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| - inconnu a écrit:
- C’est difficile, le monde dans la gueule.
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| - Khalil Gibran, dans "Le Prophète", a écrit:
- C'est hier seulement que nous nous sommes rencontrés dans un rêve.
Vous avez chanté pour moi dans ma solitude et moi, de vos désirs, j'ai construit une tour dans le ciel. Mais maintenant notre sommeil s'est enfui et notre rêve est fini, et ce n'est plus l'aube. Midi est là, sur nous, le plein jour survenu dans notre demi-sommeil, et nous devons nous séparer. Si au crépuscule de la mémoire nous devions nous rencontrer encore une fois, nous parlerons à nouveau ensemble et vous me chanterez un chant plus profond. Et si nos mains devaient se rencontrer dans un autre rêve nous construirons une autre tour dans le ciel. |
| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you." Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
⛤ VENGEANCE ⛤
"Before I die alone."
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Messages : 5942
Date d'inscription : 09/06/2017
Crédits : Lune noire (ava') ; Amiante (signa')
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| Ce texte |
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| J'te lis la fin ce soir si tu veux |
| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
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38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
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⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
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⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
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| - Koltès a écrit:
- - J'aurais voulu être extraordinaire.
- C'est idiot. Il y a de plus en plus de gens extraordinaires. Au point que cela va devenir extraordinaire d'être une personne ordinaire. Alors, patiente un peu ; tu n'as rien à faire pour cela, rien. |
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| - Citation :
- Terroriste, je ne visais que leur être : je le constituerais par le langage ; rhétoricien, je n'aimais que les mots : je dresserais des cathédrales de parole sous l’œil bleu du mot ciel. Je bâtirais pour des millénaires. Quand je prenais un livre, j'avais beau l'ouvrir et le fermer vingt fois, je voyais bien qu'il ne s'altérait pas. Glissant sur cette substance incorruptible ; le texte, mon regard n'était qu'un minuscule accident de surface, il ne dérangerait rien, n'usait pas. Moi, par contre, passif, éphémère, j'étais un moustique ébloui, traversé par les feux d'un phare ; je quittais le bureau, j'éteignais : invisible dans les ténèbres, le livre étincelait toujours, pour lui seul. Je donnerais à mes ouvrages la violence de ces jets de lumière corrosifs, et, plus tard, dans les bibliothèques en ruine , ils survivraient à l'homme.
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| - La Ballade de l'impossible, Haruki Murakami a écrit:
- LA MORT N'EST PAS LE BOUT DE LA VIE,
ELLE EN FAIT PARTIE.
Une fois mis en mots, cela paraît banal, mais à ce moment-là, ce n'était pas sous forme de mots, mais d'une masse d'air que je le ressentais à l'intérieur de mon corps. La mort existait aussi à l'intérieur du presse-papiers, comme dans les quatre boules rouges et blanches alignées sur le billard. Et nous vivions en en inhalant les fines particules à l'intérieur de nos poumons.
Jusqu'alors, j'avais toujours considéré la mort comme une existence indépendante, complètement séparée de la vie. En d'autres termes : "Il arrive un jour où la mort nous prend forcément dans ses bras. Mais en revanche, elle ne nous prend jamais avant le jour où elle le fait." Je trouvais que mon raisonnement était d'une logique à toute épreuve. La vie était de ce côté, la mort de l'autre côté.
Mais à partir de la nuit de la mort de Kikuzi, il ne me fut plus possible désormais de penser à la mort (et à la vie) de façon aussi simple. La mort n'est pas une existence située tout au bout de la vie. La mort faisait déjà partie de ma vie dès le départ,c'est un fait qu'il m'était impossible d'ignorer, que je le veuille ou non. Et la mort venait de s'emparer de moi, au moment même où elle emportait Kikuzi, en cette nuit de mai de ses dix-sept ans. Les espaces en noir, c'est le nom d'un personnage donc ne surlignez pas si vous voulez lire ce roman un jour |
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| - Bakhita, Véronique Olmi a écrit:
- Quand elle est née, elles étaient deux. Deux petites filles pareilles. Et elle est restée le double de sa jumelle. Sans savoir où elle était, elle vivait avec elle. Elles étaient séparées, mais ensemble, elles grandissaient et vieillissaient éloignées et semblables. La nuit surtout, elle sentait sa présence, elle sentait ce corps manquant près du sien, ce souffle.
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| - Kafka sur le rivage, Haruki Murakami a écrit:
- Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses... des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver. C'est cela aussi vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit - il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu'il y a dans nos coeurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l'aérer, changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque.
- Kafka sur le rivage, Haruki Murakami a écrit:
- Dans le banquet de Platon, Aristophane affirme que dans le monde mythique d'autrefois il existait trois types d'êtres humains. [...] Autrefois, les êtres humains ne naissaient pas homme ou femme, mais homme/homme, homme/femme ou femme/femme. Autrement dit, il fallait réunir deux personnes d'aujourd'hui pour en faire une seule. Tout le monde était satisfait comme ça, et la vie se déroulait paisiblement. Mais Dieu a pris une épée et à coupé tous les êtres en deux bien nettement, par le milieu. Résultat :il y a eu des hommes et des femmes, et les gens se sont mis à courir dans tous les sens toute leur vie à la recherche de leur moitié perdue.
- La Ballade de l'impossible, Haruki Murakami a écrit:
- - Quels sont les auteurs que tu aimes ? lui demandai-je.
- Balzac, Dante, Joseph Conrad, Dickens, me répondit-il aussitôt. - On ne peut pas dire que ce soient des auteurs d'actualité. - C'est justement pour cela que je les lis. Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde. Cet auteur me met des grosses claques de feels dans la tronche. Et ça fait du bien. |
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| - Citation :
- Le vieil homme le regarda par dessus son épaule.
- Ça écarte les bêtes nuisibles, dit-il. - Comment ça ? - Tu sais ce que c'est qu'une bête nuisible ? - Ouais répondit le garçon. Une peste. Une chose qu'on veut pas chez soi. - Alors le whisky tient à l'écart des choses que certaines personnes ne veulent pas chez elles. Comme les rêves, les souvenirs, les désirs, d'autres personnes parfois. |
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| - Nancy Huston, Prodige a écrit:
- Atroce déception quotidienne que le réveil : avoir à délaisser le sommeil si riche en couleurs, en dimensions, en significations, pour la pâle pauvreté du réel, où l'on n'a d'autre choix que d'avancer, mettre bêtement un pied devant l'autre… Chaque matin la Chute. Chassés d'Eden et condamnés à traîner notre poids, notre nudité, notre douleur. Où me blottir ? Pourquoi se réveiller ? De quel droit me force-t-on ? Les coqs ont raison, qui hurlent en apercevant les premières lueurs de l'aube.
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| - Lisette Lombé a écrit:
- On raconte que, là-bas, les poètes se cognent les uns aux autres. Comme une brique sur la tête d'un ennemi. On raconte que là-bas, le sol est jonché de milliers de milliers de feuilles blanches. Et que chacune de ces feuilles blanches a appartenu à une personne abandonnée par les mots. C'est un no man's land, un terrain vague, un gisement mort entre les strophes.
C’est l’extrait d’un texte que j’ai eu la chance d’entendre déclamé en live. Un texte d’une rare justesse à propos de l’inspiration, de l’angoisse de la feuille blanche. Quand je l’avais entendu pour la première fois, j’avais vraiment été profondément touché. Je suis heureux de voir qu’elle en a fait une vidéo, je vous la partage : ici. |
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| - Martin Eden - J London a écrit:
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Puis tout cela fut effacé par un fourmillement de cauchemar grotesque et terrible - et ce furent les abjectes créatures, du trottoir de Whitechapel, traînant leurs savates, les mégères bouffies de gin des mauvais lieux et la foule diabolique de ces harpies à la parole ordurière, qui jouent le rôle de femelles auprès des matelots - proies faciles - et qui sont la raclure des ports et la lie de la plus basse humanité.. regagner ce bouquin, c'est une trouée dans la pensée, et je le relirai encore, et encore pour très longtemps |
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| - Scottie Waves a écrit:
- I’m never ashamed of my words. My words are me and how I feel. If that’s a crime, then they should not have given me a mind and heart.
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| - Jean d'Ormesson a écrit:
- « À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoirs et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous. » J'ai entendu ce texte hier soir dans un podcast et il me rend aussi triste qu'heureuse |
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| - Frédéric Beigbeder - L'amour dure trois ans a écrit:
- “Je m'aperçois qu'on peut être nostalgique du présent. Je vis parfois des moments si merveilleux que je me dis : “ Tiens, je vais regretter ce moment plus tard. Il faut que je n'oublie jamais cet instant, pour pouvoir y repenser quand tout ira mal”.
#mood |
| | | 4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live
En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
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Geek
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Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
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| J'ai pas encore lu mon livre : " Do the fucking work : lowbrow advice for high-level creativity " mais, je viens de l'ouvrir, pour trouver un peu d'inspiration pour un projet et là, ceci me frappe de plein fouet. - Don't fucking censor yourself. a écrit:
- There's no room for politics in the grind. Do what's necessary, no what's popular. Give it everything you've got. Do your part to combat the diabetes epidemic and never sugarcoat the truth. Being offended is a choice. It's a cruel world out there; it doesn't make accommodations. Survival means making use of whatever you get, whether you like it or not.
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| - Henri Loevenbruck a écrit:
- Si j’avais toute cette violence à l’intérieur, c’était peut-être simplement parce qu’il y avait la place.
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| je devrais pas double post mais je suis retombée dessus et la justesse de ses mots me blown away toujours autant - sartre a écrit:
- Ici, c'était la paix: il y avait des vitrines, des objets de luxe à l'étalage, des étoffes de couleur, des glaces pour se regarder, tout le confort. Les gens avaient l'air triste mais c'était de naissance. Pourquoi se battraient-ils? Ils n'attendaient plus rien, ils avaient tout. Ça devait être sinistre de ne rien espérer sauf que la vie continuât indéfiniment comme elle avait commencé
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| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
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Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
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⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
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| L'épidémie de Covid-19 m'évoque en permanence ce qui reste l'un de mes livres de chevet préférés de tous les temps : Le Fléau, de Stephen King. Ceux qui me connaissent depuis des plombes savent à quel point cet auteur est important dans ma vie personnelle comme de RPgiste. Ce roman figure à mes yeux comme son chef-d'oeuvre absolu, tant pour son aspect visionnaire, ses personnages fabuleux et à l'évolution travaillée, la pertinence de son analyse de l'âme humaine, et la valeur intemporelle de ce texte, qui n'a pas pris une ride à l'heure où j'vous parle. C'est sans compter ma lecture ayant coïncidé avec la création d'Eoghan Underwood en 2015, et certaines "valeurs" de ce roman ont alimenté ce personnage qui me porte depuis tant d'années déjà, certaines références jalonnant sa vie (à commencer par le nom de famille Underwood, puisé chez Larry Underwood, et que j'ai gratifié affectueusement à Eo). Anyway. Voici deux extraits, d'autres viendront sûrement. - In progress:
Il était minuit moins deux. Patty Greer, l'infirmière qui avait essayé de prendre la tension de Stu quand il avait décidé de se mettre en grève, feuilletait une revue en attendant l'heure de s'occuper de M. Sullivan et de M. Hapscomb. Hap serait encore éveillé et regarderait Johnny Carson à la télévision. Pas de problèmes avec lui. Il aimait la taquiner et se plaindrait de ne pouvoir lui pincer les fesses à travers sa combinaison blanche. M. Hapscomb avait peur, mais il était plein de bonne volonté, pas comme cet horrible Stuart Redman qui vous regardait droit dans les yeux, sans ouvrir le bec. M. Hapscomb entrait dans la catégorie de ceux que Patty Greer appelait les "sympas". Pour elle, tous les malades se classaient en deux catégories : les "sympas" et les "vieux cons". Patty, qui s'était cassé la jambe en faisant du patin à roulettes à l'âge de sept ans et qui n'avait jamais passé depuis une seule journée au lit, n'avait que très peu de patience pour les "vieux cons". Soit vous étiez vraiment malade et "sympa", soit vous étiez un "vieux con" hypocondriaque et qui ne pensait qu'à faire des ennuis à une pauvre fille qui devait bien gagner sa croûte. M. Sullivan serait endormi et il se réveillerait de mauvaise humeur. Pourtant, ce n'était pas sa faute s'il fallait qu'elle le réveille et M. Sullivan le comprendrait sans doute. Après tout, il pouvait s'estimer heureux que le gouvernement le soigne aux petits oignons, et gratuitement par-dessus le marché. Elle ne se priverait pas de le lui dire s'il recommençait à jouer les "vieux cons" ce soir. La pendule marquait minuit ; c'était l'heure. Patty sortit de la salle des infirmières et prit le couloir jusqu'à la salle blanche où elle passerait à la désinfection avant qu'on l'aide à enfiler sa combinaison. À mi-chemin, son nez commença à la chatouiller. Elle sortit son mouchoir de sa poche et éternua trois fois, pas très fort. Elle rangea son mouchoir. Préoccupée par ce M. Sullivan qui ne lui faisait pas la vie facile, elle ne prêta pas attention à ses éternuements. Probablement un petit rhume des foins. Pas à un instant elle ne pensa à l'affiche qui disait en grosses lettres rouges, dans la salle des infirmières, SIGNALEZ IMMÉDIATEMENT À VOTRE CHEF DE SERVICE TOUT SYMPTOME DE RHUME, MEME BÉNIN. Ils craignaient que ces pauvres gens du Texas enfermés dans leurs chambres étanches ne répandent ce qu'ils avaient attrapé, mais elle savait aussi qu'il était impossible qu'un virus, même minuscule, pénètre dans les combinaisons blanches. Pourtant, elle contamina en chemin un infirmier, un médecin qui s'apprêtait à partir et une autre infirmière qui allait prendre sa garde de nuit. Une nouvelle journée venait de commencer.
- Oups. pt.1:
Au moment où l'épidémie de super-grippe touchait à sa fin, une deuxième épidémie se déclara qui dura environ quinze jours. Elle fut particulièrement virulente dans les sociétés technologiquement développées, comme les États-Unis, moins dans les pays sous-développés comme le Pérou ou le Sénégal. Aux États-Unis, la seconde épidémie emporta environ seize pour cent de ceux qui avaient survécu à la super-grippe. Au Pérou et au Sénégal, pas plus de trois pour cent. On ne crut pas utile de lui donner un nom, car les symptômes étaient extrêmement variables d'une personne à l'autre. Un sociologue comme Glen Bateman aurait pu la baptiser "mort naturelle". Dans un sens strictement darwinien, ce fut le coup de grâce - le plus féroce de tous, auraient pu dire certains.
Sam Tauber avait cinq ans et demi. Sa mère était morte le 24 juin à l'Hôpital général de Murfreesboro, en Géorgie. Le 25, son père et sa petite sœur de deux ans, April, étaient morts eux aussi. Le 27 juin, son frère aîné, Mike, était mort à son tour, si bien que Sam était resté tout seul. Sam était en état de choc depuis la mort de sa mère. Il errait dans les rues de Murfreesboro, mangeait quand il avait faim, pleurait parfois. Au bout d'un moment, il avait cessé de pleurer, puisque pleurer ne servait à rien. Sa maman, son papa, sa petite sœur, son grand-frère ne revenaient toujours pas quand il pleurait. La nuit, il faisait d'horribles cauchemars. Papa, April et Mike mourraient, mourraient encore, le visage enflé, noir, un terrible bruit de crécelle dans leur poitrine, étouffés dans leur morve. À dix heures moins le quart, le matin du 2 juillet, Sam s'enfonça dans un fourré de mûriers sauvages, derrière la maison de Hattie Reynolds. Hagard, les yeux vides, il zigzaguait entre les buissons presque deux fois plus grands que lui, cueillant des mûres, se barbouillant les lèvres et le menton du jus noir des petits fruits. Les épines déchiraient ses vêtements et parfois lui égratignaient la peau, mais il s'en rendait à peine compte. Des abeilles bourdonnaient paresseusement autour de lui. Il ne vit pas les vieilles planches pourries qui recouvraient le puits, à moitié enfouies au milieu des hautes herbes et des buissons. Elles cédèrent sous son poids et Sam fit une chute de plus de six mètres, jusqu'au fond tapissé de pierres où il n'y avait pas d'eau. Il se cassa les deux jambes. Il mourut vingt heures plus tard, de peur, de douleur, de faim, de déshydratation.
Irma Fayette vivait à Lodi, en Californie. C'était une demoiselle très convenable de vingt-six ans, parfaitement vierge, hantée par la peur de se faire violer. Sa vie n'avait été qu'un long cauchemar depuis le 23 juin, quand les pillards s'étaient emparés de la ville et qu'il n'y avait plus un seul policier pour les arrêter. Irma habitait une petite maison dans une rue tranquille ; sa mère y avait vécu avec elle jusqu'à ce qu'une attaque l'emporte en 1985. Quand le pillage avait commencé, avec les coups de feu, le bruit terrifiant de ces ivrognes qui fonçaient à toute vitesse sur leurs motos, Irma avait fermé à clé toutes les portes et s'était réfugiée dans la petite chambre aménagée au sous-sol. Depuis, elle remontait de temps en temps au rez-de-chaussée, furtive comme une souris, pour manger quelque chose ou faire ses besoins. Irma n'aimait pas les gens. Si tous les habitants de la terre étaient morts, sauf elle, elle aurait été parfaitement heureuse. Mais ce n'était pas le cas. Hier encore, alors qu'elle commençait à espérer qu'il ne restait plus personne à Lodi, sauf elle, elle avait vu un sale ivrogne, un hippie en T-shirt. Et sur son T-shirt, on pouvait lire : J'AI RENONCÉ CINQ MINUTES AU SEXE ET À L'ALCOOL. J'AI BIEN FAILLI EN CREVER. L'homme se promenait dans la rue avec une bouteille de whisky à la main. Une casquette crasseuse, de longs cheveux blonds qui lui tombaient jusqu'aux épaules. Passé sous la ceinture de ses jeans très serrés, un pistolet. Bien cachée derrière un rideau, Irma l'avait suivi des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse. Puis elle avait filé au sous-sol où elle s'était barricadée dans la petite chambre, comme si elle venait d'échapper à quelque maléfice. Ils n'étaient pas tous morts. S'il restait un hippie, il y en avait d'autres. Et tous étaient des violeurs. Ils allaient la violer, elle. Tôt ou tard, ils allaient la trouver et la violer. Ce matin, avant que le jour se lève, elle était montée sur la pointe des pieds au grenier où les maigres possessions de son père étaient rangées dans des boîtes de carton. Son père était dans la marine marchande. Il avait abandonné la mère d'Irma à la fin des années soixante. Sa mère lui avait tout raconté, sans rien lui cacher. Son père était une brute. Il se saoulait, et quand il était saoul, il voulait la violer. Tous les hommes étaient pareils. Quand vous vous mariez, l'homme a le droit de vous violer quand il veut. Même pendant la journée. La mère d'Irma résumait toujours en quatre mots l'abandon de son mari, ces mêmes quatre mots que sa fille aurait volontiers utilisés à propos de la mort de pratiquement tous les hommes, femmes et enfants de la terre : "Pas une grande perte". La plupart des boîtes ne contenaient que des babioles rapportées de ports étrangers - souvenirs de Hong-Kong, souvenirs de Saigon, souvenirs de Copenhague. Il y avait aussi un album de photos. La plupart montraient son père sur son bateau, parfois souriant devant l'objectif, tenant par les épaules ses camarades, des brutes épaisses eux aussi. Et là où il se terrait maintenant, il avait sans doute attrapé cette maladie qu'on appelait par ici le Grand Voyage. Pas une grande perte. Mais il y avait aussi un coffret de bois aux charnières dorées, et dans ce coffret, un pistolet. Un 45. Il était couché sur un petit coussin de velours rouge et, dans un compartiment secret, sous le velours rouge, il y avait quelques balles. Elles étaient couvertes de vert-de-gris, mais Irma pensait qu'elles fonctionneraient quand même. Après tout, les balles sont en métal. Elles ne moisissent pas, comme le fromage. Elle chargea le pistolet à la lumière de l'unique ampoule du grenier, enveloppée de toiles d'araignée, puis descendit prendre son petit-déjeuner à la cuisine. Non, elle n'allait plus se cacher comme une souris dans son trou. Elle était armée. Les violeurs n'avaient plus qu'à bien se tenir. L'après-midi, elle sortit une chaise et s'installa devant la porte d'entrée pour lire son livre. Un livre qui s'intitulait Satan, maître de la planète Terre. Une histoire macabre, mais plutôt amusante. Les pécheurs et les ingrats avaient reçu leur juste punition, comme l'annonçait le livre. Ils étaient tous morts. Sauf quelques hippies qui cherchaient des femmes pour les violer, mais elle saurait quoi faire s'ils venaient par ici. Le pistolet était à côté d'elle. À deux heures, l'homme aux cheveux blonds revint. Il était tellement saoul qu'il tenait à peine debout. Il vit Irma et son visage s'illumina. Sans doute se félicitait-il de la chance qu'il avait de découvrir enfin une "souris". - Salut ! On est plus que tous les deux ! Depuis... La terreur assombrit son visage quand il vit Irma poser son livre et braquer sur lui le 45. - Hé, écoute, pose ce truc... il est chargé ? Hé ! ... Irma appuya sur la détente. Le pistolet explosa, la tuant sur le coup. Pas une grande perte.
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| | | ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking ⛤ SMALLTOWN BOY ⛤
"This is not the right way." En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? : "Let it spread like a disease."
⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.
⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤
"I put a spell on you." Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
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⛤ VENGEANCE ⛤
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| Autre passage, pas connecté à la suite (qui viendra plus tard). Là encore, ressemblance troublante (bien qu'encore accélérée) avec l'actualité, ou comment le mot confinement prend soudain tout son sens. - Réaction en chaîne:
Le 18 juin, cinq heures après avoir parlé à son cousin Bill Hapscomb, Joe Bob Brentwood arrêta une voiture sur la route 40, à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Arnette. Excès de vitesse. Il s'agissait de Harry Trent de Braintree, agent d'assurances. Il roulait à cent cinq dans une zone où la vitesse était limitée à quatre-vingt-dix. Job Bob lui donna une contravention. Trent l'accepta sans broncher, puis entreprit de vendre à Joe Bob une assurance pour sa maison, plus une assurance-vie. Joe Bob se sentait bien ; il ne pensait pas du tout mourir. Pourtant, il était déjà malade. Car il n'avait pas pris que de l'essence à la station-service de Hapscomb. Et il donna à Harry Trent beaucoup plus qu'une simple contravention. Harry, un homme sociable qui aimait son travail, transmit la maladie à plus de quarante personnes ce jour-là et le lendemain. Combien de ces quarante la transmirent à leur tour, impossible à dire - autant demander combien d'anges peuvent danser sur une tête d'épingle, comme on dit. En comptant cinq par tête de pipe, au bas mot, on arrive quand même à un total de deux cents. Et selon la même formule, sans doute assez réaliste, ces deux cents en infectèrent mille, ces mille cinq mille, ces cinq mille vingt-cinq mille. Sous le soleil du désert californien et grâce à l'argent des contribuables, quelqu'un venait de réinventer la réaction en chaîne. Une réaction en chaîne mortelle.
Le 19 juin, le jour où Larry Underwood rentrait à New York et où Frannie Goldsmith annonçait à son père qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir, Harry Trent s'arrêta pour déjeuner chez Babe's Kwik-Eat, dans l'est du Texas. Il y prit un cheeseburger et, comme dessert, une part de la délicieuse tarte aux fraises de Babe. Il avait un petit rhume, une allergie sans doute, qui le faisait éternuer et cracher. Tandis qu'il prenait son repas, il infecta Babe, le plongeur, deux routiers, le livreur de pain et l'homme qui était venu changer les disques du juke-box. Sur sa table, il avait laissé pour la jolie poupée qui l'avait servi un billet de un dollar, grouillant de mort. Quand il sortit, une voiture arrivait, remplie à craquer d'enfants et de bagages. Une galerie sur le toit. Plaque de New York. Le conducteur avait baissé sa vitre pour demander à Harry comment rattraper la nationale 21. Harry avait pris tout son temps pour lui indiquer le chemin. Et sans le savoir, il les avait tous condamnés à mort, toute cette petite famille. Le New-Yorkais était Edward M. Norris, lieutenant de police. Pour la première fois en cinq ans, il prenait de vraies vacances. Lui et sa famille avaient passé des moments merveilleux. Les enfants s'étaient retrouvés au septième ciel quand ils avaient visité Disneyworld, à Orlando. Et, ne sachant pas que toute sa famille serait morte avant le 2 juillet, Norris comptait bien dire à ce pauvre con de Steve Carella qu'il était parfaitement possible de partir en voiture avec sa femme et ses enfants, et de s'amuser. Steve, lui dirait-il, tu es peut-être un flic de première bourre, mais un homme qui n'est pas capable de mettre de l'ordre dans sa famille n'est qu'une grosse nouille. La famille Norris avait mangé quelque chose chez Babe, puis Edward avait suivi les indications admirablement précises de Harry Trent pour prendre la nationale 21, en direction du nord. Ed et sa femme, Trish, s'émerveillaient de l'amabilité de ces gens du Sud. Les trois petits coloriaient des albums sur la banquette arrière. Va donc savoir, pensait Ed, ce qu'auraient fait les deux petits monstres de Carella. Ils passèrent la nuit dans un motel d'Eustace, dans l'Oklahoma. Ed et Trish infectèrent la réceptionniste. Les petits, Marsha, Stanley et Hector, infectèrent les enfants qui jouaient sur le terrain de jeu du motel - des enfants qui se rendaient dans l'ouest du Texas, en Alabama, en Arkansas et au Tennessee. Trish infecta les deux femmes qui lavaient du linge à la laverie automatique, deux rues plus loin. Ed, parti chercher un peu de glace à la réception, infecta un type qu'il croisa dans le couloir. Tout le monde se mit de la partie. Aux petites heures du matin, Trish réveilla Ed pour lui dire que Heck, le bébé, était malade. Il avait une mauvaise toux et il faisait de la fièvre. Elle avait l'impression que c'était le croup. Ed Norris grogna un peu et lui dit de donner de l'aspirine au petit. Si ce foutu croup avait pu attendre encore quatre ou cinq jours, l'enfant l'aurait attrapé à la maison et Ed aurait gardé le souvenir de vacances de rêves (sans parler du plaisir qu'il aurait eu à raconter son voyage aux copains). Il entendait derrière la porte la toux du pauvre petit, comme des aboiements de chien de chasse. Trish avait cru que Hector serait un peu mieux au matin. Mais à midi, le vingt, elle dut bien admettre que ce n'était pas le cas. L'aspirine ne faisait pas baisser la fièvre. Le pauvre Hack avait les yeux vitreux. La toux faisait un bruit qui ne lui disait rien de bon et la respiration de l'enfant paraissait très laborieuse. Pire, Marsha semblait avoir attrapé la même chose et Trish sentait un vilain petit chatouillis dans le fond de sa gorge qui l'obligeait à tousser, une toux encore si légère qu'elle pouvait l'étouffer dans son mouchoir. - Il faut emmener Hector chez le docteur, dit-elle finalement. Ed s'arrêta à une station-service et consulta la carte qu'il avait fixée avec des trombones sur le pare-soleil de la station-wagon. Ils étaient à Hammer Crossing, dans le Kansas. - Je ne sais pas, dit-il. On va peut-être finir par trouver un docteur qui nous dira où nous adresser. Hammer Crossing, au Kansas ! Et il a fallu que le petit tombe malade dans un trou pareil ! Il soupira et se passa la main dans les cheveux. Marsha, qui regardait la carte par-dessus l'épaule de son père, dit alors : - Le guide dit que Jesse James a cambriolé la banque d'ici, papa. Deux fois. - On s'en fout de Jesse James ! - Ed ! le reprit Trish. - Désolé, dit-il sans se sentir désolé le moins du monde. Et il repartit. Après six coups de téléphone, et chaque fois Ed Norris avait eu bien du mal à ne pas exploser, il avait finalement trouvé un médecin à Polliston qui examinerait Hector s'il pouvait le lui amener avant trois heures. Polliston n'était pas sur leur route, trente kilomètres à l'ouest de Hammer Crossing, mais l'important, c'était Hector. Ed commençait à être très inquiet. Il n'avait jamais vu le petit si abattu. À deux heures de l'après-midi, ils étaient dans la salle d'attente du docteur Brenden Sweeney. Ed avait commencé à éternuer lui aussi. La salle d'attente était pleine ; quand le médecin les reçut, il était près de quatre heures. Malgré tous les efforts de Trish, Heck paraissait ne pas vouloir se réveiller vraiment ; elle-même se sentait fiévreuse. Stan Norris, neuf ans, était le seul à être encore assez en forme pour donner des signes d'impatience. Dans la salle d'attente, ils transmirent la maladie que l'on allait bientôt appeler Cinq-Sept d'un bout à l'autre du pays à plus de vingt-cinq personnes, dont une solide matrone qui était simplement venue payer ce qu'elle devait au médecin. Avant de transmettre la maladie à tous les membres de son club de bridge. Cette solide matrone était Mme Robert Bradford, Sarah Bradford pour ses amis du club, Cookie pour son mari et ses proches amies. Sarah joua très bien ce soir-là, peut-être parce qu'elle avait pour partenaire sa meilleure amie, Angela Dupray. On aurait dit qu'elles s'envoyaient des messages par télépathie. Trois manches époustouflantes, et un grand chelem pour terminer. Une seule ombre au tableau pour Sarah : elle avait l'impression d'avoir attrapé un petit rhume. Quelle déveine, elle venait à peine de sortir du précédent. Elle et Angela allèrent ensuite prendre un verre dans un bar tranquille, à dix heures. Angela n'était pas pressée de rentrer chez elle. David jouait sa partie hebdomadaire de poker chez eux et elle ne pourrait certainement pas dormir avec tout ce bruit… à moins de prendre un petit somnifère, sous la forme de deux gin-tonic. Sarah prit un Manhattan et les deux femmes se mirent à commenter la partie. Ce faisant, elles réussirent à infecter tous ceux qui se trouvaient dans le bar, dont deux jeunes hommes qui prenaient une bière. Ils allaient faire fortune en Californie - comme Larry Underwood et son ami Rudy Schwartz l'avaient fait autrefois. Un de leurs amis leur avait promis du travail dans une entreprise de déménagement. Le lendemain, ils repartirent en direction de l'ouest, répandant la maladie sur leur passage. Les réactions en chaîne ne sont pas toujours faciles à amorcer. Celle-ci ne se fit pas prier. Et la pyramide grandissait, non pas de bas en haut, mais de haut en bas - le haut étant un garde d'une base militaire aujourd'hui décédé, un certain Charles Campion. Une mécanique parfaitement huilée. Des chambres à coucher, avec un corps ou deux dans chacune, puis des fosses dans les cimetières, ensuite des fosses communes, et finalement des cadavres qu'on balançait dans le Pacifique, dans l'Atlantique, dans les carrières, dans les fondations des immeubles en construction. Au bout d'un certain temps, naturellement, on allait finir par laisser les cadavres pourrir sur place. Sarah Bradford et Angela Dupray sortirent ensemble reprendre leurs voitures (infectant quatre ou cinq personnes sur leur passage), puis s'embrassèrent du bout des lèvres avant de se séparer. Sarah rentra chez elle pour infecter son mari, ses cinq amis qui jouaient au poker avec lui, et leur fille, Samantha, qui avait bien peur d'avoir attrapé une belle chaude-pisse avec son petit ami. Et c'était vrai. Mais il était également vrai qu'elle n'avait nul lieu de s'inquiéter ; à côté de ce que sa mère venait de lui refiler, une bonne chaude-pisse n'était pas plus grave qu'un peu d'eczéma sur les sourcils. Le lendemain, Samantha allait infecter toute la piscine de Polliston. Et ainsi de suite.
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| | | When witches don't fight, we burn "❀ I'VE GOT THICK SKIN ❀"
"Be nice with plants, in the end, they eat you"
En un mot : Blossom.
Qui es-tu ? : ❀ Italienne naturalisée Américaine. Elle débarque sur le sol américain à 8 ans, accompagné de son jumeau et de sa mère.
❀ Gitane. Elle n'a toujours connu que ça. Élevée par sa tante autant que par sa mère et les autres habitants du camp, elle leurs doit tout et elle le sait bien.
❀ Maternelle. Elle a cette tendance à prendre tout le monde sous son aile. C'est comme ça qu'elle se retrouve avec l'apprentissage d'Anaïs à sa charge.
❀ Spirituelle. Elle respecte profondément la terre, à la fois mère de son don et outil, elle se sent mal si elle reste trop longtemps éloignée d'une zone de verdure.
"❀ AND AN ELASTIC HEART ❀"
"When twins are separated, their spirits steal away to find the other." Facultés : ❀ Chamane, magie rouge.
❀ Acrescence phytokinésique ❀ : Daphné à la capacité d'influer sur la croissance des végétaux, en insuflant une quantité de magie dans la plante, elle peut la faire pousser bien plus rapidement, stopper sa croissance (ou sa maturation dans le cadre d'un fruit ou d'une fleur), ou la ralentir. Elle peut ainsi faire pousser et maintenir en vie des essences qui n'aurait jamais pu s'épanouir sous le climat Louisianais.
❀ Communication avec la Terre ❀ : Daphné est capable, en se mettant en transe, d'obtenir des informations sur le lieu où elle se trouve, grâce à une forme de communication avec le sol.
❀ Vargamor ❀ : Elle est capable d'effectuer tous les rituels nécessaire au bon fonctionnement de la meute, de l'invocations des Munins, à la transmission du Loup durant la grossesse.
❀ Très douée pour les potions et les baumes de soins, elle possède aussi une vaste connaissance des rituels propre aux Comanches ayant effectué son apprentissage avec eux.
Thème : Elastic Heart - Sia
"❀ I'M LIKE A RUBBER BAND ❀"
"Until you pull too hard." Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Emilia Clarke
Double compte : Lilas Hirsch & Archimède O'Connell & Maria Parado
Messages : 1035
Date d'inscription : 27/05/2018
Crédits : Corvidae (Ava) Pando (Icon)
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| - Jordan Gavaris as Felix Dawkins in Orphan Black a écrit:
- We are all mysterious works of chance. Of choice. Of nature vs. nurture. So to my galaxy of women — thank you for the nurture.
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| - Pays de neige, Yasunari Kawabata a écrit:
- Il y avait une telle beauté dans cette voix qui s'en allait, haute et vibrante, rouler comme un écho sur la neige et dans la nuit ; elle possédait un charme si émouvant, qu'on en avait le cœur pénétré de tristesse.
Je pense à ces timbres de voix que j'aime tellement décrire pour rendre mon récit toujours plus réaliste, qu'on ait l'impression de pouvoir écouter en lisant ce que j'écris parce que ... la voix c'est la première chose qui me charme chez quelqu'un ou qui, au contraire, peut me "rebuter" au point que je n'ai plus envie d'écouter. Alors j'sais pas si j'y arrive, j'sais pas si je serais satisfaite un jour de mes descriptions de voix mais cette courte citation le fait à merveille |
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