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| Extrait d'une chanson, d'une poésie, d'un livre lu, d'un film, peu importe, ici vous pouvez partager vos citations préférées du moment. Faites nous vibrer avec vos quotes pleines de feels (ou pas), lâchez vous ! |
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| - Unteachable, Leah Raeder a écrit:
- Who fixes broken people? Is it only other broken people, ones who've already been ruined? And do we need to be fixed? It was the messiness and hurt in our pasts that drove us, and that same hurt connected us at a subdermal level, the kind of scars written so deeply in your cells that you can't even see them anymore, only recognize them in someone else.
- delphine de vigan, un soir de décembre a écrit:
- Je suis immobile. Il m'arrive de penser que je suis l'immobilité même. Je conjugue le verbe attendre,j'en épuise les sens, sur tous les modes, sur tous les tons.J'attends le bus,j'attends mon heure,j'attends que tu viennes,j'attends mon tour, attends-moi, attends que je t'y reprenne,j'attends que jeunesse se passe,j'attends de pied ferme,j'attends le bon moment, tout vient à point à qui sait attendre, le train n'attendra pas,j'attends qu'il revienne, je l'attends comme le messie, ça attendra demain, qu'attends-tu de moi,j'attendrai le jour et la nuit,j'attendrai toujours, je n'attends pas après toi, je n'attends pas d'enfant,j'attends qu'il m'appelle,j'attends qu'il me parle, en attendant mieux, je ne m'y attendais pas, surtout ne m'attends pas.
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| Je sais pas pourquoi mais j'ai immédiatement pensé à ce bouquin quand j'ai vu que t'ouvrais ce topic... (Or je ne l'avais plus avec moi mais je viens de le retrouver au fond d'un obscur garage de stockage, c'est un signe.) - Cormac McCarthy, dans 'La Route', a écrit:
- Assis en face d'elle de l'autre côté de la flamme de la lampe il lui avait dit : On est des survivants.
Des survivants ? dit-elle. Oui. Pour l'amour de Dieu qu'est-ce que tu racontes ? On n'est pas des survivants. On est des morts-vivants dans un film d'horreur. Je t'en supplie. Ça m'est égal. Ça m'est égal que tu pleures. Ça ne signifie rien pour moi. S'il te plaît. Arrête. Je t'en supplie. Je ferai n'importe quoi. Quoi par exemple ? Il y a longtemps que j'aurais dû le faire. Quand il y avait trois balles dans le revolver au lieu de deux. J'ai été idiote. On a déjà parlé de tout ça. Ce n'est pas moi qui en suis arrivée là. On m'y a amenée. Et maintenant c'est fini pour moi. J'ai même pensé ne rien te dire. Ç'aurait sans doute mieux valu. Tu as deux balles de revolver et alors ? Tu ne peux pas nous protéger. Tu dis que tu mourrais pour nous mais à quoi ça nous avance. Je l'emmènerais avec moi et c'est pour toi que je ne le fais pas. Tu sais que je le ferais. C'est ce qu'il faut faire. Tu délires. Non, je dis la vérité. Tôt ou tard ils nous attraperont et ils nous tueront. Ils me violeront. Ils le violeront. Ils vous nous violer et nous tuer et nous manger et tu ne veux pas regarder la vérité en face. Tu préférerais attendre que ça arrive. Mais moi je ne peux pas. Je ne peux pas. Elle était assise et fumait une mince vrille de vigne séchée comme si ç'avait été une havane de luxe. La tenant avec une certaine élégance, son autre main posée sur ses genoux joints et relevés. Elle l'observait à travers la petite flamme. On parlait de la mort autrefois, dit-elle. On n'en parle plus à présent. Et pourquoi ? J'en sais rien. Parce qu'elle est ici. Il ne reste plus de sujet de conversation. Je ne t'abandonnerais pas. Ça m'est égal. Ça ne rime à rien. Tu peux me considérer comme une garce infidèle si ça te fait plaisir. J'ai pris un nouvel amant. Il peut me donner ce que tu ne peux pas. La mort n'est pas un amant. Oh bien sûr que si. S'il te plaît ne fais pas ça. Je te demande pardon. Je ne peux pas le faire seul. Alors ne le fais pas. Je ne peux pas t'aider. On dit que les femmes rêvent des dangers qui menacent ceux dont elles prennent soin et les hommes des dangers qui les menacent eux-mêmes. Mais moi je ne rêve plus du tout. Tu dis que tu ne peux pas ? Alors ne le fais pas. C'est tout. Parce que j'en ai fini avec mon coeur de pute et depuis longtemps. Tu parles de résister mais il n'y a pas moyen de résister. Ça m'a arraché le coeur la nuit où il est né alors ne me demande pas de la compassion maintenant. Il n'y en a pas. Peut-être que tu sauras t'y prendre. J'en doute, mais qui sait. La seule chose que je peux te dire c'est que tu ne survivras pas pour toi-même. Je le sais parce que je ne serais jamais arrivée jusqu'ici. Quelqu'un qui n'aurait personne ferait bien de se fabriquer un fantôme plus ou moins acceptable. De lui insuffler la vie et de le flatter avec des mots d'amour. De lui offrir la moindre miette de fantôme et de le protéger du mal avec son corps. En ce qui me concerne mon seul espoir c'est l'éternel néant et je l'espère de tout mon coeur. Il ne répondait pas. Tu n'as pas d'argument parce qu'il n'y en a pas. Vas-tu lui dire au revoir ? Non. Certainement pas. Attends jusqu'au matin. S'il te plaît. Il faut que j'y aille. Elle s'était déjà levée. Pour l'amour de Dieu, femme, qu'est-ce que tu veux que je lui dise ? Je ne peux pas t'aider. Où vas-tu aller ? Tu n'y vois même pas. Je n'ai pas besoin de voir. Il s'était levé. Je t'en supplie, dit-il. Non, je ne veux pas. Je ne peux pas.
Elle était partie et le froid de son départ fut son ultime présent. Elle ferait cela avec un éclat d'obsidienne. Il lui avait montré lui-même comment s'y prendre. Plus tranchant que l'acier. Le bord de l'épaisseur d'un atome. Et elle avait raison. Il n'y avait pas à discuter. Les centaines de nuits qu'ils avaient passées à analyser le pour et le contre de l'autodestruction avec le sérieux de philosophes enchaînés au mur d'un asile d'aliénés. Au matin le petit n'avait rien dit du tout et quand ils eurent bouclé leur paquetage et qu'ils furent prêts à repartir sur la route il se retourna et jeta un regard en arrière sur leur bivouac et il dit : Elle est partie n'est-ce pas ? Et il répondit : Oui, elle est partie. |
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| Je comprends pas pourquoi La Route m'a tellement pas marquée, et à chaque fois que quelqu'un en sort une citation je suis sur le cul, j'en ai aucun souvenir à part que les serpents ne peuvent pas crier Sinon, j'ai recopié ça cette après midi pour instagram et ça colle bien ici - Martin Page dans Manuel d'écriture et de survie a écrit:
- J’écris parce que c’est un plaisir infini, parce que j’aime voir mes idées se transformer en un livre, parce que c’est ainsi que j’affronte la mort, parce que ça me permet des rencontres, parce que c’est une façon de continuer à m’inventer, parce que je peux jeter mes angoisses et mes obsessions sur le papier comme dans une arène, parce qu’ainsi ma conscience et mon inconscient entrent en conversation, parce que c’est une manière de m’en sortir. J’écris pour contre-attaquer et pour manger ce monde qui essaie de me dévorer. J’écris pour équilibrer le rapport de force avec le réel. J’écris pour avoir une bonne excuse pour être à l’écart et me soustraire aux jeux sociaux. J’écris parce que l’encre sur le papier m’émeut. J’écris par plaisir parce que j’aime la fiction et que je crois en son pouvoir. J’écris aussi pour des raisons moins nobles : parce que ça me donne l’occasion de prendre une revanche, et parce que, désespérément, je veux qu’on m’aime.
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| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you." Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Messages : 5942
Date d'inscription : 09/06/2017
Crédits : Lune noire (ava') ; Amiante (signa')
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| C'est marrant j'ai détesté la lecture de La Route, hormis quelques passages. J'avais énormément de mal à accrocher au style que je trouvais à la fois décousu, impersonnel et avec trop d'effets, mais j'avoue que celui que tu cites Minou était un des plus marquants. [Non j'avais rien de spécial à poster, voilà. Je repars. ] |
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| Mais c'est magnifique ce que vous postez Je n'ai pas lu "La Route" mais ce passage est percutant, vraiment. Ta quote Virva, omg J'aurais pu l'écrire Eo, tss. Fais péter les quotes un peu |
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| J'ai eu un mal de chien à lire ce bouquin. Dans tout ce qu'il a de cru au sens brut, minimaliste, froid, il m'a vraiment été très difficile de digérer les passages que je lisais parce que tout ce froid, ce gris, ce vide, j'avais vraiment l'impression que je les laissais s'installer en moi, en lisant. Dans toute sa platitude il est horriblement immersif et violent je trouve, j'ai jamais retrouvé ça ailleurs. Pour moi c'est à ne pas mettre entre toutes les mains même si j'ai trouvé aussi des choses très belles dans cette histoire. Le niveau de nihilisme est un peu hard et faut pouvoir le supporter. Changement de style et d'atmosphère avec la très jolie traduction de Jean-Paul Mourlon pour : - H. P. Lovecraft & R. H. Barlow, dans 'Night Ocean', a écrit:
- Le soleil - boule ardente et solitaire dans le tourbillon de l'infini- ressemblait à une horde de phalènes dorées rassemblées autour de mon visage levé. Bouillonnant et blanc, Graal d'incompréhensible feu divin, il me refusait mille mirages pour m'en accorder un. Car il paraissait bel et bien m'indiquer des royaumes chimériques et sûrs, où, si j'en connaissais le chemin, je pourrais errer, rempli de cette curieuse exultation. De telles choses viennent de nous-mêmes, car jamais la Nature n'a cédé un instant ses secrets, et c'est seulement dans l'interprétation des images ainsi suggérées que l'on peut trouver l'extase ou l'ennui, en fonction d'un état d'esprit délibérément provoqué. Et pourtant nous succomberons toujours à ses tentations, croyant un instant pouvoir enfin accéder à la joie qui nous est refusée.
C'est de cette façon que la douceur du vent, en ce matin succédant à l'obscurité redoutable (ses allusions maléfiques m'avaient mis plus mal à l'aise que toute menace de danger réel), me chuchota d'anciens mystères, évoquant des plaisirs d'autant plus vifs que je savais n'en pouvoir connaître qu'une partie. Le soleil, le vent, le parfum qui en émanait me parlèrent des fêtes des dieux, aux sens un million de fois plus déliés que ceux de l'homme, et dont les joies sont un million de fois plus subtiles et plus durables.
Tout cela, laissaient-ils entendre, serait à moi, pour peu que je m'abandonne entièrement à leur puissance trompeuse ; et le soleil - ce dieu accroupi dans la nudité de sa chair céleste, cette fournaise inconnue, toute-puissante, qu'aucun oeil ne pouvait regarder en face - me semblait presque sacré dans l'ardeur de mes sensations fraîchement aiguisées. Il répandait une lumière éthérée, assourdissante, devant laquelle toutes choses, éperdues, devaient se tenir en admiration. Le léopard furtif, dans les gouffres verts de la forêt, doit s'être arrêté un instant pour observer ses rayons dispersés par les feuilles, et tout ce que l'astre nourrit a dû chérir son message en cette radieuse journée.
Car, quand il disparaîtra dans les terres lointaines de l'éternité, la Terre restera seule et noire dans l'éternité du vide. Ce matin, au cours duquel je partageai le feu de la vie - ce bref moment de bonheur préservé des années dévorantes -, était animé d'un présage de choses inconnues, dont jamais on ne pourra écrire le nom. |
| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you." Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
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| - Mood.:
J'suis dans l'premier Mario À chaque fois, j'crois qu'j'ai fini l'jeu, ça repart à zéro En plus rapide, en plus dur J'devais être plus mûr, j'ai dû m'tromper d'futur J'aimerais retrouver la magie du début Rien n'fonctionne quand l'cœur n'y est plus Ça fait mal à la fierté, j'ai du mal à l'admettre Mais j'ai jamais été aussi perdu Le monde est un PMU Où n'importe qui donne son mauvais point d'vue Où la télé passe des infos déjà vues Pendant qu'la radio joue des sons qu'on n'écoute même plus J'essaye de trier, entre les snobs pointus Et les mongoles incultes, je sais plus où cliquer J'essaye de feater, rester d'actualité Sans devenir ma propre télé-réalité J'veux pas rester figé, piégé Dans mon personnage comme une prise d'otages à Disney Mal vieillir comme un vieux punk Quand tu crois qu't'es Bart mais t'es M. Burns J'suis pas chez moi dans la capitale J'continue d'écrire sur une ville où j'habite pas J'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen J'crois qu'j'suis juste un génie du mal J'regrette mes vieux démons Roi dans l'mensonge, esclave dans l'vrai monde Vigilant à chaque seconde Si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre J'pensais m'lever un matin, être un homme Sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne Fiable, avoir construit quelque chose de stable J'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable Marre de faire des grands sacrifices pour des p'tites gloires Sans même savoir savourer la victoire Mes nuits sont blanches, mes idées noires C'est comme chaque fois qu'j'ai arrêté d'boire Et qu'les journées sont plus qu'des gueules de bois Pourquoi tu veux m'mettre un bébé dans les bras? J'ai déjà du mal à m'occuper d'moi J'essaye d'être droit, de faire des choix De faire plaisir à tout l'monde à la fois La famille, les amis, les amis de la famille La famille des amis, les amis des amis Divertir un public qui m'connaît pas Peu importe c'qu'ils croient, j'suis toujours à deux doigts Du craquage, à deux doigts du pétage de cable T'étonne pas si tu m'vois marcher dans la rue en pyjama Mais j'craquerai pas J'craquerai pas, j'craquerai pas J'craquerai pas
[…]
J'veux plus faire semblant, plus jamais mentir J'suis déjà fou, autant rester dans l'délire J'serai celui qui fait une blague avant d'mourir Celui qui part dans un fou rire J'veux laisser mon propre souvenir Pas faire du sous le mec à la mode en pourri Les temps changent, les gens changent Mais j'm'ennuie vite, j'aime le changement J'étais déjà différent J'le serai jusqu'à la nuit des temps, vie rapide, mec lent Avant, j'avais peur d'être pas normal Quand j'vois les gens normaux, j'suis fier d'être pas normal Le monde est vénéneux, mon cerveau fait des nœuds J'me fais à l'idée d'aller jamais mieux J'voulais écrire pour les haineux, mais j'vais faire mieux Écrire pour ceux qui m'aiment, eux C'est toujours pour ma ville quand j'mets l'feu J'ai tout l'reste de ma vie pour être vieux Où sont passées les stars de ma jeunesse? Morts ou devenus des parodies d'eux-mêmes J'veux jamais faire pareil Retour vers le futur, j'veux pas rater l'troisième
[…]
J'laisserai pas la médiocrité m'avoir J'ai vu assez d'bâtards tristes pour croire au karma
La Fête est finie.
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| - Esther Granek, Contradictions a écrit:
- Ils cohabitent en moi.
Se battent sans qu’on le voie : Le passé le présent Le futur et maintenant L’illusion et le vrai Le maussade et le gai La bêtise la raison Et les oui et les non L’amour de ma personne Les dégoûts qu’elle me donne Les façades qu’on se fait Et ce qui derrière est Et les peurs qu’on avale Les courages qu’on étale Les envies de dire zut Et les besoins de lutte Et l’humain et la bête Et le ventre et la tête Les sens et la vertu Le caché et le nu L’aimable et le sévère Le prude et le vulgaire Le parleur le taiseux Le brave et le peureux Et le fier et le veule… Pour tout ça je suis seul. |
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| - Lolita Pille, Hell a écrit:
- Désillusionnée avant l'age je dégueule sur la facilité des sentiments.
Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable Solitude. Je me suis carapaçonnée de cynisme, mon coeur est châtré, je suis l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel; Eros planque une faux dans son carquois. L'amour, c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne votre sale geule, qui sublime votre existence mesquine. Eh bien moi, je refuse. Je pratique et je prône l'hédonisme mondain, il m'épargne. Il m'épargneles euphories grotesque du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message [...] - Jacques Serena, Sous le néflier a écrit:
- Ne plus déblatérer à tout bout de champ, voilà, arrêter de toujours vouloir tout dire, et vouloir qu'on me dise, de peur qu'on me cache des choses.
- V.H. Scorp a écrit:
- J'aimerais
tant, parfois, être un autre que moi, échanger mon esprit pour un esprit serein et avoir un cerveau qui soit paisible, enfin… |
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| - Simone de Beauvoir, dans 'Mémoires d'une jeune fille rangée', a écrit:
- La principale fonction de Louise et de maman, c’était de me nourrir ; leur tâche n’était pas toujours facile. Par ma bouche, le monde entrait en moi plus intimement que par mes yeux et mes mains. Je ne l’acceptais pas tout entier. La fadeur des crèmes de blé vert, des bouillies d’avoine, des panades, m’arrachait des larmes ; l’onctuosité des graisses, le mystère gluant des coquillages me révoltaient ; sanglots, cris, vomissements, mes répugnances étaient si obstinées qu’on renonça à les combattre. En revanche, je profitais passionnément du privilège de l’enfance pour qui la beauté, le luxe, le bonheur sont des choses qui se mangent ; devant les confiseries de la rue Vavin, je me pétrifiais, fascinée par l’éclat lumineux des fruits confits, le sourd chatoiement des pâtes de fruits, la floraison bigarrée des bonbons acidulés ; vert, rouge, orange, violet : je convoitais les couleurs elles-mêmes autant que le plaisir qu’elles me promettaient. J’avais souvent la chance que mon admiration s’achevât en jouissance. Maman concassait des pralines dans un mortier, elle mélangeait à une crème jaune la poudre grenue ; le rose des bonbons se dégradait en nuances exquises : je plongeais ma cuiller dans un coucher de soleil. Les soirs où mes parents recevaient, les glaces du salon multipliaient les feux d’un lustre de cristal. Maman s’asseyait devant le piano à queue, une dame vêtue de tulle jouait du violon et un cousin du violoncelle. Je faisais craquer entre mes dents la carapace d’un fruit déguisé, une bulle de lumière éclatait contre mon palais avec un goût de cassis ou d’ananas : je possédais toutes les couleurs et toutes les flammes, les écharpes de gaze, les diamants, les dentelles ; je possédais toute la fête. Les paradis où coulent le lait et le miel ne m’ont jamais alléchée, mais j’enviais à Dame Tartine sa chambre à coucher en échaudé : cet univers que nous habitons, s’il était tout entier comestible, quelle prise nous aurions sur lui ! Adulte, j’aurais voulu brouter les amandiers en fleur, mordre dans les pralines du couchant. Contre le ciel de New York, les enseignes au néon semblaient des friandises géantes et je me suis sentie frustrée.
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| - 500lettersforyou a écrit:
- I loved him and sometimes, sometimes he loved me too.
- 500lettersforyou a écrit:
- “I used to write,” she said,
“It was one of the few things I was ever good at, but these days I no longer know how to write, or perhaps I just don’t know how to put words together in clever, metaphorical ways anymore because there’s only so many oceans I can compare your blue eyes to and there’s only so many tornados I can compare your love to. All I know is that I miss you and I love you, an awful, awful lot. |
| | | "THE BOOTY" : la plus belle paire de France et de Navarre. ☽ YOU LEFT ME IN THE DARK ☾
"She was poetry in a world that was still learning the alphabet."
En un mot : Wild thoughts
Qui es-tu ? : ☽ Outre. Pouvoir qu'elle ne peut nier, l'amenant sans cesse à visualiser le monde sous un prisme différent de celui du commun des mortels. Agression visuelle, physique, sonore, olfactive, constante, d'une magie qu'elle voit en tant qu'entité propre.
☽ Artiste. Pour exprimer ses visions, elle s'acharne à peindre, sculpter, dessiner, ce monde qui l'entoure et qu'elle ne peut expliquer oralement.
☽ Née en France, en Alsace précisément, enfant non-désirée, d'une relation adultère. Ce sont ses grands-parents qui l'élève et son grand-père qui la forme.
☽ Elle déménage aux USA dans le but de retrouver cette mère qui l'a abandonnée, pour apprendre qu'elle est décédée, préférant ne pas se battre contre un cancer qui finira par avoir raison d'elle.
☽ Elle atterrit à Los Angeles presque par hasard, en suivant son compagnon de l'époque. Elle y rencontrera Vinzent, qui changera sa vie.
☽ Un début d'apprentissage arcanique inachevé au côté de celui qui deviendra son ami, son amant, son amour. Un rituel magique lie leurs âmes peu de temps après le décès de Léonard, le mentor de Lilas.
☽ Elle se laissera malmener pendant des années par un homme néfaste avant de finalement tout quitter pour rejoindre la Louisiane dans l'espoir d'y retrouver sa demi-soeur et peut-être Vinzent.
☽ Elle passe 2 ans dans un camp regroupant des femmes CESS avant de rejoindre finalement Shreveport, où elle retrouvera sa demi-soeur, Hannah Miller, et l'autre moitié de son âme, Vinzent Henkermann.
☽ NO DAWN, NO DAY ☾
"your name i spoke many times
alone in the darkness in the night" Facultés : ☽ Clairvoyance : Lilas a un niveau de sensibilité aux flux magiques qui lui permet de lire sous la surface des choses qui composent le réel. Cela se traduit par toutes sortes de stimuli cognitifs ou physiques. Son don est passif, elle vit avec un second filtre de vision constant.
☽ Psychométrie : En touchant un objet, qu’il soit magique ou non, Lilas peut en voir l’histoire, a qui il a appartenu, ce à quoi il a servi, tout ce qu’il s’est passé à son contact. La capacité n’est pas maîtrisée.
Thème : Cosmic Love - Florence + The Machine
I'm always in this twilight
"and prayed a thousand prayers
and my many dreams were of you" Pseudo : Akhmaleone
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| - Beau Taplin, The Corner a écrit:
- “There is a corner of my heart that is yours. And I don’t mean for now or until I’ve found somebody else. I mean to say that whether I fall in love a thousand times over or never again, there will always be a small quiet place in my heart that belongs only to you.”
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| - Grégoire Delacourt, Danser au bord de l’abîme a écrit:
- L'idée de laisser partir ceux qu'on aime possède la violence d'un crime.
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| | | ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue! ❂ONLY GOD FORGIVES❂
"It was your doom." En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? : "No solo de pan vive el hombre."
❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.
❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂
"Ay amor me duele tanto." Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
❂ SMOOTH CRIMINAL ❂
"Could I ever call this place home?"
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| - Spoiler:
Ouvrez les fenêtres.
Le voilà. Il chemine. Il serpente. A travers les rues, les champs. Par la fenêtre ouverte, il nettoie.
Le lundi matin.
Comme un renouveau, un recommencement.
Un éternel retour. Une enfance éternelle. Un mouvement perpétuel. Une joie hebdomadaire.
Il rythme. Il rythme le temps, il balaie les restes, les miasmes. Les restes de cette fête en larmes que vous avez vécu inconscient. Il vous dit que tout reprend, tout est cyclique. Comme les saisons, comme les mois. Comme les moissons, comme les naissances et les morts. Ce lundi matin porteur, ouvreur... Anticipateur.
Les commencements.
Cette petite peur au ventre, ce glissement en soi. Comme un toboggan. Vers le reste de la semaine. Il porte un message ; désespérance. Il porte l'envie de dire "Je change tout je r'commence." Il r'ssemble à ces matins de septembre, ces retours de vacances. Il r'ssemble à ces lendemains de pluie, à ces fermetures de portes, à ces grandes lessives, à ces ménages. Il ressemble à ces coups de fil qu'on devait passer, qu'on n'a jamais passé qu'on finit par passer. Il ressemble à ces amitiés retrouvées. À ces phrases enfin prononcées. Se réinventer, comme un lundi matin. Il rigole, le lundi matin, de nos têtes déconfites. De nos p'tits tremblements, de nos yeux pochés. Il rigole de notre envie d'pas y aller. Il nous dit de rire avec lui. De rire de nous-mêmes dans un grand rire salvateur. Rire de soi-même, la base de tout. Et puis finalement, ironiques, incertains, et pourtant fiers, nous irons droit. Vers cette semaine offerte.
Et nous rirons.
En étonnant la catastrophe du peu de peur qu'elle nous fait.
E. Baer.
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| - Heiner Müller a écrit:
- Je suis Ophélie. Que la rivière n’a pas gardée. La femme à la corde la femme aux veines ouvertes la femme à l’overdose sur les lèvres de la neige la femme à la tête dans la cuisinière à gaz. Hier j’ai cessé de me tuer. Je suis seule avec mes seins, mes cuisses, mon ventre. Je démolis les instruments de ma captivité, la chaise la table, le lit. Je ravage le champ de bataille qui fut mon foyer. J’ouvre grand les portes que le vent puisse pénétrer et le cri du monde. Je casse la fenêtre. De mes mains sanglantes je déchire les photographies des hommes que j’ai aimés et qui ont usé de moi sur le lit sur la table sur la chaise sur le sol. Je mets le feu à ma prison. Je jette mes vêtements au feu. Je déterre de ma poitrine l’horloge qui fut mon cœur. Je vais dans la rue, vêtue de mon sang.
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| - 500lettersforyou a écrit:
- You know one of the worst feelings in the world,” she said, “It’s being mad at someone who isn’t even sorry. If there’s anything I’ve learned on this planet after almost nineteen years, it’s that people mess up. Sometimes people mess up so bad that they actually leave you doubting your own self worth, sometimes people will hurt you so much you feel like their absence has also taken away your ability to breathe. And you want to hate them, my god you want to hate their guts. But you never can and the truth is you probably never will. They’ll hurt you and they’ll have no recognition for shattering your heart like broken glass along a kitchen floor. And you know the worst part of it all? It’s that sometimes, you’ll end up wanting to forgive someone who isn’t even apologetic.
- Chloé Delaume a écrit:
- C'est amusant la haine quand même. ça crée des liens. ça va faire un vide quand on vous aura finie. C'est étonnant aussi la haine, voyez-vous. Moi j'ai tellement de haine. Tellement de haine à l'intérieur. Que je me demande souvent comment un si petit corps peut en contenir autant. C'est vrai. Combien elle peut bien peser toute cette haine. Je me demande souvent. Alors je monte sur ma balance. Et je lis 54 kg. Et je me dis que c'est bien peu 54 kg, pour toute cette haine. Pour toute cette haine si lourde. Tellement plus lourde que ça.
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| - Jeu de Massacre - Henri Frédéric Blanc a écrit:
- Le mieux qu'on pouvait espérer de la vie, si on suivait le mode d'emploi, c'était de devenir de bons consommateurs bien sages et bien gras, des Bidochons certifiés conformes qui regardent la télé pour oublier ce qu'ils voient à la télé. Notre destin c'était de ramer jusqu'au bout de nos forces, ramer, ramer sous les publicités pleines d'autos scintillantes, de pays exotiques et de femmes de luxe. Tristes de désirs inassouvis, on se sentait déjà finis, emballés, étiquetés, condamnés par les statistiques et les calculs des experts en avenir. Entre la vie flamboyante et cousue d'or qui s'affichait partout et notre existence au goût de cambouis, il y avait trop de décalage.
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| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you." Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
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| J'avais posté dans le mauvais topic alors je me permets de poser ça ici. - Hayes, King Kong a écrit:
- "We could not understand because we were too far and could not remember because we were traveling in the night of first ages of those ages that are gone leaving hardly a sign, and no memories. We are accustomed to look upon the shackled form of a conquered monster, but there, there you could look at a thing monstrous and free."
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| - Vivre ou mourir ensemble, Kery James a écrit:
- La haine nous colle comme une ombre
Depuis qu'les faucons tirent sur les colombes J'essaie encore de me montrer aimant Un sain d'esprit gouverné par des déments On n'a plus pied dans cette mer de sang Nos désirs de paix nagent à contre-courant La pluie a beau tomber sur les cœurs asséchés On voit rarement fleurir les rochers La paix n'est qu'un cessez l'feu Car certains rient de c'qui nous émeut Pendant qu'les fous tailladent des innocents Je m'évade dans le sourire d'un enfant Chacune de nos nuits attend son soleil Faut-il que l'on meure pour quitter le sommeil On n'a plus l'choix et il me semble On doit vivre ou mourir ensemble Bon, j'suis déjà ultra fan de Kery James qui est un vrai poète/écrivain, un artiste pur et fallait bien que je poste une citation venant de lui. Cette chanson me touche toujours de ouf, elle était sortie deux mois après les attentats du 13 novembre 2015, faits qui ont inspirés cette musique et un autre texte posté le soir-même. Bref, ce dernier passage me fout toujours les larmes. C'est à fleur de peau mais toujours si fin et tout le texte est brûlant de vérité |
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| - Cormac - la route a écrit:
- Il y a un petit garçon, Papa. Il y a un petit garçon.
Il n’y a pas de petit garçon. Qu’est-ce que tu fais ? Si. Il y en a un. Je l’ai vu. Je t’avais dit de ne pas bouger. Je te l’avais dit oui ou non ? Maintenant il faut qu’on parte. Viens. Je voulais seulement le voir, Papa. Je voulais seulement le voir. L’homme l’avait saisi par le bras et ils retraversaient la cour. Le petit n’arrêtait pas de pleurer et il n’arrêtait pas de se retourner. Viens, dit l’homme. Il faut qu’on parte. Je veux le voir, Papa. Il n’y a personne à voir. Tu veux mourir ? C’est ça que tu veux ? Ça m’est égal, dit le petit en sanglotant. Ça m’est égal. L’homme s’arrêta. Il s’arrêta et s’accroupit et le serra contre lui. Je te demande pardon, dit-il. Ne dis pas ça. Tu ne dois pas dire ça. |
| | | ADMIN ۰ Fear is the mind killer ✞ PAINT IT BLACK ✞
"Tomorrow is another day,
Today is another bomb." En un mot : Chasseur et Fils d'Abraham. Foi, Ferveur, Fardeau.
Qui es-tu ? : "You never thought we'd go to war,
after all the things we saw."
✞ Deuxième fils d'une fratrie de trois. Cadet d'une famille de chasseurs aux traditions transmises par les pères d'aussi loin que la mémoire puisse remonter, dans les forêts d'Europe de l'Est ; racines plantées aux environs de Prague.
✞ Il tue les monstres, et particulièrement les Longue-Vies, Grandes-Dents ou fils de Caïn, qu'importe le nom qu'on leur donne : ennemi des vampires comme des lycanthropes, lorsque son frère aîné requiert son aide.
✞ Naissance à Boston, la cité-bloc balayée par les vents de l'Atlantique. Ville délaissée pour la chaude et discrète Baltimore, dans le giron des brumes de Poe. Ville adoptée, chérie comme Washington D.C.
✞ Sportif de toujours, ancien étudiant modelé par les matchs, les courses et les sauts ; a décroché une bourse pour l'université et n'a jamais cessé de tailler ce corps solide et agile lorsqu'il le faut.
✞ Il a prêté serment : docteur vouant son existence au soin des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants. Confident de tant d'inconnus qu'il en a parfois le tournis, rassure et prescrit, soutient infirmières et collègues. Mains assez robustes pour soutenir un grand gaillard mais assez tendres pour préserver un nouveau-né.
✞ Pilier des Calloway ; homme réputé pour sa dignité, sa réserve et ses colères froides. Gardien de tous les secrets, jusqu'au plus purulent. Cherche à préserver les fondations du clan par tous les moyens, malgré les humeurs des uns et des autres.
✞ Médecin de mort, employé pendant plus de dix ans au WFC, organisme financé par les bourses du PASUA pour expérimenter sur les hommes abandonnés par leur raison, comme sur quelques CESS (les limites de l'esprit et du corps). Vie de fuyard depuis l'effondrement du site et la mort de son collègue et ami, assassiné par leur Némésis.
✞ A recueilli sa nièce Nova Calloway, en conflit permanent avec un père vétéran du 11 septembre et une mère aux abonnés absents. L'a arraché aux gratte-ciel de New York pour Baltimore, et désormais Shreveport. Non-dits, et silences douteux.
✞ Espère trouver anonymat, soutien et protection à Shreveport, entouré d'anti-surnats, et passe sa vie à esquiver les conséquences d'une décennie de péchés, que son Dieu est pourtant censé tolérer. En attente du regroupement des Calloway en Louisiane.
✞ N'aime que la ville. Il hait le soleil et l'humidité permanente qui s'abattent sur tous les États du Sud, pour lesquels il ne voue absolument aucune affection. En recherche de repères, passant d'un quotidien presque insouciant à un bras de fer de tous les instants.
✞ Tempérance et liberté. Aime le genre humain, de ses défauts les plus anodins aux tordus dont il questionne les esprits (poursuivre l'œuvre commune le liant à Carl Weiss). Horrifié par le monde dans lequel il vit, sans se résoudre à lâcher prise sur les démons à combattre.
✞LAST MAN STANDING✞
"Tomorrow never comes until it's too late." Facultés : ✞ Formé au maniement des armes à feu en tout genre : armes de poing comme armes lourdes, si les circonstances l'exigent.
✞ Ne craint pas le corps-à-corps ni les combats à l'arme blanche, même s'ils ne suscitent aucune appétence en lui.
✞ Chasseur respectueux des traditions de son clan. Arme traditionnelle : arbalète aux carreaux d'argent. Terrain de prédilection via les chasses en hauteur et les pérégrinations casse-gueules sur les toits.
✞ Porteur d'une Foi qui guide son bras et protège sa chair vulnérable. Croyant tâchant de ne pas trébucher.
Thème : Unbreakable ✞ James Newton Howard.
✞ I AM A GOD ✞
"That's our cosa nostra."
Pseudo : Nero
Célébrité : Thomas Kretschmann.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque & Gautièr Montignac.
Messages : 918
Date d'inscription : 09/06/2019
Crédits : Licorne (ava) ; Amiante (signa)
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| - Benoît Poelvoorde a écrit:
- Tu sais, la tristesse, faut apprendre à vivre avec.
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| - Trois amis en quête de sagesse de Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard a écrit:
- Un jour un ami m'a confié : Finalement je ne suis qu'un animateur de Club Med pour mon égo. Du matin au soir, je m'éreinte pour le divertir, lui donner à bouffer, le régaler. Je suis le clown et l'esclave d'un maître jamais content.
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| bordel, je remercie cet homme de simplement exister - Alessandro Baricco a écrit:
- Il finit donc par comprendre qu'il était dans une situation que partagent beaucoup d'êtres humains, mais pas moins douloureuse pour autant, à savoir : la seule chose qui nous fait sentir vivants est aussi ce qui lentement nous tue.
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| - unknown a écrit:
- Mais c’est quoi 5 minutes ? Parce qu’il parait que suivant l’espace-temps donné à un moment déterminé, 5 minutes ça n’est plus 5 minutes. 5 minutes c’est interminable pour les en-retard, 5 minutes c’est trop pour les affamés, 5 minutes c’est la mort pour ceux qui attendent le bus sous la pluie, 5 minutes c’est le temps que dure 20 minutes pour tous ceux qui regardent leur montre en cours, 5 minutes c’est les 500 mots à dire dans un oral. Mais 5 minutes c’est quoi ? Entre les bras des amoureux, à peine une seconde.
- Ann Brashares, Toi et moi à jamais a écrit:
- Alice aurait préféré être celle qui arrive, plutôt que celle qui attend.
Elle aurait préféré être celle qui part, plutôt que celle qui reste, mais les choses ne se passaient jamais ainsi. Bizarrement, c’était toujours Alice qui attendait et Alice qui plongeait. |
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