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Saturday night fever - Elizabeth

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Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
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Cannot a Beast be tamed
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Qui es-tu ? : Saturday night fever - Elizabeth Design10
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Mer 12 Avr - 1:06 (#)

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"Saturday night fever"






Sous la douche, je repense à la semaine qui est passée comme un coup de vent. Pourtant, je n’ai pas eu plus ou moins de boulot que d’habitude. Mardi soir, je suis passé voir Nico et on a discuté un peu, puis on s’est baladé le temps qu’il trouve un truc à bouloter. J’ai vu Sam aussi, jeudi, je lui ai apporté une pièce pour une bagnole, qu’on a monté direct. Evidemment, la suite a été logique, on s’est commandé un truc à bouffer, délesté les bières du frigo et on a refait le monde. Je me suis encore couché à point d’heure et le lendemain, j’avais la tête dans l’cul. Mais qu’importe, je profite du moment présent et c’est le plus important. Je prolonge mes ablutions, abusant de l’eau chaude qui est à volonté, détendant mes épaules. C’est que du bonheur. Dernièrement, j’ai coupé un bout mes cheveux, même s’ils restent longs. Un jeans propre, un t-shirt sombre et c’est parti.

Ce soir, j’ai enfin osé inviter Lizy à sortir, en tout bien, tout honneur. C’est une pote, c’est un moi au féminin avec toujours un sourire accroché aux lèvres. Un vrai rayon de soleil cette nénette. Ca fait du bien de s’entourer de ce genre de personne. Sam, Elizabeth, des ptits trésors qui font du bien au moral.

J’espère qu’elle a bien compris que je n’avais pas de voiture mais qu’une moto. D’ailleurs, elle s’était fichue de moi quand je lui ai dit que ma bécane avait un prénom. Puis, finalement, elle a trouvé ça marrant. Un casque est déposé dans le coffre, trônant derrière l’assise du passager, j’enfile ma veste en cuir, qui a à peu de chose près, le même âge que Lady, vise sur ma tête un casque ouvert, ajuste les lunettes et c’est parti.

J’aime cette sensation de liberté qu’offre la conduite d’un deux roues, même si je reste extrêmement prudent. La circulation est assez chargée mais j’ai bien calculé mon coup et arrive, pile poil, à l’heure donnée. Garé devant son immeuble, je patiente en dégainant mon téléphone et en lançant bêtement mon vieux Candy Crush. Ca au moins, si je perds, je m’en balance totalement.

A son arrivée je me lève et glisse mon smartphone dans ma poche, un sourire plaqué sur mes lèvres. Comme d’habitude, elle est superbe. Son regard pétillant me fait pressentir une bonne soirée.

- Salut Lizy, Tu vas bien ? Passé une bonne semaine ?

En quelques mots, je lui fais un rapide résumé de mes derniers jours qui n’ont rien de palpitant. Métro – boulot – dodo. Je ne lui parle pas de Nicola. Même si c’est mon meilleur pote à Shreveport. C’est un vampire et la plupart de mes connaissances savent mon aversion pour les sangsues. Mais Nicola est différent, bien plus dangereux, bien plus vieux aussi.

- J’ai réservé une table au Voodoo Café. Tu connais ? Ce soir, y’a un groupe de jazz qui donne une représentation. J’ai pensé que ça pourrait être sympa. C’est un bel endroit, je trouve. La cuisine est bonne, les cocktails sont délicieux et l’ambiance chaleureuse. Et surtout, le patron est un pote. Mais si tu as une meilleure idée, pas de soucis, j’ai qu’un coup de fil à passer pour décommander.

Me tournant vers le coffre, j’en sors le casque et une veste en cuir, semblable à celle que je porte, mais en plus récente.

- Tiens, enfile la, même si elle est beaucoup trop grande, ça te protègera tes propres vêtement des milliers d’insectes qui vont venir s’y écraser. Et ça, pour ne pas abîmer une si jolie frimousse. Allez grimpe ! C’est parti !




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Elizabeth Finch
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Facultés : Lycanthrope, elle a tous les avantages qui vont avec... Tous les handicaps aussi accessoirement. Elle maîtrise les transformations en Hispo et Glabro, mais a du mal avec le Ferus, surtout depuis la mort de son père.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=QGJuMBdaqIw
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Jeu 20 Avr - 20:18 (#)

Je jette une énième tenue sur le lit, avant de fixer l’amoncellement de fringues d’un air dubitatif, les mains sur les hanches. Est-ce que je vais ranger après ? On sait tous que non et que je me contenterais de pousser les trucs au sol pour me coucher en rentrant. Je rangerai demain, ou plus tard, un jour. Bon, je peux déjà éliminer les robes et jupes, ça va être trop chiant en moto. Quoique… Non, non, faut que j’élimine des trucs. Et puis, j’ai pas besoin d’être hyper sexy ou quoi, c’est juste une soirée entre amis… non ? D’autant que de un, je peux être hyper sexy en pantalon, et de deux… Je jette un coup d’œil dans le miroir. Ouais, je suis toujours sexy de toute façon, on est d’accord. Je secoue la tête en souriant, et attrape la combinaison rouge sans manche que j’avais sortie presque en première pour commencer à me préparer.

Et puis, c’est Ethan. Non pas qu’il soit pas mignon, mais il est trop… comme moi. On s’entend super bien hein ! Il est toujours partant pour faire un truc sur un coup de tête, c’est même comme ça qu’on a fait connaissance, sur un défi à la con. Ou ptet parce qu’il m’avait dragué au bar et que c’est parti sur un défi ? Ouais sans doute. Bref ! Y en a pas un pour rattraper l’autre là-dessus et dire que c’est pas raisonnable ou quoi, et ça, c’est méga cool ! Et c’est un fan de jeux aussi, petit plus non négligeable. On a plein de points communs et on peut parler de tout et n’importe quoi sans prise de tête.Mais du coup… un mec toujours d’accord avec moi ? Dans l’idée, ça pourrait être cool. Mais c’est chiant en fait. Je le sais, ça arrive toujours, je me lasse toujours. Et ça me ferait chier un peu du coup de perdre cette amitié naissante je crois.

Je finis par jeter un coup d’oeil à mon téléphone, écarquillant les yeux en me rendant compte que je suis déjà en retard. Oups ? Je finis de me maquiller et enfile mes escarpins, attrapant sac et veste noire, avant de descendre. Evidemment il est déjà là. Mais comme il relève pas mon retard, je vais certainement pas lui faire remarquer. Je souris de plus belle en le rejoignant. « Salut ! » Je dépose un baiser sur sa joue. « Impec et toi ? » Enfin non, c’est le bordel dans un des projets, je lui expliquerais plus tard même si on s’en fout parce que c’est pas si important.

« Oh non ! C’est top ! Il est cool ce café… ce bar ? T’aurais dû me dire que tu connaissais le patron, j’aurais pu avoir des verres à l’œil. Je pourrais avoir des trucs gratis à l’avenir tu crois ? » Quoi ? Je tente ! «  Il ya des gens qui aiment pas ça ? Je veux dire surtout ici quoi, c’est un peu un acte criminel en Louisiane ! Enfin j’adore toutes les musiques, mais mon père adorait ça, du coup j’ai grandi dedans forcément. Je suis quasi incollable. Ce qui veut dire que s’ils sont nazes, je le dirais… C’est peut-être pas une si bonne idée... » Etant donné que je débite tout ça sans perde mon sourire, il doit bien se douter que je plaisante. A moitié au moins.

Je hausse un sourcil en voyant la veste, que j’attrape et enfile. « Je suis pas si petite que ça. » Bon, d’accord, elle est un poil trop grande. Je tends les bras devant moi, mes ongles apparaissant tout juste au bout des manches. Hum. Par contre le casque… « Je suis obligée ? Ça va me foutre toute ma coiffure en l’air. » En plus, je suis sûre que je m’en sors même si on a un accident. Au pire, je ferais une pirouette et hop. Sauf que je peux pas trop lui dire ça… Ptet que je pourrais, mais là-dessus, je le connais pas encore assez. C’est peut-être l’occasion, mais non, je me dégonfle dans un soupir dramatique et je mets sagement le casque. « Tu paies une tournée rien que pour ça ! » Je monte derrière lui, passant mes bras autour de lui malgré mon envie de faire youhou en le lâchant.

Il nous faut pas si longtemps que ça pour y arriver, même s’il conduit comme ma grand-mère, et je descends rapidement, retirant veste et casque pour tenter de remettre mes cheveux en ordre. La musique nous parvient déjà et un nouveau sourire mes lèvres alors que j’attrape sa main pour l’entraîner avec moi à l’intérieur.
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Ven 28 Avr - 17:13 (#)

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"Saturday night fever"




C’est toujours une énorme joie de passer une soirée en compagnie d’Eli. Elle a ce, je ne sais quoi, qui fait fondre toutes ondes négatives. Cette nana est juste pétillante et la bonne humeur brille comme un soleil au fond de ses prunelles. Sourire jusqu’aux oreilles, je sais que je vais passer une excellente soirée avec elle et qu’importe la destination. Toujours partante, pour tout et n’importe quoi, elle est positive, quelle que soit la situation. Depuis qu’elle est entrée dans ma vie, je ne vois plus le monde de la même manière. Elle ne marche pas vers moi, j’ai l’impression qu’elle sautille. Amusé de sa démarche, je lui rends son baiser. J’apprécie son doux parfum fruité, cette nana a vraiment tout pour plaire. Mais c’est une amie et pour rien au monde je ne tenterai quelque chose, ayant trop peur de briser cette entente, presque magique, que nous partageons.

- Aucune idée si Wilson te cèdera quelques verres à l’œil, mais avec ton sourire, je pense qu’il aura du mal à te résister. Pour la musique, toute critique est bonne à prendre, du moment que tu sais présenter les choses de manière constructive. D'ailleurs, tu te souviens, Lizi, on réfléchit d’abord et après on parle. Bon… je suis bien mal placé pour te faire la morale.

Je m’esclaffe en la regardant mettre la veste. Avec des gestes attentionnés, je ferme le zip, veillant à ne pas lui coincer les cheveux dedans.

- T’es pas petite, t’es juste une crevette et j’veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit. Donc oui, tu mets le casque. T’inquiète pas pour ton « brushing », tu seras la plus jolie ce soir.

Le trajet est rapide même si pour une fois, je ne zigzague pas entre les voitures pour grappiller quelques secondes. J’adopte une conduite prudente qui ne me ressemble pas du tout. L’avantage avec les deux roues, c’est que c’est simple de trouver une place. Les effets prêtés sont consciencieusement pliés et rangés dans les coffres. Ainsi libérés, je noue mes doigts aux siens et l’attire vers moi. De ma main libre, j’ébouriffe sa crinière, lui rendant tout son volume.

- Voilà ! T’es parfaite, une magnifique lionne !

Puis, nous nous dirigeons vers l’entrée d’où s’échappent quelques notes de musique gaies. Après quelques minutes d’attente, l’hôtesse nous accueille avec un sourire bien commercial et nous emmène à notre table. En passant devant le bar, je salue Wilson qui semble fort affairé. Ses lèvres s’étirent, laissant apparaître ses dents blanches. Il me fait signe qu’il passera plus tard à notre table.

Assis face à face, j’observe ce petit bout de femme avec plaisir. C’est vrai, qu’elle est belle mais une fois encore, hors de question d’entrer dans le jeu de la séduction. Si un jour quelque chose devait se produire entre nous, cela arrivera. Ca sera inattendu et spontané.

- Bon tu prends quoi ? Plutôt un cocktail ou une bière ? Pour ma part, je vais me laisser tenter par un Maï Thaï pour une fois. On se prend un ptit truc à grignoter avant ça ? Des nachos ? Avec plein de fromage dessus !

Nous sommes merveilleusement bien placés, je me demande si c’est grâce à Wil et si c’est le cas, je lui en devrais une ; La scène est bien visible nous permettant de voir les musiciens à l’œuvre et suffisamment éloignés pour pouvoir discuter sans hurler, ce qui est sacrément appréciable.

J’ai faim, j’ai rien mangé de la journée, sachant que j’allais m’en mettre plein la panse ce soir. Tout me fait envie sur le menu et je sais déjà que je vais passer pour un goinfre. Bien que… Malgré le format fin de la miss, elle a une bonne descente. Ayant fait mon choix, je referme la carte et darde mon regard bleuté sur Eliz.

- Tu travailles sur quoi en ce moment ? Oh d’ailleurs, tu pourrais passer au garage à l’occasion ? Les gars de AT&T sont passés l’autre jour pour poser, enfin, les câbles internet. Ce qui me permet d’avoir accès à internet correctement sans pirater celui de mes voisins. Mon ordi est une relique, faudrait que je le change. J’ai pas besoin d’un truc hi-tech, j’veux juste pouvoir faire mes commandes, mater une série à midi, non pas du porno, pas au garage, ça je regarde chez moi, et envoyer des mails. Tu crois que tu peux me trouver une machine d’occas' ? Et par la même occasion configurer le tout. Tu sais combien je suis nul avec l’informatique…

Pour la charmer, je lui adresse un regard de « chat potté » qui se termine rapidement en rire.

- Et pour ta peine, c’est moi qui régale ce soir ! Me dis pas non, s’il te plaît !

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Elizabeth Finch
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Sam 13 Mai - 12:09 (#)

Quand t’es gamin, tu réfléchis pas, tu fais toujours ce qui te passe par la tête, sans réfléchir aux conséquences et sans te préoccuper des qu'en-dira-t-on. Et c’était trop cool. C’est en grandissant que je me suis rendue compte que tout le monde n’était pas forcément comme ça. Enfin que les autres, les adultes, le sont plus forcément… contrairement à moi. Je peux comprendre, mais en même temps, je trouve ça carrément dommage. Etre adulte, c’est naze. Alors quand je tombe sur quelqu’un qui me ressemble, c’est carrément cool. C’est pas pour rien qu’on s’entend si bien avec Ethan. Il est toujours partant, aussi impulsif que moi, geek sur les bords et carrément adorable.

C’est donc évidemment avec un plaisir non dissimulé que je le rejoins, ravie de passer cette soirée en sa compagnie. « Mon sourire est éblouissant, et ça marche souvent, c’est vrai. Mais si c’est ton pote, ce sera encore plus facile. » Pour le principe, je lui offre d’ailleurs cet éblouissant sourire. « Ça te va bien de me dire ça, tu dis presque autant de conneries que moi ! Et t’en fais autant ! Puis tu sais bien que je dis pas de trucs méchants… Juste piquants… Pas gratuitement pour rien en tout cas. » J’ai une légère grimace. « Je ferais attention. » Au moins un peu.

Je plisse les yeux en le regardant avant de lui tirer la langue. « La crevette, elle peut te plier en deux, méfie-toi. » Au sens propre, même s’il l’ignore. Je le laisse faire malgré tout, me contentant de lever les yeux au ciel à son compliment. Et puis, on en a pas pour si longtemps que ça.
A peine arrivés, je lui rends ses affaires et l’attrape par la main, me retrouvant l’instant d’après face à lui. « Hé ! » J’écarte sa main d’une pichenette. « On touche pas les gens sans leur autorisation ! » Je secoue la tête, remettant mes cheveux en place, et l’entraine à ma suite. « Les lionnes ont pas de crinières déjà, et t’as de la chance que ce soit moi en face. » Heureusement que je le connais aussi, sinon je lui aurais mis plus qu’une pichenette sur la main.

Jetant un coup d’œil – pas du tout – discret autour de nous, je retourne son sourire au barman, Wilson sans doute, tout en suivant l’hôtesse. Je retire ma veste, la pose sur le dossier de la chaise, et m’installe face à Ethan, sans que mon sourire ne m’ait quitté. « Oh un Mai Tai ! Ou un Hurricane. Ils font pas des cocktails géants ? Ou je peux prendre un de chaque… » C’est bien un de chaque non ? « Va pour un Hurricane. Et du bacon ! Les nachos, avec du fromage et du bacon dessus. Et des crevettes frites. » Pour l’entrée oui. Hum. J’aurais peut-être dû manger avant de venir.

Je regarde vite fait la carte, que je commence à connaître, me demandant vaguement si ça se fait de prendre plusieurs plats. Je relève les yeux vers lui quand il reprend la parole. « Ça marche pas sur moi ces yeux-là, je les fais mieux que toi ! Mais ouais bien sûr ! Je pourrais passer dans la semaine sans soucis, t’auras qu’à me donner tes disponibilités. » Quoiqu’en tant que garagiste, il est un peu comme moi niveau horaire. C’est quand même cool d’être à son compte. « Et je peux te trouver ça sans soucis. Tu me diras ton budget et je te trouverai une perle. » Je cherche même pas à réprimer le sourire amusé qui me vient. « Et tu feras bien ce que tu veux avec, que ce soit chez toi ou au taf. Mais je peux t’avoir des abonnements aussi si tu veux » Sourire encore plus large qu’avant, même si je soupire pour le principe. « Et oui, je sais que t’es nul. On dirait que c’est un prérequis chez les garagistes… » Je secoue la tête d’un air faussement dépité et enchaîne aussi vite. « Je suis censée faire un site pour un hôtel, sauf que ça fait trois… non quatre fois que ce… ce client change d’idées. Les trois premières fois, j’ai pris sur moi, j’ai recommencé et je lui ai offert exactement ce qu’il voulait… Sauf que je l’ai un peu envoyé bouler tout à l’heure… On verra s’il me rappelle demain. » Je grimace. « J’ai été super patiente, mais c’est un gros contrat. C’est carrément une chaine qu’il possède… on dit une chaine pour des hôtels ? Bref, ça pourrait m’amener un gros gros contrat. Ou ça aurait pu… » Je fronce un peu les sourcils. Pour autant, j’irai carrément pas m’excuser ou lui courir après, j’ai mes limites.

« Je dirais pas non, mais c’est une très mauvaise idée. » Pour preuve, quand la serveuse arrive avec nos verres et les entrées, je commande deux plats et des frites, parce que je suis gentille et que je me limite… et que leurs desserts sont pas mal non plus. « Merci donc pour le repas. » Je lève mon verre, le faisant tinter contre le sien, et tente de le siroter doucement. Je reste silencieuse quelques instants, le regard tourné vers la scène, mon pied tapotant au rythme de la musique. « Bon, pour l’instant c’est pas mal, je serais pas obligée de faire un scandale. » Je pique quelques nachos, avant de le pointer du doigt. « Bon et à part le boulot, t’as rien de palpitant à me raconter ? »
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Jeu 1 Juin - 18:03 (#)

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"Saturday night fever"




- En gros, t’es en train de me dire que tu te sers de tes charmes pour tous nous embobiner et parvenir à tes fins ?

Je lui adresse un clin d’œil de tombeur, sachant très bien que ça ne marche pas sur elle. Ce n’est pas de la drague, pas de la flatterie gratuite. Je ne cherche pas à lui plaire en bombant le torse, je n’ai pas besoin de le faire avec elle. Oui, nous nous plaisons, oui, nous nous complétons à merveille, parvenant même parfois à terminer les phrases de l’autre. Mais le lien qui nous uni va bien au-delà d’une attirance physique. Elle est simplement mon autre féminin et pour rien au monde, je ne voudrai briser ce qui nous rend plus fort.

Assis à table, je reviens sur les paroles qu’elle m’a servies, il y a quelques minutes, alors que nos boissons arrivent déjà. Je gratifie la serveuse d’un remerciement et joue impatiemment avec le petit parapluie.

- Allez Crevette, on trinque ! Les verres colorés s’entrechoquent doucement pour ne pas perdre, ne serait-ce, une goutte de ce précieux breuvage. Et comment t’y prendrais-tu pour me « plier en deux » ? Certes, je ne vais pas à la salle soulever de la fonte, mais bon, les moteurs, c’est pas léger… Une pensée s’échappe vers mon pote Samuel dont je jalouse sa carrure. D’ailleurs y’a qu’à voir Sam’, tu le connais peut-être, c’est le number one en ville pour tout ce qui est vieille mécanique. Lui, ben… lui, il est bien là et pas un pet’ de graisse.

Deuxième passage de la ptite blonde qui dépose une assiette géante de nachos fournie à outrance. Alors qu’elle se retire, j’en profite pour jeter un rapide coup d’œil à son fessier et revient vers le plat d’où émane une merveilleuse odeur. Je secoue les doigts et commence à piocher les chips de maïs, recouvertes de cheddar coulant et de bacon.

- Ah la vache… ch’est chaud ! J’expire un air brûlant en agitant ma main devant la bouche. Rah, j’avais oublié à quel point c’était bon, cette saloperie.

J’y retourne tout en étudiant la carte en jetant mon dévolu sur des spare ribs, lorsqu’elle me répond concernant l’ordinateur. Levant le nez des lignes imprimées, j’opine du chef, lève les yeux au ciel, secoue la tête et finis par avaler ma bouchée, rincée par une bonne rasade de Maï Thaï.

- Avec tes yeux de biche, comment veux-tu que je rivalise ? Après, tout dépend à qui on demande pour nous départager si on fait un concours de « Yeux de Potté ». Et pour l’ordi, prends un truc basique, te fait pas sauter la cafetière. Comme je t’ai dit, c’est pour le boulot. Ah ? Des abonnements gratos pour des sites de cul ? Ben écoute… C’est pas que je sois en manque hein et que j’aie besoin de ça… je me reprends en éclatant de rire. Laisse tomber, y’a tout ce qu’il faut sur le net. J’suis pas si nul que ça, hein ! Et pourquoi tu dis ça ? Je plisse les yeux, suspicieux. Tu fréquentes un autre garagiste que moi ? C’est limite vexant ! Moi qui croyais être le seul homme de ta vie, je suis déçu !

J’impose un ton dépité à mon timbre et laisse tomber ma tête sur mon torse. Mes cheveux recouvrent mon visage alors que mon corps est secoué de petits tremblements réguliers. De loin, on pourrait presque croire que je pleure, mais lorsque je remonte ma mine vers mon invitée, elle peut découvrir mon hilarité sur mes traits.

- J’espère que tu ne fricotes pas avec la concurrence, hein ! Et donc, ton boulot ? Retrouvant mon sérieux, je l’écoute attentivement. Ecoute, Cocotte, peut-être qu’il te teste. Et c’est très certainement un vrai connard. Mais bon, si ça peut t’apporter une stabilité, franchement essaye de le ménager un peu. Ou alors, il voulait peut-être voir à quel moment tu allais l’envoyer bouler. Quoi qu’il en soit, accroche-toi, ça serait con de passer à côté d’un contrat juteux.

Blondie revient avec son carnet, prête à prendre la commande. Le débit de Elizabeth ne s’arrête plus. Je suis sidéré de la quantité de plat qu’elle prévoit de manger.

- Des spare ribs, s’il vous plait, oui sauce barbecue. Dès qu’elle a tourné le dos, je lui lance un regard interrogateur. Mais tu vas descendre tout ce que tu as pris ou tu prévois tes prochains repas pour la semaine ? Non pas que ça me gêne, mais la quantité est… imposante. Après, je demande à voir comment tu vas faire pour tout avaler. Nouvelle gorgée de cocktail. Ah oui, j’ai déménagé, je ne suis plus au Motel, oh mais ouiiiiii faut que je te raconte tout ça ! Par contre, empêche-moi de reprendre un de ces trucs, faut que je te ramène en un seul morceau.


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Mer 14 Juin - 22:47 (#)

« Hôpital, charité, tu sais ce qu’on dit… » Le culot du mec qui me fait un clin d’œil en souriant, du genre qui fait glousser stupidement les nanas. Heureusement que j’ai un peu de contrôle et que je sais qu’il me trolle… au moins en partie. Je dis pas que ça a zéro effet sur moi, faut pas déconner, et ça reste agréable à voir c’est clair – ça fait grave vieux pervers dis comme ça – je dis juste que je le connais trop bien et qu’on est en mode friendzone… ou un truc dans le genre.

Je lui souris et sirote une gorgée de ma boisson avant de lui répondre. « En faisant de la boxe et du kick-boxing depuis une dizaine d’années par exemple ? » Est-ce que ce serait assez pour justifier ? On va dire que oui. Je hausse un sourcil quand il parle de Sam – Samuel ? – et je secoue la tête. « Parce que toi t’en as ? » Je penche la tête pour le mater ouvertement. « T’es en train de me dire que tu complexes ? T’es sérieux ? » Y a pas de petit complexe, je sais, ouais, sauf que bon, c’est Ethan quoi. « Ou t’es en train de me dire que tu t’es trouvé un mec ? » Quoi ? C’est possible ! N’empêche que si c’est Samuel, je serais morte de rire. Enfin non, ce serait pas cool pour Ethan, mais je suis pas sûre que le vieux loup alpha soit vraiment open à tout ça.

Et c’est pas parce qu’il mate le cul, fort sympathique, de la serveuse que ça invalide ce que je viens de dire. Secouée par un rire silencieux, je le regarde faire en retenant un soupir. Quand je disais qu’il était pire que moi. Moi, au moins, je me crame pas avec la bouffe. Mais je peux cramer la bouffe oui. J’attrape quelques nachos à mon tour, grappillant du fromage et du bacon, tout en le laissant faire son monologue. Et partir un peu trop loin. Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Je le toise, mâchonnant une crevette, les sourcils haussés, me demandant durant une seconde à quel point il peut être sérieux. Pas tant sur le fait d’être le seul homme de ma vie, la blague, mais on sait jamais avec les mecs après tout.

J’attrape une serviette roulée en boule que je lui lance quand il relève la tête. « Espèce d’idiot. » Je secoue la tête. « Et je fais pas dans le basique, mais j’aurais ce qu’il te faut. Et je te mettrais des abonnements, même si t’en as évidemment pas besoin. » Un sourire moqueur ourle mes lèvres, et je continue en faisant mine d’être plus hésitante. « Quant au fait d’être le seul homme de ma vie, je m’en veux terriblement de briser ton petit cœur et tes rêves innocents, mais… » Je grimace exagérément. « Il y en a d’autres. C’est terrible je sais. Et oui, je fréquente la concurrence. Le number one de la vieille mécanique… Samuel Miller ? C’est lui dont tu parlais et sur qui tu fantasmes ? » J’ai une moue amusée et je souffle un rire. « Il m’a embauché pour faire son site web… Et il est vraiment pas doué avec les ordinateurs. » Euphémisme quand tu nous tiens. « Promis, je lui dirais pas que tu envies ses abdos ou ses fessiers. »

Ce serait vachement plus sympa de continuer à parler des abdos de Samuel… enfin, de n’importe qui… que de poursuivre en parlant de mon taf. Mais j’ai l’occasion de râler alors je vais pas m’en priver. « Il me teste pas, c’est un connard qui fait des caprices et qui a l’habitude d’obtenir ce qu’il veut. Et j’ai déjà fait plus que prévu, j’ai pas envie de céder davantage. C’est trop tard toute façon, on verra bien. » Peut-être que je passerai à côté d’un contrat juteux parce que j’ai pas assez de patience avec les cons. Peut-être que je m’en voudrais plus tard. Mais pour le moment, je regrette juste de pas l’avoir envoyé chier plus tôt.

Mon sourcil se hausse alors qu’il emet un avis sur ce que je mange. « Tu sais que les femmes doivent manger aussi dans la vraie vie ? Qu’il n’y a que dans les films que tu survis avec une feuille de salade… ou quant tu es mannequin, mais c’est pas très bon pour ta santé… » J’ai une moue, un peu contrite, alors que je croque une énième crevette. « J’ai un bon métabolisme. Mais si tu me demandes gentiment, je te ferais peut-être goûter avant de tout finir. » Je souris et le dévisage en écarquillant les yeux. « T’es plus au motel ? Pourquoi ? Depuis quand ? T’es où ? Tu m’as rien dit ! Pourquoi tu m’as pas dit avant ? T’as trouvé un appart ? Dans quel coin ? Pourquoi j’ai pas encore été invité ? » Hum. Beaucoup de questions même pour moi. « Au pire, je conduirais ! » Dans un moment d’égarement, si j’ai l’air assez sûre de moi, ça peut passer. Ça doit pas être si compliqué, si ?
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Ethan Roman
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Ven 16 Juin - 21:19 (#)

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"Saturday night fever"




- Ah ? Tu fais ce genre de sport toi… Depuis une dizaine d’année… ouais ouais ouais…

Je hoche la tête dans un mouvement consécutif en pinçant les lèvres. C’est sûr qu’on ne joue pas dans la même cour du coup.

- En gros, t’es en train de me dire que je ne dois plus te traiter de crevette et que tu vas être mon garde du corps ?

J’essaye de rester un tantinet sérieux, peut-être même de l’engueuler, mais tout cela n’est qu’un jeu, elle le sait. D’ailleurs, je lui lance un regard qui se veut dur mais qui doit être aussi mou que de la guimauve. C’est impossible d’être en colère contre elle.

La discussion s’oriente vers Sam, qu’elle connait apparemment. Après, qui ne connaît pas Sam ? Sauf qu’un énorme quiproquo émane de mes paroles. J’abandonne toute velléité contre elle et secoue fortement la tête en levant les mains.

- Non non non ! Samuel est un pote ! Eliz, j’ai été marié, je suis hétéro à 100% ! Va pas croire que j’ai viré de bord. J’aime beaucoup trop vos courbes féminines, vos… Je place mes mains au niveau de ma poitrine et mime une paire de boobs imposants, mais me rends compte que c’est pas très élégant, même pas du tout et abaisse mes bras. Pardon. Enfin… voilà. Mais comment tu le connais toi, le Sam ?

Il persiste une unique crevette que j’arrive à attraper. Tant pis. Et au pire, on en recommande et tout le monde sera content. Concentré à décortiquer le crustacé sauvé des griffes avide d’Eliz, je ne vois pas la serviette percuter ma tête.

- Hééééééééééé !

J’éclate de rire et enfourne finalement la bête.

- Non sérieux, pas d’abonnement de ce genre sur mon ordi, s’il te plait.

Je joins mes mains et lui adresse une prière muette. La suite me surprend, dans un premier temps mais une énorme vague de bonheur me submerge lorsqu’elle me parle de Miller. Ses yeux se mettent à briller lorsqu’elle prononce son nom. Est-elle consciente de cette attirance pour le garagiste ? Pas certain. Et pour une fois, je vais sceller mes lèvres concernant ce détail et tourner le reste en dérision. Mes traits se défont, adoptant un air faussement désespéré.

- Ainsi tu me trompes avec lui… je suis… atterré. Je ne suis pas sûr de pouvoir surmonter cela.

Ma tête tombe en avant, mon menton touchant mon torse, puis, lentement, je relève les yeux, lui offrant un merveilleux sourire. Toutefois, je la pointe de mon index.

- Je te préviens, tu lui dis que dalle ! C’est un bon pote et un gars avec qui j’aime bien parler boulot. Comme dit, les mecs ne m’intéressent pas. Je m’en fous de qui couche avec qui, c’est pas mon problème, chacun fait ce qu’il veut.

C’est peut-être le seul moment où je suis réellement sérieux. J’apprécie vraiment le garagiste mais sur un plan amical uniquement. Il a cette force tranquille qui m’apaise et surtout, échanger sur certains problèmes mécaniques, trouver des solutions ensembles est appréciable. Je suis seul toute la journée, face à mes bagnoles. Pas que cela me dérange, je suis plutôt un solitaire, mais partager, c’est bien aussi. Surtout avec une personne qui parle le même langage que moi.

Elle clos le sujet avec son entrepreneur alors que je hoche simplement du chef. La jeune femme justifie son appétit, même si je me fous éperdument de la quantité qu’elle ingurgite, ça ne changera pas mon intention de l’inviter.

- T’es une morphale oui ! Avoue ! Et j’espère bien que tu vas me faire goûter tous tes plats ! Mais je préfère ça que ces gonzesses qui sont aussi épaisses qu’une brindille et qui, après avoir avalé une crevette, prétendent avoir trop mangé déjà.

La serveuse revient pour débarrasser les assiettes impeccablement vides. J’en profite pour commander un soda. Je suis capable de boire plus puis de conduire, mais je ne veux prendre aucun risque avec Eliz comme passagère. Elle me relance sur la petite bombe que j’ai lancée il y a quelques minutes.

- Alors oui, j’ai quitté le Motel suite à ma rencontre avec Emily. Une nénette qui vit un peu à l’écart, adorable. Elle… disons qu’elle a certains dons, je vais pas entrer dans les détails parce que ça lui appartient. Bref, elle m’a fait certaines révélations qui ne peuvent être que véridiques. Je n’ai aucun doute. Le Lucky Star est hanté, mais vraiment grave. Après, tu y crois ou pas, qu’importe. Là, n‘est pas la question. Mais j’ai appris en même temps, que c’est un nid à vampires. Le gars qui m’a forcé à vivre là-bas, était lui-même une sangsue et il savait très bien où il m’envoyait. Le salaud ! Je te jure que si le retombe un jour sur lui, je le crame. Il voulait que je surveille une nana que je n’ai jamais vue. Emily m’a proposé de venir habiter chez elle, en tout bien tout honneur hein. Même si c’est un joli brin de fille. Je lui refais sa terrasse, elle m’héberge. On se croise plus qu’on ne vit ensemble. Mais, tu vois, ça fait du bien de rentrer dans une maison où y’a de la vie.

Je hausse une épaule et lui sourit. Depuis que Garance est morte, je roule ma bosse tout seul. Un jour, je raconterai à Eliz les circonstances de la mort de mon épouse.


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Dim 2 Juil - 15:34 (#)

Je retiens un nouveau rire, cachant mon sourire derrière mon verre. « Je suis déjà ton garde du corps, tu le sais juste pas. » Je bois une gorgée et repose mon verre, avant de lui adresser un clin d’oeil et lui envoyer un bisou du bout des lèvres. Comme s’il pouvait m’avoir avec sa tête sérieuse. Je suis pas sûre que ça lui arrive de l’être vraiment, en tout cas, avec moi, il perd à chaque fois.

Mes sourcils se haussent légèrement alors qu’il proteste probablement un peu trop. Pas pour cacher le fait qu’il puisse en vérité préférer les hommes, mais… je pensais pas trouver une pointe d’homophobie chez lui tiens. Rien de bien méchant, mais assez pour lui faire peur que je puisse l’imaginer gay. Hum. « Tu pourrais être bi. Ou pan. C’est pas une tare… Mais okay, tu préfères... » J’imite son geste. « … les poitrines imposantes.  Courbes féminines pardon. » Contenu depuis quelques minutes de trop, mon rire m’échappe, même si j’arrive à reprendre presque sérieusement. « Mais je comprends, les femmes sont bien plus sexy que les mecs en général. Et plus intéressantes. Et plus drôles. » Je hoche la tête pour moi-même et je le fixe à nouveau. « LE Sam carrément ? C’est un client, y a mon nom sur son site internet si tu cherches un peu. » Au moins, ça en fait un que je peux officiellement connaître, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde au sein de la Meute. Enfin si, mais par des trucs tellement détournés parfois que ça en devient ridicule.

Je lève les mains, acceptant silencieusement de ne pas l’embêter en lui collant des abonnements idiots. Ou pas trop. Mon regard se fait désolé et mes lèvres se pincent. « Je sais, c’est difficile. Mais on peut rester bons amis tous les deux ! » Je suis hyper douée pour être compatissante et tout non ? Je ricane néanmoins, le voyant de nouveau piqué au vif. « Vrais hommes parler voiture. Je comprends, c’est important. Oh, apprends à ton pote à pas péter les ordinateurs dès qu’il est pas content, ça me fera plaisir tiens. » Quant au reste, si je suis d’accord avec lui, je suis néanmoins plus curieuse que lui. Pas que ce soit mon problème, mais j’ai toujours aimé les potins, et à ce niveau-là, ni l’un ni l’autre ne raconte quoi que ce soit de bien croustillant… ou rien tout court d’ailleurs. Venant du vieux grincheux, ça peut se comprendre, même si ça fait une éternité, mais Ethan… Ouais, à creuser donc. C’est quand même vachement plus intéressant que les abrutis auxquels j’ai à faire en bossant.

« C’est une faveur que je te fais. La bouffe c’est sacré. » Tu parles, apprendre à partager, c’est un des premiers trucs que j’ai appris. Mais c’est quand même quand je décide. « Un jour, je te parlerai de régimes et des trucs stupides dont on nous martèle l’esprit à longueur de temps tiens. » Et pendant qu’il commande un soda – bien trop sage ce garçon – je reprends un cocktail.

Mais, pour le coup, la suite me prend de court et je me retrouve à le fixer, les yeux un peu écarquillés. Je lève une main et ferme les yeux un instant en mode ‘attends’. « Attends, quoi ? Tu… Quoi ?! » Trop d’infos. Je secoue la tête. Reprenons dans l’ordre. « Emily ? C’est qui ? Des dons, genre sorcière ? » Ouais, j’ai baissé le ton parce que c’est pas mon secret. « Okay, ça lui appartient. Mais… Quoi ? Genre hanté avec de vrais fantômes ? Y a eu des morts là-bas ? On peut organiser des soirées chasse aux fantômes/visites lugubres ? Ça rapporterait du fric ! Je suis sûre que ça se fait. » Je m’égare un peu là. « Et ton mec était aussi un vampire ? C’est qui, je le connais ? » Je peux peut-être le retrouver et… Et quoi ? Lui pourrir la vie ? Ouais, carrément ! « Et y a beaucoup de vampires là-bas ? Ils vivent pas dans des caves et des cercueils et tout ? » Je sais bien que non, mais quand même. Je l’observe, petite ombrelle menaçante à la main et je me renfonce dans la chaise sans le quitter des yeux, revenant au plus important. « Donc. Tu vis avec et chez une femme. Gentille, jolie et j’en passe. Et t’essaie de noyer ça au milieu d’histoires de fantômes, vampires et autres créatures. Je vois. » J’ai une moue un peu amusée, un peu incertaine. « De la vie ouais… C’est sûre que ça doit te changer des suceurs de sang. Tu m’invites à diner quand chez toi du coup ? Faut que je la rencontre !... Et que je vois ton chez-toi aussi. » Mais surtout la rencontrer elle quoi. Je reprends après une demi-seconde de silence. « Et donc, toi… ça va ? T’es bien là-bas ? Tu me dirais si t’as des problèmes un jour ? Oublie pas que je suis ton garde du corps ! »Pas que je tienne à lui, mais un peu quand même.
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Jeu 6 Juil - 16:11 (#)

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"Saturday night fever"



J’élève un sourcil et lui adresse une moue moqueuse, mais je ne la contredit pas. Si elle veut être mon garde du corps et surtout si elle y croit, je n’ai pas la force de l’en dissuader. J’aurai le plus sexy bodyguard qui soit et, ça me convient très bien. J’éclate de rire et « attrape » le bisou dans les airs pour me le coller sur la joue.

Dans un haussement d’épaule, après avoir ramassé une miette de tacos, je secoue la tête alors qu’elle évoque mes préférences sexuelles.

-Lizie, s’il te plaît. Je n’ai aucune attirance sexuelle pour les hommes. Oui Sam est sacrément bien bâti, mais si je dis ça, c’est plus par « jalousie », j’élève mes deux mains et mime les guillemets. C’est un pote, on fait le même métier et il en sait plus que moi sur la mécanique, même si j’estime que je me débrouille très bien. Une nouvelle fois, j’emplis notre espace de mon rire lorsqu’elle mime la poitrine opulente et ajoute rapidement. Oui ! Formes féminines, s’il te plaît.

Ainsi, Elizabeth connait Sam. Le bougre, il n’a jamais mentionné son nom alors que je lui demandai conseils pour un informaticien. Après, peut-être qu’il voulait la garder pour lui tout seul. Et je comprends mieux sa tirade d’il y a quelques minutes, lorsqu’elle évoquait que les garagistes n’étaient pas très doués en informatique.

- Ouais, tu sais, les vrais hommes, quand on parle de bagnoles, on oublie tout. Je pouffe, manquant de peu de baver mon soda à qui je jette un regard triste. Et merde, j’ai pas envie de boire ça. Mam’zelle ! Je lève la main et recommande un cocktail. Au pire, je pousserai ma moto et je te paie un taxi. Et je plaisantais hein, pour les vrais hommes. Va pas croire que je suis un homo refoulé et machiste.

La boisson colorée, ornée de fruits, de petites ombrelles arrive, accompagnée d’une multitude de plats, commandés par mon invitée. Un serveur amène même une petite table supplémentaire pour y déposer les assiettes ne tenant pas sur la nôtre. Quand je vois l’opulence, je hoche du chef en rigolant.

- Ah bah, c’est pas aujourd’hui que tu vas me parler de régime, hein. Et franchement, si on pouvait oublier ce genre de conversation, totalement inintéressante, ça sera tout aussi bien. Ben écoute… bon appétit !

La queue d’une crevette dépasse d’un burritos que je m’empresse de chiper avant qu’elle me fasse les gros yeux. La nourriture est excellente et la musique parfaite. L’ambiance qui règne dans l’établissement est joyeuse, les gens sont là pour passer un moment agréable. Wil est affairé derrière son bar et nos regards se croisent. Il lève un pouce, me demandant si tout va bien. Je lui réponds de la même manière et il me fait signe, qu’il nous rejoindra un peu plus tard. J’acquiesce. Tout est juste parfait. Je me sens bien, je suis accompagné d’une amie exceptionnelle, la nourriture est exquise et la boisson délicieuse. Que demander de plus ?

Le Motel, je me demande si j’ai pas fait une erreur en lui en parlant. S’ils savent qu’elle est au courant, j’espère qu’ils ne lui feront aucun mal. Après, ils ne m’ont pas retenu, ils devaient être trop contents de me voir quitter les lieux. J’essaye de répondre à un maximum de questions tout en désossant mes spare ribs.

- Oui, Emily, est une nénettes adorables au parler et aux manières un peu rustique, mais franchement elle est géniale. J’ai jamais rien vu au Motel. Après, j’ai bien eu de temps en temps un sentiment bizarre et j’ai entendu des voix, mais bon, si ça se trouve, c’était le voisin qui baisait un peu trop fort sa meuf. Je sais pas ce qui s’est passé là-bas, mais c’est pas très net. Et non ! Tu vas pas mettre un pied dans cet endroit ! Je t’ai dit, c’est pleins de vampires, ça grouille ! C’est genre un repère ou un truc du style. Je sais pas comment ça s’appelle quand y’a un tas de vampires ensembles, une congrégation ? Mon mec ? Je commence à la perdre… Ah Yago ! C’est un véritable crétin, un salaud de première. En fait, je l’ai connu… pfiou, ça fait un bail maintenant. Bref, il m’a fait croire être un pote et c’est lui qui m’a forcé à aller vivre au Motel, sous peine qu'il me tuerait. Tout en parlant, je picore dans les plats de Eliz, goûtant les différentes saveurs qui sont toutes divines. Je secoue la tête. Non, non, ils ont des chambres, de l’extérieur, c’est vraiment comme un motel normal quoi. Juste qu’il est un peu excentré et qu’il n’y a pas grand-chose autour. Je fronce les sourcils, les élèves sans comprendre. Quoi Emily ? Oui je vis chez elle. Hein ? Tu veux vérifier qu’elle n’est pas une sangsue aussi ? Je peux t’assurer que non. Je lui refais sa terrasse pour qu’elle puisse lézarder au soleil.

Elle m’embrouille l’esprit, mais j’adore sa curiosité. Les verres sont à nouveau vide, c’est fou ce que ça descend vite ces trucs-là. Sans même la consulter, je lève mon verre en direction de Wil, lui indiquant que la recharge est nécessaire.

- Oui, sa maison est un peu au milieu de rien. C’est calme et ça fait du bien de pouvoir souffler un peu. Puis plus sérieusement. Si y’a quoi que ce soit, je t’appelle, promis. Par contre, je veux que ce soit réciproque, hein.

Je lui souris, sincèrement lorsque Wil débarque avec deux immenses verres, bien plus imposant que les premiers et les déposes entre les plats.

- Voilà, ça c’est pour vous, offert par la maison. Je reviens après, profitez du repas, les z'amoureux.

Il repart comme il est venu, adressant un clin d’œil à Elizabeth.


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Jeu 27 Juil - 20:35 (#)

Les mains levées en signe de reddition, je lui adresse néanmoins un dernier sourire narquois. « Je croyais que c’était un truc de femme, d’être jalouse des autres. » Je secoue la tête en souriant. « Et t’as carrément rien à lui envier quoi qu’il en soit. » Si besoin est de lui rappeler de telles évidences. Mais je suis sage, et je m’arrête là, le laissant fantasmer sur les formes féminines donc.

Je souffle un rire quand il rebondit sur ma pique, avant de hausser un sourcil, et de repartir de plus belle dans un fou rire. « Tant de justifications pour me dire que tu es juste un hétéro macho. » Je lui fais un clin d’œil et attrape son coca vu qu’il le boira pas. « Je suis en manque de sucre. Et t’inquiète pour le retour, ça ira. Si tu finis torché, je te porterai telle une princesse ! » Je ricane encore, même si je me demande comment il réagirait, si je lui disais que je pourrais réellement le faire sans aucun soucis. Parce que je suis une louve donc. Je m’étais posée la question un certain nombre de fois concernant Sofia. Et forcément, je repense à la conversation que j’ai eu à ce sujet, avec Sam. J’aurais fini par lui dire. Et à Ethan ? Peut-être plus tard, je le connais depuis bien moins longtemps.

Mais ça passe à la trappe quand la bouffe arrive. Mes yeux se mettent à briller en voyant les plats, mais je le fixe une demi-seconde avant de me servir. « Je parlais pas de moi faisant régime, quelle idée ! Jamais de la vie ! Bon app !… Héééé ! » Regard courroucé quand il me pique une crevette, juste pour le principe. En vrai, il y a largement de quoi faire, même pour moi. Et comme d’habitude, c’est vraiment super bon. Tout comme les cocktails, et je n’ai toujours aucun reproche à faire au groupe. Toutes les cases d’une super soirée sont cochées jusqu’à présent, je vais pas m’en plaindre. Comme je suis de super humeur, en grande partie grâce à lui je le reconnais, je le laisse même picorer dans mes plats quand il veut goûter.

Jusqu’à ce qu’il me parle de lui et du motel. Du motel surtout. Non pas que ça me suprenne tant que ça que de tels lieux soient à la vue de tous, mais un léger frisson me parcourt la colonne en songeant qu’il y était. Si j’avais encore des doutes sur le fait qu’il fait partie des gens sur qui je veille, ils disparaissent. Sur lesquels nous veillons. Oui, bon, et elle serait bien plus directe que moi sur la façon de le protéger. Mais il va bien. Je me mordille néanmoins la lèvre alors qu’il en parle un peu plus. Un nid à vampires, j’ai jamais vu de nid de vampires. Non, la curiosité est pas plus forte que le bon sens, bien sur que non. D’un autre côté, j’ai pas vraiment de bon sens, ça se saurait sinon… Mais non, je suis pas suicidaire. Je me note malgré tout de chercher son Yago… « Comme le perroquet dans Aladdin ? » Quoi ? On a les références qu’on peut ! Je me frotte les yeux en soupirant, plus pour éviter que la louve le fusille du regard qu’autre chose. Je ne le fixe à nouveau que quand elle a respiré et que mes yeux ne risquent plus de trahir. « Et t’en as parlé à personne de ça ? Une menace de mort ?… La prochaine fois, tu m’en parles. » Et c’est pas trop une question ou une suggestion. « A défaut d’aller se jeter entre les canines des vampires, on peut peut-être chercher des infos et voir ce qu’on peut faire pour… que ce soit moins… plus safe pour les humains. » Parce que je me leurre pas, tous les vampires sont pas végétariens, loin de là.

« Tu sais bricoler autre chose qu’une bagnole toi ? Mais oui donc, pour m’assurer que tu es en sécurité. C’est mon rôle de garde du corps après tout. » Je lui souris, la louve continuant de tourner en rond, mécontente de l’avoir su en danger. Et j’ai très bien saisi le message, avec lequel je suis d’accord : hors de question de le laisser à nouveau se mettre dans le pétrin. Même s’il est visiblement sacrément doué pour ça. « C’est bien que tu sois tombée sur elle si ça te fait du bien. Et oui, je t’appellerai en cas de besoin. C’est promis. » S’il y a quelque chose que je ne peux ou que la Meute ne peut régler… Ce qui est quelque peu improbable avouons-le, mais sait-on jamais. Il a besoin de l’entendre quoi qu’il en soit. Et puis, surtout, je l’appellerai si je veux sortir, m’amuser, passer un bon moment. C’est aussi important non ?

Mes sourcils se haussent en voyant des verres, immenses, poper devant nous. Je lève les yeux vers le géant qui nous les dépose, et lui offre un sourire resplendissant. « Merci ! » Il s’éloigne déjà et je jette un regard à Ethan. « Toujours connaître le patron. » J’attrape un des verres et le tends devant lui pour porter un toast. « Contrairement à ce qu’il a l’air de penser, je te promets pas de baiser torride à la fin du repas, mais… Merci. De m’avoir invité. D’être là. Et de m’offrir cette incroyable soirée. »
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Le repas est juste parfait, il y a tant de nourriture sur la table que les immenses verres à cocktail de Wil ont du mal à trouver leur place. De mes mains, j’invite Eliz à goûter à mes côtes de porc, parfaitement cuites.

- Sers-toi ma Belle, avant qu’il n’y en ait plus. Et ouais, la jalousie, c’est un truc de nana, on va dire que c’est mon côté féminin ?

Je lèche mes doigts, vole des oignons fris à mon invitée, déguste une sorte d’émincé qui apporte le feu sur ma langue, cherche en vain d’apaiser le brasier avec du coca et finis par me ruer sur le riz blanc qui parvient, un peu à calmer le piment.

- Vache ! C’est quoi ce truc ? Et toi ? Ca te fait rien ? J’aime bien quand c’est épicé, mais là. Allô les pompiers hein ! Et oui, je suis un peu macho sur les bords, parfois… C’est dans mes gênes de rrrroumain.

Lui adressant un clin d’œil, je poursuis les dégustations, me régalant de la diversités des plats qu’elle a commandés. Oui, c’est impressionnant à voir la table ainsi garnie, mais au final, les assiettes se vident petit à petit au fil de la conversation.

- Tu rouleras sous la table avant moi ! Et si vraiment, je ne me sens pas capable de conduire, on prendra un taxi, je viendrai chercher Lady demain. C’est pas bien grave. Et arrête de ronchonner, on partage ! Y’a des trucs que j’ai jamais osé commandé, alors maintenant que c’est là, faut que j’essaye !

Dieu que j’aime cette soirée, la bonne humeur, les rires et une fabuleuse compagnie dans un lieu, certes commun mais où on se sent bien. Les petits moments de bonheur pur sont tellement rares que je sais les reconnaître. Je pense à Garance qui, accrochée à mon cou, doit être heureuse de mon épanouissement. Je souris bêtement à cette pensée, ayant un élan d’amour pour ma défunte épouse. Elizabeth est charmante, je m’entends extrêmement bien et je me sens détendu et heureux avec elle. Mais l’amitié qui existe entre nous est si forte que je ne me vois pas tout foutre en l’air pour une histoire de cul.

La discussion s’enchaîne sans réellement tenir un fil rouge. C’est ça qui est bien aussi avec elle, on saute d’un sujet à l’autre, revenant au premier et on arrive à se comprendre. J’éclate de rire à la mention de Aladdin, ayant du mal à me reprendre. Je glousse, peinant à reprendre la parole.

- C’est exactement ce que je lui ai demandé, « comme le familier de Jafar ? ». Ce crétin a pas compris à quoi je faisais allusion, trop perché pour avoir vu ou s’intéresser à des Disney. T’façon il était complètement décalé, encore un qui aurait mieux fait de pas toucher à l’immortalité. Il a un cerveau trop étriqué pour suivre l’évolution. Bref, oui, je confirme comme le perroquet.

Dodelinant du chef, je fais la grimace après avoir réussi à calmer mon hilarité.

- A qui voulais-tu que j’en parle ? Nicola joue les morts… bon tu me diras, il l’est déjà, donc ça change pas grand-chose. Tyler ? Bien trop occupé à courir après les adultères. Toi, je ne vais pas t’embêter avec mes histories de vampires et en plus, je ne l’ai appris que récemment hein que c’était un amas de morts-vivants. Oui, je connais pas mal de monde, mais de là à aller me confier, y’a un gouffre. Une bonne lampée de cocktail est prise avant de reprendre. Et Eliz, jamais je ne te mettrai en danger… même si tu es mon garde du corps. Et promets moi de ne pas aller fouiner du côté du Motel.

Mon sourire a disparu au profil d’une mine grave. Je suis sérieux, je ne veux pas qu’elle aille se mettre en danger pour une bande de dégénérés sanguinaire. Je devais être à peu près le seul humain à vivre entre ses murs, si on exclu les gardes manger sur pattes qui aiment se faire ponctionner. Je rougis à cette pensée, me souvenant de l’effet que procure cette fameuse morsure et cette envie presque irrépressible de la ressentir encore et encore. Une addiction comme une autre et tout aussi mortelle. Heureusement, elle part sur un autre sujet, dans lequel je suis nettement plus à l’aise.

- Je sais faire des tas de choses dont tu ne soupçonnes même pas l’existence, ma chère. J’élève le menton, prenant un air hautain durant quelques secondes avant de m’esclaffer. Par exemple, je suis un très bon cuisinier. Eh oui. Pour la terrasse, c’est pas compliqué hein, faut juste se sortir un peu les doigts du cul et s’y mettre un bon coup. J’ai des potes du pays qui vont m’aider. Et pour m’avoir sorti du Motel, je voudrai lui faire une surprise, mais faut que je voie niveau budget… T’as pas un pote qui bosse dans un brico-loisir ou un truc du genre ?

Je commence à caller, mon assiette est vide, il ne reste que les os. Eliz par contre, continue à s’empiffrer comme un ogre. Je la regarde, amusé.

- Comment tu fais pour ingurgiter autant de nourriture ?

Tout en souriant bêtement, je secoue la tête.

- Je ne veux pas d’un baiser torride de ta part, ça serait trop bizarre. Cette soirée, nous la construisons ensemble et te voir ainsi m’emplit de bonheur. Donc merci à toi ! Tu es une amie précieuse. Vraiment.

Je dépose un baiser imaginaire dans ma paume et le lui envoie en soufflant dessus.

- T’es ma bulle de bonheur ! Et on va arrêter là les compliments, ça devient beaucoup trop mièvre pour nous !


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Mer 23 Aoû - 12:02 (#)

Je lui pique un morceau de ribs, pas besoin de me le dire deux fois, non sans lever les yeux au ciel. Mais je me vois mal sortir à nouveau la carte féministe alors que j’ai moi-même lancé le thème de la soi-disant jalousie féminine. Je l’observe, et le laisse faire parce que je suis trop sympa, piquer dans chacun de mes plats, ricanant quand il goûte au poulet pimenté. « Ça ? » Je me lèche les doigts avant d’attraper un morceau dudit plat et de le croquer. « Non, ça va. » Je lui souris, me moquant toujours. « T’oublie que j’ai grandi ici, c’est tout juste épicé ça. Mais ça doit être tes gênes de rrroumains aussi qui sont trop sensibles ! » Toujours est-il que je n’ai pas trop commandé, mais que la louve ne râle pas pour autant de le voir s’emparer de notre repas, ce qui est déjà pas mal. Sans doute parce qu’elle l’aime bien, probablement parce que je passe toujours de bons moments avec lui et que je suis moins reloue…

Je retiens de justesse un nouveau rire, le noyant en buvant quelques gorgées de coca, quand il me répond. S’il savait le nombre de concours de boissons que j’ai gagné… Non c’est pas vraiment de la triche, c’est juste un coup de pouce – non négligeable certes – de ma nature… Mais peu importe, un nouveau sujet apparait ! « Lady ?… Tu as appelé ta moto Lady ? » Je le dévisage, me mordant la lèvre, ne sachant pas trop à quel point j’ai le droit de rire ou pas pour le coup. « Et je ne ronchonne pas. Je t’ai pas encore planté ma fourchette dans la main, estime-toi donc heureux. S’il y a d’autres trucs que tu veux essayer, c’est le moment oui. » Est-ce que je pourrais encore manger d’autres plats ? La réponse est évidente.

Mais que ce soit le cas ou non, je passe un super moment, sans prise de tête, comme d’habitude avec Ethan. Quoique le ‘comme d’habitude’ n’implique d’ordinaire pas de vampires et autres créatures potentiellement dangereuses… en dehors de moi j’entends. Mais je ne suis pas dangereuse moi, je suis une guimauve. Pas moi. Hum. Toujours est-il que j’arrive quand même à dire des conneries, même sur des sujets sérieux, et qu’il renchérit derrière moi. Ah ouais. « Tu lui as demandé en face… T’as zéro instinct de survie en fait. Et tu oses vraiment jouer les offensés et les protecteurs quand je sous-entends que ça pourrait être marrant d’aller y faire un tour ? » Je grimace. « Tu sais, quand ça fait des siècles que tu traînes sur Terre, je me dis que tu perds forcément le sens des réalités. Et quand je vois les difficultés de certains concernant l’évolution de la technologie sur quelques dizaines d’années, j’ose pas imaginer les dégâts quand tu as vu le monde entier changer et évoluer sous tes yeux… » Non pas que je trouve une excuse aux vieux vampires devenant cinglés, mais c’est une explication. « Et donc, Yago était un vrai prénom à une époque, ou est encore ?… Pour moi, ça restera Jafaaaaaar je suis coincééé. » Ouais, zéro crédibilité du coup. La vie est moche.

Un soupir bien audible franchit mes lèvres alors que je secoue la tête en un mouvement de reproches. « C’est un truc chez les mecs que je pige pas. Un parmi des centaines. Mais… parler, se confier, c’est pas un signe de faiblesse, c’est un signe de bonne santé mentale tu sais.  » Je le fixe et me penche vers lui. « Je suis assez grande pour prendre soin de moi. Je ne suis pas une petite chose fragile et délicate, Ethan. Et je vais pas me rendre là-bas sans réfléchir… » C’est tout à fait une possibilité. « Mais je peux quand même fouiner, c’est ma spécialité. Et, pour être claire, si j’apprends à nouveau un truc du genre après coup, je te tords le cou. On est raccord ? » Attendant son assentiment, j’attrape mon cocktail à mon tour et soupire de nouveau. « La prochaine fois, tu viens me parler. » Et c’est pas une question.

Je plisse les yeux quand il rougit, avant d’enchainer sur autre chose. Oui, je suis curieuse, mais j’ai déjà trop d’autres questions en tête. Je souffle un rire en même temps que lui, mon sourcil se haussant néanmoins en l’entendant. « Depuis quand tu sais cuisiner toi aussi ? Et pourquoi tu m’as jamais invité à manger si c’est le cas ? » Il y a des priorités dans la vie. « Faire une terrasse, c’est pas non plus le niveau 1 du bricolage, faut savoir se débrouiller déjà un minimum… Je fais des sites internet, forcément que je connais du monde. Je dois connaître quelqu’un qui bosse dans un magasin de bricolage, et j’ai un pote qui bosse dans un magasin de trucs créatifs… C’est quoi ton idée ? »

Je relève les yeux vers lui, qui a fini son plat et qui a visiblement assez piqué dans les miens. Mon regard passe sur les diverses assiettes, toutes bien entamées voire vides, et mes épaules se soulèvent. « J’ai faim, je mange. » J’esquisse un sourire. « On mange tous beaucoup chez moi, mais je crois que je suis la meilleure. » Pas la pire, la meilleure, nuance essentielle. « J’ai un estomac élastique. »

Je le dévisage, à la fois touchée et amusée de sa déclaration, qui semble presque sortie d’un autre âge. Mais c’est trop mignon. J’attrape le baiser pour le presser contre mon cœur, gloussant comme une idiote. « A nous donc. » Je sirote mon verre, lançant l’air de rien. « J’ai le droit à combien de desserts ? »
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Jeu 24 Aoû - 13:02 (#)

Participant 1Participant 2

"Saturday night fever"



- Ouais, ça ! Ca a été cuisiné dans un chaudron du diable. Purée !

Elle se moque alors que mes yeux prennent l’eau, c’est de bonne guerre. Je hoche la tête, lui donnant raison, ayant légèrement oublié qu’elle avant grandi dans le coin. Cette saveur piquante me fait penser qu'à chaque fois que je passe à la superette de Maurice où sa mère, Mama Lucienne prépare les meilleurs poyboy de la région, je suis toujours obligé de préciser d’y aller mollo sur le piment. D’ailleurs, je suis certain qu’elle connait cet endroit.

- Dis, tu connais l’épicerie à Stoner Hill ? C’est une petite enseigne, ils sont ouverts, genre H24. Mama Lucienne fait des plats à l’emporter. Quand j’habitais le quartier, je crois que c’était ma cantine quotidienne. Oh d’ailleurs, je t’ai jamais raconté, mais un jour, après le boulot, je suis passé, comme tous les soirs pour aller chercher ma bouffe, quand je me suis fait prendre dans un braquage. Et c’est pas le fait le plus palpitant de l’histoire, loin de là, attends la suite, tu vas pouvoir, une fois de plus, te moquer de moi.  

Je m’arrête de parler, me massant légèrement ma bedaine pleine, hésitant à voler la dernière petite saucisse restant dans une assiette. Mais au vu de ses paroles menaçantes et du regard qu'elle me jette lorsque nos orbes se croisent, je préfère renoncer à l’appel de la gourmandise. Si je ne connaissais pas aussi bien la jeune femme assise en face de moi, j’aurai certainement dit qu’elle était prête à me planter son couteau dans la main si je l’étendais pour attraper le morceau de viande. Avant de reprendre mon récit, je lui adresse un geste de la main, l’invitant à se servir, accompagné d’un sourire moqueur.

- Le truc, c’est que Mama Lucienne et Maurice, traficotent des petites herbes ou autres babioles pour les sorciers. Attention, je dis babioles, mais ils ont tout mon respect, ce n’est absolument pas péjoratif, c’est juste que je n’y connais rien en magie vaudou. D’ailleurs, ça me fiche la trouille, c’est… bizarre. Bref, je m’égare. Je me suis retrouvé avec une nana, assez canon, faut le dire quand même, coincé dans l’arrière boutique. Et tu sais pas ce que cette garce m’a fait ? Elle a réussi à ouvrir la porte arrière, m’a mis une taloche et s’est barrée en refermant la lourde, me laissant comme un imbécile dans la réserve avec les gars qui était bien évidemment, armés. En fin de compte, les flics sont arrivés et ça c’est bien fini.

Je hausse les épaules en levant les yeux au ciel et en riant. Je suis vraiment le roi des cons avec ma galanterie à deux balles. Je pensais bien faire mais la gamine me l’a faite à l’envers. Toute l’histoire de ma vie. J’acquiesce lorsqu’elle relève le nom de ma moto.

- Ben oui. Ecoute, je suis parti de chez moi à 18 ans avec cette bécane et pas grand-chose dans mes valises. Quand tu te retrouves seul pendant quelques mois sur les routes, tu deviens gâteux avant l’âge.

Pas sûr qu’elle comprenne la détresse dans laquelle j’ai passé mes vingt ans. Mais c’est loin derrière moi et le choix que j’ai fait, je ne le regrette à aucun moment, même si parfois ma famille me manque. Cette histoire sera contée un autre jour, pas envie que la mélancolie fasse irruption dans une soirée aussi parfaite.

- Ben le truc, c’est que je ne savais pas encore que c’était un vampire. Alors bon. Qui, après avoir vu, Aladin, appelle son môme Yago quoi… Crois-moi, j’ai un instinct de survie, sacrément bien présent. Après, oui, je pense être peut-être un peu trop naïf. J’ai toujours espoir que les gens sont honnêtes. Ça me perdra, très certainement. Mais je préfère faire confiance que d’être méfiant et vivre dans la peur, ça, je ne peux et ne veux pas. Alors oui, je passe régulièrement pour le dindon de la farce… mais je m’en fous. Au moins, je peux me regarder dans la glace le matin et je suis en paix avec moi-même.

Elle souhaite que je me confie, voilà c’est fait. Bon, elle ne sait de loin pas tout sur moi, mais on a déjà bien avancé. Cette fille est juste merveilleuse et je suis heureux d’être son ami. Le temps file lorsque je suis avec elle et j’ai l’impression que je pourrai affronter n’importe quel danger à ses côtés, que rien ne pourrait nous arriver.

- Promis. Mais tu sais, c’est pas facile pour un grand solitaire comme moi. La vie a fait que j’ai toujours pu compter que sur moi. Mais toi, tu ne me parles jamais de ta famille. A ton tour, de t’ouvrir un peu. Je parle, je parle, tu tiens le crachoir et tu ne me dis rien. Et oui, dès que j’ai un chez moi, je te fais un banquet, rien que pour toi. Je vais bien réussir à satisfaire cet appétit de loup !

Nos rires se mêlent l’un à l’autre et nos regards se croisent. Elle pétille. Dieu que je suis heureux à cette minute précise. Et en plus, elle connait des gens qui pourraient me conseiller sur la réalisation de mes projets pour la terrasse d’Emily.

- Mon idée, est d’installer un jacuzzi pour ma proprio, en douce, sans qu’elle le sache. Genre une surprise pour Noël. Tu sais, elle a été sacrément cool quand même de m’accueillir chez elle alors qu’elle ne me connaissait pas.

J’attrape une carte des desserts et soupire devant les douceurs proposées.

- Prends tout ce que tu veux, Lizie. Fais toi plaisir. Je suis bien trop content de voir ton sourire pour te refuser quoi que ce soit même si tu me mets sur la paille. Pour moi, ça sera un cookie chaud avec de la glace vanille. Et un café.


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Ven 1 Sep - 23:53 (#)

Quelle petite nature. Je veux pas me moquer de lui, mais je ris presque malgré moi, alors qu’il se reprend tant bien que mal. Je hoche la tête quand il recommence à parler – comme si je pouvais ne pas connaître, c’est limite insultant pour moi Evidemment, il s’embarque tout seul dans une nouvelle histoire, ce qui me fait de nouveau ricaner. Il est pire que moi. Si je vous jure ! De toute façon, personne est là pour me contredire, donc je peux bien m’en convaincre.

Je l’écoute sagement, trop occupée à finir les plats pour l’interrompre, lui tirant la langue quand il fait mine de me laisser un dernier morceau, un peu trop moqueur. J’acquiesce de temps à autre, pour lui montrer que je suis toujours, et je hausse un sourcil quand il parle du vaudou presque trop légèrement. Je lève les yeux au ciel, mais je le laisse terminer, finissant par le fixer d’un air oscillant entre la consternation et l’épatement.

« Tu sais que tout ce qui se passe dans ta vie c’est karmique à ce niveau-là ? Le braquage à la limite passons, ça arrive régulièrement dans les petites épiceries… Quoi qu’il faut être sacrément con pour s’attaquer à Mama Lucienne… Tu crois qu’ils ont fini maudits ou disparus ? Les voleurs je parle… » Oui, ça m’arrive aussi, occasionnellement, de digresser. Je baisse un peu le ton par réflexe, parce que oui, je suis potentiellement un peu mal à l’aise avec le vaudou aussi. « D’ailleurs, évite de parler du vaudou comme ça. C’est pas péjoratif dans ta bouche, mais tout le monde ne l’entendra pas comme tel. Et c’est pas bizarre, c’est juste… une religion croisée à de la magie… Bienvenue dans le nouveau monde ! » Même si ça a toujours existé en vérité. Je secoue la tête. « Plus sérieusement, arrête de jouer les gros lourds avec les filles, elles arrêteront peut-être de t’en coller une avant de fuir. » Je ricane et souris de plus belle. « Elle a eu raison de se barrer, j’aurais peut-être fait pareil… Mais ça c’est bien fini et c’est le plus important tu as raison ! » J’ai une moue tout en continuant de le dévisager. « T’as pensé à aller voir un médium ou sorcier ou je sais pas, pour t’enlever ta poisse ? Quoique tu pourrais écrire un bouquin avec toutes tes mésaventures remarque… » Peut-être que ça se vendrait bien.

« Un jour tu me raconteras ça aussi si tu veux bien. Mais je comprends que tu donnes des prénoms aux objets et trucs auxquels tu tiens ou qui t’entoure, c’est juste… Lady ? » Franchement, il aurait pu faire mieux. Quant au reste, je peux pas vraiment lui faire la morale non plus. « Je sais, c’est un des trucs que j’aime chez toi. Mais c’est pas juste une question d’honnêteté ou de confiance, c’est aussi une façon de se préserver. Je peux pas trop te jeter la pierre, je fonde toujours beaucoup d’espoir sur les gens et ce dont ils peuvent être capable. En bien, je précise. Pour autant, je suis consciente que les gens se protègent comme ils peuvent de ce qui pourrait les blesser, je sais que rien n’est aussi simple et qu’avoir de bonnes intentions ne suffit pas. Moralité : sois plus prudent et méfie-toi un peu des autres. » Je hoche la tête et lui tapote la main. « Tu n’es plus seul maintenant. Essaie de t’en souvenir. » Mon sourire se transforme en grimace exagérée quand il retourne le piège que je n’ai pas vu venir contre moi. « Tu sais un milliard de trucs sur moi. Il y a vraiment besoin de parler de ma famille ? » Je le dévisage et laisse filer un soupir audible. « J’ai une grande et bruyante famille. Étouffante parfois. Je sais pas ce que ça fait de me retrouver seule, parce que j’en ai jamais eu l’occasion et que ça n’arrivera probablement jamais. On est trop… soudés. Quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive, je sais qu’ils seront là pour moi. Même les vieux ronchons jamais contents. » Mon sourire se fait plus doux alors que je parle de la Meute. Parce que non, ma famille ne se limite pas à ma mère et les frangins, ni même aux cousines et cousins. « C’est souvent compliqué les familles de ce genre. Quant à ma mère, elle est aussi adorable que terrifiante. Mes frères sont insupportables. Et peut-être qu’un jour, je te parlerai de mon père, de tout ce qu’il m’a appris et de tout ce qu’il représentait pour moi. » J’arrive à ne pas avoir la voix qui tremble, même si ma gorge se serre un peu. Idiote, t’étais pas obligée de finir par ça. Je penche la tête sur le côté. « Et j’ai des amis formidables que je chéris et à qui je tiens autant qu’à ma famille. J’ai beaucoup de chance en effet. » Je lui fais un clin d’œil, attendant de voir s’il a des questions ou si le peu que j’ai dit le satisfait pour le moment.

« Un jacuzzi ? Trop cool ! Faut que je déménage pour en avoir un… » Je secoue la tête en chassant cette pensée. « Ça risque d’être difficile de le faire en douce, à moins d’en installer un gonflable. Ils sont super bien il parait, et ça reste facile à nettoyer et ranger si jamais… Mais c’est une super idée. » Accueillir quelqu’un qu’on connait pas, ça reste chelou, mais peut-être qu’elle s’en inquiète pas parce qu’elle a les moyens de se protéger… Oui, je me renseignerai.

« S’il me suffisait de sourire pour avoir ce que je veux à chaque fois, ce serait trop chouette. » Je me replonge dans la carte, ne relevant les yeux que quand la serveuse revient.  « Une part de tarte aux noix de pécan, un Red Velvet Cake Roll et… une part de gâteau renversée à la banane et au beurre de cacahuètes pour moi ! Et une infusion à la pomme s’il vous plait. » Elle hausse un sourcil mais ne dit rien, sage décision, et je lui rends la carte, dévisageant de nouveau Ethan en finissant mon cocktail. « Crois-le ou non, j’ai été sage, alors que je sais que tu vas vouloir goûter même si tu connais déjà… »  
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Tout en parlant, évoquant mes divers épisodes malheureux ou cocasses de mon existence scabreuse, j’écoute ces réponses. La discussion va bon train, nos échanges sont animés, aucun blanc dans la conversation n’a le temps de se faufiler. Nous sommes bavards tous les deux, mais sachant également écouter et offrir quelques bons conseils. Je secoue la tête démontrant mon désaccord.

- Karmique ? Tu te fous de moi ? Franchement, je crois être une bonne personne enfin pas trop mauvaise en tout cas. J’aide les gens avec leurs bagnoles toutes pourries. La miss là, dont je viens de te parler, j’ai tout fait pour lui venir en aide. Et cette petite garce, tu sais ce qu’elle a fait avant de se tirer ? Elle a gueulé comme une gorette en rut, indiquant avec précision mon emplacement dans la superette. Evidemment que je me suis pris une castagne de la part des braqueurs et tout ça parce que je voulais aider, et la miss, et Mama Lucienne et son fils. Donc si le karma pouvait un peu me rendre mes bonnes actions, ça serait avec plaisir.

Je hausse les épaules et imite mon invitée, baissant le ton et me penche sur la table à présent vidée de tous les plats. Je lui fais signe d’approcher. Il n’y a personne autour de nous, mais bon, on ne sait jamais, surtout lorsqu’on aborde ce genre de sujet.

- Le nouveau monde n’a rien inventé. La poisse qui me colle à la peau, je pense plutôt qu’elle me vient de mon père. Lorsque je suis parti de chez moi… en claquant la porte, je l’ai bien entendu émettre des menaces. Mon peuple croit aussi en pleins de choses maléfiques. Dois-je te rappeler que je viens de Roumanie, avec comme croyance principale de la part des humains, que c’est le berceau des vampires. La Transylvanie et tout le folklore qui va avec. J’agite les doigts devant elle, les ayant placées au niveau de mon visage, histoire de détendre l’atmosphère qui me semble tout à coup très lourde. En fait, nous on a des Strigoi. Je frissonne en prononçant ce nom et expire profondément, cherchant à me défaire de l’angoisse montante. Ce sont des êtres maléfiques qui pourraient vaguement faire penser à des vampires, mais en bien plus moches. Ils ont le pouvoir d’apporter la malchance, genre causer des accidents, offrir des maladies et ils se nourrissent de l’énergie vitale des humains, pas de sang. Il est fort probable que mon père ait fait appel à un de ces trucs-là et que… voilà. Bien que, ça m’étonnerait quand même. Faire ça à son propre fils, ça me paraît un peu excessif. Et oui, j’ai déjà pensé à aller voir un sorcier mais ils ne connaissent pas les strigoi, ça demanderait beaucoup de recherches, donc forcément des honoraires exorbitants. J’suis loin d’être à la rue, mais bon, si c’est juste une question de malchance « normale », ça me ferait quand même mal au cul de débourser pour m’entendre dire ça. Sans oublier que j’ai Garance qui est accrochée à mon cou et que je ne veux pas la déloger. Si elle est là, c’est qu’il y a une bonne raison. J’éclate de rire à sa suggestion. Non, je crois pas que je vais me mettre à écrire, j’ai une orthographe immonde. Moi, je sais dessiner, c’est tout ce que je sais faire artistiquement. Et concernant les malfrats, j’ai aucune idée de ce qu’ils sont devenus, tout comme la gonzesse d’ailleurs et pour être tout à fait honnête, je m’en contrecarre !

Me redressant, je termine le cocktail, appréciant les dernières gorgées sucrées. Y’a franchement pas à tortiller du cul, c’est juste bon et je me retiens d’en recommander un. J’ai suffisamment bu d’alcool et j’ai pas besoin d’être enivré pour passer une bonne soirée. La compagnie d’Eliz me suffit largement. Un compliment caché m’est délivré, me faisant rougir un peu. Oui, je suis naïf mais j’en suis conscient.

- Oui, juste Lady. Et tu sais, je ne pense même pas que ce soit karmique, c’est juste que… je suis comme ça. J’ai envie que les gens soient bons. Si tu les approches en montrant les dents, en leur grognant contre, ils seront automatiquement sur la défensive, c’est humain. Je sais que tu es là, mais face à une horde de zombies, qu’est-ce que tu aurais pu faire ? Le tout à deux heures du mat’…

Jetant un coup d’œil rapide à Wil’, je me remémore notre fin de soirée où on a croisé des « marcheurs ». Sacrée aventure, que celle-là aussi. D’ailleurs, c’était pas la première fois que je voyais ce genre de créature, mais avec Nico, le problème avait été réglé bien plus radicalement, et surtout, il n’y en avait eu qu’un.

Alors qu’elle me donne des détails concernant sa famille, mes yeux forment deux ronds et mes sourcils se haussent. Comment peut-elle vivre avec autant de monde constamment autour d’elle ? Je travaille seul, grâce à Nicola qui m’a donné un immense coup de pouce pour l’acquisition du garage, je vivais seul avant d’atterrir chez Emily.

- Ca doit te faire trop bizarre quand tu te retrouves seule, non ? Perso, j’aime la solitude, j’en ai même besoin. Ca me permet de me retrouver. Tu vois, quand le moral n’est pas au beau fixe, ben je prends mon carnet à dessins et je pars m'isoler dans le bayou. Je lève les mains, l’arrêtant avant même qu’elle puisse me délivrer ses recommandations de prudence. Oui, je sais, je sais. C’est dangereux… Tu sais, j’ai grandi dans un tout petit village, entouré de forêts et de montagnes. Y’a des ours et des... loups… je m’arrête un instant et la regarde, presque horrifié, me rendant compte de ce que je viens de dire. Tu crois que ce sont des hommes-bêtes ? Je me demande si ça existe vraiment… C’est quand même incroyable de pouvoir se transformer comme ça, en un claquement de doigt. Tu y crois, toi ?

Je reste songeur quelques secondes, offrant aux multiples paroles, une courte pause. Passant ma langue entre mes dents, je découvre quelques restes que je gratouille avec un doigt. Les métamorphes s’échappent de mon esprit, lorsqu’elle s’exclame du cadeau que je vais faire à Emily.

- Non non pas un gonflable, un vrai quoi ! Ben disons que je lui refais sa terrasse, un peu plus ou un peu moins de mouvements, elle ne remarquera rien, elle m’a laissé carte blanche. Ecoute, moi je t’installe tout ce que tu veux hein ! Mais dans ton appart’ ça risque d’être compliqué. Et faut que ça supporte le poids de l’eau. Déjà, si tu aimes ce genre de trucs, je peux regarder pour te faire une douche avec pleins de jets différents.

La serveuse note sans broncher et consciencieusement tous les desserts que lui énumère Lizie. A peine a-t-elle tourné le dos, que je secoue la tête en riant.

- T’es un gouffre sans fin mais tu sais quoi, je préfère tellement ça. Ça fait plaisir de t’inviter, vraiment !


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Cannot a Beast be tamed
Elizabeth Finch
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Mer 11 Oct - 17:56 (#)

« Ça vient peut-être d’une vie antérieure où t’étais un enfoiré patenté ! Et tu te fais payer pour réparer ces bagnoles pourries comme tu dis, c’est pas non plus du bénévolat ! Et me fais pas dire ce que j’ai pas dit, t’es clairement un gentil. Mais ça empêche pas d’avoir un karma qui craint visiblement. » Je hausse les épaules en souriant largement. « T’es toujours en vie, c’est déjà pas mal tu sais. » Je l’écoute avec attention, hochant la tête ici et là quand il parle des vampires mode Dracula et tout. Strigoi donc. Trop bizarre comme nom. Ouais, okay, c’est roumain, ça doit être pour ça. Je plisse les yeux au fur et à mesure qu’il parle, tapotant le petit parapluie de mon verre contre mes dents. « Un peu excessif ? Je sais bien que l’amour parental n’est pas inné, mais quand même, il y a une sacrée marche de manœuvre… Il a pu t’envoyer bouler et ne pas apprécier ton départ, mais de là à faire appel à une créature maudite ou je sais pas quoi… Et puis, il aurait pas fallu que tu sois là ou qu’il te voir au moins, si Strigoi il y avait ? » Je hausse une épaule.  « Tu veux que je cherche quelqu’un qui s’y connait ? Ça doit se trouver. Je vais trouver et je te dirais. » Là voilà, c’était pas une question au final. Au moins, il sera rassuré là-dessus. Et je fronce les sourcils. Ouais, ouais, c’est le temps que les mots montent au cerveau. « Attends quoi ? T’as qui accroché à ton cou ? » Par réflexe je regarde, comme si le truc allait m’apparaître par magie. Enfin le truc… elle visiblement. Mais de quoi il parle ?

Je retrouve néanmoins le sourire en parlant de lui, et de notre vision pleine d’espérance du monde qui nous entoure. « C’est pas moi qu’il faut convaincre de ça tu sais. Je prône la même chose que toi. L’écoute, la tolérance, la compréhension. Tout ces trucs de wokistes tu sais. » Je retiens un soupir, tout comme je me retiens d’ajouter que j’aurais pu les démembrer ses zombies pour le protéger. Bon, peut-être pas toute une horde, mais j’aurais été plus efficace qu’un humain. « Appelle-moi, c’est tout ce que je te demande. »

Un rire m’échappe en voyant sa tête et je secoue la mienne. « Je n’ai jamais été seule. Je vivais chez mes parents, je suis partie chez ma tante, avec cousins et cousines, pour mes études, avant d’emménager avec Sofia. Et Isa récemment. Je ne suis pas faite pour être toute seule, j’adore avoir de la vie et du blabla autour de moi. J’ai besoin d’agitation et de présence, sinon je déprime. Enfin je déprime pas, mais je me sens un peu vide quoi. Quand je veux être tranquille, j’ai mon casque antibruit. Quand j’ai pas le moral, je sors, je vais voir des gens que j’aime et je mange des gâteaux. » Je ris de nouveau. « Si tu te fais manger par un crocodile, je te dirais que je t’avais prévenu. » Je sirote le fond de mon cocktail, avant de relever les yeux vers lui, la paille toujours entre mes lèvres. « Des thérianthropes. Pas homme-bête s’il te plait. Oui, ça existe. Non, ce ne sont pas des monstres contrairement à ce que certains pensent. » Je me suis faite passablement boudeuse, et je soupire en m’en rendant compte. « Evidemment que j’y crois… Pas toi ? » J’aurais peut-être dû éviter de lui retourner la question, où d’en parler tout court, mais j’arriverai bien à éluder le sujet s’il veut en parler davantage. Oui, il faudrait que je lui en parle, peut-être. Mais certainement pas maintenant, encore moins ici. Quand je l’aurais décidé. Plus tard donc.

En attendant, parler de lui, de sa nouvelle coloc/prorio/amie, ça me va. Je lui souris. « Je prends note de ta proposition. On en rediscutera si on déménage, histoire d’avoir trois vraies chambres, et de moins se marcher dessus. » Je lui tire la langue, sans perdre mon sourire pour autant. « C’est toi qui m’a dit de prendre ce que je voulais… Et ça me fait plaisir que tu m’invites aussi. Tu devrais le faire plus souvent. »
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