Duchesse Von Myrtille : "Chéri, j'ai mangé les gosses"
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En un mot : ☽☾ Détruite ☽☾ Rafistolée ☽☾ Borderline ☽☾
Qui es-tu ? : ☽ Duchesse anglaise née en 1778, elle était veuve et mère de deux enfants lors de son Etreinte en 1819.
☽ Animée par une haine viscérale à l'égard de co-Infant et de son Sire. Cette haine est le moteur qui la pousse à avancer depuis plus de 200 ans.
☽ Lunatique, elle oscille entre une discrétion taiseuse et des envies de violence.
☽ Les années et les ressentiments rongent et effritent sa psyché. Elle n'est plus la femme altruiste et maternelle qu'elle a été de son vivant.
☽ Croit en dieu mais ne pratique plus et n'entretient pas de vain espoir de rédemption. Lorsqu'elle mourra pour de bon, elle brûlera en Enfer pour le reste de son éternité.
☽ Certaines personnes la connaissent sous son autre identité : Apple Murray. Ce n'est qu'un nom de scène.
☽☾
☽ 1m75 / ~60 kg;
☽ Cheveux de jais & yeux vert crocodile.
☽ Crocs de vampires atypiques : elle en possède deux paires, sur la denture supérieure, eu lieu de simplement deux canines.
☽ Suit les modes moderne : sa tenue préférée se compose de jean, tee-shirt et blouson
Facultés : ☽ Facultés ordinaires des vampires : force, vitesse, régénération, hypnose basique.
☽ Obténébration II-3 / Métamorphose I-4 / Aliénation I-4
☽ Formée au combat et à l'assassinat : au XIXè siècle, son Sire et Primogène de son camp éduquait ses membres à repousser les chasseurs de vampire qui les menaçaient régulièrement.
☽ Particulièrement observatrice, préfère analyser les situations en se faisant oublier.
☽ Parle parfaitement anglais (avec des restes d'accent anglais) et français.
Elle repose son téléphone après avoir répondu à Samuel et entame une nouvelle série de cent pas. Le bilan des trois derniers jours a réussi l’exploit de lui faire oublier momentanément la gangrène qui lui ronge les entrailles depuis deux siècles. François et Louis peuvent attendre, car elle a désormais d’autres ennemis à gérer. Cette déferlante invisible et invertébrée lui met les nerfs en boule. Il y a eu le Voodoo Cafe, puis Charlie, et les « révélations » lâchées sur internet. C’est Zelda qui les a trouvées, bien plus souvent plongée dans les réseaux que sa génitrice d’une autre époque. Myrtle est passée à rien de se rendre au siège du Shreveport Sun en début de soirée, pour égorger jusqu’au dernier mortel ayant contribué de près ou de loin à ce torchon.
Mais ce ne ferait que jouer le jeu de leurs détracteurs. Ceux qui sont responsables de tout ça, ceux qui ont trainé au moins un vampire à la lumière du soleil, ils ont ouvert une partie de chasse. Ils traquent des animaux, avec une couardise crasse les poussant à attaquer au moment où leurs proies sont irrémédiablement vulnérables. Elle ne leur fera pas le plaisir d’exhiber la « bête » ; d’autant qu’ils ont des moyens contre lesquels l’Immortelle ne peut rien. Internet, la presse, … deux armes qui n’existaient, ou pas dans ces proportions, dans la province française du XIXè.
*
- Ça nous concerne nous, on ne peut pas ne rien faire, a-t-elle interpellé Aliénor cette nuit-là, tout juste après l’avoir saluée.
Les mois ont filé depuis les tragiques événements de l’automne passé et les blessures physiques gravées dans la clair de la Primogène n’ont laissé aucun stigmate. L’ancienne corsaire a recouvert sa prestance sibylline et sa beauté intemporelle. Le reste doit se jouer dans sa tête. La vengeance a dû être ajournée, pour diverses raisons dépassant leur individualité respective ; mais savoir qu’aujourd’hui, c’est vers lui que l’on conseille de se tourner pour faire « justice » lui donnerait envie de vomir si son estomac fonctionnait encore normalement.
- Que dit le Regent de ce qui se passe ?
Dans cette pièce, à l’écart de la population du clan, Myrtle n’attend en réalité qu’une promesse de la part d’Aliénor : que cette guerre que veulent ces exterminateurs, ils vont finir par l’avoir. Les caïnites ne peuvent se satisfaire d’une passivité docile quand on enfonce les portes de leurs semblables pour les immoler à la lumière du soleil ou tuer leur serviteur.
Aliénor Bellovaque
ADMIN ۰ Dalida - Elle devra choisir entre son amour et sa mort.
♚ TAKE AWAY THE COLOUR ♚
"Eh bien ; la guerre."
En un mot : La Vipère sous la rose.
Qui es-tu ? :
"Don't die with a clean sword."
♚ Caïnite âgée de trois siècles ; Accomplie du bel âge à portée d'ongles carmins.
♚ L'Ambition la ronge, mais laquelle ? ; le vide de nuits interminables la détruit plus sûrement que n'importe quelle balle en argent. L'Ennui pour seul véritable danger.
♚ Gorgone gauloise, sa réputation parle pour elle, surnommée Mère sanglante ou Reine rouge. Nombre d'enfants sont tombés sous ses crocs.
♚ Fille de corsaire, héritière de ses lettres de Marque ; navigua au service de Louis XV dans les eaux des Caraïbes à la tête de l'Espérance, frégate à l'équipage composé de deux centaines d'hommes.
♚ Trahie par un Britannique ; capturée et ramenée de force sur l'île de Mona, torturée , abusée, échappée - mourante (malaria). Transformée par un autre, à l'aube de sa trentaine.
♚ Éprise de coups d'État et féroce opposante à l'Essaim. Antique imperméable à l'ordre. À la tête du clan du Chaos. Danseuse sur le fil acéré de leur rigueur.
♚ Maudite ; aucun enfant n'a pu sortir de son ventre. Aucun Infant n'a pu résister à son vice, transmis tel un fléau. Sire matricide par deux fois. Échec toujours en gestation.
♚ Sang turc dans les veines, manie les us et coutumes perses. Son réseau d'Orient et d'Occident est dessiné comme une arachnide file sa soie.
♚ Incapable d'aimer son époque ; craintive pour l'avenir, répudiant son passé.
♚ Se joue d'une beauté en laquelle seuls les autres croient. Ancienne compagne de Serguey Diatlov, mère de substitution de Yago Mustafaï, protectrice de Mei Long et amante éternelle de Jenaro Silva.
♚ Pie voleuse, elle a dérobé le Clan du Chaos aux mains trop glissantes de Salâh ad-Dîn Amjad, qu'elle compte bien refonder en un ordre sérieux pour s'opposer à la Mascarade ainsi qu'au dictat de l'Essaim en place.
« je sentais le sang de la colère, mon bon sang noir, déferler dans mes veines et chanter à mes oreilles. »
▼▲▼
Le monde tremble sur ses bases, de nouveau.
Une croisée des chemins décisive s’impose à la matriarche qui, depuis sa convalescence, semble avoir perdu de la fougue presque « humaine » qui pouvait la caractériser ailleurs. Plus froide, plus silencieuse également, le calme de marbre qu’elle affiche pourrait passer pour un masque dont elle a l’habitude de tresser les entrelacs. Rien n’est plus faux. Peut-être serait-ce de là que viendrait sa chute. Les Accomplis avançant sur le chemin de l’âge, épargnés par les longues décennies de Torpeur, s’habituent aux horreurs qui gratifient l’Histoire de l’Humanité, éclaboussant toutes les créatures surnaturelles avec elle. Trop de guerres, trop de conflits ouverts, trop de cadavres ; pluies de sang, jusqu’à verser parfois le sien en offrande. Aliénor Bellovaque est brisée à l’intérieur, et les doigts cruels de Jake Hamilton ne sont pas les seuls responsables. Guère naïve au point de ne pas voir venir un nouveau cataclysme, tôt ou tard, les frapper de plus belle, elle n’avoue pas qu’elle ne s’attendait pas à cela. Les offensives provenant d’ennemis invisibles accablent toute la population, sans distinction. De mémoire d’immortelle, jamais encore elle n’a assisté à une cabale aussi méticuleusement organisée, raflant toutes les têtes, tous les âges, toutes les races et tous les statuts… sans pouvoir s’empêcher de fleurer l’aune d’un formidable chaos, brouillon sur lequel elle compte s’appuyer pour protéger ses arrières. Ainsi que ceux des siens.
Face à Myrtle qui l’interroge avec un sérieux qui lui fait honneur, la succube conserve une mine impassible. Sa crinière de lionne prend de la place et du volume, tranche avec sa silhouette toute de noir vêtue. Éternelle en deuil, la taille serrée, corsetée, et ses jambes moulées des cuisses aux chevilles d’un pantalon compressant sa chair comme si, par cette pression presque désagréable, elle éprouvait le besoin de se sentir vivante. Un retour aux sources primitif, la voyant revenir aux premières semaines de son existence ; les nouveaux nés réclament si souvent, sans le savoir, cette torsion indispensable à leur sécurité. La pensée parasite qui s’infiltre la fait sourire faiblement. Un double-usage, qui s’applique ainsi autant à ses pérégrinations muettes qu’à son interlocutrice désemparée, et couvant pourtant le feu d’une révolte qu’elle entend parfaitement.
« Ça ne fait que trois jours. »
Ses mains se lient dans son dos, et la voilà qui se détourne de son lieutenant, s’approchant de la fenêtre en tapinois. Ses bottes aux semelles plates ne produisent aucun bruit, jusqu’au moment pour elle de s’arrêter devant son reflet tronqué. Ce n’est pas elle qu’elle observe, mais bien le parking bordant l’entrée du motel, sur lequel vont et viennent nombre d’antiques au visage chiffonné. Ils ont peur. Elle respire leur angoisse depuis ce deuxième étage qu’elle ne quitte plus qu’avec parcimonie, à présent.
« Nous avons tous besoin de temps. De recul. Et le Régent aussi. »
Ses doigts se crispent, agités d’un léger tic ; un de plus, parmi tous ceux qui continuent parfois de titiller ses nerfs traumatisés de souvenirs fantômes.
« Le Régent n’a pas communiqué. Ou du moins… pas à moi. Or, lui sauter sur le râble, c'est la meilleure manière de lui prouver que nous sommes effrayés, Clan de pacotille prêt à retourner dans la niche de l’Essaim. Nous sommes à deux doigts de prouver notre stabilité en tant que groupuscule à part entière. Nous avons réussi à éviter le scandale, et Salâh s’est retiré. Il a perdu, ici. Alors ce n’est pas le moment, pour nous, de perdre la face. »
Elle pivote, affronte la Britannique de son regard froid, mais déterminé, et presque serein. « Notre priorité, est de renforcer la sécurité autour du Motel. Nous nous sommes relâchés, depuis quelques mois. Ce qui se passe est la preuve que notre vigilance à l’égard des nôtres doit demeurer absolue. Le North représente à la fois un avantage certain : loin de la ville, nous nous épargnons les mouvements de panique. Mais notre isolement nous sera particulièrement coûteux, si nous nous sclérosons et nous laissons éparpiller sous le joug de l’affolement. Parle. Quel est l’état des lieux ? »
CODAGE PAR AMATIS
Before I'm dead
Myrtle Blackstone
Duchesse Von Myrtille : "Chéri, j'ai mangé les gosses"
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En un mot : ☽☾ Détruite ☽☾ Rafistolée ☽☾ Borderline ☽☾
Qui es-tu ? : ☽ Duchesse anglaise née en 1778, elle était veuve et mère de deux enfants lors de son Etreinte en 1819.
☽ Animée par une haine viscérale à l'égard de co-Infant et de son Sire. Cette haine est le moteur qui la pousse à avancer depuis plus de 200 ans.
☽ Lunatique, elle oscille entre une discrétion taiseuse et des envies de violence.
☽ Les années et les ressentiments rongent et effritent sa psyché. Elle n'est plus la femme altruiste et maternelle qu'elle a été de son vivant.
☽ Croit en dieu mais ne pratique plus et n'entretient pas de vain espoir de rédemption. Lorsqu'elle mourra pour de bon, elle brûlera en Enfer pour le reste de son éternité.
☽ Certaines personnes la connaissent sous son autre identité : Apple Murray. Ce n'est qu'un nom de scène.
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☽ 1m75 / ~60 kg;
☽ Cheveux de jais & yeux vert crocodile.
☽ Crocs de vampires atypiques : elle en possède deux paires, sur la denture supérieure, eu lieu de simplement deux canines.
☽ Suit les modes moderne : sa tenue préférée se compose de jean, tee-shirt et blouson
Facultés : ☽ Facultés ordinaires des vampires : force, vitesse, régénération, hypnose basique.
☽ Obténébration II-3 / Métamorphose I-4 / Aliénation I-4
☽ Formée au combat et à l'assassinat : au XIXè siècle, son Sire et Primogène de son camp éduquait ses membres à repousser les chasseurs de vampire qui les menaçaient régulièrement.
☽ Particulièrement observatrice, préfère analyser les situations en se faisant oublier.
☽ Parle parfaitement anglais (avec des restes d'accent anglais) et français.
Clac. Dans son cerveau malade, abîmé bien avant sa mort, une autre ampoule vient de s’éteindre. Cette menace invisible l’étouffe sans la toucher, l’oppresse sans l’effleurer. Ils sont là, qui qu’ils soient, et elle ne peut s’empêcher de trouver l’attente trop longue. Il y a peu de choses pour lesquelles Louis a vraiment déteint sur elle mais ce qui est certain, c’est qu’il l’a modelée comme une guerrière. Une Immortelle taillée pour les batailles, un animal violent et vorace. Les temps de paix lui ont appris à se museler, mais aujourd’hui, les instincts reprennent le dessus. Et ce qu’ils lui dictent, c’est que la patience est l’ennemi de la survie.
- Ils se sont introduits chez moi ! Ils ont blessé mon Infante et assassiné un de mes Marqués après l’avoir torturé, elle soutient le regard glacé d’Aliénor de ses prunelles flambantes d’une colère sourde, ils savent ce qu’ils font et à qui ils le font.
Et oui, bien sûr qu’elle a déjà essayé de les trouver seule – sans succès. Elle va devenir folle si elle continue ainsi. Myrtle voit « l’ennemi » partout. Elle a été licenciée par ailleurs mais c’est peut-être pour le mieux. Moins elle aura de relations, moins il y aura de victimes collatérales. Ses poings se serrent et se desserrent. Il n’y a bien que devant la souveraine des catacombes qu’elle parvient encore à se contenir. Partout ailleurs, l’Immortelle aurait déjà envoyé son poing dans un mur.
- Tu as raison pour la sécurité mais ça ne me semble pas suffisant. Ce n’est pas une question de « peur » c’est une question de… de « survie ». Plus on attend, plus on laisse le temps à qui que ce soit de frapper les premiers.
Ne jamais sous-estimer les humains, c’est l’une des plus grandes leçons de sa non-vie. Les vampires leur sont supérieurs en beaucoup de chose, mais y compris en arrogance et en orgueil. Ce sont ces deux défauts qui leur coûte souvent l’existence. Le mortel est une proie qui sait se défendre, cela change tout dans le rapport à ses prédateurs.
- Si le Régent veut jouer à l’aveugle, on est pas obligé de faire la même chose.
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Le monde tremble sur ses bases, de nouveau.