(M) R. Personnaz et•ou R. Madden / Duncan Kennedy - Humain, Enquêteur à la NRD (LIBRE)

Date d'inscription : 04/11/2019

Duncan Kennedy

35 ans, Enquêteur à la NRD

AVATARS SUGGÉRÉS Raphaël Personnaz ou Richard Madden (négociables)

CARACTERE Combatif • Matérialiste • Réaliste • Maniaque • Tempéré • Inaccessible • Digne de confiance • Impatient • Audacieux • Sincère • Noble • Curieux

FORCES ET FAIBLESSES ++ C'est un nouveau talent. Il a pour lui la force de la jeunesse, un potentiel brut, méritant encore d'être peaufiné, affiné, fructifié. Mais, surtout, c'est l'énergie et la foi qui ne lui ont pas encore fait défaut, qui le portent et l'incitent à batailler là où d'autres auraient déjà baissé les bras. Fier d'un parcours assumé la tête haute, persuadé d'avoir enfin trouvé sa place dans un monde auquel il peut contribuer vers le bon, l'enquêteur prodige est souvent loué pour son regard perspicace sur l'environnement qui l'entoure, pour son implication au risque d'en oublier, parfois, un peu de sa vie privée. Supportant sans mal la solitude, connaissant par coeur sa force et ses faiblesses, il conserve délibérément un optimisme forcené, se moquant comme d'une guigne de ses collègues plus anciens qui le moquent, l'avertissent, l'ensevelissent de conseils plus ou moins utiles, de plaisanteries plus ou moins futiles, et de remarques plus ou moins perspicaces.

++ Duncan est un militant. Il s'accroche à la raison, fuit les passions trop dangereuses, et tente de se surveiller lui-même dès que possible pour ne pas déroger à ses valeurs. Il ne veut pas tomber dans une haine gratuite des créatures surnaturelles, mais souhaite faire partie des gens qui auront compté, qui auront aidé à une régulation honnête mais sérieuse des dérives liées au surnaturel. Il tente de penser contre lui-même, cherche à ne pas tomber dans une intolérance qu'il estime nuisible et contraire aux principes démocratiques auxquels il se raccroche. Il préfère le débat au raisonnement tout fait, et n'a jamais peur de confronter son opinion à celle de féroces adversaires. Empathique malgré lui, il se sait compatir parfois face aux violences anti-CESS, qu'il ne peut s'empêcher de comparer à l'antisémitisme ou à la ségrégation raciale qui ont toujours déchiré les États-Unis. Sa position est difficile à assumer, principalement dans son milieu professionnel et plus encore dans certaines branches et réunions de la NRD, mais son éthique est solide, et il ne compte pas la brader à n'importe quel prix.

-- Sa jeunesse est dangereuse. Dangereuse pour lui. Encore naïf, il n'a pas eu le temps de se familiariser avec tous les rouages du grand système. Il n'est encore qu'un tout nouveau joueur, balancé sur le terrain avec, pour seul soutien, un bagage encore scolaire, encore trop rigide, modelé par les leçons de ses supérieurs, et pas assez par l'expérience. Or, l'expérience lui serait nécessaire s'il ne veut pas finir par se faire bouffer, et par tout le monde : ses patrons, ses collègues, ses mentors, et jusqu'aux créatures qu'il piste et qu'il affronte avec des billes parfois bien maigres. En outre, sa mentalité trop roide, trop intègre, l'isole de certains vieux roublards parmi les rangs des flics, FBI et membres de la NRD confondus. On se méfie de ce petit gars forcément arriviste, forcément prétentieux, bouffi de sa confiance en lui-même et incapable de voir plus loin que le bout des procédures qu'il récite comme un jeune avocat déclame son code pénal. L'isolement, il l'endure plutôt bien, mais le manque de camaraderie et de soutien professionnel pourraient lui mettre du plomb dans l'aile, pour la carrière à laquelle il aspire.

-- Il traîne un certain nombre de casseroles, à commencer par une famille bousillée, et un passage par plusieurs familles d'accueil. Il a souffert de grandir sans repère paternel fiable, a souffert de devoir longtemps frustrer ses rêves et ses aspirations, cantonné un bon moment à une position qui ne le satisfaisait pas. Devenu orphelin jeune, son adolescence s'est bâtie sous l'égide d'une conviction indéfectible : celle de ne pas pouvoir suivre un chemin de vie normal, lambda, de ne pouvoir toucher aux bonheurs simples des gens de son âge. Aujourd'hui encore, cette sensation de décalage le poursuit. Trop intellectuel pour les uns, trop utopiste pour les autres, il passe sa vie à chercher le bon positionnement, à bringuebaler entre clans de flics, réunions hiérarchiques, informateurs véreux. Ses reins sont solides, mais il sait que le milieu ne lui pardonnera pas de faire cavalier seul, et qu'il devrait apprendre à s'intégrer, à coopérer avec ses multiples collaborateurs... et à surmonter, peut-être, les quelques gouttes d'ego qui empoisonnent sa bonne volonté.

1986-2006Duncan vient du fin fond de la Virginie. Il naît dans une famille modeste, d'une mère couturière et d'un père adjoint du shérif de la petite bourgade dans laquelle il grandit. Son père meurt alors qu'il est tout jeune lors du braquage d'un commerce local et il demeure seul, fils unique, avec une mère forte et déterminée à élever seule sa progéniture. Il évolue dans un milieu particulièrement traditionnel, et il ne lui vient pas tout de suite à l'esprit de quitter sa ville natale pour espérer obtenir un avenir plus pimpant que celui des ouvriers et agriculteurs du coin. L'attachement qu'il éprouve pour sa mère et la loyauté doublée de l'amour filial qu'elle lui inspire, le convainquent pendant sa prime jeunesse d'embrasser une carrière aussi humble que ses origines. Elevé dans un environnement terre à terre, il n'apprécie guère plus que cela les paysages verdoyants ainsi que les forêts giboyeuses de sa région, se sentant parfois à l'étroit dans des habitudes, loisirs et mentalités restreintes et répétitives. La fatalité frappe les Kennedy - dont le patronyme les a souvent désignés comme prédestinés au malheur - lorsque sa mère décède à son tour d'un cancer généralisé alors qu'il n'a que douze ans. Il est envoyé chez un lointain parent de la famille dans un ranch du Kansas dans lequel il ne s'épanouit pas. Il vit une adolescence contrariée et minée par des tendances dépressives contrecarrées par un désir d'ambition. Libéré de ses obligations familiales, il décide de tout faire pour entreprendre des études longues et coûteuses afin d'entrer dans la police d'État. Une façon de rendre hommage à son père, mais également de couper court avec son passé morne et mélancolique. Il décroche une bourse lui permettant d'accéder à l'une des meilleures universités de Chicago.

2006-2015 Après un premier cursus brillant, il retrouve sa région natale pour intégrer le centre de formation du FBI de Quantico. Réputé comme l'un des meilleurs étudiants de sa promotion, il se fait vite repérer comme un élève studieux. Trop studieux. Son sérieux étonnant, excessif, trahit une peur de ne pas être à la hauteur, et de chercher à faire oublier ses origines humbles, le voyant complexer face à la jeunesse dorée de la ville. Son mentor l'aide à se canaliser et à trouver une confiance en lui déchue, tandis que de son côté, il voit en son aîné un repère paternel soutenant et pédagogue. Il demeure sur la Côte Est et démarre sa carrière sur les chapeaux de roue. Remarqué par ses supérieurs comme par ses collègues et jusqu'à une certaine frange de l'espace médiatique, il se voit impliqué dans plusieurs affaires criminelles d'importance. Son regard neuf sur les méthodes appliquées conjuguées à sa connaissance parfaite des protocoles le voit se transformer rapidement en un professionnel rigoureux jusqu'à en exaspérer ses partenaires et binômes. Mû par un désir de rendre la justice jusqu'à manquer d'en outrepasser ses fonctions, il reste lucide, peine parfois à croire en sa bonne étoile, persuadé que le faux-pas, la poisse ou pire l'attendent au tournant systématiquement.

2015-2020 Il avait cru bien gérer la chose, mais plusieurs années après, la Révélation et ses enjeux le dépassent, lui filent le tournis, le vertige. Tout peut être remis en question. Plus rien n'est évident. Il en conçoit une forme de rage, saisi par l'injustice dont bénéficient les CESS depuis des centaines de milliers d'années. Persistant d'abord à faire son boulot comme autrefois, il réalise cependant rapidement qu'il ne pourra rester dans un déni éternel, et c'est presque comme une évidence qu'il atterrit à la NRD de New Orleans dont il intègre les rangs, la Louisiane représentant un socle à la fois culturel et social incontournable pour le monde du surnaturel. Mal à l'aise avec des référentiels qu'il ne maîtrise pas, il se forme vaille que vaille et fait la rencontre de Medea Comucci, qui représentera pour lui une véritable bouffée d'air frais ; encyclopédie vivante et fort heureusement humaine, sur laquelle il s'appuie depuis que la NRD les a rapprochés. C'est elle qui décide de lui faire intégrer son équipe sur le terrain à Shreveport. Déterminé à grimper les échelons, il plonge tête la première dans cette entreprise qui, il l'espère, lui permettra à terme de prendre lui-même la direction d'une cellule ou d'un service d'importance. Mais ses ambitions démesurées et sa soif de justice ne lui garantissent pas pour autant un chemin balisé.

Medea ComucciRéférente. Tous les deux se sont parfaitement trouvés. Étoiles montantes de leur génération respective, il était évident que Medea reconnaisse et salue les qualités et la compétence de son cadet, lui-même avide de se perfectionner. Conquise par sa fraîcheur encore persistante, la "louve" du FBI l'a pris sous son aile, lui transmettant toutes les informations possibles sur les créatures qu'ils devront pourchasser. Et l'une d'elles en particulier. Entre eux deux, la pudeur reste encore de mise, et la complexité de leur relation naissante n'aide pas à propulser un dialogue parfaitement spontané. Si l'une n'a aucune hésitation à recourir aux magouilles, aux "bons contacts" et autres arrangements particuliers, l'autre s'émeut de la corruption qui grouille jusque dans les rangs de la police d'État. Duncan craint qu'elle ne bloque son avancement, la dotant d'une aura plus large qu'elle ne l'est en réalité, quand l'autre redoute de le voir baver sur son compte, et finir de salir une réputation déjà bien écorchée. De son côté, Medea a parfois bien du mal à surmonter la colère qui la prend, à le voir occuper un poste qu'elle convoitait elle-même. Complicité, prudence, jalousie, intérêt et transmission ; autant d'éléments qui rendent ce partenariat aussi étrange que soumis à une hiérarchie tant nuancée que rigide, sur le fond. Leur collaboration débute dans le courant de l'année 2020, quelques mois après la catastrophe d'Halloween 2019.

Gautièr MontignacCible. Il a vu sa photo, a lu la profusion de noms (Sorel, Camus, Carlisle...), d'identités, et surtout le nombre de clichés issus des scènes de crime dont l'homme serait à l'origine. Il ne connaît ni son véritable patronyme, ni ses motivations et encore moins comment remettre la main sur un loup-garou oeuvrant depuis au moins soixante-dix ans sur le continent américain. A lui seul, le tueur représente tout ce qui perturbe si grandement Duncan vis à vis de la Révélation. A la fois exalté, terrifié et passionné par ce dossier dont il n'a pris connaissance qu'au début de l'année 2020, c'est en fouillant qu'il s'est aperçu d'une bonne quantité d'éléments... étranges. Tenu au courant de cette affaire uniquement via Medea Comucci, il ne dispose pas de toutes les informations à son sujet, ce qui le frustre de plus en plus. Il devine que des arrangements, pactes et compromis le concernant ont été passés avec les différents services, ce qui alimente une contrariété grandissante, l'obligeant à marcher sur ses valeurs personnelles. Il compte bien mettre tout en oeuvre pour réduire à néant la dangerosité d'un homme dont les agissements lui donnent des sueurs froides.

Le Temps qui reste

Date d'inscription : 04/11/2019

LE MOT DE LA FIN

Being smart spoils a lot of things, doesn't it?

Ici Aloha, jeune (ou moins jeune) aventurier du RP. :grin:

Si tu es arrivé(e) jusque-là, c'est sans doute parce que le personnage a happé au moins un peu de ton attention. Je ne vais donc pas te faire attendre plus que de raison et t'exposer ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas, si par hasard tu te sentais l'envie de l'incarner ! :face:

• Le nom et le prénom ne sont pas négociables. Concernant l'avatar, il est possible de prendre un autre faceclaim, n'hésitez pas à faire d'autres propositions tant que cela respecte l'âge du personnage et ce côté plutôt "propre sur lui", en général plutôt bien fringué (style BCBG, costard, etc. ça passe largement si vous voyez ce que je veux dire). Il est toujours possible de discuter, de négocier, donc si vous n'êtes pas inspiré(e) par ces deux-là, ne soyez pas timides et suggérez !

• Merci de bien respecter le tempérament du personnage. La dynamique fonctionnant avec trois scénarios de concert, il est important que la cohérence demeure afin que, si les protagonistes sont pris, tout le monde puisse s'y retrouver facilement et qu'il n'y ait pas d'irrégularités plombant la crédibilité de l'ensemble ! Si vous avez des questions ou si des points de l'histoire vous semblent un peu trop obscurs, là encore, je suis tout disposé à vous répondre et à clarifier pour vous ! Même si la vie de Duncan reste balisée, appropriez-vous le personnage et surtout amusez-vous avec (si un détail de sa biographie vous pose problème et que vous souhaitez l'adapter avec une autre idée, je suis ouvert d'esprit là-dessus également tant que ça ne dénature pas sa personnalité). Beaucoup de gens se mettent la pression pour incarner des PVs ou des scénarios, alors je souhaite vous rassurer : pas d'angoisse.

• Pour ce qui est du rythme RP je suis plutôt tolérant, je n'exige pas trois posts par semaine, mais disons qu'un ou deux posts par mois ce serait le minimum. En revanche, j'accorde une importance à la syntaxe et à l'orthographe je dois l'avouer. Pas de souci si quelques coquilles traînent, on en fait tous (moi le premier :roll:

) mais il est vrai que j'ai du mal à ne pas sortir du topic quand le texte est bourré de fautes :fuck:

Si vous doutez à cause de ce dernier point par pitié, ne vous freinez pas néanmoins : déjà parce qu'on peut toujours s'améliorer, et puis surtout parce que je ne demande pas la perfection absolue. On est d'abord là pour s'amuser et passer du bon temps.

Si rien de tout ce que je viens d'écrire ne vous débecte ni ne vous rebute, please, come. :cute:

Le Temps qui reste

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