Truth or Dare ~Wilson~

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Ratatouille l’authentique, spécialité cuisine option lancer de cupcakes
Wynonna Marshall
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ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune Rate-Garou en apprentissage de sa nature
Facultés : Me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Je découvre ce qu'être une Théri veut dire. Dans la douleur et la résistance
Truth or Dare ~Wilson~ Juliajohansen4
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Mar 29 Nov - 14:00 (#)

Le sms de Wilson est encore affiché à l’écran, il est dispo ce soir et n’a pas encore mangé. Les traits de son visage se crispent quelques secondes sous la réflexion. Qu’est ce qui serait le mieux? Un restau rapide ou se poser chez lui? La rousse n'aime pas des masses l’idée de traîner trop longtemps dans les rues de Mansfield. C’est pas aussi craignos que Stoner Hill, mais pas loin. Sauf que la nuit est déjà tombée et une partie d’elle encore mal maîtrisée est en hyper vigilance. Son passager clandestin est réveillé. Pas trop, la lune n’est encore qu’à son premier croissant montant, cependant, même un peu,c'est déjà trop. Elle a besoin de calme, ils ont besoin de calme. Le restaurant a été fermé au public ce soir, réservé exceptionnellement pour une réception privée et elle n’a pas eu besoin de rester sur place une fois les plats envoyés. C’est l’équipe de salle qui va gérer le reste de la soirée.

Wynonna a pris une douche rapide dans les vestiaires des employés pour se débarrasser des odeurs trop envahissantes des épices qui collent à sa peau et ses vêtements professionnels. Une paire de ballerine, un pantacourt noir et une blouse saumon toute simple sont suffisante pour cette soirée de mai. Sans compter qu’elle ne ressent plus le froid de la même manière. Tout en essayant de garder des vêtements adaptés aux températures. Tellement de détails qu’elle ne peut plus se permettre d’oublier ou de sous-estimer.

Il lui a fallu presque un mois pour recontacter le géant noir, délai indispensable pour commencer à reprendre sa vie en main. C’est encore un chantier en construction. Elle a perdu en spontanéité, en impulsivité. Et gagné en traumatisme et paranoïa. Pas certain que cela s’équilibre à son goût. Les semelles de ses ballerines ne font pas de bruit pendant qu’elle remonte la rue principale qui longe la Belle Esplanade, tout en évitant les alentours du Mad Dog.

Elle sait que son Passager Clandestin lui offre une force physique plus importante en cas de confrontation. Du moins en théorie. En pratique, elle n’en sait rien et n’a aucune envie de le savoir. La démarche de Wynonna n’est pas hésitante, elle a changé d’avis, dans un recoin, non loin du Wild Orchid aux lumières chatoyantes qui débordent sur la rue, se trouve un traiteur libanais qu’elle a découvert par hasard qui fait partie désormais de ses adresses favorites. Le take away parfait quand elle a la flemme de cuisiner. En plus pas très loin de l’appartement de Wilson. La rousse prend un peu de tout, sans doute trop, une quantité excessive de pain pita pour accompagner les différents mezzés.

Nervosité qui frisèle à ses épaules, maintenant qu’elle a une main encombrée par le sac contenant les différentes boites en cartons. Elle scanne son environnement sans que rien ne puisse expliquer rationnellement la tension qui mordille son ventre. Wynonna déteste cela. Cette impression de ressentir les émotions primaires du Rat, sans avoir de certitude. Ne sachant pas si cela provient d’elle ou de l’Animal. Deux hommes discutent entre eux en fumant une cigarette à un arrêt de bus, un trio qui remonte le trottoir en face d’elle. Personne ne paraît lui accorder une attention particulière. Ça ne va pas le faire si elle devient paranoïaque. Mais… elle est presque certaine, presque, pas tout à fait, d’avoir vu dans son sillage des personnes entrevues dans le bar où l’a emmené Tyler pour sa première transformation. Spécifiquement celui qui lui a fait face en barrant la porte. Ou peut-être qu’elle se trompe. Elle était dans un état de nerf indicible. Est ce que les Rats la feraient surveiller? Pourquoi? Pour éviter qu’elle prête un câble en pleine nuit, même si la pleine lune est loin? Pour éviter qu’elle craque sous la culpabilité et aille voir les flics pour tout balancer sur la disparition de ses amis?

De sa main libre, elle chasse une mèche rousse qui menaçait de lui tomber dans les yeux. Bien sûr que non. Ce ne sont que des peurs infantiles. Tyler l’aurait prévenu, si les rats gardaient un œil sur elle. non? My soul for weeds! Même ça, c’est terminé. Elle n’arrive plus à obtenir cet état flottant avec l’herbe, maintenant. Son nouveau métabolisme la purge aussitôt. Elle n’a pas les moyens de dépenser autant que la quantité nécessaire pour être high.

Elle arrive en bas de l’immeuble de Wilson en même temps que l’un de ses voisins qui lui tient la porte. Le remerciant d’un signe de tête et un sourire, elle le laisse passer, préférant s’épargner ces quelques secondes malsaisantes dans un ascenseur avec un parfait inconnu. Ce qui lui permet aussi de vérifier sur sa boite au lettre son étage. Un coup d'œil sur son téléphone, 9h35, plus d’une demi-heure depuis leur échange de sms. C’est peut être trop tard, non? Et.. elle n’a pas envie de lui mentir en fait. La cuisinière est presque en train de se convaincre de faire demi-tour, dans un de ces moments de lâcheté ordinaire. C’est son ventre gargouillant, les parfums alléchants des plats qui chatouillent ses narines qui raffermissent sa résolution. Elle va juste passer un bout de soirée avec un vieil ami. Rien qui nécessite de prendre la fuite. Surtout qu’elle a envie de le voir. De prendre des nouvelles des anciens du Voodoo qui sont restés quand elle est partie pour s’impliquer dans le Blues Bayou, reprendre un peu le fil de sa vie.

C’est bien décidé à profiter de ces heures buissonnières qu’elle sonne à la porte de Wilson. Ce n’est pas la première fois qu’elle vient chez lui. C’est la première fois depuis qu’elle est parasitée. Colonisée. Elle sait qu’elle ne devrait pas voir le Rat sous un jour sombre, ce n’est pas aussi facile. Wynonna chasse ces pensées négative, adresse une prière à la bestiole pour qu’elle reste sage et endormie. Please, please, please, tomorrow, you choose. Wyn se redresse lorsqu’elle entends les verrous qui s’ouvrent de l’autre coté du battant.
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Dim 8 Jan - 16:15 (#)

I

La sonnerie de mon téléphone retentit dans l’appartement. Pas celle d’un appel, mais celle d’un message. Une journée totale de paix, et voilà que c’est quand je suis dans ma douche que ça arrive. Je bougonne, laissant un dernier instant l’eau brûlante tomber sur mes épaules. Oui, ce n’est qu’un message, mais je n’aime pas faire attendre. Un peu stupide, sans doute. Mais pire : je n’aime moi-même pas attendre. La curiosité prend souvent le dessus quand, à mon grand dam. Aussi coupé-je l’eau et quitté-je la salle de bain, une serviette enroulée autour de ma taille. Je ne fais pas attention aux trombes d’eau qui dégoulinent sur le parquet, trop pressé à dénicher le responsable de cette rupture de détente. Évidemment, je ne sais pas où je l’ai laissé. Me maudissant de ne m’être pas emmouraché de cette génération qui a tout le temps le nez collé dessus, et dotée d’un radar intégré pour le trouver, je retourne chambre et salle de séjour pour enfin le dénicher sur le plan de travail de la cuisine, laissant derrière moi un parcours de traces humides qui aurait été une sorte de didacticiel au métier de Tyler si j’avais commis un meurtre.

Mon agacement fait vite place, cependant, à un vif intérêt : c’est Wyn. Voilà plusieurs semaines – mois ? J’exagère sans doute – que j’attends de ses nouvelles après l’événement du détective et mon inquiétude subite de son état. Longtemps, bien trop longtemps après son dernier message m’intimant de ne pas me faire de souci pour elle, qu’elle était juste débordée par le travail. Message qui m’avait peu convaincu, à l’époque, mais que j’ai respecté. J’essuie mes doigts humides sur le revers de ma serviette et réponds vivement : impossible de lui en vouloir. Impossible de passer aussi à côté d’une occasion d’avoir de ses nouvelles. Un court échange plus tard, il est entendu qu’elle vient chez moi accompagnée d’un plat thaï. Ça tombe plutôt bien, en plus, je n’avais rien prévu pour manger ce soir, et me serais sans doute contenté de commander une pizza ou une saloperie du genre.

Tant pis pour la douche, du coup. Même si dans un coin de ma tête je note que c’est toujours quand j’en prends une qu’elle réapparait dans ma vie. Un signe ? Heu… je me demande bien ce qu’en pourrait être la signification, du coup. Je chasse cette idée de mon esprit et me prépare à la recevoir, revêtant des habits propres et simples : t-shirt blanc, jeans et mes pompes les plus simples. Celles que je ne mets jamais et qui ne saliront pas davantage mon intérieur. Tant pis pour les traces d’eau, elles sècheront. Rapidement, je fais un tour des pièces de vie pour ne pas trop laisser paraître qu’elle arrive dans un appartement de vieux célibataire. Même si bon, elle est coutumière du fait.

La sonnette retentit, trop tôt sans doute pour avoir tout éradiqué. Rien de bien horrifique, heureusement : quelques pulls abandonné sur une chaise, des bouloches sous les canapés, quelques assiettes abandonnées dans l’évier et sans doute une ou deux traces de verres sur la table basse du salon. Hmpf, bon. On s’en contentera.

Je me déplace vers la porte pour lui ouvrir, me promettant de ne pas insister sur mon inquiétude ou le timing fort long depuis notre dernière rencontre. Elle n’a sûrement pas besoin de ça. Si elle vient, c’est pour passer un bon moment, pas pour se prendre la tête. Quel ami ferais-je si je ne lui accordais pas ça ? Je défais le verrou de ma porte et l’ouvre à la volée, sourire aux lèvres. Oui, c’est bien elle. Elle a les traits un peu tirés, certes, mais c’est la rouquine.

« Wyn ! T’imagine pas comme ça fait plaisir de te voir ! »

Fraternellement, je la prends dans mes larges bras, la soulevant de terre un instant tant ma fougue est réelle. Bon sang qu’elle m’a manqué. Dans mon esprit ravi, je me promets – encore – de ne plus laisser filer si longtemps avant de la revoir. Même si elle balance des excuses bidons. La reposant au sol, je me retire de l’encadrement de la porte pour lui désigner mon intérieur.

« Entre ! Tu veux boire quelque chose ? »

Allez. Une bonne soirée en perspective. Même si les senteurs appétissantes de ses paquets encore chauds n’évoquent pas tellement le curry.

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ASHES YOU WERE

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Ven 27 Jan - 10:03 (#)

La nervosité s'épanouit dans son ventre et remonte dans sa gorge en une boule révélatrice. Elle est inquiète de la tournure de la soirée. Des questions que posera peut-être Wilson. De son inquiétude palpable dans ses derniers messages. Au moins, il n’a pas tenté de contacter ses parents! Une petite grimace d’horreur déforme la  courbe de ses lèvres à cette pensée parasite. Ça aurait été sérieusement le pompon. Elle s’était déjà éloignée de ses parents depuis plusieurs mois, dérangée par leurs vues trop bigotes. Bien qu’elle doit admettre qu’il y a du vrai concernant les bizarreries d’Halloween dernier. Bien que le sénateur Hamilton ait soutenu la thèse officielle d'une tornade, cela n'empeche pas certaines langues déliées. Cependant, c’est le genre de considérations qui a perdu toute force depuis Février. Elle n’a pas vraiment parlé de sa famille à Tyler et elle n’imagine que trop bien ses réactions en apprenant qu’ils sont membres actifs de la communauté d’Haughton. Tout comme celles de la Horde, à laquelle elle se mêle encore peu.


L’espèce de murmure serein qui provient de son passager clandestin dès qu’elle pense à Tyler l’agace. Mais l’agace à un point! Alors que c’est à cause de lui qu’elle est à moitié parano, l’Animal le perçoit comme un élément rassurant, confortable. En confiance. L’envie familière d’allumer son joint post service la chatouille pour la seconde fois de la soirée mais d’une, elle n’est pas chez elle, bien que Wilson ne s’en formaliserait probablement pas, mais surtout… l’Herbe est quasiment sans effet sur elle. Such bullshit, for fucks sake! Elle ne s’y est certainement pas habituée.


L’écho de la sonnette entre les murs de l’appartement qu’elle perçoit facilement. Par contre, c’est cool. Wynonna n’a pas encore pris le temps d’explorer de manière exhaustive la nouvelle finesse de ses sens, mais elle perçoit déjà des changements. Sa cuisine a pris une profondeur qu’elle n’avait pas avant. Ses mélanges d’épices et de piments se sont aiguisés pour des goûts bien plus subtils. Elle pourrait presque pardonner la Morsure juste pour ça. Juste pour la manière dont son Art se développe. PRESQUE. Elle n’a pas longtemps à attendre devant la porte close.  Une petite poignée de secondes plus tard, le battant s’ouvre sur l’adorable géant. Il aurait pu être vraiment flippant si son sourire et son attitude n’étaient pas si ouvertes et chaleureuses.  Sourire communicatif qui ne tarde pas à rejoindre son visage. Les épaules de la jeune femme se détendent.. Il a l’air sincèrement content qu’elle se pointe chez lui malgré l’heure qui commence à être tardive. -Hey Wil! Moi aussi! Tu as l’air en pleine…


Pas le temps de finir sa phrase qu’il a refermé ses bras autour de sa taille et de ses épaules et la soulève quasiment de terre dans une étreinte exubérante qui la prend un peu de court. L’attention de l’Autre frémit devant cet assaut amical imprévu mais ne bronche pas plus que cela, encore assommé par la Pleine Lune quelques nuits plus tôt. De justesse, elle referme les mains sur les lanières des sacs et évite de justesse qu’ils ne se renversent. La rousse gronde, amusement perceptible dans son ton alors qu’elle l’enlace à son tour d’un bras autour des épaules. -Promess, si tu me fais tomber la bouffe… -Menace inachevée et qui reste lettre morte alors que déjà elle retrouve la terre ferme. -Toi, tu as encore passé je ne sais pas combien d’heure au Mag Dog! Je sais pas comment ton tee-shirt ne t'a pas encore laché Il faudra que je t’accompagne, un de ces jours. Que je vois ce qui te plait à ce point.


D’un mouvement fluide, elle se débarrasse de ses ballerines qu’elle abandonne près de la porte close. Elle n’est pas venue si souvent chez lui que ça mais assez pour ne pas se sentir trop en porte à faux. -Est -ce que tu as de la bière? Plutôt une blonde ou une blanche si possible? -La Guinness n’est pas franchement son trip. Avisant la table basse, elle commence à déballer la quantité faramineuse de mezzé chauds et froids qu’elle a pris. Ils pourront piocher dedans tout en discutant, sans se prendre la tête. Un espèce d’apéro dinatoire qui est exactement ce qu’îl lui faut. -Finalement, j’ai pris libanais à la place du thaï. J’espère que ça te plaira aussi?


Sans tout sortir la nourriture des petites boites en cartons, elle retrouve Wilson devant la porte de la cuisine. Il lui sera difficile de se poser tant que son hôte ne le sera pas. -Est -ce que tu veux que je t’aide à sortir des trucs? Si tu me dis où sont les assiettes ou les verres? Comment ça va en ce moment au Voooo?
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Mer 1 Fév - 23:09 (#)

II

Je ne modère pas mon enthousiasme de revoir Wynonna après tout ce temps. Et je n’en ai aucunement l’intention, d’ailleurs. Elle peste dans un premier temps, s’inquiétant pour la survie des mets apportés face à mon assaut amical, mais finit par se rassurer quand je la pose au sol. Non sans humour, elle évoque le Mad Dog et ma masse musculaire soi-disant grandissante. Je lui renvoie un court éclat de voix.

« Ah ! Rien de tel que le Mad Dog pour décompresser un bon coup après une dure journée, ou pour se mettre en forme avant le taf’. J’y vais pas tellement pour la gonflette, tu sais. C’est juste que parfois j’ai besoin de sortir… la bête qui est en moi. Et c’est l’endroit idéal. J’suis sûr que ça te plairait. »

Alors qu’elle déboule dans mon appartement comme une tornade, commençant à éparpiller des petits mets libanais – je savais que je reconnaissais cette odeur – sur la table basse, je poursuis.

« J’te ferai visiter et te présenterai des gens là-bas, à l’occasion. »

Elle n’est même pas installée qu’elle demande déjà de la bière. Je la reconnais bien là, mais décide d’être un peu joueur, me plantant devant elle avec une mine subitement triste. Je prends une voix grave, tant dans le ton que dans la tessiture :

« Non… Je ne bois plus depuis… l’accident. »

Je baisse les yeux au sol, démuni, singeant la panique à merveille. Mais je ne tiens guère la pose longtemps, redressant un regard taquin. J’explose de rire, sans me contenir.

« Ahah ! Tu verrais ta tête ! Bien sûr que j’ai toujours de quoi boire, j’serais un très mauvais patron de bar, sinon ! »

Je vais chercher dans le frigo deux bouteilles de Farmhouse Slang, une bière locale de la Brasserie Great Raft Brewing de Shreveport. Une blonde, évidemment, tel que demandé. J’aime bien proposer les produits locaux, au Voodoo, mais n’ai quasiment que ça chez moi pour ma consommation personnelle. Une petite fierté régionale mettant en avant les producteurs du pays. Je les décapsule avant d’en tendre une à Wyn.

« Une blanche ? Et puis quoi encore, une limonade aussi ? Installe-toi, j’m’occupe de tout. »

Je ramène assiettes, couverts et verres l’instant d’après, rejoignant la rouquine dans le salon et me laissant absorber par les senteurs du mezzé qu’elle organise sur la table du salon. Plein de trucs à picorer et à grignoter, froids ou chauds. Au moins, t’es sûr de pas te planter, au niveau des goûts.

M’installant enfin à ses côtés, je lève ma bouteille sans même penser la verser dans mon verre pour trinquer avec elle. Elle s’enquiert des affaires du Voodoo.

« Oh, tu sais, la routine. Ça tourne bien comme business. Tu manques à John, il aimait bien tes petits casse-croute sur le pouce quand il prenait son service. Un vieux d’la vieille, lui. »

Même si bien plus jeune que moi. Il avait commencé en même temps que Wyn, au Voodoo. Lui au bar, elle en cuisine. J’étouffe un rire se perdant dans ma gorge, et poursuis la discussion.

« Tu nous manques. À tous. »

Une mine un peu trop sérieuse, un peu trop soucieuse, barre mon front d’une ride inquiète. Trouble les fossettes de mes joues et au coin de mes yeux, même si ma bouche sourit de toutes ses dents. Je tâche de chasser au plus vite ces pensées : oui, elle m’a manqué. Plus que je ne pourrais me l’avouer, en vérité. Et je me suis inquiété de son sort, souvent. Trop souvent. De manière trop extrême. C’est une amie, oui. Une bonne amie. Je ne sais pas pourquoi, des fois, ce foutu instinct de sauveur prend le dessus sur la raison. Je bois une gorgée, pour me donner une contenance.

« Et toi, comment ça va ? Pas boulot du Blues Bayou, tu disais ? »

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Mar 14 Fév - 11:45 (#)

Elle avait presque oublié comment c’était facile, naturel d'être en compagnie de Wilson. Il compense sa taille impressionnante, intimidante, par une attitude désarmante, cherchant à mettre les gens à l’aise malgré sa carrure. Cela n’a pas du être facile d’être un ado noir dans un état comme celui de la Louisiane où les stigmates passés sont loin d’être tous résorbés. Elle a bien conscience qu’ils n’ont pas dû grandir dans les mêmes circonstances. D’un mouvement de menton, elle chasse ces pensées comme elle chasserait une guêpe trop insistante. Ils entrent dans l’appartement confortable, il y a de l’espace, de la vie. 

Wynonna manque de trébucher quand il la redépose. Non pas tant au retour de la gravité qu’à ses paroles. La jeune femme le dévisage, muette de surprise, ce qu’il ne parait pas remarquer, grace au ciel. Ses prunelles se sont agrandies devant l'énormité de ce qu’il lui dit aussi aisément. Ouais. Ouais, elle comprend parfaitement ce qu’il veut dire quand il parle de vouloir libérer la bête qui est en lui. Elle n’aurait jamais cru qu’il pouvait être un garou. Mais pour être sincère, elle ne cherchait pas trop à creuser ce qui pouvait être quoi avant que Tyler ne soit balancé sur sa route comme un mauvais djinn. A qui la faute, hein. Pas celle du détective. Pour dissimuler son choc, essayant d’en comprendre toutes les implications, elle commence à déballer la multitude de petits plats qu’elle a apportés. L’odeur alléchante lui chatouille les narines. Depuis sa transformation, elle a toujours faim. Heureusement que son nouveau métabolisme lui permet de brûler rapidement toutes les calories qu’elle absorbe.  Il lui propose de l’accompagner au Mad Dog, de lui présenter ceux qui fréquentent la salle. Aveugle aux réactions brouillonnes de la rousse. Le Mad Dog serait un autre lieu de rassemblements pour les Thérianthropes? Elle commence à se faire à l’idée de la Horde sans être encore complètement à l’aise. N’est pas certaine de vouloir se confronter si vite à d’autres garous. C’est encore trop récent. Mais tentant malgré tout. 

-Peut -être pas tout de suite, mais d’ici quelques semaines, oui. Je pense que ça ne pourrait que me faire du bien de lâcher un peu de pression. C’est franchement difficile par moment, tu sais. 
Il a l’air de savoir, en fait. Parce que lorsqu' elle demande une bière en réponse à sa proposition, à nouveau, il la sèche complètement avec sa franchise. Sa transformation doit être récente, à lui aussi. Elle aurait remarqué si il ne buvait plus d’alcool.  Mais il aborde le sujet avec une telle transparence qu’elle en veut à Tyler d’en faire tout un pataquès. Oui, elle a bien compris pourquoi la Horde doit rester discrète mais cela ne signifie pas qu’elle doive elle aussi mentir à tout le monde. Wilson a l’air d’avoir trouvé rapidement le juste milieu! Cette fois, elle n’a même pas songé à composer les diverses expressions sur son visage et il se moque gentiment. 

Son rire achève de la rassurer, il a l’air de bien vivre sa nouvelle condition. Mieux qu’elle en tout cas. Peut être qu’il a choisi? Non. Qui aurait envie de devenir un garou, avec tous les inconvénients qui vont avec?! Un sourire naît sur ses propres lèvres, alors qu’elle se détend à nouveau. Attrape la bouteille à la parfaite température. -Je te signale qu’il y a de très bonnes blanches. C’est pas de ma faute si tu as le palais cramé par tous tes mélanges! -L’amusement est perceptible dans le ton de sa voix, retrouvant leur dynamique habituelle. -Évidemment, il ne lui permet pas de l’aider, mais Wynonna ne proteste pas, peu mécontente de pouvoir se poser après le déroulement de son service plus le trajet à pied entre le Blues Bayou et l’appartement de Wilson. Si le rat lui permet plus d’endurance, il a aussi ses limites. Pendant quelques minutes, elle se laisse bercer par ses paroles, par les derniers ragots du Voodoo, par les nouvelles des uns et des autres. C’est un flot familier, réconfortant et elle doit admettre que cela lui avait manqué. Elle répond par quelques mots par ci par là, piochant sans se priver dans les mezzés. nette préférence pour les feuilles de vigne et le caviar d’aubergine, assaisonnés juste comme il faut. Avant de le réaliser, elle a déjà fini sa bière. L’alcool n’a plus le même effet sur elle. 

Elle s’étire comme un chat repu, bien qu’elle n’ait pas tout à fait finie de grignoter, mais ils ont le temps. Le rat est calme, serein et Wynonna se permet de baisser sa garde. Elle pivote vers lui, détendue. -Je vais essayer de passer cette semaine, l’équipe me manque aussi. -Avec un plateau de crabe cake et deux trois autres petites choses qu’ils aiment bien. -T’as fini par accepter qu’il donne ton nom à l’une de ses créations? -Si l’imagination  ne manquait pas à John, c’était parfois son ancrage dans la réalité qui pouvait lui faire défaut. 
Wynonna entend le reproche qu’il s’interdit de formuler clairement. L’inquiétude nouvelle qui se lit sur son visage. Elle tend la main, la dépose sur son avant bras-droit avant de se tourner complètement vers lui. -Je sais, je suis désolée. J’ai abusé de votre patience à tous et surtout de la tienne. -Sa main se retire, venant piocher de l’humous sur un morceau de pain pita. -Vous me manquez aussi. C’était un peu chaotique ces derniers mois. 

Wilson finit par cesser de tourner autour du sujet et elle se demande quel Animal sort de sa caboche à la pleine lune. Pas un rat. Elle commence à connaître de vue les membres les plus actifs de la Horde bien qu’elle continue à rester à distance. Elle l’aurait reconnu. Ses prunelles accrochent les siennes. Elle lui doit un minimum d’explications. -Plein de boulot avec le Blues oui. Tu sais peut-être qu’Augustin Meyer, mon chef, a investi dans un second restaurant et je voulais qu’il me laisse les rênes des cuisines du Blues. Je suis sa sous-chef depuis que j’ai commencé en 2019 et je me sens prête à ces nouvelles responsabilités. Mais..


Elle soupire, détourne son regard vers le plafond. -Mais c’est devenu plus compliqué que ce que je pensais. J’ai du mal à tout gérer certaines nuits. Je dois jongler avec trop de trucs en même temps et je sais qu’il songe à embaucher un autre chef si j’arrive pas à reprendre le contrôle. Je suis épuisée et dégoutée! J’adore le Blues Bayou et ma brigade mais le stress est dangereux et c’est trop récent. Tu sais ce que je veux dire, non? Bref promis, je disparais plus. Comment tu te sens toi? Tu gères? Ça doit être étrange pour toi aussi, non? 
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Mar 28 Fév - 16:21 (#)

III

 « Mais de quoi tu parles ? »

La question rebondit sur toutes les parois de mon esprit. Comment y est-elle arrivée ? Tout a commencé si simplement, pourtant. Wyn a précisé que me rejoindre au Mad Dog pourrait lui faire du bien pour relâcher un peu de pression. Je sais mieux que quiconque la pression qu’on peut ressentir dans les métiers de la table. Dommage qu’elle veuille reporter ça à plusieurs semaines : elle semble pourtant en avoir déjà bien besoin. J’ai noté, déjà à cet instant, un trouble dans les yeux de mon invitée, mais il est vite balayé alors qu’elle répond à sa provocation sur la bière blanche, prenant leur défense en accusant le manque de subtilité de mes papilles. Je Lève un sourcil, rieur, et ne compte pas laisser passer l’attaque sans répondre, ce que je fais avec une spontanéité toute meurtrière :

« De toute façon, tu sais bien que ce sont les rousses que je préfère. »

Je ferme mon poing et donne un coup amical dans le biceps de la rouquine. Je décapsule ma bière et la tend vers celle de Wynonna pour trinquer, avant d’en prendre une longue goulée. Mon regard se perd sur la table et les différents mets exposés, qui me creusent l’appétit. La discussion se poursuit, paisible alors que nous piochons dans les spécialités du Liban. Je redécouvre avec plaisir les goûts du kefta et des fallafels rafraîchis par le goût perçant du tabouleh en salade. Nous plaisantons sur le Voodoo, alors qu’elle avoue regretter ses visites à l’équipe, promettant de venir nous rendre visite prochainement. Lorsqu’elle évoque John, je lâche un rire amusé :

« Oh non, toujours pas. En même temps, un Wilson Cooper, je ne vois pas ce que ça pourrait être d’autre qu’un grand mug de café noir bien serré… avec un soupçon de rhum. Et c’est pas demain qu’on aura ça à la carte : on garde ça pour nos afters. »

Je lui fais un clin d’œil : elle doit aussi en connaître, au Blue Bayou. Le petit rassemblement des courageux de l’équipe après la fermeture, autour d’un verre ou d’un plat. Ou s’en souvenir du Voodoo, où c’est une tradition bien ancrée. Elle évoque son travail, les projets de son patron, ses possibilités de monter en grade. Que des bonnes nouvelles en soi, qui font plaisir à entendre, mais qui finissent entachées par des remarques moins drôles à entendre. De la difficulté à gérer les différents aspects de sa vie, la crainte de voir un autre chef embauché à sa place, une perte de contrôle, un épuisement général. Et puis cette phrase : c’est trop récent. Elle ne parle définitivement pas de sa place en cuisine : elle a toujours vécu ça, vécu pour ça. Ses projets n’ont toujours tourné qu’autour de ça, et ces promesses d’un avenir plein de responsabilités nouvelles devraient l’enjouer. Et puis ces questions : comment je me sens, si je gère, si ça ne me paraît pas étrange… La question qui vient, je ne la retiens pas, cette fois :

« Mais de quoi tu parles ? »

Ça fait des années que je gère le Voodoo. Pourquoi ça me paraîtrait étrange ? Pourquoi, subitement, je ne gèrerais plus ? J’ai arrêté de manger pour la regarder avec inquiétude. J’ignore complètement de quoi elle parle, et les maigres indices que m’ont rapportés cette enquête coupable avec Tyler Frisk ne parlaient pas de quelque chose me concernant également. Je me gratte l’arrière de la tête, perturbé, décidant de mettre les pieds dans le plat.

« J’ai appris pour… pour la disparition de tes amis. C’est ça qui est compliqué à gérer ? Tu peux m’parler, tu sais. »

L’ambiance, si elle était bonne enfant, est désormais un poil plus lourde.


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Crédits : Carm
Jeu 6 Avr - 11:57 (#)

Wynonna hausse une épaule, ils savent de quoi elle parle, non? D’une virée au Mad Dog pour relâcher la pression, tranquille, sans stress. Le sourire de la rousse s'élargit devant sa plaisanterie, tendant sa blonde, déjà à moitié vidée, vers la sienne, saluant le compliment léger qu’il lui offre. -J’ai toujours su que vous étiez un homme de goût, monsieur Wilson. -Elle ne le prend pas trop au sérieux. Il a la gouaille d’un beau parleur, d’un homme habitué à contrôler les clients de son bar et à les inciter à consommer davantage tout en finesse. Il enchante toutes les femmes qui passent la porte du Voodoo tout en assurant de ne jamais dépassé une ligne de cute à creepy.

Il semble apprécier les différentes mise en bouche qu’elle a pris en trop grande quantité, habituée à nourrir le ventre de son ancien coloc’ au métabolisme dévorant. Elle savoure pleinement et la camaraderie de la soirée et les saveurs orientales qui explosent sur sa langue. La solidarité de l’équipe était réelle et il n’y avait pas besoin de se tirer dans les pattes pour les tips entre serveurs. Le Café faisait partie de la rare liste d'établissements à payer de manière correcte ses employés au lieu de les laisser se débattre en comptant sur la générosité inégale des buveurs. Un grognement amusé trahit le nombre de gueule de bois qui ont suivi ce genre d’after. Maintenant, elle a découvert que l’alcool n’avait plus d’effet sur elle. Ou si peu que c’est vraiment inutile de rechercher la cuite ou même ce début d’ivresse ouatée qui n’avait rien de désagréable. Elle n’a pas les moyens de dépenser autant d’argent juste pour ça. Et pas l’estomac pour tenter d’autres substances liquides qui la plongerait dans cet état moins coupant. Tant pis, elle va devoir rester sobre et lucide. Plus de trois mois avant le festival du Burning Man dans le Mojave et pour le moment son contrôle n’est pas assez grand pour qu’elle prenne son entrée. -Ces afters étaient.. LE-GEN-DAIRES. Je me demande encore comment tu avais encore assez de quoi vendre les lendemains tellement c’était abusé.

Wynonna, le ventre qui commence à être plein, en pleine food orgie retrouve le plaisir de la compagnie de Wilson. Ainsi que la pointe de culpabilité à s'être montrée aussi distante depuis février. Elle s’est retournée vers lui, acceptant le poids de son reproche. Il a raison, elle s’est mal comportée envers lui alors qu’il l’a soutenu au moment de prendre son envol vers le Blues Bayou. Des explications embrouillées de sa part, des justifications qui se mêlent de ressentis chaotiques. Mais rassurée, pourtant. Elle vient tout juste de comprendre qu’il devait traverser les mêmes difficultés, sauf qu’il les assume bien plus facilement qu’elle, visiblement. Il doit être plus âgé, une expérience plus grande de la thérianthropie. Jusqu’à cette petite phrase. Cette petite phrase qui revient, sonnant le glas.

Mais de quoi elle parle.

La confusion sur les traits de Wilson. L’incompréhension face à ce qu’elle tente d’expliquer. La douche froide, aussi. Il n’est peut-être pas garou, finalement. Elle porte la bouteille en verre à ses lèvres pour une gorgée de bière. Qui n’arrivera pas, puisqu’elle a déjà séché sa blonde tout à l’heure et a fini par l’oublier. Ses jambes se replient vers elle et les traits de son visage montrent l'incertitude, alors qu’elle tente de lui donner une autre raison valable. Puisqu’il ne comprend pas de quoi elle parle. Wynonna allait bafouiller quelques paroles quand il la prend de court. Les disparitions de ses amis. Les meurtres de ses amis d’enfances dont la fin funeste a ravivé les souvenirs de gamins presque effacés par leurs fanatismes pour les Shepherds. Et Sydney, qui lui, a vraiment disparu, après avoir été le maître d'œuvre d’une mise en scène sanglante. Elle a blêmi. Un coup au cœur brutal. Qui a réveillé le Rat. Jamais bien tranquille quand elle pense à cette nuit-là. Après tout, s' il a dû attendre trois semaines de plus, c’était bien celle de sa naissance. Elle dévisage Wilson. Si la disparition des trentenaires a fait l’objet d’un ou deux articles, l’absence de corps a empêché toute fièvre médiatique. Son nom n’a pas été cité. Elle a été contacté par un des journalistes qui n’a pu cacher sa déception en apprenant qu’elle était rentrée chez elle bien sagement bien avant que le groupe ne soit porté disparu. Circulez, rien à voir. Ses doigts attrapent un morceau de pain pita. du houmous. Elle mange en pilote automatique. Pourtant, sa main tremble quand elle porte la nourriture à ses lèvres. Il en a trop dit ou pas assez. Wynonna se sent en danger. -Oui.. c’est.. affreux. Comment as-tu appris? Personne ne sait.. J’peux pas en parler, c’est…

Elle ne dit rien, n’est même pas en train de l’interroger vraiment. Avec le recul, elle se trouvera sans doute pitoyable. Mais elle n’est pas vraiment capable d’être plus efficace que cela. Cependant, elle enchaîne. Un peu trop vivement. -Tu sais ce qui leur est arrivé?
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