Humains : Le Pasua (7/7)

Deva grandit dans une famille où règne l'ordre. Les enfants Parton filent droit, font de bonnes écoles et se dirigent vers une carrière militaire, comme leur père, comme leur grand père, comme la tradition familiale. Malgré sa volonté de prouver sa valeur, elle demeure dans l'ombre de son grand frère. Le monde des hommes, leur rudesse et leur omniprésence dans les milieux militaires, elle a eu toute une vie pour s'y faire. Mais les choses changent quand, à 17 ans, elle apprend la mort tragique de son aîné et qu'elle devient l'unique espoir de la relève. Sur son dos, elle porte la pression mais aussi le deuil et la colère de ses parents et plus que jamais, son caractère est mis à l'épreuve. Malheureusement, son acharnement la pousse à se refermer pour pouvoir porter plus dignement le poids qui pèse sur elle.
Les circonstances autour de la mort de son frère l'incite à intégrer la même unité que lui pour mener l'enquête. Pistes après pistes, elle découvre un petit cercle de chasseurs au sein de l'armée. Le groupuscule avait embrigadé son frère qui était mort aux prises avec un CESS. Elle commence à les fréquenter, pas sûre de ses intentions et elle apprend l'existence des créatures surnaturelles et de leurs habitudes à leurs côtés. Mais, pas convaincue par le caractère moral de leur vendetta, Deva finit par les dénoncer quelques mois à peine avant la Révélation.
Aux premières rumeurs de l'existence de CESS, Washington lance un programme spécial mené par l'armée. Elle s'inscrit dans ce programme qui prévoit d'étudier et mettre en place des stratégies militaires pour contrer une éventuelle prise de pouvoir des CESS. Mais la Révélation se déroule sans trop de heurts et une fois l'agitation retombée, elle entre en contact avec le NRD et leur propose ses services et son expérience en 2012. Le temps de faire ses preuves, elle est mutée à la première antenne de la zone nord ouest de Louisiane, soit la zone 3. Après un départ difficile avec son équipe, elle finit par fournir les meilleurs résultats de Louisiane, et ce même malgré l'augmentation soudaine de la population CESS.
Deva a très vite compris que le manque d'expérience des américains est leur plus gros obstacle. Elle ouvre donc rapidement la coopération avec des agents outre-atlantiques. Grâce à son caractère affirmé, elle arrive à imposer des agents de liaison qui finissent par obtenir un poste dans son antenne Son objectif est de développer un nouveau savoir-faire, basé sur les connaissances européennes mais avec des méthodes d'application plus musclées, à l'américaine. Cette vision nouvelle a même réussi à attirer vers elle des éléments de renom dans le Pasua, comme Odessa St John.

Né dans une famille pauvre cajun, il a su retourner le destin qui l'attendait, s'engageant dans l'armée pour éviter d'être paysan comme ses parents et tous ses ancêtres. Gravissant tous les échelons en s'illustrant lors d'attaques tactiques en Afghanistan, il devient rapidement officier, puis commandant.
Incapable d'avoir des enfants avec sa femme, ils décident de devenir famille d'accueil pour les services sociaux. Il a ainsi vu nombre d'enfants et d'adolescents en difficulté trouver refuge dans sa maison. Prenant soin d'une outre orpheline, Savannah, ils découvrent ensemble ses dons, qu'elle ne peut contrôler. L'outre et lui partagent ce secret, isolant sa femme un peu plus et scellant la séparation de leur couple déjà fragile.
Lors d'une opération dans le désert afghan, il organise par erreur l'attaque d'un village d'arcanistes, qu'il pensait être un village de rebelles. Ses hommes et lui ont la surprise d'être assaillis par des hommes aux dons inimaginables. Mis en déroute par les arcanistes, Siméon accuse le coup et constate la mort de plusieurs de ses hommes. Il réalise que Savannah n'est pas unique et que la magie existe.
La Révélation le cueille à son retour de l'opération maudite. Réaliser qu’il n’est pas fou est un immense soulagement, et le début de nombreuses interrogations. Lorsque le NRD est (officiellement) créé, il se sert de ses relations dans l’armée pour intégrer l’organisation, en tant que chef des opérations.
Derrière une façade impartiale, voire répressive, il cache en réalité une certaine empathie pour les CESS. Il a soutenu Savannah dans la découverte et le contrôle de ses dons, et sait que les CESS sont parfois perdus, seuls, et en manque de repères. Il est cependant pour une régulation stricte des CESS, pour la sécurité de tous.
Il a beau avoir rejoint le NRD après son intégration au Pasua, ses opinions concernant la coopération sont mitigées. Il est pour la souveraineté américaine et le fait que des agents étrangers puissent se balader plus ou moins librement sur son sol le hérisse. Néanmoins, il apprécie les connaissances que les européens apportent, bien qu’ils les trouvent biaisées.

Née en 1992, Savannah ne commence pas la vie sous les meilleurs auspices. Ses parents sont négligents, se battent et se saoulent et elle est seule à veiller sur elle. Le sort s'acharne même quand ils finissent par se tuer dans un accident de voiture, laissant la gamine à son sort. Elle n'a que six ans quand elle est récupérée par les services sociaux et placée dans une première famille d'accueil.
Elle n'y reste que peu de temps puis se balade de familles en familles. Mais ils lui trouvent tous quelque chose d'inquiétant. Trop silencieuse, trop tranquille, trop expressive avec ses grands yeux.
Puis Siméon l'accueille chez lui quand elle a 14 ans et la vie change. Il n'a pas l'air effrayé et il est d'un soutien infaillible, d'autant plus quand ses pouvoirs commencent à se manifester. Il prend les choses en main et elle sait qu'elle peut se reposer sur lui. Ensemble ils tentent dans le plus grand secret de percer les mystères de la clairvoyance.
Elle commence des études à l'université mais ne s'y plaît pas vraiment alors elle arrête et commence plutôt des petits boulots. Elle se retrouve notamment à la caisse d'une des premières boutiques du Juggler's, attirant ainsi l'attention des Arcanistes. Mais Siméon coupe très vite court à cette potentielle influence en faisant entrer Savannah au NRD. Ses dons peuvent effectivement s'avérer utiles, même s'ils ne savent pas comment exactement. C'est Deva Parton qui la lance finalement sur les scènes de crime plutôt que la garder dans un bureau. Les différentes antennes du NRD tentent alors de se l'arracher, mais elle est souvent plus objectifiée que valorisée. On lui agite mêmes des possibilités de promotion sans que les choses ne se concrétisent vraiment. Mais elle commence bien à sentir qu'on tire un peu trop sur les cordes et pour la première fois, elle n'est peut-être pas loin de craquer.

C’est une enfance relativement tranquille qu’il passe à Shreveport. C’est un gars du coin, qui vient d’une classe sociale moyenne. Un entourage sans histoires. Ce n’est pas un gosse à problèmes et il ne se distingue ni par une scolarité exceptionnelle, ni par une sociabilité hors du commun. Au contraire il semble s’épanouir dans la culture geek, une activité qui l’isole, puisqu’il passe de nombreuses heures sur l’ordinateur, au grand dam de ses parents, qui aimeraient qu’il soit un petit plus normal et se fasse de vrais amis. Mais lui se cantonne à cette existence virtuelle, vite suivie par la découverte des jeux de rôle sur table.
Il y découvre une communauté à son image, et s’y fond sans le moindre ennui, tandis qu’il entame des études pour être restaurateur au musée de sciences naturelles, avant d’y obtenir un emploi. Il y acquiert de larges connaissances en anatomie animale. C’est d’ailleurs cela qui le rend attractif au Pasua qui lui offre de les rejoindre après une collaboration efficace. Il y officie maintenant depuis quatre ans. Tout semble aller normalement, entre son nouvel emploi et ses soirées passées au artspace, où il s’adonne à son activité favorite, avec ses amis geek.
Jusqu’à ce qu’il percute un animal en voiture un soir. Il le récupère et, incapable de trouver un vétérinaire, le ramène chez lui, se promettant de le relâcher une fois guéri. Il ne s’attend pas à trouver le lendemain une jeune fille à la place sur le sol de son salon. C’est une thérianthrope qui fuit un élevage de fourrure où elle a été capturée. Se sentant responsable de l'accident ayant blessée Beth, et attirée par cette jeune femme qui le touche, il insiste pour l'aider et mettre à disposition son laboratoire pour résoudre son enquête.
Il essaie de se faire discret en ce qui concerne les enquêtes qui le concernent de près ou de loin. En effet son département a déjà subi des secousses. La dernière en date est la destitution de son supérieur, le chef des opérations techniques et scientifiques, victime d’un mystérieux accident après avoir été le suspect au cours d’une enquête. Accusé d’avoir falsifié des preuves, le responsable du labo s’est fait agresser par la suite. Culpabilité ou coup monté, le technicien ne sait pas, mais il se souvient de l’agression, car il était aux côtés de son supérieur à son moment, mais a fui lâchement. Il n’a jamais pu donner une description de l’attaquant et n’a même jamais avoué qu’il a été témoin de l'attaque, tapi dans l'ombre. Depuis, une sorte de culpabilité s’est emparé de lui, dont il ne parle à personne.

Contrairement à beaucoup de ses collègues, ce ne sont pas ses connaissances du surnaturel qui l'ont mené jusqu'au Pasua, mais ses compétences physiques et intellectuelles. Jeune femme brillante mais hyperactive, elle a bien vite abandonné ses études et ses rêves de devenir inspectrice de police, car incapable de passer un concours ou de s'assoir derrière un bureau. Contre l'avis de tous, elle réalise son rêve en créant son cabinet de détective privée à seulement vingt ans.
Mettant à profit des dons d'observation et d'investigation hors pair, elle débusque personnes disparues et personnes ne voulant pas être retrouvées, et en fait sa spécialité. Elle empiète parfois sur les plate-bandes de la police et se fait un plaisir de les narguer en réussissant là où ils ont échoué. Parents de fugueurs ou usuriers en quête de créditeurs en fuite, tous font appel à Andrea pour débusquer ceux qui se cachent.
Lorsqu'une affaire la mène à la recherche d'un sorcier ayant escroqué plusieurs personnes, elle devance l'USIS en résolvant l'enquête avant eux, mais est neutralisée par l'arcaniste qui use de ses dons pour la blesser. Incapable de digérer cet échec, elle travaille sans relâche pour retrouver la trace du sorcier. Constater la preuve de l'existance de la magie la rend furieuse car elle considère que son opposant a triché pour la surpasser. Sous la surveillance discrète de l'USIS, elle parvient à trouver l'homme et ruse pour l'enfermer. Le Pasua se dévoile alors pour prendre la relève et lui propose de rejoindre leurs rangs.
Combinant ses talents d'enquêteuse et son physique affuté, Andrea devient un agent de terrain efficace, qui compense son manque de connaissance du surnaturel par un sens de la précision et de la déduction sans commune mesure. Elle se familiarise cependant rapidement avec le monde paranormal, et suit l'exemple d'un collègue en s'encrant deux tatouages magiques. Ils lui permettent d'améliorer sa vitesse et sa vision, atteignant presque celles d'un CESS, mais nécessitent d'être rechargés régulièrement par un arcaniste.  
Lorsqu'elle se blesse durant une opération, l'arcaniste rechargeant ses tatouages lui propose de lui donner un coup de pouce grâce à des shoots de magie. Craignant se faire mettre de côté si elle ne se remet pas suffisament vite et se sentant toujours inférieure à ses collègues du fait de ses connaissances imparfaites du surnaturel, Andrea accepte. Les shoots lui permettent de se remettre en selle en un clin d'oeil, plus affutée que jamais. Très vite, son attention se dégrade et des sautes d'humeur perturbent son travail et ses relations, alors qu'elle ne peut plus se passer des doses magiques.  
Sa hiérarchie, après l'avoir soutenue pour l'aider à remonter la pente, abandonne en constatant qu'Andrea ne fait rien pour combattre son addiction. Ses supérieurs sont donc contraints de la renvoyer, mais se montrent complaisants et reconnaissants de ses services passés. Ils lui proposent une mutation au NRD, en taisant sa tare. Un soulagement pour eux, une aubaine pour elle, qui peut recommencer sa carrière avec une ardoise vierge. A son arrivée au NRD, elle se comporte comme si la mutation étant un avancement, une promotion qu'elle aurait méritée. En réalité, cette mutation placard est sa dernière chance. Malgré tout, rien ne lui fait peur. Si sa position au NRD devenait précaire, elle n'hésiterait pas à se mettre de nouveau à son compte, ce qui clôturerait la boucle de sa carrière.

Né en Egypte dans une famille de chasseurs, Selim est éduqué depuis son plus jeune âge à considérer les CESS comme des créatures maléfiques, des monstres maudits par la main de dieu. Mettre un terme à leur existence misérable est un service rendu à l’humanité. Vampires et thérianthropes sont parmi les cibles favorites du père de Selim, bien qu’ils leur arrivent de traquer des arcanistes dangereux.
Lors d’une mission d’infiltration au cœur du désert, Selim se mêle à la vie paisible d’une tribu nomade de thérianthropes et de chamans. Ce qui était censé être une basse besogne de repérage et de trahison fut une révélation pour lui. Partager l’existence harmonieuse de ceux qu’il considérait comme des bêtes inhumaines chamboule ses convictions. N’ayant jamais eu le goût de la traque et du meurtre, il se lie à ces thérianthropes et choisit une autre vie que celle qu’on lui destinait.
Promettant de revenir, il quitte les nomades pour se fixer au Caire et entamer des études, lui qui n’avait jamais reçu d’éducation formelle. Repéré par le MRU pour avoir été un ancien chasseur, il accepte de rejoindre la branche méditerranéenne du Pasua, mais refuse de divulguer le nom de sa famille à ses supérieurs. Malgré sa défection de leurs rangs, il ne peut se résoudre à les mettre en danger en braquant le projecteur du Pasua sur ses frères.
Devenu chercheur en histoire et traditions thérianthropes au MRU, Il se porte volontaire pour être envoyé au NRD et enseigner ses connaissances à la nouvelle branche du Pasua. Malgré sa promesse de revenir vers ce qui fut sa nouvelle famille, Selim a trouvé sa voie en intégrant le MRU, puis en étant détaché au NRD. Il n’oublie pas sa parole, mais espère renouer un contact amical plutôt que de finir sa vie avec eux.
Alors qu’en Afrique, les thérianthropes et les humains se mêlent beaucoup plus facilement, Selim est surpris par le cloisonnement et la méfiance mutuelle aux USA, qu'il voyait comme un pays plus flexible du fait du multiculturalisme. En tant qu’arabe dans une nation qui voit des terroristes partout, il n’est pas non plus toujours très bien accueilli.

Née au Canada, elle a grandi dans une famille aux valeurs modernes et a reçu une éducation progressiste. Ses parents ont eu trois enfants, dont elle était l'aînée suivie de jumeaux. L'un d'eux a toujours été un sujet de préoccupation pour ses parents : naissance difficile, curiosités comportementales, on a d'abord pensé qu'il était handicapé. Les examens psychomoteurs ne donnant rien, les parents ont fini toutefois par se résigner. Si leur fils était différent, il faudrait de toute façon faire avec, et tout comme Odessa et leur autre fils ils l'aimaient de tout leur cœur.
Les événements bizarres et les accidents se multipliaient pourtant au contact de l'enfant, à intervalles de plus en plus régulier, et d'un caractère de plus en plus déstabilisant et sordide. Si au départ la relation de cause à effet avec le petit garçon n'était même pas envisagée par ses parents, Odessa, elle, faisait montre d'une attitude toujours plus distante avec lui. C'est que plusieurs fois, elle avait cru surprendre des expressions, des gestes qui n'étaient pas ceux de son petit frère. Il était cruel et parfois violent avec les animaux, et alla jusqu'à empoisonner le chien et le chat. Il eut des paroles extrêmement déplacées ou gênantes aux pires moments. Odessa se montrait de plus en plus protectrice envers son autre petit frère, craignant instinctivement que le premier s'en prenne à lui, ce qui ne manqua pas pourtant le jour où il fut empoisonné à la mort aux rats. Pris en charge trop tard, l'enfant est mort, son étrange jumeau de dire : "C'est pas grave, vous avez encore le double en mieux".
Si le père d'Odessa refusa toujours obstinément de croire à la culpabilité de son fils, beaucoup trop jeune selon lui pour faire une chose pareille, sa mère perdit pied. Elle craignait pour la vie de sa fille et refrénait de moins en moins facilement des accès de panique au contact de la monstruosité qui lui servait de fils. Bien malgré elle, il semblait avoir jeté un sort à son époux qui prenait constamment sa défense. L'enfance d'Odessa reste marquée par un épisode crucial de sa vie : elle était avec sa mère qui faisait couler le bain du petit garçon, lorsque celui-ci adressa des menaces de mort détournées contre sa sœur aînée. La mère congédia Odessa en lui demandant d'aller chercher quelque chose, et lorsque la fillette revint, sa mère était en train de noyer l'enfant, qui se débattait furieusement.
Malgré le témoignage de la petite fille, sa mère fut internée dans une prison psychiatrique pour homicide volontaire. On conseilla au père d'Odessa de maintenir un lien entre sa mère et elle, mais bientôt l'enfant refusa ces visites : quelque chose avait pris la place de sa mère, elle le voyait dans ses yeux où brillait la même noirceur que dans ceux de son petit frère.
Ces événements ont conditionné l'existence toute entière d'Odessa. Obsédée par la volonté de comprendre ce qu'il s'était passé, elle s'est toujours passionnée pour les études comportementales, les volumes scientifiques relatifs à l'étude de la psyché, et à l'issue du cursus général obligatoire elle se destina tout naturellement à des études supérieures en lien avec ce qui avait toujours hanté son esprit : qu'était son frère et pourquoi avait-elle perçu la même chose chez sa mère suite à son décès ? Lorsqu'elle fut majeure elle retourna voir cette dernière pour la première fois depuis des années, et la "chose" se révéla à elle comme à une vieille amie.
La relation entre Odessa et cette manifestation a toujours été ambivalente. Odessa sait qu'elle doit à l'acte commis par sa mère de ne pas être morte, ou de ne pas être devenue elle-même cette "chose" qui lui parle à travers son corps bourré de drogues. Les explications rationnelles ont toutes échoué à résoudre le mystère de cet être abject, et c'est à reculons qu'Odessa s'est laissée peu à peu persuader par la "chose" qu'il s'agirait d'un démon.
Devenue une brillante profileuse, Odessa cherche des preuves concrètes. Élevée en dehors de la foi, elle y est de plus en plus sensible à mesure que le temps passe, et veut démontrer au monde que les démons ne sont pas qu'une histoire chrétienne. Elle veut faire de la Révélation une opportunité plus féconde encore qu'elle ne l'a été en exposant le sérieux de cultes anciens et nuisibles, et la réalité des esprits malfaisants. Shreveport, devenue la plaque tournante de l'activité surnaturelle, est peut-être la clé, et ce n'est pas l'adaptation à une nouvelle équipe ou une nouvelle hiérarchie qui freinerait Odessa. Dépouiller les démons de leur confortable manteau d'anonymat est un sacerdoce pour lequel elle a voué sa vie depuis trop d'années, et il faudra la tuer pour l'obliger à y renoncer.