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À bon chat, bon rat. - FT Tyler Frisk + Rhys Archos

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4B53NC3 - Have you ever considered piracy ? PS : J'ai les mollets concaves. CONCAVES !
Dana Campbell
Dana Campbell
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À bon chat, bon rat. - FT Tyler Frisk + Rhys Archos 2JeQ7g8


Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live



En un mot : Mésadaptée
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Propriétaire du ArtSpace
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Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
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Être étrange.
Ne pas se faire chier.
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Neptune's Plague Fleet
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Lun 17 Mai - 1:02 (#)



De la pluie. Battante. Froide. De grosse goutte.
Puis de la neige. Mouillé. Lourde. Rien de féérique. Qui bloque tous les transports sur roue parce que les infrastructures municipales ne sont pas faites pour cet élément. Ça va.
Pas inhabituel pour la saison et à cette heure du soir. Peut-être quelquefois par années. Juste ce qu’il faut pour faire rager la plèbe et paralyser le nord de la Louisiane pendant quelques heures. Vous habitiez dans la mauvaise région des États-Unis si vous espériez un Noël blanc. Misez sur le gris et des journées courtes, au bref après-midi réchauffé et aux soirées froides.

De toute façon, elle n’en avait rien à foutre de la météo. Elle ne vivait plus au rythme de celle-ci depuis déjà trop longtemps maintenant. Pourtant, c’est trempé jusqu’aux os que la jeune femme s’arrêta devant l’ArtSpace. Ce n’était pas une heure pour émergée d’une journée à essayer de rattraper du sommeil manquant, mais c’était mieux que de s’endormir encore une fois sur le très inconfortable et court canapé dans son espace de travail au boulot. Son jeans troué était dégoulinant parce qu’elle avait dérapé 2 fois avec son vélo en se rendant jusqu’au Western Hill. Sa monture sans moteur n’avait pas les pneus adaptés pour une conduite dans la gadoue des rues de la ville et elle en paya le prix. Elle avait une écorchure sur le genou, un peu de sang coulait d’un nouveau trou dans son pantalon. Rien d’inhabituel. Puis de dessous son hoodie noir, elle grelotait en observant les lumières tamisées de son sanctuaire, au travers des vitres teintées du devant du café internet. Elle avait les doigts rouges et frigorifiés. Elle ne voyait presque plus rien au travers de ses lunettes, des gouttes d’eau ruisselaient sur son front, de ses cheveux qui s’étaient échappés de sa tresse faite rapidement en émergeant d’un sommeil houleux et teinté de cauchemars.

Même si elle avait froid, elle prit un instant pour observer sa petite fierté. L’ArtSpace c’était sa maison, son refuge, ce qui avait de plus proche d’une famille et des amis. Elle y travaillait depuis presque 9 ans. Maintenant propriétaire, bosse, patron… elle envisagea d’en faire un safe space pour tous les geeks de Shreveport.

21 h.
L’espace était toujours ouvert. Un jeudi, ils fermaient toujours plus tard, mais la clientèle se faisait plus rare en situation de pluie-neige agressante. Ça avait l’air tranquille. La nuit se présentait à elle encore courte et pleine de promesses et de café.

Dana décida enfin d’entrer quand elle se mit à claquer des dents, transit par le froid. Son vélo roule à son côté et elle l’appuie juste sur le mur à côté, considérant que, à cette heure, personne ne va se plaindre de l’emplacement de son deux roues éclaboussé de boue. Ses souliers font un bruit distinctif de «je suis rempli d’eau, au secours.». Un «squick squick» qui l’accompagne jusqu’à son bureau. Elle renifle. L’eau a transpercé son chandail, pour mouiller son t-shirt et maintenant, elle a plus que froid. Sous son capuchon, ses cheveux sont trempés et écrasés sur son crâne, sa tresse molle dégoutant sur ses vêtements.

Prochaine chose qu’elle fait installer à l’ArtSpace, c’est une salle de bain au sous-sol, avec une douche.

Ça serait encore mieux si ce triste constat d’une vie sentimentale anormale, pauvre et absente là plus par du temps (… c’est juste pour la forme) était faux. Qu’une personne l’attendait, avec un café chaud fort et frais, dans sa tasse préférée! Une serviette de bain pour la sécher et une pile de vêtements secs et mous, pour le plus grand des conforts justes parce que cette personne aurait vue la pluie et la neige et aurait pensée à elle, sous celle-ci, et se serait vachement inquiété et que ça serait dommage qu’elle s’exhibe trempé sans spectateur et surtout de l’aide pour se sortir de tous ses vêtements mouillés lui collant à la peau et parlant de peau, la peau-à-peau pour lui éviter l’hypothermie parce que, plus on est près, plus on a chaud et ça serait super si en plus, cette personne aurait entre les mains une bouteille de Jack Daniels pour briser ce rhume imminent après cette triste sortie sur la pluie-neige parce que oui, on penserait à elle et on en prendrait soin de temps en temps, parce qu’elle ne savait pas prendre soin d’elle puis que ça lui plairait que quelqu’un ait l’énergie et le désir de le faire à sa place, disons 1 ou 2 jours par semaine, puis bon pourquoi pas, ça serait bien, ce n’est pas trop demandé? Si?

Elle passa la porte de son bureau, le cœur rempli d’un espoir complètement futile, le souffle retenu espérant que ses souhaits se réalisent par magie…

… mais au milieu de la pièce au canapé inconfortable, seuls son ordinateur ronronnant et ses trois écrans fermés l’attendaient.

Un frisson et une déception, elle poussa un long soupir et enleva son sac à dos pour le déposer par terre, près de sa chaise d’ordi puis enleva son chandail à capuchon, pour l’accrocher sur le coin de la porte, espérant qu’il sèche un peu d’ici le moment qu’elle quitte les lieux. Son t-shirt était mouillé, laissant des traces semi-transparentes ridicules sur ses épaules et sa poitrine. Sans parler de ses jeans qui lui collaient à la peau… Elle réprima un grelotement puis attrapa un mouchoir pour essuyer la pluie de ses grosses lunettes et alluma son ordi.

Peu importe qui était dans l’ArtSpace à cette heure, entendrait son éternuement et le «squick squick» de ses pas, à défaut d’être témoin de ce bien triste spectacle d’une geekette qui va décéder de froid au cours de la nuit.

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Mer 19 Mai - 8:22 (#)

Un autre appel dans la matinée. Un vieux gars – entre soixante et soixante-dix ans je dirais – qui veut que je retrouve sa femme qui est partie depuis une semaine déjà. Elle ne répond plus à ses appels. Selon lui ils se sont disputés une fois de trop et elle a claqué la porte. Et puis plus rien. Il a l’air passablement affecté et un peu paniqué. Il me donne quelques informations et puis raccroche. C’est un bon timing, je comptais passer au ArtSpace pour faire des recherches dans l’après-midi de toutes façons.  Ce n’est pas très confortable de fouiller internet sur un téléphone portable à l’aide du faible wifi gratuit que j’arrive à peine à capter depuis chez moi, alors le cyber-café s’est toujours révélé très appréciable. Je pars vers quatorze heures. Il commence à pleuvoir. Avec de la chance ça va se calmer.  

Une fois arrivé au ArtSpace je salue vaguement les gens présents et me mets sur l’ordi dans le fond, celui que je squatte le plus souvent quand il est libre. Comme d’habitude, j’ai ma liste de recherches à faire et de tâches administratives à effectuer. Je vais en avoir pour des heures. Les recherches s’enchainent, les informations aussi. Je note des trucs, en imprime d’autres, passe prendre un café à deux reprises. Le temps ne s’est pas arrangé et chaque fois que je regarde à travers la vitre j’ai l’impression que la pluie s’intensifie davantage.
J’arrive enfin aux dernières recherches du jour, celles pour ce papi qui cherche sa meuf. A vrai dire, ce ne fut vraiment pas bien compliqué, tout juste quelques recherches sur les réseaux sociaux. Visiblement – malgré la soixantaine bien avancée – la mamie en question est à fond sur Facebook. Il n’y a pas à dire, les gens qui laissent toutes leurs publications en public me facilitent grandement la tâche. Depuis quelques jours elle poste des photos sur lesquelles on la voit – une dame d’un certain âge aux longs cheveux blancs avec un grand sourire et des tenues flashy – avec un cocktail coloré à la main sur une plage paradisiaque. Elle vit sa meilleure vie. En scrollant je tombe sur un message envoyé le jour où – selon son mari – elle a claqué la porte : « Enfin débarrassée du vieux grincheux » et mise à jour du statut amoureux : célibataire. En fait le gars s’est juste fait plaquer mais il n’arrive pas à l’accepter. Il y a certaines personnes qui ne comprennent pas quand on leur dit que c’est terminé, ils sont dans le déni et attendent le retour de l’autre. C’est probablement le cas du client.  J’imprime une partie des photos avec la date et le lieu – elle avait même activé la localisation – pour les refiler au client. Il comprendra bien tout seul. Avec des gens de cet âge, leur dire ‘allez voir sur Facebook’ ce n’est pas envisageable, ils ne comprennent que le format papier. Quoi qu’il y a visiblement des exceptions, mais même s’ils sont à l’aise avec les réseaux sociaux quand les gens engagent quelqu’un c’est pas pour qu’on se contente de leur dire d’aller regarder sur internet.
L’imprimante s’arrête. Message d’erreur. Plus d’encre. Fais chier.

Je regarde dans la pièce s’il n’y a pas un employé de disponible mais il n’y a personne. A vrai dire la salle s’est pas mal vidée depuis que je suis arrivé. Je remarque l’heure et je comprends pourquoi. De toutes façons j’ai bientôt terminé, enfin si l’imprimante accepte de coopérer. Je crois avoir vu Dana passer il y a peu de temps, même si j’étais un peu occupé sur autre chose et que je n’y ai pas vraiment prêté attention sur le moment. Je vais vers son bureau et appelle.

« Hey. Y a plus d’encre dans l’imprimante. » J’atteins l’embrasure de la porte, la vois et remarque son état de délabrement vestimentaire. « Bah alors ? Tu t’es roulée dans les flaques ou quoi ? » Je jette un coup d’œil vers l’extérieur et constate que c’est à présent un vrai déluge qui s’abat sur la ville. Je comprends mieux. « T’as des vêtements de rechange ou bien on doit s’attendre à un nouveau changement de direction une fois que tu seras morte de froid ? »

Au pire j’ai des fringues de secours qui trainent dans le coffre de ma bagnole, c’est le minimum à avoir quand on se retrouve parfois à crapahuter dans les égouts.
Quelle idée de sortir à vélo sous une pluie battante aussi.
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MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
Rhys Archos
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L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE

À bon chat, bon rat. - FT Tyler Frisk + Rhys Archos S83t

« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »

En un mot : Émeute, Sang et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :

Trouble à l'ordre public ;
Outrage à agents ;
Attentat à la pudeur ;
Violation de propriété privée ;
Ivresse sur voie publique ;
Expert du pistolet à clous ;
Vol de voitures ;
Briseur de vitrines ;
Bagarres ;
Vol de poules ;
Thème : /watch?v=L7a8hmoOsx0
SOONER OR LATER
YOUR HUMAN SIDE LOSES.
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Sam 5 Juin - 2:44 (#)


Grognant sous l'effort, je hisse le mini réfrigérateur débranché - et plein - sur une des vieilles tables branlantes du sous-sol du Artspace en le laissant retomber dans un bruit lourd, suivi d'une multitude de tintements de verre menaçants. L'espace d'un terrible instant je me fige dans mon élan, attendant une catastrophe qui ne viendra pourtant pas. La dernière chose dont j'ai besoin là tout de suite c'est bien que la porte s'ouvre et que l'appareil ne déverse ses deux dizaines de bières par terre dans une orgie de mousse et d'éclats tranchants de verre. Je vois d'ici l'expression outragée de Jimmy devant un tel gâchis, mais ce n'est clairement pas le moment de venir se la ramener tandis que je m'efforce de contenir les dégâts au sous-sol. Dans un splitch splitch désagréable, mes tennis trempées pataugent dans ce qui se transforme de plus en plus en un pédiluve improvisé, le plancher du sous-sol étant peu à peu inondé par ce qui commence à devenir des centimètres d'une eau grimpant beaucoup trop vite à mon goût. Pestant dans l'effort, j'essaie de sauver ce qui peut encore l'être en empilant les vieux fauteuils et autres caisses contenant tout un tas de documents divers les uns sur les autres pour les mettre à l'abri.

Soulevant un carton plein à raz bord, mes doigts rencontrent l'humidité gondolée d'un quelque chose qui a pris l'eau.

_ Putain.

Je pose ça sur le côté dans un équilibre précaire sur un empilement de chaises déjà instable, soulève un instant la pile de vieilleries dans l'espoir que ça ne soit pas trop important et distingue ce qui ressemble à des vieux posters kitchs. Sacrifice au clair de lune avec les nonnes-garous. L'attaque de la Moussaka géante. De la broutille à mes yeux, mais je sais qu'il y a un risque que ces affiches miteuses et jaunies par le soleil soient des excentricités collectors dont la perte risque d'être irréparable et pleurée de nombreuses années au Artspace.

Les pieds et le bas du jean trempés, mon regard embrasse la quantité de bordel qu'il faudrait surélever en urgence depuis le matériel de peinture et de bricolage entreposé là qui a servi aux rénovations, jusqu'aux vieilles cassettes et autres machines dont personne ne sait si elles sont en panne ou juste oubliées ici. Durant une seconde mon regard inquisiteur et presque furieux jauge la situation, ironiquement en phase avec un sweat qui affichait, dans le dos, la figure du grumpy cat entouré d'un I have no faith in humanity. Jimmy ayant terminé ses cours du soir il y a vingt minutes, c'était la joie de gérer un tel bordel seul. Mon regard accroche alors plusieurs cartons. C'était dans lesquels, déjà, les tasers de défense qu'on avait commandés ?

Laissant échapper un grondement plus qu'un soupir, je plonge dans les cartons pour en tirer la boîte neuve une minute plus tard et la mettre en hauteur sur le réfrigérateur. Époussetant les moutons de poussière de mes mains, je finis par abandonner l'idée de sauver tout ce qu'il y a en bas et remonte quatre à quatre les escaliers dans un bruit de flaque pour me dépêcher d'aller chercher de quoi éponger tout ça. Passant en trombe au rez-de-chaussée, je récupère seau, serpillères et des tupperware pour servir de racloirs de fortune. Dehors, le temps ne s'est pas amélioré et le climat - froid - est détestable. La seule perspective de devoir faire une heure de vélo sous la pluie pour rentrer plus tard suffit à provoquer en moi une agitation intérieure mauvaise.

M'apprêtant à retourner au charbon, je m'arrête un instant, avisant le vélo de Dana. Qu'est-ce qu'il fout ici ? Le sol est de nouveau dégueulasse et, me dirigeant vers l'endroit qui lui sert de bureau et qui est visiblement allumé, j'annonce mon arrivée de petits splitch splitch moi aussi.

Il y a Tyler, un type qui passe presque plus de temps que le staff dans l'Artspace certains jours et qui est, à ma connaissance, le seul client à avoir une carte de fidélité à vie, parce qu'il passe sa vie ici.

Sans plus de cérémonie que ça je débarque à ses côtés dans l'embrasure de la porte, avise un instant la présence de Dana, bloque une seconde devant son état pitoyable, la bouche à demie ouverte avant de finalement trouver la meilleure entrée en matière possible pour cette journée pourrie :

_ C'est pas ton jour de repos aujourd'hui ?

Ça ne serait pas la première fois qu'elle fait le coup, étourderie ou pas.

Je balaye alors ces futilités en montrant le seau, les raclettes et les serpillères rassemblées à la va vite comme pour justifier la chose.

_ Par contre, c'est la guerre en bas. Y a de l'eau partout. J'ai commencé à déménager les trucs mais y a un tas d'unités centrales et de vieilleries qui...

Un bruit de choc monte au loin du sous-sol. Probablement un des cartons empilés à la va vite qui vient de se casser la gueule. Plus qu'à espérer que ce ne soit pas les Mario Collector. Je ferme les yeux un instant, d'une expression qui en dit beaucoup sur la longueur de cette journée, dans une tentative de me détacher de moi-même et de contenir un quelque chose qui paraît un instant trop dense. Un instinct qui, comme souvent, se love entre les pensées, secret et silencieux, soulignant sans peine ni mots le paradoxe et la futilité des choses de la ville. Une lassitude lointaine qui passe, la plupart du temps, pour de la rêverie.

_ Ok, j'dis pas non à un coup de main.

À cette distance, Tyler peut facilement apercevoir la chaînette en argent du petit Jésus sur sa croix, également en argent, qui pendouille dans les plis de mon sweat.




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Dana Campbell
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Mer 9 Juin - 15:38 (#)


Bien sûr que Tyler est là à cette heure. Qui d’autre, hormis le staff et des joueurs passionnés, pouvait y être? Il possède l’unique carte de membre de l’ArtSpace, lui fournissant du café gratuit et une grosse réduction sur le prix d’internet. Beau gosse, discret, habituellement plutôt silencieux, se contentant d’une salutation de la tête à son entrée et à sa sortie, il faisait un peu partie des meubles. Si seulement tous les clients pouvaient être tous être comme lui. Elle savait qu’il était lui aussi un genre de détective privé, plutôt secret sur ses missions, il devait être le premier à être enthousiasme sur la protection de l’information augmenté de l’internet de la place.

Quand elle entend sa voix, dans le corridor, surprise, mais pas tant que ça, elle soupire face à son problème d’encre d’imprimante.

- Je m’en charge. répond-elle en ce penchant pour enlever ses Converses dégoulinants et remplit d’eau. Puis ses chaussettes dans le même état. Elle attrapa ses cheveux de par dessus son épaule et les essora, un filet d’eau coulant sur le sol.  

D’un haussement d’épaule, un peu débinée par son état lamentable, elle répond:
- Non, je n’ai rien pour me changer. Ce n’est pas très grave; je volerais un hoodie de la merch. Ça devrait me sauver de l’hypothermie, j’imagine. Puis cette merch, c’était elle qui la payait, autant en profiter. Ça sera pas très glamour, mais si elle déniche un ventilateur, elle pourra peut-être faire sécher ses vêtements un peu plus rapidement et pas à avoir à se promener à moitié nue sous un gros pull à capuchon trop longtemps.

Puis un autre splitch splatch s’approche. La geekette tourne la tête pour apercevoir Rhys apparaitre à son tour dans le cadre de la porte. Il la jugea de haut en bas, sans aucune gêne, puis demanda simplement, sans aucune salutation, qu’est-ce qu’elle faisait là.

- C’était aujourd’hui? demande-t-elle en soulevant les épaules. Parce qu’elle n’en avait aucune idée. Peut-être que c’était aujourd’hui. De toute façon, une journée de repos rimait avec plus de taf à la maison. Ça ne faisait pas vraiment de sens. Si elle voulait se reposer, elle ne manquait pas d’options; un tour de moto ou du scotch accompagné d’un marathon Netflix affalée sur son canapé.

Wow. Pas surprenant qu’elle préfère venir bosser la nuit un jour de repos.

- Ah non. Pas encore!

De ses petits pieds nus, Dana sort de son bureau en repoussant l’employé et le client. Elle passe près de glisser sur le plancher, mais se rattrape au mur pour descendre rapidement les escaliers qui mènent à leur sous-sol. Les pieds dans la flotte froide, la proprio grogne devant les dégâts.

- C’est arrivé il y a quatre ans. Quand il pleut et il neige, à ce temps-ci de l’année, les… canalisations… Elle avance d’un pas décidé et se dirige vers le fond de la pièce, pour sortir de derrière des étagères, une table pliante. … se bloque parce qu’elles n’arrivent pas à gérer les… Elle se met à se battre avec les pattes de la table qui lui résiste. … à gérer les… oh bordel! Ouvre-toi! Sous l’effort, les pattes se déplient enfin elle peut la retournée et installer un nouvel îlot de sauvetage. … gérer la sortie des eaux. On avait fait une plainte à la mairie. L’eau est super froide, mais tant qu’à être trempé, autant se rendre utile dans la flotte. Elle attrape des gros contenants de plastique empilé, qui contenait toute sorte de choses et se met à les jucher sur la table. Puis ramasse un carton au fond trempé qui lui glisse entre les doigts, dégoulinant sur son t-shirt blanc. On avait aussi fait une réclamation aux assurances. J’m’étonne même plus pourquoi on paye si cher… Dana remonta ses lunettes sur sa tête et attacha rapidement ses cheveux en un pompon mélangé sur le dessus de son crâne. Je pense qu’il y a une autre table de plastique, derrière là-bas. Puis tu as fermé le disjoncteur du sous-sol? Ça serait parfait si ça prenait en feu aussi…

Proverbiale parole, l’ampoule au plafond se mit à vaciller d’intensité. Tout d’un coup, l’électricité quitta l’immeuble, les laissant dans le noir le plus total et une symphonie d’un long «bip» de l’alarme de la sécurité de l’ArtSpace.

Dans le fond de la pièce, Dana poussa un long soupir.

- Manquait plus que ça. J’aurais dû m’en douter. Ils coupent l’électricité du quartier pendant un temps… à moins qu’il y ait des dommages extérieurs aussi… enfin… les ordis sont tous sur des Battery Pack, ça devrait aller pour les deux prochaines heures. Dans le noir, elle devinait à peine les choses. Une lueur rouge venant du panneau lumineux «EXIT» à la porte arrière en haut des marches teintait la scène et lui laissa le temps à son regard s’habituer.   On ne pourrait pas tout sauver de l’humidité et de l’eau. Juste s’assurer qu’on surélève un max de chose, le temps que l’eau s’en aille par les drains puis je… Mains sur les hanches, elle ajouta … J’ai vraiment faim. Vous la prenez comment, votre pizza? Vous voyez les bières, quelque part? Les cartons vont être détrempés du fond, autant les boire. Et après, je pourrais crever d’hypothermie, tranquille.

À tâtons, elle attrapa ce qu’elle trouva sous ses mains, puis le souleva, toujours avec un charmant filet d’eau qui lui mouillait encore plus son jeans complètement imbibé d’eau.

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Anonymous
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Sam 12 Juin - 11:14 (#)

Peut être qu’après ça elle se mettra aussi à commander des jogging ArtSpace, histoire de parer à tous problèmes vestimentaires et se refaire une tenue complète en cas de besoin. Dans un bruit de pas mouillés Rhys débarque avec du matériel de nettoyage plein les mains. C’est curieux, normalement ils attendent la fermeture pour s’occuper de ça mais l’explication vient rapidement, non sans une pause étrange au milieu de sa phrase. Dana part avec précipitation vers le sous-sol et je la suis par curiosité – de toutes façons tant que l’imprimante est hors service je n’ai rien de mieux à faire. En bas des escaliers le sol est recouvert d’eau, détrempant tout le fatras qui s’y trouve. J’avise la quantité d'eau présente dans la pièce puis les seaux et serpillères de Rhys.

« Je suis pas sûr que ça va suffire. »

Dana commence à s’affairer en nous expliquant la situation, se livrant par inadvertance à l’équivalent d’un sublime concours de tee-shirt mouillé au passage. Comme quoi, il ne ressort pas que du mauvais même des situations de merde. Quelques caisses et cartons sont déjà en hauteur, un mini frigo débranché trône même sur une table, mais il reste quand même un sacré bordel parterre. Tout de même, s’ils savaient que c’était susceptible d’arriver, ils auraient pu anticiper et mettre les choses importantes en hauteur. Comme une funeste prémonition, l’électricité se coupe au moment où Dana parle de couper le disjoncteur. Instantanément plongé dans l’obscurité le sous-sol humide n’en devient que plus glauque, mais bon en termes de sous-sols sombres et pleins de flotte j'ai connu pire. Un haussement d’épaule inutile puisqu’on est à présent plongé dans le noir.

« Au moins comme ça on risque pas de tous crever d’électrocution. C’est déjà pas si mal. » Mi-cynique mi-sérieux. La pluie est bien pire que ce que j’imaginais. Je risque de rester coincé ici – prendre le volant serait le meilleur moyen de finir dans un faussé – alors autant les aider. « Et pour la pizza tant qu’elle est comestible tout me va. »

Avec un soupir j’entre dans la pièce qui continue de se remplir d’une eau glaciale, tout juste éclairée par la lumière rouge et tamisée de l’issue de secours. Il faut à peine quelques secondes pour que l’eau froide s’infiltre dans mes baskets et les détrempe intégralement. Tant pis, ce n’est pas comme si je risquais d’attraper froid. Plissant les yeux pour distinguer quelque chose dans la faible luminosité, je trouve la table pliante que Dana nous a indiqué plus tôt, la déplie et la pose là où il y a de la place. Je distingue un carton non loin malgré la faible lumière et je le récupère – faisant à gaffe à ce que le fond imbibé d’eau ne se déchire pas pour vomir son contenu sur le sol – et le pose sur la table. Autour de moi je ne distingue que des formes incertaines se faisant engloutir petit à petit, inexorablement. Mon téléphone est resté en haut, c’est dommage il aurait été bien pratique pour éclairer les alentours. J’attrape ce qui passe à portée pour le mettre sur la table, foutant de l’eau partout au passage. Certains cartons commencent à s’effriter à cause de l’eau, ce qui rend la manœuvre encore plus compliquée. L’un d’eux se déchire intégralement dans un bruit mouillé, déversant son contenu dans l’eau accompagné d’un Merde retentissant de ma part. Difficile à dire ce que c’est dans le noir, ça m’a tout l’air de boitiers de vieux dvd. Je ramasse le contenu du carton et le mets dans un des autres cartons qui est déjà en sécurité sur la table. Je saisis en tâtonnant un autre paquet ayant une forme différente des autres mais qui, lui aussi, se délite presque intégralement et laisse également tomber au sol son contenu dans cling cling étouffé par l’eau. Ça par contre je peux le reconnaitre même avec peu de lumière.

« J’ai trouvé des bières. »

J’attrape les bouteilles et les pose sur la table, le temps de finir de sauver le bazar à ma portée. L’eau n’a pas cessé de monter depuis qu’on est arrivé, mes pompes sont entièrement ensevelies sous la flotte à présent. Dans peu de temps elle atteindra sans doute les prises électriques les plus basses, heureusement qu’il n’y a plus d’électricité. A cette vitesse, l’ArtSpace pourra bientôt se targuer d’être le premier cyber-café avec piscine intégrée.

« Elle était montée jusqu’où l’eau la dernière fois ? »

Et puis c’est quoi tous ces trucs sérieusement ? Si c’est important pourquoi c’est abandonné parterre dans de vieilles caisses ? Je m’approche du dernier carton que je vois dans mon périmètre et celui-là est déjà en train de se gondoler et de s’effriter. Impossible de le soulever sans qu’il soit intégralement détruit, alors je sors simplement son contenu pour le poser sur la table en hauteur. Des papiers que je ne peux pas déchiffrer dans le noir, le tout est humide, ceux du bas carrément détrempés et seuls la pile du dessus est plus ou moins préservée. Je les sépare en deux piles pour que les papelards encore secs ne soient pas contaminés par les autres.

« J’espère que t’as rien d’important là-dedans. » J’avise les alentours et ne repère plus aucun carton à sauver de la noyade. « Il y a encore des choses de votre côté ? »
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En un mot : Émeute, Sang et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :

Trouble à l'ordre public ;
Outrage à agents ;
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Violation de propriété privée ;
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Ven 25 Juin - 3:39 (#)


La réponse de Dana ne fait que confirmer mes doutes alors que, l'espace d'un instant, je considère sa réaction et l'absence d'assiduité manifeste dont elle fait preuve envers cette routine. Une part de moi observe tout ceci d'une lointaine distance, jugeant vaguement la chose et l'examinant un bref instant comme pour tenter de deviner le contour des rouages qui s'agitent sous son crâne. Parfois, j'ai du mal à la cerner, à identifier les motivations qui sont derrière les choix qu'elle fait.  Mais je reste indécrottablement silencieux, assimilant ses habitudes et étourderies à ce que je sais déjà en prenant garde à ne pas laisser transparaître une opinion. Elle manque d'égoïsme. C'est la conclusion récente à laquelle je suis parvenu et que je m'obstine à ne pas trouver normale, presque comme une anomalie dans une société ou bien peu de choses sont offertes gratuitement.

Lui emboîtant le pas, mes yeux avisent un instant les pieds nus de Dana, associant la chose à son état lamentable. Je n'écoute qu'à demi concentré l'histoire qu'elle nous raconte, à base de tuyau, de neige et de saloperies qui bouchent des trous, haussant les épaules à la remarque de Tyler comme résigné devant une évidence implacable. Bien trop affairé à soulever une à une les masses de plastique et de métal que sont ces vieilles unités centrales oubliées là dans un coin, mon nez se retrousse un instant devant le mélange d'humidité et de poussière séculaire qui s'est empilée sur une partie du bordel qui règne ici. Indubitablement, il y a un truc de mal foutu dans la plomberie du coin, mais difficile de déterminer quoi. Ça va être la joie pour récupérer intactes ne serait-ce que la moitié des affaires, mais ç'aura au moins le mérite de faire de la place. Je n'étais pas spécialement familier de toutes les vieilleries entreposées là, mais une grosse partie - facilement - paraissait inutile.

Les plombs sautent avant que je n'aie l'occasion de répondre à la question de Dana et mes sens aiguisés s'habituent rapidement à l'obscurité, tout juste percée par la faible lueur du panneau de sortie. La nuit et l'eau ne me gênent pas tant que ça, mais la peau glabre et nue d'un corps sans poil, détrempé et en proie au froid, déjà plus. La sensation du tissu mouillé sur la peau est désagréable. Soupirant, je m'obstine, répondant tout de même à la trouvaille en alcool de Tyler :

_ Évitez le frigo, il est plein à dégueuler et pas très stable.

Les sourcils froncés, je secoue un truc difficilement identifiable pour réussir à le dégager avant de le poser sur une table. Me redressant, m'étirant presque de tout mon long pour détendre les muscles du dos, j'ai alors un éclair de génie.

_ Plus rien par ici. Mais bougez pas j'ai une solution.

Tâtonnant avec l'expertise du mec qui a apprivoisé une partie du bordel du sous-sol, je me met sur la pointe des pieds pour attraper la boîte blanche et bleue posée au-dessus du frigo quelques minutes auparavant. C'est l'échantillon des armes de défense commandées sur internet pour pallier à « toute éventualité » en cas de problème avec les clients. Moins mortel et absolu qu'une arme à feu, mais pourtant excessivement efficace, sur les humains comme sur le reste : la flashlight 3000, un taser sous la forme d'une lampe torche pouvant aussi émettre la puissance formidable de 780 lumens. De quoi éblouir n'importe quel connard surnaturel et le rendre aveugle à vie. Curieux, je me demande si suffisamment de lumière pouvait faire fondre un vampire, ou en tout cas lui marquer bien salement la gueule. J'espère ne jamais avoir l'occasion de savoir.

Sortant la lampe de la boîte, je l'allume. La lumière, même dirigée vers le bas, inonde soudain la pièce avec la puissance d'un phare de voiture, éclairant tout le sous-sol d'une teinte blanche diaphane. Étourdi quelques secondes par la violence du contraste, je détourne vivement la tête pour papillonner un instant des paupières, le nerf optique à vif, grognant à demi.

C'est une putain d'idée de génie que d'utiliser un taser de 2 000 000 de volts comme lampe torche au-dessus de l'eau dans laquelle on trempe. Mais ça va, l'arme est en position OFF.

_ T'es sûre que tu veux tout laisser comme ça ? Si l'eau monte beaucoup...

Tournant machinalement la tête vers Dana, il y a cette seconde où je ne réalise que maintenant à quel point elle est trempée, au point où c'est à se demander si elle n'est pas tombée dans le fond de l'eau. Heureusement, je ne bloque pas comme un gros débile devant son T-shirt mouillé et je parviens à dissimuler la chose sous l'excuse d'une inspection de haut en bas. Mais, oui, bien sûr que j'ai regardé. Elle est en face de moi, difficile de le louper. Une part silencieuse de mon être choisit ce moment inapproprié pour de nouveau la juger physiquement selon les standards humains. Une autre part reste suspicieuse, raccordant le flot ininterrompu de paroles précédentes à son état et à un début d'hypothermie, avec son pantalon mouillé et déchiré.

_ Mais... Tu t'es roulée dans l'eau ou quoi ? Non mais tu vas claquer de froid là Dana, ça va pas du tout tu déconnes.

C'était un peu con comme remarque. Elle avait déjà l'air complètement morte de froid. Je n'avais pas spécialement l'habitude de lui dire ce qu'elle devait faire, mais le pragmatisme curieusement très calme de cette constatation était évident, encore plus quand on voyait ses pieds nus dans l'eau pleine de lumière et qui sabotaient tout ce qu'elle aurait pu dire en cet instant pour se défendre. Déjà que les humains étaient tièdes de base...

_ Remontez vous sécher je vais m'occuper des pizzas. Tu prends quoi Dana ? Et merci mec, t'étais pas obligé de nous suivre dans cette galère, c'est sympa de ta part. Jimmy sera content de savoir qu'on a sauvé ses posters débiles.

Une incroyable ambiguïté entoure ma dernière phrase, rendant difficile de savoir si la remarque était ironique ou innocemment sincère. Jimmy collectionnait les affiches de films débiles, c'était un fait. Une passion qui m'échappait totalement avouons-le.

D'un geste de la main qui fit s'agiter la lumière dans toute la salle, je leur signifiais de dégager remonter se mettre au chaud. Dana était dans un état lamentable et Tyler était un client, alors on n'allait pas le laisser se démerder après ça. Il y avait une force tranquille très calme dans mes gestes. Agacé, forcément un peu, d'avoir les pieds qui faisaient splitch splatch à chaque pas, mais résigné à supporter tout ça comme si dans le fond il y avait eu bien pire que ce désagrément passager.




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Sam 3 Juil - 21:43 (#)



- Ça devrait arrêter de monter sous peu. Du moins, je n’ai jamais vu l’eau monter assez pour faire des dommages à l’étage. J’appellerais une équipe de pro pour le ménage après sinistre, qui balancent tout ce qui n’est pas récupérable, et aspirer, et déshumidifier…

Elle claquait des dents puis avait glissé instinctivement ses mains sous ses aisselles, en croisant ses bras sur son torse, comme si cela allait la réchauffer.

- Faut que je retrouve le numéro de l’assureur… Dit-elle une autre fois, plus pour elle-même, le regard durement fermé pour ne pas être aveuglée par les méthodes éclairantes plus ou moins efficaces de Rhys. Oui, laissez ça comme ça. Je cherchais une bonne raison de rénover le sous-sol, en voilà une. Elle ne sentait plus ses pieds nus dans la flotte glacée. Hein ? Non, j’étais sous la pluie en vélo, et la neige. Je suis arrivée ici déjà trempée. Elle soupire et ajoute : Nah, la pizza, c’est moi qui m’occupe. J’ai des contacts. Comme si elle avait mainmise sur tout l’arrondissement. Ce qui était un peu le cas. Ça aidait de travailler à la même adresse depuis des années et de copiner avec les autres entrepreneurs du coin. Elle avait de la pizza gratuite du resto Italien juste à côté.

Est-ce qu’on vous avait déjà dit que le ArtSpace, c’était la best place ever ? Oui ? Bon, juste pour être certain que vous l’aviez bien compris.

Enfin, Dana attrapa des bouteilles de bière qu’elle coinça entre ses bras et remonta lentement sous l’ordre de son dernier employé qui remerciait gentiement Tyler, le détective et habitué du cybercafé, d’avoir aidé avec ce petit problème d’eau.

- Je te promet que je changerai les cartouches d’imprimantes dès que l’électricité reviendra. Lui assure-t-elle entre deux claquements de dent.

Sous la lumière rouge de la pancarte de sortie, la geekette se dirigea lentement vers la table où était servi le café et y laissa les bières dénichées et remontées. Elle ne se prive pas d’en ouvrir une, décapsulant la bouteille en la coinçant dans le creux de son avant bras. Une longue rasade en bouche, elle fait signe à Tyler de se servir puis se dirige vers son bureau, attrapant son cellulaire qu’elle avait laissé près de ses ordis. Objet en main, du bout du pouce, elle compose un numéro par cœur et le met sur haut parleur.

Pendant que la sonnerie se fait entendre dans tous le ArtSpace, Dana détache son pantalon. De petits pas frigorifiés, elle inspecte les étagères avec les vêtements promo du cyberCafé et de sous la pile de hoodies noir, attrape celui qui est le plus grand. Un 3XL, qui devrait être suffisant pour la couvrir le temps que ses vêtements sèches.

- Dana ! Mia bella. Hai acqua anche in cantina?
- Bonsoir Léandro. Oui. Toi aussi ?
- Si. Questa è una merda! Il vont m’entendre rager à la prochaine réunion du comité. Cosa posso fare per te, adorabile vicina?
- Avec cette panne d’électricité, t’aurais pas des pizza encore chaude qui ne demanderait qu’à être mangé par tes voisins préférés ?

Combattant sans relâche pour essayer de sortir de son jean collant, Dana attendit la réponse de l’Italien avant de se battre avec le reste de ses vêtements. Un rire grave et amusé remplit la pièce.

- Si, si. Mi è rimasta un po’ di pizza vegetariana e peperoni. Peut-être quelques pointes au poulet et napoletana.
- Je prends tout. expie-t-elle en réussissant de se sortir la tête de son chandail trempé.
- Perfetto. Je t'envoie Gregory.
- Grazie Léandro.
- Abbi cura di te, mia cara !
- J’vais essayer de faire ça.

Et le téléphone s’éteint, laissant Dana gelée et en sous-vêtement dans le noir. Un long frisson passant, lui faisant vraiment regretter de ne pas être en Italie, dans son appartement sur le bord de la mer, à boire un espresso en bikini sous le soleil. Ce qui expliquait qu’elle comprenait bien l’italien. Ce n’était pas une pro, elle le parlait comme un charretier qu’on égorge, mais elle arrivait à communiquer et se faire comprendre si nécessaire. C’est aussi pour ça que le voisin, à 5 portes d’ici, le restaurant Italien qui fait des supers pizza, l’aimait tant. Parce qu’il était ultra gay ( il l’a trouvait trop choupie ) et qu’elle l’avait aidé avec des petits ennuies de spishing et de spam dans ses courriels. Bref, il nourrissait les employés du ArtSpace en échange de bon procédés.

Un soupir, elle attrapa sa bière, en but une autre longue rasade et s’essuya du revers de la main les lèvres. Enfin, prestement, elle passa au-dessus de sa tête aux cheveux mouillés, l’énorme chandail ouaté, qui lui arriva à la mi-cuisse. Les manches trop longues, le capuchon tomba sur sa tête comme celui du seigneur Palpatine. Au moins, elle était au sec. Pas assez habillé, ses jambes nues étaient couvertes de chair de poule, mais ça serait mieux que rien pour l’instant.

Quelques secondes plus tard, on frappa à la porte avant du cybercafé.

- C’est la pizza! cris telle puis détale rapidement, ouvre la porte à Gregory, qui lui donne les cartons chauds.
- Au moins, il a arrêté de pleuvoir.
- M’ouais. J’dois appeler les assurances. Fait chier.
- Nous aussi.
- Merci pour le repas.
- Mieux vaut vous les donner que les gaspiller.

Elle avait envie de se coller contre les boites pour se réchauffer mais se contentant de profiter de la chaleur irradiante pour dégeler ses petites mains. Dana retourna dans son bureau avec son précieux paquet puis les déposa aussi près de ses ordis. Reprenant sa bière, la propriétaire des lieux se contenta d’aller s'asseoir sur son canapé inconfortable et de ranger ses jambes et ses pieds dans son énorme chandail, lui donnant un look d’énorme masse noire, frigorifié et difforme dans la pièce. Le nez dans son hoodies, elle frissonne encore mais elle arrive à boire un peu.

- Venez manger. On peut pas faire grand chose d’autre pour le moment.

Qui aurait cru que sa journée de soi-disant repos allait finir sous les traits d’hypothermie. Elle aurait dû rester chez elle.
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Mar 6 Juil - 8:10 (#)

J’essuie mes mains trempées d’eau glacée sur mon jean en maudissant cette foutue inondation. Dans le noir, les pieds gelés, j’entends Rhys fouiller dans des affaires en hauteur et la seconde d’après la pièce se retrouve baignée dans une lumière criarde et douloureuse. La subite luminosité excessive me force à fermer les yeux en jurant, portant une main devant mon visage par reflexe pour me protéger les rétines. Quelle idée de merde, à ce prix on était carrément mieux dans le noir. Un rapide échange entre les deux membres du staff et ils décident que ça devrait aller à présent. Clignant des yeux, j’arrive peu à peu à m’habituer à la lumière digne d’un putain de phare. J’octroie un vague mouvement de tête à Rhys quand il me remercie pour mon aide. Ce n’est pas comme si j’avais autre chose à faire pour le moment, donc autant les aider à gérer tout ça. Et puis patauger dans de l’eau glacé ça réveille bien mieux qu’une dizaine de cafés. J’espère quand même que c’est une blague quand il parle de posters débiles et qu’on ne s’est pas gelé les miches pour si peu.

J’emboite le pas à la patronne du cyber-café en laissant des flaques dans l’escalier à chacun de mes pas, acquiesçant quand elle parle de l’imprimante. Mes chaussures sont clairement devenues des éponges qui se contentent de dégueuler des tonnes de flotte. Une fois en haut je récupère une des bières que Dana a abandonné avant d’aller passer son coup de téléphone. J’avise un instant mes pompes qui continuent de vomir de l’eau gelée sur le sol et décide finalement de les virer, ce sera toujours mieux que de se trimballer des godasses détrempées. L’ArtSpace semble bien différent plongé dans le noir. La silhouette des écrans se découpe tout juste et même le vrombissement si particulier des ordinateurs qui tournent s’est tût. Quelle foutue soirée. Je me trimballe avec les pieds nus, le bas du pantalon imbibé d’une eau glacée, une foutue tempête qui a probablement rendue les routes bien dangereuses pour le moment, mais au moins j’ai une bière. Ce n’est pas fou mais ça aurait pu être pire. Rhys remonte du sous-sol avec ses pompes aussi détrempées que les miennes et sa lampe torche bien trop puissante pour être normale. D’un air dubitatif je lui demande :

« Mais où est-ce que t’as trouvé ce truc ? »

Je suis quasiment sûr qu’on peut cramer la rétine de quelqu’un avec ça. Ça pourrait être pas mal utile dans certaines situations. Et puis qu’est-ce que ça fait là surtout ? Dans la cave d’un cybercafé blindé de vieilleries de geeks ? Peut-être que les membres du staff ont un intérêt particulier pour les objets technologiques inattendus. Ça semble cohérent en tout cas.
Des coups sur la porte se font entendre et l’odeur de pizza chaude remplie doucement la pièce dès que Dana ouvre au livreur. L’estomac grogne comme une autre partie de moi qui est bien mécontente d’avoir faim. Je n’y avais même pas prêté attention avec toutes ces histoires. Ça a été drôlement rapide, elle ne plaisantait pas quand elle disait qu’elle avait des contacts dans le monde de la pizza. Elle ramène la nourriture dans son bureau et nous appelle pour manger. Je la rejoins bière à la main et la retrouve ensevelie sous un hoodie bien trop grand qui la fait presque totalement disparaitre. Une masse noire tremblante et grelottante. Je me fige un instant, un peu surpris.

« T’es sûre que ça va ? » Question stupide. Elle a l’air d’être à deux doigts de l’hypothermie avec ces conneries. « Tu veux pas un café ou un truc chaud à boire ? » C’est vrai que le mélange café et pizza doit être particulièrement ignoble, mais c’est toujours mieux que de mourir de froid. Soudain je me rappelle que tous les appareils utiles pour se réchauffer sont hors service à cause de la panne de courant. « Non, c’est stupide, tout est HS. »

Je m’assois à côté d’elle en soupirant et récupère un bout de pizza. Pas de chauffage, le froid de l’hiver qui menace à l’extérieure et l’humidité qui emplie l’air. Même moi je ressens que la température baisse depuis la coupure de courant alors que je suis au sec et habillé. Espérons que la patronne du lieu tiendra le choc.

« Il y a mon manteau là-bas si tu veux. »

J’imagine qu’au point où on en est c’est toujours mieux que rien. Ça ferait quand même une épitaphe sacrément nulle ‘Morte de froid après avoir fait du vélo sous la pluie.
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Lun 30 Aoû - 1:28 (#)


Remontant du sous-sol inondé, je jette un dernier coup d’œil à la pièce éclairée par les reflets de la torche Flashlight. Un éclat d'exaspération passe dans mon regard et meurt dans le silence un peu trop sinistre laissé derrière nous. Splish splash. Une part de moi est agacée et projette déjà la liste d'efforts et de galères qui vont découler de cette mini catastrophe. Trempé, sans rien pour sécher, la perspective de devoir attendre dans l'inconfort et le noir puis de pédaler une heure à vélo dans le vent froid et l'humidité de vêtements mouillés pour enfin avoir une chance d'être au chaud assombrit une humeur qui glisse lentement vers un quelque chose de plus taciturne. Toutefois, j'endure sans me plaindre. Ces désagréments semblent bien peu de choses comparés à certaines situations vécues qui, d'ici, paraissent lointaines et presque irréelles.

_ C'est un taser de défense.

La réponse à Tyler ne s'encombre pas d'explications, se suffisant à elle-même tandis que j'agite un instant le faisceau surpuissant comme pour illustrer mon propos. L'appareil balaie l'Artspace en projetant des ombres soudains devenues folles avant que je ne le redirige vers le sol. Même ainsi on eut dit que la lumière éclaboussait tout le rez-de-chaussée, compliquant la tâche de Dana de se changer discrètement dans le noir.

Finalement, c'est elle qui s'occupe des pizzas et appelle Léandro. Les pizzaïolos rigolos comme les appelle Jimmy. Dès le début, j'ai deviné qu'il y avait un truc louche avec Gregory. Je saurais pas vraiment dire mais il y a ce quelque chose de pas tout à fait naturel dans sa façon d'être, de bouger et de regarder les choses. Il trouve toujours le moindre prétexte pour passer à l'Artspace, prendre un café et discuter. Il y avait tout un trafic d'échange de pizzas et de licences antivirus entre les deux établissements et, si vous voulez mon avis - suivez mon regard - il est pas si débile que ça en informatique et il n'y a pas besoin de chercher très loin pour comprendre pourquoi les pizzas arrivent si vite.

Je pose la lampe-projecteur sur une table le temps de défaire fastidieusement mes lacets mouillés pour retirer mes chaussures et mes chaussettes. Les essorant sans trop de considération pour le sol, je jette un coup d’œil en même temps à Tyler, mes yeux attirés par le mouvement de sa silhouette. Lui aussi c'est un drôle d'énergumène. Pas vraiment du profil des joueurs habituels qui passent leur temps sur des jeux à la con. Lui, son dada, c'est lire tout Wikipédia. Fronçant les sourcils, appliqué sur ma tâche, je finis par ranger mes affaires sous un siège contre le mur.

Ouais, la dernière fois que j'ai aperçu son écran du coin de l’œil, il regardait des articles de jardinage. Vraiment, qui avait tant de temps à perdre que ça ? Quelque part, je me moque bien de comment il utilise son temps des internets, mais une certaine curiosité montrait parfois le bout de son nez quand il restait plusieurs heures dans son coin et ça m'aurait pas étonné qu'on me dise qu'il était un fan hardcore de l'émission du midi là, celle avec les questions à la con.

Je soupire un instant.

Finalement, les pizzas arrivent quelques minutes plus tard. Voilà une distraction appréciable et il ne faut pas se le faire redire deux fois. Laissant les deux prendre les devants, je passe derrière le comptoir d'accueil pour fouiller dans les placards, sans plus faire splish splash maintenant. Quelques instants plus tard, je finis par rejoindre Dana et Tyler avec, sous le bras, des couverts, des serviettes en papier et, surtout...

_ J'ai retrouvé ça.

Déposant le fatras, il y a aussi des vieilles bougies d'anniversaire à l'effigie de personnages divers, sans têtes car à moitié consumées, et un briquet. Elles devaient trainer là depuis plusieurs mois.

_ C'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien.

Je m’assois alors de l'autre côté du bureau, en face des deux, faisant de la place et plantant les bougies dans un des cartons ouverts de Chez Léandre avant de les allumer.

Soudain, l'atmosphère jusqu'ici faite de noirs, gris et blancs se teinte d'un peu de couleurs, diffusant une chiche mais agréable chaleur. J'éteins le démon de lumière et nous laisse dans cette ambiance feutrée presque intimiste. Laissant aller un soupir silencieux, il y a la sensation qu'une tension invisible glisse lentement hors de mon corps.

_ Je meurs de faim.

Avisant les pizzas, mon œil critique les examine presque avec suspicion. Il n'y a jamais eu à se plaindre des recettes des pizzaïolos rigolos mais c'est dans ma nature que d'examiner avec attention les choses que je mets dans ma bouche. Faisant attention à prendre une part sans viande, je me retrouve rapidement à mâcher la nourriture dans une position à demie courbée en avant pour profiter de la chaleur de la bougie.

Distrait un instant par le réconfort de manger, mes yeux finissent par se reposer bien vite sur les leurs, allant et venant alternativement de l'un à l'autre. Il y a une seconde durant laquelle il semblerait presque à portée de profiter de ce moment pour entamer le genre de discussion qui n'arrive normalement jamais en temps normal. Là, dans cette promiscuité proche du cosy malgré l'humidité désagréable, c'est comme si les frontières devenaient floues et qu'il n'y avait plus ni patronne ni client, mais juste trois attardés trempés en train de galérer.

À la place, je soulève ma part de pizza, pour bien montrer de quoi je parle.

_ Merci, hein.




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Lun 13 Sep - 22:28 (#)


Un taser de défense ?

C’était d’abord un super annihilateur de rétine super efficace et l’autre utile option, un crame-moi-le-derme-mon-chou contre tout ce qui était photosensible. Rhys c’était employé à faire des emplettes pour améliorer la sécurité des lieux. Elle l’avait laissé faire, se disant que, après cette nuit d’Halloween cauchemardesque, quelques objets qui pouvaient les aider à conserver une certaine tranquillité dans le cybercafé n’étaient pas de trop. Il y avait bien sûr un système d’alarme branché en tout temps, qui protégeait des infractions et des incendies (et nettement des assureurs), mais il avait tenu mordicus a glisser dans un tiroir de son bureau une panoplie bien garnie : un taser entre autres, mais d’autres babioles plus ou moins fiables qui devait la protéger pour un peu de tout ce qui trainait en ville.

C’était gentil de sa part. Peut-être que c’était simplement pour se protéger lui, bien qu’elle avait l’impression qu’il saurait se défendre seul. Le fait qu’il donna encore du sien pour le bien de l’ArtSpace la troublait. Rhys bossait pour elle un peu sous la contrainte d’une fausse identité à façonner. Le prix exorbitant de ses honoraires, qui n’avait d’égale que la qualité du matos, le pauvre type c’était retrouvé à accepter (peut-être même à contrecœur) sa proposition.

Pourtant, il remplissait nettement et parfaitement les engagements liés à l’emploi. Présent, discret, il s’était montré utile pour de nombreuses petites réparations, la maintenance et ce transforma en un atout, voir presque nécessaire, au bon roulement des opérations au ArtSpace. En peu de temps, il avait fait sa place parmi eux; même s’il était plutôt discret, il était aussi curieux. Aucun détail ne lui échappait en plus d’être homme à tout faire, c’était plaisant de découvrir chaque jour les capacités qu’il avait accumulées. Décidément, il avait un passé bien rempli. Une réserve polie, Dana n’avait pas cherché à en savoir plus sur sa situation, ce disant que de couvrir le fugitif ou l’illégal le temps que ses cartes et son passeport soient sèches était la moindre des choses. Ce n’était pas à elle d’aller lui tirer les vers du nez. Si en plus il changeait complètement d’identité, ça serait encore plus fastidieux de le retrouver sur la toile. Il ne lui avait pas posé de question à elle non plus. Probablement que leRat avait rempli les données manquantes.

Le laisser tranquille, c’était encore mieux.

Un peu comme avec Tyler, à côté d’elle.

- Merci. Puis elle se lève en faisant de petit pas rapide en se dirigeant vers le poste d’ordinateur qu’il utilisait tout le temps et attrapa le manteau sur le dossier de la chaise et le ramena rapidement dans son bureau. Grelottant, elle revient se placer en boule sous son gros chandail à capuchon, puis passa ses bras dans le vêtement, ce qui aiderait nettement à garder un peu de chaleur. Elle serra le manteau autour d’elle puis inspira profondément, le bout de son nez rougi par le froid. La geekette fourra ses mains dans les poches du manteau, oubliant l’espace d’un instant à qui il appartenait. Sa main glissa sur un morceau de papier, un portefeuille de cuir, des clés. Dans l’autre, son téléphone, un briquet et un paquet de cigarettes. Cette impression étrange qu’elle entrait dans l’intimité de son propriétaire lui fit retirer les mains rapidement comme si ça brulait.

Maintenant cachée dans son manteau, elle y devina l’odeur de nicotine qui y était attachée. Jamais elle n’avait remarqué qu’il fumait. Même après tout ce temps. Ça lui donna envie de lui en voler une.

- C’est parfait. Rassura-t-elle Rhys-aux-pieds-nus quand il installa et alluma les chandelles devant eux. C’est vieux comme le monde. C’était probablement là avant que je ne travaille ici. Le genre de débilité que l’ancien proprio gardait pour je ne sais quoi. Ancien propriétaire plus souvent absent que présent dans toute l’histoire du cybercafé. Heureusement que Dana prenait soin de l’entreprise. Tu l’as connue, Tyler? L’ancien patron? Je ne me rappelle plus si tu as commencé à fréquenter l’ArtSpace avant ou après moi. Parce que dans son souvenir, il avait toujours été là. Comme une ombre sympathique. L’écho du quotidien. L’accord tacite de sa présence ponctuelle qui rimait avait «ceci sera une journée comme les autres.».

Elle ne s’était jamais vraiment mêlée de ses affaires. Savait pourtant qu’il était un genre de détective minimaliste et l’avait aidé pour une ou deux choses depuis ses 8 années passées. Pourtant, même s’il était nettement une sommité au cybercafé, jamais cette relation n’avait été plus loin qu’un signe de la tête et des cafés gratuits. De toute façon, elle levait bien rarement son nez de son propre ordinateur.

Il avait pourtant son charme. Froids, posé, blond. Il respirait une certaine forme de calme durement acquis.

Puis devant elle, Rhys était tout aussi indéniablement beau gosse, mais différemment. C’était à la fois sauvage et contenu. Une balance sévèrement gagnée considérant ses expressions parfois dures et sa confiance difficile à obtenir.

N’en faut pas plus pour Dana pour rouler les yeux au plafond, se trouvant définitivement exaspérante. C’est vraie qu’elle aurait pu mal tomber en étant coincée avec Jimmy qui ne parle que de sa fiancée ou de Colin qui n’arrive pas à aligner 2 phrases tellement il est intimidé par sa présence. Disons que la situation aurait probablement été moins charmante et reposante avec ces deux autres employés.

Furtivement, elle allongea ses longues pattes blanches puis s’étira pour attraper la première pointe de pizza qui tombe sous sa main et agripper une bière qu’elle ramène sur le divan avec elle. Elle enfourne la pizza — napolitaine — dans sa bouche pour le retenir pendant qu’elle ouvre d’une main habile sa boisson froide - par défaut. Bière et pizza en main, elle soupire en mastiquant cette dernière, la chaleur et les glucides faisant du bien à son corps transi. Une longue rasade pour faire descendre le tout, elle tient à préciser que :

- Léandre m’en doit une. Je l’ai aidé quand ça n’allait pas très bien pour lui et en échange, ils nous fournissent en pizza. C’est notre manière de se tenir les coudes entre petits commerçants, j’imagine. Elle observa sa pizza un instant puis avoua Bon, c’est vrai que ce n’est pas la meilleure au monde, mais ça va. La geekette se mit à rigoler doucement, portant le goulot de sa bière à ses lèvres puis ajoute : N’allez pas lui dire que j’ai dit ça, il va m’en vouloir pour l’éternité.

La lueur des chandelles rendait le moment vraiment particulier.

- Ça fait plaisir, mais, dis-moi, si j’étais en jour de repos aujourd’hui, toi, tu as passé la journée ici? Une chance que tu étais là. Tu as pu relever des trucs dès que ça s’est mis à couler… Merci à toi, hein. et elle lui leva sa croute, en signe de remerciement.
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Jeu 21 Oct - 8:57 (#)

Un taser de défense qui fait lampe torche avec un niveau lumineux capable de noyer une pièce dans une lumière aveuglante et de péter les rétines de toutes les personnes présentes ? Ça a le mérite d’être original. Evitons de penser à l’effet désastreux qu’un mariage hasardeux entre un super taser et une inondation aurait pu avoir sur notre capacité à rester en vie. Je balaye cette pensée peu rassurante par une gorgée de bière tandis que la patronne du lieu va récupérer mon manteau pour s’emmitoufler dedans et essayer de récupérer un peu de chaleur, le tout lui apportant une allure encore plus curieuse qu’avec simplement son hoodie démesuré pour sa taille. Espérons que ça soit suffisant pour lui éviter l’hypothermie. Je ne serais pas étonné de voir un amoncellement de couverture apparaitre dans le coin à ma prochaine visite, au cas où ce type de situation se reproduise à l’avenir.
L’ajout des vieilles bougies trouvées par Rhys transforme l’ambiance morne du cybercafé bouffé par les ombres en une ambiance morne et vacillante, quelque peu rougeoyante aussi. Espérons que planter des bougies dans du carton ne mène pas à un incendie en plus de l’inondation. Taser et inondation, bougies et carton, ça fait tout de même beaucoup d’idées pouvant mener à la catastrophe en très peu de temps. Quoi que ça aurait au moins le mérite de nous réchauffer et de rendre l’air moins chargé d’humidité. Je reprends une gorgée de bière glacée par l’eau de pluie qui a envahi le sous-sol avant d’attaquer la part de pizza tiédissante dont l’odeur remplie la pièce peu à peu. C’est pas si mal en fait. Les lumières hésitantes et orangées des bougies donnent comme l’illusion d’un mini feu de camp prenant place au milieu de cette forêt technologique. Il ne manque plus qu’un crépitement distordant le silence pour parfaire le tableau. Je suis sûr qu’ils ont une tablette dans le coin avec une application feu de camp dessus qui serait du plus bel effet. La question de Dana me tire de mes pensées peu pertinentes. J’y réfléchis pendant un instant, cherchant dans mes souvenirs datant d’il y a plusieurs années, creusant à la recherche de l’ancien propriétaire des lieux, d’une allure, d'un nom ou d'un visage. Rapidement je me contente d’avaler ma bouchée de pizza en haussant les épaules.

« Je sais pas trop. Je crois pas. » Si un jour j’ai croisé l’ancien patron je n’y ai pas fait attention. Impossible de me rappeler de lui. Je fais un geste vers Dana. « Mais toi t’étais déjà là quand j’ai commencé à venir. »

Il s'est déjà écoulé quelques années depuis que j'ai franchi le seuil du ArtSpace pour éviter de payer un prix exorbitant pour une connexion internet individuelle. J'ai l'impression que ça s'est passé il y a une éternité. L'endroit inconnu est devenu une tanière immuable, presque réconfortante. Toujours les mêmes ordinateurs, toujours le même café, souvent les mêmes personnes. Et depuis ce jour s'étend toute une vaste période ponctuée par des allées et venues dans cet endroit pour faire des recherches parfois étranges pour des gens qui veulent à tout prix des réponses. Et curieusement, je ne sais pas grand-chose des gens qui travaillent dans le coin, tout juste que Dana est sérieuse et fixée à son écran la plupart du temps tandis que Rhys est discret et peu bavard. C’est à croire qu’une bière doit nécessairement rentrer dans l’équation pour que je puisse sociabiliser. Dana explique par quel exploit elle a réussi à nous dégotter des pizzas aussi rapidement malgré la situation. Vu les circonstances, même la plus mauvaise pizza de l’état aurait été appréciable, alors clairement je ne vais pas me plaindre de celle-ci qui n’est franchement pas si mal. Je termine d’engloutir ma première part pour en saisir une seconde tandis que la patronne remercie Rhys pour avoir sauvé les cartons détrempés remplis de choses non-identifiées. Avec l’atmosphère à la fois humide et chaleureuse, ça en prendrait presque un air solennel.

« Et il y a quoi de si important dans ces cartons, d’ailleurs ? » Avec la coupure de courant j’ai à peine pu y jeter un œil. Tant qu’à risquer l’hypothermie, autant savoir si ça en valait la peine. « Au fait, il s’est passé quoi ? Comment ça se fait que ça ait changé de patron à un moment ? » Je jette un œil à Dana avec un sourire en coin. « Tu as fait un genre de coup d’état pour devenir la reine des ordinateurs ? » Je n’avais pas vraiment suivi le déroulé des évènements, juste constaté les changements survenus dans les locaux. Mon regard passe de l’un à l’autre, puis j’enchaine : « Et comment vous en êtes arrivés à travailler ici ? »

Ma question se ponctue par une nouvelle rasade d’alcool. L’ambiance feu de camp – même si ce n’est qu’une illusion apportée par de vieilles bougies d’anniversaire qui ne demandent qu’à être soufflées – semble étrangement propice à parler de tout et de rien. C’était donc ça que les gens faisaient avant d’avoir des ordinateurs et internet ?  C’est fascinant.
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Lun 22 Nov - 0:53 (#)


J'hausse les épaules en hochant la tête en réponse à la remarque de Dana. Des fois, je me demande un peu dans quel monde elle vit, ce qui est très ironique de faire cette remarque de la part d'un individu qui passe son jour au milieu d'ordinateurs et de nerds fans de pixels et la nuit à trottiner dans les ombres en forme de chat, affichant un air de fierté snob à la face d'un monde souvent méprisé. Commençant à mâchouiller une part de pizza d'un air satisfait, la sensation de la nourriture dans la bouche, de la chaleur et l'anticipation de la satiété suffit à ramollir lentement mais sûrement cette espèce de réserve discrète et toujours un peu distante que je dégage. J'essaie de donner l'impression que je suis avec attention la conversation que les deux ont, mais il serait mensonger de dire que c'est très réussi. Heureusement, ce n'est pas un sujet très complexe.

La bouche pleine, je devine le malaise arrivant aussi gros qu'un cochon sauvage dans un champ de patate en fleur. Je ne connais pas très bien Tyler et, s'il n'est pas désagréable, difficile de dire que sa présence est un plaisir, puisqu'il est ici un peu comme le papier peint : présent depuis aussi longtemps que les murs et auquel on finit par ne plus faire attention.

_ Hola, c'est... »

Avalant un peu trop vite le fromage coulant, je coupe mon élan le temps d'éviter de m'étouffer, plissant mon visage une seconde.

_ C'est une histoire foutrement débile ça. Le vieux qu'était là avant s'est tué avec une cacahouète. Un truc con. Il a cru que c'était un raisin sec et hop, coincé là comme une tique. »

D'un geste de la main, je mime un mouvement de tranchage au niveau de la gorge.

_ Là, il a gonflé comme un chaudron, une allergie ou je sais pas quoi. Il a mis trois heures à mourir, un vrai carnage. »

M'emparant d'une nouvelle part de pizza avec une avidité croissante, je ne prends même pas la peine de contempler la réaction de Dana. Si elle sait très bien que ce n'est pas ce qui est arrivé, la blague a de quoi troubler en ce que j'ai l'air parfaitement sérieux. J'enchaîne rapidement pour me délester de la responsabilité de la véracité de cette histoire.

_ Demande à Jimmy, c'est lui qui connaît les détails croustillants. Il aime bien la raconter. Et sinon, ben, y avait vraiment des vieux posters collectors en bas. Avec des goodies en plastique à la con et des vieux papiers. »

En ce qui concerne le contenu des cartons, j'omettais les détails et la quantité d'autres trucs divers et variés qu'il pouvait y avoir mais c'est plus ou moins ça. De l'administratif, des factures et autres détails que je n'aurais jamais le courage d'aller fouiller.

_ Pour le taff, c'est pas dur. Une connaissance commune nous a mis en contact. Et comme Dana savait pas poser de carrelage sans briser un mur... »

J'hausse les épaules d'un air nonchalant, comme si tout ça était tout à fait naturel. Les meilleurs mensonges sont ceux qui restent les plus simples et qui peuvent mener au moins de questions possible. Parler vaguement sur un truc ennuyeux. Parfait. Puis, dans le fond, c'est plus ou moins la vérité. Toujours mieux en tout cas que de lui dire que je bosse ici pour payer des faux papiers.

_ Et toi ? J'ai du mal à remettre, tu fais des compet' ? »

Si on peut saluer l'effort, le résultat n'est pas forcément à la hauteur. J'ai bien retenu que Tyler était un genre d'obsédé de Wikipédia, mais il participe à l'esport de temps en temps, non ?




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Ven 31 Déc - 1:31 (#)


Un éclat de rire cristallin brise le bref silence dans la tirade de Rhys. La fatigue ou le froid, ou les deux, Dana secoue la tête négativement, définitivement amusés face au faux sort de l’ancien propriétaire de l’ArtSpace. Elle boit un peu de bière pour dissimuler le sourire sur ses lèvres et un soupir enjoué qui l’a fait inspirer longuement. Ses épaules se détendent. L’épuisement et le manque de sommeil vont finir par avoir raison d’elle. Et la pizza. Et l’alcool. Et le froid qui ne semble pas vouloir la quitter.

La deuxième pointe de pizza retrouve sa bouche pendant que son employé finit de déployer une ribambelle de mensonges qu’elle accueille sans l’interrompre. La vérité finit par poindre sous les raisons simplifiées des raisons pour lesquelles il travaillait comme homme à tout faire. Cette version des faits était la plus plausible d’entre tous et Dana laissa voguer son regard dans la prunelle de celle de l’homme devant elle, le secret de leur relation à double tranchant. Il savait ce qui la maintenait réveillée la nuit et la pirate informatique était au courant de sa fausse identité.

- L’ArtSpace était un cybercafé costumé où l’identité de chacun était «préservé». Précise-t-elle en faisant les guillemets avec les doigts? C’était le premier endroit avec un internet pas trop lent dans le coin. Le système de déguisement chelou n’a pas fait long feu, surtout avec un patron absent la plupart du temps. J’imagine qu’il conservait l’endroit par nostalgie et fonds de pension… parce qu’il n’a jamais trainé beaucoup dans les parages. Je me suis donc incrustée, puis j’ai pris lentement les devants puisqu’il nous laissait faire ce qu’on voulait tant que tout était payé. En 9 ans, je l’ai peut-être rencontré une vingtaine de fois. J’ai vite été surclassé comme gérante… puis quand j’ai eu assez de sous, je lui ai proposé d’acheter sa part, il a accepté et voilà.

Cette histoire n’avait rien d’incroyable.
C’était même un classique de tout changement entrepreneurial.

Parfois, elle s’imagine qu’elle est la nouvelle patronne juste parce que personne d’autre ne voulait cette place. Les astres étaient alignés. Le karma épuré… allez savoir. Pourtant, c’était un sanctuaire pour plusieurs habitants de Shreveport; protégeant le geek, fournissant l’internet à petit prix… son refuge depuis presque dix ans et sa deuxième maison. Ou sa première, considérant qu’elle y passait plus de temps que dans son petit appartement dans les Kingston Buildings.

- Et je n’ai pas besoin d’un coup d’État pour devenir la reine des ordinateurs, ajoute-t-elle en basculant sur le côté, poussant Tyler de son épaule, le bousculer un peu avec un sourire amusé. Elle reprend sa place et termine sa pizza en confirmant que : j’étais la reine bien avant ça. Je joue avec des ordis depuis que je suis petite…

Mais elle s’arrêta de parler, cachant le reste de sa pensée derrière le fond de sa bière qu’elle vide d’une rasade.

Ce nombre exagéré d’années de solitudes était payant.
Même si pour cela, elle avait vécu une vie de reclus et de petites nerds oubliée dans un coin.

- En quittant le programme de computer Science et la bourse qui venait avec l’admission, je devais bosser pour payer mon appartement. J’ai pris le premier boulot qui demandait quelques compétences avec internet et un ordinateur.

La suite, elle la ponctua d’un haussement d’épaules :

- C’est surtout des trucs qui appartiennent au passé, les choses que l’on range là sont des trucs plus au moins de valeurs. Ça dépend pour qui, mais oui, aussi beaucoup de paperasse et de… Elle eut un frisson de froid puis se reprit, et de poster que Jimmy laisse trainer là au lieu de les ramener chez lui. Ça lui apprendra.

Et enfin, elle se tait et laisse répondre Tyler aux questionnements de Rhys sur ce qu’il fait à l’ArtSpace. Dana ne peut s’empêcher de sourire derrière sa deuxième bière à l’idée que le détective soit un gamer émérite;

- Tu ne me donnes pas l’impression d’être un fan de jeu à l’ordi ou de console. Candy Crush sur ton cellulaire, peut-être? Le taquine-t-elle doucement quand soudainement, de nombreux «bip» d’ordinateur se font entendre dans le cybercafé. La lumière au-dessus d’eux s’allume, puis s’éteint soudainement, les laissant dans le noir complet et retour à la lueur des chandelles. Un long soupir, Dana serre ses bras autour d’elle pour garder un peu de chaleur puis range ses longues jambes nues sous son chandail et le manteau de Tyler. Elle blottis son nez à l’intérieur de celui-ci, espérant que sa température corporelle augmentera avec l’ingestion de la pizza du resto voisin.

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Mer 19 Jan - 8:29 (#)

L’éclairage vacillant des bougies donnerait presque une aura d’histoire d’horreur un peu miteuse aux quelques mots de l’employé taciturne. Les lumières tremblotantes projettent sur son visage un éclat de couleur chaude qui a tout de même bien du mal à rendre hommage aux évènements oscillant entre l’ennuyeux et le pathétique déclamés sur un ton parfaitement sérieux. La terrible histoire de la cacahuète tueuse. Même un mauvais film de série Z ne voudrait pas de ça comme scénario. Quoi que je me rappelle avoir vu dans la cave inondée une affiche pour un film qui s’appellait L’attaque de moussaka géante avant que le courant ne se coupe. Comme quoi tout est possible. La patronne corrige ces histoires improbables par d’autres qui semblent encore bien plus basiques et banales. Sauf le coup du cyber-café costumé. Si c’est vrai, c’est complétement stupide. Tandis que je dévore ma deuxième part de pizza, elle développe ses histoires comme on conterait l’Histoire même. En l’espace de quelques minutes j’en apprend plus sur ce lieu et sa reine que durant toutes les années que j’ai passé entre ces quatre murs. Je note tout de même qu’on a tous risqué l’hypothermie pour sauver des trucs sans intérêt ni valeur. Drôle de sens des priorités. Je réponds à Dana d’un ton amusé tout en lui adressant un air faussement désenchanté.

« Ton histoire est un peu moins épique que la sienne. Et pourtant elle était déjà pas incroyable. » Réussir à être moins épique qu’une cacahuète relève de l’exploit. Mon attention se porte vers Rhys et sa drôle d’idée. « Et… euh, non. Pas de jeux, pas de compet’. J’ai juste besoin d’internet pour le boulot, et comme j’ai pas de bureau je squatte ici. » A vrai dire je pourrais peut-être commencer à songer à avoir un vrai bureau vu l’état de mes finances actuelles, mais ce serait sans doute une perte de temps et d’argent. J’ajoute : « Et puis j’aime bien cet endroit. » C’est vrai que parfois je dénote un peu de tous ces gens avec leur casque sur les oreilles occupés à éclater virtuellement une équipe adverse ou je ne sais quoi, mais avec l’habitude ça ne se remarque plus. Dana reprend sur la question des jeux vidéo et je hausse les épaules. « Pas vraiment non. J’ai jamais trop eu l’occasion d’essayer et maintenant je m’en soucis pas. J’ai jamais eu accès aux jeux vidéo étant gamin, ni même après. J’ai loupé le coche de tout ça et maintenant c’est sans doute trop tard pour m’y intéresser. » Avec un demi-sourire en coin je lui réponds : « Et non, même pas candy crush. » Ce serait un bon moyen de passer le temps en planque, mais ce serait aussi un bon moyen de complètement louper les trucs importants qui pourraient se passer. « Pourquoi ? Vous, vous jouez à tous ces trucs-là ? »

Mon regard passe rapidement de l’un à l’autre d’un air curieux et soudainement je me retrouve aveuglé une demi-seconde par les lumières qui se rallument avant de mourir à nouveau. Des formes colorées consécutives à la forte variation de luminosité dansent sur ma rétine en imprégnant l’obscurité ambiante. Il me faut quelques secondes pour que ces flash lumineux résiduels se dissipent et que je retrouve peu à peu les images aux teintes rougeoyantes éclairées par les bougies.

« Une idée du temps qu’il faut à la ville pour rétablir le courant ? J’ai rien contre les bougies, hein, mais là ça commence à faire un peu long. »

Pour me rasséréner, j’attrape une nouvelle part de pizza dont la chaleur commence également à se dissiper. On va commencer à sérieusement se les geler, les petites bougies ne font pas le poids face à cet air saturé d’humidité qui nous enserre. Au pire on cramera une chaise de gaming ou deux pour faire un feu de camp. Rien que cette proposition devrait réchauffer d’indignation la propriétaire des lieux.
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Lun 11 Avr - 2:06 (#)


Dana rattrape mes bêtises avec une histoire qui, soyons honnêtes, casse pas trois pattes à un serpent et durant laquelle j'écoute semi attentivement les détails qu'elle donne, une certaine curiosité dans le regard et pas le moins du monde dérangé par l'écart de cohérence entre nos deux versions. Comme coincé dans un élan perpétuel de mastication du fromage fondu, j'apprends néanmoins quelques détails de la vie de Dana, m'interroge un instant sur le contour de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas, mais intègre sa version avec le tranquille de quelqu'un qui accepte de ne pas tout savoir. Elle faisait des trucs pas nets. Ça, y avait pas besoin de savoir lire pour le deviner, en tout cas pour moi, et on pouvait bien me reprocher d'être une sorte d'attardé inconscient à balader ma lampe torche taser pendant une inondation, peu de personnes savaient aussi que la patronne de l'Artspace avait en sa possession deux bombes magiques digne d'un arsenal terroriste.

Après tout, c'était pour ça que je voulais les utiliser au début. Faire exploser un truc. Cher, dangereux, important. Une centrale peut-être, ou un dépôt de carburant. Avec le recul, ça paraissait complètement con et inconscient. La satanée sorcière qui m'avait refilé ces merdes avait les mots pour transformer la colère, et j'étais quand même bien content que Kaidan soit pas au courant. Salope pas ta vie pour faire brûler ces merdes. Qu'il aurait sûrement dit. Les humains le feront tout seuls. C'était probablement vrai, mais j'aurais pas dit non à les avoir encore sous la main. Juste au cas où.

Je ferme les yeux dans une grimace, éblouis par le soudain clignotement déglingué tandis que mes sens sont saturés l'espace d'une seconde. Comme si la situation était déjà pas assez chiante comme ça. Tortillant mes doigts de pieds nus, froids et humides, sur le sol, j'hausse les épaules devant la question de Tyler :

_ Ça se peut que ça dure toute la nuit. T'habites loin ?

La question était banale, mue par une curiosité de l'instant, mes yeux fixant la figure de Tyler avec l'intensité sous-jacente d'une bête ayant soudain aperçu un truc qui bouge pour tromper son ennui.

_ Et pas trop sinon. Les gens qui viennent ici ils font des trucs plutôt chiants souvent : ils se tirent dessus et s'envoient des trucs explosifs à la figure. La moitié des jeux, au moins, c'est ça. 'Fin, c'est bien s'ils s'amusent hein, mais, je sais pas...

C'est que maintenant que je me rends compte que la critique est plutôt osée devant celle qui est la patronne et est un des points centraux de tous les évènements d'e-sport et autres animations qui représentent une partie non négligeables des revenus de la boutique. Mais, bon, ça coûte cher aussi toutes ces merdes, et c'est pas dans ma caravane que je vais capter le monde virtuel. Même après quelques mois à l'Artspace, y avait un paquet de trucs que je connaissais pas sur les jeux vidéos. Un noob, comme ils disent. Je préfère autant aller gratter des arbres et me tremper la nouille dans le lac que passer mes nuits à jouer.

Je hausse les sourcils comme pour détourner l'attention, dérive rapidement sur un autre sujet.

_ Après, Jimmy il a toujours des trucs bizarres mais drôles. Il m'a fait jouer à un jeu l'autre jour, t'es une chèvre et tu dois buter des humains avec des coups de tête. Tu te balades dans la ville, tu fais des backflips et tu mets le feu à des voitures. C'est marrant. Pis c'est mignon les chèvres quand même.

Goat Simulator. Comme disait Jimmy en lisant la description du jeu : « c'est comme un jeu de skate mais sans skate et avec une chèvre ». Prenant soudain un air pensif, une question existentielle venait de me saisir.

_ Vous croyez que ça existe les chèvres-garous ?

Comme pour couper court à cette question incongrue, les lumières de l'Artspace se rallumèrent soudain, refaisant se plisser mes yeux comme s'ils avaient été attaqués à l'acide. Les bips de quelques machines se firent entendre ainsi que le ronflement lointain d'une ventilation murale.




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Dana Campbell
Dana Campbell
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Always code as if the guy who ends up maintaining your code will be a violent psychopath who knows where you live



En un mot : Mésadaptée
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Propriétaire du ArtSpace
Electro-aimant à CESS
Geek
Codeuse émérite
Hackeuse
Socialement inapte
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Vieille fille impulsive mais ultra riche sans que personne ne le sache.
Facultés : -
Craquer des codes.
Hacker des programmes.
Dénicher des choses.
Être étrange.
Ne pas se faire chier.
Être une bonne patronne.
Courageuse au mauvais moment.
Thème : Irq 0 Systeme Clock - MASTER BOOT RECORD
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Totally not a virus.
Trust me...i'm only human.



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Ven 29 Avr - 1:32 (#)


- Pour ma part, je manœuvre quelques jeux, ouais. Mais rien d’exceptionnel. 

Ce qui était un mensonge. Dana avait quand même quelques talents reconnus aux jeux les plus populaires. Pas assez pour faire partie de l’équipe de esport, mais passablement impressionnante pour une fille qui jouait que pour passer le temps avec les autres employés de l’ArtSpace. Bon, cela faisait quand même quelques années que le cybercafé était l’unique endroit où elle prenait réellement le temps de jouer, mais jamais elle n’en ferait carrière. Ses autres activités lui demandaient beaucoup d’attention. Jouer à tuer des gens en ligne était pour le plaisir. 

Dana rigole un instant à la réponse de Rhys puis tient à préciser en avalant une autre gorgée de bière plus que froide : 

- Ah, mais c’est ça qui est chouette, se tirer dessus et exploser les autres. Ça fait moins de mal qu’en vrai… 

C’était peut-être pour cela que son mystérieux employé ne comprenait pas le plaisir derrière ça. Peut-être qu’il avait eu l’honneur d’expérimenter la vraie version. Celle qui sentait l’huile à pistolet, la poudre à canon brulée et l’hémoglobine qui s’échappait. La version qui te plombe les oreilles à chaque explosion, laissant un sifflement aigu et désagréable qui finit en hyperacousie douloureuse. La mort à portée de main. 

Il avait peut-être ça en commun. 

Son regard se tourna vers Tyler, se demandant si lui aussi avait été gratifié des joies de l’expérimentation crue. Loin de se douter que ces deux interlocuteurs pouvaient aussi se transformer en bête, est-ce qu’un détective devait aussi passer à l’action parfois? 

Heureuse que ses pensées se tournent vers le goat-simulator, qui est un jeu complètement absurde, elle éclate d’un rire franc et franchement amusé quand il demande si les chèvres-garou existent. Elle allait répondre quand le courant revint soudainement, illuminant la pièce, les laissant un instant aveugles. Les bips rassurants des ordis, l’imprimante, l’internet… la vie allait reprendre son cours au ArtSpace. 

D’un bond, de ses longues jambes blanches aux pieds nus et frigorifiés, Dana sortit de la pièce d’un petit pas rapide, toujours vêtues de son grand chandail et du manteau de Tyler.  Elle se dirigea directement vers le sous-sol ou l’eau avait commencé à descendre au lieu de monter. L’idée de replonger ses pieds dans l’eau froide ne lui disait rien. Des marches, elle se pencha avec sa lampe torche et scruta la boîte à disjoncteur, s’assurant que l’électricité du sous-sol était bien fermée et qu’ils n’étaient pas en train de passer au feu. Quand après une minute, pas de flammèches, elle remonta les marches puis se dirigea vers le thermostat des locaux et augmenta la chaleur. Ça coûterait plus cher d’électricité, mais ça enlèverait plus vite l’humidité qui allait se faire sentir les prochains jours. Faudrait appeler les assurances. Peut-être une benne à ordure pour jeter tout ce qui aura pris l’eau, puis selon les dégâts, ils auront à nettoyer le tout. 

En silence, Dana s’approcha d’un calorifère qui crépitait de plaisir d’être enfin en fonction et se tourna, dos à lui, de très près, laissant ses jambes absorber la chaleur qui allait bientôt remonter vers ses membres. Elle fit aller ses doigts au-dessus puis sortit machinalement son téléphone de la grande poche du devant de son chandail trop grand. 

23 h 46.

Trop tard pour faire ses appels d’adultes responsables. 

Elle se frotta le front puis remonta ses lunettes. À contrecœur, elle s’éloigna de sa source de chaleur et se dirigea vers l’imprimante qui manquait d’encre. Dans un vacarme, elle ouvrit le tiroir dissimulé au bas de la machine et sortit une énorme cartouche d’encre. Bang, le tiroir se referme. Fracas de plastique quand la portière qui donne accès aux cartouches en utilisations s’ouvre. Peu de douceur dans ce remplacement d’encre, mais ses gestes était empreinte par l’habitude d’une femme qui a fait des mouvements mille et une fois. Bang, la porte se referme. Bip, on relance l’impression et les feuilles sortent enfin de leur geôlière. 

Le paquet de feuilles en main, elle retourne à la rencontre de Tyler et le lui dépose près de lui. 

 - Rhys, si tu veux y aller, je vais rester pour m’assurer que tout ne va pas cramer cette nuit. Peux-tu passer demain? Je t’aiderais à jeter ce bazar rempli d’eau. Tyler, rien ne t’empêche de rester pour finir tes recherches, il y a de l’encre dans l’imprimante. 

Un frisson la parcourt et elle ressort de la pièce d’un petit pas silencieux pour retourner se coller contre le calorifère. Elle avait encore froid, était fatiguée et à moitié vêtue, mais ça ne lui dérangeait pas de tenir le fort seule, comme à son habitude. Elle ne demandait pas aux autres une loyauté envers l’ArtSpace, comme Dana. 

Après tout, c’était son sanctuaire elle en était sa prêtresse.

- Et merci à vous deux pour votre aide. J’apprécie beaucoup! déclara-t-elle d’un peu plus loin, espérant se réchauffer rapidement. 

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Anonymous
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Ven 13 Mai - 10:09 (#)

Le bruissement de notre conversation agrémente le silence trop vide qui règne dans le lieu illuminé par les flammes vacillantes des bougies. Je hausse les épaules à la question spontanée de l’employé taciturne et lui réponds :

« Pas vraiment, dans les vingt minutes en voiture, je dirais. »

J’aurais sans doute pu essayer de rentrer en voiture, mais l’eau qui s’agglutine sur la chaussée incapable de s’écouler assez rapidement pour libérer la route et la coupure de courant ayant potentiellement stoppé les feux de circulations auraient rendu le tout un peu trop risqué pour le bénéfice tiré. Enchainant sur mes questions précédentes, Rhys et Dana commencent à discuter des jeux vidéo communs et moins communs, m’arrachant un haussement de sourcil amusé avec l’histoire du simulateur de chèvre. Comment une chèvre peut mettre le feu à une voiture d’ailleurs ? Je les écoute en finissant la part de pizza et étouffe un rire quand Rhys se demandent si les chèvres-garous existent. Je me contente de hausser les épaules, lui faisant comprendre que je n’en ai pas la moindre foutue idée. Et si c’est la cas, est-ce qu’il existe quelque chose de semblable à la Horde mais pour des chèvres ? Je me suis toujours demandé si tous les garous se regroupaient comme nous, mais pour l’heure ça demeure un mystère. Subitement, un éclat lumineux me vrille les rétines et je plisse les yeux pour ne pas être aveuglé par la luminosité soudaine et brutale qui tranche avec les ombres vacillantes qui nous entouraient jusque-là. Des sons caractéristiques emplissent la pièce, nous informant que la technologie renait grâce à l’électricité qui file de nouveau dans le quartier. Sans perdre une seconde, Dana se lève et disparait, probablement pour quelques vérifications urgentes. Je jette un coup d’œil à l’autre employé à présent bien visible dans la lumière artificielle, et reprends comme si de rien n’était :

« Je sais pas si les chèvres-garous existent, mais un jour y’a un gars qui se demandait si les singes-garous existaient et s’ils se transformaient uniquement quand la lune était en forme de banane. » C’était quelques années après la révélation, quand la panique générale avait cédé chez certains face à une curiosité prolixe. D’un air amusé, je conclus : « Je sais pas trop ce qu’il avait bu, mais ça avait l’air d’être costaud en tout cas. »

De grand bruits d’une machine électronique que l’on traite sans délicatesse se font entendre plus loin dans la pièce et attirent mon attention sur Dana changeant les cartouches d’encre de l’imprimante. Je ne peux qu’être impressionné par son professionnalisme, après cette soirée je ne lui en aurais pas voulu de juste rentrer chez elle se réchauffer et de remettre ça à plus tard. Rapidement, elle revient vers nous en déposant les feuilles dont j’avais besoin avant d’organiser la suite des évènements.

« Merci. » Je récupère mes chaussures en train de sécher non loin. Elles sont toujours humides de l’eau stagnante du sous-sol, mais tant pis. Je les remets avant de me lever et de saisir les feuilles imprimées qui me permettront de clôturer mon affaire. « Je pense que je vais rentrer, j’ai ce qu’il faut. »

Je pars récupérer une partie de mes affaires abandonnées à côté de l’ordinateur que j’utilisais avant le début de l’inondation et réalise rapidement que mon téléphone et mes clopes se trouvent dans mon manteau. Me retournant vers la salle quasi déserte, je constate qu’elle a disparu. Sans mal, je la retrouve collée au chauffage qu’elle a allumé peu de temps avant. En m’approchant, je lui dis :

« Garde le manteau pour pas crever de froid, je le récupérerai une autre fois, mais j’ai besoin de ce qu’il y a dans les poches. » Une fois mes affaires récupérées j’ajoute quand même  : « Et te tue pas au travail, hein. L’Artspace va pas s’envoler si tu rentres te reposer. » Je tourne les talons pour m’approcher de la sortie et lâche un « Aller, à plus. » avant de disparaitre derrière la porte du cybercafé pour rentrer chez moi après cette soirée étrange semblable à une nuit près d’un feu de camp au milieu d’une forêt d’ordinateurs.
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MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
Rhys Archos
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L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE

À bon chat, bon rat. - FT Tyler Frisk + Rhys Archos S83t

« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »

En un mot : Émeute, Sang et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :

Trouble à l'ordre public ;
Outrage à agents ;
Attentat à la pudeur ;
Violation de propriété privée ;
Ivresse sur voie publique ;
Expert du pistolet à clous ;
Vol de voitures ;
Briseur de vitrines ;
Bagarres ;
Vol de poules ;
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SOONER OR LATER
YOUR HUMAN SIDE LOSES.
IT HAS TO

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Sam 31 Déc - 4:40 (#)


«...Et s’ils se transformaient uniquement quand la lune était en forme de banane. » L'espace d'un instant je reste interdit, comme percuté par une gifle à la vélocité monumentale tandis que mes délires à demi attardés sur les chèvres garous se font écraser par cette idée proprement terrifiante. Une part en moi s'indigne de la chose mais est obligée d'admettre que la comparaison tient la route. Quelle est cette sorcellerie ? Mes sourcils se froncent dans un plissement subtil, bousculé dans des croyances pourtant profondément enracinées à l'intérieur de moi-même. Une seconde, j'envisage même de demander son avis à Kaidan mais finis par étouffer cette éventualité. Il va se foutre de ma gueule, c'est obligé.

_ Euh, ouais, c'est fou hein ?

Heureusement, le retour du courant me permet de dissimuler quelque peu mon trouble tandis que Dana retourne mettre de l'encore et Tyler récupérer ses affaires. Je me lève, aussi, ébloui par le soudain contraste de lumière. L'ambiance un peu cosy et intimiste a disparu, écrasée par la clarté familière de l'Artspace. C'est comme si cet espace d'échange et de confidences qu'on avait partagé pendant quelques temps venait de s'éclipser, annonçant un retour à la normalité monotone.

Je regarde l'heure, 23h46.

Remontant sur ma tête la capuche du sweat Grumpy Cat que je porte, mes pieds encore nus déambulent ici et là pour ranger le petit coin dîner aux chandelles qu'on s'était aménagé, jetant les cartons de pizza et embarquant avec les restes fondus des bougies.

Essuyant mes mains contre mon jean, je cherche un crayon et laisse une petite note sur le post-il des courses, accroché là à côté de l'ordinateur d'accueil : « Bougi*. » Ça sera toujours plus sympa la prochaine fois, et puis au pire s'il y a un anniversaire à fêter, ça manquera pas. Estimant que le message n'était peut-être pas assez clair - et puis peut-être tout simplement par un accès de retard mental soudain - je m'applique à y rajouter le dessins d'une pizza, d'un éclair, d'un rectangle avec une tête de mort dessus (c'est l'imprimante, si) et d'une inondation sur le bas du morceau de papier. Tyler, après avoir rassemblé ses affaires, s'en va à ce moment-là et, armé d'un sourire sincère, je lui adresse un signe de la main.

_ A plus Tyler !

Plein d'une fibre artistique passagère, je me remets à mon œuvre en plaçant en plus trois bonhommes-bâtons rassemblés autour d'une bougie au centre et, comble du culot, une tête mal faite d'un pizzaïolo qui dépasse d'un coin du papier, un GREGORY ajouté en-dessous avec un petit cœur. Comprenne qui pourra.

Finalement, après avoir rangé un peu avec Dana et séché au mieux auprès d'un radiateur, je remets mes chaussettes et mes chaussures, presque trop à l'aise de marcher pieds nus un peu partout.

_ T'embêtes pas trop pour ce soir hein, je viendrais demain matin pour finir de ranger tout ça, ça va pas s'en aller toutes façons. Toi, va te réchauffer et installer goat simulator.

Un petit haussement de sourcils dont j'ai fait ma spécialité pour appuyer mon propos, et je finis de rassembler mes affaires avant de quitter.

_ Bonne nuit !

Et, sous l’œil-banane de la Lune, je m'enfonce dans la nuit pour retourner à mon petit coin perdu aux abords de Mooringsport, déjà fatigué de devoir faire une heure de vélo pour ça.


*Oui, Rhys a une orthographe déplorable...





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