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| Shreveport et ses environs | |
| Forgive me, Father, for I am sin SINFUL
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En un mot : Righteous cross
Thème : Dies iræ
WHAT HAVE WE DONE
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Date d'inscription : 24/03/2017
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| Justice, Union and Confidence The Next Great City of the South Connaître la Louisiane ne signifie pas connaître Shreveport. Cette ville unique, ancienne capitale d'État, surplombe la Red River ; entourée de forêts de pins et de champs de coton, son cadre improbable en fait une ville incontournable. Et parce que le paysage ne fait pas tout, Shreveport fait également de son cœur une particularité – bateaux-casinos amarrés le long de la rivière, prêts à vous récupérer à tout instant ; délices culinaires typiques de la Louisiane, teintés d'une culture riche ; une musique omniprésente dans les rues, qui ravira chaque oreille ; enfin, une visite qui se poursuit au cœur des fameuses célébrations du Mardi-Gras... Non, Shreveport ne laissera personne indifférent. Découpée en six quartiers distincts, tous les goûts seront mis à l'honneur. Françaises, hispaniques, créoles, afro-américaines, et indiennes ; autant d'influences qui font de la Louisiane toute entière un amalgame de cultures, et Shreveport n'en est que le reflet. Réputée troisième plus grande ville de l'état, elle est composée de quelques quatre cent cinquante mille habitants. Historiquement bâtie au bord de la Red River, c'est aujourd'hui notamment grâce à cette dernière que la ville est devenue un incontournable de la Louisiane. Shreveport, c'est l'emblème d'énormément de petites choses. La ville des roses et ses magnifiques jardins botaniques ; ses champs de tournesols à couper le souffle ; sa cuisine inégalable, melting pot de trop nombreuses influences. On y célèbre également Mardi-Gras, à petite échelle, mais la fête y reste extrêmement agréable. Une météo improbable, des catastrophes naturelles auxquelles les habitants se sont malheureusement résignés. Shreveport, c'est aussi une vie nocturne qui dure jusqu'au petit matin, des bâtiments entiers décorés par les artistes de rue et, pourtant, des zones entièrement boisées, qui sembleraient presque rurales. À Shreveport, il y a de tout... - Shreveport en quelques images:
La carte de la ville |
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| Les quartiers de Shreveport La cité des portes Downtown Le centre culturel de la ville, l'endroit qui regroupe le plus de bâtiments historiques, et qui rappelle le plus profondément ce qu'est la Louisiane. Cependant, il ne concentre pas une grande proportion d'habitants ; davantage tourné sur la visite, la restauration, ou encore le shopping, c'est un endroit très prisé des touristes mais aussi des habitants qui ont besoin d'un retour aux sources. Les quelques habitations que l'on y trouve sont extrêmement onéreuses, plus pour le quartier que pour le bien. La nuit, le quartier offre un tout autre paysage : la musique pulse littéralement dans la poitrine de quiconque traverserait seulement la rue, les lumières artificielles brillent de tous leurs feux, et les tentations de la vie nocturne sont décuplées. - Downtown en détails:
The Texas Avenue Makers FairAu cœur du quartier de Downtown, la grande place s'est peu à peu transformée en marché régulier, organisée par une association de gitans. Leur but principal est de créer une atmosphère bon enfant et chaleureuse, mais surtout d'offrir une chance à tous les artistes de la ville de venir vendre leurs produits. Dessins, peintures, sculptures, bijoux, vêtement, jouets pour enfant... Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une œuvre faite main a sa place à la Texas Avenue, dans une agréable cohue.
Juggler's BazaarDans cette boutique de magie, attrapes-rêves côtoient cristaux et grigris en tout genre. De multiples bocaux en verre dévoilent leur contenu aux curieux et à ceux qui s’essayent à l’occulte : racines de mandragore, bougies ou athamés. Entre l’attrape-touristes et la référence pour le matériel ésotérique, l’immense magasin devient un incontournable de Shreveport. La réputation faussement touristique du Bazaar cache en réalité un commerce bien plus sérieux. Cette échoppe est la place forte d’un réseau de multiples boutiques à travers la Louisiane, dont seuls les arcanistes connaissent l’existence. Entre négoce et entraide, le Juggler rapproche des arcanistes au désir de liberté.
Cathedral of St. John BerchmansUne cathédrale magnifique, de l'extérieur comme à l'intérieur. La musique qui s'y joue, discrète et pourtant si présente, est incroyable – presque enchanteresse. Dès lors que l'on pose un pied à l'intérieur du monument, c'est une atmosphère d'une spiritualité inégalable qui prend littéralement vie.
Voodoo CafeUn tiers café, un tiers bar, et un tiers galerie d'art, voilà ce qui attend les clients du Voodoo Cafe. Au rez-de-chaussée, artistes musicaux et groupes viennent souvent offrir une représentation les vendredis et samedis soirs, et aiment à se mêler aux clients. N'importe qui peut soumettre ses œuvres au patron, qui décidera s'il veut bien les exposer.
Station BossierUne des multiples colonies de la horde, située dans une station de tramway souterrain en ruines, vestige d'un projet qui n'a jamais abouti. Elle est reliée par un tunnel aux égouts et par un autre à la cave d'un bar populaire tenu par la horde où les allées et venues ne paraissent pas trop suspectes. Le lieu est étonnamment cosy bien que bordélique et a été aménagé en un endroit où il fait bon vivre. Une bonne quinzaine de personnes peuvent s'y retrouver sans y être trop à l'étroit et il y a de quoi dormir et suffisamment de provisions pour tenir un siège.
GOVERNMENT PLAZALarge bâtiment rectangulaire, surmonté d'un majestueux drapeau américain, le Shreveport Government Plaza abrite notamment les bureaux de la mairie. À toute heure de la journée, les individus se hâtent devant l'hôtel de ville, en d'incessants allers-retours pressés. Une aile de la mairie est réservée à l'administration sociale, où travaillent par exemple assistantes sociales et autres employés de mairie (délivrance de papiers pour les vampires, etc.).
SHREVEPORT POLICE DEPARTMENTAux côtés du Government Plaza, un bâtiment essentiel ne paie pas de mine : le poste de la police de la ville, le Shreveport Police Department. Les bureaux défraichis accueillent nuit et jour inspecteurs épuisés, victimes hystériques et vauriens vulgaires. L'un des étages est réquisitionné par le PSA2W, familièrement appelé Pasua. D'épais stores contribuent à entretenir le mystère et la crainte autour de l'organisation.
Hôtel de la RégenceUn petit hôtel particulier à la façade qui se fond parfaitement au milieu des immeubles historiques. Les rideaux sont toujours tirés et il ne semble jamais y avoir de passage la journée et pour cause, il s'agit de la demeure du Régent de l'Essaim vampirique. Si l'extérieur semble somme toute banale, l'intérieur de la demeure est un dédale d’œuvres artistiques collectées durant les siècles. Peintures, tapisseries et sculptures décorent sols et plafonds, témoignages très nombreux de l'évolution du temps dans les quatre coins du monde. Les bureaux, chambres et salons de réception accueillent en permanence vampires et marqués et des réunions et décisions politiques se font et se défont sans cesse entre les trois étages de ce lieu aux allures de musée.
Royal LodgeUn immeuble immense, tape-à-l’œil, très éclairé la nuit venue. Il compte plusieurs grands appartements et duplex, pour la plupart vendus il y a de ça des années, mais aussi de petits appartements à la location, extrêmement chers. Mais lorsque l'on veut vivre à Downtown, il faut y mettre le prix.
Stoner Hill La lie de la population de Shreveport s'est, presque naturellement, retranchée dans les bas-fonds de la ville. Il n'est, théoriquement, jamais recommandé à quiconque de s'aventurer dans les rues tortueuses de ce quartier. Pourtant, il demeure extrêmement fréquenté – dealers, petites frappes en tout genre ou gangsters en puissance, la plupart des habitants du coin ne sont pas fréquentables. Tous armés, ou presque, les combats de rue et autres crimes, qu'ils soient de petite ou grande envergure, ne représentent que trop de scènes courantes pour les habitués. - Stoner Hill en détails:
Red RiverLa rivière rouge est extrêmement accessible dans le quartier de Stoner Hill, et nombreux sont ceux qui profitent de naïfs touristes. Vendeurs à la sauvette ou ambulants, photographes douteux, ou encore pickpocket sans vergogne – il est difficile de trouver un endroit paisible près de la rivière, mais pas impossible. Skull and Bones TattoosPetit salon de tatouage sans prétention, les tatoueurs qui y travaillent sont réputés être de véritables artistes, même s'il sont tellement défoncés qu'ils ne sont ouverts que quelques heures dans la journée seulement. Lorsque les portes sont fermées, on peut distinguer à l'intérieur du salon le bourdonnement typique de réjouissances à la moralité douteuse. Shreveport CanalAncien canal urbain sur lequel débouchent ses égouts, il est aujourd'hui quasiment asséché. Large, creux et excentré, il est le repaire de la population la plus perdue de tout le quartier. Hommes de main bon marché, drogués jonchant le sol vaseux et sale, ou encore prostituées douteuses, le canal est aussi fréquenté de jour que de nuit, et par les pires individus. Mental Health Services Hôpital psychiatrique, centre de désintoxication, le bâtiment ne pouvait pas être mieux placé qu'à Stoner Hill. Financièrement à l'agonie, une aile a déjà été fermée, et demeure complètement vide, et les services ne sont plus que les ombres de ce qu'ils devraient être. L'urine qui macule le sol dégage une odeur étouffante à quiconque n'y est pas habitué, et n'importe qui peut y faire entrer ce qu'il désire. The Titty TwisterVous pensiez connaître le pêché et la dépravation ? Oubliez tout ce que vous saviez et entrez dans ce lieu où les fantasmes se font chair et où la surhumanité s'abaisse à satisfaire les vices les plus enfouis dans son subconscient. Ici, pour pouvoir passer les portes d'entrée, il faut montrer patte blanche et être un surnaturel. Les humains ne peuvent y pénétrer que s'ils sont amenés sous l'égide d'un surnaturel qui sera alors à la fois son garant et à la fois son protecteur. Car oui, ici bas l'humanité n'est perçue que comme un consommable - à tous les niveaux - alors prenez bien garde à vos affaires car laissées sans surveillance il serait fort probable que quelqu'un tente de vous piquer vos petits protégés. Il faut savoir défendre ce qui est à soi. Parfois, certains surnaturels amènent des humains dupés et souvent déjà un peu alcoolisés dans ce bar, mais ce n'est que pour mieux profiter d'eux. L'enseigne, totalement illégale, est célèbre et tenue par la non moins connue Santanico Pandemonium, une créature aux charmes aussi redoutables qu'envouteurs. Les rumeurs les plus folles courent sur elles : vampire, engeance, sorcière ou même prince démon. D'aucuns disent que les serveurs et serveuses sont tous des enfants du diable plongés dans le stupre, l'alcool et la coke jusqu'au bout. En réalité, Santanico Pandemonium est une engeance du prince de la luxure et si tous les serveurs ne sont pas démoniaques, il est sans équivoque que certains portent des stigmates qui les caractérisent comme tels : cornes, queues voire ailes. Dans ce lieu, vous trouverez alcool, drogue, filles, garçons, backroom, cages et autres services de luxe. Avec une marchandise qui propose toutes les races possibles, évidemment. Ce bouge existe depuis bien avant la révélation et est, depuis sa création on ne sait plus trop quand, avant tout un lieu de rencontre entre les différentes races. Un lieu neutre où les massacres sont violemment réprimés et qui sert de lieu de fête mais aussi de plaque tournante des informations sur le monde surnaturel et sur la société des hommes. Ce n'est pas vraiment l'endroit pour faire un hold-up, croyez-moi. Il paraît que le sous-sol est un gigantesque sceau démoniaque où les fauteurs de troubles sont sacrifiés. Dernière chose à savoir, c'est qu'il n'est pas si facile de trouver le lieu réel où est situé ce bar. L'accès se fait en effet par une porte qui, chaque semaine, change d'emplacement et est reliée magiquement à l'entrée. - Spoiler:
Annonce publicitaire géante visible sur l'autoroute menant à Shreveport : The Human OdditiesUn freak show, un vrai – tentures, musique horripilante, camion à hauts-parleurs qui déambule dans les rues de la ville et, surtout, monstruosités de la nature prêtes à s'exhiber pour trois sous, ou pour le simple plaisir de voir le dégoût dans les yeux des visiteurs. Les individus qui s'y produisent peuvent avoir une tare physique naturelle, l'avoir produite eux-mêmes, ou encore avoir été victime d'un accident – tout est bon, et le temps, c'est de l'argent, alors circulez ! The Lucky GunnerLe symbole de la boutique, un trèfle à quatre feuilles au milieu d'une cible, est déjà très réconfortant. On ne vient pas au Lucky Gunner pour chômer : on y vient pour acheter de quoi abattre sa cible, et sans difficulté. Une collection impressionnante d'armes et de munitions de toutes sortes, il abrite également un stock réservé aux meilleurs clients, au fond de sa boutique. La Cave Le sous-sol aménagé d'un immeuble condamné était le squat d'origine de quelques vampires renégats qui ont fondé le clan Dalzell. Dalzell parce que la cave se trouvait à la base à Dalzell Street. Maintenant qu'ils sont plus nombreux et actifs, ils ont déménagé dans un triplex qui est devenu le siège de leur clan. Composé de bureaux et d'une chambre, seule Raven Lupesco y habite en permanence. Néanmoins, un sous-sol fait office de squat et peut accueillir plusieurs cercueils ou autres commodités pour les vampires sans autre domicile. Leur cave de Dalzell street leur appartient toujours, mais l'immeuble dans lequel il se trouve est en cours de rénovation par la mairie. Dalzell StreetCarrément délabrés, tenant miraculeusement encore debout, ou bien dans un état quasiment correct, les immeubles résidentiels du quartier ne donnent pas envie. Mal isolés, très peu insonorisés, voire insalubres, les habitations sont malgré tout occupées. Nombreux sont les résidents qui ne peuvent pas se payer le luxe de déménager et qui errent à Stoner Hill ; certains parviennent même à s'y complaire.
Mansfield Les origines du quartier font froid dans le dos. « Le champ des hommes », comme l'appellent encore certaines populations francophones de la ville, abritait alors une grande population vampirique qui, pour se nourrir, y ponctionnait régulièrement ses victimes. Les humains, d'une pauvreté affligeante, s'adonnaient pour les plus costauds à d'insupportables pratiques, et la loi du plus fort y régnait en maître. Ils n'étaient alors plus qu'une culture pour les vampires, et à en croire les histoires qui se content, les dépouilles jonchèrent rapidement les rues pavées des alentours. Il se raconte depuis que le quartier de Mansfield bruisse encore de murmures étouffés et des cris apeurés des victimes, suspendues dans un tourment éternel. Un quartier au passé lourd, qui se défait avec difficulté d'un contexte économique désastreux ; pas même épargné par la tornade qui a sévi en mai 2013, Mansfield accuse le coup. Pour autant, il n'en demeure pas moins étendu, et jouit en quelque sorte de sa superficie – grande pauvreté ou difficultés à terminer les fins de mois, règne pourtant dans le quartier une grande solidarité entre habitants. À l'extrême sud, aussi impressionnante que discrète tant elle se fond bien dans le paysage, le point de confluence de deux rivières se laisse contempler, étrangeté de la nature. Les plus sensibles des Arcanistes sauront déceler dans l'eau pure de la confluence une inexplicable énergie. - Mansfield en détails:
The DungeonLe lieu touristique tire son nom de la triste histoire du quartier, et en joue énormément. Un tour dans le donjon raconte l'histoire élargie du quartier en plusieurs scénettes ; la Peste qui a sévi au début du XXème siècle et ses odeurs infâmes, la vente des esclaves par les vampires, à observer au travers des murs décrépis et ravagés, ou encore le massacre en lui-même, le voyeurisme qui demeure en chacun sera assouvi. Selon le personnel, les scènes peuvent être jouées par des acteurs, ou créées pour l'esprit par ceux qui en ont le pouvoir.
La Belle EsplanadeIl y a de ça quelques années, l’actuel et récent propriétaire de cet hôtel, autrefois peu entretenu, dénicha dans les murs de La belle esplanade un grand potentiel : celui de dynamiser ce quartier économiquement moribond. Aussi, l’hôtel drape désormais de luxe la misère de Mansfield, attirant la curiosité des touristes et autres voyages d'affaire, qui y dépensent une véritable fortune. Le pari lancé sur l’hôtel n’a pas tenu ses promesses, et le quartier est égal à lui-même ; néanmoins, les chambres n’y sont jamais vides.
The Mad DogLa grande salle de boxe a originellement été ouverte par un ancien habitant de Stoner Hill, qui avait à cœur d'apprendre aux jeunes du quartier à se défendre. L'idée est toujours là, et en général, il y a même un petit esprit bon enfant qui peut régner sur le ring. Le soir venu, en revanche, ce sont des combats illégaux qui s'y déroulent, et les vainqueurs peuvent gagner un bon paquet d'argent.
Center for choiceDispensaire miteux, personne n'a besoin de rien pour y être soigné, et c'est bien son seul argument. En revanche, mieux vaut espérer ne pas repartir avec une infection qu'on n'avait pas en y entrant. Comme dans tous les dispensaires, les soins y sont gratuits ; ici, les médecins n'ont pas vraiment de vocation, la propreté est très douteuse, mais il est ouvert à toute heure du jour comme de la nuit.
La BloomGrand espace dédié à l'herboristerie, il y a également un petit coin dédié aux fleurs. Une serre, derrière le magasin, produit la plupart de ce qu'ils vendent. La gérante, une sorcière, use de ses dons afin de faire pousser le meilleur pour ses consommateurs. Les prix de la boutique, non affichés, sont surtout définis à la tête du client.
The Wild Orchid CabaretLe bâtiment, de toute évidence récemment rénové, se pare d'une agréable devanture, élégante et sobre. L'intérieur est un peu plus chargé, de couleurs chaudes et sombres, de dorures et de cuir. Tout ici appelle au luxe et à l'intimité. Sur la scène, les filles dansent lascivement et n'ont à cœur qu'une chose : satisfaire les clients.
Palazzo Viglione Leur résidence n'a rien d'un palace, les Coleman ont même plutôt joué la carte de la discrétion. Avant, ils habitaient dans un domaine plutôt reculé, comme les Lanuit, mais ont décidé de se rapprocher du cœur économique de la ville en s'installant à Mansfield. Ils jouent également de l'ironie de la réputation du quartier. Leur maison est somme toute banale, n'attire pas les soupçons. On ne se doute jamais que cette habitation de quartier abrite un clan vampirique puissant. Il y a de la place pour accueillir tout le monde lors de réunions ou célébrations, mais les vampires qui y habitent en permanence sont le chef et son second et les Nouveaux-Nés et leurs Sires. Des marqués y passent également leurs journées pour veiller sur le sommeil de leurs vampires. Pour rappeler l'histoire du clan, les Coleman ont fait faire un beau jardin à l'italienne où se tiennent souvent les réceptions du clan. De même, Viglione est le nom italien qu'ils ont porté pendant des siècles.
La confluenceA proximité des derniers immeubles du quartier, un affluent de la Red River se jette dans le fleuve. Là où les deux eaux se rejoignent, le point de confluence se dessine, majestueux et délicat à la fois, aussi intimidant que relaxant. Si l'on s'approche suffisamment, chacun ressentira à sa manière le magnétisme de la confluence. L'un aura l'impression qu'elle l'appelle, et l'autre, au contraire, se sentira menacé par une force intangible. Faste, néfaste, neutre, douce ou agressive, la confluence ne laisse personne indifférent. Les plus sensibles des Arcanistes sauront déceler dans l'eau pure de la confluence une inexplicable énergie.
Le Déversoir et le NidC'est un lieu mystique d'une très grande importance pour les rats garous et leur horde. Situé dans les profondeurs de la terre, c'est une convergence de plusieurs bras d'égout dont l'une des principales fonctions est de canaliser les débordements des crues en temps de grandes pluies. Le lieu a été construit en conséquence, comme un gouffre vertical enjambé par nombre de passerelles, et même si le niveau de l'eau est relativement bas, il peut rapidement monter en cas d'orage. C'est ici qu'officie le Prophète Gris de la horde et qu'affleure à l'air libre une veine d'énergie magique. Son influence peut être ressentie même par les non initiés comme un frisson surnaturel sur la peau. Toute personne capable de percevoir la magie et qui viendrait ici verrait le chatoiement fascinant et indéchiffrable qui émane des lieux et qui reste invisible aux autres. C'est un lieu de très grand potentiel magique et la source qui permet au Prophète Gris de protéger la horde et ce lieu par les truchements d'une magie urbaine. C'est ce qui explique que quasiment personne ne réussit à venir ici de son propre gré et les étrangers n'y sont pas les bienvenues. Une telle puissance est convoitée par bien des mages et beaucoup seraient prêts à prendre des risques si cela leur permettait de mettre la main dessus. C'est également un lieu de rassemblement pour la horde, car le Roi des rats en a fait son nid et c'est ici que sa cour siège. Enfin, c'est ce lieu qui explique l'étrange sensation ressentie plus loin en aval au lieu nommé la Confluence. L'eau est en effet imprégnée d'une parte de l'énergie mystique des lieux lorsqu'elle passe ici.
Kingston BuildingsLorsqu'on déambule aux abords de ces nombreux immeubles d'habitation, deux sens sont particulièrement agressés : la vue et l'odorat. De grands immeubles abîmés, défraîchis, au pied desquels s'échouent quelques morceaux de toiture, éclatés au sol – l'intérieur n'est pas plus fameux : papier peint gorgé d'humidité et décollé, linoléum gondolé et coins noircis par la moisissure. Quant aux odeurs, se mélangent celles des repas copieux et pas chers des grandes familles qui vivent par ici, de l'urine qui macule certains murs et recoins sombres, et bien sûr, des poubelles qui s'entassent ici et là. Mais avec un peu de volonté et beaucoup d'huile de coude, on peut y rendre un appartement... correct.
The CornerCe quartier-ci jouit d'une population moins pauvre, davantage éduquée, et cela se ressent. Les immeubles ne paient pas de mine, mais les habitants y sont davantage soudés, solidaires dans la difficulté – la plupart vivait déjà là avant la tornade de 2013 et, quoique oubliés des grands quartiers de Shreveport, ils ont su se débrouiller ensemble. De grandes tablées étaient organisées, des vides greniers et journées entières dédiées aux dons, durant lesquelles les pauvres donnaient aux plus pauvres, ont sincèrement lié les habitants des environs. Ils le sont toujours, et n'ont même plus l'impression de vivre dans la grande ville qu'est Shreveport. Très accueillants, ils tendent la main à leur prochain, quoiqu'il arrive.
Western Hill Ancien territoire des Caddos Indiens, leur énergie mystique n'a pas disparu de la surface de la terre, sur laquelle les hommes ont récemment bâti d'immenses buildings. Quartier des affaires, il a pourtant su se parer d'habitations d'une grande modernité. Il est réputé extrêmement vivant, propulsé par l'Université, qui lui insuffle toute la vie estudiantine de Shreveport, et multiplie les activités, majoritairement nocturnes, aux alentours. Durant la journée, la faculté impose également son rythme de vie studieux, et c'est un calme tout particulier qui se fait roi. - Western Hill en détails:
Provenance « Inspiré par la tradition, construit pour l'avenir », c'est le slogan de ce quartier dont la particularité est d'être un véritable petit village à l'intérieur de Shreveport. Situé aux abords du lac, il s'est rapidement développé et possède son propre centre traditionnel, ses marchés, casernes de pompier et petite clinique de premiers soins. Qui vit à Provenance ne vit pas vraiment à Shreveport – un monde à part pour une communauté à part. Cependant, Provenance est ouvert à tous, et les agriculteurs locaux ouvrent régulièrement leur marché sur la place centrale.
Oufo Ce majestueux bâtiment n'est autre que le temple des vaudouisants. Cet immense sanctuaire chatoyant, bardé de couleurs vives, accueille cérémonies et initiations en son sein. Ses deux pièces les plus importantes sont le péristyle, salle sacrée du potomitan autour duquel sont tracés les vévés, qui comporte le fameux socle des offrandes ; ainsi que la chambre des mystères, bagui, où se trouvent tous les autels dressés et entretenus par les fidèles. Les arcanistes se pressent dans le péristyle, dans lequel se déroulent les cérémonies.
HeliopolisMagazine influent de la ville, Heliopolis est indépendant et centre ses articles sur les nouvelles qui concernent Shreveport, mais également sur la culture. Ils ont été les premiers à ouvrir leurs portes aux CESS, et n'ont jamais manqué de les dépeindre comme des êtres humains à part entière dans leurs pages. Cependant, ils aiment les sensations et se plaisent à organiser de grands débats filmés. Ils mettent en avant un courrier des lecteurs extrêmement fertile.
Louisiana State University Prestigieuse université, elle est désormais une force majeure et déterminante à Shreveport. Elle lui assure, chaque année, de nombreuses nouvelles têtes, et une grande réputation. Finalement, LSU n'a plus beaucoup à faire pour s'assurer des inscriptions en masse à chaque rentrée.
Grave Creek HollowCe petit cimetière qui ne paie pas de mine serait, selon de trop nombreuses rumeurs, un ancien cimetière indien. Il se raconte encore que la nuit, les feux follets s'éveillent et glissent entre les tombes. Mais ce qui inquiète surtout les habitants aux alentours, ce sont les présumées malédictions qui ont été jetées, il y a de ça des dizaines et des dizaines d'années, et n'ont jamais vraiment été effacées.
Shreveport HospitalC'est dans ce grand bâtiment à l'architecture cubique que sont prodigués les soins dont la population de Shreveport a besoin. L'hôpital, s'il peut paraître froid de l'extérieur, demeure malgré tout relativement accueillant pour un lieu de santé. Propre et bien aménagé, le personnel médical s'y affaire avec précipitation tout au long de la journée, n'ayant parfois que très peu de temps pour assurer de dignes rapports humains. Le niveau inférieur de l'hôpital étant réservé à la morgue, rares sont ceux qui s'y rendent.
ArtspaceUn cybercafé sur deux étages, sanctuaire des geek de Shreveport. Au premier : internet à l'heure et café buvable d'une des distributrices de luxe. Au deuxième : zone de gaming, ordinateurs puissants et refuge pour l'équipe d'eSport. Un horaire atypique, des LAN party et des employés vraiment sympathiques pour vous accueillir tel que vous êtes.
Arkansas StreetEnvie de danser, envie de bouger ? Rendez-vous immédiatement à Arkansas Street. La musique semble envelopper la rue entière, où elle vit littéralement pour exprimer l'ambiance musicale de Shreveport tout entière. Une ambiance musicale particulièrement représentée dans les deux bars les plus connus du quartier.
Autumn WoodsCe sont les résidences du quartier, incroyablement modernes ; verdure à tout bout de champ, toitures végétalisées, décoration immaculée et minimaliste, les résidents les plus riches possèdent tous une télécommande afin de s'ouvrir sur le monde. Portails, volets, fenêtres, lumière... Tout y est électrique. Cependant, des habitations plus modestes peuvent être dénichées, notamment aux abords de l'université.
Pinecrest Originellement bâti autour d'une paroisse, le quartier de Pinecrest (encore appelé Pinecrest Parish) demeure sous une influence très religieuse - ses excellentes écoles privées peuvent en témoigner. De grands parcs arborés, d'une propreté irréprochable, entourent ce que l'on appelle le « Pinecrest Village », large zone résidentielle riche et distinguée. De grands pavillons modernes et élégants, dont les jardins spacieux abritent de belles piscines, aux villas des plus chanceux qui s'offrent une magnifique vue sur le Cross Lake, il semble évident que tout le monde ne peut se permettre de résider à Pinecrest Village. C'est d'ailleurs le quartier entier qui respire la prospérité. Si les abords du lac sont réservés aux plus opulents, le sud demeure néanmoins accessible aux classes moyennes. - Pinecrest en détails:
Le Cross LakeCe grand lac, d'une superficie de 35km², en plus d'être une merveille de faune et de flore où vivent alligators, pélicans, et serpents d'eau, est optimisé par les hommes, et représente un véritable petit centre économique. Club de yacht, jeux d'eau de toute sorte mis en place dès les premiers rayons du soleil, immense centre commercial... À l'image de Pinecrest, il est gorgé de ressources. Lieu de prédilection des pêcheurs et autres individus à la recherche de calme, il abrite également le Bickham Bayou. Enfin, à quelques six-cent mètres de la côte se trouve la Buzzard Island ; petite et complètement vide, elle est bien souvent camouflée par un épais brouillard, et d'étranges légendes demeurent encore à son propos.
L'Eldorado CasinoL'élégance de Pinecrest rejoint ici les mythiques jeux de hasard de Shreveport, en un résultat des plus attrayant. Des centaines de suites de luxe se succèdent sur trois étages, et pas moins de quatre restaurant sauront ravir les papilles des clients les plus pointilleux de l'Eldorado, dans lequel on ne perd pas son argent qu'au jeu. SPA, pistes de danse démesurées, boutiques en tout genre, concerts de stars renommées... Nombreux sont ceux qui attendent leur paie, et se pressent de la flamber à l'Eldorado.
Oden ManorCet ancien manoir est la propriété de l’Eglise Wiccane. Protégée par une enceinte boisée, les arcanistes blancs préservent leurs secrets et se dévoilent au monde dans cette bâtisse à double fonction. Le rez-de-chaussée correspond au centre de la toile médiatique de l’Eglise et ses portes sont régulièrement ouvertes aux caméras. Les étages sont en revanche privés et peuvent recevoir les membres de l’organisation lors de conseils ou de fêtes.
Le Capri ThéâtreC'est un théâtre unique et incontournable qui s'érige entre deux immeubles d'habitation. À l'origine construit par deux frères, il a gardé ses magnifiques et illustres murs vermeil, et ses majestueuses fioritures d'or. Le théâtre possède de nombreuses salles, certaines dédiées au cinéma, d'autres à la comédie – on peut également s'y sustenter brièvement, dans les deux bars que le Capri Théâtre propose.
Assumption ParishMajestueuse et dévouée, la paroisse de Pinecrest reçoit les navettes remplies de fidèles avant chaque messe. Elle jouit d'une grande réputation, mais surtout d'une grande influence sur le quartier. À vrai dire, même des individus moins pieux peuvent se croiser à la sortie du sermon dominical.
Ford ParkGrand parc clôturé, il est l'apanage des amoureux de la nature du quartier. Pique-niques et grillades, camping sauvage à la belle étoile ou encore balades à vélo, c'est certainement l'endroit le plus paisible, le plus serein dans lequel on pourrait se rendre. De jour, du moins.
Shreve Memorial Library Majestueux bâtiment ancien, d'une magnifique architecture, c'est là que se trouve la plus grande bibliothèque de la ville. Elle se décompose en plusieurs ailes, et d'autres nombreuses sections, afin de répondre le plus précisément aux demandes de tous. Très impliquée, elle organise souvent de grandes expositions de photographies de la ville.
Pinecrest VillageLe quartier pavillonnaire par excellence. Des habitations identiques, des pelouses parfaitement entretenues, des enfants qui jouent sur la route, et des femmes au foyer qui font du yoga : c'est bien Pinecrest. Comme tous les autres quartiers de ce type, le Pinecrest Village semble toujours trop paisible pour être vrai.
Atlantic AvenueRéservé aux classes moyennes, qui ne peuvent pas s'offrir une vie au Pinecrest Village mais peuvent néanmoins prétendre à un beau logement. Quelques immeubles de petite taille s'érigent tout d'abord, avant de laisser place à de nombreuses maisons familiales et agréables, où l'on entend davantage les sonnettes des vélos retentir, que les moteurs des voitures.
The Haven Centre industriel par excellence de la ville, ce quartier ne porte vraiment pas son nom. Les zones marchandes se sont développées à grande vitesse aux abords du quartier populaire qu'est Downtown, et ce sont d'immenses centres commerciaux qui s'élèvent ici et là, animant automatiquement une petite partie du quartier, qui se popularise et s'ouvre à d'inhabituelles excentricités, inconnues il y a quelques années encore. Restaurants, cinémas, ou concerts de plein air font vibrer le sud du quartier. Cependant, l'extrême nord n'est encore composé que de multiples usines et autres établissements industriels en tout genre. Seule la proximité du cœur de Shreveport apporte le peu de valeur qu'a le quartier. - The Haven en détails:
St-Vincent Mall et ses vices cachés Bénéficiant de plus d'une soixantaine de boutiques et autres snacks, c'est un grand centre commercial urbain qui s'érige à la limite de Downtown. Ouvert tous les jours, jusqu'à tard dans la soirée, il déborde toujours d'individus – jeunes gens ne sachant comment occuper leur journée, travailleurs désireux de faire du lèche-vitrine après une dure journée, ou encore individus aisés venant de Shreveport. Il cache toutefois une réalité toute autre car nombre de ces commerces sont le territoire d'une colonie de la horde qui s'est historiquement établie là depuis plusieurs dizaines d'années : la colonie St Vincent. Les activités qui s'y déroulent apportent des ressources et une influence non négligeables au peuple rat et la fréquentation de cet endroit permet à tout un chacun de s'y rendre sans que cela ne paraisse suspect. On peut accéder au monde du dessous par un souterrain dissimulé dans les entrailles du Sex Shop « Jacquie & Michelle world of tremenduous pleasures » dont les tenanciers sont deux rats-garous adeptes des soirées furries. De ce souterrain on peut accéder à un réseau de galeries qui relient secrètement plusieurs des caves des commerces ainsi que les égouts. Aménagée et provisionnée, cette colonie peut, comme toutes les autres, héberger facilement une quinzaine d'individus et leur permettre d'y vivre sans jamais remonter à la surface si danger il y a.
ChantiersIls sont nombreux ; des usines en pleine construction ou, au contraire, sur le point d'être entièrement démolies. Quoiqu'il en soit, tout y est sans dessus dessous, certains sont très actifs, d'autre ensommeillés, mais quelques matériaux peuvent être à voler pour les plus audacieux. Pour les autres, il ne s'agit ici que d'un lieu immensément calme une fois la nuit tombée, hors de la cohue de la ville, et malgré tout intra-muros.
The Busted CoconutShow off, cool down, and drink up. Les maîtres mots de ce bar aux influences insulaires et exotiques. Situé au deuxième étage du bâtiment, il offre une magnifique vue sur la Red River ainsi que sur le quartier de Downtown. The Busted Coconut, c'est une pure bouffée d'air frais pour quiconque aurait passé une mauvaise journée.
UsinesDe nombreuses usines et entrepôts s'étalent sur des kilomètres, pour la plupart anciennes – l'extrême nord de la ville en est presque entièrement constitué. Qu'elles soient encore actives ou déjà désaffectées, elles se mêlent les unes aux autres et forment un triste paysage pour les travailleurs du quartier.
Happy Belly's Italian Ice Similaire à toutes les autres, l'usine possède seulement un énorme cornet de glace italien sur sa devanture. C'est à l'intérieur que tout se joue, puisqu'elle ne sert qu'à blanchir l'argent d'une famille de crapules. En réalité, cette usine n'est utile qu'à la fabrication de la drogue qu'ils revendent, et qui fait leur renommée en ville.
Harrah's ClubUn vieil hippodrome qui a énormément perdu de sa valeur durant les dernières années. Cependant, le luxe dont il jouissait n'a pas entièrement disparu, et il règne encore dans l'atmosphère les relents d'une richesse passée. Un grand bâtiment vieilli héberge un ancien casino ainsi qu'un somptueux hôtel, laissés à l'abandon depuis des années. Les courses hippiques ont cependant toujours lieu.
BureauxIci et là, de grands immeubles froids s'érigent – l'un à côté d'un chantier, l'autre près d'une zone arborée, et celui-ci accolé au centre scientifique, bruyant et agité. Construits pour soulager le quartier de Western Hill, ils n'ont pas véritablement vocation à participer à la vie du quartier – dès la fin de l'après-midi, ils se vident à une vitesse fulgurante, ne laissant place qu'à un silence de mort aux alentours.
Sci-Port Science Discovery Center La démystification est au centre du musée scientifique de Shreveport. Squelettes de toutes races et de toutes espèces se confondent, immense planétarium dans lequel il est possible d'observer les constellations de n'importe quel jour de n'importe quelle année, ou encore les secrets de fabrication du True Blood, toute curiosité trouvera sa réponse au Sci-Port.
Greyhound LineUne ligne de bus ambitieuse, puisqu'elle a été créée afin de relier le quartier de Western Hills avec celui de The Haven, afin de faciliter le trajet aux salariés mutés dans les bureaux flambant neuf du quartier. Cependant, la plupart se refuse à emprunter les transports en commun ; en effet, ils passent, et possèdent même plusieurs arrêts, à Stoner Hill. Le quartier mal famé effraie un grand-nombre de travailleurs, et la ligne semble destinée infréquentable.
SHREVEPORT REGIONAL AIRPORTC'est au cœur de la zone industrielle que s'est étendue la base aéroportuaire de la ville. Le trafic y est de plus en plus dense, facilité par les échanges culturels, touristiques et politiques qui attirent les badauds et autres personnalités plus importantes en masse. Soucieuses de préserver le calme et l'ordre, les services de sécurité ne chôment pas, permettant à la foule CESS comme aux humains les plus lambdas de débarquer ou s'envoler vers le reste du continent américain. Les conséquences de la Révélation se sont faites sentir, notamment avec l'aménagement d'appareils et de vols de nuit réservés aux vampires pour les préserver de l'astre solaire. Néanmoins, le SRA n'échappe pas aux habituelles boutiques de duty-free, tout en voyant apparaître de nouveaux produits comme des pochettes de sang artificiel.
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| Toutes les routes mènent à Shreveport North La ville a beau déborder de dynamisme, il n'en est pas de même en dehors de ses frontières. Sitôt les limites de la ville franchies, le calme reprend ses droits. Au Nord, l'abandon règne. Si la ville a tenté de se développer dans cette direction, elle y a renoncé depuis bien longtemps. Les grandes étendues vertes succèdent à d'autres grandes étendues vertes, jusqu'à la frontière avec l'Arkansas, état voisin. De temps en temps, on croise un bâtiment que la nature a reconquis depuis longtemps. Mais certains ont survécu à l'assaut du temps et sont toujours habités ou utilisés. Prenez garde, si vous croisez des personnes habitant les environs, c'est sûrement qu'elles veulent être laissées tranquilles. - North en détails:
Pete's ScrapyardIl est impossible pour les voyageurs d'ignorer le cimetière des voitures de Pete. À quelques mètres seulement de la route, la casse est imposante. Des tas de ferrailles en tout genre s'érige un immense bras métallique, au bout duquel une pince s'occupe de soulever les automobiles moribondes. Son patibulaire propriétaire, Pete, ne tient pas d'horaires d'ouverture réguliers ; il est donc difficile de savoir lorsque la casse est susceptible d'accueillir ses clients. Néanmoins, il y est en permanence, vivant dans une caravane jaunie et usée, qu'il déplace au gré de ses envies. Plusieurs fusils y sont d'ailleurs entreposés : Pete a en horreur les visiteurs qui aiment se perdre dans le dédale de ses carcasses de voitures.
10, Albany RoadÀ quelques pas seulement du pensionnat désaffecté se dresse une immense bâtisse, imposante et typique, de l'époque coloniale. Similaire à toutes celles des environs, celle-ci a pourtant une particularité de taille : elle abrite l'Irae. Les membres survivants s'y sont réfugiés après l'incendie meurtrier de leur dernier repaire. Soucieux d'être abandonnés à leur tranquillité, ils ont migré au nord de la ville, là où la terre est plate et où d'éventuels assaillants seraient bien vite repérés. Du haut de leur nouvelle habitation aux murs défraîchis, ils peuvent observer le jardin mourir et l'absence de vie, rassurante, des alentours.
Bunny BarHéritage des anciens propriétaires, la décoration tant extérieure qu'intérieure du bordel aurait bien besoin d'un peu de rafraîchissement. À défaut de ravaler la façade du Bunny Bar, la nouvelle propriétaire favorise un traitement humain aux prostituées qui se dénudent chaque soir, dans l'atmosphère luxurieuse et moite de cette maison close illégale. Une fille de joie a pour mission, une radio CB à la main, de susurrer quelques douceurs aux camionneurs passant dans le coin, dans le but d'attirer de nouveaux clients. Les autres se trémoussent parfois dans la lumière tamisée du bordel, autour de l'unique bar de danse trônant dans un salon, entourée de fauteuils confortables et dépareillés.
The Lucky Star MotelUn motel qui semble correcte, dans une zone isolée du North... le repaire idéal pour un Nid de vampires renégats. C'est là que les bases du Clan du Chaos se sont installées, et plus encore depuis le putsch ayant consacré Aliénor Bellovaque souveraine de ses ouailles ambitieuses. Aux fêtes sans fin accueillant parfois mortels et arcanistes jusqu'au bout de la nuit se joignent les instants plus calmes le jour, rendant pour quelques heures aux lieux l'apparence d'un endroit paisible où séjourner. L'accent oriental s'y entend bien plus qu'ailleurs à Shreveport. C'est le repaire idéal pour les humains paumés, comme pour les vampires en mal de divertissement.
AuditoriumImmense bâtisse, que l'on devine majestueuse et noble du temps de ses meilleures années, elle n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même. Les murs décrépis et les fenêtres, pour la plupart camouflées de diverses manières, sales et parfois brisées, ne donnent aucunement envie de s'en approcher. L'immense hall de marbre et de bois est luxueux, malgré l'importante couche de poussière qui s'y est accumulée, les toiles d'araignées qui dégringolent du plafond, et l'obscurité saisissante qui enveloppe quiconque s'aventure à l'intérieur. En poursuivant son chemin, l'auditorium se dévoile : des centaines et des centaines de sièges vides le long de l'escalier aux larges marches qui mène à la scène, un balcon incliné et arrondi à plusieurs mètres au-dessus du sol, l'immense rideau pourpre qui cache, bien sûr, la fameuse scène. Trop grande, trop vide, chaque bruissement a son écho et semble amplifié – la fatigue peut même mener à quelques hallucinations musicales.
Gilbert DriveLotissement abandonné en plein chantier, les autorités soutiennent que la cause n'est autre que la découverte fortuite d'un fond archéologique. Officieusement, il se murmure que les ouvriers ont été victimes d'agressions multiples au cours des derniers mois. Forçant l'arrêt des travaux, plus personne de sensé n'ose s'en approcher. Quelques esprits frappeurs rôderaient dans les environs, troublés dans leur demeure éternelle par le chahut des travaux...
Mental Health ServicesHôpital psychiatrique, centre de désintoxication, le bâtiment se perd en-dehors de la ville. Financièrement à l'agonie, une aile a été fermée, demeurant aujourd'hui complètement vide, les services ne sont plus que les ombres de ce qu'ils devraient être. L'urine qui macule le sol dégage une odeur étouffante à quiconque n'y est pas habitué, et les contrôles étant effectués par-dessus la jambe, il est particulièrement aisé d'y faire circuler n'importe quoi. Une aile est destinée au centre de désintox, dans laquelle s'entassent patients ensuqués et personnel épuisé.
Route abandonnéeUn panneau au détour d'un embranchement indique la direction de la ville de Mooringsport, mais il n'en est rien ; après des dizaines et des dizaines de minutes de trajet, il apparaît évident que cette route ne mène nulle part. En tout cas, rares sont ceux qui décident de la poursuivre. Étroite et non bétonnée, le chemin est parfois obstrué de nombreux feuillages, et elle est complètement isolée. Mieux vaut ne pas s'y perdre trop tard dans la journée.
South Le sud de la ville est presque aussi désertique que le nord, mais parait bien plus fourni. Il est loin d'être vide, mais les principales vies qui l'habitent sont animales et végétales. Cette région regorge de plantations, en majorité du coton, qui paraît pousser tout seul dans ce climat humide. Mais l'essentiel du coin est sauvage, indomptable par l'homme. La bayou est comme une jungle vivante, une entité abritant de multiples vies. Dans ce labyrinthe naturel, tout est vert, des écailles scintillantes des alligators aux reflets verdâtres de l'eau dans laquelle les cyprès prennent source. - South en détails:
Acadia PlantationUne petite route mène aux plantations Acadia, qui se scinde ensuite en deux. D'une part, la forêt, et de l'autre, entourée d'arbres majestueux en un arche improvisé, l'entrée du domaine. Ancienne plantation de coton, elle appartient toujours à la même famille, mais n'est plus qu'une habitation secondaire. Autour de l'immense manoir, quelques petites baraques vétustes et vieillottes, pour certaines complètement détruites, vestiges de l'esclavage des riches.
Le manoir Lanuit Pas de fantaisies dans le nom, mais un goût pour le luxe et le style rococo bien français décore les murs du grand manoir des frères Lanuit. Gabriel et Alaric y résident, ainsi que leurs proches conseillers et illustres membres du clan. Dans une grande salle de réception, on accueille l'entièreté du clan pour toutes les occasions possibles. L'accès au manoir n'est pas facile et il est extrêmement surveillé, il est bien caché derrière les plantations et on n'hésite pas à effacer la mémoire des touristes égarés ou des habitants du coin.
Quartier BeauregardNon loin des plantations, un insignifiant quartier colonial encore debout, de trois ou quatre maisons d'époque. Deux d'entre elles, fortement ravagées par l'ouragan Katrina, tiennent à peine grâce à des fondations à l'agonie. Un bois gonflé, gorgé d'eau, certains pans de murs complètement arrachés, ce quartier demeure malgré tout enveloppé d'un aura tout particulier.
Copperhead Road BarBar routier par excellence, le parking est très souvent rempli de poids lourds, et ceux qui ne s'y arrêtent pas y vont de leurs klaxons tonitruants. Ici, on ne vient que pour se désaltérer et manger sur le pouce, alors il ne vaut mieux pas s'attendre à grand-chose.
Kisatchie National Forest Immense parc protégé de plus de 2000km², cette forêt est un havre de paix. Les adeptes de nature peuvent se balader dans les chemins balisés, des rangers veillant à ce que la faune locale ne soit pas dérangée par l’homme. La moitié nord du parc est le territoire de la Meute locale. Aucun thérianthrope extérieur à la Meute et aucun vampire n’est toléré dans l’enceinte du territoire sans avoir prévenu l’Ulfric de son passage. Les rangers du parc veillent à éloigner les visiteurs de la moitié nord de la forêt la nuit, mais tancent les loups à ne pas perturber l’écosystème par une chasse abusive et à garantir la sécurité des humains qui traversent le parc.
CaernLe Caern de la Meute se situe dans la partie boisée du parc, où la nature y est préservée : sa tranquillité est rarement dérangée par l’activité humaine. Le Caern est une clairière, un lieu sacré invisible aux yeux des non-initiés. Seuls les membres de la Meute peuvent discerner ce large cercle dépourvu d’arbres. En son centre, se trouve deux rochers, presque jumeaux, sur lesquels l’Ulfric et la Lupa peuvent prendre place lors de rituels. Le perchoir représenté par ces rochers permet aussi d’en faire une estrade accueillant un orateur.
BayouEmmitouflés dans un brouillard épais et particulièrement humide, de celui qui colle à la peau, les marécages qui entourent Shreveport ne sont pas le lieu de rencontre de beaucoup d'individus. Habité par crocodiles et autres espèces qui y règnent en maître, certains humains aiment pourtant parfois s'y aventurer.
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| Dix-huit miles au nord-ouest de Shreveport Bourgade du nord-ouest de l'État, Mooringsport, c'est la Louisiane profonde. Elle borde le lac Caddo ; formé, si l'on en croit la légende, par une succession de tremblements de terres en 1812, le lac Caddo flirtait déjà avec le surnaturel. Foyer d'indigènes durant le XVIIIe siècle, il se raconte que certaines tribus hantent encore les abords du lac ; possessifs et intolérants, ils peuvent se montrer extrêmement réfractaires à l'idée qu'une nouvelle population ne vienne habiter leur domaine. Durant de moites nuits d'été, les ombres fantomatiques se dévoilent et roulent sur l'eau, glissent entre les bras souples et informes de mousse qui trempe à la surface du lac, et animent les lieux, comme si de rien n'était. Comme avant. Berceau d'une abondante biodiversité, le lac fait la fierté du voisinage, qui mène un combat quotidien afin de le protéger. Riche de son environnement, le lac Caddo fait la petite affaire des Arcanistes du Juggler's Bazaar du coin, qui regroupe à lui seul pas moins d'une quarantaine d'espèces rares – autant de précieux éléments, donc. La faune fourmillante héberge notamment, pour les plus grosses espèces, nombre d'aigles, chouettes, et alligators. Une grande partie du lac représente à elle-même un labyrinthe de marécages, bayous et étangs, qui font la joie des visiteurs adeptes de pêche, navigation, et autres randonnées.
Traversé par le Caddo Lake Drawbridge, d'une longueur d'environ deux-cent mètres, qui se situe au nord de Mooringsport. La ville, qui s'étend sur 3km², n'est peuplée que de quelques 900 habitants. Une maigre dimension qui prend le pas sur la vie de la bourgade. N'oublions cependant pas le Mooringsport Fall Festival, qui se tient, comme son nom l'indique, durant l'automne. Le festival est en général lancé par une chasse au trésor ; indices disséminés dans le village durant la semaine qui le précède ou, tout du moins, jusqu'à ce que le trésor soit découvert, et récompense à la clé. Copieux dîners suivent alors, accompagnés de chants gospel, parade, et autres stands typiques saisonnaux. Le Festival est très important pour la bourgade, puisqu'il représente une rare lueur de vie au milieu d'un quotidien bien terne, et il est partiellement animé par des individus qui ne vivent pas à Mooringsport, mais qui veulent simplement venir s'amuser avec, dans le regard, cette petite lueur... Mooringsport, c'est authentique, c'est la vie à la campagne, chez les péquenauds du coin, que les citadins observent avec amusement. Une notion qui pousse doucement la vie de la bourgade au bord du précipice. À l'instar des autres villes de Louisiane, Mooringsport est très religieuse. Tout comme à Haughton, c'est à l'image de la Sainte-Trinité que trois des églises du villages se sont liées, afin de proposer une défense divine contre les créatures maléfiques qui peuplent la Louisiane. Malheureusement, l'intérieur du triangle réside pour les trois-quart en une zone forestière – la défense y est cependant complète, et confère une protection sans pareille aux humains, barrière impossible à franchir par certains CESS.
Le Triangle de la Foi de MooringsportMooringsport n'accueille ni somptueux manoirs, ni grandes bâtisses ; si vous êtes tape-à-l’œil, passez votre chemin. Les demeures sont d'une simplicité effarante et, pour la plupart, sont toutes identiques. Un peu défraîchies, un peu oubliées, parfois par les habitants eux-mêmes. Il est très rapide de faire le tour de la bourgade, puisque le centre est particulièrement restreint : école, église, bar. Les habitants s'y réunissent, et rentrent chez eux – les environs de Mooringsport semblent donc voués à dépérir peu à peu. La région est extrêmement boisée, il n'est donc pas rare de découvrir une habitation en s'enfonçant profondément dans un petit chemin de terre – si l'on décide d'habiter Mooringsport, c'est en général pour échapper à l'atmosphère étouffante de la ville, et pour jouir d'une solitude toute particulière. Il ne faut cependant pas s'attendre à une grande communauté – les familles restantes ne sont pas très ouvertes à la nouveauté, et n'attendent pour la plupart qu'une chose : l'entrée à l'université de leurs enfants et leur déménagement à Shreveport. En somme, Mooringsport n'a pas réussi à se démarquer de Shreveport, et n'est aujourd'hui plus rien d'autre qu'un mouroir. - Mooringsport en détails:
L'école élémentaireGrande bâtisse rectangulaire de briques rouges, l'école de Mooringsport accueille la plus jeune population du village. Deux intérêts résident en cette école : le petit laboratoire qui ne paie pas de mine, mais recèle pourtant beaucoup d'ingrédients utilisables en magie, pour qui saurait où chercher ; il faut également savoir que le petit gymnase est mobilisé à chaque catastrophe naturelle, afin d'offrir protection et vivres aux habitants.
Ford LibrarySituée en face de l'école, la bibliothèque a originellement ouvert ses portes en 1930, et perdure depuis. Elle n'est pas grande, mais possède néanmoins deux larges rayons : l'un est ésotérique, et l'autre se focalise davantage sur la biodiversité qui règne tout autour du village. Ouverte tous les jours aux heures de bureau, sauf le week-end.
The MuseumSans autre nom que "le musée", ce lieu culturel a une taille plus qu'humaine, puisqu'il n'est pas beaucoup plus grand qu'une simple maison. Spécialisé en cultes et croyances locales, il regorge d'anecdotes, légendes, et autres mises en garde pour touristes et rares locaux ignorants. Un présentoir à l'entrée du musée propose divers objets magiques – amulettes, porte-bonheurs et autres bijoux faiblement enchantés.
Hammered Lamb barBar de village par excellence, il n'est pas non plus très moderne, et ne propose qu'un choix réduit de boissons. Pourtant, c'est un des lieux préférés des habitants de la ville, qui s'y rejoignent très régulièrement, abandonnant leurs enfants dans le parc à proximité. Il faut traverser la salle du bar afin de parvenir à la petite station essence de la ville.
Longwood parcPetit parc plutôt arboré, peu entretenu, quelques installations pour enfants font office de parc de jeu. L'intérieur des deux cages à poule est tagué, et est davantage utilisé comme lieu de drague à la tombée de la nuit, où les jeunes couples écrivent leurs noms au marqueur indélébile, souillant ainsi le seul lieu de pureté dont bénéficiaient encore les enfants.
Forêt environnanteTout autour du village, d'immenses arbres s'élèvent et s'étendent à perte de vue. Il est très aisé de se perdre dans les vastes bois, et surtout, très dangereux. Rares sont ceux qui s'aventurent trop profondément. Près des plantations de café se trouve un chemin de randonnée, appelé le « Rocky Point », réputé pour être introuvable sur une carte, seulement indiqué par des panneaux et balises repères. Une grand partie de la forêt est dans les frontières du triangle de Foi, et donc inaccessible aux créatures maléfiques.
Le Lac CaddoTantôt bordés de mousse, aménagés en embarcadères – de pêche ou de plaisance –, ou carrément marécageux, les alentours du lac représentent une distance extrêmement vague. Il est recommandé de ne pas s'y perdre durant la nuit si l'on se trouve sans défense. S'il héberge de nombreuses espèces et représente un endroit magnifique à l'observation, il se raconte même selon un reportage de télévision, que le Big Foot lui-même y avait élu domicile.
Le Caddo Lake Drawbridge Parallèle à la voie ferrée, le pont s'étend sur deux-cent mètres environ ; il mène au nord de la ville. Le premier bâtiment que l'on croise se trouve être la centrale électrique de la ville – la Lieberman Power Plant. La route empruntée par le pont mène à l'extrême nord de l'état, mais aussi aux camps de gitans.
Le camp gitanLe camp est majoritairement composé de roulottes, toutes plus colorées et soignées les unes que les autres. De nombreux foyers rudimentaires ça et là font office de cuisine aux gitans, et c'est une houle de divers parfums qui règne sur tout le camp. Rideaux de perles, tapis et autres tentures terminent de décorer, de façon néanmoins très naturelle, les habitations des gitans. Laissez-vous donc charmer par une diseuse de bonne aventure, qui sait ce qu'elle pourra vous apprendre ?
Plantation Gourmet Coffee Très éloignée de Mooringsport, c'est une plantation assez réputée malgré tout, qui met à l'honneur le "bio" et le naturel. Ils ont une alliance avec les bars, restaurants, et mêmes les églises environnantes. Il est possible de les visiter, de traîner autour de l'immense bâtisse, ou simplement de venir y déguster un délicieux café.
Maisons éparsesMooringsport n'accueille ni somptueux manoirs, ni grandes bâtisses ; si vous êtes tape-à-l’œil, passez votre chemin. Les demeures sont d'une simplicité effarante et, pour la plupart, sont toutes identiques. Un peu défraîchies, un peu oubliées, parfois par les habitants eux-mêmes. Dans cette région extrêmement boisée, il n'est pas rare de découvrir une habitation en s'enfonçant profondément dans un petit chemin de terre – si l'on décide d'habiter Mooringsport, c'est en général pour échapper à l'atmosphère étouffante de la ville, et pour jouir d'une solitude toute particulière.
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| dix-sept miles à l'est de Shreveport Haughton est une petite ville située à l'est de Shreveport. Elle est peuplée d'environ 3,400 habitants et, si elle n'est qu'à une vingtaine de minutes de la ville phare de la Louisiane, elle se refuse à la laisser lui faire de l'ombre. Il fait bon vivre à Haughton, et c'est une ville pleine d'ambition, sans cesse à la recherche de nouveaux habitants, tant qu'ils sont humains, très humains, purement humains. La communauté est gonflée de fierté, et chacune de ses caractéristiques les plus simples est une raison de plus de s'en targuer. Non, Haughton ne se laissera pas écraser par Shreveport. Haughton, c'est aussi la haine des créatures. Le bastion des humains engagés dans la lutte, qui parviennent à rayonner sur leurs pairs, et à leur insuffler ce désir d'humanisation de la communauté. À Haughton, on refuse les pires espèces de monstruosités ; vampires, engeances, thérianthropes, passez votre chemin, si vous assumez pleinement votre nature. Arcanistes et outres peuvent se faire discrets, et n'attirer aucun soupçon, s'ils veulent jouir d'un quotidien calme.
Symbolisée par un pirate, mascotte du lycée de la ville, qui jouit d'ailleurs d'un excellent niveau –, la ville est pleine d'un enthousiasme communicatif. Avec des forces de l'ordre ainsi que des pompiers au meilleur de leur forme, c'est le souffle d'un excellent mode de vie, sain et naturel, qui est communiqué par les habitants. Naturel, très justement. À vrai dire, les humains présents à Haughton sont, pour la plupart, ici depuis toujours. Les créatures maléfiques, elles, sont arrivées il y a peu à Shreveport, avec la Révélation. Une association que les habitants de la bourgade n'apprécient que très peu, pour ne pas dire qu'ils y sont farouchement opposés. L'expansion géographique et, surtout, sociale et culturelle de Shreveport ne leur convient absolument pas. Ainsi, les nouveaux venus de Haughton sont majoritairement des individus provenant des Shepherds, ou encore de la Foi, qui se mêlent particulièrement bien à l'atmosphère générale de la petite ville, qu'insufflent les vieux de la vieille.
Verdoyante et gorgée de nature, il est très simple de se rendre compte du développement de la bourgade, qui s'étend majoritairement au sud – des quartiers résidentiels aux pavillons identiques les uns aux autres, à deux pas seulement du grand lycée de la ville. Les pelouses artificielles, trop vertes pour être vraies, dénotent avec le paysage, et semblent avoir été simplement posées là. Plus au sud se trouvent des dizaines et des dizaines de starter houses ; de petits logements qui ressemblent davantage à des préfabriqués qu'à de réelles habitations, étroits et longs, enfilés les uns derrière les autres, comme des dominos. Plus au sud encore, après un nouveau quartier résidentiel, se trouvent quelques habitations cachées par les arbres, trop peu nombreuses pour représenter un vrai quartier. Ceux qui cherchent un peu de solitude s'y sentiront parfaitement bien.
Malgré tous ses efforts, il est pourtant très rapide de ramener Haughton à ce qu'elle est réellement : une petite ville sans prétention. Du salon de beauté excentré au bout d'un chemin de terre, jusqu'au rectangle de tôle à l'enseigne de poulet où l'on fait ses commissions, sans oublier les restaurants élégamment situés en face du cimetière de la ville, Haughton n'a définitivement pas des prétentions qu'elle peut honorer.
Très religieuse, les églises de la ville ont planté des panneaux racoleurs à l'entrée de la ville, et au bord de certaines routes très fréquentées, afin, de vanter pour chacune ses mérites. Trois églises se sont malgré tout réunies afin de proposer une défense divine aux fragiles humains de la ville – elles forment un triangle protecteur, que les créatures maléfiques de la nuit ne peuvent franchir. Trois côtés d'un même triangle, aux limites invisibles, que le monstre ne peut approcher, sous aucun prétexte.
La carte du triangle de la Foi de HaughtonEnfin, Haughton est malheureusement très souvent la cible des inondations qui surviennent en Louisiane, et la dernière en date, de mars 2016, fut une étape particulièrement douloureuse à passer. - Inondations Haughton:
. - Haughton en détails:
Zone commerciale :Une grande pharmacie, compte tenu de la taille de la ville, qui contient tout ce que vous désirez, et même un peu plus encore. Il paraît même qu'en présentant patte blanche ou un petit billet, on vous laisse accéder aux stocks, spécialisés dans la destruction massive de CESS ; la station service, l'armurerie, ou encore le magasin de surplus militaire, tout y est. Le nécessaire d'un bon habitant de Haughton, en somme.
New Hope CemeteryUn large cimetière complètement plat, dont l'entrée n'est définie que par une haute arche en bois, et dont les tombes semblent être sorties du sol toutes seules. Au loin, on aperçoit les matériaux d'une grande usine qui débordent un peu sur le sol des défunts, et un chantier pas vraiment terminé, ni même vraiment entamé.
Haughton Farm & Garden Une grande serre qui regorge de plantes, fleurs et herbes en tout genre – le repaire du parfait petit Arcaniste, en somme. On y trouve également quelques animaux de la ferme à acquérir, ainsi que des oiseaux. De temps en temps, vous pourrez tomber sur une trouvaille exotique. C'est une succursale du Jungler's Bazaar. Attention, la serre est dans les limites du triangle de la Foi et donc inaccessible aux créatures maléfiques.
Dream on the BayouUn petit restaurant cosy, particulièrement charmant. Sur le comptoir trône une belle photographie de mariage, souvenir impérissable d'une réception dont les habitants de la ville parlent encore aujourd'hui. Un endroit très romantique où emmener sa moitié. Et ils servent le meilleur crabe cajun de la ville. Passage obligé, donc.
Red Church of ChristC'est la plus grande des églises de la ville. Elle déborde littéralement de fidèles tous les dimanches matins, qui se pressent d'exprimer leur foi, et elle est particulièrement active au sein de la communauté. Il y aura toujours une oreille attentive là-bas, qui se chargera de protéger un humain sans défense des monstres de la nuit. Les individus de la Foi y exerce une grande influence, et chaque mois, si ce n'est chaque dimanche, de nouveaux venus viennent s'y recueillir, poussés par un seul souhait : combattre les monstruosités de la nature. Cette église est d'ailleurs l'une des trois formant le triangle de la Foi. Si ses abords, à l'Ouest, sont accessibles aux créatures maléfiques, le bâtiment est l'un des angles du triangle. Attention à ne pas vous heurter aux limites invisibles.
Woodcrest ForestPartie très prenante de la ville, la forêt rassemble un bon nombre d'hectares autour des habitations. Si elle est le repère de nombreux randonneurs et campeurs, il n'est pas recommandé de s'y aventurer si l'on est sans défense. Une recommandation qui ne vaut pas pour la zone protégée par le triangle de Foi, qui déborde sur une petite partie de la forêt. Certains groupes des Shepherds vont parfois faire des battues en pleine nuit dans la forêt, pour y déloger garous et autres vampires égarés là.
Woodcrest FactoryA la lisière de la forêt, dans cette ancienne usine travaillant le bois, les squatteurs ont été délogé. Discussions inspirées, discours amplifiés au mégaphone, slogans scandés en chœur et esprits échauffés : c'est l'heure de la réunion des humains les plus véhéments. Qu'ils soient enrôlés, sympathisants, ou simplement curieux, nombreux ils sont à rejoindre les rangs des Shepherds. Après les réunions, de longues discussions plus intimistes perdurent, jusque très tard dans la nuit. Ce lieu de réunion est dans le triangle de Foi, à sa limite. Cela permet à ces humains en quête de sang de bénéficier de la protection du triangle, tout en leur laissant la possibilité d'en sortir pour chasser les créatures qui se replient dans la forêt.
Dry CreekZone pavillonnaire du sud de la ville, il est clair qu'elle a été construite en un bloc. Les maisons sont toutes semblables, comme apposées sur un quadrillage particulièrement droit et régulier. Tous les matins, les voitures des habitants partent en même temps, la plupart en direction de Shreveport, et les enfants sont déposés à l'école. Quasiment vide de jour, il demeure très calme de nuit. Les limites du triangle de Foi passent au centre du quartier. Attention, créatures maléfiques, toutes les maisons ne vous sont pas accessibles. Et ne vous heurtez pas contre la barrière invisible.
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| Home sweet home Dans Shreveport et ses alentours, les logements ne manquent pas. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets ! Voici les principaux lieux d'habitations. Vous pouvez faire une demande de création de logement sous n'importe lequel de ces forums, via le formulaire ( qui se trouve ici). Si vous souhaitez un logement ailleurs que dans ces forums, on peut en discuter, via le formulaire ou par mp avec un membre du staff. A Shreveport DowntownRoyal Lodge : Un immeuble immense, tape-à-l’œil, très éclairé la nuit venue. Il compte plusieurs grands appartements et duplex, pour la plupart vendus il y a de ça des années, mais aussi de petits appartements à la location, extrêmement chers. Mais lorsque l'on veut vivre à Downtown, il faut y mettre le prix. Stoner HillDalzell Street : Carrément délabrés, tenant miraculeusement encore debout, ou bien dans un état quasiment correct, les immeubles résidentiels du quartier ne donnent pas envie. Mal isolés, très peu insonorisés, voire insalubres, les habitations sont malgré tout occupées. Nombreux sont les résidents qui ne peuvent pas se payer le luxe de déménager et qui errent à Stoner Hill ; certains parviennent même à s'y complaire. MansfieldKingston buildings : Lorsqu'on déambule aux abords de ces nombreux immeubles d'habitation, deux sens sont particulièrement agressés : la vue, et l'odorat. De grands immeubles abîmés, défraîchis, au pied desquels s'échouent quelques morceaux de toiture, éclatés au sol – l'intérieur n'est pas plus fameux : papier peint gorgé d'humidité et décollé, linoléum gondolé et coins noircis par la moisissure. Quant aux odeurs, se mélangent celles des repas copieux et pas chers des grandes familles qui vivent par ici, de l'urine qui macule certains murs et recoins sombres, et bien sûr, des poubelles qui s'entassent ici et là. Mais avec un peu de volonté et beaucoup d'huile de coude, on peut y rendre un appartement... correct. The Corner : Ce quartier-ci jouit d'une population moins pauvre, davantage éduquée, et cela se ressent. Les immeubles ne paient pas de mine, mais les habitants y sont davantage soudés, solidaires dans la difficulté – la plupart vivaient déjà là avant la tornade de 2013 et, quoique oubliés des grands quartiers de Shreveport, ils ont su se débrouiller ensemble. De grandes tablées étaient organisées, des vides greniers et journées entières dédiées aux dons, durant lesquelles les pauvres donnaient aux plus pauvres, ont sincèrement lié les habitants des environs. Ils le sont toujours, et n'ont même plus l'impression de vivre dans la grande ville qu'est Shreveport. Très accueillants, ils tendent la main à leur prochain, quoiqu'il arrive. Western HillAutumn Woods : Ce sont les résidences du quartier, incroyablement modernes ; verdure à tout bout de champ, toitures végétalisées, décoration immaculée et minimaliste, les résidents les plus riches possèdent tous une télécommande afin de s'ouvrir sur le monde. Portails, volets, fenêtres, lumière... Tout y est électrique. Cependant, des habitations plus modestes peuvent être dénichées, notamment aux abords de l'université. PinecrestPinecrest Village : Le quartier pavillonnaire par excellence. Des habitations identiques, des pelouses parfaitement entretenues, des enfants qui jouent sur la route, et des femmes au foyer qui font du yoga : c'est bien Pinecrest. Comme tous les autres quartiers de ce type, le Pinecrest Village semble toujours trop paisible pour être vrai. Atlantic Avenue : Réservé aux classes moyennes, qui ne peuvent pas s'offrir une vie au Pinecrest Village mais peuvent néanmoins prétendre à un beau logement. Quelques immeubles de petite taille s'érigent tout d'abord, avant de laisser place à de nombreuses maisons familiales et agréables, où l'on entend davantage les sonnettes des vélos retentir, que les moteurs des voitures. Hors de l'agglomération SouthQuartier Beauregard : Non loin des plantations, un insignifiant quartier colonial encore debout, de trois ou quatre maisons d'époque. Deux d'entre elles, fortement ravagées par l'ouragan Katrina, tiennent à peine grâce à des fondations à l'agonie. Un bois gonflé, gorgé d'eau, certains pans de murs complètement arrachés, ce quartier demeure malgré tout enveloppé d'un aura tout particulier. MooringsportMaisons éparses : Mooringsport n'accueille ni somptueux manoirs, ni grandes bâtisses ; si vous êtes tape-à-l’œil, passez votre chemin. Les demeures sont d'une simplicité effarante et, pour la plupart, sont toutes identiques. Un peu défraîchies, un peu oubliées, parfois par les habitants eux-mêmes. Dans cette région extrêmement boisée, il n'est pas rare de découvrir une habitation en s'enfonçant profondément dans un petit chemin de terre – si l'on décide d'habiter Mooringsport, c'est en général pour échapper à l'atmosphère étouffante de la ville, et pour jouir d'une solitude toute particulière. HaughtonDry Creek : Zone pavillonnaire du sud de la ville, il est clair qu'elle a été construite en un bloc. Les maisons sont toutes semblables, comme apposées sur un quadrillage particulièrement droit et régulier. Tous les matins, les voitures des habitants partent en même temps, la plupart en direction de Shreveport, et les enfants sont déposés à l'école. Quasiment vide de jour, il demeure très calme de nuit. Les limites du triangle de Foi passent au centre du quartier. Attention, créatures maléfiques, toutes les maisons ne vous sont pas accessibles. Et ne vous heurtez pas contre la barrière invisible. |
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