Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.
☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.
☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
Un froncement de sourcils alors que je finis par enfin détourner mon regard du Voodoo Cafe. Ca fait deux semaines que l’incendie a eu lieu, presque autant sans nouvelles de Ren. Et je sais même pas ce que je suis venue faire ici, mon appareil photo entre les mains. J’ai pris quelques clichés, du bâtiment en ruines, avant de me faire houspiller par un flic en faction. Me demandant vaguement ce qu’il pouvait faire dans le coin, vu qu’il reste rien à surveiller ou à … je sais pas trop en fait, j’ai fini par m’éloigner, errant sans trop savoir où aller dans les rues de la ville.
Cet endroit, je le connais par cœur. Je compte plus le nombre d’heures que j’ai passées à arpenter ce quartier, mitraillant les façades de photos qui s’entassent dans ma chambre. Cherchant des jeux de lumière, des moments pris sur le vif alors que les gens vaquent à leurs occupations. C’est toujours un truc que j’ai adoré faire depuis que papa m’a offert mon premier appareil photo. Mais là, j’ai pas vraiment envie. Je me sens portée comme une espèce de vague à l’âme inhabituel, alors que l’ambiance dans la ville se fait de plus en plus tendue. Jamais jusqu’à présent j’avais cru devoir regarder de temps à autre par-dessus mon épaule, juste au cas où. Et pourtant, c’est le cas maintenant. Et je déteste ça. Je déteste avoir à vivre dans cette espèce d’inquiétude constante alimentée par les informations et même par mes propres parents qui ont grincé des dents quand je leur ai dit que j’avais pas envie de rentrer à la maison pour être plus en sécurité.
Un nouveau soupir m’échappe, alors que je continue de déambuler dans les rues. Faudrait que je trouve aussi un nouveau sujet pour mon devoir sur les animaux. Et changer un peu des animaux de la forêt. Mais là encore, je suis pas forcément inspirée. Un vague regard dans une ruelle alors que je vois un rat fouiner dans une poubelle et j’ai une hésitation. Ce serait ptet pas super bien vu. Et avec le bol que j’ai, le rat va me sauter à la gorge et me filer la peste. J’ai vu un truc dessus ! Hum, mauvais plan donc.
Finalement, je me retrouve devant la porte de l’ancienne animalerie. « Oh… je t’avais oubliée toi… » Tête penchée sur le côté, alors que j’ai toujours mon appareil photo en main. Ce serait pas mal non ? Des reptiles. Ca change de ce que je fais en temps normal et ça pourrait faire de la pub à l’animalerie. Enfin, si tant est qu’ils acceptent. Et que je trouve une illumination à l’intérieur sur ce que je pourrais faire. Du coup, au lieu de me geler sur place et de tergiverser, je finis par pousser la porte.
Je plisse le nez une fois à l’intérieur, alors qu’une odeur inhabituelle me chatouille les narines. Il me faut bien quelques secondes pour m’habituer, sous le regard amusé du vendeur qui m’a jeté une œillade en arrivant. Une vague grimace d’excuse et il agite une main, probablement pour me confirmer qu’il est habitué à ce genre de réaction et me voilà à déambuler dans les allées, curieuse, m’attardant sur certains vivariums, cherchant où se planquent les occupants, avec plus ou moins de succès. Et je finis par m’arrêter au niveau des tortues, m’extasiant toute seule, alors que la chaleur des lieux me donne pas la moindre envie de sortir de là. C’était ptet pas une si mauvaise idée de pousser cette porte. Pour le moment en tout cas.
Alessa Ayliam
That kid you called a weirdo
ASHES YOU WERE
En un mot : Nouvelle venue à Shreveport
Qui es-tu ? : Jeune écrivaine à succès, ayant perdu ses parents il y a quelques années et ne connaissant que vaguement l'envers du décor au-delà de ce que lui a appris sa mère sur les Outres.
Un déménagement, surtout quand on part dans une nouvelle ville qu’on ne connait pas, c’est source de gros changements. Et un déménagement c’est aussi l’emmerdement maximum pour le côté pratique des choses : comme si faire les cartons n’était pas assez pénible, il fallait ensuite tout trimballer jusqu’à son nouveau chez soi, et c’est là que commençait la deuxième partie du travail. Défaire les cartons, monter les meubles, refaire toute la déco, ranger chaque chose à sa nouvelle place, et s’habituer à tous ces nouveaux repères… Bonjour la migraine.
La jeune femme était encore au stade où elle n’avait pas fini de déballer tous ses cartons, progressant petit à petit pour ne pas se dégouter trop vite, même si elle prenait plaisir à voir son nouveau chez elle prendre forme et l’ordre revenir peu à peu après le chaos du déménagement, cela restait une corvée et elle avait hâte d’en avoir terminé avec tout cela pour pouvoir simplement profiter.
Rangeant un dernier livre dans sa bibliothèque, elle sentit le mal de crâne poindre à l’horizon, signe qu’il était temps de faire une pause dans son aménagement. Et prendre l’air se dit-elle lui ferait le plus grand bien. Il était temps pour un peu d’exploration de sa nouvelle ville. Elle prit le temps de se faire une beauté et choisit une tenue confortable : pantalon ample noir, sous-pull vert canard et un manteau d’hiver en laine noir avec des boots sans talon pour marcher tout son saoul sans avoir mal aux pieds.
Avant de partir, elle prit le temps de jeter un œil à la carte de la ville pour décider dans quel coin elle allait aller se balader, et c’est ainsi qu’elle jeta son dévolu sur Downtown le centre culturel de la ville et le coin parfait pour faire du tourisme, on bon début pour découvrir les lieux se disait-elle. Prenant ses affaires, elle alla prendre le bus pour rejoindre le quartier avant de commencer à déambuler tranquillement de monument historique en monument historique et de boutique en boutique avec une joie candide. C’est ainsi que ses pérégrinations l’amenèrent jusqu’à Crawling Life, dont elle poussa la porte par curiosité pensant tomber sur une animalerie classique sans doute.
Elle sembla surprise de ce qu’elle y découvrit cependant, mais pas contrariée, loin de là, saluant le gérant d’un sourire poli.
« Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais mais certainement pas à ça… » Souffla-t-elle doucement après un instant d’hésitation.
Alessa se dirigea alors vers les vitres derrière lesquelles se trouvaient les reptiles divers et variés, les étudiant avec attention, le sourire aux lèvres. Si elle n’avait pas l’intention de repartir avec un animal à sang froid, elle avait plutôt dans l’idée un chat, elle appréciait tout de même de pouvoir observer les reptiles avec curiosité, d’autant qu’elle n’y connaissait en vérité pas grand-chose en serpents, lézards et autres amis à écailles.
Non loin d’elle, une autre jeune femme semblait s’intéresser aux tortues, et elle approcha tranquillement avant de souffler en observant les bébés tortues d’eau douce.
« Elles sont trop mignonnes tout bébé, elles sont tellement minuscules ! Bon je préfère toujours les chatons quand même, mais c’est mignon ! »
Notant l’appareil photo, elle ajouta gentiment avec curiosité.
« Vous êtes venue faire des photos ? »
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way."
En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques. 38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you."
Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Une sorte de pause bienvenue. Le combiné coincé entre sa mâchoire et son épaule, pendant que la paperasse qui s’était accumulée ces dernières semaines s’égrenait sous ses doigts paresseux. Au téléphone avec la commerçante tenant l’un des restaurants à quelques mètres de sa propre boutique, il l’écoutait déblatérer au sujet des récentes taxes mises en place par la ville, concernant le réseau d’eau. Ce n’était certes pas la conversation la plus intéressante du monde, mais Eoghan savait qu’il n’avait qu’à écouter le débit de paroles incessant pour faire du bien à cette comparse pour qui les temps s’avéraient durs, à l'image des autres entrepreneurs. Les remous qui agitaient la ville, les dégradations, les menaces, le sentiment de persécution ou d’agression potentielle n’aidaient pas la population à profiter d’un esprit de Noël de toute manière absent, cette année. Toutefois, lui-même pouvait encore compter sur de belles commandes, et il savait que malgré les lamentations un peu exagérées de l’ancienne – qui ne comptait plus le nombre de hamburgers faits maison qu’elle avait servi à ses clients fidèles –, son chiffre d’affaires se portait bien. La porte s’ouvrit, et Eoghan adressa un regard à la jeune femme qui venait d’entrer dans son affaire. Il remarqua le nez plissé symptomatique des parfums originaux qui circulaient entre ses murs, et haussa les sourcils tant pour la saluer de loin et en silence que pour se moquer gentiment de la surprise qu’elle affichait. Il s’amusait toujours de la stupéfaction de ses clients ou potentiels intéressés. C’était à croire qu’ils entraient presque par hasard à l’intérieur. Pourtant, les vitrines décorées ne laissaient que peu de doute sur la nature des créatures qui s’y prélassaient ou sommeillaient dans une chaleur nécessaire à leur survie.
Juste au moment où il allait cesser d’observer l’inconnue, prêt à raccrocher à tout moment pour s’occuper d’elle, une autre femme entra. Le natif perçut tout de suite qu’elle ne venait pas d’ici. Il reconnaissait plutôt facilement les étrangers, et celle-là… elle semblait carrément correspondre aux remarques qu’il s’était adressé un peu plus tôt : elle paraissait tomber des nues, heureusement dans le bon sens du terme. Il lui rendit cependant son sourire de loin, répondant un borborygme ou deux en sourdine à son interlocutrice qui n’en finissait pas de bavasser au creux du combiné.
La boutique n’était pas si grande pour l’empêcher d’entendre ses deux visiteuses, et il fronça légèrement les sourcils en entendant parler de photos. Se retenant de lever les yeux au ciel, il s’accouda un peu plus au comptoir, ses yeux perçants et ses tympans affûtés tournés en leur direction, l’air de rien.
[Comme vu avec Naya, c’est un pur caméo mais hé, fallait pas choisir ma boutique. Faites gaffe à vos fesses, parce qu’Eo vous surveille !]
Accueil 
S'enregistrer 
Faites gaffe à vos fesses, parce qu’Eo vous surveille !]