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Rats ? Nothing else ! - Kaidan

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Blanche de Lantins
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Dim 20 Mar - 16:16 (#)

Mercredi dernier, j’ai eu Jolan au téléphone. Nous avons parlé longuement, du temps passé, du temps à venir et même du temps présent. Je crois qu’il a compris qu’il me manque terriblement. Je m’en fiche qu’il soit rat ou humain, mon seul désir est de le revoir, en vrai, et pas seulement à travers un écran. Face Time c’est bien, mais ne remplacera jamais le contact chaud d’une peau, un baiser échangé ou le parfum enrobant d’un être.

Tout a été lu concernant les garous. Je crois que tout ce qui peut exister sur la toile a été écumé, la bibliothèque de Shreveport et même de la Nouvelle-Orléans y est passée aussi et pourtant j’ai encore tant de questions les concernant. Le sujet a été abordé avec Papa, mais il a été tranchant, mettant rapidement un terme à la conversation, m’interdisant de poursuivre mes recherches et de laisser le temps à Jolan d’accepter sa nouvelle forme. Je n’ai pas insisté ne voulant pas me fâcher avec lui. Nous savons tous les deux que je ne vais pas abandonner, mais les non-dits sont parfois plus aisés que la vérité.

Ce soir, je veux en avoir le cœur net. Mon entreprise est périlleuse, je le sais, mais qu’importe. Je ne pars pas les mains vides, m’étant préparée convenablement. Totalement illégalement, pour une sommes absolument indécente, je me suis procurée une lame en argent, dormant dans un fourreau en cuir épais. Je suis consciente du ridicule du gadget, je n’en parlerai jamais à qui que ce soit, hormis Jolan si je le retrouve mais cela me rassure d’avoir cet accessoire avec moi. Oserais-je l’utiliser contre une quelconque créature ? Pas certaine, j’aime beaucoup trop les animaux pour cela.

Vêtue d’un jeans, d’un pull chaud, d’une veste coupe-vent et de chaussure de marche, je quitte la maison dans ma ravissante Mini Cooper rouge qui m’a suivie depuis la France. La radio diffuse quelques mélodies en vogue actuellement et je chantonne le refrain doucement.

Mon frère est devenu un rat-garou mais je ne vais pas m’aventurer dans les égouts toute seule. De un, l’odeur et la salubrité de l’endroit me révulse, rien que d’y penser, mon estomac s’en retourne. De plus, ces petites choses ne vivent pas seules et le fait de me retrouver devant des milliers de rats m’effraye fortement. La curiosité me pousse à agir comme je le fais en cette soirée, mais je reste tout de même consciente que ma démarche reste dangereuse. Père m’a pourvue d’une amulette qui, soi-disant, repousse les Immortels. Je reste extrêmement sceptique sur la véracité et du fonctionnement de l’objet. Mais soit, je le porte autour de mon cou, sous mon chandail, au bout d’une chaîne en argent. Il repose paisiblement entre mes seins.

Durant la semaine écoulée, j’ai fait des recherches sur les différentes artères qui courent sous la ville. J’en ai trouvé plusieurs qui débouchent en pleine nature, hors de la ville. De plus, un vieux bar est installé non loin de là. Et c’est exactement là où je me dirige. Les lumières de Shreveport sont dans mon rétroviseur, la route est exempte de voiture, hormis la mienne qui avale silencieusement le bandeau d’asphalte.

Enfin j’aperçois les enseignes criardes signalant l’établissement que j’avais repéré aux heures diurnes et me gare tout près d’un petit chemin qui descend vers l’évacuation. Je vérifie mes poches avant de quitter le véhicule. Deux billets de vingt dollars, une photo de Jolan, mon couteau accroché à ma ceinture caché par ma veste, mon talisman et la carte magnétique de la voiture. J’ouvre la portière et plisse le nez, cela sent fort mais peu importe, si je peux entrer en contact avec une créature vivant dans ce monde souterrain, je serai heureuse, bien que sceptique sur une réussite dès le premier soir.

Avant de parcourir la nature, je vais faire un tour dans le bar, afin de prospecter si quelqu’un aurait vu mon frère. Une bouffée d’odeur emplie de bière me saute au visage lorsque je pénètre dans le restaurant. De la musique, sortie du fin fond du bayou m’accueille ainsi qu’une petite foule hétéroclite. Je serai incapable de dire s’il y a des CESS parmi les clients ou non. Je m’installe au comptoir et commande un Schweppes, me fait remarquer en renvoyant la boisson qui arrive sans citron et commence à questionner les gens placés à mes côtés, leur présentant le cliché de mon frère. C’est à peine s’ils me répondent, se fichant totalement de la photo. Dépitée, je m’attaque aux tables occupées où on me fait clairement comprendre que je dérange. Il y a micro dans un coin, j’hésite mais n’ose tout de même pas passer officiellement une annonce, craignant les représailles. Un peu triste, je retourne m’asseoir, termine mon soda, paie ma consommation et quitte le bar sous des regards soulagés de me voir partir.

Dehors, une légère brise s’est levée, évacuant les effluves de la bauge et celle des égouts. Mes pas crissent sur les gravillons alors que je me dirige vers le sentier pour dévaler la colline. Elle surplombe le tunnel duquel s’écoule continuellement une eau nauséabond et d’une couleur peu avenante. Un petit ruisseau serpente entre les hautes herbes et va se jeter dans le fleuve en contre-bas. Parvenue au niveau du déversoir, je tente un premier coup d’œil dans les entrailles de la terre sans y voir quoi que ce soit. Quelle idiote, j’aurai dû apporter une lampe torche ! Un éclat argenté illumine la campagne paisible, la lune n’est pas pleine, elle le sera d’ici quelques nuits, j’ai pris garde de vérifier avant de sortir.

Un premier mouvement de la flore, à l’orée de ma vision, attire mon attention. Malgré la confiance que j’ai dans mon entreprise, mon cœur s’emballe lorsque je vois deux renardeaux et leur mère sortir des fourrés. Immobile, je regarde passer la petite famille, attendrie par la déambulation maladroite des plus jeunes. Ravie de cette première rencontre, je prends confiance et poursuis mon cheminement, descendant vers le cours d’eau lorsqu’une voix sortie de nulle part m’interpelle et me fait sursauter.

- Hey Gamine ! T’as rien à faire ici ! C’est pas ton royaume, tu devrais remonter dans ta petite voiture et partir tant que tu le peux encore.

Je me retourne prudemment découvrant un homme totalement nu, les mains sur les hanches. J’essaie de garder mon regard sur son visage, évitant soigneusement de descendre plus bas que ces épaules. Soit c’est un déséquilibré qui aime l’exhibitionnisme, soit c’est exactement ce que je cherche.

- Bonsoir ! Ecoutez, ce n’est pas ce que vous croyez… Je recherche…
- Dégage, je t’ai dit !

Il commence à grogner et effectue quelques pas dans ma direction.

- Non mais attendez, bon sang. Je recherche mon frère, je ne vous veux pas…
- Barre-toi si tu tiens à ta petite existence !

Ce n’est plus un simple avertissement, mais une menace réelle. J’ai laissé intentionnellement mon téléphone dans ma voiture, acte que je ne réitérerai plus à l’avenir. Un renard puis deux autres, de bonne taille, rejoignent l’homme. Généralement, je trouve ça plutôt mignon mais là, ça ne l’est plus du tout.

Prenant mes jambes à mon cou, je vise le chemin terreux qui mène au parking sauf que la petite troupe me barre toute retraite. Je fais demi-tour et tente une ascension de l’autre côté du déversoir. La pente est beaucoup trop raide et je me retrouve, à plat ventre, glissant sur l’herbe mouillée, me rapprochant inexorablement vers les hommes renards.
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Jeu 14 Avr - 20:11 (#)


Pas qu’il était là pour se détendre. Il n’était vraiment pas le type à boire une bière en solitaire, les bras croisés sur le dessus d’un comptoir collant d’un bar douteux. Soit, il l’avait déjà fait par le passé, mais quand l’envie lui prenait, il préférait aller dans les extrêmes : un bar bien bruyant, rempli de personne, avec une piste de danse bondée dans laquelle il pouvait tout oublier. Les petits bars de fin fond de route, avec le parking de terre battue et l’odeur du houblon qui suinte des montants de bois rugueux. Même s’il s’était placé à l’extrémité du bar, espérant ne pas être remarqué, sa carrure l’avait mal servi. Une ou deux femmes l’avaient abordée, la lueur de leur prunelle déjà diluée dans l’alcool puis un type était venue lui dire qu’il pensait l’avoir vu à la télé, il n’y a pas très longtemps. Kaidan avait préféré lui répondre qu’il se trompait probablement et retourner son attention sur sa deuxième bouteille de bière. 

Mais il ne se trompait pas. Après être passés au journal télé, pour avoir sauvé deux petits bébés humains qui avaient été kidnappés par un garou, les gens avaient différentes réactions face à lui. thérianthropes ou autres, certains le félicitaient, d’autres lui faisaient des gros yeux, puisqu’après tout, ils avaient mener à l’arrestation d’un garou, une des leurs… bref, il s’en moquait. Il avait fait ce qu’on lui avait demandé de faire. Et bien. Si seulement sa merveilleuse collègue ne l’avait pas brodé d’éloge devant les médias. 

Dans tous les cas, ce bar était un autre refuge classique de la communauté damné par la lune. On pouvait y trouver des partisans à leur cause, des humains et autres créatures qui tournaient autour d’eux pour diverses raisons. Ce n’était pas organisé. L’endroit était plutôt free-for-all où la première règle était de ne pas se battre à l’intérieur. Ensuite, c’était une bonne place pour avoir des informations. 

Habituellement, les gens ont la parole facile, mais ce soir, une petite humaine parfumée et sa boisson gazeuse avait chié l’ambiance en harcelant tout le monde avec la photo de son frère disparu. Aussi intense et pas à sa place, il avait peut-être raison d’avoir disparu de la vie de sa frangine. 

La tension diminua quand elle quitta enfin les lieux, mais l’instinct de Kaidan l’assura qu’elle n’allait certainement pas en terminer là. Ça serait de la folie de forcer encore plus la main à tout ce monde, mais elle avait l’air bien décidée à ne pas prendre garde à tous les signes qui lui disaient de se la fermer. Il vida sa bouteille de bière d’un dernier mouvement de la tête vers l’arrière et poussa un long soupir en déposant quelques billets sur le comptoir pour le barman. 

Les humains. 



- Ah, te voilà enfin. Entendrait-elle, d’une voix plutôt amicale qui l’accueillait en bas de cette lamentable glissade dans l’herbe trempée. Un bras puissant tendu lui attrape la main. La sienne est chaude et énorme, contrairement à celle de Blanche, petite, froide et mouillée. Je t’ai dit de m’attendre près de l’auto, chérie. Puis, une fois debout, il lui murmura à l’oreille, en enlaçant sa menue taille : Si tu veux te sortir en un morceau de cette situation, ne panique pas. Suis le mouvement. Il ponctue son murmure par un baiser déposé sur sa joue, comme le parfait petit copain qu’il pourrait être. 

- Tu la connais? Lui dit l’homme nu menaçant.
- Je suis son chevalier servant, répond Kaidan, d’un naturel dérisoire et esthétique, en affirmant sa prise sur l’humaine. Il faisait une bonne tête de plus qu’elle. Je suis désolée si elle a dérangé votre… Il désigne d’un geste de la main de haut en bas la nudité de l’interlocuteur puis jette un regard curieux sur la faune qui l’accompagne, votre… peu importe. Elle a encore un peu trop bu de Schnapp, n’est-ce pas? Ça te fait dire des drôles de choses quand tu le mélanges avec tes médicaments, tu te rappelles? Un sourire penaud, un haussement d’épaules, il espéra que cette raison soit suffisante pour excuser la petite dame de cet excès de noblesse. 

Kaidan l’entraîne lentement, mais fermement vers le chemin de gravier, derrière les protagonistes menaçants. Ceux-ci s’écartent à peine. Les renards grognent leurs avertissements. Le type par contre, semblait moins enclin à les laisser passer aussi facilement. Il attrapa Kaidan par le biceps. Il était presque de la même grandeur que lui, mais pas tout à fait et sa forme humaine devait être moins glorieuse que sa forme animale. 

- Ton visage me dit quelque chose. 
- C’est fort possible, j’aime bien ce bar. Pas autant que ma douce, décidément. S’essaie-t-il avec un sourire niais. 

L’un des renards poussa un feulement de rage à leur pied.
La prise de l’exhibitionniste nocturne se serra durement sur son bras. Kaidan pencha sa tête pour observer la poigne qui pénétrait son muscle dans une menace silencieuse. 

- Je n’aime pas quand on me ment, grogne l’interlocuteur en habit d’Adam.

C’est à ce moment que le masque désolé disparaît des traits du métamorphe. L’agent du MRU prit une longue et profonde inspiration qui fit gonfler son torse. Son regard se glissa vers celui qui le maintenait sur place. Un regard qui n’avait rien d’amusé ou d’insouciant. Sa voix semblait avoir baissé d’une octave.

On ne jouait pas à qui pissait le plus loin avec le patriarche des Archos.

- Alors je te conseille de me lâcher et de nous laisser passer prestement. 
- Ou sinon quoi? S’aventure dangereusement l’énergumène qui combattait ses propres instincts face à l’aura de l’alpha métamorphe. 
- Tu ne veux pas le savoir, grogne cruellement Kaidan, accompagné d’un grondement bestial vibrant au creux de sa poitrine. Laissez-nous passer.  commanda-t-il de souffle entre ses dents.

L’assaillant lâcha sa prise lentement puis fit un pas de recul, sans demander son reste. Il avait froncé les sourcils, nullement satisfait de la tournure des choses, mais reconnu qu’il n’avait pas envie de se frotter à lui. Peu importe ce qu’il était. 

- Et toi, ne remets jamais les pieds ici. Compris? 

Le métamorphe préféra ne pas laisser à la poulette l’occasion de répondre et la garda près de lui, sans un mot, jusqu’à ce qu’ils soient de retour sur le parking. La voiture rouge d’un autre pays ne pouvait que lui appartenir.
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Dim 17 Avr - 18:50 (#)

Le nez dans l’herbe froide et humide, je glisse, tout d’abord lentement mais j’ai l’impression que ma course ne fait qu’accélérer. Mes doigts se referment sur les touffes mouillées, mais je n’ai aucune prise et elles s’échappent, griffant et coupant mes paumes. Ma veste remonte, s’accrochant à toutes les aspérités possibles et inimaginables, si bien que j’ai rapidement le ventre et les reins à l’air. De la terre et du gravier se logent dans mon nez et ma bouche lorsque j’entreprends une vague tentative de crier. Le calvaire semble se prolonger durant des minutes bien trop longues. Comment se fait-il que le temps s’étire de la sorte lorsque l’on est dans une situation aussi horrible. Ce dévers ne semblait pourtant pas si long que ça !

Enfin tout s’arrête. L’entièreté de la face avant de mon être me fait mal. Trempée jusqu’à l’os, je me redresse sur les coudes et sur les genoux, qui ont dû, au passage, écoper de quelques bonnes ecchymoses et écorchures. Une voix s’élève, troue la nuit et mon univers fait de boue, d’herbe et de petits cailloux, me faisant sursauter. Une main se dessine à l’orée de mon champ de vision sans que je ne comprenne à qui elle appartient. Basculant sur les fesses, elles n’étaient pas encore mouillées, c’est chose faite à présent, je bas des cils afin de prendre connaissance de l’identité du bonhomme, en tentant de remettre un peu d'ordre dans mes idées. Mon cœur bat la chamade et ma respiration est haletante, comme si je venais de faire un marathon.

Une montagne se tient devant moi, m’intimidant presque. Incertaine, je place ma main dans sa paume et me laisse hisser à la verticale. Tout en prenant de la hauteur, je me dis qu’il a dû être sculpté dans le même marbre qu’Apollon.

Chérie ? Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Je m’accroche à lui, appréciant sa sollicitude et surtout sa chaleur qui me réchauffe un peu les mains. Tout en écoutant attentivement les conseils de l’inconnu, je tente de remettre correctement mes vêtements et mes cheveux qui collent à mon crâne. Je vais encore passer un temps fou à les démêler.

- J’ai pas pris le médicament du Dr Fermont, j’ai juste bu une pinte et peut-être quelques shots de… je ne sais même plus ce qu’il y avait dans tous ces verres. On peut rentrer à la maison, ...chéri ? Je sens que je vais être malade…

Son pied est nettement plus sûr que le mien, malgré les chaussures de marche que je porte. Je trébuche et glisse mais c’est sans compter sur le soutien fiable de mon sauveur qui m’empêche de me retrouver les quatre fers en l’air. Dès que les graviers crissent sous mes semelles, tout devient plus facile, hormis le type en tenue d’Eve qui refuse de céder du terrain. Une nouvelle discussion débute, un truc de mâle, la testostérone en est presque palpable. Blottie contre lui, tremblant comme une feuille, j’évalue la distance qu’il nous reste jusqu’au parking. Lui, il y arriverait sans aucun doute, moi, c’est déjà beaucoup moins sûr.

Un grondement sourd fait vibrer son torse, sur lequel ma main est posée, glaçant mon sang dans mes veines. Jamais je n’ai entendu ce genre de son sortir d’un homme. Pas loin de la panique complète, je tente de me détacher discrètement de lui, sans la moindre réussite. Mes cheveux virevoltent lorsque je secoue la tête vigoureusement, démontrant que plus jamais je ne reviendrais sur mes pas.

L’ascension est pénible pour moi, nettement moins pour le géant qui finit presque par me porter sur les derniers mètres. Une fois sur le parking, je me détache de mon sauveur et ose enfin affronter son visage en me plaçant face à lui. Je dois avoir l’air minable, à moitié trempée, couverte de boue, côté face, impeccable côté pile. Instinctivement, je tire sur ma veste, cherchant à faire disparaître mes mains dans les manches. Honteuse, j’abaisse mes orbes bleutés, des mèches blondes venant recouvrir mon visage crotté. Grelotant sous les assauts du vent, je me dois de le remercier. Ma voix est chevrotante et entrecoupée de spasmes dus au froid qui me transperce de part en part.

- Je ne sais comment vous remercier. Sans vous, je ne sais pas comment toute cette histoire se serait finie. Je ne pensais pas… je ne voulais pas les déranger, je… C’est tellement embarrassant. Et cet homme... pourquoi se balader nu, alors qu'il fait super froid ?

Plongeant ma main dans ma poche, je cherche mes clefs. A mon grand soulagement, je sens le métal glacé au bout de mes doigts. Mes nerfs lâchent, je sens que je vais pleurer et c’est bien la dernière chose que j’ai envie de montrer à cet inconnu qui a risqué sa propre vie pour me tirer de ce guêpier. Avalant difficilement ma salive, je me sens toute penaude, ne sachant pas très bien comment lui exprimer ma gratitude.

- Je… ne sais pas pourquoi je suis descendue. En fait, si mais la prochaine fois, je viendrai de jour.

Je tire mes clefs hors de la poche, signifiant qu’il est temps pour moi de m’éclipser. Je n’ai aucune idée si je suis apte à la conduite ou non. Mes mains sont agitées de tremblements, tant nerveux que de froid, me faisant lâcher le trousseau. Malgré le stress qui me submerge, je les ramasse maladroitement.

- Je devrais peut-être prendre un taxi. Mais je ne suis pas certaine qu’ils vont vouloir me prendre, vu l’état dans lequel je suis…

Partant de la ceinture, mes pupilles claires escaladent le torse, s’arrêtent un instant sur les larges épaules, suivent la courbe marquée de la mâchoire pour s’échouer finalement dans son regard.

- Serait-ce abusé de vous demander de conduire ?
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Sam 28 Mai - 22:52 (#)


Elle avait l’air aussi solide sur ses jambes qu’un chevreuil qui venait de naitre. Grelotante, arrivant à peine à couvrir l’état lamentable dans lequel elle se trouvait. Il fronça les sourcils et repoussa les remerciements d’un signe négatif de la tête.

- Sans moi ? J’opte pour la mort. Parce que si vous ne vouliez vraiment pas les déranger, c’est raté. En plus d’avoir bien faire chier tout le monde au bar avec vos manières intrusives et insistantes, ce sont le genre de type qui ne font qu’une bouchée de petite humaine comme vous.

Il renifla, pas le moindre amusé à la question sur la nudité du type en bas :

- Vous devez savoir que vous êtes dans un coin réputé d’être un repaire de thériantrope, n’est-ce pas ? Vous savez ce qu’est un garou ? Forcément. Il n’y a aucune bonne raison pour que vous veniez trainer par ici à moins d’être associé à une meute ou d’être vous-même l’une d’entre eux ce qui est… évidant que non.

Aussi penaude et désolée qu’elle fût, Kaidan allait quand même tenter de faire un peu de prévention. Elle mériterait bien finalement, de se faire bouffer par un garou beaucoup moins patient que lui, mais il allait au moins lui donner une chance de réfléchir et d’ajouter à ses connaissances sur le sujet pour faire des choix plus judicieux.

- Non. Vous n’allez pas revenir. Pas de jour. Pas de nuit. Pas jamais à moins que vous souhaitiez vraiment savoir ce qui pourrait vous arriver en bas. C’est uniquement mon intuition qui fait que vous êtes en un morceau en ce moment et ne comptez pas sur moi pour vous sauver à toute les fois que votre curiosité vous joue des tours.

Elle avait eu l’intelligence de suivre son conseil et de jouer le jeu.
Il espérait qu’elle avait l’intelligence de comprendre qu’on ne se mélangeait pas aussi facilement à une bande de theri.

Kaidan l’observe échapper son trousseau de clés sous l’effet du choc et du froid puis le ramasser maladroitement. Il esquissa en silence pour le taxi, elle avait l’air d’une meuf après une trop grosse dose de drogue dans un festival de musique où il a plu une partie de la nuit. Aucun chauffeur ne va vouloir saboter sa banquette, même pour ses beaux yeux.

Beaux yeux qui prirent quelques secondes bien marquées pour le détailler de bas en haut sans se gêner. Quand ses prunelles croisèrent les siennes, le métamorphe les scruta à son tour sans embarras. La suite par contre lui fit grincer des dents et serrer la mâchoire. Son regard vert perçant se porta sur la Mini-Cooper rouge derrière elle.

 - C’est une blague ? Conduire ça ? Mon genou gauche n’entre même pas dans cette bagnole de lilliputien.

Il pouvait se montrer apte à s’adapter à toutes les situations, mais la plupart du temps il était payé pour le faire ou c’était pour sa famille. Ici, il avait juste joué les gentils, quand il aurait nettement dû se mêler de ce qui le regardait. Elle n’allait certainement pas le plier en quatre pour le faire entrer dans cette mini voiture.

- Je suis désolé, mais pas question de me faire entrer là-dedans.

Puis il jeta encore un œil sur l’état de la jeune femme. Une blondinette fragile, sous le choc, qui allait peut-être faire de l’hypothermie bientôt dans ses fringues à moitié trempées et couvertes de boue. Ça n’avait pas de muscle, pas de gras, à peine une peau fine et parfumée pour la protéger des intempéries. Ça se pensait invincible et surtout à toute épreuve. Aucunement consciente du danger.

Les humains étaient cons.
Pas surprenant qu’ils étaient si prompts à s’entretuer pour des peccadilles ou à petit feu.

Un long soupir s’extirpa de son torse. Il frotta sa nuque et observa les alentours. Ils étaient surveillés, bien entendu. Si elle restait dans le parking, quelqu’un d’autre, de moins sympa assurément, allait s’occuper de lui faire comprendre violemment de ne jamais remettre les pieds dans les parages.

- C’est bon. J’vais vous ramener en lieu sûr, mais avec ma voiture. Vous n’avez qu’à vous payer un remorqueur pour votre auto; parce que si j’étais vous, je ne la laisserais pas ici toute la nuit. J’espère que vous avez de bonnes assurances.

D’un bruit de clé, les siennes maintenant, Kaidan lui fit signe de le suivre pour se diriger vers une voiture lambda et ultra ennuyante prêtée par ses «employeurs». Avant qu’elle n’arrive à la portière du passager, il avait ouvert le coffre de la voiture et revenait avec un veston, qu’elle déposa sur les épaules de la jeune femme. Il lui ouvrit la porte en précisant :

- Juste pour ne pas cochonner tout l’habitacle… 

Et retournant de son côté, démarrer la voiture et prodiguer un peu de chaleur à la pauvrette qui ne comprenait probablement pas encore quel merdier dont elle venait d’échapper.

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Mer 29 Juin - 15:40 (#)

Les paroles sont abruptes et particulièrement déstabilisantes pour une femme comme moi. Que l’on soit honnête est un fait, c’est ce que je demande, mais il y différentes manières de le dire. C’est tellement cru qu’un hoquet de surprise m’échappe. Il ne s’arrête pas là, mais poursuit sur sa lancée, blâmant mon comportement, insistant bien sur les mots. Je ne suis pas certaine du comportement à adopter, dois-je m’insurger ou éclater en sanglot ? Une grosse boule se forme dans ma gorge que je tente de ravaler en inspirant profondément. Hors de question que je lui montre la détresse morale dans laquelle il me pousse. Ne se rend-il donc pas compte à quel point ses mots sont blessants ? S’il avait, ne serait-ce qu’une once d’empathie, il me questionnerait sur ce qui m’a amenée dans cette bauge, située au trou-du-cul du monde ! Ce n’est pas par plaisir que je suis venue jusqu’ici.

- Monsieur, ma voix n’est pas aussi assurée que je le voudrai, ce qui m’exaspère profondément. Je croise les bras sur ma poitrine et d’un ton calme, parsemée toutefois par quelques trémolos, je lui réponds. Je vous remercie infiniment de m'avoir sortie de cette situation extrêmement embarrassante, vous suis reconnaissante et serais éternellement redevable de m’avoir sauvé la vie. Je suis consciente de m’être montrée maladroite mais retrouver un thériantrope, le mot est prononcé à la française, s’avère bien plus difficile que je le pensais au préalable. Je n’avais aucune idée que ceci, décroisant mes bras, je fais un large signe de la main, englobant une bonne partie de l’horizon, était le territoire des garous.

Une bourrasque plus forte que les précédentes me déstabilise, tout comme la présence de cet homme au regard, presque intrusif. Je n’ose lever les yeux, me sachant en faute mais également par ce quelque chose qu’il dégage et que je n’arrive à définir. Je frissonne, ne pouvant réprimer mes dents de claquer. Qui est cet individu et que fait-il là ? M’a-t-il suivie depuis le restaurant ? Et pourquoi a-t-il pris ma défense face aux hommes bêtes. Je n’ai pas eu souvent l’occasion de fréquenter des garous, bien que je me souvienne d’une fille qui avait la capacité de prendre l’apparence d’un hibou. Et à Moscou, avec ma mère, nous avons pu faire la connaissance d’une meute de loups. Ils n’avaient pas du tout l’attitude de ceux rencontrés dans le vallon. Bien au contraire, ils avaient une classe brute qui était absolument charmante… un peu comme mon preux chevalier. Je me mors mes lèvres à cette pensée, m’imposant à tout jamais le silence concernant cette appellation.

Par contre, je ne peux lui promettre de ne revenir ici. Ce qui est certain c’est que cela ne sera pas seule. Mais il est clair, si je parviens à parler à ces gens, qu’ils pourraient potentiellement avoir des réponses à mes questions, pour autant qu’ils soient enclins à m’aider, même si au vu du premier contact, cela me paraît compromis. Mon approche a été mauvaise et intrusive, je le reconnais.

Nos regards se croisent, se dévisagent, mémorisant les contours des corps. C’est un bel homme, c’est indéniable, massif, peut-être un peu trop pour ma petite Rover. Resserrant mes bras autour de mon corps, toujours dans l’espoir de trouver un peu de chaleur, je penche la tête sur le côté en faisant une petite moue.

- Vous seriez surpris tout ce qui peut entrer dans cette voiture. Mais très bien, je vous suis.

Toutefois, je ne bouge pas, hésitante sur l’attitude à adopter. Certes il a prouvé sa bonne foi, mais est-ce vraiment prudent de monter dans le véhicule d’un parfait étranger. De plus, il y a eu ce grognement, sourd et profond qui a fait vibrer tout son être.

Je mords ma lèvre inférieure, grelotante, j’ai l’impression que mes os s’entrechoquent. Je finis par hocher la tête mais lève une main tremblante, lui indiquant que je le rejoins dans deux minutes.

- Je dois prendre mes affaires. Mon téléphone pour que je puisse appeler un remorqueur. Ca m’embêterais de me faire voler ou démonter ma voiture. Et s’il vous plaît, ne dites pas que ce n’est qu’un tas de ferraille. Certes c’est le cas, mais j’y tiens. Elle m’a suivie depuis la France et c’est un cadeau de mon père.

Sans lui laisser le temps, je rejoins mon propre véhicule, en chancelant un peu, le terrain irrégulier n’aidant pas ma progression. Je récupère mon sac Cartier, contenant mon téléphone et rallie la voiture de mon sauveur qui farfouille dans son coffre. Un moment de doute s’insinue dans mon esprit, il ne va pas me mettre là-dedans. Lorsque je vois apparaître le vêtement qu’il dépose avec galanterie sur mes épaules, je lui offre un doux sourire accompagné d’un timide merci, même si ses paroles sont un peu rugueuses.

Assise sur le siège passager, j’abaisse mes paupières, profitant des quelques secondes de quiétude que m’offre l’habitacle vide. Bien trop vite, la portière s’ouvre, laissant pénétrer une vague glaciale. Téléphone en main, j’appelle rapidement un service de conciergerie qui me garanti un enlèvement presque immédiat de ma petite Cooper. Rassurée sur le devenir de mon véhicule, je pivote sur mon assise pour me tourner vers mon chauffeur. La proximité de l’homme rend l’atmosphère presque intimidante.

- Merci encore de votre aide. Vraiment. Je ne sais comment vous remercier. Pardonnez, toutefois ma curiosité, vous connaissez ces gens ? Lorsque vous vous êtes adressez à eux, vos paroles étaient familières. Et… ce grognement que vous avez émis, c’est étrange. Vous…

Je ne parviens pas à poursuivre, consciente que cette dernière question pourrait être mal prise, j’abaisse mon regard, gênée mais nullement honteuse. Sur un ton doux, je m’ouvre partiellement à la confidence.

- J’espère que vous ne pensez pas que je suis venue ici dans un but de voyeurisme, car ce n’est absolument pas le cas. Je ne voulais pas déranger cette famille, rassemblement ou ne sais-je ce que c’était, je souhaitais simplement leur parler, comprendre.

Aussi légère qu’une plume, je dépose ma main sur son avant-bras.

- Vous me croyez, n’est-ce pas ?
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Jeu 25 Aoû - 22:37 (#)


Il soulève un sourcil, pas très impressionné par ses remerciements, encore moins par ses explications. Retrouver un thérianthropes. Prononcé avec un accent français ne rends pas moins le terme désagréable à entendre dans la bouche d’une jeune femme qui ne devrait décidément pas s’attarder à investiguer un CESS qui ne souhaitait pas être retrouvé. Évidemment, si ledit garou voulait être sous l’attention de cette humaine frigorifiée qui embarquait dans sa voiture empruntée au NRD, il avait tous les moyens nécessaires pour le faire. Odorat accru, vision perçante, rapidité, force décuplée et du pelage, il avait plus de chance de l’identifier avant qu’elle ne le fasse. 

- Il y a toutes sortes de CESS à Shreveport qui ne feraient qu’une bouchée de vous. Quant à moi, les garous du coin devraient être le moindre de vos soucis. Comme tout le monde, ils n’aiment pas être harcelés ou interrogés par une inconnue, dans un bar, un soir de semaine.  

Après, si la petite avait des envies suicidaires, grand bien lui fasse. 

Il n’allait certainement pas empêcher l’obstination déplacée d’une humaine à se jeter carrément dans la gueule du loup. Sans mauvais jeu de mots ici. 

Clé dans le contact, la chaleur et le bruit de sa sortie en grande trombe pour réchauffer l’humaine couverte de boue, Kaidan se force à se détendre un peu. Ils l’auront vu l’aider. Il se serait bien passé de cette visibilité. Cela faisait quelques semaines qu’il fréquentait le bar. La publicité non sollicitée au journal télé en sauvant les deux enfants de cette garou enragées n’aidant pas vraiment à passer incognito, il aurait pu s’en sortir en faisant profil bas. Mais là c’était foutu. En plus de secourir l’humaine fouinarde, il la protégeait en lui prodiguant un sauf-conduit pour sortir en un morceau du bourbier dans lequel elle s’était fourrée habilement. Ça mettait en l’air sa couverture. Faudra mettre quelqu’un d’autre sur le cas. Autant qu’on lui pardonnera d’avoir fait ce que tout bon agent du NRD aurait fait, autant qu’il aurait dû juste la laisser se faire bouffer, considérant sa témérité inutile. 

Cette proximité que créait l’espace dans la voiture ne lui faisait pas plaisir non plus. Malgré le froid, l’humidité et la boue, le parfum de la jolie jeune dame lui irritait les sens. Tous ses effets personnels en étaient couverts. Hors de prix. Une odeur d’ailleurs. À l’image de ses effets personnels et d’une bagnole d’un autre continent. 

Il pousse un soupir en glissant un bras derrière le siège passager pour faire reculer l’auto dans l’espace de stationnement boueux. Promiscuité renouvelée, il fronça les sourcils en reprenant habilement et rapidement sa place, l’auto avançant tranquillement, laissant derrière eux la mini voiture ridicule. 

- Ne me remerciez pas. Je n’ai fait que mon devoir. Pas qu’il était un justicier. Loin de là. Dans la veste que vous portez, la poche à l’intérieur, à gauche. Il y a mon badge. Je suis agent de terrain pour le PASUA. 

Ah, ce grognement. Parfois, certains garous sont plus sensibles à son influence naturelle. Une force invisible empruntée aux animaux qu’il était. Ça ne fonctionne pas toujours, mais certains d’entre eux reconnaissaient le seuil de la différence de Kaidan et se voyaient instinctivement obligés de la respecter. Cela était plus efficace sur d’autres métamorphes… mais il en croisait si peu maintenant. 

Dans tous les cas, il ne peut s’empêcher un bref rire légèrement amusé. 

- Si c’était à des fins voyeuristes; vous n’aviez qu’à me le demander. Je peux probablement vous donner de meilleures adresses que l’arrière de ce bar pourrit. 

Impulsivement, il enlève son bras de sous la main qu’elle dépose sur son avant-bras. Ce n’était pas un geste brusque ni rapide. Seulement, qu’il n’avait pas envie qu’on le touche. Parfois quémandeur de câlins comme le chat, plus souvent sauvage comme le reste de ses bêtes; on ne touchait pas Kaidan Archos comme on le voulait. 

- Bien entendu que je vous crois.  
Ça sonnait faux.
C’était plus drôle de croire qu’elle y était pour se rincer l’œil. 

- Leur parler de quoi, au juste ? Comprendre quoi ? 

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Jeu 22 Sep - 20:33 (#)

Le moteur tourne enfin. Ai-je bien fait de monter dans cette voiture ? Je me rends compte, un peu tard sans doute, de la stupidité de mon acte. Personne ne sait que je suis là avec cet homme, hormis ses copains garous. Et si l’envie lui prenait de me laisser à ces créatures malveillantes, il ne resterait pas grand-chose de ma petite personne. Des images, tout droit sorties d’un mauvais film d’horreur, commencent à défiler. Je dois songer à autre chose, ne pas me laisser abattre, ne pas réfléchir au pire. Prenant exemple sur Anna, je me redresse, hors de question de me laisser intimider par ce géant à la bouille avenante. Ce ne sont ni ses beaux yeux bleus, ni sa carrure empruntée à un colosse de Rhode qui vont m’impressionner. Mon amie est un exemple pour moi, elle est forte, charismatique et sait s’imposer, tout mon contraire.

- Qu’une bouchée ? Certes, mais en attendant je suis toujours là. Je n’ai harcelé personne, je pose simplement des questions, comme le ferait n’importe quelle personne.

L’attouchement frêle lui est déplaisant visiblement. Aucune excuse n’émane de ma part, je n’ai pas à demander pardon pour un geste amical, mais j’ai bien enregistré que les contacts physiques lui sont désagréables. Cela se confirme, lors des différentes manœuvres qu’il inflige au véhicule. Faut dire, qu’il est tellement massif, qu’il doit se sentir à l’étroit, même dans sa propre voiture. Un soudain doute vient perturber mon esprit : Est-ce moi ? Est-ce que je sens mauvais ? Discrètement, je plonge mon nez vers ma veste, cherchant des effluves désagréables. Rassurée, je relève la tête et aperçois déjà le service qui va récupérer ma voiture. S’il y a des amateurs pour désosser la Mini, ils n’auront pas le temps de le faire, ce qui me tranquillise grandement. Je me détends lentement grâce à la chaleur qui commence à envahir l’habitacle. Je ferme les yeux un instant alors qu’il reprend la parole. Etonnée, je me tourne légèrement vers lui.

- Sérieux ? Agent de la PASUA ? Je suis la fille de Jean-Christophe de Lantins qui travaille pour l’USIS ! Je viens de Paris… enfin ça doit s’entendre, mon anglais est encore loin d’être parfait. On peut dire que la chance m’a souri pour une fois. Et, je ne vais pas fouiller vos poches, je vous crois sur parole.

Tout à fait rassurée sur mon sauveur, je me détends totalement et ne me gêne pas pour regarder son profil. Cet homme va certainement pouvoir m’aider à retrouver Jolan. Il travaille sur le terrain, si ça se trouve, il sait où se cache les Hommes Rats, ce qui va me permettre de localiser mon frère, enfin j’espère. Je reprends une assise correcte, face à la route, un léger sourire planté sur mes lèvres, jusqu’au moment où il remet le coup du voyeurisme sur le tapis.

- Je ne vous connaissais pas, Monsieur, comment aurais-je pu vous le demander ! De plus, je ne suis pas une fouineuse, comme vous le pensez. Croyez-vous sincèrement que je suis une personne qui aime crapahuter dans la boue en pleine nuit, juste pour se rendre intéressante ou éprouver quelques sensations fortes ? Je mène une enquête, de manière qui vous semble peut-être extrêmement maladroite, mais il faut bien que je commence quelque part. Et non, je ne peux pas m’adresser à mon Père.

Ma voix se tarit sur les dernières paroles après être montée en puissance. Délaissant mon attention de la circulation, j’abaisse mes yeux sur mes mains pleines de boue. C’est donc ce que les gens ont pensé de moi dans ce bar miteux ? Je pince les lèvres et secoue la tête doucement. Ils n’ont rien compris, ou alors je m’y suis prise très mal, ce qui est aussi une possibilité. On ne me voit jamais celle que je suis mais seulement la fille à de Lantins, la gamine qui ère dans l’ombre d’un des dirigeants de l’USIS. Si je suis venue jusqu’ici, c’est bien pour en échapper et pourtant, elle me poursuit. Je lâche un long soupire, sans aucune gêne.

En plus, le gars ne me croit pas malgré les paroles qu’il lâche. J’espère qu’il est meilleur enquêteur qu’acteur. Déposant mon coude contre la fenêtre, je cale mon menton sur mon poing, le regard fixe, sur la route déserte.

- Vous ne me croyez pas et ne dites pas le contraire, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

La question que je redoute le plus, tombe. Le paysage défile, sans que je ne reconnaisse l’endroit. Je ne sais même pas où il m’emmène, je ne lui ai pas donné mon adresse. Qu’importe pour l’heure. S’il y a une seule personne au monde qui puisse me donner un coup de main dans mon entreprise, c’est lui.

- Je… j’hésite et décide de faire un brin connaissance au préalable. Permettez-moi, avant de répondre, de me présenter. Je m’appelle Blanche de Lantins. Et vous êtes ? Oubliant tous mes principes de bienséance, je plonge la main dans la poche précédemment indiquée et en ressort son badge officiel. Kaidan Archos. Et bien, Kaidan, je recherche mon frère, Jolan et qui, accessoirement est également un rat-garou… Voilà pourquoi je me « promenais » près du déversoir. J’espérai trouver quelques indices. Une personne à qui parler qui puisse me donner des informations, quelque chose, quoi.

La voiture s’arrête à un feu, me permettant d’observer le carrefour.

- Où me conduisez-vous ?
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Ven 18 Nov - 21:06 (#)


Poser simplement des questions ? Comme n’importe quelle personne ? Non. Comme une personne qui se croit toute permit et qu’on lui doit tout. Un petit bout de femme qui n’y allait que par le chemin qui lui semblait le plus logique : Secouer la fourmilière pour voir ce qui va en sortir.

Kaidan se fit une promesse que la prochaine fois, il ne l’aidera pas. Déjà qu’il arrivait à conserver un ton neutre, il n’allait certainement pas se forcer à intervenir devant cette témérité exacerbée. Oui, elle était toujours là, et grâce à lui. Peut-être bien qu’elle devrait se rappeler un prochain jour où il ne sera pas là pour jouer la comédie et désarmé des garous impatients face à une humaine un peu trop curieuse.

Son étonnement flagrant le fit soulever un sourcil sans détourner son attention de la route. La fille de qui ? Aucune idée. Comme si tous les agents du PASUA se connaissaient. L’USIS n’avait probablement rien à envier au NRD ou même le MRU dans leur philosophie concernant les CESS. De ce qu’il savait, l’unité spéciale d’investigation du surnaturel visait un contrôle des créatures surnaturelles en vue de leur assimilation totale en société. Être fiché, marqué et surveillé. Comme tout le monde, mais avec un petit bonus.

Non, il ne connaissait pas son père. Il ne connaissait que le nom de quelques collègues de proximité et celui de ses geôliers et charmants scientifiques qui avait travaillé pour le MRU et sous la bannière du PASUA. Puis le reste, ça l’importait peu.

Fin bref, elle n’ose pas fouiller dans son manteau, parce qu’elle le croyait sur parole.

C’était un miracle qu’elle soit en vie.

Bien entendu qu’il avait remarqué son accent d’ailleurs, pas le moindrement choqué, ni tenté de le souligner. Kaidan avait été élevé à comprendre plusieurs langue et dialecte et manœuvrer certain accent pour ce fondre mieux dans la masse. Les Archos étaient une famille polyglotte. Bravo à ce petit bout de femme de prendre le temps d’apprendre une autre langue dans l’immersion totale dans une région à l’accent cajun chaleureux. Shreveport était trop loin de La Nouvelle-Orléans et trop proche du Texas pour avoir gardé une forte empreinte francophone dans son langage courant.

Le calme revient dans l’habitacle quand elle s’accroche à l’hameçon au sujet de son voyeurisme notoire. Sa première réponse est somme toute ridicule. C’était une tournure de phrase, une façon de parler et il met ça sur ces origines francophones pour prendre la balle au retour.

La suite le fait sourire.
Puis éclater de rire.
Un rire franc, amusé, honnête.
Cela dure quelques secondes jusqu’à ce qu’il termine avec une grande inspiration soulagée.

- Désolé. C’est que… Puis il se remet à rire un peu, s’arrête enfin une nouvelle fois. Non, je ne crois pas vraiment que vous êtes membres du club des Voyeuristes Exhibitionnistes de Shreveport. Vous êtes beaucoup trop bien mise, avec une bagnole pompeuse, dans un coin vraiment pas fait pour les filles bien pour avoir votre carte de membre.

Oh oui, il jugeait par son apparence bien mise, ce parfum de luxe, cette coupe parfaite, la crainte matérialiste de perdre sa voiture chérie qui a du lui couter vraiment cher à transporter de ce côté de l’océan et ces techniques de « tout m’est permis » d’enquêtrice. Et si elle préfère ne pas s’adresser à son père, pour une question d’égo ou de drame familial, grand bien lui fasse si elle peut s’offrir cette richesse.

Elle finit par se présenter au nom de famille de cet inconnu d’une autre organisation puis fouille finalement dans son manteau, cette fois-ci, sans invitation à le faire. Blanche, donc, trouve l’information qui lui manquait dans ces cordialités désormais à sens unique.

- Pourquoi près du déversoir ? Des indices de quoi ? Vous réalisez qu’un rat-garou c’est extrêmement petit, intelligent et rapide ? Et définitivement pas seul. Définitivement pas. Les rats étaient considérés comme une espèce des plus invasives et pouvaient facilement devenir une menace pour l’équilibre écologique lorsqu’ils colonisaient un endroit. Il ne serait pas surpris que le monde finisse sous la domination totale de ce genre de créatures supernaturelles. Et pourquoi le recherchez-vous ? Il est perdu ? Avez-vous considéré le fait qu’il vous rendait service en s’éloignant de vous ? Parce que, si elle était fille d’un membre de l’USIS, elle s’y connaissait irrémédiablement peu en frais de thérianthropes. Un nouveau garou est somme toute, dangereux pour les humains, puis l’est d’autant plus les nuits de pleine lune. Elle aurait beau lui répondre qu’il n’y arriverait rien, puisqu’elle est sa sœur, Kaidan savait très bien que dans certaines situations, il ne serait pas assez conscient pour faire la différente entre un membre de sa famille et une brique.

La question arrête son flot d’interrogation soudain et répond en relevant les épaules :

- Où vous souhaitez vous rendre, bien entendu. J’attendais vos ordres, mais je serais d’avis que le mieux serait d’aller au bureau du NRD pour officialiser cette disparition, si c’est le cas. Ils pourront vous aider… Surtout si elle fait jouer de ses beaux yeux, son accent français et le fait que papa soit de l’USIS.

Puis, il ne donnait pas dans ce genre de disparition. Surtout si ce n’était pas un dossier dans la pile qu’il avait sur son bureau dans son espace de travail qui puait l’humain.
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Dim 4 Déc - 19:47 (#)

Silence.

Même le moteur de la voiture semble se taire alors que la vie, là, à l’extérieur de l’habitacle, grouille comme une fourmilière. De la superette, éternellement ouverte, s’écoule une foule hétéroclite, même à cette heure tardive. A croire que les gens font leurs courses que la nuit, ce qui me surprendra toujours. Il n’y a pas ce genre de commerce en France hormis les petites épiceries qui elles, ferment tout de même la nuit.

Mes mains ont cessé de trembler et ma mâchoire ne claque plus autant. Quelques spasmes résiduels secouent encore mon corps de temps à autre. Je ressers la veste de Kaidan autour de moi, recherchant un peu plus la chaleur. Dès que je serais chez moi, j’irai me plonger dans le jacuzzi pour me détendre.

Dans la pénombre, je vois un sourire naître sur ses lèvres, le feu rouge donnant une teinte étrange à nos épidermes. Puis, sans préambule, il éclate de rire. Surprise par cette soudaine hilarité, je lui tends un regard interrogateur, nuancé d’une suspicion non dissimulée. Se fiche-t-il de moi ? Le feu tourne au vert et le véhicule reprend sa route en même temps qu’il me délivre quelques explications. D’abord surprise, je sens une douce colère naître au fond de ma poitrine.

- Trop bien mise ? Vous vous fichez de moi ? Depuis quand faut-il avoir un look particulier pour enquêter. Porter un imperméable à la Colombo pour se confondre dans le décor ou arborer les guenilles d’un clochard ?

Ma voix a gagné en force, tout en la contrôlant pour ne pas monter dans les aigus. Il va voir si je suis si précieuse qu’il le prétend. Me mordant les lèvres, je croise les bras et le défie du regard, consciente qu’il ferait mieux de se concentrer sur sa conduite, que je trouve, d’ailleurs, très saccadée. Encore un de ces machos qui pense que sa voiture est l’extension de sa virilité.

- Vous êtes qui pour oser me juger de la sorte ? Sérieusement, Monsieur Archos, êtes-vous vraiment de ceux qui classent les gens selon leurs apparences ? Ma femme de ménage a une classe incommensurable, la traiteriez-vous également de petite bourge… bien mise ?

Le silence reprend ses droits. Accoudée à la fenêtre, je tente de me repérer sans reconnaître quoi que ce soit du quartier. Les trottoirs sont clairsemés et la faune urbaine n’a pas l’air trop agressive. J'ai une furieuse envie de lui demander de me laisser là. Je trouverai bien un moyen pour rentrer à la maison.

Sa voix grave résonne à nouveau et je secoue la tête. Mon ton n’est plus du tout amène, mais je consens toutefois à lui répondre. Cet homme ne comprend rien à rien et même si je tentais de lui expliquer pourquoi je cherche Jolan, il me contredirait, j’en suis certaine.

- Le déversoir, il faut bien commencer quelque part. Contrairement à ce que vous pensez, j’ai réfléchi avant de me mettre en route. Je n’allais pas m’enfoncer dans les égouts, seule et patauger dans les tunnels jusqu’à éventuellement tomber sur un rat qui aurait fui dès qu’il aurait senti ma présence. Si ? Je laisse quelques secondes filer afin que mes paroles parviennent jusqu’à son cerveau. Jolan et moi sommes très proches. La pleine lune est encore loin. Je ne veux pas le ramener à la maison, mais juste le voir, lui parler face à face et non par écrans interposés.

Ma colère se dissipe à l’évocation de mon frère, mon timbre se faisant nettement plus doux. Il me manque terriblement et j’ai tellement de choses à lui raconter. Sentir ses bras se refermer sur moi, partager quelques moments complices, c’est un besoin quasi viscéral qui a animé mon entreprise de ce soir. Un profond soupire s’échoue dans le vide

- Désolée de m’être emportée, mais les jugements hâtifs uniquement basés sur l’apparence sont vraiment une chose qui m’horripile. Et surtout, je ne les comprends pas. Vous ne semblez pourtant pas être un homme superficiel.

La voiture roule à un bon rythme, alors qu’il me propose de me conduire dans les bureaux de la NRD. Je secoue la tête, hors de question de faire jouer mes relations. Je ne veux pas que Jolan soit traqué comme un fugitif. De plus, si mes recherches sont ébruitées, ma mère saura où je me trouve, ce que je ne désire nullement. Même si les agences sont indépendantes, il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un.

- Non, pas la NRD. Je me débrouillerai seule. Je lève une main, l’empêchant de m’interrompre. Je sais, ce n’est pas une bonne idée pour une fille comme moi, bien mise et au vu de ce qui s'est passé ce soir. Je vais rentrer chez moi. Si vous êtes pressé ou que vous en avez marre de jouer au chauffeur, vous pouvez me laisser là, je trouverai bien un taxi qui acceptera de me prendre. Sinon, j’habite à Pinecrest Village et vous êtes le bienvenu pour boire un verre si cela vous tente. C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier.
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Facultés : + Fort, + agile, + rapide.
Entend mieux, voit mieux et se transforme en bête pour te bouffer ou se faire câliner
Évolution : Présence de l'alpha
Thème : Animal - MISSIO
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Beat me up
Beat me down
Mess me up
Beyond all recognition

For what it's worth
I'd do it again
With no consequence
I will do it again

Hard up, so hunt me down, down, down
Jump the gun bust a cap hit the ground


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Pseudo : Latrine
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Mer 1 Fév - 22:54 (#)


Il serait probablement mort d’une entorse des globes oculaires quand elle s’emporta soudainement à propos du jugement de son apparence. Elle s’ébouriffait le plumage sur une mauvaise interprétation de ses propos. Kaidan ne changeait pas d’avis à ce sujet; elle était trop bien mise pour avoir sa carte de membre du club des Voyeuristes Exhibitionnistes de Shreveport. Mais soit, si elle était choquée par le fait que son style vestimentaire, et celui de sa femme de ménage ( bien entendu. ) étaient décidément trop class pour un groupe de gros pervers, soit. Rien à battre. Il se les imaginait beaucoup moins charmants, plus petit, rabougris et avec une respiration sonore sur un fond d’odeur de transpiration désagréable.

Le silence fut le bienvenu. Cette conversation n’allait nulle part et définitivement, il ne pouvait pas l’aider. Ne pouvait pas et ne voulait pas. Elle pouvait se raconter n’importe quoi à propos des liens qui l’unissaient à son frère, la chance qu’elle avait de tomber sur lui en patientant devant un trou de canalisation avait autant de chance d’être un succès que de voir une licorne bouffer un hotdog. La population de rat en nouvelle Orléans n’avait cessé d’augmenter depuis Katrina, en 2005. Il en avait des milliers et des milliers à Shreveport et ils n’étaient pas tous thérianthropes. Le plan de match est d’attendre dans croiser un et d’espérer qu’il la comprenne et qu’il partage son message ? En évitant de se faire déranger par la faune étrange et suspecte de cet endroit ?

Excellente idée.
Bonne chance.

Profond soupire de la jeune femme, elle finit par s’excuser de s’être emportée. Il ne la remercia pas de le faire, considérant qu’elle s’était frustrée toute seule sur un sujet qu’il n’avait pas abordé. Il préférait décidément sa version de l’histoire ou une petite bourgeoise s’en prends en lui parce qu’il la trouve trop jolie pour être membre officiel du club des V.E.S. S’était particulièrement amusant et il n’allait pas la rectifier à se sujet. Elle avait du stress et des émotions à faire sortir, autant que ça lui arrache un léger sourire en coin, seul dans son imaginaire et qu’elle se sente légèrement plus détendue après cet élan de rouge sur les joues et de voix sifflante de mécontentement.

La bête soulève un sourcil :

 - Parlons justement de jugement hâtif; à quoi ça ressemble un homme qui n’est pas superficiel ?

Ils avaient échangé que quelques mots depuis quelques instants. Il avait à peine parlé de lui, mais c’était suffisant pour l’estimer comme étant superficiel. Ah ouais… donc, elle pouvait le juger par son apparence dans les 20 minutes de leur première rencontre, mais lui, ne pouvait pas la trouver trouver de trop bonnes qualités pour une vie secrète, membre d’un groupe de vicieux personnages ? Enfin bref, il n’allait certainement pas s’en prendre à elle parce qu’elle se trompait; il n’avait pas particulièrement envie de tomber dans la spirale de contradictions qu’était ce petit bout d’humain miraculeusement toujours en vie.

Elle leva la main comme pour l’arrêter de dire quoi que ce soit. Chose que Kaidan n’avait aucune intention de faire. Il fit appel à toute sa patience pour laisser les envies du tigre lui faire regretter d’avoir sauvé la blondinette d’un mauvais pas. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher d’émettre un rire bref et surpris en la scrutant une seconde. :

 - Vous êtes sérieuse là ? Vous m’invitez, inconnu, serviable, mais superficiel, à aller boire un verre chez vous ?

Un claquement de langue sidéré. Son regard se retourne sur la route. Ils étaient revenus en ville. Il prit quelques tournants puis s’arrêta enfin devant des édifices éclairés et plutôt austères. D’un côté, le Shreveport Police Département et la cour de Justice puis devant, le terminus d’autobus.

- Je pense que vous pourrez appeler un taxi ici. Vous êtes en sécurité et il en a surement déjà quelques-uns qui attendent, au terminus juste en face.

Le son du clignotement à droite remplit l’habitacle de la voiture et il attendit patiemment qu’elle sorte. Avec ou sans sentiment de frustration, il souhaitait seulement s’éloigner de cette personne qui semblait être faite pour s’attirer des merdes.

Pas besoin d’une Blanche de Lantins dans sa vie.

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Daddy's little bloody candy -
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En un mot : Humain
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Crédits : Alaric
Mer 29 Mar - 11:11 (#)

Inviter ce type à la maison n’était pas la meilleure des idées, surtout au vu de nos dissonances mais il fallait bien que je le remercie d’une manière ou d’une autre. Je nous voyais déjà dans mon salon, lui bien trop grand pour mon canapé, une bouteille de bière à la main, moi assise sur le bord du sofa, le dos droit, attendant patiemment qu’il daigne partir, le tout dans un silence pesant. L’enfer. Non, vraiment, ce n’était pas la meilleure idée qui me soit venue. Mais qu’importe, il refuse, ce que j’espérai intérieurement, il ne s’agissait que d’une façon polie de le remercier.

Un rire, bref et sarcastique est émis de sa part. J’inspire profondément pour ne pas céder à ce flot de paroles qui s’insurge au fond de mes tripes. Décidément, nous ne sommes vraiment pas sur la même longueur d’onde. Avec un calme surprenant, je réplique sur un ton trop poli pour être sincère.

- Monsieur Archos, du fond du cœur, je vous remercie pour être intervenu tout à l’heure, lors de ce malheureux incident. Mes méconnaissances sont avérées, j’ai fait une erreur, je le reconnais. Je m’y suis mal prise, je l’avoue. Mais quand le désespoir vous submerge, il vous pousse à agir de manière inconsidérée.

Mea culpa bref et efficace, proche de la vérité même si l’hypocrisie empiète largement dans ma diatribe. Un sourire las et sans joie se dessine sur mes lèvres. Je secoue doucement la tête, je ne suis même pas certaine qu’il s’en aperçoive, de toute façon, ce n’est pas le but.

- Je ne pense pas que ce soit et le lieu, et le moment pour débattre de la superficialité d’un être. Visiblement, nos avis divergent, ce que je peux parfaitement admettre. Néanmoins, au vu des circonstances de notre rencontre, providentiel pour ma part, j’en conviens, une fois de plus, nos jugements, de l’un et de l’autre sont biaisés.

Il n’y a rien de plus à ajouter. La bonté de son geste a son mérite mais que puis-je faire ou dire de plus. Je ne vais pas lui balancer un billet de cent dollars à la figure en ajoutant un « merci mon brave ». Un profond soupire s’échoue dans l’habitacle. Je n’ai pas envie de me disputer avec lui, pas envie de polémiquer pendant des heures pour une cause perdue d’avance. Nous n’avons aucun atome crochu, c’est ainsi. Il faut savoir l’accepter. Et ce n’est pas son joli minois qui changera quoi que ce soit.

- Eh oui. Je vous invite mais nous savons tous les deux, avant même que je formule cette invitation, que vous ne viendrez pas. Pour une raison qui m’échappe, je vous horripile. Sont-ce mes actes, ma façon de penser, d’agir, simplement moi ? Je ne sais pas et pour être totalement franche avec vous, qu’importe. Peut-être que si nous nous étions croisés dans un autre lieu, à un autre moment de nos existences, nous aurions pu faire connaissance dans de meilleures circonstances. La vie en a décidé autrement.

La voiture décélère et fini par s’arrêter, collée au trottoir. Je souris, un peu tristement, un pincement au cœur, navrée que cette discussion se termine sur une note négative.

Vérifiant que la plaque est bien en place, je plie soigneusement la veste lourde de Kaidan, détache ma ceinture et m’extrait souplement du véhicule en plaçant le vêtement sur le siège désormais vide. Mes genoux me font mal, mes mains, écorchées brûlent, mais tout cela n’est rien, dans une semaine tout aura disparu. Je me penche, cherchant son regard. Y’a-t-il encore quelque chose à ajouter ? Il connait désormais mon nom, moi le sien. Si d’aventure nos chemins devaient se recroiser, j’espère que nous pourrons mettre de côté cette nuitée peu agréable.

- Merci.

La portière est claquée et je regarde les feux arrière s’éloigner.
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