur. L’esprit saturé de bourdonnements, de tiraillements incessants, d’une voix intérieure, ils sont les geôliers de cette âme qui se débat pour essayer de reprendre le contrôle de son existence.

Une cohabitation forcée peut être toutefois moins violente dans les cas d’une âme déjà tâchée par les vices ou qui s’est offerte, volontairement ou non, à travers un Pacte déloyal. Les Infernaux ont cependant suffisamment de force pour faire taire ces âmes indociles, les condamnant au rang de spectateur impuissant d’une vie qui ne leur appartient plus. C’est néanmoins une présence irritante, comparable au bourdonnement continu d’un moustique dans leur crâne. Il faudra ainsi plusieurs décennies avant de l’écraser et de le dissoudre totalement.

Mais l’âme emprisonnée déteint aussi sur l’Infernal. Celle-ci n’étant pas une toile vierge, son passé, ses aspirations, ses buts, etc., sont conservés à travers la possession. Il n’est pas rare que le démon soit influencé en retour par les motivations ou les désirs de son hôte. Leur vie et leur personnalité s’entremêlent souvent, d’autant qu’il est commode pour l’Infernal de reprendre le cours de la vie de cet humain. Sans aller jusqu’à créer de multiples personnalités, de nombreux Infernaux auront conservé des traits de leurs hôtes au fil de leurs possessions, comme des manies, des penchants pour certaines activités humaines, des habitudes, ou encore des langages, des réflexes physiques…
Les limitations du corps
En addition à ces luttes internes, les Infernaux doivent composer avec d’autres aléas, notamment les limitations physiques. En effet, ce corps d’emprunt n’est au final, qu’une simple enveloppe humaine, avec tous les inconvénients que cela implique : cette enveloppe continuera de vieillir normalement, elle devra être alimentée, lavée, soignée comme le ferait un être humain normal.

De plus, l’enveloppe ne pourra pas être modifiée artificiellement. Toutes les capacités démoniaques impliquant une métamorphose partielle ou totale sont donc incompatibles, car elles transforment la matière vivante au niveau cellulaire en une matière infernale. La structure du corps humain étant complexe, et surtout très différente de l’essence des démons, le mariage des deux est radicalement impossible, et il devient alors très difficile de les restaurer au niveau original.
Si cette expérience n’est pas impossible, les résultats sont immanquablement désastreux : en modifiant des éléments du corps humain, les rares essais ont conduit à des horreurs ratées, des apparences chimériques incapables de se stabiliser dans l’un ou l’autre état. Ces tentatives se dégradent très rapidement, en s’effondrant de l’intérieur, car le corps est incapable de maintenir une forme stable : les organes ne fonctionnent plus, le système immunitaire se cannibalise, etc.

Ainsi, leurs capacités physiques sont aussi celles d’un humain. Toutefois, les démons maîtrisant assez leurs hôtes sont capables de repousser le corps au-delà de ses limites, tant mentales que physiques.
Par exemple, en supprimant les signaux de la douleur, un démon pourra puiser dans les réserves insoupçonnées de son corps et décupler ses facultés physiques. Outrepasser les limites naturelles du corps humain a toutefois un prix évident : la destruction lente de celui-ci. Un Infernal poussera donc rarement son hôte hors de ses limitations naturelles, à moins d’être face à une menace très grave qui risquerait de le tuer. C’est une notion de survie qui prime, où le démon cherchera à préserver cette enveloppe de chair qui, somme toute, est la seule ancre capable de le maintenir sur le plan terrestre.

De la même manière que pour les Princes, un corps humain possède une limite à l’énergie infernale qu’il peut contenir. Un Infernal rendu trop puissant par l’amas de vices accumulés peut faire céder son enveloppe humaine sous son expansion. C’est alors son apparence démoniaque qui commencera à prendre le dessus : des excroissances diverses peuvent par exemple apparaître sur la chair, rendant la dissimulation parmi les humains très hasardeuse.
La tolérance du corps est toutefois considérable, car les Infernaux n’ont pas la puissance d’un Prince, et peu ont eu à subir ces désagréments. Bien souvent, le corps meurt de vieillesse bien avant d’avoir accumulé assez de vices pour le faire céder. Cela s’est produit dans des cas rares, où les Infernaux ont réussi à corrompre des villes entières, et engendré des souffrances d’ampleur biblique.

Si cette enveloppe était détruite, l’essence du démon sera forcée de retourner aux Enfers. Celle-ci peut perdre une partie de sa puissance, si elle a été blessée lors d’une lutte à mort. À l'instant où l’essence n’a plus de corps pour la préserver et où elle se trouve encore sur le plan terrestre, elle est très vulnérable : l’Infernal pourra être scellé par la magie dans un réceptacle.

Quelques avantages
L’utilisation d’un corps humain comporte aussi quelques avantages. Il est bien entendu plus évident de se fondre dans la masse humaine lorsqu’on possède un corps similaire, surtout face à la diffusion de la médecine moderne et de la technologie. De plus, les Infernaux utilisant un hôte sont immunisés à certaines contre-mesure traditionnelles, notamment les protections arcanistes mineures, car celles-ci ont plus de difficulté à atteindre l’essence du démon enfermée dans la chair. Ils sont aussi immunisés à l’agression du sel, protégés ainsi par cette couche de chair biologique.

Dans les rares cas où un Infernal s’empare du corps d’un Outre ou d’un arcaniste, les capacités de l’éveillé ne s’effacent pas. Au contraire, elles restent liées à la fois à l’âme et à l’enveloppe mortelle, si bien que le démon peut parvenir à les détourner à son profit. C’est un processus toutefois lent, et qui n’est pas toujours une réussite. Le démon doit tout d’abord posséder une très forte emprise, aussi bien sur l’enveloppe que sur l’âme prisonnière, car il devra puiser à la fois dans l’énergie de celle-ci et dans ses expériences, ses connaissances, pour apprendre à se servir de ses capacités magiques.

Le résultat de ce vol de ces capacités est toujours emprunt de noirceur. Il n’est pas possible pour un Infernal d’utiliser de la magie blanche pure, si bien que détourner ces capacités les transformera alors en un simulacre vil et torturé. Les magies rouge et noire sont beaucoup plus compatibles, même si l’utilisation par le démon est rarement une copie conforme des dons de l’éveillé. Plus l'Infernal utilisera les dons volés à l'éveillé, plus ces capacités vont s'orienter vers un aspect négatif, une volonté de nuire, toujours en fonction des vices du démon.
Capacités infernales
Enfin, un Infernal même à travers un hôte humain, n’est pas entièrement dépouillé de ses pouvoirs, car tous conservent leurs deux capacités les plus marquées.
La première est celle liée à leur personnalité profonde, leur caractère, leurs désirs, etc. Une capacité unique à chaque démon qu’ils ont toujours possédé depuis leur naissance et qui est maîtrisée sur le bout des doigts. C’est d’ailleurs plus qu’un simple pouvoir additionnel, mais une illustration de leur être le plus profond, leur mental : une véritable extension de leur essence. C’est pourquoi ce pouvoir est indissociable d’eux-mêmes, et ils le conserveront toujours quel que soit le plan.
Ce talent peut être surprenant, car il n’est pas toujours attaché à un vice, ou aux camps du Grand Jeu. Il peut être une capacité physique ou magique, qui n’a pas de rapport avec un vice ou l’influence du démon. Il peut aussi être un pouvoir qui n’a pas le moindre rapport avec le plan terrestre, mais quelque chose qui puise sa source au-delà, dans le plan infernal, voire pire.

La seconde est celle liée à leurs vices. Elle illustre souvent leur appartenance à une cour, au domaine du Prince auquel l’Infernal aura prêté serment. Parfois, elle peut être très similaire à leur première capacité, car le démon peut cultiver les mêmes vices que le Prince. Pour un Infernal sans allégeance, cette capacité est simplement l’illustration de son vice le plus prononcé, celui qu’il aime cultiver le plus. Comme la première, tous la conservent durant leur voyage entre les plans. Une capacité qui entre le plus souvent dans le cadre du Grand Jeu, car elle répand volontiers la mort ou la corruption.

Chacune de ces capacités est cependant atténuée en arrivant sur le plan terrestre. L’Infernal, épuisé par ce passage forcé entre les plans, verra ses pouvoirs temporairement diminués.
Plusieurs années seront nécessaires pour les recouvrir totalement. En semant la mort ou la corruption selon son camp, l’Infernal peut accélérer cette récupération encore plus rapidement. Pire encore, un Infernal peut amplifier ses pouvoirs au-delà de leurs capacités originelles selon ce même principe. Tout comme leur essence, ces pouvoirs ne cesseront jamais de se nourrir des vices et des maux de l’humanité : aucune limite n’existe pour leur expansion d’influence et de puissance.

En savoir plus sur la possession démoniaque


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L'incarnation

Grâce à ses nombreux bénéfices, l’invocation représente le véritable Graal de l’incarnation. Un acte malheureusement rare, car il doit être commis par un arcaniste versé, non seulement dans la magie noire, mais en particulier dans l’art de la Goétie, des procédés souvent tabous dans les traditions.
Il est toutefois possible qu’un Infernal parvienne à duper un arcaniste, en l’incitant à l’invoquer. Ces cas sont très rares, l’écrasante majorité des invocations étant issues de décisions volontaires. Car la plupart des traditions magiques mettent en garde et enseignent des protections contre les démons, ou contre les mauvais esprits. Or, si un arcaniste a poussé le vice jusqu’à étudier la Goétie et ses rites, il y a fort à parier que celui-ci soit aussi au courant des manipulations dont usent les démons.
Un pacte tabou
Cet acte volontaire se rapproche alors davantage d’une forme de Pacte. L’arcaniste doit connaître le nom du démon qu’il veut invoquer, ou du moins une traduction de son nom, et surtout obtenir les connaissances rarissimes, secrètes, de l’art de la Goétie. Ce n’est absolument pas un acte anodin, car il comporte des risques très importants pour son auteur, autant physiques que pour son âme.
Car même si le démon a tout intérêt à être invoqué pour obtenir un boulevard d’entrée sur le plan terrestre, son invocation est un moment crucial où celui-ci cherchera à extorquer un maximum de bénéfices durant l’établissement du contrat avec l’arcaniste.

Car c’est bien un contrat d’entente qui s’élabore durant ce rituel. L’arcaniste doit être extrêmement prudent, en préparant à l’avance les termes du futur contrat, mais aussi en entourant le rituel des protections indispensables. Le démon peut en effet s’échapper, et chercher à s’infiltrer à l’intérieur du corps de l’arcaniste, à exercer un chantage pour lui extorquer un accord déloyal, voire bien pire.
Cet accord est basé sur le très long terme, car il va lier le démon à l’arcaniste, jusqu’à la mort de ce dernier,  et influer sur le devenir de son âme au-delà du plan terrestre. Il faut bien réfléchir aux termes de l’accord, et le cadrer rigoureusement si l’arcaniste tient à rester sur Terre.

Généralement, l’accord dépend aussi des buts du démon. D’ailleurs, la Goétie répertorie une poignée de démons qui ont déjà été invoqués, permettant à ses pratiquants de se baser sur des précédents plus ou moins fiables et de savoir à peu près à quoi s’attendre. Il n’est pourtant jamais garanti qu’une invocation se passe exactement comme prévu, et il existe toujours une part de risque malgré tout. C’est pourquoi il est notoirement plus sûr d’appeler un démon dont on connaît les intentions, plutôt qu’un Infernal totalement incontrôlable, et avide d’être lâché sur Terre.

Le contrat
Le futur accord est alors une affaire de bénéfices mutuels : il faut plaire au démon, le séduire et lui faire miroiter des termes qui vont aussi servir ses intérêts.
Le plus souvent, l’arcaniste promet une certaine liberté de mouvements au démon, en l’incluant dans ses mauvais coups, comme à l’intérieur de sectes d’adorateurs, ou dans des structures criminelles. Lui offrir de la puissance ou des connaissances magiques est aussi courant, en lui servant d’intermédiaire avec le monde humain pour le faire gagner en influence. C’est souvent le plus simple, et cela évite le très gros inconvénient de vendre son âme, lorsque l’on n’a rien de mieux à lui offrir.

Pour l’Infernal, c’est bien sûr l’occasion rêvée d’être lâché sur Terre, de semer les vices, d’entraîner l’arcaniste dans ses mauvais penchants, et surtout de bénéficier de très nombreux avantages par ce lien avec un éveillé. Un véritable boulevard couvert d’un tapis rouge qui lui permet d’entrer sur le plan terrestre sans devoir peiner en luttant contre une âme à l’intérieur d’un faible corps humain.
Un lien entre deux êtres
Lors de cet accord, l’arcaniste doit partager une fraction de sa magie avec le démon, de même que celui-ci lui offre une fraction de sa puissance. Cela a pour résultat de les lier très profondément ensemble : une relation intime d’âme à essence qui s’illustre de multiples manières.

Tout d’abord, ce lien fait naître entre eux une attirance mutuelle, malsaine et complexe. Au bout de plusieurs jours à semaines, chacun pourra ressentir la présence de l’autre, et en ressentir du bien-être. Une sensation addictive comparable à une drogue, car s’ils se séparent sur une distance et une durée importante, une sensation de manque se fera sentir. Attirance physique ou bien platonique, toutes les variantes existent, car chaque duo y réagit de manière différente.
Le démon comme l’arcaniste peuvent se fermer totalement à ces sensations, mais elles resteront toujours là, malsaines, dérangeantes et constantes. Certains rejettent complètement cette attirance, d’autres s’y vautrent de tout leur être. Cela aboutit souvent à des relations extrêmement toxiques, où l’un essaye d’attirer l’autre dans ses penchants nocifs, l’instrumentalise selon ses propres désirs, ou exerce une possession jalouse et autodestructrice.

À la mort de l’un ou de l’autre, leur lien est brisé. Le survivant ressentira un profond manque et de la tristesse ; il perdra aussi la troisième capacité que leur alliance leur a procuré. Pour l’arcaniste mort, son âme tâchée par un Pacte avec le démon suit le même cheminement que tous ceux ayant pactisé avec les Infernaux : elle sombre aux Enfers, en devient un fragment, parfois un nouveau démon.
Le démon lui, peut survivre sans son arcaniste. Avec son corps artificiel et immortel, il continue à arpenter le plan terrestre, immuable, en continuant à semer le mal à moins d’être détruit. Certains Infernaux ont réussi à subsister durant des siècles, voire plus encore, festoyant des maux humains, se cachant derrière de nouvelles identités. Des êtres sans âges, inlassablement maléfiques car ils n’ont rien d’humains et n’éprouveront aucune lassitude jusqu’à la fin de l’humanité.
Plus forts ensemble
L’arcaniste comme le démon sont capables de tirer de la puissance l’un de l’autre. C’est un processus délicat et complexe qui n’est pas immédiat après l’invocation, mais qui requiert une relation déjà bien en place. Car au fil du temps, chacun pourra puiser dans les réserves de magie de l’autre. Au début, il leur faudra être proches physiquement l’un de l’autre pour réaliser ce partage , mais plus les années s’écouleront, plus la distance entre eux pourra être importante.

Pour l’arcaniste, cela revient à puiser dans une source de magie noire, comme il pourrait le faire auprès d’une nœud de puissance naturelle. Il peut puiser dans l’essence de son démon l’énergie supplémentaire pour réaliser des sorts, accroître leur efficacité, etc. Nature démoniaque oblige, cette puissance retirée ne peut être utilisée que pour la magie noire.
Pour un démon, cela permet de ponctionner l’énergie nourricière des vices de son partenaire, qu’il aura alors tout intérêt à cultiver. De la même manière, il peut utiliser cette manne pour augmenter ses propres pouvoirs, régénérer la puissance de son essence, mais aussi revitaliser son corps après des blessures ou en modifier la substance.

Ce partage d’énergie est une des raisons pour lesquelles l’arcaniste doit être extrêmement prudent lors de son accord avec le démon. S’il ne lui oppose pas une clause de protection, le démon peut tout à fait ponctionner l’énergie de l’arcaniste jusqu’à le siphonner entièrement de toute énergie magique. À l’inverse, les démons seront plus difficiles à vider de leur substance, car leurs pouvoirs font partie intégrante de leur essence. Ainsi, aspirer totalement les pouvoirs d’un démon reviendrait à injecter l’essence démoniaque, une forme vivante de corruption, au sein de son corps et de sa magie.
Ce ne serait ni plus ni moins qu’une invitation à festoyer de l’âme de son arcaniste, le condamnant à mort par conséquent. Dans la plupart des cas, les démons sont suffisamment malins pour spécifier des termes avantageux dès l’invocation, ce qui leur évite d’être siphonnés contre leur gré.
Pouvoirs supplémentaires
Mais ce partenariat se concrétise aussi d’une autre manière. En plus de leurs pouvoirs originaux, les deux larrons verront, au bout de plusieurs mois, se développer en leur sein une troisième capacité. Une manifestation de leur accord qui se concrétise par un pouvoir balbutiant, faible au début et qui doit être maîtrisé avec la pratique. Cette capacité diffère selon le démon et l’arcaniste, mais elle est toujours moins puissante que les autres : il faut du temps pour la développer pleinement.

Pour l’arcaniste, il développe une capacité accrue à répandre le mal. C’est une facilité toujours liée aux vices que préfère le démon, plutôt qu’un réel pouvoir magique supplémentaire. Selon le camp de son démon, il pourra par exemple disposer d’un talent pour l’arnaque, la séduction, le combat avec des armes, etc. L’utilisation de ce talent tâche encore davantage son âme de vices, la rendant plus proche des Enfers que jamais auparavant.
Pour le démon, c’est un véritable pouvoir magique qui apparaît. Un troisième pouvoir en plus des siens propres, et qui sera toujours une version déformée du don de naissance de son arcaniste. Un pouvoir toujours vil, systématiquement tourné vers le mal. On peut citer par exemple les cas de pyrokinésie inversée, où les flammes du démon seront noires et froides. Ou bien une télépathie permettant de lire uniquement les mauvais penchants, les désirs secrets ou les addictions.
Le rituel et les sacrifices
Toutefois, aussi attrayants que soient ces bénéfices, ils ne sont jamais sans risque. L’accord étant dangereux dès le départ, l’arcaniste doit conserver à l’esprit qu’il sera lié à un être totalement maléfique jusqu’à sa mort. Il doit aussi supporter un rituel de la Goétie particulièrement éprouvant, répugnant et dégradant. Car, pour accomplir ce rite nécessaire, l’arcaniste doit sacrifier au moins une âme au démon, voire plusieurs s’il le peut et s’il désire rendre son futur démon plus fort.
Ces âmes sacrifiées feront office de carburant au rituel, fournissant au démon la puissance nécessaire pour forcer son passage à travers les plans. C’est un échange nécessaire et terrible, puisque ces âmes infortunées seront perdues : elles seront aspirées définitivement par les Enfers. Le corps humain qui subsiste, vidé de son âme, devient alors une goule. Ces créatures peuvent être soit détruites pour ne laisser aucune trace de l’acte impie, soit être réutilisées pour créer le futur corps du démon.

Cette notion est centrale lors de l’invocation. Car plus le nombre d’âmes sacrifiées est important, plus le démon qui en résultera sera fort. Plus on fournira d’énergie à ce dernier pour traverser, plus il sera à même de préserver sa puissance originelle jusque sur le plan terrestre. Il faudra au moins une âme pour payer le passage du démon, qui sera alors simplement plus fort qu’un humain moyen, avec des pouvoirs affaiblis qu’il devra recouvrer au fil du temps. Avec bien plus d’âmes sacrifiées, il pourra ainsi être graduellement plus fort physiquement et disposera de pouvoirs bien plus intacts.
Dans l’Histoire de l’humanité, quelques sectes se sont illustrées par des sacrifices de masse afin de littéralement gaver de puissance le démon invoqué. Ce sont des faits rares qui ont souvent conduits à des bains de sang et à des interventions de forces pieuses. Car lorsque les sacrifices d’âmes approchent la centaine, la force et la vitesse d’un démon sont comparables à un vampire d’environ 500 ans. Au-delà de ce palier, il devient rapidement plus difficile de faire gagner davantage de puissance, même si ce n’est pas impossible. Dans la réalité, il n’existe aucune limite d’expansion à l’essence démoniaque.
La création du corps
Ce système de paiement en sacrifices pourvoit à un autre aspect : la fabrication du corps. En effet, pour évoluer sur Terre, il faudra bien un corps matériel au démon. Un corps artificiel que l’arcaniste devra fabriquer de ses propres mains et avec sa propre magie. Il devra proposer au démon un ensemble de matières premières, suffisamment de chair morte mais fraîche, qu’ils pourront réunir ensemble, un peu comme un immonde ouvrage de couture.

La plupart des Infernaux demandent des morceaux de corps humains qui ne soient pas dans un état de décomposition pour être digne d’eux. Certains tolèrent les membres d’animaux, cela dépend des goûts, mais tous ces morceaux seront assemblés pour créer leur future enveloppe artificielle. Il peut être très commode de simplement réutiliser la chair des goules, dont les âmes ont été sacrifiées.
C’est un processus malsain et choquant. L’arcaniste injectera sa propre magie noire pour former une sorte de pantin sans vie, ressemblant à un zombie animé, et capable de tenir en un seul morceau. Ainsi, l’essence du démon pourra s’infiltrer dans cette chair morte jusqu’au niveau cellulaire pour s’y accommoder et la remodeler sous une forme qui ne sera plus ni vraiment biologique, ni démoniaque.

Cette enveloppe est un entre-deux états, à la fois mort et vivant, infernal et matériel, qui n’obéit plus aux règles de la vie terrestre. Elle n’est plus du tout humaine. Par conséquent, elle n’aura ni faim, ni soif, les maladies ou la vieillesse ne la toucheront jamais, elle n’aura pas besoin de dormir ; elle sera inchangée par la vie terrestre. Elle possédera aussi des capacités très supérieures à celles d'un corps humain.
Capacités infernales
Les forces physiques de cette enveloppe dépendront donc de la masse de sacrifices consentis. Même dans les cas d’un sacrifice unique, elle sera plus forte qu’un humain, plus rapide, avec des meilleurs sens, et surtout, elle sera immortelle. Capable de se régénérer, le démon pourra ponctionner dans la magie de son arcaniste pour en accélérer les effets. Au contact des vices, cette enveloppe deviendra plus forte, et plus l’Infernal sèmera mort ou corruption autour de lui, plus son corps se fortifiera.

L’apparence finale de ce corps dépend entièrement des choix esthétiques et des intérêts du démon. Étant artificielle, et même si elle n’est jamais que des bouts d’anatomies liées ensemble par la magie noire, le démon peut remodeler sa surface à sa convenance et lui donner l’apparence qu’il désire. En théorie, il n’est limité que par un souci de discrétion pour se fondre parmi les humains.
La vaste majorité des démons préférera une apparence humaine, calquée selon leurs intérêts qu’ils recherchent. Parfois incroyablement séduisants, exerçant une fascination malsaine, ou bien d’une banalité passe-partout, chaque démon personnalise son corps suivant le vice qu’il représente. Certains se permettent quelques excentricités, telles des morceaux d’anatomies étranges, anormaux, exagérés, bizarrement fascinants, ou même impressionnants.

Cette maîtrise pleine de leur corps se démontre aussi dans leur manière de se déplacer. Plus vifs, plus fluides, ils sont les maîtres incontestés de cette enveloppe, contrairement à une possession. Cela se retrouve dans leurs mouvements, qui ressemblent à ceux dont ils ont l’habitude dans leur plan.
Ces déplacements s’illustrent ainsi par une tendance à s’affranchir de la gravité, comme une subtile capacité de lévitation. Les Infernaux, s’ils ne cherchent pas à cacher leur nature, peuvent se redresser d’un seul coup ou semblent flotter sur les murs ou sur le sol, tant ils se déplacent avec une rapidité et une fluidité contre-nature. C’est d’autant plus vrai pour ceux ayant bénéficié d’une puissance accrue grâce à de nombreux sacrifices lors de l’invocation.

Les Infernaux incarnés peuvent aussi plier leurs enveloppes dans des proportions inhumaines, selon des angles qui n’obéissent à aucune structure osseuse, comme faire tourner leur tête à 360 degrés, ou tourner leurs coudes à l’envers. Ils ne ressentent pas non plus la douleur. Grâce à cette capacité de lévitation, et cette absence de peur de la douleur, ils peuvent encaisser et atténuer des chocs très violents, comme des coups d’objets contondants ou des accidents de voiture.
La force et la résistance de cette enveloppe démoniaque continuera de croître avec les vices que le démon fera proliférer autour de lui. Le facteur temps n’entre pas en compte. Une essence de démon peut connaître une expansion très rapide si l’Infernal baigne dans les vices et fait gagner de l’influence à son camp au sein du Grand Jeu. Ils peuvent ainsi dépasser leurs capacités obtenues lors de l’invocation première, et devenir bien plus fort au fur et à mesure du mal qu’ils répandent.
Quelques faiblesses
Cette enveloppe comporte toutefois un bémol. N'étant ni plus ni moins que leur essence démoniaque matérialisée, celle-ci est hautement sensible aux protections magiques. Des mécanismes de défense ou de détection les cible plus facilement, car ils n’ont pas de chair biologique pour les dissimuler. Les lieux pieux les repoussent, car ils sont d’autant plus ciblés par la Foi que de très nombreuses cultures ont reconnu leurs existences en tant qu’êtres maléfiques.
Le sel a aussi un effet abrasif très violent sur eux, comme de l’acide. C’est le seul moyen de les faire souffrir, et il peut être utilisé comme répulsif pour les tenir à distance.

Ce corps artificiel n’est pas non plus indestructible. Avec suffisamment de dommages matériels, tels que des chocs, des coupures, des brûlures, bref : tout ce qui détruit normalement la matière, peut les détruire. Leur essence n’est toutefois pas concernée : elle peut être abîmée ou scellée, mais elle finira toujours par revenir aux Enfers si leur enveloppe est irrécupérable.

En savoir plus sur la Goétie et les Pactes


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Exemples de capacités

Chaque pouvoir peut évoluer selon le mal répandu. Qu’un Infernal diffuse mort ou corruption selon les règles du Grand Jeu, et il verra ses pouvoirs croître à son tour.
Pouvoirs primaires
C'est une capacité originelle, unique pour chaque Infernal. Elle est l’expression de leur personnalité, une extension de leur essence. Elle ne souffre d’aucun cadre, et peut s’exprimer de n’importe quelle manière. Elle est aussi indissociable d’eux-mêmes et, au travers de leurs passages sur Terre, certains de ces talents sont devenus le symbole de l’Infernal, sa signature maléfique.

Doppelgänger L’Infernal peut créer un double de lui-même. Celui-ci est une copie conforme de son créateur, il réfléchit comme lui, agit selon les mêmes intérêts. Il n’est pas un pantin sans conscience, mais au contraire un jumeau littéral du démon, qui existera indépendamment et pourra répandre le mal de concert avec son créateur.

Vox Diaboli L’Infernal est capable de transcrire le parlé démoniaque en langage humain à un très haut niveau de fidélité. Pour une oreille terrestre, ces sons sont insupportables. Selon la résistance de la cible, ils provoquent au minimum la confusion, et peuvent induire jusqu’à une panique totale, voire pire encore, la démence frénétique, la folie définitive ou la mort.

Miroirs morts L’Infernal est un reflet des terreurs les plus profondes de son observateur. En réalité, son apparence ne se transforme pas, mais la victime croit voir une forme qui le terrorise. Phobies et traumatismes les plus enfouies peuvent s’illustrer sur le démon, bien que celui-ci ne peut pas savoir ou contrôler en avance ce que sa proie va voir.

Tempus En créant une bulle infernale autour de lui, le démon peut momentanément invoquer les Enfers autour de lui. Le temps s’arrête pendant quelques secondes pour toutes les cibles prises dans cette bulle, sauf pour le démon qui est libre de ses mouvements. Tout est néanmoins figé pour lui, il ne peut rien altérer du monde terrestre, mais peut se déplacer où il veut. Pour un corps possédé, le temps s’écoule toujours pour lui-même, et ne suspend pas son vieillissement.

Passe-muraille Le démon est capable de traverser la matière en dissolvant brièvement son propre corps. Il peut passer n’importe quel obstacle, sauf si celui-ci est protégé par la Foi, ou bien par des protections magiques. Attention, cette capacité est incompatible avec une possession, et l’utiliser avec un corps humain produit des effets indésirables : fusion avec un mur, perte de membres, etc.

Frater Le démon fait croire à sa cible qu’ils se connaissent. Son corps ne change pas, la victime croyant simplement qu’ils sont de vieilles connaissances. La relation factice n’est pas précise, car la cible ne sait pas précisément d’où il le connaît, mais l’effet est toujours positif.

Mimétisme Le démon peut transformer son corps en copiant l’apparence d’une personne. Cette copie est parfaitement fidèle à la réalité, sauf son comportement, que le démon doit imiter lui-même pour ne pas briser la tromperie. Attention, ce talent n’est pas compatible avec une possession : il a tendance à générer des membres ou des organes supplémentaires à des endroits inattendus.

Pouvoirs secondaires
Une seconde capacité, qui peut être commune à plusieurs Infernaux, et qui est l’expression de leur vice favori, souvent leur appartenance à une cour. Certains Infernaux, fiers de leur allégeance à un Prince, cultivent tous ensemble le même talent pour démontrer leur loyauté.

Infestations L’Infernal peut invoquer et contrôler des nuées d’insectes infernaux venant du domaine d’Hornet. Ceux-ci partagent toutes les propriétés physiques et faiblesses éventuelles de leurs équivalents naturels. Le démon peut les envoyer récolter des informations et les lui rapporter. Il peut aussi s’en servir pour attaquer ses cibles, incitant ses nuées d’insectes à dévorer la chair.

Tricherie L’Infernal fidèle d’Asmodée est capable de réécrire temporairement les règles du jeu. Il est capable de corrompre à une petite échelle les lois de la physique sur des objets inanimés, de façon à produire des effets improbables pour servir ses desseins.

Ars Malefica L’Infernal est maître des arcanes noires issues de Scox. Il dispose d’une connaissance très étendue en la matière, qui rivalise avec les arcanistes les plus illustres de la Goétie. Il est capable de mener des rituels complexes, et même d’utiliser des notions inconnues des arcanistes mortels.

Ubiquité L’Infernal hérite de la maîtrise des miroirs d’Abalam. Il est capable de créer une réplique de lui-même à l’endroit où un miroir se trouve. Ces répliquas ne sont pas autonomes, mais possèdent une intelligence collective que le démon doit orchestrer lui-même. De ce fait, il ne peut en contrôler qu’un maximum de 6 à la fois s’il possède une enveloppe artificielle. Pour une possession, sa capacité de traitement étant plus limitée, il ne peut en contrôler que 3 à la fois.

Miasmes Si l’Infernal possède un corps humain, celui est totalement immunisé aux maladies. Il peut aussi aspirer toutes les maladies, virus et autres pathologies à l’intérieur de son corps, les détruire ou les stocker. À l’image de Malthus, il peut ensuite les transmettre selon sa volonté.

Interférences En appelant l’électricité de son maître Baal à l’intérieur de son corps, l’Infernal peut générer des interférences dans les appareils électriques autour de lui. Il peut créer des parasites dans les communications ou court-circuiter le fonctionnement des armes modernes. L’utilisation d’un tel talent est dangereux dans un corps possédé : une charge électrique trop importante peut le tuer.

Exaltation L’Infernal est capable de créer des hallucinations positives ou négatives, similaires aux drogues de Nisrosh, et alimentées par l’imaginaire de sa cible. Plus la victime a des émotions sensibles, plus l’effet est crédible. Il est cependant temporaire, ne durant que quelques minutes, et peut être brisé par une aide extérieure.

Clé des Songes L’Infernal possède une clé qui ouvre n’importe quelle porte, à moins qu’elle ne soit protégée par la Foi ou la magie. Derrière cette porte se trouve toujours la même pièce, un domaine miniature où le démon peut enfermer tout ce qu’il veut. Cette enclave appartient au domaine du Prince des cauchemars, Beleth.

Télépathie infernale L’Infernal disciple d’Ishtar est capable de lire dans les désirs les plus secrets de sa cible et d’établir ainsi un lien télépathique entre eux. La victime entendra la voix du démon lui susurrer tout ce qu’il désire entendre, ses aspirations, ses fantasmes, etc. Ce talent se heurtera aux êtres capables de verrouiller totalement leurs pensées.

Suffocation Le corps de l’Infernal est capable d’émettre des radiations et des toxines délétères tout autour de lui semblables aux miasmes du domaine d’Ulphir. L’effet est limité à un contact rapproché, il ne peut pas les lancer à distance. Attention, ce talent n’est pas compatible avec une enveloppe humaine, car celle-ci y est aussi exposée.

Pouvoirs tertiaires
Ce troisième talent n’intervient que dans les cas d’un Pacte avec un arcaniste. Il se développe au fil des années, d’abord faible, puis augmentant en puissance à force de pratique. Il est toujours en lien direct avec le don de naissance de l’arcaniste, comme un reflet tordu et nocif de sa magie.

Flammes mortes L’arcaniste possède le don de pyrokinésie. Son démon peut maîtriser les flammes à son tour, mais celles-ci sont noires et n’émettent aucune chaleur. Elles n’ont ni ombre ni couleur, et brûlent n’importe quelle matière. Il ne peut pas les créer spontanément, mais doit corrompre une source de feu naturel.

Sanguine L’enveloppe artificielle du démon génère une imitation d’hémoglobine. Celle-ci a le même aspect et la même texture que du pétrole. Elle peut servir de catalyseur de magie noire. Le démon peut aussi l’utiliser comme arme, en l’injectant dans les veines de sa cible, ce qui empoisonne son flux sanguin et met sa vie en danger si la substance n’est pas purgée.

Nécromancie L’Infernal peut relever les trépassés, et les contrôler dans une moindre mesure. Celui-ci peut leur faire suivre des ordres simples, mais il ne peut en contrôler qu’un maximum de 4. L’acte étant très énergivore, le démon sera épuisé après avoir invoqué le maximum, à moins de puiser dans la magie de son arcaniste. Ces corps ont une durée de vie limitée puisqu’ils continuent de pourrir, et doivent être suffisamment intacts pour pouvoir se déplacer.

Spiritus L’Infernal est capable de déceler dans l’esprit d’une victime la perte d’un être cher. Ce doit être un disparu qui a laissé une marque affective profonde, qu’elle soit négative ou positive. Il peut alors appeler l’esprit du décédé et l’héberger temporairement dans son corps. Le démon peut ainsi l’utiliser comme une marionnette, qu’il fera parler et agir selon sa volonté. Pour les observateurs les plus sensibles, la manipulation est tellement fidèle qu’elles ont l’impression de voir le visage de leur disparu sur la face du démon.

Thérianthropie L’Infernal imite les esprits de la nature, et peut prendre la forme d’un animal choisi. Ce choix est définitif, et il ne pourra plus être changé durant son séjour sur Terre. L’apparence de cet animal rappelle les choix esthétiques du démon : par exemple, si l’Infernal possède une apparence monstrueuse, alors son animal le sera de même, provoquant malaise et terreur. Au contraire, si le démon possède une forme infernale d’une beauté fascinante, son animal exercera le même type d’attraction.

Malédiction Le démon peut jeter une malédiction. Il attache à la cible une ombre de lui-même, qui provoque des phénomènes surnaturels autour de la personne maudite. Cette ombre ne se fatigue jamais et le démon n’a pas besoin de la contrôler. Elle harcèlera la victime en permanence : celle-ci entend des voix, subit des poltergeists, l’empêche de dormir, provoque des accidents, etc. L’ombre ne peut pas la tuer directement, mais ces harcèlements quotidiens peuvent rendre sa vie impossible jusqu’à la détruire psychologiquement, voire causer indirectement sa mort. Le démon ne peut toutefois jeter qu’une seule malédiction à la fois, et elle peut être détruite par un exorciste.


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