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Fake it until you make it | Naya

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Princesse planche à pain : un jour, mon février viendra.
January Rosefield
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Princesse planche à pain : un jour, mon février viendra.
ASHES YOU WERE

En un mot : Je voudrais être calice à la place du calice
Qui es-tu ? : Une humaine insignifiante, programmatrice dans un théâtre, qui aime se faire mordre.

Inventaire :
L’ŒIL DU DIABLE
C'est un petit anneau de la taille d'un monocle, constitué d'un métal sombre et lourd avec un tout petit crochet permettant d'y passer une chaîne pour le porter en pendentif ou monocle. Son pourtour est entièrement sculpté de ce qui ressemble à des écailles de serpent, sans qu'il n'y ait pour autant ni tête ni queue, avec quelques runes supposément nordiques gravées sur le pourtour. Une fine ligne creusée sur la longueur à l'intérieur et à l'extérieur de l'objet dévoile que cet anneau est constitué de deux parties qui peuvent pivoter l'une l'autre et l'actionner fait se déployer ou replier un petit opercule de métal solide qui ouvre ou clôt le trou en son centre (inspiration visuelle : https://i.makeagif.com/media/6-01-2015/_52SB9.gif).

Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
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Jeu 25 Mai - 19:42 (#)

Dire que Jane n’avait pas dormi de la nuit était un euphémisme. Elle n’aurait pas dû se stresser autant. Charlotte lui avait bien dit que c’était une petite présentation sans prétention, pour qu’elle parle de son parcours, de ses passions, de l’utilité de sa formation pour le métier qu’elle occupait, surtout. Elle aurait dû pouvoir le faire aisément, la jeune artiste avait énormément de choses à dire, y compris sur les raisons qui faisaient qu’elle apportait un regard différent des autres à son poste, n’ayant pas eu de formation dédiée à ça mais ayant appris sur le tas dans un théâtre mineur, tout en étant proche des artistes amenés à s’y produire et à comprendre leurs problématiques. Ses goûts éclectiques l’avaient amenée à approcher plusieurs domaines, ce qui s’avérait être un atout finalement. Même si elle n’était pas certaine de pouvoir toucher les étudiants présents. D’autant que, même si elle avait suivi quelques cours d’art digital, son cursus était davantage accès sur l’art traditionnel.

Elle avait failli faire demi-tour ou aller se planquer dans les toilettes, mais Charlotte ne le lui aurait sûrement pas pardonné et Jane ne voulait pas mettre son amie dans l’embarras. Alors elle avait pris sur elle, avait pris une grande inspiration, et avait vérifié qu’aucune des morsures apparentes sur son corps ne soit visible, avant de se présenter dans la classe. Elle avait été brouillonne, plus qu’elle ne l’aurait souhaité, mais elle avait la sensation d’avoir réussi à expliquer son métier, et pourquoi être elle-même artiste l’aidait au quotidien. Comment elle avait pu s’adapter et combler ses lacunes, tout en ne cédant pas face à certains prérequis qu’elle jugeait indispensables. Elle n’avait pas évoqué les drames qui avaient parsemé sa vie, préférant passer sous silence sa déchéance, évoquant simplement que son inexpérience l’avait contrainte à quitter son ancien travail, bien que ça soit totalement faux. Mais elle ne pouvait se résoudre à admettre le pire échec de sa vie, même pour leur dire qu’on se relevait toujours, quand bien même c’était difficile.

Elle se sentait malgré tout épuisée, éprouvée comme elle l’avait rarement été. Elle gérait au quotidien une machine plutôt grande et impressionnante, au Capri, elle ne pensait pas vivre ainsi une confrontation avec de simples étudiants, à qui elle avait en théorie tout à apprendre. Ils n’avaient pas à savoir qu’elle se sentait, bien souvent, comme une imposteuse plutôt que comme quelqu’un de qualifié et à sa place. Qu’elle se demandait quand les gens ouvriraient les yeux et verraient qu’elle ne valait rien. Soufflant un bon coup, elle s’était adossée à un casier non loin de la salle, essayant de reprendre le contrôle de ses émotions avant de quitter les lieux. Même si la plus grande partie de la panique l’avait quittée. Elle ne remarquait même pas la jeune fille qui se tenait devant le casier, comme si elle la gênait. Ses cheveux flamboyants attiraient pourtant l’attention – et elle était presque prête à parier qu’elle l’avait vue, quelques instants plutôt, dans la salle de classe. Rougissant malgré elle, January s’écarta prestement pour lui laisser le passage. « Pardon, c’est ton casier ? J’étais perdue dans mes pensées, je voulais pas te gêner. » Si elle n’était pas passée pour une parfaite idiote dans la salle de classe, c’était sûr que c’était le cas actuellement.
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When witches don't fight, we burn
Naya Cahann
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En un mot : Petit feu follet
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Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.

☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.

☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
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Lun 29 Mai - 22:54 (#)

Je trouve ça plutôt cool en vrai. De voir quel genre de boulot on peut finir par obtenir après des études comme les nôtres. Parce que bon, la magie, les CESS et ce genre de choses, c’est cool hein, mais c’est pas ça qui met du beurre dans les épinards. Ou même qui permet d’acheter le beurre. Et les épinards donc. Du coup ouais, forcément, je m’interroge. Essayant tant bien que mal d’ignorer le tic-tac du temps qui passe et qui me rappelle que, tôt ou tard, faudra bien que je me décide sur ce que je veux faire quand je serais grande. Parce qu’il parait que c’est ce que je suis en train de devenir. Une adulte donc.

Et quelque part, je trouve ça vraiment effrayant. De me dire que, dans quelques années, dans un battement de cils, je vais me retrouver à devoir… je sais pas trop. Faire semblant ? Pour le moment, c’est tout ce qui me vient. Comme si j’étais en train de répéter pour une pièce et que j’allais bientôt entrer en scène. Ce qui est plutôt marrant quand on pense à la petite blonde qui est venue nous faire une conférence donc. Ouais, je fais des liens carrément pertinents dans ma tête. Moi aussi ça m’épate, surtout que je m’échine, en temps normal, à faire comme si je réfléchissais pas à tout ça, comme si je réfléchissais même à pas grand-chose en vrai. Je suis carrément douée pour jouer à la jeune adulte irresponsable, autant le dire tout de suite.

Toujours est-il que l’écouter a remuer pas mal de trucs en moi en vrai. Des trucs dont je peux parler à personne. Ptet Zoey, à la limite, sauf qu’elle est pas là les prochains jours. Partie en vadrouille avec ses parents. J’ai pas trop insisté, vu qu’elle commençait à s’empêtrer dans ses propres mensonges et que je déteste la voir galérer comme ça. J’ai un bref soupir, attrapant mon classeur alors que tout le monde quitte l’amphi, pour aller ranger le tout. J’ai pas cours avant la fin de l’après-midi et, vu le temps qu’il fait, j’ai envie de faire des folies. Genre aller boire un frappuccino. Je sais, j’ai pas vraiment les moyens, mais je peux sauter un repas. C’est un peu comme un repas en plus non ?

Hum.

Pas vraiment convaincue par mes propres arguments, je me dirige d’un pas que j’ai envie de croire décidé en direction dudit casier donc. Pour y faire la … alors non, c’était pas vraiment une prof. L’intervenante ? Ouais voilà, c’est bien ça comme terme. Je crois d’ailleurs que c’est le bon d’ailleurs. Enfin, passons. Elle est là, pas vraiment sur mon chemin, mais un peu quand même. Et je lui rends un sourire à sa question, un peu perplexe face à sa mine gênée. « Ouais, mais y a pas de soucis. Pas comme si j’étais vraiment pressée ou que j’avais un cours dans la foulée. » J’aime cette sensation d’être libre comme l’air, même si c’est juste pour une poignée d’heures. Même si, en vérité, j’aurais à peu près un milliard de trucs à faire, sans aucune exagération. Mais clairement, dans l’immédiat, j’ai pas envie de penser à mes cours, magiques ou non. « Je suis quand même curieuse de savoir ce qui peut vous perdre dans vos pensées, surtout ici. » Quoi ? Ca me regarde pas ? Probablement que non. Mais c’est pas comme si c’était le genre de trucs qui me freinait. Je sais, un jour, je vais me prendre un revers à être trop curieuse. Au sens propre ou au sens figuré, les deux n’étant pas incompatibles. « Il était cool. Votre cours. Enfin, votre intervention ? Le… truc quoi. » Mon sourire s’est fait plus large, alors que je reprends, la mine interrogative. « J’ai pas osé demander en public mais… ça fait quoi ? De… d’être adulte. Enfin d’avoir un vrai boulot et tout. Voyez ? » Ma question peu sembler improbable. Ou pas. Tout dépend de la personne que j’ai en face. J’en ai presque oublié ma boisson. Mais pas tout à fait non plus hein, faut pas déconner.
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Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
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Jeu 1 Juin - 21:45 (#)

Jane ne put retenir une grimace gênée, se décalant légèrement, libérant les casiers sur lesquels elle s’était adossée – ce n’était même pas confortable, mais ça avait été un réflexe plus qu’une réelle volonté de se poser là. Même s’il n’y avait pas d’urgence, elle avait libéré le passage. « Tant mieux, je m’en serai voulu de t’empêcher d’aller suivre tes cours en bloquant totalement l’accès à ton casier ! » Elle lui adressa un petit sourire pour montrer qu’elle plaisantait : elle ne connaissait pas la jeune femme face à elle, mais elle avait plutôt deux fois qu’une saisi des prétextes fallacieux pour ne pas aller en cours, quand elle était elle-même à la fac. Mais ça, elle ne le lui dirait pas. Pas ici, en tout cas, pas alors que Charlotte devait leur répéter tous les jours d’être studieux et appliqués. Comme si elle n’avait jamais suivi Jane dans ses envies de sécher.

« À quoi je pensais ? À la chance que j’avais eue de pouvoir travailler au Capri. » Parce qu’on lui en avait donné un et qu’on avait cru en elle. Même si c’était il y a très longtemps. « T’es en quelle année ? » Charlotte le lui avait très certainement dit quand elle lui avait demandé si elle pouvait venir, mais elle avait assurément oublié. « Mais tu peux me tutoyer, tu sais. Après tout, je ne dois pas être beaucoup plus âgée que toi. » Même si elle avait parfois l’impression d’avoir plus de cinquante ans, lasse comme elle l’était. Ces moments s’espaçaient malgré tout, alors qu’elle retrouvait petit à petit un rythme moins intenable. Qu’elle était presque forcée de s’occuper d’elle-même et de se soucier de ses ressentis, n’ayant pas à s’occuper en permanence de quelqu’un d’autre. Elle avait beau aimer Zelda plus que tout et lui avoir dédié la plupart de son temps, elle s’était malgré tout totalement négligée et mise de côté alors qu’elle s’occupait d’elle. Et dépasser ça… Réaliser qu’il y avait toujours une Jane, quelque part derrière… C’était extrêmement compliqué et elle ne savait pas le faire.

Elle releva légèrement la tête et lui sourit doucement. « C’est vrai ? Ça me fait plaisir, je… Enfin, j’avais l’impression que j’allais juste vous faire mourir d’ennui et que j’arriverai pas à prononcer deux mots sans bafouiller. » Elle n’aurait peut-être pas dû avouer ça, mais c’était quand même totalement vrai. Après tout, elle devait avoir des cernes horribles à cause de ça – et le maquillage devait seulement les estomper, pas totalement les dissimuler. « Ça te plairait de voir le théâtre, un jour ? Tu aimes ça ? » Elle y était peut-être déjà venue, cela dit. Au cinéma, ou même voir une pièce. Jane ne voyait pas tous les gens qui y passaient, loin de là.

Elle ne put s’empêcher de se mordre la lèvre, alors que la jeune fille lui posait une question plus… complexe, et inattendue. « Hum… je ne sais pas à partir de quand on se sent adulte. Mais avant de parler de ça, on devrait peut-être aller ailleurs, prendre un café ou autre chose. Si tu me dis où aller, je t’invite. » Elle l’invita à sortir, partant à sa suite, avant de reprendre la parole. « Moi c’est January au fait. Et je… J’ai dû être adulte avant d’avoir un travail, et tout ça. Ma… Ma petite sœur m’a été confiée, et j’ai dû m’occuper qu’elle. Alors j’aurai pris n’importe quel travail pour faire ça. Même si je travaillais dans un théâtre, j’ai commencé en faisant des boulots ingrats, j’ai dû travailler à côté. Mais être adulte et avoir un vrai travail… C’est exaltant et effrayant à la fois. On compte sur moi. On me fait confiance. J’ai peur, bien sûr, mais quand tout se passe bien… C’est comme si on me donnait un shoot d’adrénaline. » Elle avait tout de suite pensé que c’était comme se faire mordre mais ça, elle ne pouvait pas l’avouer. Pas plus qu’elle ne pouvait lui dire qu’elle avait été au fond du trou. « En tout cas, ça t’oblige à tout affronter, et à avoir la force de le faire. » Elle essayait d’y croire, du moins, alors qu’elle avait eu l’impression qu’elle allait crever plus d’une fois.
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Naya Cahann
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Jeu 8 Juin - 9:58 (#)

Je lui lance un regard curieux, me demandant quand même vaguement pourquoi elle est toujours là. Ptet qu’elle a une autre conférence ou un truc du genre. Ou qu’elle repense avec nostalgie à ses années de fac. Ca pourrait carrément ça, même si c’est un concept avec lequel je suis pas familière. Faut dire que je suis pas vraiment – pas du tout – nostalgique de mes années lycée. Alors j’ai du mal à imaginer que je pourrais l’être de ce que je vis maintenant, même si c’est quand même vachement plus agréable à vivre que les autres périodes. Ptet que je finirais par l’être. Ou que je suis du genre à juste apprécier le moment présent sans me poser de questions. Ouais, ça j’aime bien aussi.

A sa répartie, j’ai un sourire mutin avant de hausser une épaule. « Oh, si j’avais voulu sécher les cours, j’aurais trouvé une autre excuse. » Mais j’aime bien les enseignements que je suis. La plupart du temps j’apprends un paquet de trucs intéressants et j’arrive presque à tout retenir. J’en retiens assez pour pas stresser pour les examens en tout cas.

Et je la regarde quelques instants avant de souffler, songeuse. « Vous aviez d’autres options que le Capri au final ? Ou ça s’est juste super bien goupillé ? » Un nouveau sourire avant de reprendre, relevant le menton. « En deuxième année ! J’ai choisi mes spécialités et tout. » Reste à savoir si ce sera utile ou si je vais finir par faire la manche. Ouais, ouais, je suis pas super optimiste, mais j’essaie plutôt de pas trop m’emballer quoi. J’aimerais bien être une photographe célèbre qui fait des clichés de dingue, mais je suis consciente que les chances sont plutôt minces. Et, à sa remarque, j’ai un temps, plissant des yeux. « Se tutoyer ? Ah euh ouais, si tu veux. J’ai l’habitude de vouvoyer les profs et les gens qui ont … mais t’as quel âge en fait ? » Dans ma tête, elle doit avoir pas loin de 30 ans, du coup ça fait quand même pas mal d’écart. Mais je peux me planter.

Nouveau haussement d’épaules quand elle me parle de son intervention. « Franchement ? Tu feras jamais plus chiant que Gulberson qui nous parle de l’histoire de la photo à travers les âges. Ca pourrait être hyper cool, mais il a une voix, t’as juste l’impression qu’il en train de t’hypnotiser pour t’endormir pour toujours ! » Au moins. Et mon regard se fait plus brillant à sa question. « Ah mais carrément ouais ! Ca pourrait faire des supers photos en plus. Et… alors j’ai jamais mis les pieds au Capri en vrai. » Une grimace pour ponctuer mes paroles. Faut dire que dans ma tête, j’ai pas trop le profil à aller voir une pièce de théâtre. Je sais que c’est débile et même pas basé sur un truc rationnel.

Je saurais même pas dire pourquoi je lui pose cette question. Sur le fait d’être adulte. Probablement parce que c’est un truc qui me tourne dans la tête depuis des semaines et que j’ai besoin de l’entendre de quelqu’un que je connais moins, qui me fera pas la leçon. Pas que j’ai pas envie d’en parler avec mes parents ou Granny hein, mais presque. J’aurais pu aller voir ma sœur, mais là encore, trop de questions qui pourraient en découler et qui me filent mal au crâne d’avance. « Y a un super café juste à côté ! Ils font des sundaes cookie à tomber par terre. » Ah bon, c’était pas tout à fait ce qui était demandé. « Hum… ils font des supers bons cafés aussi. » Là, c’est mieux j’imagine. « January ? C’est cool comme nom. Moi c’est Naya donc. » Et je l’écoute, alors qu’elle commence à me parler, à me donner sa vision des choses. Forcément, elle a un passif qui lui fait voir les choses autrement. Faut dire que j’ai quand même été sacrément choyée et protégée depuis que je suis toute petite, alors les responsabilités, c’est pas vraiment mon délire. Même si, depuis que je bosse au Regal et que je suis en rade de fric, je pige un peu plus ce qu’est la vraie vie. « Et c’est pas super flippant ? Je veux dire, les gens comptent sur toi justement. Mais si tu merdes, il se passe quoi ? » Y a personne pour rattraper le coup derrière visiblement et franchement, perso, ça me filerait une trouille bleue.
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Dim 11 Juin - 10:48 (#)

Jane ne put s’empêcher de sourire en réponse à celui de son interlocutrice : franc, il était plutôt contagieux, en fait. « Un petit conseil : plus c’est absurde, plus ça marche. Parce qu’ils seront pas convaincus, mais ça sonnera tellement improbable que tu auras le bénéfice du doute. Mais je ne t’ai rien dit ! » De toute façon, si quelqu’un voulait sécher des cours, ce n’était pas vraiment une phrase anodine comme ça qui allait les faire passer à l’acte. Elle se demandait parfois si c’était vraiment nécessaire de faire des études, pour être tout à fait honnête, quand elle était au plus bas, mais elle ne chercherait jamais à dissuader qui que ce soit – et elle n’aurait pas accepté de venir parler aux élèves de Charlotte, si c’était le cas.

« J’ai travaillé dans un autre théâtre, plus petit, avant de travailler au Capri. Où je faisais un peu tout. Enfin, on était pas beaucoup, et chacun mettait la main à la patte. » Elle avait été comédienne, metteuse en scène, maquilleuse, photographe, tour à tour, et avait endossé bien d’autres casquettes. « Il a été ravagé pendant la tempête de 2019… » Son cœur se serrait malgré elle à chaque fois qu’elle évoquait ce jour funeste. « Mais ça s’est très bien goupillé pour le Capri, oui ! » Elle ne pouvait rien dire d’autre : elle n’allait pas lui confier qu’elle était au fond du trou et que seule la providence avait mis Myrtle sur sa route pour l’aider à s’en sortir. « J’ai… » Elle s’arrêta subitement. Elle n’avait plus fêté son anniversaire depuis deux ans, ne sachant pas si elle était reconnaissante d’être née ou si elle aurait préféré que ça n’arrive jamais – les deux, probablement, selon son humeur du moment. Mais elle peinait à se souvenir de son vrai âge. « 27 ans. On dit qu’à partir de 25 ans, on arrête de compter, je vais croire que c’est vrai ! » Ou peut-être pas. « T’as 20 ans, je suppose ? » Si elle était en deuxième année, ça devait être ça.

Un léger rire franchit ses lèvres, à l’entendre parler de ce Gulberson. « Je crois qu’on a tous eu un Gulberson dans nos études. Moi, c’était mon prof de céramique. Il sentait le chou, et surtout, il refusait qu’on fasse des pièces inutiles. Il fallait qu’on fasse des verres, des carafes, des vases… Mais surtout pas se risquer à faire quelque chose juste parce que c’était joli ! Alors on faisait ça dans son dos. On était pas aussi intelligents ou discrets qu’on le pensait, mais on faisait quelque chose qui ressemblait à un objet utile, avant de transformer le projet en autre chose. » En même temps, elle avait rarement eu de profs aussi nuls que lui. « C’est un endroit magique ! Et je dis pas ça que parce que j’y travaille. Mais c’est… hors du temps, un peu. Parce qu’il y a le théâtre historique, d’un côté, et de l’autre, le cinéma, les bars. Il y a même des salles qui sont utilisées pour des conférences. Mais je te montrerais quelques-unes de mes photos, à l’occasion, si tu veux. Et tu pourras peut-être même en prendre. » Elle devrait demander l’autorisation, ou le justifier avec un projet spécifique, mais elle verrait.

« Je suis en train d’organiser un petit évènement, avec des artistes du coin. J’ai déjà demandé à Cha… Miss Cuningham de passer l’information à ceux d’entre vous qui voudraient exposer des œuvres de se signaler auprès d’elle. Ça serait une excellente occasion. » Est-ce que ça l’intéresserait ? C’était un gros projet pour January, qui devait marcher, si elle voulait continuer à sortir des sentiers battus avec ce qu’elle organisait. Il fallait que des gens viennent. « Tu n’as jamais été au cinéma là-bas ? » Bon, ce n’était pas le seul en ville, et peut-être que ça n’était pas le plus prisé des étudiants.

« Je te suis ! » Elle connaissait peut-être déjà le café, mais elle n’aurait pas parié là-dessus. « C’est hyper original, c’est très joli. T’es la première Naya que je rencontre. Ça vient d’où ? » C’était plus inspiré que son propre prénom, pour lequel elle avait subi beaucoup de brimades, même si elle l’aimait sincèrement. Principalement parce que c’était la décision de ses parents, de la nommer comme ça, et que dans son subconscient, ça la rattachait à eux. « Tu veux la réponse sincère, ou celle qui te rassurera ? » Elle lui adressait un sourire qui se voulait rassurant, en disant ça. « J’ai incroyablement peur. Plus que qui que ce soit ne l’imagine. Mais si les gens comptent sur moi, ils sont aussi prêts à m’aider, si j’en ai besoin. Parce que je prends un pari sur eux au théâtre et que j’essaye de tout faire pour que ça se passe bien pour eux. Alors… Je ne sais pas, je les traite bien, donc en retour, ils ne veulent pas me laisser dans la galère ? Et dans notre milieu, c’est une prise de risque constante. Qui paye parfois, parfois pas, mais il faut toujours rebondir, passer au projet suivant, on a pas le temps de se laisser abattre ou de se concentrer sur un échec. » Ce n’était peut-être pas aussi rassurant qu’il l’aurait fallu, mais quand même.

« Je t’invite ! » Elle avait ouvert la porte à l’étudiante, la laissant entrer, pour s’approcher du comptoir. « Un sundae cookie, c’est ça ? » Elle la laisserait préciser le parfum ou les suppléments, s’il y en avait. « Je vais prendre un café allongé en plus. » Elle n’aimait pas manger en public et en avait rarement l’appétit. « Tu as une idée de ce que tu voudrais faire, quand tu auras fini l’université ? » C’était une question un peu bateau, mais elle était curieuse de ce qui motivait la jeune fille en face d’elle.
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Qui es-tu ? : A venir
Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.

☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.

☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
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Dim 18 Juin - 22:38 (#)

J’ai un rire à sa remarque, avant de hocher la tête. « C’est noté. Je t’avoue que j’avais déjà pas beaucoup de scrupules pour justifier de mes absences, mais là, je vais m’en donner à cœur joie. Je penserais à vous la prochaine fois que j’invente une excuse. » Soufflé avec un large sourire innocent. En vrai, y a un paquet de trucs que j’apprends ici que je trouve hyper intéressant. Est-ce que ça me servira pour autant un jour dans le vrai monde ? Ca c’est une vaste question. Que je me poserais plus tard et que je range dans tout le bordel qui me sert de tête actuellement.

En attendant, j’ai un bon exemple sous les yeux du genre de carrière qu’on peut faire. Bon, je me vois pas trop bosser dans un théâtre, surtout que je suis pas vraiment ce genre de formation. Mais ça reste vachement intéressant. « C’était déjà à Shreveport ? Je savais même pas qu’il y avait un autre théâtre. Et t’as jamais eu envie de partir plus loin ? Genre à New-York ? Ce serait trop classe là-bas non ? » Ouais j’ai vite retenu le tutoiement hein. M’a fallu quoi ? Une demi-seconde ? A peu près. Du coup, à l’évocation de la tempête, ça me conforte dans l’idée que c’était effectivement dans le coin.   Et donc, elle a 27 ans. Je note ça dans un coin de ma tête avant d’esquisser une moue. « Pas encore. J’aurais 20 ans dans quelques semaines. » Je me sens terriblement gamine l’espace d’un instant. Alors que d’habitude, ça me pose absolument aucun problème. C’est dingue quand même ça.

La description de son enseignant me fait rire et j’essaie même pas de m’en cacher. « Okay, ça me vend carrément du rêve là ! Et… de la céramique hein… » Okay ça, par contre, ça donne pas vraiment envie. Que l’objet soit utile ou pas soit dit en passant. Dans le genre naze, ça se pose là. Et je la fixe, curieuse, quand elle s’emballe en parlant du Capri. On dirait presque qu’elle s’illumine de l’intérieur, c’est marrant à voir. Je me frotte le nez, songeuse, quand elle parle de me montrer des photos. « En vrai, je suis à peu près sûre que, si on m’y autorise, je pourrais carrément faire mon projet avec Miss Cuningham sur le Capri. Ca collerait avec ton intervention en tout, ce serait carrément cool. » Et je pourrais même voir de mes propres yeux. « Oh, ça va être quoi comme évènement ? » Essayer de me cultiver un peu plus, ce serait pas mal, même si j’ai pas trop à quel moment je pourrais caser ça dans un emploi du temps qui explose déjà dans tous les sens.

Et j’ai une grimace d’excuse à sa question. « En fait, je bosse au Regal cinéma. Donc j’ai plus tendance à aller là-bas. Vu qu’en plus, je paie pas les places… » Logique donc. Je l’entraine en direction du café et j’ai un bref haussement d’épaules à sa remarque sur mon prénom. « Ah, tu trouves ? Parait que ça a des origines indiennes. Ca veut dire sollicitude, ou un truc du genre. » Je suis pas franchement convaincue que ça m’aille vraiment. Ptet que je devrais aussi réfléchir à tout ça à l’occasion tiens. Encore un truc de plus, comme si j’en avais pas assez. Hum.

Une brève inspiration, alors qu’elle finit par m’en dire un peu plus. Je l’écoute avec attention, battant des cils à ses paroles. « Donc… peu importe les échecs, le principal, c’est de penser à ce qui se passera derrière, c’est ça ? » Ca s’applique aussi pas mal dans la vraie vie remarquez. Enfin, c’est la vraie vie. « Donc, t’as même pas le temps de flipper au final. » Quelque part, c’est pas plus mal aussi. Une fois devant le comptoir, je lève le pouce pour confirmer la commande avant de m’installer un peu à l’écart. Et, à sa question, j’ai une grimace que je cherche même pas à cacher. « Franchement ? Jusqu’à récemment, je m’étais pas posé la question. J’adore faire de la photo, alors je me suis lancée dedans, sans vraiment penser à … l’après. Ce serait le problème de la Naya du futur. Tu vois ? Et puis… vu comment le monde bouge à toute vitesse autour de nous, je me demande à quoi ça pourrait ressembler dans quelques années. » Alors ouais, ça m’aide pas trop à savoir où je veux aller. Ce que je veux faire. Accepter d’y aller à fond avec ma magie et arrêter de papillonner ? Ou avoir une vie plus normale, si tant est que ce mot ait encore un sens aujourd’hui. « C’est… compliqué. De se projeter. Je trouve. De me dire ce que j’aimerais faire dans 10 ans, 20 ans. Même demain. » Et je finis par tousser un rire, louchant sur mon sundae. « Sinon, quand j’ai rendez-vous avec le mec de l’orientation, je lui dis que je veux être photographe de mode. Ca passe bien. » Et ça évite les questions inutiles auxquelles j’ai pas de réponse.
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Princesse planche à pain : un jour, mon février viendra.
January Rosefield
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L’ŒIL DU DIABLE
C'est un petit anneau de la taille d'un monocle, constitué d'un métal sombre et lourd avec un tout petit crochet permettant d'y passer une chaîne pour le porter en pendentif ou monocle. Son pourtour est entièrement sculpté de ce qui ressemble à des écailles de serpent, sans qu'il n'y ait pour autant ni tête ni queue, avec quelques runes supposément nordiques gravées sur le pourtour. Une fine ligne creusée sur la longueur à l'intérieur et à l'extérieur de l'objet dévoile que cet anneau est constitué de deux parties qui peuvent pivoter l'une l'autre et l'actionner fait se déployer ou replier un petit opercule de métal solide qui ouvre ou clôt le trou en son centre (inspiration visuelle : https://i.makeagif.com/media/6-01-2015/_52SB9.gif).

Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
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Ven 23 Juin - 11:21 (#)

Elle ne put s’empêcher de lui adresser un sourire alors qu’elle surenchérissait à ses paroles. « Je n’ai rien entendu, je ne sais pas de quoi tu parles. » Elle lui adressa un petit clin d’œil avant de rajouter : « Je n’ai rencontré qu’une étudiante incroyablement studieuse. » Pour le peu qu’elle en savait, c’était, en plus, vrai : après tout, elle n’avait rencontré Naya qu’à peu près dix secondes auparavant - si l’on ne comptait pas son intervention – et si elle lui paraissait espiègle, elle semblait surtout avoir de la repartie et une certaine vivacité d’esprit.

« Oui, je n’ai quitté la ville que pour étudier à Baton-Rouge. » Elle ferma les yeux rapidement, pour chasser les larmes qu’elle sentait monter malgré elle, avant de se forcer à sourire. « Je n’ai pas… Il fallait que je m’occupe de ma petite sœur, je ne pouvais pas quitter la ville. » Elle n’en avait pas vraiment eu le courage, avant, mais elle aurait pu tenter sa chance, si les chaînes qui la retenaient à Shreveport avaient été brisées. Elle se fustigea mentalement pour cette pensée : Zelda n’y était pour rien, personne n’y était pour rien, et blâmer une tempête pour tout ce qu’elle avait vécu ne la soulageait pas. Et ça lui épargnait au moins l’échec de ne pas réussir à se démarquer à New York… « Mais peut-être que j’y irai en voyage un jour. Il paraît que c’est dépaysant à en couper le souffle. Tu y as déjà été ? Ou hors de Louisiane ? » Elle aurait bien voulu voyager, découvrir le monde, mais elle n’avait jamais sauté le pas. « Eh bien, je ne te souhaiterai pas un bon anniversaire en avance, mais j’espère que tu fêteras bien ça ! » C’était important, à vrai dire, de célébrer chaque an qui passait. Pour marquer le coup, et se rappeler qu’on avance.

« Au moins, t’es sûre de lui échapper : il n’a jamais enseigné qu’à Baton-Rouge ! Il juge les gens à Shreveport trop délurés. » Ses propres mots, qui avaient arraché des ricanements idiots aux jeunes adultes qu’ils étaient. « J’essaye régulièrement de convaincre les gens que le Capri est le plus bel endroit de la ville, le plus atypique aussi, mais on m’écoute rarement. » Parce que le théâtre était quelque chose de désuet pour beaucoup de monde, ils ne prenaient pas la peine de venir découvrir les merveilles qui se cachaient derrière la façade ancienne. « Tu peux compter sur mon aide, si c’est le cas ! » Après tout, elle était chargée de promouvoir le théâtre, d’une certaine façon. « Je voulais faire de mini spots d’exposition des différents artistes de la ville, un peu partout dans le théâtre. Musiciens, peintres, photographes, danseurs, comédiens… Avec des saynètes pour chacun d’entre eux. Pour leur permettre de se faire connaître, de rencontrer des pairs, de vivre hors du temps pendant un ou deux jours, seulement pour vivre et présenter ce qui les passionne. » Elle ne pourrait pas les rémunérer, mais elle mettrait les locaux à disposition gratuitement et compterait sur les boissons ou la nourriture vendue pour rentabiliser – sans trop savoir si elle demanderait une petite participation aux visiteurs pour l’entrée.

« Et tu as bien raison ! J’aurai fait pareil, à ta place. » Elle aussi avait dû travailler pendant ses études, même si ses parents essayaient de l’aider du mieux qu’ils pouvaient. Elle avait, parfois, été payée par ses camarades pour réaliser leurs dissertations ou leurs projets – c’était le plus dur, parce qu’elle devait effacer sa patte personnelle pour faire un travail de qualité sans qu’on ne puisse voir qu’ils avaient triché. Mais ça, elle comptait bien le garder pour elle. « C’est commun dans ta famille ? D’avoir des noms indiens ? » Peut-être qu’ils avaient des origines. Même si, à en voir la petite rousse, elle n’en avait pas l’impression.

Elle hocha la tête, avant de nuancer un peu ses paroles. « Je flippe un peu, mais, malgré tout, la réalité reprend vite le dessus et l’urgence de faire telle ou telle chose… Donc ça me met un coup de boost plutôt que de me paralyser. » La plupart du temps, du moins. Elle avait merdé plus d’une fois, pas forcément au Capri, mais dans sa vie quotidienne, mais c’était quelque chose qui ne regardait qu’elle – elle et Zelda, qui en avait pâti. Elle savait qu’elle devrait s’excuser auprès de sa sœur, mais… c’était trop difficile. « Et tu as le temps. Moi non plus, je n’y ai pas vraiment pensé. Parfois, je me dis que je devrais tout plaquer et essayer de devenir comédienne – ou le faire en parallèle de ce que je fais au Capri. » Haussant les épaules, elle finit par sourire. « J’ai envie de croire que, si ce qu’on fait ne nous convient plus, on peut changer, et qu’on y arrivera ! Mais si ça peut te rassurer, moi aussi je vivais au jour le jour. Et j’avais tellement d’envie, de rêves, que je ne savais pas choisir. » Et elle s’en sortait bien, maintenant, non ? « Tu as des photos avec toi ? Si tu veux bien me les montrer. » Elle pourrait peut-être lui montrer quelques-unes des photos de la ville qu’elle-même elle prenait. « Des fois, je me dis que je vais tout plaquer et devenir graffeuse. Peut-être même me faire payer pour recouvrir certains murs de la ville – même si je sais que ça n’est qu’un rêve. » Elle ne l’avait jamais évoqué à voix haute, tellement c’était absurde et improbable. Et elle n’avait jamais osé le faire, pas à Shreveport en tout cas. À Baton-Rouge, en revanche… « Et ça te plairait vraiment ? De faire des photos de mode ? » Pas qu’elle tente par défaut, ou que le personnel de l’université lui propose des stages en rapport, si elle n’en voulait pas.
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When witches don't fight, we burn
Naya Cahann
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Mar 25 Juil - 15:37 (#)

J’ai un rire en retour à ses paroles, faisant mine de regarder autour de nous, comme pour m’assurer qu’on nous regarde pas. Faut dire que je suis habituée, depuis des années, à m’assurer de qui peut me voir ou m’entendre. Juste histoire de pas faire trop de conneries ou, en tout cas, de pas avoir trop de témoins quand c’est le cas. Mes mésaventures du lycée m’ont bien servi de leçon. « Je suis très studieuse, évidemment. » Enfin, sur les sujets qui me plaisent en tout cas. Le reste… on verra bien.

« Oh, c’est comment Bâton-Rouge ? » J’y ai jamais mis les pieds. A dire vrai, à part les vacances, je suis jamais vraiment allée hors de Shreveport. « Je comprends… et ta sœur fait quoi maintenant ? » Bon, ptet que je me lance dans un sujet sensible ou qui me regarde pas. J’imagine que si c’est le cas, elle saura changer de sujet. Et j’espère que ça va pas lui poser de problèmes. C’est toujours compliqué de savoir où sont les limites quand on connait pas les gens. « Je suis allée à New-York une fois, pour aller voir ma sœur. Elle vit là-bas. C’était pendant les vacances l’année dernière. J’ai trouvé ça hyper cool. » Un sourire un brin plus timide quand elle me souhaite mon anniversaire en avance. « Oh, je vais probablement me farcir un repas de famille interminable. Mais j’aime bien ça. Alors je vais pas me plaindre. » Avec papa les larmes aux yeux, maman qui fait genre que non. Et tout le monde qui vient. Les frangins doivent tous débarquer, ça va être cool. Je demanderais à Ren s’il veut venir tiens, ça devrait lui faire plaisir.

Je glousse au reste de ses propos. « Délurés ? Ici ? » Et je regarde autour de moi, comme pour me confirmer ce qu’elle raconte. « J’aurais plutôt parié sur Bâton-Rouge pour les gens délurés ! Tu sais de quoi il parlait ? » Et mon sourire se fait malicieux quand elle parle du Capri. « En toute objectivité évidemment. » Bon, je le connais pas vraiment, mais j’avoue qu’elle réussit à me rendre carrément curieuse. « Oh, ce serait carrément cool pour ce genre d’expo. En plus, l’endroit est assez atypique pour attirer l’attention d’un paquet de monde. » Clairement, le projet peut plaire, j’ai aucun doute là-dessus. « Et t’aurais le … droit de proposer ce genre de projet ? » Je me doutais qu’elle avait un rôle important dans son théâtre, mais là, c’est encore mieux que ce que j’avais cru.

Et, si j’ai un sourire un peu fier quand elle me dit que j’ai bien raison de bosser pendant mes études, j’ai un nouveau rire à sa question. « Nan. C’est juste que ma mère a vu un film… ou une série. Je sais plus. Ah si ! Une série. Stargate, tu connais ? Bref, y avait une princesse dedans qui s’appelait comme ça. Ma mère a aimé. Et paf ! » Bref. Je parle trop ? Probablement. Surement même. Peu importe, je suis sur ma lancée mais j’essaie de me freiner un peu, histoire de pas être trop saoulante.

Je l’écoute me parler de son boulot, impressionnée de voir que visiblement, elle gère le stress généré par son boulot. « Tant mieux… je suppose. » Soufflé alors que mon milkshake atterrit sous mon nez et que je louche dessus, les yeux brillants. « Des fois j’me dis que j’ai le temps. Et puis j’cligne des yeux, une année a passé. Du coup, ça fait un peu flipper tu vois. J’ai pas envie d’me tromper. » Je penche la tête sur le côté, la fixant un instant. « Tu peux toujours être actrice non ? J’veux dire, c’est pas incompatible avec ton boulot non ? Faut juste trouver un peu de temps pour ça quoi. » Ptet que ouais, je finirais par savoir exactement ce que je veux faire, par trouver mon chemin. Et que je dois arrêter de m’inquiéter, même si en ce moment, j’ai l’impression que ça augmente puissance mille.

A sa question, j’ai un bref hochement de tête et je sors ma tablette, lui tendant quelques-unes de mes dernières photos. Quelques portraits, pris au vif dans la rue, en noir et blanc. Des paysages, surtout la forêt, avec des jeux de lumière qui m’ont attiré l’œil. Et puis, les derniers défilés des élèves de ma classe. « J’aime bien ouais. Enfin… je sais que ça peut paraitre superficiel mais… regarde ! » Je fais défiler les photos. « Y a plein de textures, de couleurs différentes. Le mouvement des modèles, les jeux de lumière, c’est un moment à capturer qui échappe souvent à tout le monde. » Je me suis redressée sans même m’en rendre compte et mon regard s’est fait brillant, alors que je continue, tapotant la tablette. « La plupart des gens regardent les mannequins ou la coupe. Moi c’est le tissu, le mouvement. Je trouve ça trop cool. » Et je suis plutôt contente de voir que, parfois, j’arrive à faire ressortir ce que j’ai pu apercevoir.
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C'est un petit anneau de la taille d'un monocle, constitué d'un métal sombre et lourd avec un tout petit crochet permettant d'y passer une chaîne pour le porter en pendentif ou monocle. Son pourtour est entièrement sculpté de ce qui ressemble à des écailles de serpent, sans qu'il n'y ait pour autant ni tête ni queue, avec quelques runes supposément nordiques gravées sur le pourtour. Une fine ligne creusée sur la longueur à l'intérieur et à l'extérieur de l'objet dévoile que cet anneau est constitué de deux parties qui peuvent pivoter l'une l'autre et l'actionner fait se déployer ou replier un petit opercule de métal solide qui ouvre ou clôt le trou en son centre (inspiration visuelle : https://i.makeagif.com/media/6-01-2015/_52SB9.gif).

Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
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Dim 27 Aoû - 22:40 (#)

Elle lui adressa un petit clin d’œil, sachant qu’elle se garderait bien de juger du fait qu’elle soit studieuse ou non : elle était adulte, non, après tout ? Elle ne l’avait pas forcément été énormément à Bâton-Rouge. « C’est… un tout autre monde. Je sais qu’on dit que le berceau du surnaturel est ici, ou quelque chose comme ça, mais la sorcellerie et le vaudou là-bas… Tu n’imagines pas la place que ça a, entre boutiques pour attirer les gens qui n’y connaissent rien et boutiques qui se veulent plus sérieuses… » Elle s’efforçait de ne pas dévisager la jeune femme, mais elle était très curieuse de sa réaction. Surtout alors qu’elle croyait dur comme fer à ça. « Je… Elle a disparu, et je n’ai aucune nouvelle. » Elle détourna le regard et grimaça malgré elle, parce qu’elle était mal à l’aise à l’idée d’en parler. Parce que la version officielle qu’elle venait de confier à Naya était fausse, même si c’était un pieu mensonge. « Mais… Enfin, elle peut se débrouiller. » Pas du tout, en réalité, et Jane craignait que Zelda ne se retrouve confrontée à des problèmes à cause de son caractère impulsif, mais c’était encore une chose dont elle ne pouvait parler.

« C’était comment ? J’ai vu des photos mais… Enfin, c’est sûrement pas pareil que d’être dans la ville. Tu vas y retourner ? » Elle s’efforçait de retrouver un ton enjoué, de mettre de côté le malaise causé par la mention de Zelda, adressant un petit sourire à Naya. « Profite de ces précieux moments. C’est important. » Si elle avait seulement su… Elle aurait jamais quitté Shreveport, aurait engrangé autant de bons moments que possible avec l’intégralité de sa famille restreinte. C’était trop tard maintenant. January battit des cils pour chasser les larmes qui menaçaient de perler malgré elle. « J’espère que tu auras un gâteau immense ! » Elle essayait clairement de détourner l’attention, mais c’était le plus important, le gâteau, non ?

« Je gère ce qui est côté théâtre, il faudra que je convainque mes collègues des parties cinéma de passer des films indépendants pour l’évènement, mais je suis sûre que ça se fera ! » Et si certaines parties du Capri n’étaient pas accessibles pour son projet, eh bien… Elle ferait avec. « Mais j’ai besoin de gens qui veulent y participer pour ça, alors n’hésite pas à en parler autour de toi ! » Après tout, elle était dans la bonne fac pour ça.

L’artiste haussa les épaules : elle avait vu beaucoup de trucs différents, mais ça lui disait rien du tout. « Je crois pas ! Mais c’est cool, c’est pas rien d’être nommée après une princesse, même de série ! » Mieux que de porter un nom de mois. Même si elle ne s’était jamais vraiment plainte de son prénom. Et maintenant qu’il faisait partie des choses que la liait encore à ses parents… Elle n’en aurait changé pour rien au monde.

« Je comprends que ça te fasse flipper. Si tu savais le nombre de fois où je me suis dit que d’être à Bâton-Rouge c’était n’importe quoi, que j’aurai dû faire un truc plus… normal… à Shreveport, ou moins loin, ou moins casse-gueule. Mais au final, j’ai un boulot, des responsabilités, je fais ce que j’aime… Et oui, je joue, au moins pour moi, chez moi. Et je fais de l’impro aussi, certains soirs, dans des cafés dédiés à ça. » C’était pas vraiment être actrice, c’était sporadique, mais… C’était mieux qu’abandonner totalement, non ? Enfin, elle préférait regarder les créations de Naya, qui avait définitivement un œil que les gens n’avaient pas. « T’as jamais envisagé de photographier des pièces de théâtre ou des comédies musicales ? C’est… » Elle s’arrêta, cherchant ses mots. « Les costumes sont travaillés, uniques, parfois franchement loufoques je ne vais pas prétendre le contraire, mais ils sont portés différemment que dans des défilés de mode, ils ont… ils ont une vie propre. Si tu vois ce que je veux dire ? » Pas que la mode soit inintéressante, les vêtements que January portait le prouvaient, les ayant faits elle-même et étant très bariolés et étranges, mais ça n’était pas pareil.
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Naya Cahann
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Je l’écoute, curieuse, me demandant si elle parle de magie genre volontairement ou si elle s’en rend pas vraiment compte. Je préfère éviter de trop me poser de questions à ce sujet, mais ici, dans cette ville, c’est toujours un peu compliqué de savoir sur quel pied danser, savoir si les gens tendent une perche, si c’est un piège ou… je sais pas trop en fait. « Je serais curieuse de voir ça. T’es allée dans ce genre de boutiques et tout ? » Au reste, je vois bien que j’ai touché un point sensible. Et je souffle, à mi-voix. « Oh je… désolée. Pour ta sœur. J’espère qu’elle va bien. » Difficile de dire plus. De toute façon, je saurais même pas par où commencer. Et puis, je suis pas sure que je pourrais dire un truc intelligent.

J’vois qu’elle préfère changer de sujet alors clairement, j’insiste pas. « J’aimerais carrément y retourner ouais. Même si, pour le moment, c’est plutôt ma sœur qui vient nous voir. Rapport à ma grand-mère qui se déplace pas trop. Elle pense que les avions sont une engeance démoniaque et que ça a rien de naturel de monter dedans. » J’roule des yeux. « Et en voiture ou en train, ça prendrait une plooombe. » Mais je pourrais y aller toute seule, pour les prochaines vacances. Dans genre 1000 ans, vu que je bosse dès que j’ai pas cours. Humpf. Je vois bien à sa tête que le sujet de mon anniversaire est aussi sensible, comme tout ce qui se rapporte à la famille en fait. Alors plutôt que renchérir, je me contente de poser une main sur la sienne. « Ouais, le gâteau, ce sera cool. »

La voir parler du Capri, c’est comme la voir se rallumer. Et puis, le sujet est carrément cool, surtout que ça me donne un paquet d’idées. Probablement pas toutes réalisables, mais je vais pas m’arrêter à ce genre de détails. « J’suis sure que je peux trouver plein de gens motivés. Même dans les classes de ciné ! Ca leur donnerait aussi un projet de leur côté, ce serait cool. » Je me tapote le nez, songeuse, alors que j’essaie d’imaginer comment je pourrais amener tout ça. Ca sort quand même un peu du cadre de mes études, mais je suis persuadée de trouver aussi des profs pour ce projet. « Tu crois que j’pourrais te contacter pour tout ça ? Pour savoir si mes idées sont bien et tout ? » Après tout, elle a l’air de s’y connaitre plutôt bien. Donc autant en profiter non. Et pour une fois, ptet que j’arrive à imaginer des projets d’adulte. C’est ptet pas si désagréable que ça en fait. « La normalité c’est… surfait. Je trouve. Il faut arriver à trouver à faire un truc qu’on aime non ? J’veux dire sinon, comment arriver à se motiver tous les jours. Et même si c’est pas du boulot, mais le loisir, je me dis que ça aide à rendre… la vie plus douce ? Tu vois ce que je veux dire ? » J’ajoute, d’un ton léger. « De l’impro ? Ca se passe comment exactement ? » Ouais, je connais pas vraiment, du coup, je suis super curieuse.

Et au reste, j’ai un froncement de nez, songeuse. « J’aimerais bien en vrai. Mais j’ai jamais trop osé demander. Capturer l’ambiance en coulisses, voir le maquillage, les costumes… » Je me rends pas compte que j’ai les yeux qui brillent juste à cette idée. Sauf que ouais, à part elle, je connais personne qui bosse dans ce milieu. « Ils ont une vie propre ? Parce qu’ils permettent d’interpréter quelqu’un de précis ? D’ouvrir la porte sur un autre monde ? C’est ça l’idée ? » J’espère que je suis pas totalement à côté de la plaque en tout cas.
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ASHES YOU WERE

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Qui es-tu ? : Une humaine insignifiante, programmatrice dans un théâtre, qui aime se faire mordre.

Inventaire :
L’ŒIL DU DIABLE
C'est un petit anneau de la taille d'un monocle, constitué d'un métal sombre et lourd avec un tout petit crochet permettant d'y passer une chaîne pour le porter en pendentif ou monocle. Son pourtour est entièrement sculpté de ce qui ressemble à des écailles de serpent, sans qu'il n'y ait pour autant ni tête ni queue, avec quelques runes supposément nordiques gravées sur le pourtour. Une fine ligne creusée sur la longueur à l'intérieur et à l'extérieur de l'objet dévoile que cet anneau est constitué de deux parties qui peuvent pivoter l'une l'autre et l'actionner fait se déployer ou replier un petit opercule de métal solide qui ouvre ou clôt le trou en son centre (inspiration visuelle : https://i.makeagif.com/media/6-01-2015/_52SB9.gif).

Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
Créa par obsessed artist
ASHES YOU WILL BE

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Dim 17 Sep - 23:30 (#)

Curieuse. Pas plus enthousiaste que ça, mais c’était déjà plutôt bien, non ? Jane s’attendait à tout, quand elle évoquait ça : à des gens qui ne la prenaient pas au sérieux, à du dédain, à des rires, à de l’incrédulité, à de la curiosité ou à une croyance affirmée que ça existait. « Je dirais bien que j’ai été dans chacune d’elle, mais je crois qu’il faudrait plus d’une année pour ça. Mais oui, j’ai été dans beaucoup d’entre elles. Je trouve ça fascinant… » Regardant autour d’elle, elle baissa un peu la voix. « De toi à moi, j’ai été incroyablement déçue de ne pas pouvoir faire de la magie, quand la révélation a eu lieu. » Et elle l’était toujours, en réalité. Mais… Enfin, ça ne changerait jamais, n’est-ce pas ? Elle baissa la tête, légèrement gênée, alors qu’elles évoquaient Zelda. Parce qu’au final, elle allait bien, elle n’était pas vraiment portée disparue, mais January ne pouvait, ne devait, le dire à personne. Heureusement, ça passait toujours sur le compte de la peine que lui infligeait la disparition de sa sœur, et on ne la questionnait pas outre mesure.

« Je comprends pas qu’on ait pas encore inventé la téléportation ! Ce serait tellement pratique et tellement bien. » En vérité, Jane était presque persuadée que ça avait déjà été inventé mais que les compagnies aériennes avaient étouffé tout ça ou avaient négocié chèrement pour que ça ne voit pas le jour. Plus personne ne prendrait jamais l’avion, si une telle option était disponible. « En tout cas, si t’as des photos que tu as prises toi-même, je serai ravie de les voir. » Après tout, même si ce n’était pas ce qui la passionnait comme sujet, un photographe ne perdait jamais l’occasion d’une belle photo de paysage, si ? Elle la regarda surprise en sentant sa main sur la sienne, avant de sourire doucement. Elle aimerait pouvoir s’enthousiasmer de petits riens, de manger un simple gâteau, de fêter son anniversaire, d’aller voir sa sœur ou de râler parce que le trajet était trop long…

Elle avait un peu peur d’évoquer son projet, même si elle ne laisserait personne l’en dissuader, alors voir la façon dont Naya l’accueillait si positivement, comme si son esprit fourmillait d’idées… Ça l’encourageait, et la rassurait quelque peu, même si elle s’abstiendrait de le lui dire. « Je peux te donner mon numéro ! Enfin, celui de mon portable du Capri, pour tous ceux qui seraient intéressés ! » Après tout, ça restait professionnel. Elle leva les yeux du café qu’elle avait en main, en l’entendant. Est-ce… Est-ce qu’elle en était seulement capable ? Est-ce qu’elle pouvait bien la conseiller ? Mais si Charlotte lui avait demandé de venir à l’université donner un cours, ou faire une présentation plutôt, c’était pas pour rien, si ? « Et le personnel, à toi, pour tes projets. Enfin, tu pourras utiliser celui que tu veux, bien sûr ! » Mais ça lui plairait bien, de conseiller une jeune femme comme elle, et de l’aider, si elle le pouvait.

« Tu prêches une convaincue. » Mais il suffisait de voir ses habits pour s’en convaincre. Après tout, si elle faisait elle-même ses vêtements par nécessité avec de la récupération, elle avait un style plutôt osé, coloré, bariolé. Il était inhabituel et sortait de l’ordinaire, même s’il était comme une seconde peau pour elle depuis tout ce temps. « Alors généralement, tu as un thème choisi au hasard ou lancé par un autre participant, et tu fais une saynète avec lui dessus, sans préparation, sur le moment. Ça peut donner des résultats très sérieux ou assez cocasse et, selon l’inspiration du maître de soirée s’il y en a un, des participants ou du public si ce n’est pas en privé, tu peux inclure des moments en plus, lancés en plein milieu de l’improvisation ! C’est très intéressant et parfois très compliqué. » Mais elle adorait ça. Ça collait pleinement à son caractère fantasque.

Elle fit un petit clin d’œil à Naya. « La prochaine fois qu’on fait une répétition en costume, je t’invite. Mais il faudra te faire discrète et ne pas déranger le metteur en scène, les comédiens ou qui que ce soit. » Elle comprendrait. Après tout, si ses photographies étaient importantes, c’était leur lieu de travail à tous, et elle devrait être là sans être là. « Disons qu’ils représentent un moment précis, un personnage précis, une époque, et rien qu’en voyant le costume, il faut pouvoir le deviner. Donc oui, c’est ça. Et les comédiens façonnent tout cela aussi, en les portant, en les animant, lorsqu’ils jouent la pièce. » Elle aurait peut-être l’air totalement folle, mais ils avaient, à ses yeux, une âme. En quelque sorte. Même elle ne s’expliquait pas bien ce qu’elle pensait. « Tu as déjà fait du théâtre ? » Elle n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux, mais ça ne l’intéressait peut-être pas.
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Naya Cahann
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En un mot : Petit feu follet
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Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.

☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.

☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
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Sam 23 Sep - 18:46 (#)

Je lui rends un sourire sans pour autant renchérir sur ce qu’elle dit. Parce que ouais, je sais pas trop si elle me teste ou si elle regrette vraiment de pas faire de magie. Et j’ai pas envie de faire une bourde, surtout qu’on sait jamais comment les gens peuvent vraiment réagir. J’veux dire, si elle apprend que j’pourrais foutre le feu à cet endroit en un claquement de doigts, j’me dis qu’elle serait ptet bien plus flippée. Ptet même qu’elle aurait pas du tout envie de me parler, allez savoir.

Je tousse un rire au reste de ses paroles, avant de me faire un brin songeuse. « Je suis à peu près sure que ça existe. Les téléporteurs. J’sais pas trop quelle forme de magie ça pourrai être mais… ouais, genre tsais, un coup de baguette magique et POF, t’es à l’autre bout du monde. Ce serait stylé. » Un bref hochement de tête et je pianote quelques secondes sur mon téléphone jusqu’à atterrir sur les photos que j’ai prises. « J’en ai d’autres, mais j’ai gardé mes préférées là. » J’en suis assez contente pour être honnête alors ouais, j’ai pas trop peur de les montrer celles-là. Et mon visage s’illumine au reste. « Je te donne le mien aussi ! » Ca fait genre super pro là, c’est cool en fait, j’aime bien. Surtout qu’elle me file ses deux numéros. C’est trop classe. J’sens quand même le rouge me monter aux joues, alors que je suis prise d’une petite crise de timidité, mais j’me reprends bien vite, écoutant avec attention quand elle me parle du théâtre d’improvisation.

« Oh wow, ça a l’air super classe. Mais ça doit faire bizarre non ? De faire ça devant d’autres personnes. » Je pense que ça me paralyserait totalement. « Ca doit quand même vachement aider au quotidien. » Ptet que ça me ferait du bien, rapport à la confiance et tout. Parce qu’on dirait pas comme ça, mais j’en manque plus que ce que je suis prête à reconnaitre. En tout cas, j’comprends tout à fait la complexité qu’elle souligne dans sa description et je sais toujours pas si je suis curieuse ou effrayée à l’idée de tenter ça. Forcément, je lui demande plus de détails, genre depuis quand elle en fait, si c’est souvent et j’en passe. Je la bombarde un peu de questions donc. Mais c’est pour la bonne cause ! Assouvir ma curiosité. Et c’est genre super important quoi.

Hum. Bref.

Je disais quoi ? Ah ouais. Discuter avec January, c’est hyper cool. Elle est super intéressante et elle a l’air d’avoir déjà fait un paquet de trucs. J’avoue, ça me motive à me bouger et à sortir de mon train-train quotidien. « Tu pourrais m’inviter pour de vrai ? Oh ce serait génial ! » Et ça me ferait un projet de dingue pour la fac. « J’peux être super discrète t’en fais pas. Une fois, j’ai même été tellement discrète qu’un écureuil a fini par me manger dans la main et tout, c’est dire. » Je hoche la tête pour ponctuer mes propos, avec le regard brillant et parlant beaucoup trop vite, comme une gamine à qui on promet monts et merveilles. Je secoue la tête au reste, quand elle m’interroge sur le théâtre. « Nan. Je… je préfère être dans l’ombre en fait. Prendre les gens sur le vif pendant qu’ils vivent leur passion. Capter ce moment unique qui peut disparaitre aussi vite qu’il est venu. Parce que les gens sont différents dans ces moments-là tu sais. Leur posture, leur regard, y a tout qui change. Je le vois dans les défilés par exemple. » Un haussement d’épaules. « Alors perso, j’ai pas besoin d’être sur le devant de la scène, je préfère de loin assister à ça. » Large sourire, alors que j’enchaine sur le théâtre et ce qu’elle a pu voir récemment. Ou même la programmation du Capri. La discussion est facile, naturelle et franchement, je suis trop contente d’être tombée sur elle. Et autant dire que ouais, je vais clairement utiliser son numéro.
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