ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
7 septembre 2021. 628, St Philip street, New Orleans. 7h18.
Le pick-up garé à même la chaussée, le son d’une clope qu’on allume. La ville se réveillait doucement, encore toute engourdie de la nuit passée. Appuyé contre le parechoc, il tira sur le filtre d’une Pall Mall matinale, contemplant sans se lasser l’artère du Quartier français. Debout depuis plus de deux heures, il avait pris soin de se remplir le ventre, précédant Alan, et bien sûr Halina. Tous les trois s’étaient couchés tard, la veille, mais le besoin de communier une dernière fois avec la cité de ses rêves avait poussé le Louisianais à manger en solitaire, expédiant son repas à la va-vite pour mieux charger les premières affaires à l’arrière. À présent, il ne lui restait plus que quelques minutes. Quelques derniers précieux instants pour la respirer, cette ville qu’il éprouvait de plus en plus de mal à quitter. L’odeur du Mississippi traversait les rues endormies et pour le moment désertées par les touristes, pour atteindre ses narines et surpasser la fragrance délectable du tabac chaud. Il écoutait le chant des oiseaux attirés par les odeurs de bouffe en train de moisir sur le pavé cradingue de Bourbon Street, non loin. Il profitait de l’air presque pur, débarrassé pour un temps des odeurs d’épice, de friture, de tous ces plats exotiques qui faisaient la réputation du cru. Pas de musique, plus maintenant. Leur soirée avait été bercée par le jazz environnant, les basses d’une musique plus contemporaine quelques pâtés de maison plus loin, et surtout, par la chaleur qui, même la nuit, sévissait encore. À l’arrière de la baraque d’Alan Brunner, éclairés par les lumignons, par les guirlandes ponctuant systématiquement les mêmes teintes pastel douces à l’œil une fois le crépuscule achevé, ils avaient devisé longtemps. De tout, de rien. Mais pas de l’Irae. Ils avaient parlé de la vie, de l’état du pays, de leurs plaisirs comme de leurs inquiétudes. Ils avaient parlé d’Elle, aussi, au rythme des allées et venues de la sorcière et novice qui n’avait cessé de graviter entre la maison et dieu sait où. Eoghan ne lui en avait pas voulu. Il comprenait qu’elle ressente le besoin de dire au revoir à l’endroit qui avait bercé toute son existence. Ou bien peut-être qu’il se fourvoyait. Peut-être avait-elle émis un point d’honneur à honorer les ruelles d’une dernière arnaque, d’une ultime visite, d’un extra final.
Il n’appréhendait pas spécialement les six heures de trajet qui les attendait, depuis New Orleans jusqu’à Shreveport. Halina semblait volontiers bavarde, bourrée d’une joie de vivre qui lui faisait du bien. Il la connaissait mal, ne l’ayant croisé qu’à trois ou quatre reprises, mais le peu qui l’avait vu échanger avec elle l’incitait à croire que leur cohabitation se passerait sans difficulté majeure, prévu au moins pour les premiers temps. Circé lui avait demandé de l’héberger, le temps que la situation de la jeune femme se stabilise, qu’elle trouve ses marques aux alentours de Bossier City. Son Second n’était pas dupe. Héberger Halina, c’était encore la meilleure manière de la surveiller, et de prendre toutes les précautions possibles sur les affiliations de la disciple. Il préférait voir les choses autrement. Il ne faisait confiance à aucun autre membre de l’Irae pour se sentir certain de la pleine et bonne intégration de ce feu follet vivant. Ce ne serait pas une corvée. Il avait en outre déjà remarqué que le Voodo Cafe recrutait une nouvelle serveuse. L’opportunité était trop belle pour passer à côté. Wilson Cooper n’avait jamais failli à sa réputation, et s’il n’avait plus eu l’occasion de fréquenter son cercle depuis plusieurs années, il estimait qu’Halina ne trouverait jamais meilleure place, du moins pour débuter, que dans son établissement. Depuis plus d’un mois maintenant, il s’était préparé à la recevoir, à lui faire une place dans ce chez-lui dont il défendait si farouchement les murs. Il lui faudrait s’habituer, en priant pour que les tensions restent minimales.
Tout en fumant, il devisait ainsi en pensée, jusqu’à ce qu’Alan et sa barbe grise et fournie ne sorte à son tour sur le porche, une tasse de café brûlant à la main. Eoghan expira une dernière bouffée de fumée et s’approcha de son aîné, écrasant le mégot dans le cendrier posé à même le sol, oublié la veille.
« Tu en prendras soin, n’est-ce pas ? » Le sorcier se redressa, et lut dans le regard bienveillant du sexagénaire une lueur d’inquiétude qui fit naître un sourire sur ses lèvres. « Bien sûr. Elle ne risque rien, là-bas. Si elle a survécu à New Orleans et à Chef Highway Menteur, j’me fais pas de souci pour elle. » Son interlocuteur acquiesça d’un air bourru, mais consentit à sourire en retour. « Personne n’est jamais en sécurité nulle part, Eoghan. Ce n’est pas à toi que je dois expliquer pourquoi. » L’arcaniste poussa un soupir léger et acquiesça, tout en se voulant le plus rassurant possible. « Je te jure que je ferai tout mon possible. Et puis je la ramènerai. Ça me donnera une excuse pour venir plus souvent. » « Tu as intérêt. C’était bon, de te voir régulièrement, ces derniers mois. »
La main ponctuée de premières tâches de vieillesse serra l’épaule du garçon qui, Alan l’espérait toujours, quitterait dans un futur proche l’aura inquiétante de Shreveport pour retrouver le quartier de ses rêves. « On t’écrira et on t’appellera toutes les semaines. »
Un bruit de cavalcade provenant de l’intérieur lui indiqua qu’une paire de jambes vigoureuses s’empressait de descendre l’escalier. Couronnée d’une cascade de cheveux bruns, le visage d’Halina lui apparut. Eoghan et Alan s’avancèrent de concert pour l’aider à porter ses derniers bagages, tandis que le premier cherchait son regard : « Tu es prête ? Tu as besoin qu’on descende un autre sac ou une autre valise ? »
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Louisiana Burning
Halina Meyer
When witches don't fight, we burn
ASHES YOU WERE
En un mot : uc
Qui es-tu ? : arcaniste + magie rouge + guide touristique/barmaid/diseuse de bonnes aventures + uc
C’est sur ce pont tant aimé, tant décrié, tant détesté qu’elle laisse ses dernières paroles. Miettes de mots déchirés, carnet pastel logé contre le cœur où elle conte à son père les routes qu’elle emprunte, les sentiers abattus et les artères choisies. Nouvelles distantes, relation absente, cerclant de ses orbes foncés le retour du guerrier. Les lippes tremblent lorsque c’est AP qu’elle invoque au travers des écrits. Trois pages arrachées volètent désormais au milieu des poids lourds et autres fuyards de l’autoroute.
« Sombre présage que celui de ne point te voir. Le cœur volant vers d’autres devants. Les routes de toujours gardées en mémoire, Je crie ton absence, les bras balants. »
Le refrain aurait pu durer des jours et des nuits mais elle n’est louve pour crier à la lune et se tait, le palpitant retombant. Joues rosies par l’émotion, les yeux embuées de perles qui ce sont trésor que pour celui qui les recueille. Les bruits disparaissent alors qu’elle reprend le chemin de la Nouvelle-Orléans tandis que les ténèbres délaissent ce monde pour faire naître la lumière. Illusoire et artifice dont elle n’a envie de se réjouir car le mal de ces songes la ronge. Pourtant, elle a trouvé refuge auprès d’Alan, s’agrippant, happant tout ce qu’il a pu lui donner. Toutes ces attentions qu’elle ne croit pas mériter mais dont il lui a fait cadeau. Toutes ces visites à l’arrachée, ces discours enjoués, ces messes basses improvisées jusqu’à sa carcasse sur un coin de son canapé. Elle a même redécoré une partie de la cuisine de ses talents pour la nourriture peu cuisinée. Multipliant les fleurs et autres couleurs au sein du foyer. L’échange solennel entre l’enfant et celui l’ayant recueilli. Halina abandonnée sur le bord de la route par des maîtres conditionnés pour fuir, adoptée par l’intéressé.
Le bruit de son retour sonne alors qu’elle ne vient les mains vides, ayant capturé plusieurs pâtisseries avant que sonne le glas des adieux. Passion mêlée au chagrin pour Meyer prise entre deux feux. Celui de la liberté et de l’émancipation. Projets grandissants et sûreté d’être comprise et éclairée. Déchirement de les laisser, ces rues où elle a toujours déambulé, ces parvis qui sont ces confidents et ce regard qu’elle porte toujours vers l’arrière, réminiscences de cette famille qui l’a un jour faite rêver. Colère et rage d’ainsi être exilée par ceux qu’elle a tant aimés. L’illusion du mensonge souffle sur sa peau depuis des mois déjà et seul raccord à ce chaos routinier, l’instance de l’Irae. Elle passe auprès des deux intéressés, logeant le paquet entre les bras d’Alan, ne prêtant attention à leur discussion alors que ses lippes posent une bise sur la joue du plus âgé. « Bonjour. » Ses yeux courent un instant sur l’autre silhouette masculine, celle qui remplacera Alan. Eoghan, chaperon, père de substitution ? Un sourire naît sur ses lèvres mues en un secret qu’elle confierait à AP sur cette proximité qu’il regretterait probablement lorsqu’il saurait le sort qu’elle réserve à sa salle de bain, princesse d’un royaume qu’il devra lâcher pour ses yeux de mijaurée. Le pas fuit vers l’intérieur lorsqu’elle rassemble ses dernières affaires, arrange ses cheveux sans réelle ambition que celle de les laisser retomber, sauvages et volages sur ses épaules. Soupirs épars lorsqu’elle embrasse le miroir de ses lèvres carmin, trace de son passage et clin d’œil au maître des lieux.
Deux sacs de voyage brillent entre les mains de la jeune femme, sacs qui retombent sans précaution sur le sol quand les mots se font réalité. Un voile traverse le regard féminin quand elle se tient face à Alan, comptant dans sa tête afin de repousser l’instant mais elle ne peut calmer sa nervosité et encercle le barbu de ses bras, logeant toutes ses angoisses contre son cœur. Petite fille éprise au besoin cinglant de proximité. Entre ses presque sanglots, le second sorcier devient la cible de ses interrogations et elle regagne un semblant de dignité en reculant. « Je t’aime Al’. Ne laisse pas mourir mes plantes et envoie-moi une photo chaque jour. Je t’ai laissé un cadeau sur le bar. » Une lettre ô combien chamboulée de ses remerciements avisés. Dernier regard pour le déclenchement de tout, abstraction de ses remords à l’abandonner et les iris capturent plus que de raison le brun à ses côtés. Le short qui habille ses jambes est balayé par la brise légère annonciatrice d’un renouveau certain. Son débardeur clair pare ses épaules et une chemise est nouée à sa taille. Là, elle croise les bras sans mot dire pendant un laps de temps qui semble durer des minutes durant. Perçant le silence qu’elle inflige, ses lèvres s’arquent en un sourire satisfait : « Je t’aime bien Eo’ le grand mais je choisis la musique. Ensuite, si tu veux qu’on se relaie pour conduire, il faudra me soudoyer avec des croissants mais j’en ai apporté donc… » sa voix se perd un instant dans ses tribulations. « Tu vas devoir supporter mes notes aigües qui résonnent en accord avec la radio. » Et avant de l’avoir laissé placer un mot, elle s’éclipse, ouvre la portière côté passager en s’installe déjà les jambes reposant le tableau de bord sans aucune demande que ses manières éhontées.
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Sans même se hasarder à une plaisanterie malvenue, Eoghan s’empara des deux sacs de voyage, reculant de quelques pas pour laisser un peu d’intimité à l’étreinte liant Alan et Halina. Il sourit dans l’ombre, tout en calant les affaires à l’arrière du pick-up, le moteur toujours froid. Plus pour longtemps. Le picotement le long de ses bras, l’émotion qui bouillonnait derrière lui, sonnaient avec plus de force le glas du départ. L’arcaniste vieillissant, quant à lui, serra dans les bras cette petite sauvage qui était devenue la sienne, et qui avait égayé tant de ses soirées solitaires, devant le petit poste de télévision. Lui tapotant le dos, il acquiesça avec bonhomie, incapable de lui répondre autrement que par un sourire lumineux, étirant en deux fentes émues les yeux qui se planquaient derrière les verres bienvenus de ses binocles. Il n’avait rien à lui dire de plus. Halina savait déjà tout.
Eoghan embrassa du regard la jeune femme, amusé par sa dégaine, par le dynamisme qui se dégageait de tout son corps, de la tête aux pieds. L’aube n’y changeait rien : c’était une boule d’énergie qui s’apprêtait à encaisser la route avec un enthousiasme masquant habilement sa nostalgie ou tout autre sentiment qu’il ne chercha pas à débusquer.
« Je t’aime bien Eo’ le grand mais je choisis la musique. Ensuite, si tu veux qu’on se relaie pour conduire, il faudra me soudoyer avec des croissants mais j’en ai apporté donc… Tu vas devoir supporter mes notes aigües qui résonnent en accord avec la radio.»
Un haussement de sourcil accueillit cette diatribe ne laissant la place à aucune contestation possible. Calant ses mains sur ses hanches en une posture coutumière, le sorcier l’observa s’installer sur son siège. Le ton était donné. Comme pour chercher le soutien d’Alan Brunner, il se tourna vers ce dernier qui se contenta de répondre avec philosophie : « Oui, je sais. Tu emportes un ouragan avec toi. Tu le savais. » « Je le savais. »
Un rire ténu clôtura leur échange, avant que, d’un dernier regard, Underwood ne prit congé de leur mentor commun. Il contourna le pick-up, se glissa derrière le volant, et jeta un coup d’œil amusé aux jambes qui s’étalaient avec complaisance près du pare-brise. Sans même chercher à protester, il fit démarrer le moteur, et tendit son smartphone à Halina. « Le mot de passe c’est 03.10.83. Y’a Spotify connecté en bluetooth. Branche c’que tu veux. J’m’en voudrais d’t’influencer, mais vu qu’ça reste un peu ma bagnole, je suggère du Type O’Negative pour commencer la journée, tu s’rais sympa. » Pas de doute. La tornade assise à sa droite aurait de quoi lui faire regretter Katrina. Il se pencha pour discerner Alan derrière les boucles brunes, celui-ci les surveillant toujours, serrant contre lui les pâtisseries offertes par Halina. Il leur adressa un ultime salut, avant que la voiture ne s’ébranle. Les rues vides laissèrent toute la place à la Ford Ranger de s’évader du Quartier français. Il évita Canal Street, lui préférant Claiborne Avenue, direction l’Interstate 10 en direction de l’Ouest. Il ne roulait pas aussi vite qu’il l’aurait pu, désirant profiter jusqu’à la dernière extrémité de la ville à qui ils disaient au revoir.
« Ça doit te faire bizarre. De partir, comme ça. Shreveport, c’est pas vraiment la même ambiance. C’est… C’est autre chose, mais c’est pas mal, quand même. » Les vitres baissées leur permettaient de profiter de la fraîcheur de l’air, et il gonfla ses poumons des senteurs de marais charriées par le fleuve. « T’appréhendes ? Parce que si t’as des regrets ou une objection, c’est maintenant ou jamais. »
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Louisiana Burning
Halina Meyer
When witches don't fight, we burn
ASHES YOU WERE
En un mot : uc
Qui es-tu ? : arcaniste + magie rouge + guide touristique/barmaid/diseuse de bonnes aventures + uc
Le vrombissement se fit lascif et ses plaintes ne parvinrent à estomper les quelques sanglots qui roulèrent sur les joues féminines. Preuve flagrante de son attachement envers l’homme laissé derrière, tête inclinée entre les deux sièges pour suivre la course de ses adieux sans ciller. L’affront total aurait été qu’il la voit mais puisqu’il peut sentir ses sautes de joie et de tristesse éclectiques, elle laisse mourir ses larmes en se rasseyant correctement, durant la seule minute perdue à bavasser, reprenant sa première place, les pieds sur le tableau de bord, délestés de leurs escarpins pour briller au soleil. Elle serre le téléphone récupéré avant que l’averse ne déferle et reporte son attention sur Eoghan, détaillant avec une insistance non dissimulée son profil offert à ses yeux. Carrure masculine au demeurant, mèches tombant contre son front. Port altier, personnage entier qu’elle assimilait presque à AP dans l’allure qu’elle s’est faite de lui. L’étrange paradoxe éclipsé, elle parcourt la playlist dudit sorcier afin de se faire une idée de ce qu’elle va jouer. Son mot de passe mémorisé pour l’éternité. « Je suis toujours sympa mais non. » Ses doigts pianotent sur l’écran et un sourire carnassier étire ses lèvres autrefois ternies par l’acide réalité de cette fuite vers de nouveaux horizons. La peur au ventre mais l’extase sur le minois. Dix minutes qu’elle cherche sans s’en rendre compte avant de laisser le chant girly à souhait, pionnier de sa génération, s’insuffler dans l’habitacle.
Son cri de guerre résonne, les premières notes se lancent et sa voix fluette scande : « If you wanna be my lover, you gotta get with my friends (Gotta get with my friends) Make it last forever, friendship never ends If you wanna be my lover, you have got to give (You've got to give) Taking is too easy, but that's the way it is » Reprenant en choeur l’écho déjà singulier de ces prêresses de la pop. “ C’est mieux pour se réveiller. Chante avec moi Eo’ le grand ! ». Ses doigts capturent son avant-bras, encerclant ce dernier. Pression innocente de sa jovialité partagée, tentant de masquer l’émoi de son départ.
Au milieu des notes prononcées, il tente la conversation et elle baisse le volume, revigorée par les Spice Girls adorées. Pensées filantes tandis qu’elle tente de percer l’expression de son regard, attirée par son torse gonflé par l’oxygène. Elle ravive la pression de sa main sur son avant-bras Halina et laisse courir plusieurs mots du bout de ses lèvres, fredonnant à moitié la mélodie presque éteinte : « C’est pas mal…tu dis ça à toutes les nanas que tu kidnappes ? » Ses lèvres s’étirent en un rire sincère. « Si je te dis de faire demi-tour, je ne saurai jamais si l’expérience en valait la peine. Tu ne me ramènes pas Underwood, peu importe ce que je te dis, même sous la torture. J’ai ta parole ? On a un deal ? » Son corps reprend place bien ancré dans le fauteuil, ses yeux capturent le paysage passant d’un regard serti de milles émotions qu’elle tente de conjuguer sans se tromper. L’air se tait et elle choisit de continuer leur discussion au son de Britney ( https://www.youtube.com/watch?v=CduA0TULnow ). « T’es sûr que ça ne te gêne pas de jouer les chaperons ? Je suis pas plus docile des créatures et je risque de vite te casser les pieds, après les oreilles et…. », Halina emporte ces mots dans ses pensées.
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson, compagnon des crimes et des nuits de Yago Mustafaï. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 37 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; tâche de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Il sous-estimait probablement les ressources de la jeune femme près de lui. Connaître les grandes lignes de son parcours ne serait sûrement pas suffisant pour parvenir à cerner le phénomène Meyer, qu’il devinait émue, malgré son attitude volontaire et prompte à rester optimiste malgré tout. Il ne s’inquiétait pas particulièrement d’avoir à la réconforter ou de l’état de son moral sur le trajet. Et il avait raison. Les notes honnies d’une chanson merdique et mille fois trop entendue lors d’obscures soirées, dont le souvenir le submergea sans crier gare, lui fit tourner la tête pour lui offrir la mine du jugement absolu.
« Putain, mais… Non, bordel, pas ça… »
Et l’autre qui gueulait ça à tue-tête comme s’il n’y avait pas de lendemain. Il prit une profonde inspiration. Le voyage serait long. Très long. Surtout si elle comptait conserver cette ligne musicale jusqu’à leur arrivée à Shreveport. « Ben tu vois, soudain, j’me pose la question de si j’vais pas te jeter par la fenêtre, tout compte fait. J’pourrai toujours dire à Circé qu’un alligator t’a béqueté la jambe et le reste malencontreusement entre New Orleans et Bâton-Rouge. » Secouant la tête, il capitula cependant d’un marmonnement teinté d’accent louisianais. « Mais ouais… Ouais, on a un deal. Même si tu chougnes, même si tu couines, on fait pas demi-tour. Deal. » Il appréciait, ça. Cette détermination, l’engagement, l’idée de tenir et d’aller jusqu’au bout. Pour lui, elle marquait un point supplémentaire en faveur d’une confiance que la secte pourrait lui accorder. Si elle parvenait à dompter son tempérament surexcité au moment où il le faudrait, elle était engagée sur une voie qui lui garantirait leur appui, sans date de péremption. Il fusilla du regard les enceintes résonnant dans le pick-up, les Spice Girls braillant toujours leurs conneries tandis que dehors, un temps éclatant s’offrait à eux. La scène respirait le départ en vacances.
« Puis il sort d’où ce surnom débile ? J’fais 1m82 à tout casser, qu’est-ce que tu m’parles de ma taille, là ? T’es pas non plus un gnome, t’es même plutôt grande, toi ! » Sa mine se décrispa rapidement, lorsque Britney résonna dans l’habitacle.
« Aaaah bah voilà, ça c’est déjà mieux ! », augmentant le volume, « Écoute, maintenant qu’on est là et qu’on a conclu l’deal, que ça m’gêne ou pas d’jouer les chaperons, comme tu dis, c’est de toute façon trop tard. J’ai remarqué qu’t’avais un caractère de cochon mais écoute, on va composer avec, hein. Si Alan a survécu, j’me dis que j’peux le faire aussi. J’garantis pas que mon intégrité physique s’en sorte indemne, mais il faut c’qu’il faut… » La route, dépourvue pour l’heure d’une circulation trop fournie, leur permit de quitter le Downtown rapidement, mettant le cap vers la ville-pivot de l’État. « Britney, j’valide. Quelle que soit la période, y’a toujours du bon à tirer de Britney. » Contaminé par le rythme, le sorcier se laissa aller à se dandiner sur son siège. « Putain, j’te déteste. Vas-y, tant qu’on y est, balance-moi toutes les conneries que t’as l’habitude de mater à la télé, histoire que j’me prépare psychologiquement. Le salon va finir en champ de bataille, j’le sens v’nir. Par contre, si Bob l'Eponge c'est ta came, on va s'entendre. »