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piacere della collaborazione ~Jenaro~

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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Ven 30 Juin - 11:58 (#)

23h30, 12 décembre.

La fenêtre ouverte sur la petite bruine qui ne cesse d'humidifier Shreveport. Fumée bleutée de la cigarette qui se consume dans un cendrier. Medea fixe le tableau numérique comme elle le fait depuis des heures. Des jours. Ciaràn est rentré quelques heures plus tôt sans qu'elle ne lui en tienne rigueur. Les mains dans les joues, les coudes sur ses genoux, les jambes en tailleur, assise sur son bureau,ses escarpins au sol, Medea déroge aux postures rigides qu'elle affectionne lorsqu'elle se trouve dans les bureaux de la Nrd. L'option rationnelle serait de rentrer chez elle, prendre une douche, peut être un verre de gin,- elle n'est pas d'humeur pour du vin rouge -et dodo. Sauf que sa maison est un rappel permanent de l'intrusion sauvage, de la dévastation de son espace privé ainsi que des menaces qui pèsent sur ses collègues et elle-même. Sans compter qu'elle n'a toujours pas effacé le graffiti qui défigure son mur. Ni remis complètement d'aplomb son intérieur. Sa maison n'est plus un cocon protecteur et elle est trop têtue, trop bornée, diraient ses frères, pour loger à l'hôtel quelques nuits.

Medea repousse les reliefs du Curry thaï qu'elle s est commandée dans la soirée dans la poubelle. Récupére sa cigarette. Elle allait en tirer une longue bouffée quand le téléphone fixe se mit à sonner. Le personnel de la Nrd a été renforcé dès les premiers troubles et une permanence 24/24h a été mise en place. Elle décroche.
-Madame Comucci?
-Oui.
-un temps d'hésitation. Natacha. Alicia. Melissa- Vanessa? Un problème?
Il y a un problème. Il y a forcément un problème.
-Votre mari est à la réception. -dans la voix de la jeune hôtesse, quelque chose entre la stupéfaction, la curiosité et les questions en suspens.
-Je vous demande pardon? J'ai dû mal vous comprendre, vous avez dit qui? -lassitude et une pointe d'irritation.- Je ne suis pas mariée. Il ressemble à quoi? Il vous a donné un nom?
-grand, brun, les cheveux un peu frisés, peau mate, élégant.
Vittorio. Elle va tuer son frère. Elle va le découper à la machette. Un soupir audible. -c'est bon, je sais qui c'est. Je descends.

Escarpins remis. Descente dans l'ascenseur. L'envie d'étrangler son frère. De passer le reste de la nuit à discuter. Son sourire s'évapore immédiatement en reconnaissant l'homme dans le lobby. Un regard neutre à Vanessa en passant près du comptoir. -Ex-Mari.

Et ce n'est pas une bonne surprise. Elle ne l'a plus vu, plus aucune nouvelle de lui depuis 2017. Un mariage express de trois ans et un divorce encore plus expéditif. Le revoir lui retourne le ventre. Ces années flottantes, ces mois infernaux juste après l'automne 2012. Une erreur. Un échec de plus. Elle avait presque effacé Adam de sa mémoire. Retrouve avec douleur les lignes familières de sa silhouette et de ses traits. Elle compose son visage. Impose une indifférence polie qui est trahie par la fureur de ses prunelles. -Adam. Je ne m'attendais pas à te voir.
Neutralité parfaite. Elle l' entraîne plus loin, dehors, sur le perron. Loin des regards et oreilles indiscrètes, indifférente aux gouttes de pluie qui s'attardent sur ses cheveux, si légères qu’elle les sent à peine. -Tu as l'air en forme, Mea.
-Ne m'appelle pas comme ça. Qu'est ce que tu viens faire ici?
-voyons voir… un bar respecté qui est victime d'une explosion criminelle, un trafic de sang, des mecs crucifiés sur la porte. Des agressions anti-cess et pro-cess qui se multiplient. Des vampires qui connaissent leurs secondes Morts en se faisant cramer au soleil.  Des rumeurs de tirs d'armes de guerre, Roquette ? Missile air sol? Tiré en banlieue.  Tu as un commentaire exclusif à me faire d’ailleurs?
-Son air de chat satisfait, bien trop satisfait. -Tu te demandes vraiment ce qu'un journaliste d'investigation vient faire à Shreveport? Tu baisses, Mea. Il appuie. Volontairement. Sarcasme.- Ta maison saccagée et des menaces contre toi? Non. Vraiment aucune raison de venir passer Noel en Louisiane.
Elle pourrait en grincer des dents. Et comment est il au courant pour les tentatives d’intimidations  la concernant? Ils ont verrouillé la presse. Elle se refuse à lui poser la question. Il n’attend que ça. Sa gestuelle corporelle ne se replie pas sur elle-même. Pas de croisement de bras sur sa poitrine. Pas de recul du buste. Parfaitement droite et en maîtrise d’elle-même.
-Je suis sûre que tes lecteurs de ton petit canard de Chicago seront passionnés par tes bafouilles.
-New-York times, Medea. Chicago n’avait plus la même saveur après que tu te sois tapé un de mes meilleurs potes pendant qu'on était marié. Classe, d’ailleurs. Tu continues à tenir Damian par la queue, ma douce?

Elle le regarde de bas en haut. Froidement. -Si tu es venu pour essayer de passer de la pommade sur ton égo encore blessé après quatre ans, je ne peux rien pour toi. Venir me voir à la Nrd? Tu crois vraiment que j’ai besoin que mon ex mari de journaliste se pointe sur mon lieu de travail, une fleur à la bouche?
-Visite de courtoisie. J’ai essayé de te joindre toute la soirée sur ton portable mais tu ne répondais pas.
-Adam, je te jure, tu fous la merde dans mes enquetes, je te coffre pour obstruction, c’est clair?
-Je suis descendu dans un hôtel de Downtown, je t’ai envoyé l’adresse par message
.

Medea le plante là. Ils savent tous les deux qu’elle parle sérieusement. Elle n’hésitera pas. La profiler n’a pas besoin d’un autre mec faisant exploser ce qui lui reste de carrière professionnelle. Elle allait remonter dans son bureau quand Vanessa l’arrete.
-Madame Comucci, on vient de recevoir un appel urgent de la Police de Shreveport. Ils ont besoin d’un agent sénior de la Nrd sur place. Maintenant.
-A quasiment minuit? Vous avez des détails?
-Seulement que le fils de l’avocat activiste anti-cess Werner, Melvill Werner, 26 ans, a été retrouvé assassiné sur la place publique en compagnie de trois autres victimes et que les premières conclusions tendent à une attaque de vampire.
-Combien de temps?
-La police est sur place depuis une demi heure.
-J’y vais. Informez Déva Parton ou Barrois, selon qui est de garde. La presse?
-Pas encore prévenue. On va faire en sorte que ça continue.


Cinq minutes. Pour récupérer son sac, ses cigarettes, ses clefs de voiture et descendre. Efficace, Vanessa lui a envoyé les coordonnées de la scène de crime sur son téléphone. Qui comporte effectivement une petite dizaine d'appels en absence et messages d’Adam. Merde. Heureusement, quand elle rejoint sa berline, son ex semble avoir disparu de la circulation. Il lui faudra presque une vingtaine de minutes pour rejoindre l'hippodrome décati dont les seules lumières sont les spots de la police scientifique et les deux tons des voitures. L’avantage de l’endroit reculé est l’absence de témoins et de curieux. La bruine s’est arrêtée, laissant dans l’air les parfums de petrichor. Et de chevaux, ceux de la course qui a eu lieu la veille. Une pince, elle rassemble ses cheveux en chignon. Puis va se présenter aux autorités locales pour avoir un topo rapide avant de passer les cordons de sécurité, badge de la Nrd pret à etre présenté. La nuit va être longue.
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Jenaro Silva
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Lun 10 Juil - 15:12 (#)



PIACERE DELLA COLLABORAZIONE

La pluie rend Jenaro maussade. Planté à quelques mètres des sirènes silencieuses de la police de Shreveport, il rumine, clope au bec. Les quelques officiers protégeant la scène de crime lui jettent des regards anxieux, leur signe religieux en évidence sur leur uniforme. Ils savent tous qui il est, ou plutôt ce qu’il est. Un suceur de sang. Certes envoyé par l’Essaim pour collaborer mais un vampire quand même. Le Nettoyeur écrase son mégot sous la semelle de sa Doc Martens. Il avait fumé sa première cigarette dans les années 50 et n’avait pas arrêté depuis. Habitude entreprise pour initialement se dissimuler parmi les gentilshommes de l’époque, il avait fini par compter sur le lien social qu’elle pouvait créer, d’autant plus après la Révélation. Autour d’une cigarette, les humains sont toujours plus bavards, moins sur leurs gardes. Parfait pour les activités de Jenaro. « Elle arrive quand votre patronne ? » Son ton trahit sans mal son impatience. Il a été parmi les premiers arrivés à l’hippodrome. Mais pas le premier. Solomon l’a dépêché en express pour éviter que la police ne découvre le corps mutilé de Melvill Werner, fils d’un influent activiste anti-CESS. Un meurtre par un vampire rogue fait toujours mauvaise presse mais lorsqu’il est question d’un anti-CESS avec le pouvoir et l’éloquence d’incriminer la race vampirique, l’Essaim prenait toujours… ses précautions, notamment en envoyant ses nettoyeurs. « C’est pas ma patronne. M’dame Comucci arrivera dans quelques minutes m’sieur… » Le seul officier qui a le courage et la politesse de lui répondre n’est plus tout jeune. Malgré une moustache grisonnante, un accent sudiste charmant et un embonpoint qui lui donne l’air de l’oncle préféré de tous les enfants, son regard vif trahit un très bon agent, intelligent et observateur. Suspicieux. « Silva. Appelez-moi Jenaro, officier Johnson », dit-il avec un sourire après avoir lu son badge. C’est lui qui était déjà là avant que le vampire ne puisse faire son travail de nettoyeur, lui qui avait découvert le corps et prévenu les autorités compétentes. Il l’avait assailli de questions – vous êtes qui ? vous faites quoi ici ? vous avez une autorisation ? j’vous ai jamais vu à Shreveport avant ? c’est le régent de l’Essaim qui vous envoie ? la NRD est au courant ? – et n’était toujours pas convaincu par sa petite histoire – je travaille pour l’Essaim, j’ai été envoyé en tant que consultant, mon autorisation ne devrait pas tarder, je viens juste d’être transféré depuis le Montana, Solomon Coleman lui-même, les agents devraient être au courant.

Il avait prévenu l’hôtel de la Régence dès qu’il avait aperçu un policier sur la scène de crime et la machine habituelle avait été enclenchée. Sa mission de nettoyage officieuse s’était transformée en collaboration officielle avec la police pour trouver le vampire responsable de cette porquería. L’objectif pour Jenaro est désormais double, se remémore-t-il en voyant Medea Comucci approcher les cordons de sécurité : envoyer la police sur une mauvaise piste et retrouver le traitre à sa race pour appliquer la justice de l’Essaim en toute discrétion. Et surtout, surtout, ne pas laisser la profileuse de la NRD suspecter quoique ce soit. Joder. En observant les réactions des officiers à l’arrivée de Medea Comucci sur la scène et le langage non-verbal de la quarantenaire, l’ancien corsaire sait déjà très bien à quel genre de personnalité il a affaire. Les hommes la détestent pour ce qu’elle représente, les femmes la jalousent pour ce qu’elle est. Appliquée, pointilleuse, sûre d’elle, un brin misandre et le pire pour Jenaro dans cette situation : accro au travail. Il le devine à son tailleur froissé, les cernes sous ses yeux et l’odeur de nourriture – curry ? – et de cigarette froide qu’elle emmène avec elle. Étant donné la relative rapidité de son arrivée, elle devait encore être au bureau quand l’alerte a sonné. Jenaro soupire en s’approchant à grands pas du bord du cordon au-delà duquel on ne l’a pas laissé entrer – il a préféré ne pas insister pour ne pas s’attirer plus d’antipathie que nécessaire. Cette mission allait s’avérer plus compliquée que prévue. « Señora Medea Comucci ? ». Il interrompt la conversation entre la profileuse et l’inspecteur de la police de Shreveport responsable de la scène de crime, l’inspecteur Goldberg, auquel il s’est déjà présenté. Il tend la main à Medea avec un sourire poli, un brin séducteur, qui dévoile le bout de ses crocs. L’ancien corsaire joue franc-jeu dès le début, ne dissimule rien de ce qu’il est parce qu’il sait d’expérience que ce type de femme ne fait confiance à personne. « Jenaro Silva. J’ai été envoyé par l’Essaim pour vous assister sur ce meurtre en vous prêtant mes qualités… surnaturelles. J’ai cru comprendre que la NRD et la police de Shreveport avaient approuvé notre aide il y a quelques minutes, je serai votre partenaire pour cette enquête. Enchanté. » Selon le message qu’il a reçu une dizaine de minutes auparavant, on lui a octroyé le droit d’avoir accès à la scène de crime au grand désespoir de l’inspecteur Goldberd qui l’a déjà pris en grippe. Pourtant c’est à lui et à la profileuse de la NRD qu’il s’adresse quand il demande en désignant le cordon devant eux. « Vous permettez ? » L’inspecteur marmonne une grossièreté en détournant la tête, bien conscient que les capacités vampiriques de Jenaro lui permettent d'entendre. Celui-ci se contente d’un gloussement amusé, la main posée sur son cœur. « Vous jurez comme un putain de marin inspecteur Goldberg. Vous me rappelez de très bons souvenirs. Maintenant que la señora est arrivée, pouvons-nous débuter l’enquête ? Comme vous le savez les indices disparaissent vite même pour les sens d’un vampire. »

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Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
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Sam 29 Juil - 12:47 (#)

Un coup de téléphone dans la voiture l'avertit d’un développement nouveau. Un émissaire de l’Essaim est déjà sur place, sera bientôt sur place -Les détails sont imprécis. Ça l'a contrarie. Medea aime que les détails soient explicites. Le blabla politique auquel elle est habituée. En regard de la nature sensible du crime. De la coopération entre nos races. L’assurance que les plus hautes autorités condamnent violemment une telle exécution. Meda n’avait pas protesté. Ça se passe à un niveau bien plus haut qu' elle sur l’échelle alimentaire. Hum. Hiérarchique.

Malgré les gyrophares qui illuminent tristement la façade décrépie, les lumières crues de la police scientifique encore sur place et l’agitation de ses confrères, la profiler prend quelques secondes indispensables. Au creux de ses seins, l’amulette confectionnée par la talentueuse arcaniste qui devrait lui conférer un avantage imprévu en cas de difficulté personnelle avec le Fils de la Nuit. Elle a délaissé sa petite croix en argent mais ne s’est certainement pas déparée du filin d’argent qui dort sous les manches longues de son blazer. Vérification rapide de son arme. Les doubles canons sont bien huilés, les munitions à tête perforantes et en argent dans les chargeurs respectifs. Pas de balles engagées. Elle ne s’attend pas à un piège immédiat. Néanmoins, elle n’aura pas la naïveté de croire en la coopération complète de l’envoyé. Il aura son propre agenda. De cela, elle n’a aucun doute.

Que son tailleur pantalon soit froissé, que son maquillage ne soit pas rafraichi est le dernier de ses soucis. Elle a besoin d’examiner la scène. De se concentrer sur ce nouveau problème. La réapparition soudaine d’Adam la secoue plus qu’elle n’est prête à l’admettre et ce n’est pas le moment d’être déconcentrée. Cela lui permettra aussi d’éviter de partir dans une spirale obsessionnelle à propos de l'enquête qu’elle mène avec Ciàran et qui n’avance pas assez à son goût. Le visage de Medea ne trahit rien de ses pensées, de ses émotions ou de ses analyses. Face à un vampire dont elle ignore l'âge, la puissance et le degré de nuisance dont il est capable, il est plus prudent de n’offrir aucune prise. Un sourire néanmoins d’une cordialité blanche. Le bruit de ses pas sur des éclats de verre, probablement des bouteilles de bière, reliques abandonnées de la course hippique de la veille, alerte les hommes de son approche. Le Vampire l’avait sans doute déjà sentie avant.

L’apparence d’une quarantaine bien entamée, des traits méditerranéens et un visage buriné par les éléments. Il n’a pas passé sa vie humaine à l’intérieur. Sans que cela ne soit une indication sur ses activités depuis sa première Mort. Il a un charisme évident, une présence qui agace déjà les officiers sur place. Il est séduisant, il le sait et n’hésite pas à se présenter sous un jour charmant, mais Medea se demande à quel point c’est un masque. Plus ils sont âgés, plus les Fils de Caïn ont tendance à désirer le sang plus que la chair qui le contient. Ses doigts enserrent la main tendue sans hésitation ni peur, d’égal à égal. Ils ne le sont pas et ses années à travailler avec un Garou lui ont appris à ne jamais tourner le dos à un Prédateur. A dissimuler toutes faiblesses. Leçons apprises trop tard. -Bonsoir Monsieur Silva. Je suis certaine que notre collaboration sera fructueuse.

Un accent espagnol. Un nom. Probablement pas le sien d’origine mais elle fera des recherches sur son interlocuteur dès qu’elle en aura l’occasion. Bien qu’elle doute des résultats. Les vampires Pré-Révélations évoluaient dans l’ombre et l’Essaim n’aurait pas envoyé un nouveau né. -Messieurs -interrompt- elle avec une impatience parfaitement délivrée. -Nous ne sommes pas dans une cours de récréation et nous n'avons pas le temps pour vos enfantillages. Inspecteur Golberg, je me porte garant de Monsieur Silva.

Avec une irritation palpable dans le regard, l’officier lance un dernier regard mauvais au vampire avant de s’éloigner de la scène pour se diriger vers une voiture qui est en train de se garer dans le parking, pas loin du balisage officiel interdisant le passage. Elle se tourne vers son nouveau partenaire, sourire saccharine aux lèvres. -Vos qualités surnaturelles, Jenaro, je peux vous appeler Jenaro? -Elle lui laisse quelques brèves secondes pour lui répondre avant d'enchaîner. -Peut-être pourriez vous être plus précis au sujet de celles-ci et en quoi exactement peuvent-elles nous aider dans l'enquête? -Elle est certaine, absolument certaine que les Vampires ont dissimulé des pans importants de leurs dons, de leurs capacités en dehors de leurs forces, rapidité et sens décuplés. Elle le sait. Elle en a été la victime, le témoin deux fois. Avec deux vampires différents. Que ce soit avec Alaric Lanuit ou la Poupée Chinoise, les deux ont fait preuve d’un contrôle sur des éléments extérieurs et sur elle-même. Dont il n’y a aucun rapport officiel à la Nrd. Non, elle ne pense pas que Jenaro va lui livrer les secrets de sa Race aussi aisément. Ils ont manipulé, orchestré la Révélation selon leurs termes.


Elle doutera de la véracité de ses dires, mais cela lui permettra de cerner un peu plus l’homme qu’elle en face d’elle et dont elle ignore tout. Medea s’interdit de toucher l’amulette à son cou et invite le vampire à s’approcher des cordons pour examiner le corps. Non sans d’abord lui tendre une charlotte pour ses cheveux et des chaussons pour couvrir ses cheveux. Sans hésitation, elle prend le temps nécessaire pour couvrir la masse sombre de ses mèches et ses semelles. Le regard de Medea dans les prunelles sombres. Là encore, elle le jauge. La moindre protestation, le moindre refus, et il reste coincé derrière et n’aura accès au corps et aux indices qui peuvent s’y trouver que dans quelques heures. La profiler n’aura aucun scrupule à le laisser planter sans elle. Il n’est pas question qu’il contamine la scène par égo. Pendant ces quelques minutes d’incertitudes, la brune reprend la parole. -Pensez vous que cela ait un lien avec la fusillade et la destruction de la Maison Funéraire Kuckrow et fils? Une réponse vampirique aux agissements de ceux qui ont détruit un établissement tenu par une Immortelle? Quelle est la réponse officielle de l’Essaim sur cette affaire? Je n’ai pas vu passer de déclaration à ce sujet.

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Mer 30 Aoû - 15:21 (#)



PIACERE DELLA COLLABORAZIONE

« Messieurs, nous ne sommes pas dans une cour de récréation et nous n'avons pas le temps pour vos enfantillages. Inspecteur Goldberg, je me porte garant de Monsieur Silva. » L’inspecteur est loin d’être ravi et le regard qu’il lance à Jenaro avant de s’en aller ne fait qu’amuser le vampire un peu plus, une réaction puérile qui, même après des siècles ne s’estompe que très peu chez les membres de la gent masculine. Medea et l’ancien corsaire se retrouvent seule à seul et c’est le début d’une scène de théâtre dont ils sont les deux acteurs principaux. Jenaro observe l’italienne qui l’observe en retour sans une bribe d’agitation dans ses yeux sombres. Ils savent tous les deux que leur coopération n’est qu’un mot dissimulant en vérité deux volontés contraires. Ils ne sont que deux pièces d’une partie de go qui dure depuis des temps immémoriaux, chacun essayant d’encercler l’adversaire pour étendre son territoire politique. « Vos qualités surnaturelles, Jenaro, je peux vous appeler Jenaro ? » Sourire saccharine contre sourire mielleux, Jenaro incline la tête pour l’enjoindre à l’appeler comme bon lui semblera. Ce n’est pas ici qu’il sera intransigeant. « Peut-être pourriez-vous être plus précis au sujet de celles-ci et en quoi exactement peuvent-elles nous aider dans l'enquête ? »

Un frisson d’excitation dévale la colonne vertébrale du caïnite. Derrière chaque mot, un motif se dessine. Rien n’est anodin, tout est calculé. Il est facile d’imaginer que Medea ne souhaite qu’une raison pour le dégager de son enquête alors que Jenaro s’attachera à dissimuler ou semer le plus de preuves incriminantes possibles pour protéger ce qu’il reste des secrets vampiriques après la Révélation. « J’imagine que vous connaissez les capacités inhérentes à ma race, señorita ? » Le bout de ses canines refait une apparition remarquée alors qu’ils s’approchent des cordons. « J’ai la chance d’avoir des capacités plus développées que le vampire lambda et un instinct qui s’est rarement vu décevant. Imaginez un limier doté de parole. C’est ce qu’on m’a demandé d’être pour vous dans cette enquête. » Il se dépeint volontairement en outil au service de la NRD, rien de plus, rien de moins.

Il prend une grande inspiration, gonfle ses poumons morts de l’odeur de la profileuse non seulement pour l’enregistrer dans son esprit mais aussi pour lui prouver son utilité. Le nettoyeur jette un regard à l’un des officiers protégeant l’intégrité de la scène de crime. Il allait se faire un ennemi. « L’officier Kendall juste ici a rendu visite à une femme plus tôt dans la nuit. Blonde, une trentaine d’années. Très certainement une stripteaseuse. » Il sent le parfum, la sueur, le sexe, l’alcool et les billets d’un dollar passés de mains en mains. Quelques cheveux décorent encore le col de sa veste. Le policier en uniforme rougit jusqu’aux oreilles, les yeux exorbités. Jenaro sait qu’il vient de se faire un détracteur supplémentaire. Ça en vaut la peine si c’est pour que Medea Comucci compte sur lui et ses capacités. Il plisse le nez puis se fend d’un sourire rayonnant, caninesque, qui fait frissonner l’officier. « Pequeño bribón. En plein service ? On vous a sûrement dérangé ? » L’ancien corsaire sent l’odeur sulfureuse de sa colère, voit son aura trembler. Humilié, le policier tente de se justifier. « Je ne… Ce n'était pas pendant c’était… » Et finit par se taire. Il s’est trahi en corrigeant l’espagnol sur une seule de ses suppositions. Celui-ci hausse un sourcil moqueur en enfilant sans rechigner la charlotte et les chaussons, son attention reportée sur l’agente de la NRD. Son ego n’est pas dans son apparence physique, il se fiche d’avoir l’air ridicule. « Je ne pense pas que ce soit un acte de vengeance de la part d’un vampire. L’Essaim a interdit toute action contraire à la loi, les vampires sont tenus de reporter toute agression ou menaces directes ou indirectes aux autorités compétentes. » Medea en tirera ses propres conclusions.

Le regard de Jenaro s’arrête sur la scène morbide à quelques mètres de là. Quatre personnes, des hommes humains, dont le fils d’un ponte du mouvement anti-CESS charcutés à coups de dents visiblement acérées. Près de leurs corps, des armes très certainement en argent. Pas étonnant pour des anti-CESS, la fureur des derniers jours a poussé plusieurs d’entre eux à harceler et agresser d’honnêtes citoyens surnaturels sans motif. Leurs regards morts rivés vers le ciel ne traduisent plus rien de ce qui les a animés de leur vivant mais la terreur sur leur visage a été figée dans une grimace grotesque. Bon débarras. Il aurait craché sur leurs corps si Johnson n’était pas arrivé avant lui. « Je pense que c’est un jeune vampire qui s’est défendu contre ses assaillants. » Le caïnite ment avec l’aplomb d’un avocat. La sauvagerie de l’attaque ne laisse aucun doute sur le coupable pour qui saurait déceler les indices ; un vampire en proie à une folie meurtrière que les non-vivants craignent autant que les humains la mort : la Frénésie. Il avait fait entendre parler de lui la veille. Jenaro était arrivé à temps pour dissimuler le meurtre, mais pas assez tôt pour attraper le vampire – et il compte bien rectifier son erreur cette nuit.

Melvill Werner et ses compagnons se sont simplement retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment. Heureusement pour le nettoyeur, l’identité des victimes est autant une contrainte qu’une bénédiction. « Ils n’étaient pas préparés à ce que leur victime riposte. Ils ont dû la droguer mais ont été négligents. Je peux m’approcher ? » Jenaro porte dans la poche intérieure de sa veste en jean élimée une seringue remplie de nitrate d’argent. Dans les veines d’un vampire, cette solution le rend aussi faible qu’un mortel. Il lui faut un moyen d’approcher l’une des victimes pour dissimuler la seringue, il n’aura ensuite besoin que d’une seconde et d’une indiscernable touche d’obténébration pour planter de fausses preuves au nez et à la barbe de tous les humains sur la scène de crime. Il connaît déjà l’issue de l’enquête : un vampire rogue mort, tué par les soins de Jenaro avec du nitrate d’argent dans les veines et peut-être une balle près du cœur, quatre coupables sous les traits des cadavres sous ses yeux et une déclaration larmoyante d’un avocat qui cherchera par tous les moyens à innocenter son fils bien-aimé. De quoi diviser un peu plus un Shreveport clivant. Puta madre, il adorait son travail.


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Jeu 7 Déc - 9:30 (#)

A quel point Jenaro Silva prend-il plaisir à l’antagonisme épidermique qu’il crée parmi les forces de l’ordre? Beaucoup trop, du point de vue de Medea. Non seulement ça l'amuse, mais cela crée le vide autour de lui. Les hommes sont sur les nerfs, les tensions entre Cess et Non-Cess sont à leur paroxysme depuis le début du mois et chacun enchaîne les services, raccourcissant drastiquement les heures de repos. Alors qu’un vampire se pointe en toute arrogance et commence à leur dire comment faire leur boulot, c’est l’agacement de trop. Ils se détournent, laissant ainsi les coudées franches au Matador. Medea observe, ramène l’échange sur un plan strictement professionnel mais il découvrira bien vite qu’il faut un peu plus qu’agiter un foulard rouge pour la guider sur la voie de ses banderilles.

Une voiture qui se gare à une bonne distance, dans le parking de l'hippodrome, est l’excuse parfaite pour que l’inspecteur prenne congé, le pas raide d’une indignation qu’il ne peut exprimer avec la virulence qui lui brûle la gorge. L’humain va s’enquérir de cette nouvelle présence, Medea n’y accorde qu’une importance distraite, le Choléra Espagnol à ses côtés est un problème bien plus urgent. Saccharine venimeuse, elle profite de cette solitude orchestrée pour sonder le vampire. Non qu’elle imagine vraiment qu’il va lui donner des informations utiles sur les mystères de sa race, mais dans ses non dit, des mines d’informations. Elle est plaisante, calme, malgré les cernes qui commencent à se dessiner sous le fond de teint soigneusement appliqué. L’Italienne crame la chandelle par les deux bouts depuis la vandalisation de sa propriété, mais ne peut se permettre la moindre faiblesse en compagnie d’un tel prédateur. Parfois, la Politique lui donne envie de s’arracher les yeux avec des ongles écaillés. Et elle n’a jamais les ongles écaillés.

Elle s’interdit farouchement d’effleurer le fil d’argent qui orne son poignet gauche quand un sourire dévoile les pointes acérées de ses crocs. Show de pouvoir subtil mais bien réel. Je peux te bouffer si j’en ai envie, quand j’en ai envie et le temps que tes collègues interviennent, il sera déjà trop tard. Agression suave de sa part qu’elle lui permet. Elle aime les arrogants, ils commettent forcément des erreurs. Elle hausse un sourcil en fourrant ses mains dans les poches pour les protéger de la pluie glaciale qui ne cesse de s’imposer. -Ne vous vendez pas au rabais, je suis certaine que l’Essaim n’aurait pas envoyé qu’un simple limier sur une affaire aussi dramatique que quatre cadavres  dont le fils d’un avocat aux orientations politiques bien déterminées. Vous devez être un trésor de ressources cachées, ne soyez pas modeste! -Pas une seule seconde, elle n'achète ce qu’il tente de lui vendre. Il n’est pas là pour l’agenda de la Nrd. L’espace d’une seconde, elle hésite à le questionner directement sur les dons murmurés des Fils de la Nuit. Ceux dont elle a été témoin et victime directe à deux reprises. Sagement, elle décide de ne rien en faire. Ses interactions avec Alaric Lanuit n’ont pas été entrées dans ses dossiers officiels, pas davantage celle avec la Poupée de Chine. Pour l’Eternel en face de lui, la profiler à l'étiquette Experte en Thérianthropie. Pas plus. Qu’il continue à la croire parfaitement ignorante en dehors des connaissances basiques délivrées par l'Institution,.

Est ce qu’îl est en train de la Humer? Sérieusement?! Qu’est ce qu'ils ont tous avec cette manie! Kaidan, Carlisle, maintenant lui, ils lui ont tous donné l’impression d’apprendre sa signature olfactive. Comportement si spécifiquement Cess que Medea ne pourrait oublier, marquant les différences fondamentales qu’ils existent entre eux et les humains. Les Odeurs prennent une place prépondérante dans leurs Sens. Arme de choix dans leur arsenal, la finesse de leur odorat. Mais c’est pas vrai! Il recommence son cirque! Non qu’elle trouve sa démonstration inintéressante, bien au contraire. Les informations qu’il arrive à déterminer, alors que sa cible n’est pas seule, qu’il y a l’odeur envahissante des corps morts et de leurs fluides divers, la pluie qui dilue les molécules, sont impressionnantes. -Vous devriez faire carrière dans le mentalisme, vous ferez fortune, lui assena-t-elle, pince-sans-rire. Elle pourrait avoir pitié de l’agent dont les fautes sont ainsi mises en exergue, mais il a commis tant d’irrégularités en une soirée qu’elle ne peut le plaindre. D’un geste de la main, elle lui indique qu’il peut prendre  congé. Les autres policiers encore à proximité prennent tous la tangente. Désertant largement la scène de crime qu’ils vont pouvoir examiner à leur guise. Seuls, sans attentions parasites. Les charlottes et sur-chaussures sont enfilés sans un mot. Enfin presque. Silva va trop loin. De deux doigts sur son poignet, elle l'arrête alors qu’ils viennent de passer le cordon de sécurité. -Est ce que vous allez continuer à me prendre pour une conne le reste de la soirée et de notre collaboration, Silva? -Le ton est plaisant, le regard qu’elle lui décoche ne l’est absolument pas. Elle ne le retient pas par la force mais par l’autorité naturelle de sa fonction. Parce qu’il froisse les limites de son intelligence avec bien trop d'exubérance. -L’essaim a interdit toute action, blabla. Chaque Vampire qui a été mordu Avant la Révélation  -Et c’est l’immense majorité des caïnites - a survécu à des siècles de traques souterraines. Les directives de l’Essaim, sont au mieux, juste cela. Aucun  membre de votre Race n’ira Volontairement reporter une agression qu’il a commis. Donc je vous pose la question, une seule fois, est-ce que vous allez arrêter de vous foutre de ma gueule et au moins essayer de donner l’apparence d’une collaboration sincère, ou je vous fais virer de cette enquête pour…-elle réfléchit deux secondes- incompatibilité d’humeur. -Non, elle n’a probablement pas les moyens de dégager le vampire  de ce quadruple meurtres mais elle peut faire assez de vague pour que ça remonte jusqu’au Juge.

Ses doigts s’envolent de son bras et elle lui tourne le dos. Non ho paura di te. Elle s’agenouille auprès de la première victime et verrouille ses mâchoires. C’est laid.Très laid. Il donne l’impression d’être passé entre les mains d’une scie circulaire tenue par le Joker sous acide. Elle se place de manière à garder son “partenaire” dans son angle de vue. Elle lui fait confiance autant qu’à un scorpion. Il s’est débrouillé pour qu’il n’y ait plus qu’eux. Ce n’est pas un hasard. Elle n’y croit pas une seconde. Ce qu’elle ignore encore, c’est pourquoi. Elle lui décoche un nouveau regard basalte sans aménité. Medea prend sur elle. Essaie de considérer sa théorie. Elle ne tient pas la route. - Drogué? Un Jeune vampire drogué aurait laissé ce carnage?  Non. L’un des quatre aurait eu le temps de s’enfuir, si c’était le cas. Regardez la disposition des corps. Et surtout leurs bras et visages. Ce sont des blessures défensives. Ils essayaient de parer des coups. Qu’est ce qui vous fait penser qu’ils ont pu avoir le dessus? Franchement, ça ressemble à un deal qui a mal tourné. -Elle se rapproche d’un autre cadavre qu’elle examine et le tourne délicatement par l’épaule, lui indiquant de venir voir de plus près. Que c’est lourd, un homme mort. Elle garde un visage neutre alors qu’elle désigne le dos intact à Jenaro. -Pas une trace de plaie ouverte. Il n’a même pas eu le temps d’essayer de fuir. Par contre, regardez ce trou vers le ventre. Ça ressemble à s’y méprendre à un coup de poing traversant. Il faudrait quelle force à un vampire pour infliger une blessure d’une telle violence? Non. Ça ne colle pas à un néonate. Ce ne sont que des conclusions préliminaires, il faudra attendre les résultats des autopsies pour avoir des informations définitives. -Medea ne joue plus. N’est plus ancrée dans leur rivalité des premières minutes. Elle se laisse absorber par le cas devant elle. Le Puzzle, l'Énigme qu’il lui faut assembler pour avoir une vision d’ensemble. -C’est rapide. Très rapide pour qu’il ait eu le temps de massacrer les quatre, il ne pouvait pas etre drogué. Qu’est ce que vos sens vous disent, Limier? -Non qu’elle attende une réponse sincère. Mais il va bien laisser échapper quelque chose de valeur, non?!  Elle, elle fouille dans les poches des vestes pour chercher les portables. Si c’était vraiment un deal autour du Sang, c'était peut être aussi un piège. Les quatre ont essayé de piéger le vampire qui s’est défendu? Lui qui s’est dit qu’il pourrait avoir des snacks longue conservation? Quelque chose à mal tourné, c’est évident.
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Dim 28 Jan - 13:25 (#)



PIACERE DELLA COLLABORAZIONE

La première impression de Jenaro est visiblement juste. Medea Comucci n’a rien à envier aux hommes qui pullulent majoritairement dans son milieu. Elle a le franc parler de quelqu’un qui ne se laisse plus avoir par les jolis yeux et les belles paroles. Inutile de jouer la séduction avec elle, ça ne fonctionnera pas. Ce qu’elle est, ce qu’elle veut et ce qu’elle cherche c’est la vérité. Pure, nue, violente et honnête. « Donc je vous pose la question, une seule fois, est-ce que vous allez arrêter de vous foutre de ma gueule et au moins essayer de donner l’apparence d’une collaboration sincère, ou je vous fais virer de cette enquête pour… incompatibilité d’humeur. » Elle lui tourne le dos, ratant le sourire qu’elle a fait naître sur les lèvres de l’espagnol. Il a toujours préféré les femmes méditerranéennes pour ça. Rien à voir avec ces Blanches sans caractère ni saveur qui se laissent malmener par le plus idiot des imbéciles. Jenaro lui emboîte le pas, charlotte sur la tête et sabots aux pieds. La boue chuinte sur leur passage, trempée par la pluie et le sang des victimes. Il ne fait aucun bruit lorsqu’il sort la main de sa poche. « Mon Régent ne serait pas ravi de me voir mis à la porte de cette enquête, je vous assure que nous avons le même but. Arrêter le vampire qui a tué ces hommes. Ce n’est pas une bonne pub pour notre Essaim. Quant aux méthodes, elles diffèrent mais sont certainement complémentaires. »

Debout à ses côtés, l’ancien corsaire remarque la prudence avec laquelle l’Italienne le traite. Elle s’assure de faire un pas de plus pour l’avoir dans sa ligne de mire. Elle est aussi intelligente que belliqueuse, Jenaro n’a pas le droit à l’erreur s’il veut pouvoir tuer son vampire cette nuit. À une vitesse humaine, pour prouver sa bonne foi, il s’accroupit en face d’elle, les mains visibles sur ses genoux. Il doit trouver le bon moment pour pouvoir arranger la scène de crime à sa convenance, au nez et à la barbe de l’agente du NRD. « Un deal ? Qu’est-ce que des anti-CESS seraient venus faire avec un vampire à part tenter de le tuer ? Je ne crois pas qu’ils soient du genre à négocier avec l’ennemi. Le climat actuel a donné des ailes à beaucoup plus de peureux d’extrême droite que nécessaire, vous avez dû le voir autant que nous. » Le vampire se penche, en équilibre sur ses doigts de pied pour respirer l’air vicié par les quatre cadavres lentement gagnés par la rigor mortis. « Vous pensez à un deal de sang ? Le fils de Werner ne serait pas aussi raciste que son père l’est ? » Il ne tente pas d’imposer plus d’idées que sa première suggestion, s’il insiste trop il sait que Medea se doutera de quelque chose. Alors il abonde dans son sens quand cela lui paraît plausible, pointe du doigt les incohérences de manière aussi civilisée qu’il le puisse – et Dieu sait que c’est difficile pour un rustre tel que Jenaro.

« Les jeunes vampires ne sont pas très puissants par rapport à des vampires, c’est vrai. Par rapport à des humains lambdas, il ne serait pas impossible qu’il ait pu faire tout ça avant de s’enfuir. Surtout si la drogue qu’on lui a donnée n’est pas très puissante. J’ai déjà vu faire ça par le passé. En Allemagne nazie, juste avant la fin de la guerre. » Les yeux de Jenaro se sont voilés, plongés dans des souvenirs couverts de sang et de viscères. La Seconde Guerre Mondiale a laissé ses marques même dans les communautés alors cachées par la Mascarade. L’Europe s’est transformée en terrain de jeu pervers pour les pires d’entre eux. Une époque à laquelle l’espagnol repense avec un mélange de nostalgie et de dégoût. « Quelques scientifiques ont réussi à mettre la main sur de tous jeunes vampires. Ils en ont lâché un dans un petit village près de la frontière suisse après l’avoir drogué. Un carnage. » Il pointe la blessure ouverture d’un doigt calleux. « C’est possible qu’il ait pu faire ça. Leur sang a l’odeur de l’alcool et de la drogue » dit-il en reniflant le cadavre qui les sépare. « Marijuana et une pointe de kétamine, si je ne me trompe pas. » Il ne ment pas, les quatre humains se sont visiblement déchirés la tête avant de se rendre à l’hippodrome pour une raison qu’il ignore mais qu’il décidera de faire interpréter comme une tentative de meurtre envers un CESS innocent. Le Nettoyeur se lève pour faire quelques pas vers un second cadavre. Lui aussi porte des blessures défensives, sa mort n’a pas été douce non plus. La gorge lui a été arrachée, la jugulaire avec. Sa trachée brille sous les rayons de lune, bijou dans une boîte macabre. « Pourquoi venir dans un endroit à l’écart de la ville ? Nous sommes au moins d’accord pour dire que la rencontre était prévue. Ce n’est pas un hasard s’ils se sont tous les cinq rencontrés ici. »

Debout au milieu des cadavres, l’espagnol embrasse la scène d’un regard sérieux. C’était sa partie préférée du boulot de nettoyeur. Trouver la solution à un puzzle et, ici, transformer la solution pour qu’elle apparaisse évidente aux yeux de ses collaborateurs humains. Pendant que Medea cherche les poches des victimes, Jenaro fait quelques pas dans la boue et… « Vous avez entendu ? » Le Caïnite se fige, observant sous ses bottes une seringue brisée par sa Doc Martens. Un liquide argenté s’en écoule doucement, se mêlant au marron sale recouvrant l’ensemble de la scène de crime. Vitesse surnaturelle et une infime touche de pouvoir lorsque Medea lui a tourné le dos pour s’approcher du premier cadavre quelques minutes auparavant lui ont permis de dissimuler dans la boue, là où les traces de bottes policières ont été le moins saturées, l’indice parfait pour faire glisser leur enquête vers un terrain plus sûr pour la communauté vampirique. « J’ai bien peur d’avoir besoin de votre aide. Si mes sens de vieux vampire sont encore fonctionnels, j’ai bien l’impression que c’est du nitrate d’argent. »



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