Il piaccere è tutto mio, cara mia P.V. Medea

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Lun 21 Mar - 9:50 (#)



Il piaccere è tutto mio, cara mia

« “Chiunque si sforzi di “aiutare” la propria fortuna avrà modo di migliorarla.” Richard Branson »

Une flûte de champagne dans une main, l’autre virevoltant devant lui pour ponctuer son discours, Nicola échange avec d’autres mondains de la manière la plus naturelle qui soit.

C’est une soirée de charité, destinée à récolter des fonds pour des écoliers issus de milieux défavorisés. Certaines mauvaises langues auraient matière à persifler en le voyant ici, lui qui peine à écrire en anglais et plus encore à compter, dans une soirée dédiée à l’éducation. Au milieu des costumes-cravates, des robes longues et des occasionnels chapeaux de cowboy, il se promène pourtant comme en terrain conquis.

Il n’est pas le seul CESS présent : d’autres vampires gracient la soirée de leur présence, quelques garous occupant des hautes fonctions, et deux ou trois mages. La Révélation a eu le mérite de leur permettre de tomber les masques définitivement. Ce pseudo statut-quo, où chacun prétendait ne rien savoir de la nature de leur interlocuteur, n’était qu’une farce ridicule, qui ne bernait personne dans cette sphère. Nicola n’avait jamais particulièrement joué le jeu : il estimait avoir passé l’âge de « prétendre ». C’était tout juste s’il ne demandait pas une flûte de sang frais aux serveurs lors de ces mondanités avant la Révélation, alors maintenant, il ne se privait plus.

Alors pourquoi cette flûte de champagne à la main ?

Eh bien, de toute évidence, elle n’est pas pour lui. Ce serait malvenu de sa part de vomir dans ce genre de soirées. Nicola n’est pas qu’un mercenaire venu du fond des âges pour semer désolation et crainte sur son passage : avec le temps, il est devenu un parfait homme du monde.

Cette flûte est pour une humaine, qui a le bon goût d’être italienne en plus d’un très bon poste en tant que fonctionnaire du gouvernement. Il est bien content de la retrouver ici ce soir. Il convient de soigner ses relations avec les personnes chargées de garder un œil sur les créatures surnaturelles telles que lui.

Medea est sublime dans sa robe du soir, il est le premier à lui accorder cela. C’est une femme magnifique, pour qui le passage du temps semble être un atout supplémentaire. Son port de tête altier et sa posture assurée lui confèrent un charisme indéniable. Nicola a toujours su apprécier à leur juste valeur les femmes de tête.

C’est pour cela que lorsqu’il a reçu l’invitation à cette soirée de charité, il lui a proposé à elle et pas une autre de l’accompagner. D’autant qu’ils ont des choses à se dire : le monde bouge chez les CESS, et il aurait bien besoin de comparer ce qu’il sait avec ce que le gouvernement veut bien avouer. Medea est une parfaite source d’informations. Et mieux encore, elle ne le craint pas, contrairement à d’autres de ses indicateurs. Cela facilite leurs échanges. Nicola ne s’est jamais prétendu assez intelligent pour les jeux de non-dits, contrairement à d’autres de ses congénères. Il laisse ça aux animaux politiques.Lui, il aime le concret, le direct.

- « Monsieur Alighieri, est-il vrai que vous avez longtemps vécu en Orient ?
- Bien sûr. Du temps des sultans, des esclaves et des harems…
- Mon vieux, si vous nous dites que vous aviez votre propre harem, je signe pour devenir vampire !
- Voyons Anthony, ça ne se fait plus… - s’amuse poliment Nicola en s’interdisant formellement de lever les yeux au ciel. Ces Texans… - Moi, je n’étais qu’un garde du corps, j’étais dévoué à la protection de mon maître. Je n’avais ni le temps, ni la patience, ni les finances pour entretenir un harem.
- Vous êtes… un eunuque ? - questionne alors une femme dans la soixantaine en l’observant avec de grands yeux. Belle manière de mettre les pieds dans le plat.
- Non madame. Mais de toute manière, je suis un mort-vivant. Je ne peux pas avoir de descendance.
- Laissez-moi vous dire que ça vous épargne des soucis. Les jeunes de nos jours, avec leur techno et leur beuh, on ne peut plus rien en tirer. Vous pariez combien qu’ils préféreront sécher les cours malgré ce qu’on leur offrira avec ce qu’on aura récolté ? »

Nicola acquiesce et sourit, un tic léger agitant sa paupière gauche. C’est toujours le même discours. Pourvu que Medea revienne rapidement le tirer de cette conversation entendu mille fois…


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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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ASHES YOU WILL BE
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Jeu 5 Mai - 11:55 (#)

Un gala pour l’enfance défavorisée n’est pas une invitation que Medea aurait pu refuser. Encore moins au cœur d’un lieu aussi plaisant que l’élégant Casino de Pinecrest qu’elle n’avait pas encore eu le temps de visiter. Que la proposition soit celle de Nicola Alighieri ne la rend que plus attirante aux yeux de la profiler italienne. Une soirée mondaine au bras de l’un des caïnites les plus anciens de la Louisiane est toujours une perspective qu’elle envisage avec plaisir. Il est un cavalier des plus intéressants. Ce qui n’a jamais été démenti depuis la première nuit où ce dernier a recherché sa compagnie. Après une méfiance initiale dont Medea ne se dépare pas totalement en sa présence -question de survie et d’intelligence : Les caïnites qui ont traversé les âges sombres de la Dissimulation sont rarement les plus bienveillants- elle trouve parfaitement son compte dans leurs rapports éclectiques.

Elle n’a que trop conscience que ses habitudes dérangent au sein de la Nrd. Trop proche des Cess, ne craignant pas de cultiver leur compagnie, un discours trop libéral après la violence d’Halloween qui fait grincer des dents parmi ses collègues dont la vision manichéenne l'insupporte. Heureusement, Barrois est plus concerné par les résultats que ses méthodes non conventionnelles. Il est indéniable que les affaires prises par Comucci sont résolues avec un minimum de sang versé. Humain ou non. Au sein de son équipe, le jeune Duncan embrasse aussi ses vues équitables ce qui les rapproche encore avec son poulain. Cette opportunité de passer quelques heures avec Nicola n’est pas uniquement pour son plaisir mondain. Il a des antennes acérées et une étrange capacité à souvent se trouver au cœur des mouvements du Surnaturel. Plus personnellement, elle a bien l’intention de poser quelques questions à propos d’un certain Lanuit. Il ne devrait pas avoir de problèmes d'allégeance, ses liens avec un autre clan ne sont pas un mystère.

Après avoir salué quelques figures connues, Medea revient vers son cavalier, le découvrant sans surprise au centre d’une cour empressée et avide de son attention. Un léger sourire relève les commissures de ses lèvres au garance parfaitement appliqué. Est ce qu’ils savent à  quel point il serait aisé pour le caïnite de se gorger de leurs vitae sans qu’il n’ait d’autres remords que d’avoir peut être taché son costume? Une main légere qui se dépose sur l’avant bras masculin sans qu’il ne puisse être surpris par sa présence. Il a dû percevoir son retour à ses côtés tant par les notes orientales de son parfum que par le bruissement cristallin de ses boucles d’oreille en diamant. Elle libère sa main de la coupe de champagne, buvant une légère gorgée avant de se tourner vers la clique d’idiots embourgeoisés. -Permettez que je vous l’emprunte pendant quelques instants.

Elle n'attend qu’à peine leur acquiescement de rigueur avant de s’éloigner au bras du vampire, déposant la coupe offerte sur le plateau d’un serveur à proximité. Celui-ci à la parfaite éducation de ne pas s’attarder sur le décolleté crémeux dévoilé par le voilage transparent et l'audacieuse découpe en V de sa robe qui sculpte son buste avant de se draper autour de ses hanches et de ses jambes en un étroit fourreau. Ce n’est pas une tenue faite pour la confrontation et si Medea ne paraît pas porter d’argent directement visible, ce serait une erreur de la penser totalement désarmée. Les quelques mots suivants, elle les prononce en langue napolitaine, qu’elle a rarement l’occasion de pratiquer mais qu'il comprend parfaitement. -vous avez été un ange de patience!

Le cliquetis de ses talons sur le sol de marbre rose accompagne leur discussion, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une salle où plusieurs options leur sont offertes. Balayant du regard les différentes possibilités, Medea ne dissimule pas un certain appétit. Ce n’est pas tant de gagner ou perdre de l’argent qui l'attise que cette délicieuse incertitude. Ce moment où rien n’est encore joué et où tout peut se produire. Quand les cartes sont suspendues et que la roue tourne encore. Quelle puisse abandonner des sommes folles ce soir ne la retient pas. Après tout, la cause lui tient à cœur. L’enfance maltraitée ou en difficulté ne la laisse jamais indifférente. Elle se souvient de chaque mineur en difficulté qui a croisé sa route, depuis Viola qu’elle n’a pas su protéger en tout début de carrière et dont la fin a été sordide à ces deux nouveaux-nés arrachés aux ventre de leurs mères respectives et qui ont retrouvé un semblant de stabilité grâce aux efforts menés de front avec Kaidan Archos.  

Elle se tourne vers Nicola, malice et amusement perceptible au cœur de son regard ébène. -Que diriez-vous de jouer notre soirée avec le hasard? Vous gagnez la manche, je m’efforce de satisfaire votre curiosité concernant l’une de vos questions, je la remporte, vous me répondez? -Ils ne perdent ni l’un ni l’autre, au final, puisque ils savent que les modalités ne sont qu’un prétexte pour un échange d’information en bonne compagnie. Certes, les gains matériels ne seront pas remplacés, mais elle doute que l’argent soit une préoccupation essentielle pour le Fils de la Nuit et elle n’est certainement pas au centre pour elle. -Avez-vous une préférence? Roulette? Blackjack? Craps ou poker? A moins que vous ne craignez de perdre bien sûr? -Provocation qu’elle distille avec une innocence consommée qui ne trompe ni l’un l’autre. La vérité est que Medea a envie de s’amuser. De profiter de cette soirée pour relâcher le stress et la tension qui ne cessent de s’accumuler sur ses épaules en nuages de mauvais augures. Dans un cadre où son existence n’est pas directement menacée. Tant qu’aucune contrariété frontale ne viendra aiguiser la faim rouge de son partenaire pour la nuit, en tout cas. Elle sait aussi que Nicola n’attend rien de plus d’elle. Liberté Absolue sans craindre de quiproquo gênant quant à leurs attentes respectives. -Epargnez moi simplement les machines à sous qui m'ennuient d’avance.



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Dim 21 Aoû - 19:25 (#)



Il piaccere è tutto mio, cara mia

« “Chiunque si sforzi di “aiutare” la propria fortuna avrà modo di migliorarla.” Richard Branson »

C’est avec joie qu’il voit traverser la foule l’Italienne aux cheveux de jais. Il lui adresse un petit signe en levant sa coupe de champagne, un sourire aux lèvres. En plus d’être redoutable et diablement intelligente, Medea est magnifique. Sa robe lui sied à merveille, et il n’est pas le seul à le penser, au vu des regards appréciateurs des autres invités.

Son parfum léger contient des notes de pivoine, et il ne peut qu’apprécier cette touche, venant d’une de ses fleurs favorites. Il ne se dérobe pas au contact de sa main sur son bras et lui rend sa coupe en effleurant sciemment ses doigts. Ses ongles sont manucurés et peints d’une couleur vermillon, sur laquelle il se concentre pour ne pas adresser un sourire goguenard aux humains l’entourant, notamment vers Anthony. Le vampire est terriblement joueur, et taquin avant tout.

Sa cavalière salue à peine ce petit groupe qui le retient prisonnier avant de l’en sauver, son bras autour du sien, en l’entraînant ailleurs. Nicola sourit de toutes ses dents en adressant un petit salut militaire bravache aux autres, avant de répondre à sa charmante compatriote, qui a le don du timing.

- « Permettez-moi de savourer ce compliment à sa juste mesure, on m’a plutôt habitué à être traité de démon. - l’Italien coule de sa bouche comme un bout de chanson. Comme c’est agréable de parler sa langue natale ! - Ou d’ange maléfique, ce qui est assez antinomique. »

Ils semblent glisser sur le sol en marbre, les souliers cirés de Nicola ne produisant pas un bruit, à l’inverse des talons hauts de la femme qui l’emmène il ne sait où. Elle est plus grande que lui. D’aucun jugerait leur binôme mal assorti à cause de cela, cependant, le vampire n’en a cure. Ce n’est pas un détail auquel il accorde de la valeur.

Apparemment, elle l’emmène vers les tables où se disputent des manches de différents jeux d’argent. Si ç’avait été des machines, Dana aurait probablement su les pirater pour lui garantir la victoire à tous les coups. Il est obligé de se souvenir du but caritatif de cette soirée habillée, plus important que son goût pour le triomphe. D’un geste tranquille, il lisse sa cravate azur, répondant par un sourire affectueux au regard pétillant de sa cavalière.

- « Oh, vous avez encore des questions à mon sujet, Medea ? - la taquine-t-il, heureux des enjeux qu’elle propose. C’est une femme qui sait pimenter les choses. - Je n’ai pas de préférence. En revanche, il faudra me rafraîchir la mémoire sur certains jeux, les règles du poker ne sont probablement plus les mêmes que celles du XIXe. »

Medea a l’habitude de côtoyer des entités ayant plusieurs siècles derrière elles, aussi se permet-il plus de naturel avec elle. Il sait qu’elle ne sera pas impressionnée par les centaines d’années qui les séparent. C’est agréable, car il peut évoquer certains souvenirs sans craindre de la plonger dans le tourbillon d’une crise existentielle.

Il parcourt du regard les tables, guettant la fin d’une partie. Ce serait probablement plus galant de laisser sa cavalière choisir, mais il est impatient, comme d’habitude, et ne souhaite pas attendre qu’on libère les sièges à un jeu en particulier. Doucement, il l’entraîne dans son sillage vers une table où le croupier annonce les scores. A la vue des cartes, il pince les lèvres. Ce n’est pas du poker, mais du blackjack.

- «  Merde, un 21… Il va définitivement falloir me rafraîchir la mémoire. J’y ai joué en France à ses débuts, vers 1800 et quelques, mais depuis… Ils jouent toujours avec 52 cartes ? »

Les joueurs assis détournent un instant leur attention du jeu pour observer le couple. Nicola les ignore, sourcils froncés alors qu’il tente de se remémorer de lointaines parties. Il faut toujours viser 21, plus, on perd la partie. Mais que ce se passe-t-il lorsqu’on a moins que 21 ? Et quelle est la valeur associée à chaque carte ?

Il se frotte le menton puis croise les bras devant lui, jetant un regard interrogateur à sa cavalière.

- « Vous voulez y jouer ? »


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