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Where it’s all do or die • Erynn

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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
Sanford R. De Castro
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Where it’s all do or die • Erynn Nr5dvHH Where it’s all do or die • Erynn 9xLOmHS Where it’s all do or die • Erynn MoijvaE

"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
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"Could I ever call this place home?"

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Célébrité : Jon Kortajarena.
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Dim 5 Nov - 5:23 (#)


All your fears are electrified
Janvier 2017.

L’urgence ne laissait guère la place à la prudence. Il savait qu’il aurait dû ralentir, ne serait-ce que pour le confort de la passagère pressée contre son dos. Pourtant, rien ni personne n’aurait pu l’empêcher de tracer une route incandescente, les pneus brûlant l’asphalte au fur et à mesure que les couleurs, panneaux et bandes blanches ne se fondent dans la même mélasse kaléidoscopique à lui en foutre la nausée. Il ne portait pas de casque. Ses seules lunettes de protection l’empêchaient de se rendre aveugle à la vitesse ahurissante avec laquelle ils abandonnaient Phoenix, pour mieux gagner sa périphérie. L’air frappait violemment le bas de ses pommettes, ses joues creusées, ses narines, ses lèvres pleines. Néanmoins, il ne parvenait toujours pas à se débarrasser de l’odeur qui encombrait ses poumons, ses nasaux, tous les capteurs sensoriels que sa nature de garou rendait plus affûtés que ceux d’un humain lambda. Il avait secrètement espéré que ce retour fulgurant « nettoierait » les miasmes respirés dans leur Quartier général en proie aux flammes. Autant espérer invoquer la pluie en dansant autour d’un ancien totem indien. Il sentait toujours l’incendie et ses conséquences. La peinture s’écaillant, cloquant en cédant à la chaleur redoutable, les tissus, plastiques, surfaces de bois peu à peu détruits au fur et à mesure que le feu progressait. Et puis surtout.

Chair brûlée.

La Ducati filait comme le vent.

Il se vit mourir plusieurs fois, sur le trajet. Il n’aurait pas été étonné d’entendre Erynn hurler à une ou deux reprises, notamment lorsqu’un virage ambitieux se négociait à la limite du bon sens. Peut-être le fit-elle. Il aurait été incapable de le notifier pour de bon. En fonction des humeurs de la jeune femme, il la savait capable d’une témérité sans faille, presque égale à la sienne, comme de subir sa trouille au point de lui en vider l’estomac. Il n’avait pas le temps de la ménager, et ce fut pourquoi il ne prit aucune précaution particulière. Il n’était pas en état de réfléchir. Il n’était pas en état de respecter le moindre code de conduite. Il ne pensait qu’aux mêmes idées obsédantes, ravageant sa psyché elle aussi consumée. Le visage de Marisol s’imposa à lui aussitôt. Puis celui de son oncle. Et enfin, les sales gueules qui, de près ou de loin, s’avéraient aujourd’hui responsables de tous leurs malheurs. Il serra les dents. Il était temps de partir. Ils s’étaient acharnés, Gabriel et lui, à ramasser autant de billes de leur côté pour assurer leur survie, mais le moment était passé. Ne restait plus qu’à réunir ce qui pouvait encore être sauvé, avant de lever les voiles en direction de l’Est.

Il accéléra encore sur le périphérique menant aux demeures plantées aux portes du désert. Il ne devait pas être plus de quatre heures du matin. Il dessinait d’élégants arcs de cercle pour dépasser les rares véhicules dont l’allure semblait si décalée avec la leur qu’ils paraissaient rouler à reculons. Malgré la chaleur quasi-permanente en Arizona, il crevait de froid. Il eut beau essayer d’assembler les mots et les phrases en esprit, il n’y parvenait pas. Il se heurtait systématiquement à un mur, principalement composé de ses souvenirs récents : Erynn, errant seule dans leurs locaux condamnés. Sa volonté de l’éloigner de Marisol, morte depuis longtemps. Le bâtiment promis à la ruine, et qu’ils avaient dû évacuer avant que d’autres décombres ne les assomment et ne les ensevelissent à leur tour.

Aucune sirène de pompier ne s’était fait entendre.
Personne ne s’était attroupé autour de la modeste tour.
Le plan s’était déroulé sans accroc, pour ceux qui avaient signé l’arrêt de mort de leur cartel.

Ses mains dépourvues de gants lui faisaient mal. Il pouvait sentir toute la tension amassée dans ses articulations, serrant le guidon comme saisi par la crainte de les envoyer dans le décor, s’il les bougeait d’un millimètre. Il ne consentit à ralentir qu’en empruntant la voie menant à la hacienda, largement écartée du champ d’action de Phoenix. Eut-il été seul qu’il n’aurait presque pas hésité à couper à travers la piste chaotique, bardée de cailloux traîtres capables de le projeter dans les airs, voire peut-être de le tuer sous le choc d’une mauvaise réception. Il s’obligea à serpenter le long de la piste de goudron. Au loin, les lumières trompaient le manteau de la nuit, révélant l’activité intense dans cette vaste maison, qui était devenue la sienne. La leur.

Il franchit l’enceinte sans peine : les portes étaient restées grandes ouvertes. Il stoppa dans la cour, là où les autres montures de fer des hommes de main restés fidèles patientaient. Ils étaient seuls. Les voix de Maria et des autres s’entendaient parfois à l'intérieur des murs, ponctuant d’imprécations, de jurons ou d’ordres brefs le silence de la pénombre, autrefois paisible. Il descendit le premier et se tourna aussitôt vers Erynn, retirant ses lunettes pour chercher son regard du sien. Ses jambes tremblaient presque.

« Est-ce que ça va ? »

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Fear is the mind killer
Erynn Driscoll
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Fear is the mind killer
-ˏˋ been tryin' hard not to get into trouble, but i
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En un mot : erratique.
Qui es-tu ? : ☾ prostituée de 29 ans à la stabilité douteuse, plus ou moins protégée de Sanford et pourtant...
☾ elle tient sa réputation de celle qu'elle se donne, uniquement, amatrice des allures pin-up qu'elle s'offre et du rouge permanent dont elle décore ses lèvres ;
☾ son vrai nom reste autant un mystère aux yeux des autres que son identité même, c'est à croire qu'elle tente d'enterrer qui elle est ;
☾ elle vit supposément à Pinecrest, mais elle crapahute un peu partout en temps normal et plus encore depuis un certain événement ;
☾ le fait qu'elle soit prostituée ne fait d'elle ni une nymphomane, ni une fille facile, et ceux qui ont cru l'inverse l'ont généralement senti passer ;
☾ elle est en miettes, instable, imprévisible ;
☾ ses crises de nerfs sont nombreuses mais discrètes, généralement instigatrices d'objets brisés dans sa chambre ou d'auto-mutilations discrètes puisqu'elle n'arrive à se calmer qu'à travers la douleur ou la destruction ;
☾ elle fuit Sanford comme la peste depuis un certain temps et pour l'instant, mais qui sait quand les choses pourraient changer.
Facultés : ☾ se foutre dans la mouise.
Thème : darkside - neoni & ride - lana del rey
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-ˏˋ i've got a war in my mind.

Pseudo : Ellana
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Ven 10 Nov - 11:16 (#)


baby, I'm a sociopath, sweet serial killer, 'cause I love you just a little too much
●●●
w. Sanford

∆ walking the line between panic and losing my mind ∆
Les images qui s'entrechoquaient dans sa tête lui paraissaient vides de sens, soumises à une brume écarlate que ni la tempête qui hurlait dans sa poitrine, ni le vent qui fouettait ses bras n'aurait pu décoller de son cerveau rendu malade. Marisol était là. Logée dans les recoins les plus perdus de son esprit, recluse dans les cavités de sa conscience incapable d'assimiler que le sang séché collé à ses mains n'était pas que le sien. Marisol était là et avec elle venait la culpabilité latente dont les griffes lui lacéraient l'estomac et déchiraient ses yeux clos à s'en donner mal.

Elle aurait pu, aurait crier, plus d'une fois. Pourtant sonnée par le bourdonnement incessant de sa tête, l'Ukrainienne s'était fermée au défilement effréné des lumières autour de Sanford et elle au profit du rouge vif dans lesquelles elle croyait encore voir le monde plonger. Je l'ai tuée. La certitude lui faisait mal, au moins autant que la culpabilité qu'elle repoussa en bloc, désireuse de se trouver tant d'excuses que de faux prétextes foireux. J'avais pas le choix. C'est juste comme ça. C'était elle ou moi. Mais qui croirait à ses divagations ? Marisol était un ange. Et cette certitude aussi la blessait, fuel de l'évidence sibylline qui prenait vie dans son esprit en écho à ses croyances rendues bancales par l'éducation de sa mère. C'était peut-être pas moi. Tout peut arriver dans cette ville de merde. Le diable lui-même ? Penché sur elle comme l'avait été son ombre sur celle de Marisol à qui elle avait arraché autant de gémissements glaçants que d'étincelles de vie parties bien avant la fin de l'incendie.
L'image la fit frissonner, souleva sa poitrine d'une nausée bien vite renvoyée au fond de son estomac noué qu'elle s'efforça de comprimer sous son ventre. C'est toi le diable, ma pauvre fille. Il n'y avait ni rédemption ni bonnes excuses, et toucher Sanford lui devint soudain si insupportable qu'elle songea le temps d'une demie-seconde à se laisser partir vers l'arrière, séduite par l'idée de se fracasser brusquement sur le bitume. La perspective lui tira néanmoins une grimace partagée entre la peur et le dégoût, enfoncée contre le dos de son mac dont elle ne distinguait même plus le parfum sous celui de la fumée qui leur collait tous deux à la peau.

Elle ne sut pas combien de temps il leur fallut pour revenir à la hacienda ; son esprit figé dans le temps lui donnait l'impression de revoir en boucle le cadavre de Marisol sous ses cuisses et ses mains, probablement consumé et fondu par les flammes que le monde avait prétendu ignorer. Sa voix résonnait encore trop justement dans sa tête, pleine de toutes les émotions qu'Erynn n'avait pas su entendre le temps qu'avait duré sa supposée incartade ponctuée d'une souillure écarlate étendue sur sa peau. Elle voulut la frotter, effacer les restes de l'acte atroce auquel elle s'était laissée aller par excès de trop de choses. Beaucoup trop de choses. L'envie de se peler vive là où le sang et la peau de sa tendre amie l'avaient touchée lui courait dans les veines, pourtant bien vite étouffée par l'arrêt presque brutal de la Ducati sur laquelle Sanford l'avait juchée. Elle crut presque se voir rendre son repas lorsque le vent cessa de battre dans ses tympans, ses vestiges accrochés à ses bras soudainement plus chauds en dépit de leur nudité. Elle n'en menait pas large, ne ressemblait à rien, non plus, mais ses yeux vibraient d'une angoisse palpable intimement mêlée à une confusion que la jeune femme tenta de balayer en battant plusieurs fois des cils. Elle se sentait sale, déboussolée et, surtout, prise d'une culpabilité qu'elle aurait voulu fuir comme elle crevait de l'envie de fuir le regard de Sanford sur elle.

Ses yeux ne le trouvèrent jamais, obstinés à contempler le vague le temps d'une éternité insoutenable, en silence. Ses veines tapaient à plein rythme dans ses tempes, étouffant le semblant d'activité alentours sous un vacarme que seul le vrombissement dans sa tête semblait dominer. Elle avait mal. La douleur qui fusait dans ses membres était pareille au battement infernal d'une formidable horloge, pulsant dans ses os comme un venin devenu rappel vicieux de l'horreur qui lui collait à la peau.
Et il lui fallut sûrement plus longtemps pour que les mots de l'homme planté près d'elle atteignent enfin son cerveau.

Est-ce que ça va ? Tu te fous de ma gueule ? Rien n'allait. C'était à cause de lui qu'elle l'avait fait. C'était par jalousie, par rancœur, par envie. Sous le joug d'une obsession maladive dont les serres s'accrochaient à son cœur et à sa tête comme un amant trop amoureux se serait agrippé à elle. L'envie de lui lancer un regard mauvais fit tressauter les muscles de son visage mais elle ne se contenta que de se mordre la lèvre.

« … Oui. »

Le mensonge lui échappa comme une énormité, entrelacé de tremblements qu'elle ne parvint pas à étouffer comme elle ne sut pas empêcher à ses mains de frémir. Sa jambe lui faisait mal, comme tout le reste en réalité, mais elle n'osa pas se plaindre, misérable jusque dans sa culpabilité.

« Ouais, ça va. » Une répétition davantage formulée pour elle-même que pour lui. Non, ça va pas. Mais il ne serait sûrement pas celui à qui elle dirait que le sang sur ses mains lui donnait envie de se les couper. On va le dire à personne, hein. À choisir avec qui partager son secret, elle aimait probablement mieux le laisser au diable qui lui courait après. « Svyate layno, non ça va pas. Ça va pas, ça va pas, ça va pas, rien ne va et je dois me traîner le cul devant les autres qui vont sûrement me regarder avec leurs petits yeux hypocrites de chien battu parce qu'on fait pitié tous les deux. »

Se confronter à la « normalité » de la hacienda et la pourrir au profit de l'atmosphère dégueulasse qu'ils ramenaient avec eux lui donnait l'envie de hurler. Elle ne le fit pas, mais sa poitrine comprimée dans une robe sale et ruinée se gonfla d'une inspiration aussi incertaine que sa voix et elle ferma les yeux afin de s'empêcher de fondre en larmes. Certainement pas. Pas devant lui, pas maintenant, jamais, si elle le pouvait.  

« J'ai pas envie de mettre les pieds là-dedans, San. Vraiment pas. »

Mais comme si j'avais le choix.

(c) Ellana
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❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
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❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Ven 24 Nov - 3:33 (#)


All your fears are electrified
Erynn était en état de choc. Lui-même, la poitrine douloureuse d’être resté contracté et arc-bouté par-dessus le guidon de la bécane, ne se trouvait pas dans un bien meilleur état. Il savait qu’il s’était mis à fonctionner en mode : pilote automatique. Et ce alors même qu’il se demandait comment il avait réussi à les mener à bon port. À peine essoufflé, et se sentant pourtant épuisé de toute la tension qui le foudroyait, le garou manqua de sursauter. Il entendait le choc de certains meubles cognant contre les murs. On déplaçait, ouvrait les tiroirs vidés à la va-vite, récupérant toutes les armes planquées, les bijoux et les petites économies amassées. On retournait les matelas, on déglinguait les penderies, on ouvrait les cabinets contenant les dernières préciosités qui, toutes accumulées, constituaient la petite fortune sentimentale du cartel. Il se retourna pour observer la façade, n’offrant plus que le quart de son profil à la putain. Les loupiotes fixées discrètement aux murs illuminaient harmonieusement le blanc des parois, fouettées mille fois par le sable sans que jamais elles ne semblent prêtes à s’effondrer, voire à s’effriter. Les couches d’enduit immaculé, régulièrement ravalées pour conserver cette image impeccable, lui semblaient intouchées depuis son arrivée à Phoenix. Il prit alors conscience que le moment était réellement venu. Celui de plier bagages. De partir affronter l’inconnu, et surtout pas à l’Ouest. La Côte Ouest, il ne voulait plus la voir en peinture. Les plages de Californie, les villes élégantes bordant le Pacifique et tout le mythe exagéré qui les entouraient ne l’intéressaient plus. Il eut pitié pour sa mère, tout en estimant presque, pour une fois, sa mort avec soulagement. Comme elle aurait été déçue, de cette terre promise. Certains aspects parmi les plus fantastiques avaient beau avoir tenu leur promesse, le reste était trop pourri pour en savourer la victoire. Et désormais, le seul vrai cocon qu’il avait réussi à tisser depuis le passage de la frontière s’apprêtait à disparaître dans son néant personnel. Un abysse, abîme de sa mémoire où il ne reviendrait jamais. Entendre ses hommes comme les filles s’échiner à sauver le peu qu’ils pouvaient, devant exercer un tri urgent entre le nécessaire et le superflu qu’ils tenaient pourtant à préserver du chaos, lui brisa le cœur. Il pivota de nouveau pour affronter de nouveau Erynn, qui n’avait pas bougé. Il n’avait même pas fait un examen rapide de sa condition : pas le temps. Ce dernier leur était toujours compté, mais il n’avait pas l’intention de décarrer de là avant d’être certain qu’elle n’était pas blessée.

Ainsi déposée sur le siège de cuir, elle paraissait fragile. Sa peau blême luisait dans la pénombre, et même les tremblements et le contrecoup qu’elle subissait de plein fouet n’enlevaient rien à sa beauté étrange, respirant les terres européennes qu’il n’avait jamais contemplé de ses yeux. Fragile, mais tenace, pensa-t-il. Il n’avait jamais réellement vu Erynn se laisser totalement abattre. Il ne s’étonna donc pas de l’entendre lui répondre par la positive, d’abord… mais sa surprise ne fut que courte durée, lorsqu’elle avoua son mal-être ensuite. Il en fut presque rassuré. Elle était solide, mais la situation était telle que tous, ici-bas, étaient durement impactés. Humains. Si péniblement humains, parfois. Mais pas moi. Sanford lui-même redoutait de retrouver l’expression hantée de Gabriel. Pour celui qui avait été le bras droit de Miguel de Castro, c’était une trentaine d’années passées à résider de l’autre côté de cette enceinte, qui disparaitraît. Une bouffée d’angoisse le submergea aussitôt, noyée par les propos décalés de l’Ukrainienne. Il secoua la tête, sans vraiment parvenir à comprendre sa façon de penser l’instant, mais comment aurait-il pu ? Ce n’était pas lui qui avait manqué de rester coincé dans une bâtisse en flammes.  

« J'ai pas envie de mettre les pieds là-dedans, San. Vraiment pas. »

Lui n’avait vraiment pas envie de se lancer dans des négociations interminables. Il déglutit mal, et prit sur lui de conserver un timbre le plus calme possible. « Pourtant, c’est pas comme si t’avais le choix. Il faut qu’on fasse un brin de toilette avant de partir. Tu es à moitié à poil, tu trembles et il faudra bien que tu récupères tes affaires ! »

Sans lui laisser le temps de protester, il saisit la jeune femme par la taille et la souleva, l’obligeant à remettre pied à terre. Il ne la relâcha pas tout de suite, ne faisant pas confiance à l’équilibre probablement instable de la rescapée. Il la scruta avec plus d’attention, et ce qu’il vit lui fit se mordre l’intérieur de la joue. Son teint de porcelaine avait été rougi par les flammes en certains endroits. De la suie maculait parfois le reste.

« Sérieusement. Est-ce que t’entends le bordel qui règne à l’intérieur ? Tu crois vraiment que les gens vont s’attarder sur toi pour te montrer leur pitié ? Réveille-toi, bon sang ! On doit vite aller les aider à sauver ce qui peut encore l’être, se dépêcher de se remettre les idées en place et se tirer. On avait dit à l’aube. Dans trois heures, on s’ra plus là. »

Il s’enferma dans un déni-forteresse imparable. Il traçait en esprit un chemin dont ils ne devaient pas s’écarter. Il fallait rester rationnel. Traiter les problèmes un par un. Une chose à la fois. Lui non plus n’avait pas envie d’entrer. Lui non plus n’avait pas envie de répondre aux questions que personne ici n’aurait jamais dû avoir à se poser.

« Allez, viens. »

Il prit sa main dans la sienne, la tirant à sa suite. Certains pick-ups, eux aussi stationnés dans la cour, étaient chargés autant que possible : il fallait laisser la place aux passagers éventuels, mais Sanford savait déjà que nombre de fleurs des pavés prendrait place derrière l’un des cerbères motorisés. Il s’approcha de la porte, redoutant de l’ouvrir, et priant surtout pour qu’Erynn ne fasse pas sa forte tête.

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En un mot : erratique.
Qui es-tu ? : ☾ prostituée de 29 ans à la stabilité douteuse, plus ou moins protégée de Sanford et pourtant...
☾ elle tient sa réputation de celle qu'elle se donne, uniquement, amatrice des allures pin-up qu'elle s'offre et du rouge permanent dont elle décore ses lèvres ;
☾ son vrai nom reste autant un mystère aux yeux des autres que son identité même, c'est à croire qu'elle tente d'enterrer qui elle est ;
☾ elle vit supposément à Pinecrest, mais elle crapahute un peu partout en temps normal et plus encore depuis un certain événement ;
☾ le fait qu'elle soit prostituée ne fait d'elle ni une nymphomane, ni une fille facile, et ceux qui ont cru l'inverse l'ont généralement senti passer ;
☾ elle est en miettes, instable, imprévisible ;
☾ ses crises de nerfs sont nombreuses mais discrètes, généralement instigatrices d'objets brisés dans sa chambre ou d'auto-mutilations discrètes puisqu'elle n'arrive à se calmer qu'à travers la douleur ou la destruction ;
☾ elle fuit Sanford comme la peste depuis un certain temps et pour l'instant, mais qui sait quand les choses pourraient changer.
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Lun 11 Déc - 11:54 (#)


baby, I'm a sociopath, sweet serial killer, 'cause I love you just a little too much
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w. Sanford

∆ walking the line between panic and losing my mind ∆
Qu'est-ce que j'en ai à branler ? La faute à qui si on est dans cette merde, espèce de demeuré ?
Le regard qu'elle adressa à son mac oscillait entre sa colère refoulée et la mauvaise foi, opiniâtre, formée au creux de sa gorge en un nœud inaltérable. Elle le savait plus relativement innocent qu'elle : le rappel du sang qu'elle sentait sécher sur sa cuisse en criait bien assez. Peut-être même trop. Elle n'avait, en revanche, aucune intention de faire montre d'un tant soit peu de recul et de maturité à l'heure actuelle. Quel putain de recul, surtout ? Admettre qu'elle avait assassiné Marisol et laissé sa dépouille brûler avec le reste ? Elle visualisait sans peine le canon du flingue du premier concerné rencontrer sa jolie tempe dès le moment même où elle avouerait.

« Je suis tout le temps à moitié à poil, c'est rien de nouveau, tu te rappelles ? »

Son regard proche de la jade se fit brièvement plus incrédule, dépeint d'un lointain sarcasme néanmoins disparu dès l'instant où ses bras, à lui, se refermèrent sur sa taille à elle. Elle se tut le temps d'un frisson, écœurée par leur proximité et, plus encore, par la sensation effroyable qu'elle élança sous sa poitrine maladroitement cachée par les lambeaux de sa robe. Elle se surprit à le détester, un peu plus. À se détester elle, plus encore, de bêtement se prendre de passion pour un homme au nom de qui elle avait tué l'une des femmes qu'elle avait le plus aimées au cours de sa vie. Et le mouvement induit par son corps en criait au moins autant lorsqu'il reprit la parole afin de mieux tenter de la ramener de force sur Terre. Va te faire voir. Loin d'elle de préférence, mais la venue de sa main dans la sienne fit office de réponse silencieuse à l'anarchie sous son crâne et elle ne tint plus, retenue par ses phalanges qu'elle voulut décrocher des siennes en secouant frénétiquement son bras.

« Lâche-moi, lâche-moi, lâche-m-- Putain, mais ! Que je me réveille ?! Tu te fous de ma gueule ? Je viens de presque crever, brûlée vive, j'ai l'impression d'encore être dans ce putain de four, j'ai un trou dans la jambe et tu veux que je me calme ? Sauver ce qui peut être sauvé ? J'essaie de me sauver moi, déjà, ce sera bien pour commencer. »

Ce qu'il restait de son esprit dérangé, au moins, éparpillé sous trop d'images décousues du sang qui ne maculait déjà plus ses mains et de la fumée qu'elle croyait encore sentir dans ses poumons. Le vent avait tout juste suffi à rafraîchir les ravages de l'ardeur des flammes sur elle, mais le contrecoup de tout ce qu'ils avaient laissé derrière eux apporta avec lui le goût salé des premières larmes qu'elle s'efforça de refréner en enfonçant ses dents dans ses lèvres et elle inspira, longuement. Encore une fois.

« Fous-moi la paix, San, si le reste de ton bordel compte plus que tout le reste c'est ton problème, pas le mien. » Elle pouvait accuser la kyrielle insoutenable d'émotions s'entrechoquant dans sa tête, eut-elle tenu à justifier le revirement soudain de ses humeurs. Une part d'elle se doutait, néanmoins, des ennuis auxquels elle s'exposait potentiellement en s'opposant sans raison « valable » à Sanford, mais elle n'en éprouvait pas plus l'ombre d'un simulacre d'intérêt pour ses supposées consœurs agitées à l'intérieur. « Écoute... j'ai mal au crâne, et j'ai besoin de respirer. Passe devant si tu veux mais laisse-moi au moins le temps de faire ça. J'suis une grande fille, je devrais réussir à me traîner la patte à l'intérieur toute seule. »

La panique latente dont exsudait chacun des membres de l'homme planté près d'elle n'aidait pas à ce qu'elle maintienne son propre calme auparavant soumis au poids qui lui pesait sur l'estomac. En outre, elle se félicita intérieurement de ne pas encore avoir rejeté l'entièreté de son dîner sur le porche de la maison sujette à un chaos plus que remarquable, les lèvres pincées en un simulacre de sourire aussi nerveux que le souffle échappé de son nez.

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Sanford R. De Castro
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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Sam 24 Fév - 3:16 (#)


All your fears are electrified
 L’agressivité d’Erynn, il pouvait la comprendre. Il n’était toutefois guère d’humeur à l’endurer. Encore paralysé et traumatisé par les péripéties de la soirée, il était lui-même en état de choc, incapable de se comporter comme il l’aurait fait normalement. Là où il parvenait d’ordinaire à trouver les bons mots pour apaiser les choses et calmer une situation, il ne rencontrait qu’un grand mur clair, une paroi glissante, une page blanche. Sa tête restait vide, mobilisant ses dernières facultés à se mouvoir, à passer d’un point A à un point B. Avancer. Exactement comme lorsqu’il avait fallu courir pour attraper ce putain de train. Ne pas se retourner. Ne pas regarder en entendant les camarades rebondir contre le métal, propulsés et rejetés sur le sol aride et poussiéreux. Si ce n’était pire. Sans cette expérience adolescente, sans les années de galère qu’il avait vécu à San Diego, peut-être aurait-il paniqué pour de bon. Cette apparence de zombie, placide au possible, il la chérissait comme il se sentait désagréablement dépossédé de son tempérament, de sa nature même. La violence verbale d’Erynn, en comparaison, contrastait et les faisait ressembler à un duo dépareillé. Il avait pivoté sur ses talons, la contemplant d’un air ahuri, tandis qu’elle cherchait à échapper à sa poigne. Il la relâcha, donc. L’écouta l’accabler, sans comprendre pour quel motif sa rancœur et sa haine lui étaient jetés au visage. Il garda un silence contrit, cessant de la regarder le temps de rassembler ses pensées.

« Je vois. »

Il ne voyait pas grand-chose, non. Il s’attendait à ce que la tragédie, dont une partie vécue ensemble, aurait agi pour rendre leur lien plus solide encore, fédérant ces deux créatures au parcours chaotique et qui avaient réussi à créer, peu à peu, une étrange complicité qui lui était précieuse. Il n’était jamais le dernier à se rendre au chevet d’Erynn, quelle que soit son humeur. Il ne la craignait pas. Elle ne le dégoûtait pas. Elle ne l’agaçait pas. Parfois, elle parvenait aussi à le faire rire, volontairement ou non. La perte de sa compagne, le renversement brutal de leur empire, étaient déjà deux catastrophes irrémédiables. La moindre rupture supplémentaire serait un calvaire à endurer.

« Tu es ingrate, tu sais. »

L’injustice que ses paroles avaient fait naître en lui le heurtait comme s’il respirait du papier de verre. Cette douleur n’existait pas. Elle n’était que psychologique, mais suffisait à rendre plus sombre le velours de son regard brun teinté de vert.

« Mon bordel… c’est tout ce qu’il nous reste. C'est mon héritage. Ce sont nos souvenirs. Je croyais que ça t’importait un peu. Moi, j’y tiens. Tu trouves ça ridicule ? Très bien. Mais ne me gueule pas dessus parce que tu as eu peur, cette nuit. » Il la vrilla d’un coup d’œil profond, comme immémorial ; la Bête et lui la regardaient tous les deux en même temps. « J’ai eu très peur pour toi, aussi. Tu es là. Tu es rentrée, toi. Alors oui, je m’inquiète pour ce qui nous appartient, maintenant. Et pour tout c’qu’on n’aura pas les moyens d’emporter. »

Il se détourna, se mordillant la lèvre inférieure. L’une des peaux plus sèches de la muqueuse céda sous la pression, et une goutte de sang se mit à perler sur le derme sensible. « Je vais te foutre la paix, dans ce cas. J’aimerais quand même que tu soignes ta jambe, avant qu’on parte. Si tu tiens à rester dans cet état, ça te regarde. Mais soigne-toi. Sauve-toi toi-même, comme tu dis. » Et ne me remercie pas d’être venu te chercher, surtout. Il ne tenait pas à ce qu’elle se mette à genoux devant lui. Néanmoins, il ne comprenait pas cette absence totale de reconnaissance. Comme si cela ne comptait pas. Le goût amer de la déception prit bientôt toute la place dans sa bouche.

Il aurait voulu rajouter quelque chose. À la place, il entrouvrit les lèvres, puis les referma rapidement et secoua la tête. Il avait l’impression de porter une vingtaine de kilos supplémentaires sur les épaules, lorsqu’il pivota sur ses talons et poussa la porte de la hacienda. Le tourbillon d’énergie et de silhouettes qui ne cessaient d’aller et venir à droite et à gauche lui donna le tournis. La gorge serrée, il évita de croiser le regard de ceux qui auraient pu vouloir l’interpeller, et marcha sans plus d’hésitation en direction de l’escalier. Il grimpa dans les étages, jusqu’à sa chambre, entendant qu’on l’appelait, feignant de ne rien avoir remarqué. Deux valises et un sac, pas plus. C’est tout ce qu’il s’autorisa, tandis qu’il balançait ses fringues dans les compartiments, se réservant un tout petit espace pour emporter d’autres éléments supplémentaires. Contaminé par la sensation d’urgence et ressentant le besoin urgent de ne pas s’appesantir sur l’hostilité d’Erynn, il devint bientôt lui aussi un feu follet, ramassant ses possessions matérielles sans les voir, raflant tout ce qui lui paraissait utile ou digne d’être emporté, de près ou de loin.

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Fear is the mind killer
Erynn Driscoll
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Fear is the mind killer
-ˏˋ been tryin' hard not to get into trouble, but i
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En un mot : erratique.
Qui es-tu ? : ☾ prostituée de 29 ans à la stabilité douteuse, plus ou moins protégée de Sanford et pourtant...
☾ elle tient sa réputation de celle qu'elle se donne, uniquement, amatrice des allures pin-up qu'elle s'offre et du rouge permanent dont elle décore ses lèvres ;
☾ son vrai nom reste autant un mystère aux yeux des autres que son identité même, c'est à croire qu'elle tente d'enterrer qui elle est ;
☾ elle vit supposément à Pinecrest, mais elle crapahute un peu partout en temps normal et plus encore depuis un certain événement ;
☾ le fait qu'elle soit prostituée ne fait d'elle ni une nymphomane, ni une fille facile, et ceux qui ont cru l'inverse l'ont généralement senti passer ;
☾ elle est en miettes, instable, imprévisible ;
☾ ses crises de nerfs sont nombreuses mais discrètes, généralement instigatrices d'objets brisés dans sa chambre ou d'auto-mutilations discrètes puisqu'elle n'arrive à se calmer qu'à travers la douleur ou la destruction ;
☾ elle fuit Sanford comme la peste depuis un certain temps et pour l'instant, mais qui sait quand les choses pourraient changer.
Facultés : ☾ se foutre dans la mouise.
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-ˏˋ i've got a war in my mind.

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Jeu 4 Avr - 13:58 (#)


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« Tu es ingrate, tu sais. »

L'accusation lui fit l'effet d'une gifle. Saisissante et brutale, elle déversa dans les veines d'Erynn la fraîcheur d'une angoisse diffuse, entremêlée des relents d'une colère qu'elle estimait fondée. Ingrate ? Elle ne se le figurait pas. Eut-elle choisi d'elle-même de se jeter à corps perdu dans les ennuis, l'Ukrainienne aurait accepté le blâme sans broncher. Mais je n'ai rien demandé. Ni à se retrouver au beau milieu de cet incendie, ni à être le dégât collatéral d'une guerre pour laquelle elle n'avait pas signée. Et surtout, surtout... moins encore à se tâcher les mains du sang de l'une des femmes qu'elle avait le plus aimées, au cours de sa maigre vie pavée d'échecs et d'une misère piteuse. Elle n'aspirait guère plus à la pitié auparavant qu'elle n'aurait voulu le faire maintenant, mais les reproches de Sanford lui parurent aussi injustifiés que ses inquiétudes s'affirmèrent comme bancales, dans son esprit déjà trop désordonné.
Elle inspira, le corps pris d'un frisson indéchiffrable tandis que ses yeux fuyaient les siens, intrusifs, afin de s'accrocher à la silhouette de la hacienda.

« C'est vrai. Je devrais te remercier d'être encore en vie alors que j'ai jamais cherché à me retrouver dans cette merde quand je suis arrivée ici, oui. »

Elle vivait dans ce bordel, aimait certaines de ses consoeurs comme elle en méprisait d'autres. Elle y avait grandi, y avait trouvé un toit et les contours d'une famille aux allures de mauvaise plaisanterie désormais éparpillée parmi les cendres encore collées à sa peau et à ses cheveux. Elle y avait redécouvert l'amour, la jalousie... tous deux intimement liés aux démons revenus l'étreindre à la tombée du jour comme s'ils n'avaient jamais cessé d'exister. Et au final, l'entièreté de ce même abri se parait désormais des atours d'une porte qu'elle n'aurait jamais dû pousser.

« Je vais me débrouiller, merci de ta compassion. »

Elle n'eut pas la force de déployer tout le sarcasme désiré, guère plus qu'elle ne se sentit la force d'essayer en vérité. Son énergie, sappée par le mélange désastreux de sa colère et de toutes ses peurs, ne l'alimentait présentement que de l'envie poignante de se terrer loin de ce foutu bordel. Loin d'elles, loin de la cohue qu'elle entendait secouer les murs de leur chez-eux, loin de lui, surtout. Et son éloignement, pour la première fois depuis longtemps, lui parut aussi douloureux que particulièrement salvateur. Une part de son esprit, la moins raisonnable, crevait d'envie de s'accrocher à la silhouette de Sanford comme à la seule bouée susceptible de la maintenir hors de l'eau. L'autre, la plus lucide, le repoussait avec la force de deux aimants faits du même magnétisme.

Il lui fallut une éternité et une poignée de secondes pour revenir à elle - pour taire le vacarme incessant des pensées et murmures qui s'entrechoquaient dans sa tête à la manière d'incantations vouées à l'imputer d'une horreur dont elle se savait coupable. Elle s'entendait, elle, récrier les contours troubles d'une culpabilité dans laquelle elle pataugeait déjà. C'est de sa faute. À lui et non pas à elle, et Erynn tentait encore de se persuader lorsqu'elle enjamba la distance la séparant de la hacienda où elle s'enfonça sans un regard au reste.

Sa jambe abîmée lui faisait mal ; étrangère à ce genre de blessures, elle avait l'impression désagréable que sa chair pulsait à chacun des mouvements au travers desquels elle la sollicitait, et la poisse collée à sa peau n'arrangeait rien à son inconfort. Arrête d'en faire des caisses. Marisol avait sûrement bien plus souffert que d'un vulgaire trou au milieu de la cuisse, encore trop bénin pour être alarmant. Pourtant, elle préféra se concentrer sur cette peine-ci, plus vive et plus réelle, plutôt que sur toutes les autres auxquelles elle rêvait encore d'échapper une fois dans le confort relatif de sa chambre. Diablement ordinaire, lourde de trop de choses, alors l'Ukrainienne décida de prendre le chemin en sens inverse avant même d'avoir récupéré de quoi hasarder ses propres affaires au fond d'une valise. Elle n'avait pas envie de rester ici, elle n'avait pas non plus envie de se heurter à des visages qu'elle aurait volontiers défigurés si on lui en avait offert l'opportunité et, surtout, elle n'aimait pas cette sensation effroyable, innommable, accrochée à sa peau comme l'aurait été un second épiderme.

Je ne suis pas folle.
Pourtant tout en elle lui donnait l'impression de le crier.

« Sanford... »

Une poignée de minutes, à peine... Et elle réalisa, à ce moment précis, que son fameux "sens inverse" l'avait jetée droit dans les bras d'un mauvais rêve. Elle réalisa aussi, presque malgré elle, qu'il incarnait la seule source de réconfort toutefois avili qu'elle était parvenue à trouver dans le désastre occasionnel qu'était sa vie.
Sa main se dégagea presque de la poignée de la porte dressée entre eux deux.

« Tu fais n'importe quoi, Erynn. »

Trop fière, trop butée et trop mauvaise, elle pivota une fois de plus à la recherche du silence salvateur de sa chambre. Les regards perplexes auxquels elle se heurta se dissipèrent aussi vite que s'ils n'avaient jamais existé - légitimement remplacés par la panique et l'anxiété -, et elle enferma le brouhaha des couloirs derrière le battant de sa porte rabattue avec force. La même que celle qu'elle appliqua presque à renverser ses meubles et ses tiroirs dans un ultime accès de nervosité qu'elle n'appliqua même pas à ordonner ses affaires.

(c) Ellana
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