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Finish her : fatality ! || ft. Dana Campbell

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Ven 29 Jan - 11:22 (#)



Finish her : fatality !

« Amicizia è un cercarsi per ritrovare se stessi nell'altro. Angela Randisi »

liiil_89 : t’aurais dû m’écouter
liiil_89 : @pezzo_di_pane
liiil_89 :on va foirer
pezzo_di_pane : on na pas perdu
liiil_89 : ah ouais
liiil_89 : deux sniper vs cinq tanks
liiil_89 :on a perdu
pezzo_di_pane : non
pezzo_di_pane : tu vas voir


Nicola a truffé de pièges le terrain pendant que ses équipiers la jouaient frontale. Maintenant, il suffit de se poster aux endroits adaptés pour supprimer les plus malins des cinq joueurs restants. Il estime qu’ils ont encore toute leurs chances.

Comme il s’agit maintenant d’un jeu de patience, il s’en désintéresse. Un coup d’œil à son téléphone lui apprend qu’il est 2 heures et 37 minutes. Un coup d’œil à la salle dans laquelle il se trouve lui apprend que la baisse de régime est partagée par d’autres visiteurs de l’ArtSpace, ce cybercafé devenu un autre de ses repaires.

Il s’étire tel un félin. Son geste attire l’attention d’un autre joueur d’Overwatch, qui a terminé sa partie. Il s’approche, s’étonne de le voir lâcher la partie. L’antiquité hausse les épaules puis se penche en arrière, appréciant le confort de la chaise. Il a la flemme de continuer. Il passerait bien le relais, mais il a configuré l’ordinateur en russe, tout est en cyrillique. Pour un jeune américain, c’est comme communiquer via des sigils infernaux. Au lieu de fuir face à ces symboles diaboliques, le geek se penche et se réfère aux chiffres arabes pour s’extasier sur le score de l’Italien. Oui, il n’est pas mauvais. Malgré cette réussite, ce soir, il se sent las. C’est la vieillesse, diront les mauvaises langues.

Après quelques minutes, son équipe a récupéré le nombre de bases nécessaire pour prendre le dessus et éliminé les autres joueurs avant la fin du décompte. Victoire. Nicola prend congé.

Décidément, ce soir, il n’est pas en forme. Il est préoccupé. Avoir bouclé son enquête ne lui a pas apporté la satisfaction qu’il en attendait, il a un goût de trop-peu. Son don de sépulcre, qu’il avait laissé de côté depuis les deux guerres mondiales, n’est pas assez développé à son goût, et il ne parvient pas à s’améliorer. Il ne comprend pas ce qu’il doit faire pour voir plus, pour ressentir davantage. Il est déçu de lui-même.

Il se traîne, trouve-t-il. Fût un temps, il apprenait si vite… Il stagne. Que ce soit pour l’occultation, pour la métamorphose ou pour le sépulcre, il a le sentiment d’être bloqué aux mêmes points. Et de toute manière, à quoi bon ? Dans ce monde « civilisé », ses dons ne servent à rien. Peut-être… Peut-être devrait-il tomber à nouveau dans une Torpeur salvatrice. Faire une sorte de sieste, comme les humains, en un peu plus prolongée. Peut-être en sortirait-il requinqué.

Merde… C’est peut-être ça, la vieillesse.
Il reconfigure l’ordinateur en bon anglais, dans un geste de courtoisie qui est, venant de lui, assez rare pour être noté. La patronne des lieux réveille une sorte de fibre protectrice en lui qui n’est, d’ordinaire, réservée qu’à ses Marquées. Sa taille en est peut-être la cause : elle est minuscule. C’est instinctif, de protéger ce qui est petit. Ou c’est peut-être son intelligence farouche et son don de la technologie. Elle a réussi à l’impressionner durablement : il est complètement fasciné par la facilité avec laquelle elle pénètre dans les endroits les plus protégés au monde, juste en rentrant quelques lignes de code.

C’est une drôle de petite bonne femme, cette Dana. Maladroite en physique, acrobate en numérique. Elle l’intrigue. Son manque de confiance en elle lui semble incompatible avec ses réalisations. Elle pourrait réclamer le monde sur un plateau, on le lui donnerait. Elle n’en fait rien. Manque d’ambition ou réalisme ?

L’ennui a cédé sa place à l’envie d’aller la titiller. Elle est là, dans la pièce du fond qu’elle a récemment refaite. Probablement sur son pc pour changer. Il se demande si elle est en « conférence ». Ce serait parfait, pour l’emmerder. Allez. Il se lève, éteint l’ordinateur, attrape sa veste et part en direction de sa pauvre victime.

Un sourire ourle ses lèvres quand il toque à la porte de la pièce et se permet d’entrer lui-même.

La pauvre.


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Dana Campbell
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Sam 6 Fév - 21:57 (#)


Dans la noirceur de la pièce, un cliquetis incessant se fait entendre. Comme d’énormes souris qui cavalent sur un plancher de bois frais verni, ou une horde de chats non dégriffés sur le linoléum d’une cafétéria. Il était tard, mais ce n’était plus vraiment un sujet d’intérêt maintenant. Devenue un classique assumé, l’heure à laquelle elle était toujours éveillée ne dépendait plus vraiment de raisons logiques. C’était plutôt arbitraire.

Elle réussissait à tenir le rythme grâce au sucre rapide, à la caféine, à son obstination à ce lancer toujours corps et âme dans chacune de ses tâches puis dans le réconfort de retarder le moment qu’elle aura de constater, à son réveil subséquent le choc de cauchemars récurrents, cette solitude proverbiale de la geekette à lunette.

Personne pour lui dire de s’arrêter, de prendre une pause ou simplement de partir en vacances (chose qu’elle pouvait faire rapidement, facilement et avec définitivement la première personne qui le lui proposerait), Dana avait simplement décidé de faire comme si rien ne pouvait l’atteindre. Se retranchant dans ses nombreuses cyberirrégularités, la gestion de l’ArtSpace et la création de la première équipe de esport de Shreveport. Les choses allaient de bon train dans ces trois domaines cités plus haut. Son savoir-faire, ses moyens financiers et le rythme ridicule qu’elle s’imposait avaient du bon. Le succès dont elle faisait preuve nourrissait les facettes de sa vie qui avait toujours passé en premier.

Qui oserait se plaindre la bouche pleine, n’est-ce pas ?
Personne ne pouvait l’arrêter.
Enfin.
Presque personne.

La musique dans ses écouteurs était trop forte, l’enrobant d’un moment de répit, loin de tout le reste. Elle n’entendit donc pas frapper à la porte. Bonne chose que celui qui s’introduit dans son bureau aménagé au ArtSpace est oublié sa bienséance à Overwatch, à l’étage du dessus.

D’un regard en coin, sans bouger la tête, elle observe le détective pénétrer dans son espace de travail le sourire aux lèvres. Sans savoir pourquoi, cela la fait sourire à son tour. La commissure de ses lèvres s’élève légèrement pendant qu’elle retourne son attention sur ses écrans. Trois énormes écrans font un mur devant elle, cachant en partie sa présence à tout intrus qui s’insinuait dans ce qui lui servait maintenant de deuxième base pour ses activités nocturnes.

Quand l’équipe de esport s’exerçait jusqu’aux petites heures du matin, elle restait disponible jusqu’à ce qu’ils quittent le cybercafé. On lui avait dit plusieurs fois qu’elle n’avait pas besoin de rester, n’étant ni coach ni membre de l’équipe, mais elle se sentait responsable de leurs bienêtres et de leur succès. C’est donc sans hésiter qu’elle était souvent la dernière à quitter les lieux, quand le soleil se levait, pour retourner vers son appartement dans les piteux Kingston Buildings, s’écraser sur son lit mezzanine, dormir jusqu’à être harcelée par ses rêves.

- Bonsoir Nicola fini-elle par dire, la musique de son casque d’écoute s’arrêtant soudainement, faisant planer l’unique ronronnement de son ordinateur puissant. D’un geste d’habitude, elle retire ses écouteurs de son crâne pour les déposer devant elle.

Elle pousse un long soupir, s’étire comme un chat au soleil. Comme une chauve-souris en sécurité dans une grotte humide serait plus juste comme comparaisons. Après quelques cliques finales, ses mains glissent derrière sa nuque puis elle fait tourner sa chaise pour faire face à cette créature qui s’imposait.

- Tu as remis l’ordi dans les bonnes configurations ? J’ai dû encore passer du russe à l’anglais sur l’ordi #2. J’vais finir par te faire un pack de langue en raccourci clavier sur cet ordi, ça serait vraiment plus simple.

Oui, elle s’adressait ainsi à un vampire de quelques centaines d’années. Aucune idée de combien, mais assez pour que quand il s’arrête de bouger, il ait plus des airs d’une statue de marbre que d’une créature « vivante ». Nico, cet étrange phénomène, qui était détective, l’avait d’abord contacté pour apporter de l’aide sur certains mandats, puis de fil en aiguille, c’était montré un joueur chevronné et passionné de jeu vidéo.

Qui aurait cru ?

Dans tous les cas, Dana préférait faire totalement abstraction de ces qualités de buveurs de sang. Prenant toutes les précautions de ne jamais en parler, elle parvenait parfois à l’oublier.

Bien que les blagues du 15e siècle dans un accent russe difficilement déchiffrable ne l’aidaient pas toujours à mettre ce détail de côté.

- Tu as besoin de quelque chose ?




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Lun 12 Avr - 18:50 (#)



Finish her : fatality !

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Poli, Nicola attend que la petite Dana remarque et reconnaisse sa présence avant de s’avancer dans son antre.

La lumière des écrans de son poste de travail l’éclaire d’une manière presque irréelle. Il se demande si elle n’a pas prévu cela pour se mettre en scène. La hackeuse protégée par ses écrans, qui vous fixe de ses grands yeux cernés. Il la trouve mignonne, comme un humain pourrait avoir de l’affection pour un chat turbulent. Sa comparaison est bien trouvée, pense-t-il, alors qu’elle s’étire avec une surprenante souplesse, vu son style de vie.

Elle est plutôt du genre à se coucher à huit heures du matin qu’à partir pour un petit footing matinal. Il se demande si elle dissimule une certaine musculature derrière ses vêtements trop grands. S’il lui demandait de s’entraîner avec lui, aurait-il des surprises ? L’antiquité cache son sourire en penchant la tête face à ses réprimandes. Il l’imagine assez mal lui asséner un high-kick bien senti. Et même si elle y arrivait, ce ne serait pas sans se rétamer en tentant de retrouver son équilibre.

Ses longs cheveux blonds partent dans tous les sens maintenant qu’elle a retiré son casque. Elle ne fait jamais attention à son apparence physique. Sa plus jeune Infant aurait été dans tous ses états en rencontrant une jeune femme si négligée. Elle l’aurait réquisitionnée de force pour lui inculquer la bienséance à la japonaise.

Même lui, le petit Italien élevé dans la boue et la fange, a été habitué à l’idée qu’une femme devait prendre soin de sa mise en tout temps. De ses cheveux, notamment. Son cœur prenait un soin particulier des siens. Ils étaient si longs, si noirs…

Il revient dans le présent alors que la jeunette l’interroge sur la raison de son intrusion. D’un geste nonchalant, il hausse les épaules.

- « Je m’ennuie. » - déclare-t-il simplement, comme s’il s’agissait d’une raison suffisante.

D’un pas léger, il vient s’installer sur un coin de son bureau et se penche vers les écrans. Après une brève tentative pour déchiffrer les caractères, il reporte son attention vers la blondinette.

- « Tes lunettes tombent. » - juge-t-il bon de l’informer en les lui remontant d’un geste de l’index. Il faut être délicat avec ces petites créatures, ses gestes sont emprunt d’une légèreté qui ne lui est pas caractéristiques. C’est un bon entraînement, juge-t-il. Ça et le fait de devoir utiliser des manettes. Il n’en a cassé que deux le mois dernier, c’est un record.

Ah, d’ailleurs…

- « J’ai cassé la souris en reconfigurant l’ordinateur. - annonce-t-il d’une voix tranquille, comme s’il lui annonçait qu’il allait faire beau demain. En effet, en terminant sa manœuvre, Nicola avait appuyé d’une manière un peu trop satisfaite pour son clic final, éteignant l’ordinateur. La pauvre souris avait maintenant une partie si enfoncée qu’elle aurait pu quasiment être plate. - Oups. » - daigne-t-il ajouter, sans avoir l’air de sentir coupable pour ça.

Le huit-centenaire se juche un peu plus confortablement sur le bureau de la petite humaine. On dirait un gros chat ayant décidé qu’il est temps qu’on lui accorde l’attention qu’il mérite. Dana ne pourra pas se remettre à travailler tout de suite.

- « Que fais-tu ? C’est ennuyant ou ça t’intéresse?  » - demande-t-il tout de suite après avoir avoué son méfait, preuve du peu de cas qu’il en fait. L’antiquité veut être divertie. Dana a toujours quelque chose de curieux à raconter, même s’il s’agit de trivialités. C’est dans sa manière de raconter : elle rend les choses amusantes. Parfois malgré elle.

Il ne sait pas d’où lui vient cette affection particulière pour cette petite humaine. Elle est… simple et compliquée à la fois. Sa manière de réfléchir l’intrigue. Son intellect le surprend. Elle est redoutable et pourtant, tout ceux qui la rencontrent lui font confiance. C’est son complet opposé.

C’est peut-être pour ça, qu’il est si curieux d’elle.


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Dana Campbell
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Mar 11 Mai - 22:46 (#)


Il s’ennuie.

Les sourcils de la jeune femme s’élevèrent rapidement, sous la surprise de cet aveu. Comment pouvait-il s’ennuyer? Comment une créature aussi étrange, dangereuse et mystérieuse que lui (n’y pense pas trop, Dana!) pouvait-elle prétendre une existence somnifère? La geekette était une humaine plutôt normale qui rêvait parfois en secret d’avoir le loisir de s’emmerder. Pourtant, il y avait toujours quelque chose à faire. Et si elle ne bossait pas, elle partirait ailleurs. Elle a quand même l’avantage financier pour ne pas avoir à sortir cette désolante limitation pour s’apitoyer sur son sort. Et même…

Pas le temps de réfléchir plus qu’elle reste sans mots quand, juché comme la secrétaire aguicheuse sur le coin de son bureau, il se penche pour lui remonter la monture de sur son nez. Elle le fixe d’un étrange regard. Mélange entre le «comment oses-tu frôler mes sacrosaints binocles» et le «que fais-tu aussi près de mon visage, recule!».  

Cette manie d’entrer dans sa bulle.

Bon oui, il n’était pas un laideron. Si ce n’était de ce teint un peu pâle et de cette tendance à oublier d’exprimer quelques émotions subtiles, Nicola, avec sa gueule carrée parfaite de tombeur et ce regard bleu de glaciers, qui pourrait facilement lui faire oublier la vraie nature de ce qu’il cache derrière cette parfaite coupe de cheveux. Et «de trop». Vous connaissez Dana; ce n’est pas une maturité d’une vingtaine d’années en extra qui lui fait habituellement peur. Disons qu’ici, derrière ces prunelles de cristal azuré qui l’observe comme si elle était un poisson exotique dans un aquarium géant, une étrange relation semi-professionnelle les liait.

Elle aurait peut-être préféré qu’il en reste à des conseils et de l’aide informatique pour ses enquêtes. Ça aurait été moins étrange. Pourtant, quand elle découvrit qu’il était un gameur surprenamment doué, c’était difficile de l’exclure des activités du ArtSpace sous un aucun bon prétexte qu’il… qu’il était… enfin…

… Allez lire sa bio, vous verrez.

Un soupir, Dana remonte machinalement ses lunettes sur son nez, même s’il venait de le faire à sa place.

- Je déduirais le coût de remplacement de ta carte de crédit. Comme d’habitude. Tu devrais amener les tiennes, tu sais, ça t’éviterait de briser mon matériel. Fais-toi en faire custom, en métal? Ou dans un plastique ultra solide… même une Razer Pro ne doit pas être suffisant pour être protégée de… de ton enthousiasme.

Comment faisait-il pour ne pas briser tout ce qu’il touche? Puis, comment arrivait-il à ne pas tuer tout le monde autour de lui? Des années de pratiques? Et s’il faisait l’acte (vous savez lequel. Oui. Celui-là.) Est-ce que… est-ce que ça explosait sous sa bonne humeur? Le tout finissant dans un ultime tumulte sanguinolent, ravageur, les murs tapissés de lambeaux de chairs?

Oups.

Certainement, oups.

Puis il se juche tel un matou roi du mobilier, s’approchant de plus près de ses écrans, observant, probablement sans possibilité de comprendre, la valse des lignes de codes qui défilaient devant eux. Pour elle, c’était le ballet merveilleux d’une langue méconnue qui lui récitait les plus dangereux poèmes qui soient.

À sa question, Dana repousse son dos dans son fauteuil ergonomique et observe son œuvre un instant, pour répondre simplement à la question :

- Je révise le code d’un vieux malware dont son unique utilité est de trouver et stocker du data sensible dans un cloud ultra sécuritaire et carrément invisible aux yeux des autres. Ils récupèrent chaque donnée et sont ensuite encryptés en. py. De là, il crée un algorithme pour briser les informations et une clé asymétrique pour protéger le tout.

Toujours appuyée contre le dossier de son siège, elle tend un bras vers son clavier pour taper quelques touches d’une main.

est-ce que ça m’ennuie ou ça m’intéresse… alors je dirais que ça m’intéresse. Sinon je ne le ferais pas. Je n’ai pas de temps à perdre sur des trucs qui me font chier. Je le sous-traiterais sinon. Mais j’aime même la main à la pâte. Ça me permet de ne pas être trop rouillée et de me tenir à jour sur mes protocoles.  

Sa vie en générale était moins palpitante. Tout ce qui reste de ses dernières aventures était des cauchemars et le goût amer de cette solitude revenus au grand galop. Difficile de perdre des habitudes de vieille folle aux chats (sans chats) quand ce mode de vie te protège de tous le reste.

- Tu n’as rien de mieux à faire cette nuit? Aucune enquête sur laquelle bosser? Tes p’tites dames, là, elles ne vont pas s’inquiéter que tu sois encore à l’ArtSpace? Parce que, dans le peu de choses que Dana connaissait à propos de Nicola, elle savait comment ses …  «secrétaires particulières» ne l’appréciaient pas particulièrement.


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Ven 21 Mai - 12:46 (#)



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Brusquement, Dana ne parle plus anglais. Nicola la regarde avec un sourcil haussé alors qu’elle lui expose son travail, gardant le silence face à tant de naturel. Il ne l’interrompt pas. Plutôt se faire couper la main : elle est adorable quand elle oublie à qui elle parle. Et il aime bien la manière dont elle le regarde, comme si elle pensait sincèrement qu’il s’y connaissait tout autant qu’elle en matière d’encryptage. Oh, il n’est pas aussi perdu qu’un humain de la génération précédente à la sienne. Il sait ce qu’est un malware, ce qu’est un cloud, un algorithme… En revanche, le fonctionnement de ces choses ? Aucune idée.

Alors il hoche la tête d’un air entendu, la laisse parler, s’amuse de la voir si à l’aise. Dès qu’elle quitte cet endroit, elle devient une petite créature timide, trouve-t-il. Elle se cache derrière ses lunettes, derrière ses grands pulls aux manches larges et ses écouteurs. Il lui a déjà proposé de l’accompagner à des soirées mondaines : ses invitations se sont soldées par des refus systématiques. Pourtant, il continue à s’accrocher. Un jour, elle acceptera. Il mettra un point d’honneur à ce que le monde découvre cette jeune femme brillante, et à son bras.

Les siècles n’ont rien fait de bon pour son orgueil.

Dana, loin de se douter de son projet, lui lance la balle. A son tour de répondre : que vient-il faire ici, alors que monsieur se pique d’être toujours occupé ? Et elle s’inquiète de ses Marquées… Il ne comprend pas l’origine de leur inimitié. Amy et Bing considèrent la jeune femme avec méfiance. Pourtant, c’est plutôt lui qui risque de lui attirer des problèmes… Craignent-elles qu’il en fasse une autre Marquée ? Nicola ne pense pas que cette situation l’intéresse. Trop indépendante : elle craindrait probablement de se retrouver coincée à son service, obligée de répondre à ses demandes. Pas sûr non plus que l’immortalité l’intéresse. Il n’a jamais évoqué ces sujets avec elle, encore.

Le vampire soupire et se frotte le cou, agitant la tête à la négative.

- « Pour être franc, j’en ai eu assez des meurtres et des kidnappings. Je serai bien allé boxer, mais j’ai cassé le punching-ball renforcé et il n’y pas de volontaire pour m’affronter. Pour l’instant. Alors je suis venu ici. J’irai peut-être courir après. »

Comme si aller courir vers quatre heures du matin était une activité parfaitement normale, Nicola hausse les épaules, l’air blasé. Il regrette de n’avoir personne avec qui se battre, ça lui aurait fait du bien, de laisser s’échapper un peu de vapeur. Blow off some steam, comme les amerloques le disent. Qu’il ait cassé une souris dans un moment de distraction est un bon indicateur quant à son besoin de s’agiter dans tous les sens. Il devrait peut-être organiser une sorte de club au sein du clan Coleman, pour d’autres « sportifs » comme lui.

- « Tu sais, elles s’inquiètent parce qu’elles ne te connaissent pas. Je me tue à te dire de passer chez moi. Elles sont tout aussi scientifiques que toi, vous auriez beaucoup de choses à vous raconter. Bing bosse pour la NASA, les lignes de code, ça la connaît. Et elle a deux fils. »

Il lui adresse un sourire moqueur en haussant les sourcils de façon suggestive. Il sait qu’elle ne voit personne en ce moment. Ça lui ferait peut-être du bien, de laisser quelqu’un la sortir de son cocon informatique ! Qu’elle se fasse belle, qu’elle sorte le soir, qu’elle goûte aux joies des petites intentions… To blow off some steam...

Malicieux, il se penche à nouveau vers elle, cherchant à capter son regard malgré les écrans lumineux. La pauvre, il vient vraiment l'ennuyer alors qu'elle travaillait sagement dans son coin, sans embêter personne, à l'abri et à l'insu de tous... Sauf de ce vieux vampire peu soucieux de respecter la petite bulle dans laquelle elle se cache ou son droit à la vie privée.

- « En fait, je peux demander à ce qu’ils soient là, quand tu viendras. Branchée asiat’ ? »


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Sam 5 Juin - 23:02 (#)

Il y a un tas de questions qui reste en suspend. Plein de non-dits qu’elle gardera sous silence pour le moment. À quel point devait-il être puissant pour casser des équipements sportifs renforcés ? C’était exposé avec une teinte d’ennui, comme si c’était aussi important que la souris qu’il eût brisé sous un élan d’enthousiasme. Pas étonnant qu’il n’ait pas de partenaires pour l’affronter. Qui aurait envie de se coller à un type qui pouvait t’enfoncer son poing profondément dans ton cerveau juste parce qu’il s’est emporté un peu ? À moins de trouver quelqu’un à son égal ? Bien qu’elle faisait habilement fi du nombre d’années qu’il cachait sous cette chevelure parfaite, Dana se demanda s’il avait la chance d’avoir plusieurs personnes comme lui, dans son entourage ou comme ils se rencontraient qu’une ou deux fois par année. Vous savez, comme dans les romans. Non, pas ceux avec l’ado débile et les loups-garous sexy, mais comme ceux d’une romancière pas mal plus osée dans sa prose.

Enfin, ce n’est pas comme si elle allait lui demander s’il avait une Akasha dans sa vie. Ça serait ridicule. C’était de la fiction. Et puis 2011, on ne sait plus vraiment ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas dans la littérature. Tant mieux. Ça ne l’avait jamais vraiment intéressée jusqu’à ce qu’un détective et vampire lui demande son assistance sur quelques contrats pour ensuite faire d’elle la dernière chose intéressante qui lui glissait des doigts.

Dana avait de la difficulté à se montrer très compatissante du sort de Nicola. C’était nettement la contrepartie d’une existence qui ne s’arrêtait jamais. Ça perdait sûrement du sens quand ça n’avait plus de fin.

Son regard retourna vers son écran et elle tenta de s’y concentrer encore un peu, bien que consciemment, elle se savait foutue. Elle laissa filer entre ses lèvres un :

- Courir aux petites heures du matin, c’est bien. Il n’y a personne. C’est tranquille. qui ne voulait rien dire. C’était vrai. Elle ne dormait pas, ou très peu, la nuit. Ou du tout. Un rythme qui allait lui bouffer la santé. C’était mieux que d’être hantée par des cauchemars qui la réveillaient et la laissaient dans un état lamentable. Puis elle n’avouerait jamais qu’ainsi, en se perdant dans le travail, ça lui faisait oublier sa propre médiocrité.

Quand il affirme que ses Marquée s’inquiètent parce qu’elle ne la connaissait pas, la geekette se contrôle pour ne pas rouler des yeux. Au lieu de cela, elle soupire puis s’adosse confortablement contre le dossier de son siège et soulève ses lunettes pour les glisser sur son crâne, les coincer dans ses cheveux. Entre ses doigts, elle joue avec un stylo bille, le faisant tourner tout en l’écoutant.

Quand il explique que Bing à deux fils et devant ce mouvement de sourcils suggestifs, Dana ne peut s’empêcher d’un sourire en coin amusé malgré tout et de hocher négativement la tête.

- Je ne te savais pas aussi entremetteur, Nicola. Je dois te sembler vraiment désespérée pour que tu aies envie de me caser avec le fils d’une de tes protégées. Aussi intelligentes et scientifiques soient-elles. Elle prend une pause puis ajoute sincèrement Je pensais cacher mon jeu mieux que ça. N’importe quoi me branche, au point où j’en suis…

Ce qui était faux.

Intelligence.
Indépendance.
Une forme de maturité quelconque.
Pas complexé, ni complexant.
Qui sait se défendre seul.
Qui n’essaie pas de la tuer.
Et qui sait cuire les crêpes.

The checklist.
Convaincue que toutes les meufs normales en avaient une, elle avait soigneusement créé la sienne au fil de ses années contraintes au célibat. Elle était courte, efficace, et laissait d’entrée de jeu plusieurs places à de nombreux candidat(e)s.

Pourtant, c’était loin d’être gagné.
Disons qu’elle n’avait pas un rythme de vie assez sain pour intéresser qui que ce soit. À moins de compter sur ceux qui avaient un rythme semblable au sien. Ce qui limitait le tout à une autre seule personne pour le moment.

Dans tous les cas, il voyait nettement en elle un potentiel dont elle n’était même pas consciente d’avoirs. Ce qui était très flatteur, en un sens. Probablement une forme de gentillesse. De s’assurer qu’elle fréquente l’héritier d’une femme dont il a une confiance absolue.

… mais je ne crois pas que qui que ce soit sera apte à… enfin… Tu vois. Elle grimace et ajoute : Parfois je pense que je devrais juste payer quelqu’un pour le service ; pas de flafla. Pas de jeu de séduction que je ne sais absolument pas manœuvrer. C’est clair, précis, droit au but. Un extra si j’ai envie qu’on me serve un café au lit.

Elle devrait juste faire ça.
Ça serait infiniment plus simple.
Moins douloureux.
Moins engageant.
Moins de risque de se perdre.

- Ce n’est pas comme si je manquais d’argent en plus. J’encouragerais l’économie locale. Ils font peut-être même des reçus pour les impôts, qui sait. finit-elle en détournant son regard du vampire juché confortablement sur son bureau.

Dana savait bien que le détective ne serait pas choqué de ses propos. Il en dû en voir et entendre de toutes les sortes depuis le temps.

- Qu’en penses-tu ? Tu connais peut-être même des gens de confiance ou un service pas trop dégeux ? J’irais voir sur internet. J’pourrais devenir une Sugar Mommy, au point où j’en suis. Mon don à la société : payer quelqu’un pour baiser.

Elle rigola tristement.

- Je suis désolée. Puis retourna son regard vers lui.  Je ne crois pas qu’aller chez toi, même pour une soirée mondaine ou de convenance, soit une bonne idée. Et je n’ai pas de préjugé pour l’origine ou le genre… tant que ça a un peu de cerveau et… La hacker allait ajouter « une belle gueule », mais elle allait épargner Nicola de ce dernier commentaire.


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Lun 14 Juin - 14:02 (#)



Finish her : fatality !

« Amicizia è un cercarsi per ritrovare se stessi nell'altro. Angela Randisi »

Souvent, Nicola préfère rester sur le banc de touche, pour observer. C’est divertissant de voir que les parades amoureuses n’ont pas changé malgré les époques. Se retirer du terrain, ça lui permet de se moquer en toute tranquillité tout en se remémorant ses propres expériences. Les jeunes se croient discrets et adroits, maîtres de tous les secrets de l’amour en filigrane, quand ils jouent devant leur ascendance. Car ce n’est qu’un jeu, en vérité. Et la pauvre Dana semble avoir oublié ceci.

Sur la touche, mais pas pour les mêmes raisons que le très vieil homme. Blessée, un cœur brisé jamais régénéré, ou une timidité dont elle n’a jamais su triompher ? A-t-elle été trop lente pour rentrer sur le terrain et jouer avec tous ses petits camarades ? Le niveau est-il déjà si différent entre elle et sa génération ?

Discrètement, il soupire et s’agite sur son perchoir alors qu’elle s’épanche sur le mal de tous les siècles : la solitude. Avec tact, il ne cherche pas à l’interrompre. Il garde pour lui sa première réaction à l’évocation de passer par des services spécialisés. Payer pour du sexe ou tout simplement pour avoir l’illusion d’être aimée ? De son point de vue, de ce qu’elle a accepté de lui montrer d’elle et de sa personnalité, Dana ne veut pas de sexe, plutôt des sentiments. Ça, malheureusement, ça ne s’achète pas.

Son petit rire dépréciatif lui tire un sourire compatissant. Il oublie facilement comme la jeunesse est sensible. Elle termine sur une note d’humour pour dissiper l’atmosphère pesante due à sa confession involontaire et Nicola lève les yeux au ciel. En venant ce soir ici, il ne pensait pas venir jouer le rôle d’un ancien ! Enfin, si c’est ce que veut le Hasard… Il s’y pliera.

Contemplatif, Nicola se frotte le menton. Comment sortir Dana de ce marasme relationnel ? Comment trouver les bons mots pour lui remonter le moral et lui ôter de la tête cette idée de devoir passer par un gigolo ?

- « Honnêtement… Je pense que ce serait faire la charité que de passer par un hôte. - déclare-t-il avec ce qu’il pense être de la diplomatie. La pudeur l’empêche d’utiliser des mots crus en face de la jeune femme, mais pas d’esquisser un geste englobant son corps dans sa totalité tout en laissant courir son regard sur ses courbes. - Tu es belle, Dana. Le problème ne vient pas de là. Je pense que tu es trop intelligente par rapport aux personnes qui retiennent ton attention ou qui viennent t’aborder. »

Pour quelques secondes, il laisse le silence s’installer, seulement troublé par le ronronnement des machines qui les entourent. Il veut que ses mots s’impriment dans son esprit. Il est sincère.

- « J’ai lu des bouquins sur la sociologie humaine. La socialisation des gosses, les contraintes qui régissent la vie des hommes et des femmes, le développement personnel… Et en tant qu’homme, je peux te donner un secret : notre ego est fait de verre. C’est fragile. Déjà gamin, on grandit avec la compétition en tête. Les garçons établissent leur hiérarchie de manière basique : c’est le plus fort qui commande. Quand tu rajoutes une fille, la hiérarchie vacille : elle vient empiéter sur les plates-bandes. Il faut l’impressionner tout en gardant sa place. Si elle plus douée que le gosse qui veut l’impressionner, ou que le chef de la bande, elle remet tout en question et le plus simple pour tout le monde, pour éviter que des egos ne soit brisés ou que la hiérarchie ne change, c’est de la virer. Plus de fille, plus de problème. »

Il se lève et commence à faire les cent pas pour mieux réfléchir dans ce bureau mal-éclairé. Exprimer ce concept en anglais lui demande un bel effort de concentration.

- « Ce que je veux dire c’est… Tu concurrences les mecs qui tentent une approche par ton intelligence. Et malheureusement, il y en a peu qui soient prêts à supporter de se remettre en question, surtout face à une belle fille. D’où ma prochaine observation : tu ne cherches pas au bon endroit. Tu me suis toujours ? »

Il se passe la main dans les cheveux puis la laisse glisser sur sa nuque, où elle reste alors qu’il continue à exposer son raisonnement.

- « Les jeux de séduction ne t’amusent pas parce que les joueurs d’en face ne sont pas bons. C’est comme le tennis : faut que les deux sachent tenir une raquette correctement pour qu’ils puissent échanger durablement. Un partenaire de jeu mauvais peut te rendre mauvais aussi. Si tu as l’impression d’être mauvaise, c’est que l’autre en face l’est aussi. »

Nicola sourit et hausse les épaules, taquin. La lumière des écrans l’éclaire d’une façon étrange. Elle exacerbe sa peau pâle et ses yeux d’un bleu saisissant. Il semble appartenir à une autre dimension.

- « Tu peux me faire confiance, c’est un Italien de pure souche qui te parle de séduction. Séduire, c’est facile. C’est ce qui fait le piment des débuts d’une relation. C’est aimer, qui est difficile. »

Il revient vers elle, écarte quelques mèches rebelles qui tombent sur son front. Sa main est froide contre la peau de la jeune femme. Il n’est plus humain, mais il vit encore comme l’un d’entre eux. Plaire, charmer, séduire, envoûter… C’est peut-être l’arme la plus terrible à disposition d’un vampire.

- « Je te parle d’amour alors que tu me parlais de sexe… Chassez le naturel, il revient au galop. Les Italiens ne peuvent vraiment pas s’empêcher d’ajouter du romantisme à toutes les situations. - il reprend sa place sur le bureau de Dana, agite les mains devant lui comme pour chasser ce dit-romantisme de l’air. - Pas besoin de payer pour y avoir droit. Il faut juste se montrer honnête sur ce que tu attends de l’autre dès le début. Pas de « oh, je verrais où ça nous mène » quand ce que tu veux, c’est une relation suivie. Ça mène droit au désastre. »

Nicola Alighierie, détective privé et coach en relations.

Il devrait rajouter une ligne sur sa carte de visite.


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Jeu 1 Juil - 21:34 (#)


D’abord un sourire un peu triste vite remplacé par un haussement de sourcils surpris, suivi de son nez en trompette qui se retrousse en une drôle d’expression. Elle soulève les épaules et ses paumes en signe de reddition : 

- Je sais. C’est de ma faute d’avoir préféré les livres, les ordis et le code à la place des poupées et d’un petit four électrique rose pour faire de charmant cupcake à la vanille. Décidément, elle n’avait jamais été du type à minauder, faire la belle ou encore espérer se marier avec le type qui va l’accompagner à son bal de fin d’études, lui faire une tonne de mioches et vivre un faux conte de fées. Dana, déjà marginalisé par sa qualité d’orpheline (doublement orpheline, le comble) et cette attitude de vouloir être la plus discrète possible, s’intéresser trop jeune à des sujets «de vieux» et trouver insipide tout ce qui ne lui donnait pas un peu de challenge, ne faisait rien comme les autres. C’était un miracle qu’elle n’ait pas été plus intimidée que ça à l’école. Maigre, grande et avec des lunettes, la jeune fille passait la majorité de son temps à la bibliothèque ou dans le local d’ordinateur de son école. Trop femelle pour faire partie du groupe de geek mâle à l’acné naissante et aux hormones dérangées, et pas assez pour avoir un groupe d’amies du même genre qu’elle pour parler vernis à ongles et la dernière chanson de Justin Bieber, la jeune femme avait fini par comprendre qu’elle avait plus de chance avec des personnes d’un QI plus élevé. 

La bibliothécaire de l’école et le psychologue bénévole de l’orphelinat étaient ses meilleurs amis. 

Elle se moqua gentiment quand Nicola explique avoir consulté des livres de sociologie humaine. C’était bien un réflexe de vieux vampire de se garder à jour sur les mœurs de ses hôtes. Probablement pour mieux les cadrer. Encore, peut-être simplement pour mieux les bouffer, les posséder, en faire son joujou ou son toutou. Par contre, elle était forcée d’avouer pour elle-même que c’était diaboliquement logique; comment un être froid pouvait survivre mentalement aux siècles passés sans s’informer et évoluer avec la plèbe, pour mieux s’y cacher? Est-ce que tous les vampires prenaient le temps de le faire? C’était commun? Après combien de siècles sentaient-ils le besoin de se télécharger le dernier Paulo Coelho en ebook? 

Étrange expression de la geekette derrière ses grosses lunettes, elle n’ose pas l’interrompre à propos de l’égo fragile des hommes. Elle n’avait pas envie de s’en prendre plein le cocotier à cause d’une masculinité mal assumée et d’un sentiment de compétition qui date de millénaires. Si c’était qu’une histoire de compétition, c’était triste pour eux, considérant que le paysage et les possibilités de conquêtes étaient vraiment larges et multiples. Plus facile de les jeter que de rester avec le gros égo écorché. 

Quand il se relève et se met à faire des aller-retour dans son bureau, Dana comprend qu’elle vient de mettre le pied dans une intervention sérieuse : les relations interpersonnelles 101 : Pourquoi Dana Campbell n’y arrive pas? Elle décide donc de rester concentrée et d’écouter ce qu’un Italien vampire de quelques siècles pouvait bien lui apprendre à ce sujet. La geekette relève les bras et appuie ses mains sur sa tête. Bien adossée sur sa chaise, elle se berce de gauche à droite en suivant inconsciemment les mouvements de Nicola dans la pièce. 

- Oui oui, je te suis. Je ne cherche pas au bon endroit.  

Avouons-le; s’il n’était pas aussi charmant et séduisant, probablement que cette écoute passive serait une longue agonie, surtout à cette heure, mais elle lui donna quand même la chance de lui faire la leçon. Au pire, elle se sera rincé l’œil pendant quelques minutes et quand il aura fini, trouvera-t-il qu’elle est un cas désespéré et passera à un autre sujet? 

Elle sourit aussi à cette métaphore du tennis. Est-ce qu’elle pouvait confirmer? 

- Je ne trouve pas que séduire c’est facile. Quand quelqu’un me plaît, je perds mes moyens et mes impulsions font le reste. Ce n’est pas très séduisant. C’est plutôt déroutant. Pour eux, surtout. Et «eux», tu devineras que les heureux élus ne font pas les dix doigts de mes mains, pour l’instant.

Et forcément, personne n’était à l’abri de Dana. 
Et qui était à l’abri de Nicola? Quand il s’approcha d’elle, son petit menton se releva pour le suivre du regard, toujours assis dans sa chaise ergonomique. Elle déglutit avec un certain effort quand la main froide de multicentenaire effleura son visage pour écarter ses cheveux de son visage. Si froid et si chaud en même temps. Quelle étrange dichotomie! Comme si ce romantisme dont il se dit accablé compensait la froideur de son être. 

Puis lentement, il reprend sa place comme un matou sur son trône et s’installe sur le bureau de Dana pour retourner au sujet principal; le sexe. 

- Tu veux un chèque pour cette session de coaching relationnel? plaisante-elle. Elle baisse ses bras puis repousse ses lunettes sur son nez. Elle demande, curieuse; Alors, j’en conclus que tu es amoureux? Ou en relation romantique? Tu as un harem de concubins et de concubines merveilleux que tu abreuves d’attention et de geste romantique? Parce qu’il est italien, et beau gosse et immortel, il y a probablement quelque chose qui ressemble à une relation amoureuse dans son éternité? 

Puis elle se redresse sur son siège et remonte un genou, qu’elle replie sous son menton. Songeuse, elle laisse filer un : 

- Ma situation n’a rien de romantique. Je refuse de m’impliquer dans une relation avec une personne qui ne saura pas se défendre si mes activités hors ArtSpace viennent à m’attirer des ennuis. Je sais que je n’en donne pas l’impression, mais ce que je fais est vraiment dangereux et risqué. Je suis douée à ce que je fais, mais je pars du principe qu’il y a toujours quelqu’un de meilleur que moi. Si l’envie lui prend de s’amuser sur mon cas, ça peut aller loin… Mes clients ne sont pas tous des enfants de chœur non plus. Elle soupire puis appuie son front sur son genou. Je peux être responsable de moi-même, mais pas risquer la sécurité des autres. Ce qui réduit franchement et terriblement la liste de potentiels candidats. Dana rigole un instant puis ajoutes : Une personne avec une forme d’intelligence et d’acquis supérieurs, qui sait se défendre seule, sans gros égo, qui serait partant et disponible pour du concubinage fréquentiel, pratique et sympathique, sans se faire chier, le tout en amitié, sans que ça se complique et que ça reste léger et fun et qui n’a pas 1200 ans? La blondinette redresse le crâne et scrute le matou-vampire-détective-conseiller-relationnel sur son bureau; Tu me dis que je ne cherche pas au bon endroit? Je suis d’avis que ça n’existe tout simplement pas. Parfait moment pour que son cerveau lui renvoie des images d’un certain médecin généraliste sexy, tueur et écorché. Shut cerveau. Shuut.


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Mer 6 Oct - 14:27 (#)



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S’être exprimé en anglais pour ce qui s’est avéré être au final une longue tirade a nécessité un effort qui l’empêche de repartir immédiatement à l’attaque. La merveilleuse petite en face de lui a le mérite de l’avoir écouté en entier. Il ne sait s’il doit remercier sa patience ou si ce qu’il a raconté l’a vraiment intéressée. Il préfère la deuxième option.

Dana lui présente ses critères, qui semblent être bien définis pour empêcher tout possible échec. Ses justifications sont logiques, mais ne le convainquent pas. Il la laisse reprendre la main sur la discussion, amusé qu’elle tente de lui tirer des informations sur sa propre situation amoureuse à l’occasion. Il se frotte la mâchoire, indécis. Oh, lui révéler un pan de sa longue histoire ne le dérange pas, plutôt l’inverse. Il trouve agréable de se remémorer ses différentes vies, malgré les évènements tragiques qui les ont entachées. Cependant les humains ont tendance à se sentir écrasés par le poids des siècles qui les séparent. Dana est divertissante, sa compagnie a toujours été agréable, il serait dommage de s’en priver parce que cette différence d’âge extrême l’aura effrayée.

Lui dire qu’il a commencé son apprentissage de l’amour avec des concubines de son Sire risque de choquer la petite Américaine des années 2000. Confier qu’il est veuf, que son épouse a été brûlée vive par une tribu d’indiens d’Amérique en colère aussi. Avouer que sa dernière histoire de concubinage impliquait un vampire sanguinaire et fasciné par les arcanes noires qu’il a sauvé d’un duel à mort est peut-être un peu trop éloigné de son quotidien de geek.

Plus il y pense, plus il devient évident qu’elle ne se reconnaîtra dans aucune de ses propres expériences.

Il émit un petit son d’agacement et secoua la tête de gauche à droite, la main sur le menton.

- « Je crois que personne ne peut correspondre à une liste de critères aussi détaillée. On ne fait pas les courses, Dana, on tombe sur ce qui peut nous faire évoluer. - il soupire et croise les bras devant lui. - J’ai été marié. Je voulais une femme docile, bonne cuisinière, capable de repriser à ma place mes vêtements parce que je détestais ça, et qui m’attendrait bien sagement là où je la laisserai. J’ai épousé une excellente chasseuse, qui n’était jamais là où je l’attendais, et qui me passait de sacrés savons. Une brune de surcroît, alors que j’ai toujours affirmé que je préférais les blondes. »

Son sourire est amer, même si sa voix reste ferme. Évoquer Narangerel, son coeur, ne fait plus danser son visage dans sa mémoire. Il ne se souvient plus de ses traits. Tout est flou.

- «  Quand elle est morte, je m’étais persuadé que je n’aimerai plus jamais. Vers les années 1800, j’ai sauvé un congénère. Je me suis retrouvé en concubinage non pas avec une femme, mais un homme, qui me tapait sur les nerfs et menait sa propre vie tambour battant, en s’intéressant à des trucs complètements obscurs pour le pragmatique que je suis. Clairement loin du partenaire doux et docile. »

Toutes ses conquêtes ont une chose en commun : elles savaient se protéger elles-mêmes. C’est ce que Dana cherche en priorité, a-t-il l’impression. Nicola hausse les épaules et allonge ses mains devant lui, sur ses cuisses. L’anglais vient plus facilement, même si son accent aux milles horizons habille maintenant tous ses mots. Dana aura peut-être un peu plus de mal à le comprendre.

- « Ce que je veux dire, c’est que dans une relation, qu’on n’a jamais exactement ce qu’on veut. Le Hasard surprend et tu fais avec ses surprises. Je voulais être le protecteur ultime, je me suis retrouvé avec des égaux. Avec de sales caractères, bien pires que le mien. Il faut savoir lâcher du lest sur certaines choses. »

Il tend ensuite une main vers elle, comme s’il soulevait un fait pour le lui présenter sur sa paume.

- « Je reste persuadé que tu ne cherches pas au bon endroit. Regarde du côté des arcanistes pour commencer. Ou des garous, si ça t’excite le côté animal. Les vampires, c’est compliqué, et je m’en voudrais si tu finissais addict à notre morsure. Va donc voir les boutiques des mages là, sors en boîte là-bas, prends un café… Je ne pense pas que tu auras à sauver qui que ce soit d’un duel à mort comme j’ai pu le faire, tu seras tranquille. »

Il faut croire qu'il aime ça, jouer au coach relationnel.


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Mar 9 Nov - 16:00 (#)


Son nez retroussa, sa langue sort dans une grimace pas vraiment amusée et elle adossa son crâne contre le dossier de sa chaise ergonomique, une roulade de son regard exaspéré puis son menton s’élève un instant vers le plafond. Quand une créature de trop d’années derrière la cravate te dit que sa liste exhaustive de critères, somme toute logiques, est trop détaillée, ça pince. Ça coince. Ça vous rappelle que c’est impossible. Et que cette improbabilité est synonyme d’une existence pauvre en tribulations interpersonnelles.

Le profond soupir, même si la plaie ardente du fer chaud qui l’a battue, quoique tendrement, pulse au creux de ses sens, Dana retourne son attention sur Nicola, se concentrant sur son histoire.

Son histoire à lui.
Une histoire surement très longue et ultra garnie.
Pas particulièrement passionnée par des faits chronologiques en général, elle avait par contre l’intelligence de ne pas s’en détourner. Elle manœuvrait les grandes dates classiques de chaque époque importante, mais n’y portait pas d’attention particulière. Pourtant, elle était tout ouïe à la voix du vampire gameur, concentré à déchiffrer certains mots qui s’échappaient de son anglais râpé. Un mot en italien, et là en russe. Étrangement, ce sont deux des langues qu’elle maitrisait légèrement. Rien de bien convaincant, mais elle pouvait se débrouiller avec son léger accent louisianais pour les bases sans ce faire prendre pour une timbrée.

Dana ne peut s’empêcher de sourire légèrement, la commissure de ses lèvres s’élève de quelques millimètres à l’invocation de son premier mariage. Qu’elle n’était pas ce qu’il avait «demandé», qu’il préférait les blondes. Son visage s’éteint quand il parle de la mort de celle-ci. Mort qui arriva avant les années 1800. Probablement bien avant… à moins qu’elle ait été elle aussi immortelle? Elle connaissait peu le fonctionnement des vampires et se doutait que celui qui se tenait comme un chat sur son bureau devait avoir une longue existence tumultueuse. Comment qualifier autrement une si longue destinée? Surtout qu’elle apprend maintenant qu’il se retrouva en couple avec un homme de feu et tout à son contraire.

- Aujourd’hui, es-tu amoureux? Demande-t-elle, nettement intimidée par l’audace de sa question.

Puis, pendant un instant, la geekette l’observe derrière ses grosses lunettes, pas choquées, mais curieuses. Une tonne de questions défile derrière ses yeux bleus. Elle ne l’imaginait pas aussi diversifié dans ses relations et pourtant, c’était facile de croire que pour varier les plaisirs depuis l’approche de ses millénaires que même se retrouver accouplé à un démon ne serait pas intéressant. Est-ce qu’ils étaient tous comme cela? Avec la force de l’âge; laisser l’imprévue de ses rencontres non planifiées bercer pendant un temps les années? Est-ce que ça s’appliquait vraiment à une humaine avec une date de péremption?

- Et comment fait-on quand le hasard n’arrive jamais? Je devrais le provoquer? Je veux bien lui donner une chance, mais ce n’est nettement pas ma force. Ou si? Elle avait le don de se placer dans des situations périlleuses ou étranges quand elle s’éloignait de son ordinateur, comme si la vie tentait de lui faire payer de rester autant scotché devant son écran à hacker ceux qui le mérite ou la paye, et transiter des montants d’argents ridicules dans des comptes partout autour du monde.

Rien dans sa paume; seulement le fait qu’elle ne cherchait pas au bon endroit. Dana croisa ses jambes sous elle, en tailleurs comme une gamine mal élevée. Ses coudes sur les genoux, elle se pencha en avant, les doigts entrecroisés devant sa bouche. Elle fronçait les sourcils.

- Ça ne se trouve pas comme ça, des arcanistes et des garous. Oh comment elle se trompait. Son amie et employé en était une. Un de ses précieux clients, qui avait la boutique de bestiole à sang froid en était un. Puis le serviable homme à tout faire au ArtSpace était encore plus palpitant qu’un simple garou. Que dire de ce client habituel, l’unique à la carte du café gratuit advitam aeternam. Son voisin sexy et ultra musclé en était un aussi.

Mais ça, elle ne le savait pas.
Pas encore.
Pas tout à fait.
Peut-être un jour.

- Ce n’est pas comme s’ils avaient leur petite carte de membre dans leur portefeuille ou si c’était écrit dans leur front qu’ils dansent nus sous la lune une nuit de solstice. J’ai plus de chance de tomber sur un… humain lambda comme moi que de tomber dans l’œil d’une créature sympathique mi-homme mi… mi… Elle agita ses mains devant elle, énervées. mi-mouffette!  Elle poussa un long soupir, puis repoussa ses cheveux sur une épaule, pour torturer ses pointes entre ses doigts. De plus, ça serait tout à fait normal qu’ils préfèrent tous se reproduire entre eux. Les humains sont du type à crever trop facilement et mes talents se limitent à taper très vite sur un clavier, pourrir la vie des gens grâce à mon ordinateur puis être… … être très riche. L’idée de payer quelqu’un planait soudainement encore comme solution même si Nicola-chat-immortel trouvait cela ridicule.

Pourtant, elle savait faire autre chose. Comme apprécier un bon whisky. Dormir peu. Savoir tirer du pistolet. Suivre les ordres quand c’était nécessaire. Garder son sang-froid quand elle le pouvait. Se la fermer, aussi, elle savait. Puis elle avait une moto et un appart en Italie.

Va sans dire qu’elle préférait aussi éviter les buveurs de sang. De SON sang. Puis même si Nicola l’avait invité à découvrir la vie sous sa protection, l’idée d’être à la merci des impulsions d’une créature multicentenaire et puissante, quoique philanthrope, ne lui disait pas du tout. Que dire de ces histoires d’horreurs et du fanatisme entourant «  la morsure»?

Nop.
Non merci.

Rire aigre-doux sort d’entre ses lèvres :

- Et je demande un sort pour dénicher mon âme sœur? Tu parles d’une tactique cheloue de drague. Dana soutient son regard un instant puis avoua : Tu vois bien que je ne suis pas douée pour ces choses-là. D’aller en boite seule, d’aller faire la potiche dans un café… Je serais peut-être plus à mes aises de… Oui! De sauver qui que ce soit d’un duel à mort, comme toi.  

Son dos se redresse. Ses bras se croisent sur sa menue poitrine après avoir ajusté ses lunettes sur son nez. Un petit air convaincu, elle propose :

- Soit du me donne des astuces, tes meilleurs trucs… tu dois en avoir, depuis le temps. Dit-elle sans même y penser, en retroussant son nez une seconde, fautive, mais qu’elle efface en secoua la tête. Soit tu me laisses bosser en silence pendant les dernières heures de la nuit.



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Lun 24 Jan - 13:36 (#)



Finish her : fatality !

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L’idée de la laisser terminer ses tâches dans un silence seulement troublé par les bruits de ses doigts courant sur le clavier ou tapotant sa souris n’est même pas enregistrée consciemment. Il se ne se demande même pas s’il l’empêche d’avancer sur des dossiers brûlants. A présence dans son bureau est la meilleure chose qui puisse lui arriver cette nuit car après tout, il est bien plus intéressant que n’importe quel dossier. Il en est convaincu.

- « Je n’ai pas de trucs. - il est juste ancien : les autres se persuadent qu’il est capable de répondre à toutes leurs questions et de régler tous leurs problèmes. - Je suis un vampire : c’est épatant de voir comme ma race a été sexualisée. Je pense que j’attire les inconscients et les téméraires. Pas franchement ton genre, d’après ta liste. »

Le vieux sourit puis se mord les lèvres pour essayer de le cacher, une étincelle taquine dans le regard. Imaginer Dana avec une seule des personnes ayant retenu son attention au fil des siècles est ridicule. A vrai dire, Dana n’aurait probablement pu survivre dans ses précédents cercles et entourages, principalement constitués de brutes affamés de sang ou de pouvoir . Parfois les deux à la fois. Pour autant qu’il sache, elle n’a pas non plus l’argent en facteur de motivation principal. Peut-être le goût des secrets ?

Oh. Son sourire disparaît lentement  Sa main droite vole vers son menton, qu’il frotte d’un geste pensif alors que ses yeux l’observe sans la voir. Oui, elle le goût des secret. Faut-il seulement mentionner sa double-vie ? Aurait-elle également dans ce cas le goût de l’occulte ? Ou juste une curiosité profonde pour le surnaturel ? Cela expliquerait pourquoi elle entretient un lien avec un vampire multi-centenaire. Elle n’enquête pas seulement sur des affaires n’impliquant que ses congénères, puisqu’elle lui a donné un coup de main sur la sienne.

Il allonge ses longues jambes devant lui, tapotant maintenant le haut de ses cuisses en cadence. En général, il l’aurait laissé à sa recherche de partenaire. Il s’intéresse peu à ces jeux-là, qui deviennent redondants avec les siècles. Néanmoins, il doit avouer qu’il y a quelque chose d’assez satisfaisant à se savoir part du grand schéma permettant à la petite prodige, si ce n’est de rencontrer son égal, d’au moins rencontrer un partenaire valable.

- « Les duels, c’est désuet.  - déclare-t-il finalement en haussant les épaules. De toute façon, la jeune femme ne face de lui est bien incapable de manier une épée ou un pistolet, même pour sauver sa peau. - En revanche, j’ai mes entrées pour des matchs. Je ne peux pas garantir le quotient intellectuel moyen, mais pour ce qui est du physique, il y en a pour tous les goûts. De même pour les… spécificités. Tu serais surprise du nombre de CESS qui viennent se détendre en cognant de l’humain. Et vice-versa. »

Il se relève et tapote le bureau d’un geste aérien, continuant à jauger la petite blonde à lunettes en face de lui. Pour sûr, s’il l’emmène dans les lieux où il a ses habitudes, elle va détonner dans le paysage. Pas sûr que les gars là-bas soient capable de tenir une longue conversation argumentée sur la cryptomonnaie ou la situation politique de l’État, effectivement. Cependant, elle ne vient pour ça.

- « Je crois que les gens de maintenant commence par un fuck buddy, histoire de voir si physiquement, ils sont compatibles. Regarde ce qui te plaît là où je t’emmène. Peut-être qu’il y en aura quelque uns ayant entendu parler de l’avénement technologique, tu pourras en plus parler avec. - il hausse les épaules, conscient qu’il dévoile une facette de sa personnalité peu louable. Oui, le vieux Alighieri juge sur le physique. - Je choisis en fonction de la... résistance. Tout le monde n’a pas le cardio pour un vieux vampire. - il lui adresse un sourire canaille et relève le menton. - C’est surtout question sexe que je pourrais te donner des trucs. »

Dana est une geek : on a tendance a les croire plus innocentes qu’elles ne le sont vraiment. Nicola s’avance peut-être en prétextant être capable de lui donner des trucs alors qu’elle a tout internet à disposition. Cependant, lui, il a eu le temps de tester quelques techniques… Et de les maîtriser à la perfection.

Huit-cent vingt-trois ans. On a le temps de pratiquer.


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Dim 13 Fév - 1:09 (#)


Les duels étaient peut-être désuets, mais ils enflammaient des passions qu’elle pourrait qualifier de plutôt primaires et de combativité. Elle n’avait jamais pensé à l’escrime comme arme de défense, mais les combats, elle connaissait. Pas physiquement, soit, mais, Dana était habituée à la tension et l’adrénaline d’une course contre la montre ou d’une joute contre le code d’un autre hackeur. Nicola pourrait bien la juger sur ses douces mains de geek et d’une vie de cache-cache derrière un écran et un PCU puissants, mais elle les duels, elle connaissait.

Pourtant, elle sentit son regard examinateur jauger de sa capacité à en gagner un et décidément, il n’était pas convaincu. Le petit brin de femme devant lui pouvait assurément pourrir la vie de n’importe lequel de ses assaillants en quelques cliques. Transformer la vie de celui qui ose l’assiéger, un enfer sur terre. Peu importe sa race ou son gabarit. Elle pourrait en faire pleurer plus d’un de désespoirs et les torturer de mille et une manières.

L’univers avait de la chance qu’elle n’est jamais eu à déployer sa puissance de corsaire sur qui que ce soit. Oh, elle en avait déjà fait baver plusieurs, mais une attaque pour assouvir sa vengeance de flibustier? Jamais.

Même le vampire gamer multicentenaire coach relationnel à l’attitude du félin joueur devant elle serait transformée en chair à canon sous l’attention de son artillerie.

Dana fronce les sourcils encore une fois. Mélangée entre l’exaspération et l’irritation face à l’évidence que Nicola avait choisi de ne pas la laisser travailler, elle se trouvait manifestement pathétique d’attendre avec curiosité ses conseils. Il avait avoué de ne pas avoir de «trucs» et qu’il casait son succès à ce sujet sur le dos de l’hypersexualisation des suceurs de sang.

- Inconscient et téméraires, ça a l’air plus palpitant que psychopathe ou tueur en série. Je prendrais quand même un peu de leur attention s’il m’en offrait.

Mais elle savait qu’elle s’en lasserait rapidement si cela ne s’accompagnait pas un QI élevé ou une connaissance générale hors de la moyenne. Faire la conversation seule et parler de télé-réalité ou de Rhianna n’était pas sa tasse de thé.

Le premier conseil se manifesta sous une invitation à «des matchs». Dana leva les yeux au plafond une seconde quand elle comprit quel type de matchs il parlait. Pas de baseball ou de football; il semblait parler de duel, de combat, boxe, lutte, entre CESS et autre. Le genre dont elle était au courant qu’ils existaient, avait peut-être même travaillée pour eux, mais qu’on n’y invitait pas une petite blonde au nez en trompette. Elle pourrait très bien financer un combattant et jouer le jeu de la propriétaire d’un ludus de gladiateurs. C’était dans ses cordes. Un peu comme l’équipe de esport dont elle en était la mécène, mais là, ça serait avec des types dangereux et musclés.

- Ils prennent des sponsors? C’est organisé? demande-t-elle, un intérêt bien loin de celui que Nicola essayait d’attiser. Où c’est plus, free-for-all, pour la «détente» de tout un chacun?

Son regard cyanosé le suit quand il se redresse lentement, accompagné d’un pianotement de ses doigts sur la surface de son bureau. Il avait des airs d’un sportif professionnel. D’un joueur de tennis ou de hockey. Il devait mesurer 1m80, peut-être un peu plus, et avait la musculature d’un athlète. Le poil de son visage ne cachait absolument pas sa mandibule saillant et ce menton volontaire. Des traits européens d’une jeunesse fixée dans l’éternité. Qu’est-ce que cela devait être étrange d’arborer les traits d’une vitalité dans la force de l’âge et de cacher derrière la rigidité de ses 800 ans.  

Dommage qu’il oublie parfois de cligner des yeux.

La suite prit une direction qu’elle n’avait pas prévue.

Les conseils en relation prenaient une tournure plus physique et décidément, elle n’était pas prête à ce que Nicola introduise cette notion de Fuck Buddy. Encore une fois, elle plissa les yeux, se demandant si elle allait bien comprendre la suite, avec cet accent qui, dans le confort d’une conversation mondaine, prenait de plus en plus de place.

-… de la résistance? Comme dans… la capacité à se prendre tes coups de poing ou de te survivre au pieu? Du cardio… pour… la course?

Dana sent son visage devenir chaud. Le rouge dont elle espérait qu’il ne verrait pas la teinte dans la pénombre de la nuit et de ses écrans d’ordinateur. Elle savait très bien qu’il allait entendre les battements de son cœur s’accélérer un peu. Ce sourire de gredin et fier ne l’aide absolument pas à faire taire son imagination.

Mes dieux, quel genre de monstre libidineux se tenait devant elle?

Sous la surprise, la geekette ouvre la bouche puis la referme subitement.

- Me donner des trucs sexuels… répète-t-elle, question d’être vraiment certaine d’avoir bien compris. Une fois le concept assimilé par son cerveau qu’un détective bouffeur de sang, immortel, excellent aux jeux vidéos et de 800 ans veut lui donner des trucs sur le sexe, Dana agite sa tête une seconde en fermant les yeux. Toi, tu veux me donner des astuces à ce sujet? Elle dépose une main contre ses lèvres puis inspire en fermant les yeux. Ses bras finissent pas se croiser sous sa menue poitrine et elle demande, en se redressant un peu sur sa chaise : Qu’est-ce qui te fais croire que je manque de moyens à ce sujet?

Parce que bon, oui, ce n’était maintenant plus un secret entre eux sur le désert qu’était sa vie intime, mais elle n’était pas non plus une vierge effarouchée que l’on pouvait facilement effrayer avec ce genre de propos concupiscents. Est-ce qu’elle véhiculait tristement le parfait préjugé du geek puceau, malaisant et surtout inexpérimenté?

Elle leva le menton à son tour, un peu insatisfaite des suppositions de son compagnon de cette nuit.

- Il se trouve que je ne suis pas complètement nulle en la matière et que j’ai beaucoup d’imagination. Elle grimace; qu’est-ce qu’elle raconte? Je manque peut-être juste de… de pratique. Et une claque sonore retentit dans le bureau de la proprio du ArtSapce quand elle assomme sa paume ouverte contre son front. Elle enlève ses lunettes puis se pince le haut du nez. C’est lamentable. Je sais. Elle appuie sa tête contre la chaise, se calle dans celle-ci et étire ses jambes pour déposer ses pieds couverts de chaussettes ridicules sur son bureau. Elle abaisse son capuchon sur ses yeux puis soupire, cachée, le rouge aux joues à peine diminué.

- Je ne doute pas de tes capacités. C’est évident que tu sais de quoi tu parles. Avec cette tronche, tu n’as pas dû avoir eu de problème à… essayer tout ce que tu as envie d’essayer. Dana porte une branche de ses lunettes entre ses lèvres et, de sous l’ombre de son capuchon, demande sérieusement : qu’est-ce que tu peux m’apprendre?


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Ven 18 Mar - 11:36 (#)



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Raconter ses expériences à une petite humaine se plaignant des siennes ne serait pas venu à l’idée de l’ancêtre, même saoûl. Il est le premier surpris de la tournure que prend leur discussion. Et le plus étonnant, c’est peut-être qu’elle ne cherche pas à revenir sur un autre sujet. Sa curiosité est piquée, et il faudra bien l’assouvir. Nicola émet un soufflement amusé et hausse ses épaule, un peu dépassé par ce qu’il vient de réveiller. Il sait bien, qu’il faut se méfier de l’eau qui dort !

Dana a beau être mortifiée par ses aveux, ça ne l’empêche pas de continuer sur sa lancée. Elle reprend, le visage à moitié caché par la capuche de son sweat, lui donnant toujours plus de détails sur son statut de « fausse débutante ». Nicola contient son rire, ne souhaitant pas embarrasser davantage la jeune femme, ce qui est généreux de sa part. Le rouge sur ses joues et son refus de croiser son regard parlent très bien à sa place.

- « Attention Dana, certaines mauvaises langues pourraient dire que tu veux des leçons particulières… - il croises bras devant lui, cherchant comment l’aider. - Merci pour le compliment sur ma… tronche, d’ailleurs. »

Il pousse d’un doigt les pieds de la demoiselle sur le bureau, juste pour l’ennuyer. Il reste un chieur, après tout. L’homme s’étire le dos puis fait rouler ses épaules, bouger l’aidant à penser. Son regard part vers le plafond alors qu’il se repasse la liste de « trucs et astuces », cherchant ceux qui seraient communicables.  Cependant, comme pour beaucoup d’autres activités, rien ne vaut la pratique. Et les avis extérieurs.

Il pince les lèvres en se frottant la nuque, son regard partant maintenant sur le sol, où s’emmêlent des dizaines de fils.

- « Je ne sais pas vraiment ce que je peux t’apprendre…En partant du principe que tu aimes les hommes, je peux te donner ce qui fonctionne, mais chacun est différent. Les zones érogènes sont plus ou moins les mêmes, mais les réactions seront différentes. Et puis, encore une fois, rien ne vaut l’entraînement. A mon époque… Ah, à mon époque, comme c’est vague. Il y a longtemps, dirons-nous, les femmes désireuses de satisfaire leur époux pouvaient faire appel aux services de femmes plus expérimentées pour en apprendre davantage, mais cette pratique s’est perdue avec le puritanisme. »

Nicola secoue la tête puis se frotte de nouveau la mâchoire.

- « Au risque de passer pour un goujat, je peux prendre ce rôle. C’est terrible de faire passer ça pour « un service », tu m’excuseras de cette pauvre formulation, même moi en m’écoutant, je trouve ça ridicule. Cependant, je propose ça d’ami à ami. A mon âge et avec ma condition, je n’offre rien de plus. Et j’ai regardé Twillight : je ne te transforme pas en vampire, c’est clair ? »

Rien que de repenser à cette purge d’une heure et demi, Nicola se rembrunit. Dieu que c’était mauvais ! Des vampires qui brillent au soleil… On aura tout vu ! Il aimerait bien, briller au soleil, si cela lui permettait de sortir de jour à nouveau, mais non, la vérité est tristement banale : il sort au soleil, il crame, c’est tout, fin de l’histoire. Et même s’il a déjà vu des vampires mal vivre leur éternité, il n’en a jamais vu accepté de rester dans un statut « d’adolescent » pendant des décennies, comme ce qui est suggéré dans le film. Quelle horreur, de rester sous la tutelle d’un vampire jouant au bon père de famille ! Ses Infants à lui étaient restés des adultes libres de leur choix !

Honteux, ce film. Un tissu de bêtises sur les vampires.

- « Soit dit en passant, ne me suggère plus jamais de films sur les vampires s’il te plaît. Sauf si c’est sanglant. »


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Mar 5 Avr - 16:29 (#)


Déséquilibré de sur son trône — chaise ergonomique à roulette — quand il repousse ses pieds de dessus son bureau, Dana faillit glisser en bas de sa chaise. Que l’on pense ce que l’on veut et les mauvaises langues se fassent aller. Elle était prête à payer pour un service d’escorte. Demander des leçons «particulière» à un vampire d’expérience n’allait plus surprendre personne à ce point. La geekette se contenta de tirer la langue comme une gamine mal élevée et de se relever, enfin, sur ses deux longues jambes.

Bref, lui aussi semblait soudainement un peu dépassé par la situation dans laquelle elle l’avait entrainée sans s’en rendre compte. Pourtant, la conversation «sensible» n’avait rien d’émotionnel. Sauf le malaise de Dana, elle arrivait très bien à parler de sexe et de son cas complètement dramatique sans entrer dans le mélodrame excessif.

Elle était en mode résolution de problème.

Contournant son meuble d’ordi en «L», elle dépose ses fesses sur celui-ci, installée presque devant la porte de son bureau, toujours ouverte. Elle croise les bras sur sa menue poitrine après avoir replacé ses lunettes sur son nez en trompette.

- Ou les femmes; corrige-t-elle sur ses préférences. Dana n’avait pas le mérite d’avoir de l’expérience en tout, mais elle savait que… le genre m’importe peu. Ça fonctionne mieux avec les mecs, probablement parce que j’en côtoie plus. Enfin, «plus» égalait carrément uniquement (ou presque) des hommes. Elle avait fini par se sentir mieux en leur compagnie que celle du même sexe qu’elle. C’était plus facile, à certains égards. Ils étaient moins compliqués, plus terre à terre, moins portés aux manigances, au drama inutile. Puis elle trouvait sa place parmi les prédateurs. Ne se considérant pas comme féminine à plusieurs égards, et pourtant, au plus profond de sa garde-robe se cachait deux pairs Leboutin et quelques robes hors de prix, Dana ne cherchait pas non plus leurs approbations ou leurs validations. C’était peut-être la raison qu’ils la laissaient être un membre du groupe.  

Ou parce qu’elle leur faisait peur.

Enfin, les bras toujours croisés, elle écoute les alternatives de l’époque, se disant qu’à quelques détails près, la pornographie en ligne avait bien chié le puritanisme. Pour finalement devenir un fléau de mauvaises interprétations de la réalité. Si vous saviez les merdes (sans mauvais jeu de mots) que l’on pouvait trouver sur le web : Chacun sa paraphilie ou sa déviance assouvit en quelques cliques. Un univers malsain qui s’était transformé avec l’accès à la toile en un vaste gouffre monstrueux, dépravé, violent.

Bref, la pratique du partage du savoir avait probablement du bien.

Dana relève son regard et repousse sa capuche de son crâne blond pour observer la créature anormalement vieille secouer la tête et se frotter la mâchoire, réfléchissant.

Puis il propose de lui servir de «femmes plus expérimentées pour en apprendre davantage», comme dans son passé.

Elle ouvre la bouche, puis la referme. Elle fronce un sourcil et lève un index dans un geste universel «attends une seconde» en sa direction. Le doigt se dépose sur ses lèvres tapotant une seconde le rebondi de sa lippe puis reprend sa position élevée. Quand elle entrouvre une deuxième fois ses lèvres, toujours sans un mot, Dana ne trouve rien de mieux que d’afficher une expression dubitative, puis surprise, puis d’incompréhension, le tout enrobée d’un joli rosé sur ses joues.

Il fait soudainement chaud, non?

- Pardon? Tu veux me rendre service, en devenant mon cobaye et mentor en relation sexuelle?

Un raclement de gorge se fit entendre après cette magnifique phrase.

- Désolé de vous déranger… l’étage est fermé. Toutes lumières aussi. J’ai fait le ménage, mais faudra demander à Rhys de passer la serpillère plus tard. Un sourire de malaise s’affichât sur le visage de Jimmy, son collègue de depuis toujours, puis il claqua dans ses mains, saluant de la tête Nicola et Dana. À plus tard. Il se retourna puis s’en alla d’un pas rapide vers la porte de sortie. Il l’ouvrit, le bruit du «bip» avertissant d’une entrée ou d’une sortie dans l’ArtSpace et s’écria avant de mettre les deux pieds dehors : Essaie quand même de dormir un peu, Boss! Puis referma derrière lui, verrouillant la porte.

Dana plissa le nez, l’impression qu’elle allait en entendre parler ce soir, mais elle retourna son attention sur Nicola :

- Je… C’est gentil, je suppose? Ne te sens pas obligé de me rendre service à ce sujet. Ça n’a pas l’air de particulièrement, d’enthousiasmer? Quoi que je réitère, je comprends que tu n’as plus rien à te prouver — depuis le temps. Dana pinça ses lèvres entre elles, retenant un fou rire nerveux. Elle poussa un soupir, regarda ses pieds; Je sais que c’est technique, voir pratique… Ça serait bête, quoi que, c’est amené de manière très peu alléchante, hein, de répudier l’attention éducative d’un… Elle fit un geste de la main, de haut en bas, qui le désignait toute sa personne, sa prestance, son intelligence et son expérience… d’un ami?

Il pourrait tout aussi bien la laisser se débrouiller. L’amener à une soirée lubrique ou violente et la pousser dans les bras de n’importe qui pour l’inciter à passer à l’action. Ça aurait le mérite de la décoincer, rapidement ou de la soulager de cette pression inutile qu’elle se met sur les épaules.

- Et il y a quoi pour toi, dans cette offre? Tu peux probablement avoir n’importe qui, n’importe comment, et quand. Tu ne me donnes pas l’impression d’être très magnanime et je ne fais pas assez pitié… Dana fait une pause et fixe son regard dans le sien. Le soutien. Il oublie encore de cligner des yeux. Est-ce que tu me prends en pitié, Nicola?

Se redressant d’un bond, elle fait bouger ses épaules puis fait les quelques pas pour se dégourdir, effacer toutes les sortes de tensions qui coulent sur sa peau. Vivement, elle se retourne vers lui, à son avertissement :

- Et tu n’as pas intérêt à être tenté de le faire! Ce n’est absolument pas dans mes plans de le devenir. Il n’y a absolument rien de bien, ou de romantique, d’être éternel. Et ton âge et ta condition, hormis ta grande sagesse en la matière, est-ce que c’est dangereux pour moi? Est-ce que je cours un risque?

Est-ce qu’il sera bestial et assoiffé? Est-ce qu’il la fera sentir comme une reine ou comme une moins que rien? Est-ce que la sensation de cette barbe ultra bien entretenue sur sa peau lui donnera des frissons? Il doit être ridiculement musclé et tout aussi ridiculement fort. Est-ce qu’il est capable de tendresse? De patience? Est-ce qu’il la trouve de son goût? A-t-il encore des envies de «ça»? Après tout ce temps, est-ce qu’il avait toujours une libido?

- Si j’accepte l’opportunité, comment vois-tu l’arrangement entre nos deux parties et les conditions de réalisations et de réussite de ce service éducationnel?

Quand, comment, où, qui, quoi.

Elle finit par soulever les épaules, mais pas pour s’excuser de la qualité du film :

- C’était important que tu le voies. Ce fut un énorme box-office et les livres aussi. Beaucoup d’humains, quand ils pensent vampires, pensent à l’ado brillant mono-expressif. C’est bien pour ton éducation, à toi, de t’armer contre les stéréotypes du vingt-et-unième siècle.

Un soupire, rigole et elle ajoute :

- Qu’est-ce que je fais moi, si tu es un trop bon coup et que plus personne n’arrive à ta cheville? Ethan, mon garagiste, est chou et sympa mais probablement aussi humain que moi…Je vais lui faire peur avec mes nouveaux acquis ?



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Dim 10 Avr - 21:42 (#)



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Oh… Est-elle en train de considérer sérieusement son offre ? C’est étonnant. Nicola hausse un sourcil et penche la tête, pris de court par la petite blonde qui s’avère être bien plus téméraire que prévu. Cette prodige de l’informatique n’est pas qu’aventurière derrière la protection relative que lui offre son écran. Voilà qu’elle ne recule pas face à un vampire multi-séculaire qui lui propose quelque chose d’inattendu.

Elle est vraiment intéressante.

Alors, comme elle considère avec sérieux sa proposition, il en fait de même. Il retrace des yeux sa longue silhouette élancée maintenant qu’elle est debout, le galbe de ses hanches, la forme de sa bouche, sur laquelle elle appuie un doigt, la jolie couleur de blé de ses cheveux… Et il doit reconnaître que ce qu’il offre ne serait pas un acte purement charitable. Après tout, il a toujours eu un faible pour les blondes.

Ils sont dérangés par un de ses employés, qui a le mérite d’être très gêné d’être arrivé à ce moment précis de la discussion. Nicola ne dit rien, un simple sourire moqueur aux lèvres qu’il dissimule, mal, en baissant la tête. Il n’intervient pas dans l’échange. Il n’est qu’un simple habitué, qui n’a, théoriquement, rien à faire dans le bureau de la responsable des lieux. Surtout à cette heure. Oh, ce pauvre Jimmy va mettre un peu de temps avant de pouvoir regarder sa patronne dans les yeux après ce malheureux concours de circonstances.

Dana se réintéresse à lui, ne sachant visiblement pas où se mettre et doutant toujours de la sincérité de l’Italien. Il hausse les épaules dans un geste nonchalant lorsqu’elle englobe toute sa personne d’un geste de la main, touché néanmoins qu’elle choisisse de le qualifier d’ami. Et puis, logiquement pour une femme aussi pragmatique, elle cherche aussitôt à se mettre à sa place, à tenter de comprendre ce qu’il pourrait tirer de cet arrangement particulier.

Va-t-elle l’obliger à signer un contrat ? Ça semble être la direction qu’elle commence à prendre, au vue de toutes ses questions pratiques. Nicola a envie de lever les yeux au ciel mais s’en garde bien, il ne voudrait pas qu’elle interprète ce geste de la mauvaise façon. « Service éducationnel »… Le nom est moche. Il fait la grimace, heureux qu’elle embraye directement sur Twillight, puis qu’elle recommence avec un trait d’humour en mentionnant un garagiste.

- « Eh, ça a tout l’air d’être le début d’un scénario qui a fonctionné des années durant… - la charrie-t-il en agitant ses sourcils de manière suggestive. - Si les jeux de rôle t’excitent, ne te prive pas. »

Il laisse sa main courir le long du bureau de la propriétaire des lieux, nonchalant maintenant qu’il a l’impression de sceller l’accord imprévu.

- « Personne ne se plaint d’un partenaire doué. Au contraire. - la rassure-t-il en s’approchant d’un pas lent. Il lui sourit en comblant peu à peu la distance qui les sépare. - Je comprends ton anxiété. Cependant, je te donne ma parole : je ne te ferais aucun mal. Il n’y a pas de risques, car depuis le temps que j’arpente ces terres, j’ai un contrôle absolu sur la Bête qu’adorent blâmer mes semblables. Et tu ne risques même pas de tomber enceinte, ce qui est un plus. »

Maintenant, il s’agit de voir s’ils sont compatibles. S’il n’y a aucune alchimie corporelle, ce « service », comme elle aime dire, ne servira pas à grand-chose. Nicola lève sa main droite et la laisse courir de l’épaule de la jeune femme jusqu’à son poignet, qu’il tient d’une poigne légère, dont elle peut se dégager aisément si le contact la dérangeait.

- « Personnellement, avant d’inviter quelqu’un à partager mon lit, j’aime entretenir un lien d’amitié. Je te considère également comme une amie, Dana. Et je ne souhaite aucun mal à mes amis, bien au contraire. - sa main bouge, il entremêle ses doigts avec ceux de l’informaticienne. Sa peau est douce et chaude. C’est une sensation agréable. - Moi, ce que j’y gagne… C’est simplement de te voir sous un autre jour. Et j’en serais très heureux. »

Ses yeux dans les siens, il porte sa main jusqu’à ses lèvres et y dépose un baiser aérien.

Il a plusieurs centaines d’années d’expérience à ce jeu-là, après tout.

- « Tu décides, Dana. C’est toi qui as la main. »


Codée par Eli-Ls

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4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Dana Campbell
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Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live



En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Thème : Irq 0 Systeme Clock - MASTER BOOT RECORD
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Totally not a virus.
Trust me...i'm only human.



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Neptune's Plague Fleet
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Jeu 12 Mai - 2:29 (#)



Ça n’avait rien de sexy que de faire la conversation sur une possible relation sexuelle entre adultes consentants en termes pragmatiques et logiques. Ça laissait un arrière goût de mauvaise idée. Pourtant, c’était aussi bien de ne pas tomber dans les détours indirects et les non-dits gênants. Ça aurait au moins le mérite d’être claire et de ne pas laisser de sous entendu sur les avenants et aboutissants de cet accord.

Bordel que Dana était d’un ennui.

C’était infiniment mieux derrière un écran.
Il y avait encore ça qui pouvait lui donner des frissons de plaisir; Voler. Hacker. Aller où c’est impossible d’aller. Découvrir. Cacher. Aider. Conserver. Se faire payer.

Il faudrait juste trouver quelqu’un avec qui partager ce genre d'aventures risquées, contre la montre et à haut potentiel problématique. Ce serait parfait. Enfin, dans un sens. On s’éloignait encore de la question du sexe. Quoi qu’avec l’adrénaline, les choses finiraient par se passer. Assurément. Elle se doutait bien aussi que la liste des personnes entrant dans cette catégorie était plutôt mince. Aussi mince que celle qu’elle avait d’abord exposé à Nicola. «On ne fait pas les courses.» qu’il lui avait dit quelques minutes plus tôt. Pourtant, l’idée de se complaire de ce qui lui tombait dessus ( ce qui était tout aussi rare ) ne lui disait pas vraiment non plus. N’est-ce pas là un gaspillage de temps et de ressources ? Elle serait prête à descendre la liste à quelques essentiels, s’il faut mais… pas se satisfaire de ce qui passe.

Et même si une personne de type « undercover jackass débrouillard et sexy » ( ceci est une nouvelle catégorie, définitivement ) apparaissait dans sa vie (pour ne pas disparaître soudainement), c’est n’est pas nécessairement certain que cette personne apprécie elle-même ces caractéristiques chez l’autre.  

Puis l’idée de séquestrer des gens pour son plaisir était encore loin.
Quoi que celle de les payer à cette fin ne l’avait pas dérangée. Probablement parce qu’elle encouragerait l’économie locale.

Bref, son cerveau s’éloignait du sujet : « mentor de 800 ans pour te faire l’amour comme seule une créature de 800 ans pourra l’faire. »

Cette idée fit rapidement le tour de ses pensées. C’était un miracle qu’elle n'ait pas rougit devant les possibilités lubriques qui défilaient dans son imaginaire de geekette. Elle les repoussa promptement pour rester concentrée quand il s’approcha encore d’elle. Il lui donna sa parole sur le contrôle de «  la bête », ce qui ne la rassure qu’à moitié puis le risque de ne pas tomber enceinte lui parut un peu glauque mais nettement utilitaire.

Oui, c’était définitivement un plus.
Bien qu’elle s’assurait comme une grande d’éviter ce genre de petit désagrément.

Puis toute son attention déferle sur la main qui remonte sur son épaule puis redescend jusqu’à son poignet. Le bout de ses doigts sont froids contre sa peau. Elle entend à peine ce qu’il dit. Une pression dans son bas ventre, un feu qui devrait rester éteint…C’était pourtant qu’un simple contact. Elle fixa sans un mot les doigts agiles s’entremêler au sien. Son toucher était calme et délicat et ses propres doigts se laissaient faire sans aucune résistance. Elle arrive à soutenir son regard quelques secondes mais ses prunelles bleues glissent sans pouvoir s’en empêcher vers les lèvres qui effleurent le dessus de sa paume, tout près de ses jointures. Un frisson parcourt son corps face à la simplicité du geste et la galanterie d’une époque révolue. Ce n’était pas une caresse courtoise, mais une introduction au centième des connaissances de Nicola sur le sujet précédemment discuté.

Les lèvres de Dana s'entrouvrent légèrement.  Alléchée plus que abasourdie, elle eut l'impression de perdre la salive nécessaire pour communiquer normalement. Elle fit un effort pour déglutir et essaya de se ressaisir. Il attendait la suite. Sa décision :

- Je te signale que c’est toi qui a ma main… chuchote-t-elle avec un sourire en coin, agitant ses fins doigts dans la paume froide du vampire. Je t’avoue que l’attrait de me voir sur un autre jour ne m’en semble pas vraiment un, à mon humble avis. C’est un peu maigre, à moins que tu m’avoue maintenant que cela hante tes pensées depuis notre première rencontre.

Elle ne bouge pas. Ne fais pas un geste. Son regard hésite entre ses mains dans la sienne, les lèvres qui s’étaient déposées sur son derme et le regard la perçant à jour dans ses intentions libidineuses et ma foi, désespérées.

- Je te dirais bien de ne pas attendre que je réfléchisse trop et de me prendre là, maintenant, sur le coin de mon bureau avant que ma logique me rappelle que cette idée est grotesque et tristement ridicule.

Un sourire un peu penaud, elle osa frôler de son pouce la prise de Nicola sur elle.

- Mais j’apprécie l’intérêt que tu y trouves. Comme si vouloir Dana dans son lit était fardeau et qu’il faisait preuve de clémence envers elle. Et si nous passions d’abord le premier cap d’un souper ou d’une soirée mondaine en bonne compagnie avant de se jeter l’un sur l’autre comme des… Des quoi ? Des bêtes ? Allons, il voit que tu es complètement barjo, Dana!  Au lieu de faire un bond aussi drastique de relation professionnelle à amicale à … intimiste. Le genre de soirée sympa, avec de l’alcool et dress code quelconque qui me forcera à porter autre chose que mon jean troué.

Comme une robe.
Qui avait déjà vu Dana Campbell dans une robe élégante ?
Personne.
Absolument, personne.

- Puis il se fait tard. Ou tôt. Je ne sais pas comment tu te retournes chez toi sans te bouffer l’soleil en pleine gueule. Ça me surprendrait que tu aies envie de passer la journée caché dans la cave humide du ArtSpace. Quoi que tu aurais le wifi…

Vas y, rigole.
Oublie qu’il tient toujours ta main.


Half Life
So if this is the last night,
and you're feelin' hollow.
I'll give you my half life,
so you'll see tomorrow.
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Anonymous
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Dim 21 Aoû - 19:25 (#)



Finish her : fatality !

« Amicizia è un cercarsi per ritrovare se stessi nell'altro. Angela Randisi »


Il sait qu’il a gagné.

La réserve de Dana est vaincue, c’est la première victoire dans la longue série de batailles de la séduction. Il la regarde en gardant la bouche fermée, étudiant la manière dont ses cils blonds battent rapidement, dont ses joues s’empourprent, dont ses lèvres s’entrouvrent. Elle est ravissante, cette blondinette aux grandes lunettes et aux yeux brillant d’intelligence.

Nicola lui sourit avec gentillesse. Le pouce de la main qu’il tient toujours vient caresser timidement sa peau. Sa main est plus grande et calleuse, celle de Dana y tient à la perfection. Elle continue à se réfugier dans l’humour pour garder sa nervosité loin d’elle, et reste toujours aussi pragmatique. L’homme se demande à quoi elle ressemble, quand elle s’autorise à lâcher le contrôle.

- « Mets ce qui te plaît, Dana, du moment que tu te sentes belle avec. - même si la voir en robe serait probablement très surprenant. Elle qui se cache toujours sous des hoodies démesurés et de jeans mal taillés, il est curieux de voir comment une robe épouserait son corps. D’autant plus qu’elle a l’argent pour s’en acheter des très jolies, il en est sûr. - Et plutôt qu’un gala, commençons par une soirée privée. Je te connais, tu resterais dans un coin de la salle, probablement près du buffet, en priant pour que les chiffres passent plus vite en regardant ton téléphone. »

Il lui adresse une pichenette sur la cuisse de sa main libre, joueur. Libre à elle de se récrier contre l’image qu’il lui offre, il connaît son côté introverti. Pour un premier rendez-vous, c’est une mauvaise idée de l’emmener dans un endroit rempli de personnes inconnues avec qui elle devra discuter de tout et de rien. Et puis, lui, de son côté, ça le ferait chier de jouer le mondain alors qu’ils ont des choses autrement plus passionnantes à se dire.

- « Je t’envoie une invitation dans les règles de l’art quand je rentre. En un seul morceau. »

Effectivement, elle marque un point lorsqu’elle dit qu’il se fait tard. Les écrans d’ordinateur, maintenant en mode veille, affiche une heure indue pour un vieux vampire comme lui. Il a tardé, mais c’était pour la bonne cause. Dana est tout à fait épatante. Ses doigts volent vers ses cheveux dorés et il remet une mèche derrière son oreille. Il adore les blondes.

- « A bientôt… »- dit-il avec son étrange accent indéfinissable, son index caressant doucement la joue de la jeune femme. Il lâche sa main et se recule, le sourire aux lèvres.

Il a presque l’air vivant, étrangement.

Nicola quitte le bureau de la chef d’entreprise le cœur léger. Il commande un taxi, se cache avec un grand hoodie dont il rabat la capuche sur sa tête et met un masque. Minces précautions contre la menace du soleil, mais sur ça, il est plus prudent qu’il n’est vraiment nécessaire. Celui ça va se lever d’ici une heure. Il a juste le temps de retourner chez lui se calfeutrer et se laisser envahir par une torpeur que les années rendent de plus en plus puissante.

Et durant cette torpeur, il pourra rêver de Dana en robe à leur prochain rendez-vous.


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