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Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado

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Chili con Caliente
Maria Parado
Maria Parado
Chili con Caliente
☼UNA PALABRA☼
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"Sex is one of the most beautiful, natural, wholesome things that money can buy."

En un mot : But First Coffee.
Qui es-tu ? :
"You're my heart, in human form."

☼ Humaine, née dans l'enfer de Juarez, a vu père et mère disparaître avant la fin de son enfance.
☼ Immigrée Mexicaine, arrivée sur le sol américain, de façon illégale, à 17 ans.
☼ Prostituée depuis ses 14 ans, c'était tout sauf les usines qui lui ont pris sa mère, tout sauf la mort silencieuse subie par tant d'autres avant elle.
☼ Bras droit de Sanford De Castro. Se charge de la gestion des filles au sein du Cartel.
☼ Accro aux excitants, sucreries et chaussures.
☼ Profondément marquée par l'attaque subie par le cartel à Phoenix, tente de gérer toute seule un stress post-traumatique bien trop lourd.
☼ Terrifiée à l'idée de vieillir et de perdre sa valeur aux yeux de son Mac.
☼ Profondément attachée à Sanford, Gabriel et aux filles du Cartel, ils sont sa seule famille.
☼ Persuadée qu'Erynn Driscoll, une des prostituées rescapées de l'attaque, est à l'origine de la mort de Marisol, compagne de Sanford.
☼ Collègue de Sumire Matsuhime et Zach Solfarelli.


☼NO DICE NADA☼
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Facultés : ☼ Prépare un excellent chili, elle aime cuisiner et ne s'en prive pas, remplissant régulièrement les estomacs creux de ses colocataires, collègues et amis.
☼ Douée avec les chiffres, elle a toujours eu une affection pour les maths, aurait potentiellement pu y trouver une carrière si elle n'était pas née sous le soleil brûlant de Ciudad Juarez.
☼ Rayon de soleil ambulant. Elle fredonne, danse, rit à gorge déployée, rien ne semble capable d'ombrager sa bonne humeur.
☼ Autoritaire. Elle se doit de l'être quand il s'agit de remettre sur les rails ces filles qui ont, pour la plupart, longtemps été de simple collègues et des amies. Son poste actuel la met dans une situation délicate, un pied chez les fleurs de pavés, un pied dans le bureau de la direction. Elle s'en accommode et dirige ses troupes de son mieux, sous l’œil avisé et attentif de Sanford.

Thème : Señorita - Shawn Mendes & Camila Cabello
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☼Y AL MISMO TIEMPO☼

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"Lo esconde todo."

Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado Penelope-cruz-sexy-67513
Pseudo : Akhmaleone
Célébrité : Penelope Cruz
Double compte : Daphné Calabrezzi & Lilas Hirsch & Archimède O'Connell
Messages : 291
Date d'inscription : 06/12/2019
Crédits : Acydic (ava), Pinterest & crack in time(signa)
Ven 6 Déc - 1:32 (#)

Maria Parado
Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado SrRgVzHT_o
Date et lieu de naissance
Le 23 Septembre 1982, sous la chaleur étouffante et le soleil brûlant, d’une ville où son sexe aurait pu la mener droit à la mort. Dans un hôpital, aux murs décrépis, qui accueilli les cris de sa mère, les jurons de son père et les soupirs fatigués de son abuelita. Ciudad Juarez, l’enfer de la frontière Américano-Mexicaine, au taux de criminalité défiant toute concurrence. Cité pourrie jusqu’à la moelle qui l’a fait fuir avec toute la force de son âme.

Nationalité
Américaine depuis ses 17 ans, grâce à un joli set de faux papier offert par l’homme qui lui a sauvé la vie, lui a offert un toit, une famille et un emploi. Miguel de Castro, mac et protecteur, qui ouvrit les bras à la gamine malingre et à peine sortie de la puberté qu’elle était.

Profession
Prostituée, elle vend ses charmes, son affection et sa tendresse à ceux capable de se l’offrir. Consciente du désavantage que représente son âge, effrayée de perdre cette place qu’elle s’est faite autant grâce à son investissement profond au sein du cartel qu’à ses talents de gagneuse, elle redouble d’effort, développe des stratégies et propose des services parfois différents de ceux des autres filles.
Depuis le déménagement à Shreveport, elle est également en charge de l'organisation des filles, s'assure que tout se passe bien, introduit les petites nouvelles et gère les conflits mineurs. Elle aide aussi Sanford dans la gestion des comptes.

Lieu d’habitation
La maison est belle, grande, lumineuse. A Pinecrest, elle partage son nid, son foyer, avec Sanford et cinq autres filles. Il y a de l’animation, rires et cris emplissent régulièrement la bâtisse, apaisant la mélancolie qui parfois s’empare d’elle. Sa chambre y est son refuge, habillée de couleurs chaudes, cocon apaisant au creux duquel elle échappe à la présence parfois étouffante de ses congénères, et surtout, d’Erynn.

Situation financière
Correcte, logée gratuitement par Sanford, elle n’a donc pas à se soucier de payer un loyer qui serait hors de ses moyens. Elle dépense donc la majorité de son salaire dans ses passions et plaisirs. Une partie de ses revenus fini néanmoins sur un compte, elle épargne chaque mois un peu pour faire face à toute éventualité, l’habitude prise au Mexique ne l’ayant jamais réellement quittée.
Spécificités
Ni Fervente, ni Alchimiste, Maria se contente de croire en un Dieu qui semble lui tourner le dos autant qu’il lui accorde ses faveurs. Peu pratiquante, elle se tourne néanmoins vers la prière quand le besoin s’en fait sortir.

Clan
Sanford et Le Cartel passe avant tout, sa famille, sa maison, son amour, son fardeau.

  • TEMPÉRAMENT
    Caractère

    Il y a dans ses yeux, d’or brun, la douceur des mères et la force des guerrières, on y trouve l’espièglerie de l’enfance et la sensualité de l’amante, le feu brûlant de ceux qui ont tout tenté et la glace de ceux qui ont trop perdu. Sous le lourd rideau de ses cils, se dévoilent des secrets qu’elle garde précieusement, qu’elle n’offre à personne, Maria. Tour à tour matrone, mère, sœur, amie, amante, elle prend toutes les facettes que la vie lui impose, les faits siennes et avance sans jamais s’arrêter. Force de la nature, un sourire toujours placardé aux lèvres, qu’il soit tendre, franc ou de façade, rien ne l’efface, rien ne lui fait oublier qu’il y a toujours plus grave et qu’il est toujours temps de changer les choses. La rage de vivre chevillée au corps, elle avance sans s’arrêter, ne se démontant devant personne, toujours la première à l’ouvrir quand elle le juge nécessaire, elle râle, se fait entendre et obtient souvent gain de cause. C’est sa force à Maria, cette capacité sans faille à croire que si elle s’acharne suffisamment, juste encore un peu, elle aura ce qu’elle veut.

    Sa place au sein du cartel, elle ne l’a volée à personne, elle travaille d'arrache-pied, s’approprie les meilleurs payeurs, les clients les plus réguliers, fidélise sa clientèle et il n’est pas rare qu’elle rentre à la maison, les pieds fourbus d’avoir tant arpenté le pavé, les cheveux emmêlés de sa dernière passe et un sac plein d’offrande au bout du bras. Ils sont nombreux les clients qui lui offre des cadeaux, qui la rassure sur sa place au milieu de ce groupe de femme qu’elle considère autant comme des sœurs que de potentielles rivales. Elle a conscience que les années n'aidant pas, son piédestal se fait branlant, la chute menaçante. Les étoiles qui s’étalent au coin de ses yeux, la fatigue qui tombe plus rapidement, les signes du temps ne la lâchent pas, s’acharnent sur sa silhouette et elle s’effraie de ne bientôt plus être à la hauteur. Pourtant, encore une fois, son opiniâtreté ne la lâche pas, jusqu’au bout elle fera son travail et elle le fera bien. Elle ira faire ses passes, elle s’occupera des filles avec attention. Prêtant son oreille compréhensive à celles en ayant besoin, offrant une épaule pour pleurer quand il le faut, se tenant le dos droit, juchée sur ses escarpins, quand il s’agit de reprendre ses troupes. Toujours prête à écouter les doléances des filles, elle n’en est pas moins celle qui se charge de leur secouer les puces quand cela s’avère nécessaire. Médiatrice, elle prend le temps de résoudre les conflits, cherchant un terrain d’entente, consultant Sanford en cas de besoin.

    Son poste, elle l’a mérité et lors de leur fuite effrénée loin de Phoenix, loin de tout ce qui leur était familier, elle a pris cette place que Sanford lui offrait. Si la situation à encore, parfois, du mal à sembler naturelle pour les plus anciennes du cartel, elle ne s’en offusque pas. Elle l’aurait été pour elle, si n’importe laquelle des filles s’était vue attribuer les responsabilités qui lui incombent maintenant. Pourtant, elle en est fière de sa place, maîtresse des lieux, elle s’assure que tout se déroule au mieux, n’abusant jamais de cet embryon de pouvoir qu’on lui a mis entre les mains. Fervente croyante en la justice, elle s’efforce de toujours l’être, veillant, même quand cela s’avère compliqué, à ne pas juger hâtivement.

    Si rien ne semble l’ébranler, si sa façade reste de marbre, elle reste profondément marquée par ce qu’il s’est passé à Phoenix. L’odeur de fumée, incrustée dans les cheveux d’Erynn, dans la veste de Sanford, lui brûle encore le nez parfois, ramenant à sa mémoire la violence qu’ils ont subie, le choc qu’ils ont dû encaisser avant de prendre le large. Elle s’en souvient de cette scission, de celles qui sont restées en arrière, qui ont choisi l’ennemi plutôt que de suivre Sanford. Un goût amer, qui s’attarde dans sa gorge et qu’aucune sucrerie ne saura effacer. Elles ont déserté, elles ont abandonné. Et puis, il y a Marisol, le souvenir douloureux de sa disparition, les yeux vides de Sanford, son refus de parler. Elle en avait souffert, incapable de partager la peine de celui qu’elle considère comme une sorte de moitié d’elle-même. Incapable de partager sa peine, également. Elle avait fait son deuil toute seule, du mieux qu’elle avait pu. Laissant dans son âme des fissures qui manquent de s’agrandir à chaque rappel de ce qu’il s'est passé.

    Alors, pour combattre les cauchemars qui s’acharnent sur elle au petit jour, pour soutenir Sanford de son mieux, pour garder la tête sur les épaules, elle use et abuse des excitants, café, boisson énergisante, sucrerie, cachet de caféine, tout y passe. Elle gobe les bonbons au fil de la journée, entre deux gorgées de l'élixir noir, un de ses rares dépenses luxueuses. Hors de questions pour quiconque de lui adresser la parole avant qu’elle n’ait bu sa première tasse, gare à celui qui poserait la main sur les précieux grains d’or noir, sa cafetière, reine d’entre les reines dans son univers, trône fièrement dans la cuisine.
  • UNE JOURNÉE DANS VOTRE PEAU


    Le réveil la tire d’un sommeil de piètre qualité, et c’est une main, manucurée à la perfection, qui s’abat avec rage sur le téléphone qui entonne avec entrain un tube de pop quelconque. Elle renfonce sa tête sous les draps, pour cinq minutes supplémentaires avant d’émerger, les yeux mi-clos, les sourcils froncés et l’air d’être prête à dévorer le premier venu. Elle se traîne jusqu’à la cuisine, sous les regards désabusés de ses colocataires. Parfois, Sanford est là, accoudé contre le comptoir. Lui seul s’autorise une remarque sarcastique, qu’elle ignore royalement parce qu’elle vient de lui. Elle verse les grains de la vie dans le grinder, glisse sa tasse sous le robinet d’arrivée et appuie sur le bouton. Elle frotte ses tempes, la migraine jamais loin, son corps ne supportant pas bien la privation qu’elle vient de lui faire vivre. C’est vrai que quatre heures sans une goutte de café, c’est inadmissible. À l’instant où le liquide fini de couler, elle attrape la tasse, y verse un filet d’eau froide pour en rendre la température, à peine, supportable et avale une grande gorgée. Un frisson parcourt son échine et elle pousse un soupir de contentement avant d’attraper une cigarette dans le paquet qui traîne près de la cafetière. Elle laisse les filles à leurs discussions et va se nicher sous le porche pour finir de déguster son café. L’Hacienda lui manque.

    La douche, aussi brûlante que son café, fini de la réveiller et le rituel peut commencer. Une seconde tasse fume sur la coiffeuse devant laquelle elle s’installe. Cheveux coiffés, elle se pare d’un maquillage léger, qu’elle accentuera une fois là-bas. Ce soir, elle est de celles qui vont dehors. Gabriel et Sanford sont déjà sur place, alors elle se charge de houspiller celles qui traînent à la maison, un regard exaspéré se posant sur Erynn encore avachie sur le canapé. Elle débarque devant l’immeuble décrépi qui accueille son lieu de travail et sa seconde maison. Abandonnant les filles à leurs occupations, elle s’engouffre dans les couloirs et rejoint le bureau de Sanford afin de le saluer rapidement, Gabriel se trouve gratifié d’un clin d’œil taquin, tout comme Zach qui se prépare pour sa nuit. Une main sur son épaule l’arrête dans son élan et elle se retourne, la tasse à emporté, fumante, qui apparaît devant son nez lui tire un sourire et elle envoie un baiser au géant avant de filer dans sa chambre. Elle s’apprête, noirci ses yeux, rougi ses lèvres, moules ses formes d’une tenue qui oscille entre indécence et vulgarité. Elle émerge de son boudoir, en équilibre sur ses escarpins et c’est le claquement caractéristique de sa démarche qui l’accompagne autour du bâtiment. Elle s’assure que tout le monde va bien, qu’elles ne manquent de rien, qu’elles sont toutes là.

    Son implication, de longues dates, auprès des De Castro, lui a offert une charge de travail supplémentaire qu’elle embrasse avec joie. En charge du bon fonctionnement et de la gestion des filles, elle s’occupe de récolter les doléances, les listes d’achats, de résoudre les querelles qui ne sont pas rares dans cet univers presque exclusivement féminin. Elle pavane comme une reine dans les couloirs de l’immeuble décrépi de Stoner Hill, arrangeant la tenue d’une fille, consolant la suivante, rassurant la troisième. Oreille attentive, épaule solide, elle est mère et matrone, capable de materner ses camarades comme de les rabrouer pour les renvoyer au front. Ce soir, elle n’en a pas besoin, tout semble se dérouler à la perfection et elle se délecte de la quiétude qui règne, malgré les gloussements et les piaillements des filles. Elle croise Sumire et offre un sourire à la seconde doyenne du groupe. Quand elle s'engouffre dans la moiteur des nuits louisianaises, elle sait qu’il s’agira d’une bonne nuit. Elle enchaîne les clients avec l’habitude de l’âge et l’application de celle qui connaît son métier. Les billets s’entassent et elle les compte avec attention. Une fois ses passes terminées, elle se douche, longuement, avec attention et précision, lavant ses lourdes boucles brunes, rinçant les fluides divers qui marquent son corps, évacuant dans la bonde les odeurs des autres, les souvenirs de la nuit, vêtues d’une tenue plus confortable, elle va se nicher dans le bureau du patron, s’enroule dans un fauteuil et juchant sur son nez une paire de lunettes, qu’elle ne porte devant personne d’autre que lui, elle s’attelle à sa seconde tâche.

    Elle aide également Sanford pour la gestion des comptes, essayant de son mieux de prendre un peu de la charge qui pèse sur ses épaules. Attentive, elle veille du mieux qu’elle peut sur l’homme qu’elle considère comme son meilleur ami autant que son propriétaire, cherchant sans arrêt à le dérider, son visage tristement fermé depuis leur départ de Phoenix éreintant son cœur comme une plaie encore béante, rappel constant des événements tragique ayant précipité leur arrivée en Louisiane. Alors, elle compte, elle recompte et elle veille à ce que le cartel se porte bien. Tous ses espoirs se trouvent sur les épaules de cet homme entre les mains duquel elle a abandonné son destin. Si un Dieu existe quelque part, il est forcément à l’origine de la place de Sanford dans sa vie, elle veille sur lui comme une louve, avec affection et une certaine fierté.

    La nuit se termine, les dernières filles rentrent au bercail, les lumières sont éteintes, les escarpins rangés et elle prend le chemin de la maison, parfois avec Sanford, souvent seule, elle rentre chez elle, sous les rayons du petit matin réchauffant son corps perclus de courbature. Elle avale encore un café, elle a arrêté de compter il y a longtemps. La maison l’accueille, la télé allumée dans le salon par l’une des filles en congé, elle hésite un peu, mais va s’asseoir à la table de la cuisine pour finir ce qu’elle n’a pas eu le temps de faire à Stoner Hill. Elle sort les petits papiers qui remplissent ses poches, note les demandes des filles, passe commande sur Amazon, fait une liste de choses à demander à Sanford, quand il sera disponible, elle frotte ses paupières, brûlantes d’une fatigue qu’elle ignore pourtant. Il lui reste encore quelque chose à faire. Elle l’a promis hier, alors elle se lève, tait la douleur dans ses genoux et sa hanche, ouvre les placards et sort le nécessaire du frigo. Elle coupe, hache, fait revenir, assaisonne en fredonnant doucement, pieds nus, ses cheveux remontés maladroitement sur le dessus de sa tête. Les odeurs de sa cuisine envahissent la maison et bientôt, elles viennent se regrouper autour d’elle, se juchant sur le plan de travail, autour de la table, ses sœurs s’entassent dans la cuisine attendant que le plat soit prêt. Elles sont toutes, ou presque, épuisée, mais la faim tiraille les estomacs et personne ne résiste à l’odeur du chili de Maria. Elle remplit les assiettes, le riz blanc accueille la viande et la sauce et elle jette un regard à sa gauche, le voilà, l’œil fatigué, l’air épuisé comme toujours, il se tient dans l’embrasure de la porte et elle lui tend une assiette avant de serrer doucement son biceps d’une main tendre. Un sourire, et elle se sert sa propre assiette, les rires fusent dans la cuisine, et elle observe son petit monde tourner en paix autour d’elle. Elle dormira trop peu cette nuit, mais comme toutes celles d’avant.
  • Caractéristiques de race
    5 litres de sang. 206 os. 640 muscles. 160 000 kilomètres de vaisseaux sanguins. Une humaine. Petite avec ça. Rien de plus, rien de moins, qu’un cœur qui bat sous un enchevêtrement de muscles, d’os, de tendons et de chair. Chaque jours, ce corps d’humain est son outil de travail. Lavé, épilé, gommé, enduit de crème hydratante et odorante, glissé dans des vêtements qui dévoilent plus qu’ils ne couvrent, juché sur une paire d’escarpin vertigineusement hauts, maquillé et coiffé. Voilà, sa tenue de travail. Son arsenal de guerre ? Un tube de rouge à lèvres, une gouaille à toute épreuve, un sourire charmeur et des clins d’œil aguicheurs. Elle ramène les clients comme personne Maria, sûre d’elle, de ces ficelles qu’elle tire depuis bien trop longtemps, elle connaît son travail, connaît son client. D’un balancement de hanche, elle attire le regard, d’un sourire, elle engage la conversation et d’une phrase, vous êtes dans la chambre, assis sur le lit, les yeux résolument coincés sur la silhouette qui vous fait face.


    Elle est belle, Maria, elle le sait, même si l’âge commence à dessiner des crevasses sur son visage, même si ses genoux commencent à lui faire savoir qu’un quart d’heure accroupie, c’est un peu trop long pour eux. Elle connaît son métier. Et quand elle ne peut pas faire celui-là, elle se rabat sur le second, elle gère les filles, fait les comptes, des listes et des listes encore. D’achat à faire, de questions à poser au Patron, de gens à voir, de nouveauté à découvrir. Elle ne s’arrête jamais.

  • AFFILIATION ET OPINIONS


    La Révélation a eu l’effet d’une bombe sur la Mexicaine. Elle avait grandi avec les mêmes mythes et les légendes que le reste des humains et ils n’étaient que ça pour elle, des mythes. Des histoires pour se faire peur, des romans pour adolescentes plein de vampire à paillettes ou de sorcier armés de baguette de bois, des histoires de fantômes qui faisait frémir dans l’obscurité et des démons qui n'existaient que dans l’esprit des vieux fervents qui fréquentaient l’Église de son quartier. Elle avait toujours vécu dans l'insouciance la plus totale et une part d’elle aurait préféré ne jamais savoir.

    Les règles de Sanford n’excluant aucun CESS, à l’exception des vampires, Maria a donc, eu l’occasion d’en croiser plusieurs, des sorciers avec leurs dons étranges qui n’avaient eu aucun problème à répondre à ses questions, des hommes qui avaient épanchés sur ses draps qu’ils n’étaient pas complètement humains, qu’ils partageaient leurs chairs avec un animal. Elle n’avait rien dit, parce que ce n’était pas son job de juger ceux qui venaient chercher leur réconfort et leur soulagement entre les cuisses des filles à la jambe légère. Elle l’avait apprise vite cette règle-là. On ne juge pas le client. On se contente de répondre à la demande. Alors, elle n’avait pas eu d’autre choix que d’accepter les faits. Sa clientèle se composait d’humain, de sorcier et de garous. Personne n’avait jamais eu un geste déplacé envers elle, et elle se contentait de faire son travail. Pourtant, la curiosité avait rapidement rongé son esprit et elle avait arpenté les sites d’informations, les uns après les autres, avaient regardé avec application les interviews données par l’Église Wiccane, par les Vampires qu’elle observait avec une sorte d’effarement, leur enviant cette jeunesse éternelle qu’il arborait, elle avait répertorié toutes les informations mise à sa disposition. C’était renseignée sur les groupements qui refusaient et rejetaient la présence de ses créatures que tous croyaient issus du folklore. Elle avait fini par investir une partie de son argent dans un gri-gri censé la protéger, une amulette qu’elle portait autour du poignet, sans savoir qu’il ne s’agissait que d’un truc en toc sans aucune valeur financière, ni quelconque enchantement. Elle envisageait aussi d’acheter une arme et d’y glisser quelques balles en argent, sans savoir si l’idée était réellement bonne.  

  • Singularités
    BONUS

    Elle prépare le meilleur chili que vous verrez de ce côté de le frontière mexicaine. Recette qu’elle tient de sa grand-mère, qu’elle respecte scrupuleusement et garde jalousement, elle en prépare, plus ou moins, régulièrement pour toute la joyeuse bande qui habite sous le toit de Sanford. Elle ne le dira jamais, mais elle adore cuisiner, elle se lance de temps en temps dans des plats élaborés qu’elle partage toujours avec plaisir, se réjouissant de voir la table pleine de monde.


    Accro aux excitants, et plus particulièrement au café, vous ne la croiserez jamais les mains vide. Un gobelet fumant tout droit sorti de Starbucks, une tasse pleine du précieux liquide noir, une canette de Redbull, une sucette acidulée. Au fond de son sac, ou entre ses lèvres, vous trouverez presque toujours un bonbon, ou une sucette, qu’elle consomme entre deux tasses. Toujours acidulé, il n’est pas rare de la voir plisser les yeux sous l’assaut subit par ses papilles gustatives, mais elle adore ça. Au fond de son sac aussi, une boite de gélule à la caféine, au cas où elle viendrait à manquer de son précieux or noir.

    Tenue éveillée, autant par sa consommation de café que par les cauchemars qui traversent encore ses nuits, stigmates d’un traumatisme qu’elle n'a jamais pris la peine de régler réellement. Il n’est donc, pas rare de la croiser en pleine nuit dans le salon, le nez plongé dans ses comptes, ou encore à l’extérieur de la maison, les yeux perdus dans le ciel.

    Elle collectionne les chaussures, escarpins, bottes, bottines, dès qu’il y a une paire de talons sous la semelle, vous pouvez être sûre qu’elle voudra l’avoir dans sa collection personnelle. C’est la seule chose, avec son café (qu’elle fait importer) dans laquelle elle investit une grande quantité d’argent.

    Elle adore les animaux, tous autant qu’ils sont, et envisage très sérieusement d’adopter une petite bête à poils sous peu.
Who am I ?
Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado GEds325T
Je suis un scénario de Sanford De Castro (filez lui ses sous allez-y Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406) Blase Akhmaleone. Visage Penelope Cruz. Sagesse 27 ans. DécouverteJ’donne mes points à personne moiiiii !PrésenceTous les jours de toute la vie. J’ai abandonné toutes idées de faire autre chose de ma vie quand celle-là a débarqué :eyes: AvisFranchement, c’est nul ici, on se fait tellement chier que j’suis obligée de me quadrupler. Crédits Crédit des images utilisées. Mot de la finSanford prépare toi, j’viens mettre Señorita à fond dans ton bureau :gni:!
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☼ Immigrée Mexicaine, arrivée sur le sol américain, de façon illégale, à 17 ans.
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☼ Bras droit de Sanford De Castro. Se charge de la gestion des filles au sein du Cartel.
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☼ Profondément marquée par l'attaque subie par le cartel à Phoenix, tente de gérer toute seule un stress post-traumatique bien trop lourd.
☼ Terrifiée à l'idée de vieillir et de perdre sa valeur aux yeux de son Mac.
☼ Profondément attachée à Sanford, Gabriel et aux filles du Cartel, ils sont sa seule famille.
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☼ Douée avec les chiffres, elle a toujours eu une affection pour les maths, aurait potentiellement pu y trouver une carrière si elle n'était pas née sous le soleil brûlant de Ciudad Juarez.
☼ Rayon de soleil ambulant. Elle fredonne, danse, rit à gorge déployée, rien ne semble capable d'ombrager sa bonne humeur.
☼ Autoritaire. Elle se doit de l'être quand il s'agit de remettre sur les rails ces filles qui ont, pour la plupart, longtemps été de simple collègues et des amies. Son poste actuel la met dans une situation délicate, un pied chez les fleurs de pavés, un pied dans le bureau de la direction. Elle s'en accommode et dirige ses troupes de son mieux, sous l’œil avisé et attentif de Sanford.

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TITRE DE L'HISTOIRE
Can you remember who you were, before the world told you who you should be ?

BIOGamine des rues, enfant délaissée par des parents trop absent, elle passait la plupart de ses journées à courir dans les rues. Genoux écorchés et visage couvert de poussière, elle faisait partie d’une bande de gosses qui traînaient en ville, entre cache-cache et vol à la tire. Elle allait à l’école, parfois, quand elle avait envie, quand on la forçait, juste assez pour savoir lire, écrire et compter. Juste assez pour découvrir qu’elle aimait les mathématiques, juste assez pour comprendre qu’elle n’aurait jamais la chance d’y trouver sa voie. Alors, elle retournait courir dans les rues, écorchant ses coudes et ses paumes sur les parois rugueuses des bâtiments en ruines qu’elle aimait explorer, inventant des histoires d’exploratrices qui partaient à la découverte du monde et revenaient les bras chargés de richesses. Elle en avait rêvé des Etats-Unis, de cette terre qu’on apercevait en passant devant le pont qui marquait la fin de la ville. À l’époque, elle avait juré, debout sur une vieille caisse en bois, les yeux rivés sur la côte de l’autre côté du Rio Grande, qu’elle irait et qu’elle y trouverait sa place un jour. Ils avaient ri, ses amis, s’étaient moqués, mais dans leurs yeux d’enfant, l’espoir d’une vie meilleure s’illuminait toujours quand les regards se perdaient sur El Paso.

De son père et de sa mère, ne demeurent que des souvenirs flous, qui s’estompent avec ces mêmes années qui ajoutent des ridules au coin de ses yeux. Un père qui l’avait chérie comme la prunelle de ses yeux jusqu’à ce que le cancer ne l’emporte quand elle avait dix ans. Une mère qui, comme toutes les mères dans cet enfer qu’était Ciudad Juárez, travaillaient aux usines, jusqu’au jour où elle avait disparu, à l’aube des quatorze ans de la Mexicaine. Une histoire typique de la ville, où les jours s’écoulaient avec la lenteur d’un sirop trop épais. L’espoir n’avait pas eu lieu d’être dans son cœur de gamine. Quand elle s’était levée le lendemain matin, la bouche sèche et les cheveux en bataille, qu’elle avait vu le canapé-lit encore fermé, elle avait su, ce matin-là en partant à l’école, qu’elle ne reverrait plus sa mère. Elle était rentrée pour trouver sa grand-mère, le visage grave, le deuil marquant déjà les traits de la vieille femme. Bien sûr, elle avait pleuré cette mère qui s’échinait à ramener sa maigre paie à la maison, qu’elle ne faisait que croiser, mais qui l’aimait tendrement. Elle l’avait pleuré, puis la décision avait été prise. Le salaire de sa mère en moins, l’ambiance à l’appartement s’avéra rapidement invivable. La retraite de son abuelita, bien faible, ne suffisait pas à payer le loyer, les factures et à nourrir la petite. Un mois, seulement, après la disparition de sa mère, elle se retrouvait devant Angel, qui portait si mal son prénom et qu’une autre gamine lui avait indiqué. Il avait payé, juste assez pour un repas, pour que ses mains d’enfants soulagent ses besoins d’adultes.

Il avait suffi d’une phrase, une seule. Une phrase et elle avait plongé dans l’illégalité, son ventre creux ayant eu raison des derniers remparts de son honneur. Tout sauf les usines. Tout sauf finir comme sa mère. Elle avait plongé tête la première, entre les pattes du premier mac qui n’avait pas posé de questions sur son âge, son statut. Il avait l’habitude, elles étaient nombreuses à n’être pas encore sorties des affres de la puberté dans son cartel, nombreuses à répondre aux besoins de clients particuliers, qui cherchaient la chair fraîche de gamines paumées. Sa première passe, pas sa première pipe, ni sa première branlette, elle s’en souvient parfaitement.

Les prunelles s’étaient levées sur l’homme qui lui faisait face. Il était grand, immense dans ses yeux d’enfants. Impressionnées, ses paupières s’étaient baissées, son regard avait effleuré le sol et s’était arrêté sur ses chaussures à lui. L’image encore gravée dans sa mémoire après plus de deux décennies de cette paire de mocassins salit par la poussière des rues étouffantes de Ciudad. Il y avait eu ses mains, tellement grande, beaucoup trop grande, sur ses hanches à peine dessinées, sous la robe vulgaire qui ne cachait pas grand-chose de ses formes nubiles. Les bretelles qui glissaient sur ses épaules menues, qu’elle tentait de remonter, espérant, l’espace de quelques secondes supplémentaires, protéger les restes de sa pudeur. Il y avait eu ses mains qui remontait le long de sa taille délicate d’enfant, qui s’emparait de la tendresse de sa poitrine naissante. Il y avait eu cette bouche, au parfum de cigarette froide et d’alcool de mauvaise qualité qui s’était emparée de la sienne. Et il y avait eu la douleur et le poids d’un corps sur le sien. Les ahanements du mâle qui achevait de voler son innocence tandis qu’elle restait de glace, le corps raidit par le choc, elle l’avait laissé finir son affaire. Il s’était relevé et elle était restée là, s’était recroquevillée sur elle-même enveloppant de ses bras maigres son corps malingre, les yeux grands ouverts. Le mac était rentré, l’avait houspillée, lui avait ordonné de se lever, remettre sa robe et lui avait donné ses billets. Assez pour s’acheter à manger pour deux jours. Le prix de son innocence pour deux repas qui remplirait péniblement son estomac creux.

Puis, avec le temps, l’habitude était venue, la douleur avait disparu, laissant place à une forme d’indifférence qu’elle avait conservé longtemps. Abuelita était décédée, l’inquiétude ayant eu raison de ses dernières années. Trop jeune pour un travail comme celui-là, si fraîche avec ses grands yeux bruns, ses petites mains et son corps à peine pubère. Elle rapportait gros, gagnait si peu, n’en avait pas conscience. Elle pouvait manger à sa faim, et c’était tout ce qui lui importait à l’époque, plus jamais la faim. Elle mettait de côté tout ce qu’elle pouvait. Elle avait recommencé à tourner les yeux vers les Etats-Unis, terre promise lumineuse qui l’attirait comme un papillon face à la flamme, et elle s’était brûlées les ailes à plusieurs reprises dans sa quête désespérée. Il y avait eu la première tentative, qui s’était soldée par un échec cuisant quand un des hommes de mains l’avait entendu chuchoter à mi-voix avec une autre fille. Heureusement, seule une partie de ce qu’elle avait réussi à mettre de côté lui avait été confisqué. La rouste qu’elle avait reçue l’avait calmée. Pour un temps. L’appel de la liberté avait été plus fort que tout et elle avait recommencé à amasser son pécule. La somme montait lentement, mais elle avait restreint ses portions, prétextant une envie de maigrir, les rondeurs de l’adolescence commençant à dessiner sur son corps des collines et des vallées nouvelles, qui pourrait déplaire à certains de ses clients. Elle s’était enfuie tôt le matin, et s’était cachée dans les rues de Ciudad, qu’elle connaissait comme sa poche, jusqu’à l’heure du rendez-vous. Il n’était jamais venu. Elle avait attendu, le corps pétri d’angoisse, la bouche sèche, l’argent serré contre son cœur. Mais il n’était jamais venu. Le passeur, elle l’apprendrait quelques jours plus tard, c’était fait descendre par un concurrent, deux heures avant son rendez-vous.

La troisième fois avait été la bonne, à dix-sept ans, elle commençait à attirer autre chose que les clients qui s’intéressait aux gamines, son corps s’était épanoui, des formes sensuelles avait remplacé petit à petit les rondeurs de l’enfance et elle avait commencé à nouveaux à rêver des Etats-Unis, la terre promise, si proche et pourtant si lointaine. Elle avait évoqué son rêve, un soir de faiblesse, avec un client régulier qu’elle avait appris à apprécier. Il lui avait parlé d’un homme qui faisait traverser, ses tarifs étaient hauts, mais les chances de réussir l’étaient toutes autant. Elle l’avait cherché, le soi-disant faiseur de Miracles, et elle l’avait trouvé. Il l’avait fait traverser par l’eau, une chance qu’elle ait appris à nager avec son père avant son décès. L’odeur du Rio Grande, synonyme de liberté autant que de terreur, avait hanté pendant longtemps ses cauchemars. La sensation du courant sur son corps, de son pantalon, alourdi par l’eau, de ses cheveux plaqués contre sa nuque par la moiteur du Mexique d’abord, puis par l’eau sale du fleuve. Elle avait été récupérée par un second passeur, qui l’avait traîné hors de l’eau sale avant de la parquer avec une dizaine d’autres, dans un hangar à la frontière. Elle y avait passé une semaine, à étouffer sous la chaleur brûlante du soleil, le cœur au bord des lèvres de toutes ces odeurs qui s’amoncelaient dans l’espace exigu. Puis, elle avait été chargée dans un camion, qui l’avait emporté vers la terre promise.

Sa première bouffée d’air frais, sur le sol américain, elle l’avait vécue à Phoenix. Le corps moite d’une sueur qu’elle traînait depuis son départ de Juárez, les cheveux broussailleux et le regard fier, elle avait dévoré la ville du regard. Ce qui lui restait de ses maigres économies, elle l’avait utilisé pour se payer une chambre de motel. La douche, à l’eau tiédasse, lui avait permis de se débarrasser de l’odeur du fleuve, de celle de la peur et elle était sortie reprendre les affaires. Une semaine plus tard, Miguel la trouvait.

Elle était encore bien maigre, quand il l’avait recruté. Il lui avait promis une chambre, un accès à l’eau chaude chaque jour, autant de fois qu’elle le souhaiterait et la protection de ses hommes. Ses yeux avaient fait un aller-retour entre le visage de Miguel et celui de Gabriel, avant qu’elle ne hoche la tête. C’était toujours mieux que rien, mieux que la rue toute seule, dans un pays dont elle ne parlait pas bien la langue. Mieux que de tomber dans les pattes des cartels de drogue. Elle avait rejoint les filles qui travaillait sous les ordres du Mexicain, elles étaient devenues des sœurs, des amies, des compagnes de vie. Les hommes de mains, qui veillaient jalousement sur chacune d’entre elles, étaient devenus des frères, des amis, parfois même des amants. Dans ce joyeux bordel, elle s’était fait une place, s’était construit une famille et la vie prenait des saveurs délicates qui réchauffait son corps déjà fatigué. Elle s’y était fait une clientèle régulière qu’elle choyait, des clients qui la traitait avec un respect nouveau, dans les yeux desquels elle découvrait parfois une reconnaissance qui avait le don de la bouleverser, qui la bouleverse encore aujourd’hui. La vie avait suivi son cours et elle s’était laissée emportée par le flot. Jusqu’au jour où on l’avait appelé dans le bureau de Miguel.

Pas plus inquiète que ça, consciente qu’elle faisait bien son travail, elle avait frappé à la porte et attendu d’entendre la grosse voix de celui qui lui avait offert un toit et une sécurité. Avec son éternel sourire, elle avait franchi le seuil et s’était arrêtée. Elle ne l’avait pas vu tout de suite, concentrée sur le visage de son mac qui lui avait annoncé qu’elle serait en charge d’intégrer une nouvelle recrue, alors seulement, son regard s’était déporté sur la chaise et avait croisé celui de Sanford. Il était si maigre, si marqué, qu’elle avait dû légèrement écarquiller les yeux devant sa silhouette malingre. Mais elle avait souri plus largement quand Miguel lui avait annoncé qu’il venait, lui aussi, de Ciudad Juárez. Il s’était levé, sa grande carcasse s’extirpant du fauteuil dans lequel il était assis et elle avait retenu un rire. Un adolescent, un très grand, très maigre et très triste adolescent, voilà ce qu’elle avait sous les yeux. Elle avait tendu une main et avait attrapé la sienne avant de l’entraîner à sa suite, prenant sa tâche à cœur. Depuis ce jour, elle ne l’avait plus jamais lâché, cette main un peu tremblante qui avait serré la sienne. Elle avait pris le temps de lui faire découvrir l’envers du décor, le fonctionnement interne du bordel, l’avait conseillé sur les filles, sur les hommes aussi. Ils avaient passé chaque instant de pause ensemble, à parler du cartel, d’eux, de la vie en général. La complicité, instantanée, qui s’était formé entre eux avait dépassée celle qu’elle avait pour tous les autres membres de cette étrange famille. Sanford était devenue son double, son meilleur ami, son âme-sœur. Elle avait mis toute son énergie restante à le retaper, accompagnant la renaissance de cet homme qui en avait déjà trop vécu. L’affection sans bornes qu’elle lui portait avait débordé parfois, en des nuits tendres qu’ils avaient partagées, cachées sous les draps de l’Hacienda, entre chuchotement et caresses brûlantes. Une première fois d’abord, qui avait déposé sur son cœur une marque indélébile, qui n’avait fait que renforcer l’affection puissante qu’elle avait pour lui déjà à l’époque, puis d’autre, relations charnelles qui ne venaient que renforcer une amitié déjà bien installée.

La vie avait suivi son cours, Sanford s’était intégré parfaitement à l’effervescence qui caractérisait le cartel. Maria avait continué à travailler, jusqu’à l’accident. Le client avait retiré son préservatif sans qu’elle ne s’en rende compte et quand elle s’était redressée après sa passe, horrifiée, elle avait hurlé. Les insultes avaient plu, les coups aussi, un des garçons avait ouvert la porte, le regard fou d’inquiétude et Maria avait pointé du doigt le client, se fichant de sa nudité, la terreur visible sur ses traits. L’homme avait été embarqué à l’extérieur, probablement roué de coup, Maria n’en avait rien eu à faire, on l’avait guidé jusqu’au bureau de Miguel, on avait fait les test nécessaire. Qui s’était avéré négatif. Tous. Le temps avait passé et quand aucun sang n’avait coulé, la peur était revenue. Le bâtonnet de plastique lui avait donné la réponse tant redoutée, et elle s’était effondrée. On l’avait emmené à l'hôpital, on l’avait bourré de cachet, on l’avait laissé allongée sur un lit médical dans la chaleur brûlante d’un été d’Arizona. Elle était restée avec son ventre perclus de crampes douloureuse, évacuant une vie qui aurait pu naître, si sa situation n’avait pas été la même. Elle était rentrée le lendemain, les yeux marqués de cernes profonds, sous l’œil plein de commisération de ceux qui partageait sa vie depuis des années maintenant. Elle avait pris un jour de repos, puis était retournée au charbon. Parce que c’était comme ça, c’était courant dans le métier, rien d’insurmontable, rien de grave somme toute. Sanford avait été présent, bien sûr, soutien indéfectible comme à l’accoutumée, mais pendant un temps, le soleil qu’était Maria d’ordinaire, s’était vu couvert par des nuages bien sombres.

Puis Marisol était arrivée. Elle avait vu son ami s’éprendre d’elle, l’avait vu tomber rapidement pour la jeune femme. Elle s’était retirée, les avaient laissé se découvrir, mélange subtil de jalousie et de bonheur simple. Elle avait, de son côté, appris à connaître la jeune femme, s’était pris d’affection pour elle et pour l’amour qu’elle éprouvait pour le Mexicain. En contrepartie du bonheur trouvé par Sanford, le cartel avait subi la lente descente aux enfers de son dirigeant. La santé de Miguel, de plus en plus préoccupante avait inquiété Maria, autant pour elle, les filles et les hommes de mains que pour Sanford qui allait perdre son chef et son oncle. La Révélation s’était déroulée, animant tous les bruits de couloir de l’Hacienda, poussant les filles à réfléchir à la nature potentielle de leurs clients, allumant toutes les télévisions des bâtiments d’habitation. Erynn avait débarqué un an plus tard, s’attirant presque instantanément le désamour de Maria et l’affection de Marisol. Incapable de comprendre ce que Sanford avait vu en l’Ukrainienne, elle n’avait pourtant rien dit, respectant le choix de Miguel qui avait décidé de l'intégrer au Cartel.

Quand Sanford avait été forcé de prendre la succession du Maître, après sa mort, elle avait ressenti un sentiment de fierté dépassant l’entendement. L’annonce avait fait du bruit au sein du cartel, et il s’était chargé de faire le ménage, prenant sur lui de séparer le grain de l’ivraie, ne conservant que les éléments en qui il avait une confiance absolue. De son côté, Maria s’était chargé de s’assurer de la fidélité des filles, décourageant celle qui aurait pu être tentée de quitter le nid pour aller s’installer chez la concurrence. La tension n’avait fait qu’augmenter, les gangs pullulant en ville, menaçant la stabilité déjà bancale qui permettait à la paix de se maintenir. Jusqu’à l’effondrement de cet équilibre instable.

Il venait de partir, les suppliques, les appels, rien n’y avait fait et c’était les mains serrées sur la poitrine, les yeux humides de larmes qu’elle avait suivi du regard le phare écarlate de sa moto. Elle avait prié, pour lui, pour elles, pour eux. Pour tous ceux qui se trouvaient à la maison de passe cette nuit-là, pour ses sœurs qui arpentait les rues depuis des heures déjà et qui ne reviendrait peut-être pas. On ne lui avait pas tout dit, elle le savait, on ne lui disait jamais tout. Mais le regard de Gabriel ne trompait personne, ce qui couvait depuis des semaines, des mois maintenant, avait fini par exploser et le cartel était en train de tomber. Alors, il était parti. Il était parti pour elle. Elle le savait. Marisol, qui se trouvait dans les rues ou dans ce bâtiment ravagé par les flammes. Elle avait attendu, longtemps qu’il revienne. Avait refuser de quitter le pas de la porte de l’Hacienda, les mains serrées sur sa poitrine, des prières au bord des lèvres. Quand un phare avait éclairé la nuit, elle avait cru s’effondrer et avait lancer un cri d’appel avant de fondre dans la nuit, ses pieds nus s’éraflant sur les graviers du sol. Il était descendu, Erynn derrière lui. Elle avait marqué un temps d’arrêt, Marisol n’était pas là. Un regard jeté au visage de son meilleur ami, de l’autre moitié de son âme, lui avait appris ce qu’elle avait à savoir et par respect pour lui, elle avait ravalé les larmes et les lamentations qui s’amoncelaient au bord de ses lèvres désormais closes. Marisol ne reviendrait pas. Celle qu’elle avait un temps considérée comme une rivale, qu’elle avait appris à chérir comme une sœur, ne reviendrait pas. Une rapide prière adressée au Seigneur, dans l’espoir qu’il accompagne l’âme de la jeune femme avait traverser son esprit, avant qu’elle ne se retrouve les bras pleins d’une Erynn tremblante et terrifiée. Elle avait serré la blonde contre son cœur, oubliant les rancœurs tenaces qui l’animait d’ordinaire, simplement contente qu’une fille supplémentaire ai survécu au massacre. Les larmes avaient roulé sur ses joues tandis qu’elle caressait désespérément la chevelure peroxydée de la plus jeune, qu’elle la berçait, n’écoutant que d’une oreille distraite la logorrhée qui s’échappait d’entre ses lèvres. « Pourquoi tu t’excuses. C’est pas ta faute. » La blonde avait secoué la tête et avait repris sa contrition, le visage caché dans le cou de Maria, une main tendue en direction de Sanford, comme si elle tentait de s’arrimer à leur chef, celui qui tenait entre ses mains leurs destins à tous.

Les soupçons avaient commencé à naître peu de temps après, quand les versions de l’histoire, racontée par Erynn, avait commencer à diverger. Légèrement, trois fois rien même, mais suffisamment pour attiser une suspicion et une animosité déjà présente en Maria. Elle n’avait jamais porté dans son cœur la blonde peroxydée, trouvant ses sautes d’humeur insupportables et son attitude mielleuse, au mieux détestable. Les quelques erreurs qui s’étaient glissées parfois dans le discours de l’Ukrainienne avait suffi à implanter l’idée, puis à la renforcer. Erynn avait tué Marisol. Maria en était persuadée, sans jamais oser aborder la question avec Sanford, sans jamais oser, ne serait-ce, qu’évoquer l’idée. Comment aurait-elle pu avouer au Mexicain qu’elle était persuadée que sa petite protégée, celle qui avait été une amie proche de Marisol, était probablement à l’origine de sa mort ? La simple évocation de la compagne défunte du mac suffisant à jeter un froid sur n’importe quelle conversation. Alors, elle s’était tue et avait continuer à surveiller Erynn de loin. Sanford était venu la voir un soir, lui proposant une place au sein de la tête du cartel. Profondément émue par la confiance qu’il mettait ainsi en elle, elle avait accepté avec empressement le poste. La charge de travail qu’il imposait ne l’effrayant pas. Elle s’était ainsi retrouvée en charge de celle qui était avant cela ses collègues. L’annonce avait créé quelques remous, certaines remettant en cause la décision du Mac, d’autre l’acceptant de bonne grâce

La moiteur de l’atmosphère lui avait déplu dès qu’ils avaient posé un pied en Louisiane, elle avait l’impression d’étouffer sous la chaleur de l’Etat, loin des plaines de Phoenix, loin de tout ce qu’elle connaissait. Sanford, Gabriel et la quinzaine de filles qui n’avait pas abandonné le navire avant débarqué en ville, errant un temps avant de trouver un endroit où s’installer. Le bâtiment miteux de Stoner Hill avait accueilli la petite troupe un temps, les affaires avaient repris, la routine s’était remise en place. La charge d’une partie de la comptabilité était arrivée après, sans qu’elle s’en rende vraiment compte, simplement parce qu’elle aimait les chiffres et qu’elle aimait aider Sanford dans ses tâches. La maison de Pinecrest avait accueilli cinq des filles sous l’aile protectrice du proxénète. Maria s’était retrouvée à devoir partager son toit avec Erynn à nouveau. Erynn qu’elle supportait de moins en moins bien, dont les sautes d’humeur hérissaient la Mexicaine, tout comme l’affection qu’elle portait à Sanford et qu’il lui rendait. Les recrutements avaient repris, l’équipe avait accueilli Zach, un grand costaud qui avait instantanément voler le cœur de Maria, en lui offrant un café. Puis Sumire, Sumire si belle, si impressionnante de prime abord. Maria avait d’abord été heureuse de voir une femme mature rejoindre l’équipe presque intégralement composé de jeunettes ne dépassant pas la vingtaine, et si l’apparente froideur de la Japonaise l’avait d’abord un peu rebutée, une sorte d’entente cordiale avait fini par naître entre les deux femmes. Aujourd’hui, sa place est bien assise, elle a fini par s’habituer à la moiteur de la Louisiane, à toute ses créatures étranges qui peuplent la ville, elle s’y sent, presque, comme à la maison.
CHRONOLOGIE
23 septembre 1982Naissance dans l’hopital public de Ciudad Juarez.

Janvier 1992Décès de son père des suites d’un cancer.

Aout 1996Disparition de sa mère.

Septembre 1996Premier contact avec le milieu de prostitution. Début de la déchéance.

Octobre 1996Entrée dans un cartel.

Décembre 1997Première tentative de passage de la frontière. Avortée parce que l’on découvre son plan.

Aout 1998Seconde tentative, avortée parce que son passeur s’est fait descendre.

Novembre 1999Passage sur le sol Américain.

Février 2000Entrée dans le cartel de Miguel De Castro.

2005Arrivée de Sanford au sein du cartel, début d’une amitié indéfectible.

2009-2012Début de la relation Sanford/Marisol, début de la fin pour le cartel. Maria doit avorter suite à une passe qui se déroule mal.

2013-2014Décès de Miguel, Sanford prend la tête du cartel. Maria obtient le poste de second.

Décembre 2016Incendie sur l’immeuble où les filles travaillent. Décès de Marisol, assassiné par Erynn.

2017 à aujourd’huiInstallation officielle du Cartel à Shreveport.

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MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
Rhys Archos
Rhys Archos
MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE

Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado S83t

« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »

En un mot : Émeute, Sang et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :

Trouble à l'ordre public ;
Outrage à agents ;
Attentat à la pudeur ;
Violation de propriété privée ;
Ivresse sur voie publique ;
Expert du pistolet à clous ;
Vol de voitures ;
Briseur de vitrines ;
Bagarres ;
Vol de poules ;
Thème : /watch?v=L7a8hmoOsx0
SOONER OR LATER
YOUR HUMAN SIDE LOSES.
IT HAS TO

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Ven 6 Déc - 2:13 (#)

:eyes:


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Adopte ces beaux scénarios !
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4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Dana Campbell
Dana Campbell
4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !



Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2JeQ7g8


Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live



En un mot : Mésadaptée
Qui es-tu ? : -
Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
Presbyte
Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Thème : Irq 0 Systeme Clock - MASTER BOOT RECORD
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Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado NAVBAGJ

Totally not a virus.
Trust me...i'm only human.



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Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 4kQahGB
Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado VDog9Te

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Neptune's Plague Fleet
- Pré-liens dispo -


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Pseudo : Latrine
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Crédits : vava (GANESHA) / Moodboard(Mara) / Signature ( drake & me )
Ven 6 Déc - 2:21 (#)

HUMAINE ! SEXY ! :blbl:

LAISSE MOI T'AIDER AVEC TES LOGICIELS COMPTABLE ! :thuglife:

( Gosh, depuis quand Dana pense comme un gros macho ?! :eyes: )

ReBienvenue ici ! Surtout, Bonne rédaction ! Amuse toi et au plaisir de croiser ta plume sous cette forme ! :heart:
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Invité
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Ven 6 Déc - 7:39 (#)

Rebienvenue :heart:

Au plaisir de lire ta plume sous ce nouveau personnage Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 704791297
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Invité
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Ven 6 Déc - 8:51 (#)

Rebienvenue !

Une nouvelle amatrice de chaussures, Ser l'aime d'avance Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406

Bonne rédaction de fiche :keur:
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Invité
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Ven 6 Déc - 11:10 (#)

Tiens tiens tiens tiens tiens :thuglife: :haha: :haha: :haha: :haha: J'ai hâte de tout savoir :coucou:
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Ven 6 Déc - 11:59 (#)

Hello sunshine. :mimi: :heart:

Hâte hâte hâte de voir mademoiselle en jeu, depuis le temps que t'en parles !! :wii:
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Invité
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Ven 6 Déc - 12:03 (#)

Maria caliente ~ :thuglife:
J'espère que tu vas nous faire rêver :yuhou: :yuhou:
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Anonymous
Invité
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Ven 6 Déc - 13:40 (#)

Maria :diego2:
Tou é la :cute:
Si contente de te voir enfin sous cette trogne :yeah: elle est belle ta Maria, et elle fait chaud au coeur Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 :heart: hâte de suivre tes aventures avec Baloo, Petit Tonnerre et Sumo :coucou: c'est une bien chouette entreprise que vous avez là :thuglife:
Rebienvenue à la maison, éclate-toi bien avec cette belle mexicaine et n'oublie pas, un nouveau compte = un pv/scenar offert et donne nous vite de la lecture, j'ai envie d'en avoir plus sur ta jolie dame :wii:

Et moi aussi j'aurais le droit de goûter ton chili ? :cute: :brille: :please: :coucou:
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 6 Déc - 17:45 (#)

BONSOIR :yeah:

Bon, je savais qu'elle sortait, évidemment, mais elle est là, pour de vrai, enfin :cute: Mara a tout dit mais j'vais le répéter parce qu'elle le vaut bien :dildo:
DONC, trop hâte de voir Maria en jeu avec tous ces feels qui vont pleuvoir là, puis j'en ai tellement entendu parler que forcément j'attend de voir tout ça Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 Par contre, Jer' aussi veut du chili, surtout si Chaton et Mara goûtent :dildo:
Mais je vois quand même un truc qui me gêne vraiment: c'est bien vide tout ça :saoule: TOUJOURS ON ATTEND :grumpy:

Bref, des bisous, du courage, tu sais que jotem :gni: :heart:

EDIT: CET AVATAR ROHLALA
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Chili con Caliente
Maria Parado
Maria Parado
Chili con Caliente
☼UNA PALABRA☼
Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado TutPBaZ Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado GtNwIoA Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado PNQdX3w

"Sex is one of the most beautiful, natural, wholesome things that money can buy."

En un mot : But First Coffee.
Qui es-tu ? :
"You're my heart, in human form."

☼ Humaine, née dans l'enfer de Juarez, a vu père et mère disparaître avant la fin de son enfance.
☼ Immigrée Mexicaine, arrivée sur le sol américain, de façon illégale, à 17 ans.
☼ Prostituée depuis ses 14 ans, c'était tout sauf les usines qui lui ont pris sa mère, tout sauf la mort silencieuse subie par tant d'autres avant elle.
☼ Bras droit de Sanford De Castro. Se charge de la gestion des filles au sein du Cartel.
☼ Accro aux excitants, sucreries et chaussures.
☼ Profondément marquée par l'attaque subie par le cartel à Phoenix, tente de gérer toute seule un stress post-traumatique bien trop lourd.
☼ Terrifiée à l'idée de vieillir et de perdre sa valeur aux yeux de son Mac.
☼ Profondément attachée à Sanford, Gabriel et aux filles du Cartel, ils sont sa seule famille.
☼ Persuadée qu'Erynn Driscoll, une des prostituées rescapées de l'attaque, est à l'origine de la mort de Marisol, compagne de Sanford.
☼ Collègue de Sumire Matsuhime et Zach Solfarelli.


☼NO DICE NADA☼
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Facultés : ☼ Prépare un excellent chili, elle aime cuisiner et ne s'en prive pas, remplissant régulièrement les estomacs creux de ses colocataires, collègues et amis.
☼ Douée avec les chiffres, elle a toujours eu une affection pour les maths, aurait potentiellement pu y trouver une carrière si elle n'était pas née sous le soleil brûlant de Ciudad Juarez.
☼ Rayon de soleil ambulant. Elle fredonne, danse, rit à gorge déployée, rien ne semble capable d'ombrager sa bonne humeur.
☼ Autoritaire. Elle se doit de l'être quand il s'agit de remettre sur les rails ces filles qui ont, pour la plupart, longtemps été de simple collègues et des amies. Son poste actuel la met dans une situation délicate, un pied chez les fleurs de pavés, un pied dans le bureau de la direction. Elle s'en accommode et dirige ses troupes de son mieux, sous l’œil avisé et attentif de Sanford.

Thème : Señorita - Shawn Mendes & Camila Cabello
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☼Y AL MISMO TIEMPO☼

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"Lo esconde todo."

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Ven 6 Déc - 23:28 (#)

@Rhys V. Archos *Tend une assiette de Chili au chaton* Me kidnappe pas STP, Sanford il va être malheureux après :cute: !

@Dana Campbell Owiiii, viens m'aider Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 ! En vrai, t'approche pas de Maria, elle serait cap de vouloir te recruter avec ta tronche :dildo: ! Merci en tout cas, je me dépêche de vous donner à lire promis :cute: ! J'ai complété la partie 1 déjà :yeah:

@Morgane Wuntherson Merci :moh: J'espère ne pas décevoir Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 !

@Serenity M. Strokes Tkt, les chaussures, c'est la vie :sisi: ! Merci :moh:

@Rhil Trasam Héhéhé, bon bah voilà, t'en sais un peu plus maintenant :dildo:

@Zach Solfarelli Hâte de te croiser au travail et de me pâmer parce que tu m'offres mon café pref Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 J'espère qu'elle vous plaira et qu'on s'amusera tous à fond IRP :cute: !

@Dahlia Bellamy C'est vrai, hein Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 J'espère aussi :cute: !

@Mara Blagnista Yé soui la oui :sombrero: C'est une belle entreprise qui tourne bien oui Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 ! J'espère t'avoir contenter avec la lecture que je viens d'ajouter et bien sûr que tu pourras goûter mon chili, ce serait trop cruel de t'en priver :dildo:

@Abel O. Pearson CA VA UECH, J'AI REMPLI TU VAS PAS TE PLAINDRE HEIN :russe:

:moh: Jer aussi aura droit à son chili, tkt Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 Y a du chili pour tout le monde, chuis pas radasse :cute: !  Merci, ça devrait aller vite maintenant Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406 ! J'espère qu'elle vous plaira et moi aussi jotem :cute:
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Anonymous
Invité
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Sam 7 Déc - 21:39 (#)

Rebienvenue avec cette nouvelle bouille ! :moh: (je confonds toujours Penelope et Monica, mon cerveau bug :russe:)

Amuse-toi bien avec la demoiselle ! :yeah:
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Anonymous
Invité
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Sam 7 Déc - 22:43 (#)

ahnan mais cruz ah mais nan hrmllgkrkt....
La construction du personnage, le choix du pays, bordel qu'est-ce que j'aime ce genre de perso, le gros coup de coeur :TT:
ça promet, parée pour les feels à venir :angel:
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 8 Déc - 11:28 (#)

Je peux avoir du chili ? :brille: *papouille Maria* y'en a marre d'avoir des persos aussi cute qui me transforment en mamie gâteau :eyes:
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Anonymous
Invité
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Dim 8 Déc - 11:59 (#)

Maria :perv: *salut dignement sa collègue alors qu'elle rêve de lui sauter dessus* Try to be a rainbow in someone's clouds - Maria Parado 2135486406
Bon, tu sais déjà que j'aime beaucoup ce personnage, Eo a si bien tisé le perso avant de créer ce scénario qu'on l'aimait déjà tous un peu mais la voir prendre vie au bout de toutes ces années à n'être "que" PNJ et bah c'est beau :cute:
J'avais déjà eu un avant-goût mais j'ai hâte de redécouvrir l'histoire et ce que tu y as ajouté :moh:
Très hâte qu'on puisse RP ensemble avec ces deux-là, j'suis sûre qu'elles seront un duo explosif :perv: (autant que Sumire peut-l'être, on a un peu le yin et le yang là :sisi:)
Très hâte de vous stalk avec Sanford aussi, cette relation est si cool fouloulou :nabila:
(Honor n'approuve pas m'enfin :judging:)
Bref, rebienvenue chez toi Juh et amuse toi bien avec ce perso surtout :heart: :heart:
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 9 Déc - 18:02 (#)

Salut toi :diego: :thuglife: Depuis le temps que tu nous soules parles de Maria, je suis ravie de la voir enfin débarquer!
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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
Sanford R. De Castro
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❂ONLY GOD FORGIVES❂

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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
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❂ SMOOTH CRIMINAL ❂

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"Could I ever call this place home?"

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Pseudo : Nero
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Mar 10 Déc - 0:01 (#)

TU ES VALIDÉ(E)
Let the RP games begin

Je ne t'ai pas accueilli en temps et en heure, t'es sûre de vouloir me garder comme Mac et de pas aller voir chez la concurrence ? :cute:
J'ai eu raison de prendre le temps de me pencher sur cette fiche. Tu as merveilleusement compris Maria, et je suis un peu ému de voir débarquer ce personnage créé comme simple PNJ en 2015. Je m'étais dit que jamais quelqu'un serait suffisamment intéressé pour l'incarner, et puis finalement… J'ai rarement vu un scénario être pris aussi rapidement je dois dire, et je suis content que ce soit toi qui l'aies prise. Tu as su insuffler ce tournoiement des sentiments propres à la Mexicaine tout en te l'appropriant, et tu sais pertinemment que j'ai toute confiance pour ce qui est de la suite. Je ne m'étais jamais penché en profondeur sur sa jeunesse et ce qu'elle avait pu traverser pour intégrer un cartel de prostitution, et c'était aussi douloureux que prenant et crédible ; tout le passage sur son adolescence à la suite de la mort de sa mère… Tu en as fait un très beau bras droit et j'ai hâte qu'on puisse croiser la plume avec ces deux-là. Merci. :heart:  


Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.
D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !  

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !


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