Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Des Souris et des Hommes • Wynonna

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
Gautièr Montignac
Gautièr Montignac
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
◖ INACHEVÉ ◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna WjqXz0V Des Souris et des Hommes • Wynonna 7dbuIBt Des Souris et des Hommes • Wynonna A4xF6gr

"C'est une histoire de dingue.
Une histoire bête à pleurer."

En un mot : Meursault d'Occident. Sorel d'Amérique.
Qui es-tu ? :
"J'irais bien voir la mer.
Écouter les gens se taire."

◖◗ Homme du pays occitan, dans le Sud de la France. Né au cœur des Pyrénées aux sommets blanchis, entre le soleil et la rocaille du mois de juillet 1898.
◖◗ Loup-garou Bêta condamné à fuir famille et village, jeté sur les voies forestières d'un exil, des frontières d'Espagne aux vallées de Lozère. Voyageur infatigable, jusqu'au Nord de la France et la côte est américaine.
◖◗ Relation d'amour et de haine pour cette France ingrate. Son sang a coulé pour des généraux dont le pied n'a jamais foulé le no man's land de la Grande Guerre. Membre d'un réseau clandestin dans les années 40.
◖◗ Rêveur misanthrope à la philosophie d'un autre temps. Passe sans mal de l'empathie au jugement, de la tolérance au dégoût. Aide lorsqu'il le peut. Tue quand il le doit. Bestiole dans le crâne qui commandite d'étranges désirs.
◖◗ Homme à tout faire : capable de nettoyer les chiottes, de garder un musée, de balayer la rue ou de tenir une caisse. Prédilection pour les postes de serveur, aidé par ses hanches étroites et ses bras solides. Poste d'observation privilégié pour tous les comportements humains et non-humains.
◖◗ Rebut. Incapable de s'adapter pleinement à une meute. Chaque tentative se solde par un échec plus ou moins pénible. Solitaire, se protège derrière la barrière de mensonges qui résistent encore aux outrages du temps. Prétend n'être rien d'autre que la Bête du Gévaudan. S'en convainc parfois, ou bien d'être un descendant.
◖◗ A subi les affres du sang et de la rumeur capable de frapper tous les bourgs et hameaux des campagnes profondes. Accusé de crimes qu'il n'a pas commis. N'a jamais eu l'occasion de racheter son honneur parmi les siens.
◖◗ Amant de Mei Long, poupée chinoise de sang royal. La rencontre entre deux écorchés de la vie, entre deux psychés abîmées, vouées à toutes les folies et aux errances mortifères dans les bois du Maryland.
◖◗ Poursuivi par des flics qui n'ont pas pour habitude de lâcher prise. Connu des autorités américaines depuis les années 70. En cavale permanente. Passé maître dans l'art des identités plastiques, artificielles. Espère trouver à Shreveport l'abri de la dernière chance, en incorporant les rangs de la meute. Tueur de flics et de femmes. Traqueur traqué de Medea Comucci.
◖◗ Mélancolique. Dans ses bons jours, capable de déceler la beauté dissimulée derrière tous les aspects de l'existence. Amoureux d'Histoire et de littérature, lecteur infatigable de Camus et de Céline.
◖◗ Dérangeant. Par ses regards perçants, par ses paroles sans filtre, par ses rires grinçants : inadapté, mais sympathique, si son interlocuteur s'y prête.

◖BÊTE DU GÉVAUDAN◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna S6v5sWR Des Souris et des Hommes • Wynonna N1Hqv8C Des Souris et des Hommes • Wynonna TlIINL9

"L'a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue.
La mentalité est la même.
Tous des tocards, tous des faux culs."

Facultés : ◖◗ Faiseur d'histoires. Capable d'inventer mythes et récits sans effort. Charmant ou effrayant tour à tour. Se réinvente sans cesse, personnage protéiforme.
◖◗ Passé maître dans l'art de dissimuler un corps et d'en ôter la vie. Tous les moyens sont bons.
◖◗ Sait comment survivre face au froid, à la pluie, à la grisaille et à la brume, aux mers, aux monts et aux coups bas. Aux morsures, aux traîtrises, aux caresses, aux promesses.
Thème : Le Fleuve ◖◗ Noir Désir
Des Souris et des Hommes • Wynonna L4AOxKs
◖MINDHUNTER◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna M70Ex1d Des Souris et des Hommes • Wynonna IfwWWwA Des Souris et des Hommes • Wynonna QeVIwzX

"Je vais les rues je vais les lieux où on ne m'attend pas. Ceux que je croise au fond des yeux, non, ne me voient pas. Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien. Des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins."

Des Souris et des Hommes • Wynonna WdHxnMJ
Pseudo : Nero
Célébrité : Harry Lloyd.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque & Ian C. Calloway
Messages : 677
Date d'inscription : 04/11/2019
Crédits : Elrem95 (ava') ; Wiise (Signa')
Jeu 11 Mai - 8:55 (#)


La Traque
Août 2021.

La trace de semelle est fraîche. La terre est humide, dans la Kisatchie Forest.

Partout autour de lui, la nature bruit de mille sons, amplifiés par les récentes pluies ayant abreuvé les sols mousseux.
Les nuages sont partis, mais ils ont abandonné derrière eux les reliefs de leurs larmes : mille microscopiques ruisseaux ont remué les sols en recréant de nouvelles sentes pour autant de milliards d’insectes, dont les survivants peuvent de nouveau remuer leurs antennes et déployer leurs élytres sans avoir à craindre la chute de gouttes mortelles. Les lombrics s’en donnent à cœur joie, aérant les pores de la surface par leur inquisition gluante, plongeant pour mieux émerger plus loin ; tant de cavités infimes, que les coussinets recouvrent de leur exploration sereine. Les grillons ont repris leur chant, d’abord timide, puis avec plus de force. Au-dessus de sa tête, des chouettes et des hiboux se sont perchés à découvert sur les branches des pins et des feuillus, guettant le passage d’un mulot, d’un rongeur quelconque. C’est toute la forêt qui s’éveille après l’averse qui s'est terminée en fin de journée. Les parfums qu’elle exhale sont une véritable délectation pour le loup qui marche. À force de frôler les troncs, les herbes hautes et les fougères préservées par la frondaison, sa fourrure s’est mise à luire : chaque poil porte sur lui une infinitésimale perle d’eau qu’accroche en des reflets iridescents les quelques rayons de lune à son passage.

C’est lors d’un de ces arrêts, destiné à se secouer pour se débarrasser de l'excédent aqueux, qu’il a remarqué l’une de ces traces révélant les déambulations d’un bipède. Ou plutôt, d’une bipède. Sa truffe s’approche, et le regard d’ambre n’est pas déconnecté de l’esprit humain, bien caché sous le museau du loup. La finesse de la chaussure révèle l’étroitesse d’un pied qui ne peut appartenir à un mâle. Il en est de même pour la mesure de sa longueur. Il en est certain : c’est une femme qui est passée là. Redressant son râble, le prédateur hume l’air une fois de plus. Assailli, il lui faut patienter longtemps pour faire le tri et ranger consciencieusement les odeurs dans la bonne catégorie. La Kisatchie inspire, puis expire, à l’image de n’importe quel être vivant dissimulé sous ses fronces. Ainsi, il peut presque sentir la croissance des arbustes, buissons et autres plants sauvages, revigorés par l’onde en plein cœur d’un été étouffant. Il discerne la présence d’une carcasse, un peu plus loin. Sans doute s’agit-il d’un petit mammifère dont les viscères et une partie du cadavre ont été boudés par son assassin. À dessein, ou contraint ? Il l’ignore. Ce n’est pas ce qu’il cherche.

Le Loup s’ébranle, et sans un bruit, remonte la piste en suivant les traces de chaussures qui le mèneront jusqu’à l’objet de sa quête. Derrière les prunelles d’or, l’homme bout. Gautièr Montignac atteint les frontières de sa patience. Sa frustration le dévore depuis des semaines, des mois. Il ne se souvient plus d’à quand remonte son dernier massacre. Sa dernière perte de conscience. Sa dernière défaite, face à la Bestiole. Celle-ci est encore en sommeil. Il ne pourra pas l’accuser de ce qui se produira plus tard dans la nuit, sans qu’il en ait encore conscience. C’est un Mal bien plus ancien, mais aussi bien plus naturel qui le ronge : le besoin de défouler sa rage sur quelque chose de vulnérable. L’envie de mâcher quelque chose de chaud, de tendre. La nécessité de faire couler le sang, et d’entendre les cris et les plaintes de la chose qu’il trucidera et torturera tout son saoul. Le désir de plonger son sexe dans celui d’une créature consentante ou pas, mais forcément soumise à son bon vouloir.

Il chasse.
Pas pour se nourrir.
Pas plus pour s’amuser.
Il chasse, parce que ses instincts le guident vers ce suspens de raison, vers une forme d’abandon que Mei Long ne lui autorise pas. Elle ne doit qu’à ses scrupules et sa loyauté de ne pas l’avoir vu se tourner vers une femelle plus conciliante. Il ne pourrait affirmer haut et fort combien de temps encore la ceinture tiendra bon. Il y pense de plus en plus souvent, à mesure que la résistance de l’immortelle se conforte dans une habitude désespérante.

Il s’est mis à errer, régulièrement, évitant soigneusement le Caern, et se gardant bien, à présent, de courir sans vigilance dans la zone en apparence sans danger. Le souvenir de la blessure est encore trop vivace. Il frémit encore du souvenir de ce piège de métal refermé sur sa patte, de la terreur qui l’avait saisi, et de la chance qui l’avait touché, lorsque la Vargamor était venue le délivrer de ce mal et soulager sa douleur. Il ne sera pas toujours en veine. Alors il prend garde.

Patient, il a toute la nuit devant lui.
Les traces sont fraîches.
Chaque enjambée le rapproche un peu plus de l’humaine dont il commence enfin à percevoir la fragrance.
Ce qui n’est au départ qu’une sorte de perception fantomatique se transforme peu à peu en une marque largement perceptible pour son odorat surdéveloppé.

Gel douche. Friture. Hydrocarbure. Depuis son îlot de civilisation, l’humaine a apporté dans la forêt ce fumet dont elle n’a sûrement guère conscience. La Bête n’est pas inquiète. Et elle a bien raison.
Parfaitement dissimulé par les bras de la nature qui enveloppent leur rejeton dans ses ombres, il ne déborde pas sur la clairière qui, finalement, lui révèle la silhouette de celle qu’il piste depuis un moment déjà. Elle est là.

Grande.
Mince.
Fragile.

Le Loup se tapit en sourdine.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr





Le Temps qui reste

Revenir en haut Aller en bas
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
Wynonna Marshall
Wynonna Marshall
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune Rate-Garou en apprentissage de sa nature
Facultés : Me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Je découvre ce qu'être une Théri veut dire. Dans la douleur et la résistance
Des Souris et des Hommes • Wynonna Juliajohansen4
Des Souris et des Hommes • Wynonna Micromysminutus1

Des Souris et des Hommes • Wynonna Wyn_ra10
Pseudo : Medea
Célébrité : Julia Johansen
Messages : 226
Date d'inscription : 09/11/2021
Crédits : Carm
Mer 14 Juin - 11:27 (#)

Août 2021

Après sa violente agression anti-cess en mai, Wynonna a décidé de prendre plusieurs mesures. Bien qu’elle n’ait pas pu prouver l’implication de Sydney, elle est certaine que cet enfoiré s’est réfugié chez les Shepherds et gravite probablement près de la Milice comme il en rêvait tellement. Elle n’est pas assez brave pour donner un coup de pied dans ce nid de frelons. Certaine que c’est elle qui finirait piqué. Par contre, elle se montre moins routinière. Essayant d’être moins prévisible. De ne pas toujours prendre le même chemin lorsqu’elle parcourt les vingt minutes qui séparent son appartement du restaurant. Ça aide, un peu. Elle a l’impression de retrouver un peu le contrôle.

Ses efforts concernent surtout le Rat. Son passager clandestin. Sa Bestiole. Son Alien. Sa Peste, puisque le Rat de Tyler est Pestilence. Elle a fini par accepter que ce n’est pas lui l’ennemi. Qu’il subit les conséquences de son Eveil autant qu’elle. Elle ne veut pas le punir pour un crime qu’il n’a pas commis. Néanmoins, elle a besoin de plus de maîtrise, plus de confiance en elle, en eux. Sur ce qu’ils peuvent faire ensemble. Il lui faut comprendre les mécanismes de la Métamorphose et saisir comment elle pourrait apprendre à ne transformer que certaines parties de son corps sans que le Rat ne la submerge. Il n’est pas coopératif. Pas du tout. Dès qu’il sent qu’elle commence à lâcher prise sur sa prison mentale, il pèse. Il fait basculer. Si elle parvient parfois à choisir ce qui change en premier, cela ne s'arrête jamais là. Sa Bestiole déferle et s’empare de leur conscience.

Bien sûr, elle pourrait demander de l’aide à Tyler. Mais elle a envie de progresser seule. De leur prouver à tous les deux qu’elle peut progresser par elle-même, sans avoir besoin de babysitter. Qu’il ne la voit pas seulement comme une nouvelle rate garou dont il est responsable du fait des circonstances de sa Morsure. C’est encore entre eux. Vicieux, latent, amer. L’attaque et les meurtres. Leurs responsabilités. Elle a pris l’habitude, dès qu’elle va fourrager pour ses plats du lendemain, de s’éloigner plus loin que nécessaire. De sortir des sentiers battus. Si ses premiers pas dans ce domaine la poussaient vers les bayous les plus accessibles en voiture, il lui arrive de choisir la forêt Kitsachie. Tout simplement parce qu’elle en traverse certaines parties régulièrement depuis des années pour trouver des champignons, des herbes aromatiques et fleurs comestibles qu’elle ajoute avec plaisir avec ses plats. Ce n’est pas un exercice dénué de contrainte, mais elle adore cette petite touche unique que cela rajoute dans les saveurs de ses plats.

Depuis que le Rat est avec elle, elle a continué ses pratiques et les assortis d’expériences, de tentatives. Ratés. Toujours ratées. Mais Wynonna ne se décourage pas. Elle espère bien être capable d’avancer. Elle progresse d’ailleurs. Elle croit. Sans trop de certitudes. La rousse a le temps cette nuit-là. Elle est en forêt depuis plusieurs heures, appréciant sans bouder la nouvelle endurance de son corps. C’est calme, c’est paisible et la vision nocturne de sa Peste est un atout considérable. Oh, elle ne voit pas aussi bien que sous sa forme animale -Du moins elle le suppose, puisqu’elle ne garde aucun souvenir de ses virées à quatre pattes. Ty pense que c’est mieux, elle, elle est curieuse. - mais bien mieux que si elle n’était qu’une simple humaine.

Parce que ses finances ne lui permettent pas de se racheter des robes et des jeans chaque fois qu'elle perd le contrôle du rat, elle a pris l’habitude de se vêtir simplement lors de ses sorties en forêt. Cette nuit-là, la garou n’y a pas fait exception. Elle s’amuse du cliché vivant qu’elle représente. La petite rousse bohème avec ses sandales, sa robe d’été au style hippie dont les couleurs bariolées et les volants en mousseline légère tranchent avec les verts de qui l’entourent et son panier tressé rempli de sa précieuse récolte de morilles sauvages. 60’s revival. Wynonna n’a pas envie de rentrer. Elle apprécie ce calme. Cette nuit tombée encore tiède de la chaleur de la journée et qui relâche les odeurs que les sous-bois emmagasinent durant les heures diurnes. La pluie matinale n’a pas encore été absorbée par la terre et l’humus et chacun de ses pas abandonne une éphémère empreinte qui disparaît rapidement. Les bruits nocturnes ne l’inquietent pas. Elle n’est plus tout à fait une proie sans défense, après tout. Et elle a pris aussi l’habitude d’avoir toujours un spray au poivre dans son sac, prêt à être dégoupillé à la moindre menace. Elle ne se laissera plus jamais attaquer par des Anti-cess sans réagir comme elle l’a fait la première fois. C’est terminé.

La clairière qu’elle atteint porte en son centre un cercle de fée. C’est la première fois qu’elle en voit un. Bien sur qu’elle s’approche. Elle écarte d’une main impatiente une mèche cuivre qui tombe sur ses yeux et rattache machinalement sa queue de cheval. Un rond trop parfait qui ne semble pas être naturel. Si c’était des cailloux, elle croirait à l'œuvre d’un artiste ou d’un plaisantin. Mais en s’agenouillant à sa lisière, Wynonna découvre qu’il est tracé par une multitude de minuscules champignons blanc. Ceux-là, elle ne les cueille pas. ils sont trop mignons comme ça. Par contre, elle peut prendre une photo, elle l'enverra à Dana. Un sourire flottant aux lèvres, elle se demande si elle se met à danser dans le cercle, elle serait projetée dans le passé façon Outlander. Mauvais plan, décide-t-elle immédiatement. Avec sa chance, elle tomberait en pleine inquisition et finirait sur le bûcher en une semaine ou traquée par des paysans aux fourches pointues à la prochaine pleine lune.

Se relevant, elle décide qu’il est temps d’essayer, encore une fois, de ne modifier que sa main. Soit sage, l’Alien. Ça nous servira à tous les deux. Le panier est posé près d’une souche. Wynonna tend la main devant elle. Se concentre et se ferme à son environnement, uniquement tournée en elle-même pour chercher cet équilibre qui lui fait défaut.
Revenir en haut Aller en bas
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
Gautièr Montignac
Gautièr Montignac
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
◖ INACHEVÉ ◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna WjqXz0V Des Souris et des Hommes • Wynonna 7dbuIBt Des Souris et des Hommes • Wynonna A4xF6gr

"C'est une histoire de dingue.
Une histoire bête à pleurer."

En un mot : Meursault d'Occident. Sorel d'Amérique.
Qui es-tu ? :
"J'irais bien voir la mer.
Écouter les gens se taire."

◖◗ Homme du pays occitan, dans le Sud de la France. Né au cœur des Pyrénées aux sommets blanchis, entre le soleil et la rocaille du mois de juillet 1898.
◖◗ Loup-garou Bêta condamné à fuir famille et village, jeté sur les voies forestières d'un exil, des frontières d'Espagne aux vallées de Lozère. Voyageur infatigable, jusqu'au Nord de la France et la côte est américaine.
◖◗ Relation d'amour et de haine pour cette France ingrate. Son sang a coulé pour des généraux dont le pied n'a jamais foulé le no man's land de la Grande Guerre. Membre d'un réseau clandestin dans les années 40.
◖◗ Rêveur misanthrope à la philosophie d'un autre temps. Passe sans mal de l'empathie au jugement, de la tolérance au dégoût. Aide lorsqu'il le peut. Tue quand il le doit. Bestiole dans le crâne qui commandite d'étranges désirs.
◖◗ Homme à tout faire : capable de nettoyer les chiottes, de garder un musée, de balayer la rue ou de tenir une caisse. Prédilection pour les postes de serveur, aidé par ses hanches étroites et ses bras solides. Poste d'observation privilégié pour tous les comportements humains et non-humains.
◖◗ Rebut. Incapable de s'adapter pleinement à une meute. Chaque tentative se solde par un échec plus ou moins pénible. Solitaire, se protège derrière la barrière de mensonges qui résistent encore aux outrages du temps. Prétend n'être rien d'autre que la Bête du Gévaudan. S'en convainc parfois, ou bien d'être un descendant.
◖◗ A subi les affres du sang et de la rumeur capable de frapper tous les bourgs et hameaux des campagnes profondes. Accusé de crimes qu'il n'a pas commis. N'a jamais eu l'occasion de racheter son honneur parmi les siens.
◖◗ Amant de Mei Long, poupée chinoise de sang royal. La rencontre entre deux écorchés de la vie, entre deux psychés abîmées, vouées à toutes les folies et aux errances mortifères dans les bois du Maryland.
◖◗ Poursuivi par des flics qui n'ont pas pour habitude de lâcher prise. Connu des autorités américaines depuis les années 70. En cavale permanente. Passé maître dans l'art des identités plastiques, artificielles. Espère trouver à Shreveport l'abri de la dernière chance, en incorporant les rangs de la meute. Tueur de flics et de femmes. Traqueur traqué de Medea Comucci.
◖◗ Mélancolique. Dans ses bons jours, capable de déceler la beauté dissimulée derrière tous les aspects de l'existence. Amoureux d'Histoire et de littérature, lecteur infatigable de Camus et de Céline.
◖◗ Dérangeant. Par ses regards perçants, par ses paroles sans filtre, par ses rires grinçants : inadapté, mais sympathique, si son interlocuteur s'y prête.

◖BÊTE DU GÉVAUDAN◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna S6v5sWR Des Souris et des Hommes • Wynonna N1Hqv8C Des Souris et des Hommes • Wynonna TlIINL9

"L'a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue.
La mentalité est la même.
Tous des tocards, tous des faux culs."

Facultés : ◖◗ Faiseur d'histoires. Capable d'inventer mythes et récits sans effort. Charmant ou effrayant tour à tour. Se réinvente sans cesse, personnage protéiforme.
◖◗ Passé maître dans l'art de dissimuler un corps et d'en ôter la vie. Tous les moyens sont bons.
◖◗ Sait comment survivre face au froid, à la pluie, à la grisaille et à la brume, aux mers, aux monts et aux coups bas. Aux morsures, aux traîtrises, aux caresses, aux promesses.
Thème : Le Fleuve ◖◗ Noir Désir
Des Souris et des Hommes • Wynonna L4AOxKs
◖MINDHUNTER◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna M70Ex1d Des Souris et des Hommes • Wynonna IfwWWwA Des Souris et des Hommes • Wynonna QeVIwzX

"Je vais les rues je vais les lieux où on ne m'attend pas. Ceux que je croise au fond des yeux, non, ne me voient pas. Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien. Des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins."

Des Souris et des Hommes • Wynonna WdHxnMJ
Pseudo : Nero
Célébrité : Harry Lloyd.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque & Ian C. Calloway
Messages : 677
Date d'inscription : 04/11/2019
Crédits : Elrem95 (ava') ; Wiise (Signa')
Sam 15 Juil - 7:36 (#)


La Traque
Il sent mieux, d’ici. Bien mieux. Il a cessé de haleter tranquillement, comme il le faisait de temps à autre, entre deux reniflements apaisés. Couché dans les fourrés, rendu invisible par la végétation touffue, il découvre pleinement l'apparence physique du petit chaperon rouge, guère suffisamment vêtue. Il se demande comment elle résiste à la fraîcheur naturellement instaurée par l’humidité latente, conséquence des pluies qui ont arrosé la journée par intermittences. Ses jambes longues et nues se terminent par des pieds chaussés de semelles bien fragiles, pour affronter l’environnement de la Kisatchie. Le Loup a déjà eu l’occasion de contempler des touristes imprudents. Les Appalaches et lui se rappellent. L’animal s’étonnait alors de ce manque de sécurité élémentaire, et n’était pas surpris, lorsqu’il devenait le premier témoin d’une catastrophe, d’une disparition, d’une mort précoce. Ici, les risques sont moins grands. Encore que. Il est la preuve que le petit chaperon rouge n’aurait jamais dû s’éloigner du sentier. Il est la preuve que tous les cauchemars de l’enfance trouvent racine quelque part, et bien souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Le panier bien fourni est posé par terre, mais le Loup ne lui accorde qu’une maigre attention. Il observe le manège de l’inconnue, incline à peine du chef, mais surtout s’immobilise, décortiquant des gestes, des mouvements dont il ne comprend pas le sens. Il hésite. Humecte ses babines d’une langue impatiente. Ses mâchoires claquent dans le vide, en silence. Il n’a pas le cœur à attendre. Il veut s’approcher maintenant. Il veut faire naître la peur dans les veines de la jeune femme. Il veut retrouver la caresse de l’angoisse qui n’a eu de cesse que d’auréoler chacune de ses victimes avant cette nuit.

Le garou se redresse sur les pattes fines et grises. Il sort de l’ombre, débouche lui-même dans la clairière, à deux pas de la bipède. Il grogne, s’affiche. Il n’a aucune raison de chercher à se dissimuler, à présent. Il veut se délecter. Tout son poil se hérisse et gonfle en une seule et même vague qui ne laisse aucun doute sur ses attentions agressives. Les babines se retroussent, et les crocs se dévoilent. Il gronde, déclaration de guerre, affirmation honnie qu’il la dévorera, quoi qu’elle fasse pour tenter d’échapper à son sort. Elle n’est pas armée. Elle ne porte pas d’argent. Ce sera facile. Si facile. Néanmoins, il ne compte pas faire de cette chasse un jeu de louveteau trop évident. Il compte faire durer le plaisir. Il souhaite déguster chacune des émotions qui tamiseront les instincts de survie de la rouquine. Il feint de se comporter en vraie bête, jamais trop arrogante. Il entame une ronde autour d’elle, tourne et tourne encore, requin aux quatre pattes cherchant à détecter la présence du sang, quelque part. Une écorchure. Une plaie ouverte. Celui qui s’écoule entre ses cuisses, peut-être ? Qu’importe ; il prendra tout. Il ne hurle pas. Il n’a pas besoin de céder à cette comédie tout de suite. Il veut attiser lentement la peur en elle, la faire grandir comme l’on prend soin des premières flammes, au creux d’une cheminée en plein hiver. Il tourne, tourne et tourne encore, dessinant sans se lasser le cercle qui suit les contours de celui naturellement créé par les éléments. Il ne détecte aucunement la présence des loups du Caern. Il ne se trouve de toute façon pas sur leur territoire. Cette proie est pour lui. Cette proie est la sienne.

Sans crier gare, il bondit vers elle, et manque de refermer ses mâchoires sur un mollet blême. Il se dérobe au dernier moment, d’un bond grâcieux trahissant la puissance du chasseur dont il a étouffé les ardeurs depuis trop longtemps. Il ne sait ce qui lui ferait le plus plaisir. Au fond de lui, sans doute qu’il espère la voir prendre la fuite. Courir. Devoir la traquer, faire semblant de lui laisser une longueur d’avance, quand le résultat final s’annonce comme inévitable. Leurs forces, trop distinctes, séparées par un gap qu’elle ne pourrait pas rattraper. Elle n’a aucune chance, non. Un aboiement bref, comme une menace qui surgit entre eux deux, est adressée à la condamnée qui se tient haute devant lui, malgré la bonne taille de la créature sous sa forme de ferus. Parfois, il trottine. Parfois, il marche. Il change de vitesse, s’adapte à l’imprévu, cherche à bousiller un peu plus les sens de sa victime. La perturber. La déstabiliser.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr





Le Temps qui reste

Revenir en haut Aller en bas
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
Wynonna Marshall
Wynonna Marshall
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune Rate-Garou en apprentissage de sa nature
Facultés : Me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Je découvre ce qu'être une Théri veut dire. Dans la douleur et la résistance
Des Souris et des Hommes • Wynonna Juliajohansen4
Des Souris et des Hommes • Wynonna Micromysminutus1

Des Souris et des Hommes • Wynonna Wyn_ra10
Pseudo : Medea
Célébrité : Julia Johansen
Messages : 226
Date d'inscription : 09/11/2021
Crédits : Carm
Mar 1 Aoû - 16:32 (#)

C’est rien. Ou c’est peut être tout. Wynonna ne sait pas ce qui l’alerte. Ce qui la met en éveil. Une seconde, elle est en train de chercher un pont avec le Rat, celle d’après, ses bras sont hérissés de chair de poule. Pas de branche qui craque. Pas de grognement prédateur, pas de broussailles soudainement dérangées par une faune agressive. Elle balaie du regard la clairière, qui n’est plus menaçante que l’instant précédent. Elle prend simplement conscience de l’heure tardive et de l'obscurité tombée. Son Passager veut peut être juste retrouver le confort et la sécurité de son intérieur confortable. Ce qui ne serait pas une mauvaise idée, maintenant qu’un mauvais présage grignote sa colonne vertébrale.

Le mauvais présage ne tarde pas à montrer le bout de sa truffe et il n’a rien de métaphorique. Pour qui n’a jamais vu un Loup se détacher dans un silence complet d’un voile de verdure et d’ombres châtaigne, ce n’est pas une vision rassurante. Il est d’une taille bien plus impressionnante que ses faibles connaissances en espèce animale n’auraient pu lui permettre de présager. Elle recule d’un pas, puis de deux. Oubliant le cercle délicat de champignons qui cède sous sa semelle. Il est une menace affirmée. Est ce qu’elle a traversé son territoire sans le savoir? C’est peu probable, elle n’est pas si enfoncée dans la forêt que ca, le terrain encore quadrillé de chemins dégagés par les gardes forestiers pour les randonneurs et les cavaliers. Elle en est sortie, a coupé à travers les sous-bois embrouillés de branches mortes et de racines, mais pas à l'extrême, pas si loin.

Le Rat pépie ses messages d’avertissement, de prudence. Mettre de la distance. Reculer. Ne pas provoquer. La nature de la rousse l’enjoint à suivre ces conseils bien raisonnables. En particulier quand sa fourrure se dresse et semble douée d’épines. La gueule s’orne de crocs qui promettent de broyer sa chair et ses os au moindre faux pas. Elle ajoute encore quelques mètres d'espace, sans lui tourner le dos. La proximité avec cette Bête de Guerre ne saurait lui convenir et c’est sans le moindre amour propre ou orgueil déplacé qu’elle cède du terrain. Recule encore dans l’arrondi mousseux de la clairière. Il n’est pas famélique. Il donne l’impression  d’être en possession de sa pleine puissance. Il ne peut avoir Faim, n’est ce pas?

Elle ne le quitte pas des yeux. Essayant de déterminer le meilleur moyen de sortir de son champ d'intérêt. La jeune femme a conscience qu’elle est Garou. Qu’elle est plus rapide, plus forte, plus endurante qu’une humaine normale. Que c’est un avantage considérable contre un animal. Si elle ne panique pas et qu’elle ne perd pas ses moyens, une certaine dose de réflexion est aussi à prendre en compte. Malgré ses exhortations intérieures au calme, elle ne l’est pas. Ses paumes sont moites et son cœur bat la chamade. Il ne faisait pas si chaud, ce n’est plus le cas. Sa robe estivale colle à sa peau malgré l’heure tardive.

Il tourne autour d’elle, se rapproche malgré ses efforts pour s’éloigner de lui et l’angoisse de Wynonna monte encore d’un cran. Il la frôle, semble se couler contre sa peau comme une  encre vénéneuse, reflet de chacun des mouvements qu’elle effectue pour ne lui laisser aucun moyen de sortir de son influence mauvaise. Sa gorge s’assèche et le Rat est de plus insistant. Lui conjure de rompre ce statu quo et de s’envoler vers sa voiture. Elle est à quoi? Une dizaine de minutes de marche. Un peu plus. Un peu moins. C’est un détail crucial et il lui échappe. Ce dont elle se souvient, c’est de la présence d’une bombe au poivre dans la boîte à gant. Elle l’a acheté après s’être fait agressée mi -mai. Mais l'animal ne va pas la suivre une fois arrivée aux frondaisons civilisées? La rousse croyait etre attentive? Elle découvre avec terreur qu’il n’en est rien. Il saute. Se ramasse sur ses pattes arrière et bondit vers elle. Un cri aigu lui échappe, certaine de sentir les crocs s’enfoncer sauvagement dans le muscle bandé de sa jambe droite. Il n’en est rien. C’est un jeu. Un jeu vieux comme le monde auquel il la contraint à jouer. Elle est la proie et il est le prédateur. Le gibier et le chasseur.

Du plat de la main, le geste nourrit d'adrénaline, de la terreur qui tenaille ses tripes, de la vivacité du Rat, elle tape sa truffe froide, durement, quand il s’approche encore. Une claque vive et cinglante, qui, elle l’espère, lui offrira quelques secondes de répit. Car Wynonna n’attend pas la réponse du Loup. N’attend pas qu’il saute à nouveau sur elle pour profiter d’une ouverture sur sa droite dans l’orbite cruelle qu’il effectue autour d’elle. Elle trouve motif de satisfaction à travailler avec son Passager Clandestin depuis son Eveil ou presque. Ils s’unissent dans cette fuite. Le Rongeur avide de s’éloigner de l’autre animal, criant aux pensées de l’humaine le danger qu’il représente. Les sens plus vifs et plus aiguisés lui permettent de déceler les ombres des branches basses et les replis des racines traîtres. Elle bondit vers l'extérieur de la clairière. Là où le bois est plus touffu, les arbres plus proches. Espérant perdre le Loup dans ce terrain plus accidenté, qui offre moins de prise à une traque linéaire.

Avec une pointe de réassurance, elle constate que son souffle est plus régulier, que la peur se détache à chaque foulée qui l’éloigne de la Menace. Qu’elle ne souffre pas de la course soudaine qu’elle impose à son corps. Elle allonge encore sa vitesse. Puise sans scrupule dans l’endurance et les muscles nouveaux que lui offre sa nouvelle Nature. Pour le moment elle coupe droit dans la forêt et ensuite, il lui faudra faire un arc de cercle pour rejoindre le chemin qu’elle a emprunté à l'aller. Alors seulement lui reviennent en tête les vieux articles de journaux concernant une opération banale de la Nrd dans la forêt impliquant des étudiants et des Loups-Garous renégats. Sûrement c’est une coïncidence. Sûrement il ne s’agit pas des mêmes individus. L’agence a dû faire le ménage, non?

Surtout, surtout, elle ne regarde pas dans son dos.
Revenir en haut Aller en bas
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
Gautièr Montignac
Gautièr Montignac
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
◖ INACHEVÉ ◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna WjqXz0V Des Souris et des Hommes • Wynonna 7dbuIBt Des Souris et des Hommes • Wynonna A4xF6gr

"C'est une histoire de dingue.
Une histoire bête à pleurer."

En un mot : Meursault d'Occident. Sorel d'Amérique.
Qui es-tu ? :
"J'irais bien voir la mer.
Écouter les gens se taire."

◖◗ Homme du pays occitan, dans le Sud de la France. Né au cœur des Pyrénées aux sommets blanchis, entre le soleil et la rocaille du mois de juillet 1898.
◖◗ Loup-garou Bêta condamné à fuir famille et village, jeté sur les voies forestières d'un exil, des frontières d'Espagne aux vallées de Lozère. Voyageur infatigable, jusqu'au Nord de la France et la côte est américaine.
◖◗ Relation d'amour et de haine pour cette France ingrate. Son sang a coulé pour des généraux dont le pied n'a jamais foulé le no man's land de la Grande Guerre. Membre d'un réseau clandestin dans les années 40.
◖◗ Rêveur misanthrope à la philosophie d'un autre temps. Passe sans mal de l'empathie au jugement, de la tolérance au dégoût. Aide lorsqu'il le peut. Tue quand il le doit. Bestiole dans le crâne qui commandite d'étranges désirs.
◖◗ Homme à tout faire : capable de nettoyer les chiottes, de garder un musée, de balayer la rue ou de tenir une caisse. Prédilection pour les postes de serveur, aidé par ses hanches étroites et ses bras solides. Poste d'observation privilégié pour tous les comportements humains et non-humains.
◖◗ Rebut. Incapable de s'adapter pleinement à une meute. Chaque tentative se solde par un échec plus ou moins pénible. Solitaire, se protège derrière la barrière de mensonges qui résistent encore aux outrages du temps. Prétend n'être rien d'autre que la Bête du Gévaudan. S'en convainc parfois, ou bien d'être un descendant.
◖◗ A subi les affres du sang et de la rumeur capable de frapper tous les bourgs et hameaux des campagnes profondes. Accusé de crimes qu'il n'a pas commis. N'a jamais eu l'occasion de racheter son honneur parmi les siens.
◖◗ Amant de Mei Long, poupée chinoise de sang royal. La rencontre entre deux écorchés de la vie, entre deux psychés abîmées, vouées à toutes les folies et aux errances mortifères dans les bois du Maryland.
◖◗ Poursuivi par des flics qui n'ont pas pour habitude de lâcher prise. Connu des autorités américaines depuis les années 70. En cavale permanente. Passé maître dans l'art des identités plastiques, artificielles. Espère trouver à Shreveport l'abri de la dernière chance, en incorporant les rangs de la meute. Tueur de flics et de femmes. Traqueur traqué de Medea Comucci.
◖◗ Mélancolique. Dans ses bons jours, capable de déceler la beauté dissimulée derrière tous les aspects de l'existence. Amoureux d'Histoire et de littérature, lecteur infatigable de Camus et de Céline.
◖◗ Dérangeant. Par ses regards perçants, par ses paroles sans filtre, par ses rires grinçants : inadapté, mais sympathique, si son interlocuteur s'y prête.

◖BÊTE DU GÉVAUDAN◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna S6v5sWR Des Souris et des Hommes • Wynonna N1Hqv8C Des Souris et des Hommes • Wynonna TlIINL9

"L'a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue.
La mentalité est la même.
Tous des tocards, tous des faux culs."

Facultés : ◖◗ Faiseur d'histoires. Capable d'inventer mythes et récits sans effort. Charmant ou effrayant tour à tour. Se réinvente sans cesse, personnage protéiforme.
◖◗ Passé maître dans l'art de dissimuler un corps et d'en ôter la vie. Tous les moyens sont bons.
◖◗ Sait comment survivre face au froid, à la pluie, à la grisaille et à la brume, aux mers, aux monts et aux coups bas. Aux morsures, aux traîtrises, aux caresses, aux promesses.
Thème : Le Fleuve ◖◗ Noir Désir
Des Souris et des Hommes • Wynonna L4AOxKs
◖MINDHUNTER◗

Des Souris et des Hommes • Wynonna M70Ex1d Des Souris et des Hommes • Wynonna IfwWWwA Des Souris et des Hommes • Wynonna QeVIwzX

"Je vais les rues je vais les lieux où on ne m'attend pas. Ceux que je croise au fond des yeux, non, ne me voient pas. Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien. Des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins."

Des Souris et des Hommes • Wynonna WdHxnMJ
Pseudo : Nero
Célébrité : Harry Lloyd.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque & Ian C. Calloway
Messages : 677
Date d'inscription : 04/11/2019
Crédits : Elrem95 (ava') ; Wiise (Signa')
Sam 7 Oct - 3:19 (#)


La Traque
L’effet est immédiat. La bipède a peur, et le loup le sent déjà. Il la renifle, et se gorge avant l'heure du plaisir à venir, de ce massacre qui pourra prendre bien des formes. Peut-être qu’il la mangera. Peut-être qu’il se contentera juste de devenir l’objet de ses cauchemars, et rien de plus que cela. Il n’a pas encore décidé. C’est l’avantage, sous la forme de la Bête. Il délègue à l’humain endormi toutes les prises de décisions dont, certaines, pourraient lui sauver la vie. Mais l’instinct vaut aussi bien que la raison, cette raison dont s’encombrent les hommes, parfois sans grande conviction. Juste parce que c’est ce qu’un humain est supposé faire, n’est-ce pas ? Lui n’en a cure. Il agit sur l’instant, il agit parce qu’il le doit, parce qu’il le sent. Il ne possède plus le prisme par lequel le regard d’émeraude jugerait sa semblable. Il ne la considère ni sous le joug d’un critère de beauté, ni via la longueur de ses jambes, et encore moins la taille adorable de son nez. Elle est. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Elle est terrifiée, et le canin aurait pu en émettre un rictus satisfait, s’il n’était pas si occupé à calculer là où il dépose ses pattes, comment dessiner la trajectoire la plus osée. Il adore les faire tourner en bourrique. L’aspect le plus mauvais de l’animal ne demande que cela : créer des réactions de lapin affolé.

Cours.
Vas-y.
Cours, si tu l’oses.


C’est ce que les prunelles d’ambre paraissent murmurer. Mais l’humaine n’entend rien à ce genre de langage. Les humains ne savent que jacasser, parler à s’en décrocher les mâchoires, semer partout où bon leur semble ces bavardages insupportables qui dérangent la faune, partout où ils passent. Lui aussi en a souffert, autrefois. Lui aussi a été dérangé par toutes ces voix, dont l’écho rebondissant sur les flancs des montagnes se portaient loin, jusqu’à ses tympans trop sensibles. Pendant ce temps, il discerne l’odeur de sa sueur. La rouquine transpire, la rouquine a mal au cœur. C’est qu’il bat vite le palpitant qui saignerait, juteux entre ses dents. Il a déjà connu cette étrangeté d’écraser par ses crocs affamés les dernières palpitations du myocarde exposé. La sensation n’est pas si agréable. L’organe, s’il n’est pas abrité par une couche de gras, est luisant, un peu écoeurant et pas toujours délicat à gober, comme certains autres – foie, reins, et autres viscères – qu’il préfère enterrer.

Alors.
Mangera, ou mangera pas ?
Courra ou courra pas ?


Lorsqu’il bondit encore, il ne s’attend pas à la gifle qui cingle son museau et sa truffe en particulier. Il éternue, secoue brièvement la tête, vexé et agacé qu’elle l’ait touché. Ça, ce n’est pas dans l’ordre des choses. Ça, ça la rendra encore plus suppliante, lorsqu’elle agonisera de ses plaies devenues nécrose. Elle est partie. A détalé. Elle n’ira pas bien loin. Il n’attend qu’un instant. Elle croit s’être acheté un sursis ? Elle vient plutôt de s’offrir une place au paradis. Le paradis qu’atteignent toutes les victimes d’injustices comme celle qu’il s’apprête à commettre. Et même s’il ne va pas jusqu’au meurtre, le méfait sera suffisant, pour lui ouvrir les portes de l’éden illusoire. Elle court, et les voiles de sa robe blanche la transforment en martyre pareille aux chrétiennes des anciennes arènes, livrée à la vindicte voyeuriste d’une foule inconsciente. En guise de plèbe, les arbres, parfois centenaires, se tiennent sages et muets, gardant pour eux leur morale et leur jugement sur la scène qui s’écoule.

Le Loup la poursuit.

Plus que cela. Non seulement il la rattrape, mais il décrit une courbe, ellipse lui permettant de remonter à sa hauteur, dans un parallèle auquel elle ne s’attend probablement guère. Ses foulées sont tantôt puissantes, tantôt graciles. Il n’a aucun mal à sauter par-dessus les branches qui obstruent la piste qu’il défriche. Les Loups peuvent courir pendant des heures, traquer leur proie sans se fatiguer, et plus encore lorsque c’est la meute qui s’est décidée à chasser. Un garou, doté de ce supplément surnaturel dont la malédiction les bénit, a tout son temps pour la terrifier. Il ne prend pas le risque de la dépasser pour mieux revenir se présenter sur son chemin. Il se montre plus vicieux. Il attend, patiente, choisit un endroit où les bois s’éclaircissent à peine, pour trouer une percée. L’air siffle à ses oreilles, et sa fourrure n’accroche rien d’autre que quelques brindilles inconstantes. Il fonce, force son allure. Puis, il prend son élan.

Il la percute dans un souffle rauque, grondement qui ne ressemble ni au râle d’un homme, ni à la gueulante d’une bête. Les deux entités, jumelles sans le savoir, roulent boulent dans l’herbe humide, avec une certaine violence. La robe n’est plus si blanche. Il ne lui donne pas l’occasion de se relever, et ses pattes avant s’ancrent sous les clavicules de celle qui s’est retrouvée sur le dos. Ses mèches rousses lui donnent une allure de folle, et la mâchoire qui se tient tout près de son nez agit aussi sûrement qu’un revolver chargé.

Si tu bouges.
Si tu oses.
Je te tue.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr





Le Temps qui reste

Revenir en haut Aller en bas
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
Wynonna Marshall
Wynonna Marshall
Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune Rate-Garou en apprentissage de sa nature
Facultés : Me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Je découvre ce qu'être une Théri veut dire. Dans la douleur et la résistance
Des Souris et des Hommes • Wynonna Juliajohansen4
Des Souris et des Hommes • Wynonna Micromysminutus1

Des Souris et des Hommes • Wynonna Wyn_ra10
Pseudo : Medea
Célébrité : Julia Johansen
Messages : 226
Date d'inscription : 09/11/2021
Crédits : Carm
Mar 6 Fév - 18:46 (#)

Elle court, elle vole. Chaque foulée la rassure sur ses chances de survie. Sur qui elle est, ce qu’elle est. La rousse n’est plus une simple petite humaine. Elle se détache de ses peurs fondamentales, de ces terreurs instinctives du Prédateur. Ou du moins, ne se laisse pas paralyser par celles-ci. Le Rat lui confère une meilleure vision, plus de force. Une rapidité accrue dont elle profite à chaque mouvement de pompe de son cœur. Elle retrouve la capacité de penser, de réfléchir à ses prochains mouvements. L'ouïe du Rat l’informe que le canidé la prise en chasse. Ce que les oreilles humaines n’auraient pu percevoir forment une toile fine que détectent le rongeur, maintenant qu’il a pris une place prévalente dans son cerveau.

Cette étrange unité que redoute les garous nouveau-né, elle l'accueille comme une bénédiction. Elle sait, ils savent qu’elle n’a pas le temps de Changer. Que ses métamorphoses sont trop longues. trop douloureuses. Wynonna ne peut donner le contrôle à l’Animal, ce serait leur perte. Il ne s’agit pas de pensées conscientes, d’échanges rationnels avec lui. Mais d'instinct. De prémonition. Parce qu’elle fuit, parce qu’elle répond à ses besoins immédiats, le rongeur accepte sa cage. S’interroger sur les motifs du Loup est aussi vain que de questionner la pluie. Elle a dû entrer sur son territoire, ou fuir sa proie du moment. Qu’importe, au final. Il est une menace. Ses crocs, ses griffes sont capables de l’enventrer, d’ouvrir sa gorge ou de se gorger de ses entrailles. Cela suffit pour se dérober à sa présence.

Elle abandonne des lambeaux de tissus, des petites pièces de civilisation à mesure qu’elle s’enfonce dans les bois où les règles se modifient sans être énoncées. Des broussailles griffent ses jambes, des épines piquettent la peau nue de ses bras, elle court. Ces pointes de douleurs sont des aiguillons et lui donnent des ailes. Gouttelettes pourpres qui signent son passage, non qu’il aurait besoin de ces perles de Gretel pour la suivre.


Dans d’autres circonstances, elle aurait pu s'émerveiller de cette course folle et primitive. Elle a oublié le plaisir enfantin de courir à cœur perdu, pour rien. Pour la vitesse et l'adrénaline. Ho, l'adrénaline est bien présente. Le sentiment de danger assourdit les bruits murmurants de la forêt. Tyler va la tuer lui même quand elle lui racontera son inconscience. Jamais elle n’aurait dû choisir un lieu plus proche d’un refuge. D’alliés. Non, en bonne tête de bois, elle a préféré la solitude et l’éloignement du milieu urbain cher à la Horde.


La masse blanche et grise qui déboule dans une transversale fulgurante, elle n’a aucun moyen de l’éviter. Il a tissé son piège avec la maîtrise matoise de celui qui Chasse depuis trop d’années. Maître en son domaine dont il va faire payer l’intrusion. Il la bouscule de son poids et de sa vélocité. La fenêtre pour se relever se ferme aussitôt qu’elle s’ouvre, ils sont emportés par leur élan commun, son épaule frappe le sol mousseux en premier, son corps, les membres puissants du Loup entraînent la rousse comme une toupie. Quand elle s’immobilise, elle a le dessous, de manière absolue. Elle reste sonnée une seconde ou deux. C’est déjà trop. Elle est plaquée au sol par une masse inamovible. Les pattes sont lourdes sur ses épaules. Si les griffes sont rentrées, combien de secondes pour les faire jaillir dans sa chair? Le souffle brûlant de son haleine brutalise son odorat. Babines si proches de son visage que c’est une insulte de plus.


S'évanouir n’est pas une option. Elle s’efforce de se le rappeler. Elle se fige. Sa respiration emballée par la course soulève douloureusement ses poumons, sa cage thoracique brutalisée par le poids du loup. Paniquer? paniquer est sans doute une option, non? L’odeur âcre de sa propre peur pique ses narines. Les grands yeux verts de Wynonna sont élargis sous l’afflux de terreur. Elle ne le touche pas. N’ose pas essayer de le dégager d’elle, ils ne sont pas de force égale. Dans un mouvement reptilien sa main droite s’écarte de son corps. Tâtonne le sol de la forêt pour trouver une pierre, des ronces, un branchage qui pourrait lui servir d’arme rudimentaire. Elle panique. Si elle tente de se relever, elle sent déjà les griffes acérés perforer sa chair et ses muscles. Se jeter sur le côté pour essayer de basculer est une folie. Il a des réflexes aussi rapides que les siens. En tout cas sur cette forme, piaille l’animal en elle. Si elle, elle a peur, lui, il est fou de terreur. Ce n'est pas un carnivore. Il ne cherche pas la confrontation, mais une cachette et la sécurité. Un son inarticulé, qui n’est pas tout à fait humain, est le premier signe concret. Le premier signe du basculement de contrôle, que les barreaux de la cage s’ouvrent et que le Rat s’impose. Le noir des prunelles qui chassent l’eau verte, d’abord de manière imperceptible puis de plus en plus visible, eclipse inévitable.

Elle lutte. Contre le loup, contre le Rat. Elle perd.

Les yeux semblent plus ronds, petits boutons de bottines. Noirs, noirs, noirs. Les mains qui cherchaient de quoi se défendre agrippent la terre, brisent les ongles sur les mottes caillouteuses. Elle n’a pas encore mal, mais ça ne saurait tarder. -Casse -toi, Médor, siffle-t-elle entre ses dents serrées. Elle n’a pas l’espace mental pour tenter de maîtriser l’animal si proche de la surface et s’inquiéter de la menace grondante. Son dos se soulève et se casse, comme une vague de magma, mouvement interrompu par l’assise du prédateur. La douleur vient, torture qui la brise, à laquelle elle ne s’habitue pas, c’est encore trop récent. Elle retient mal un hurlement grinçant à ses cordes vocales. Son nez, sa mâchoire, l’oval délicat de son visage. Wynonna est une mouvance hybride, encore indéfinie. Ça frémit, ça bouge sous sa peau. Ça broie et ça tyrannise. La solidité du Loup ne doit pas l'empêcher d’entendre les os qui se brisent et se reforment. De le sentir sous lui. C’est lent. Si lent. Ca hurle à la nuit, indifférent aux crocs et aux griffes. C’est un problème pour Plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Routine || Wynonna
» Wynonna, a slice of life
» Full Moon || Wynonna
» Wynonna Marshall (+1 318-644-3638)
» Eat Cajun on the Blue Bayou (PV Wynonna)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: