-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

La strada è lunga ~Tyler~

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Ven 1 Avr - 9:35 (#)

Elle n’entend qu’à peine la réponse acide de Tyler, préférant tourner les talons et couper court à un échange qui s’avère aussi stérile que désagréable. Qu’il ait mal pris sa remarque concernant sa voiture ne lui importe guère. Ils ont des problèmes plus profonds que son opinion sur sa casserole  à roues. Medea a conscience que son éclat de colère la dessert plus qu’autre chose. Mais elle ne s’attendait pas à ce que les quelques mots du détective piquent avec une telle précision.  Typiquement le genre de personne qu’elle chasse. Petit con. C’est vraiment ce qu’il retire du temps qu’ils ont passé ensemble ces derniers mois? Pendant une poignée de secondes, elle songe à revenir en arrière, à lui balancer l’invitation en travers de la tronche et  à lui dire de se démerder sans elle à la soirée du Consul. L’italienne ne peut s’y résoudre. N’ignore pas que ce serait crucifier l’étrange et précieuse relation qu’ils ont construite. Et le risque est grand que le gamin se retrouve seul à la soirée mondaine, perde pied et implose non seulement son enquête avec la mome qu’il doit localiser mais aussi avec les officiels italiens. Ce qui lui retomberait inévitablement dessus.

Elle n’émet pas même un soupir quand la porte d’entrée se referme. Avec efficacité, Medea contacte Barrois et lui signifie son absence du lendemain et possiblement du lundi suivant. Pas de dossiers réellement urgents cette semaine mais le travail de fourmis qui occupe principalement tout enquêteur. Il ne lui est pas compliqué de décaler de 72h. Pas besoin de réfléchir non plus sur ses bagages ni sur la tenue qu’elle portera pour la soirée. L’italienne sélectionne une robe sous housse ainsi que les chaussures et les accessoires indispensables.

Une cigarette et un verre d’eau. Pas d’alcool, pas avec les cinq interminables heures de trajets. Quelques secondes lui suffisent pour retrouver dans ses contacts téléphoniques le numéro qu’elle recherche. Aucun risque qu’elle laisse Tyler décider pour eux de l'hôtel pour leur court séjour.  
-Ritz-Carlton Hotel à votre service.
-Medea Comucci. Vous avez déjà mes informations. Deux suites pour trois nuits, comptant à partir de ce soir.
-Votre suite habituelle, Madame? A quel nom la seconde?
-Parfait, oui. Tyler Frisk. Selon l’heure de notre arrivée, je souhaite que l’un de vos concierge fournisse dans sa chambre plusieurs costumes adaptés à la journée, les autres pour les soirées.

Un sourire sauvage. Il ne va pas aimer. Aucune importance. Cela servira d'entraînement pour la réception chez le Consul. -Vous l’aiderez à confirmer ses choix. Réservez nous aussi une table dans le meilleur restaurant de la ville, là encore, possiblement décalé à demain soir.
-Nous nous réjouissons de vous accueillir au Ritz Carlton, Madame
.

Son second appel est un appel personnel. Un échange chaleureux en italien.
-Luca, Caro, Ho bisogno di te. E le tue dita d'angelo. Je vais à la réception du Consul samedi soir, et mon compagnon a désespérément besoin d’un costume Falcone pour l’occasion. Je sais que c’est affreusement court comme délai. Je te promet qu’il a des mesures parfaites pour evochi un miracolo
-Non bien sûr que ce n’est pas un problème si des étudiants de dernières années assistent tes tailleurs. Tu nous sauves. Certo, je te garde une danse! addio, prezioso.


Vingt minutes plus tard, la profiler est en bas de l’immeuble du détective, avec presque une heure d’avance sur les trois requises. Medea ne monte pas. Lui envoie un bref message pour lui signaler sa présence. Tapotant des ongles sur le volant. son irritation a diminué. Pas le sale goût abandonné par la remarque du jeune homme.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 4 Avr - 12:19 (#)

Le cendrier est garni de mégots encore fumants, vestiges de ma vaine tentative pour apaiser mes nerfs à vifs après la confrontation avec Medea quelques heures plus tôt. Un sac de voyage avec de quoi tenir plusieurs jours trône sur le vieux canapé à côté de moi tandis que je joue à un énième jeu débile sur mon téléphone en attendant que la princesse daigne venir me chercher pour ce voyage qui ne se présente pas très bien. Est-il vraiment intelligent de nous enfermer dans un espace clos et réduit qui roule à grande vitesse pour plusieurs heures ? Probablement pas, mais c’est là la meilleure chance que j’ai de parler à la gamine et toucher le pognon. Peut-être même que la petite reviendra à la raison, mais dans son monde je pense que l’argent facile et les belles soirées comptent plus que de faire plaisir à ses parents. Est-ce que la somme qu’ils donnent vaut vraiment une perte de temps de plusieurs jours ? Difficile à dire, mais les affaires ne se bousculent pas en ce moment, si on oublie la traque au loup-garou tueur en série et les demandes morbides d’un vampire effrayant. J’écrase un nouveau mégot dans le cendrier en balayant en même temps ces pensées peu agréables, achevant de remplir l’air d’une odeur de tabac qui s’imprègne sans mal dans le tissu du canapé des fauteuils usés. Mon téléphone vibre et une notification apparait sur l’écran de jeu pour m’indiquer que l’agente de la NRD est en bas de l’immeuble, bien en avance sur son propre planning. J’hésite un instant à la faire attendre jusqu’au moment où elle avait dit arriver, mais cette mesquinerie serait stupide et n’arrangerait rien. Je ferme l’application du jeu débile en soupirant d’anticipation à l’idée du trajet, attrape mon manteau et mon sac et quitte l’appartement.

Le soleil de la fin d’après midi fait s’allonger les ombres des quelques passants sillonnant le trottoir. Heureusement la pleine lune est encore loin et ne posera pas de problème durant ce périple. Rapidement, je jette un regard aux alentours et repère une voiture inhabituelle qui dénote avec celles généralement garées dans cette partie de Mansfield. L’italienne est derrière le volant et je me dirige vers elle. J’ouvre la portière passager, mets mes affaires sur la banquette arrière avec une délicatesse toute relative et m’assois dans le siège à côté de l’italienne. L’ambiance n’a pas l’air de s’être améliorée depuis les quelques heures écoulées. Pour tuer ce silence gênant, je lui demande :

« T’as un GPS ou je mets le mien ? »

La banalité de la question est presque ridicule aux vues de la montage de non-dits qui nous entoure, mais pour le moment je préfèrerais mieux qu’on ne mette pas les pieds dans le plat.  Le voyage promet déjà d’être assez long, inutile de rajouter de la merde à tout ça.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Sam 9 Avr - 15:36 (#)

Il ne la fait presque pas attendre. C’est dejà un point positif. Il n'est pas non plus en retard, elle a une heure d’avance sur l’horaire qu’elle lui a donné. Medea se retient de cliqueter ses ongles parés d’une teinte violine sur le volant. ce serait un maniérisme volontairement sur joué et elle n’en est pas à ce point. La portière s’ouvre sur un visage guère plus détendu que lors de son passage chez elle. La route promet d’être interminable. Dès qu’il boucle sa ceinture, la vipère relance le moteur souplement prenant la direction de l’autoroute. Un sourire, une ombre de sourire, à sa question si convenue. Ils marchent tous les deux sur des œufs l’un avec l’autre. -J’ai deja entré l’adresse de l’hotel à la Nouvelle- Orléans. Les chambres sont réservées aussi pour les trois nuits à venir.

Un coup d’oeil qu’elle glisse sur le profil familier à ses cotés. Le silence ne tarde pas à revenir, pesant des tensions rodant à la surface entre eux. Quand elle le rompt, c’est pour rester soigneusement sur un sujet neutre. -Dans la version longue de ton enquête, est ce que tu as des informations pertinentes? Depuis quand elle s’est engagée dans cette voie? Des clients réguliers? Comment est ce qu’elle s’est retrouvée l’escort d’un des invités du Consul? Qui elle accompagne cette nuit? Antonio est généralement prudent sur qui est présent à ses réceptions officielles. Des jeunes femmes trop jeunes trop souvent attirent une réputation qu’il ne peut pas se permettre dans sa position.

Il a bossé le cas en amont, elle n’en doute pas. Il n’est pas question de s’engager totalement en aveugle. Que leur collaboration ne soit pas facile pour le moment est secondaire. Medea l’a dejà observé sur des affaires de moindres importances et parfois suivant de pistes -en cul de sac- concernant Carlisle. Il ne prends pas de risques inutiles et il sait ce qu’il fait. Les lumières de la ville s’éloignent à mesure qu’ils rejoignent les plus grands axes routiers.

Medea pourrait lui tendre une perche, aborder d’elle même ce qui les ronge -haha-  mais ce n’est pas dans sa nature de fournir des renseignements librement. En particulier à un detective privé dont elle n’est plus certaine de pouvoir lui faire aussi implicitement confiance que les mois précédents. De trop nombreux éléments sont manquants. En particulier la certitude que rien de ce qu’elle ne lui dira ne sera partagé dans un cercle extérieur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 13 Avr - 10:29 (#)

La voiture démarre pour nous entrainer tous les deux dans le road trip le plus nul et le plus tendu de toute l’histoire des road-trips. La voiture sinue en ville en laissant un silence lourd s’installer dans l’habitacle, pas même rompu par une quelconque station de radio salvatrice. Les bruits de la ville filtrant à travers les portières parviennent à peine à grignoter le silence pesant. L’italienne se décide à briser le calme tendu en se focalisant sur le sujet même de ce voyage en me noyant sous une tonne de questions.

« Eh, calme-toi un peu. Tu sais que tu peux poser les questions une par une sans que la voiture explose ? » C’est à se demander si on est en voiture ou dans une salle d’interrogatoire. Je sors mon téléphone de la poche de ma veste, le déverrouille et vais récupérer les informations que je stocke dedans. « Elle a quitté le foyer parental il y a sept mois, mais elle commence à apparaitre sur des photos avec des gars riches que depuis quatre mois seulement. » Je fais défiler les photos que j’ai pu récupérer soit sur les sites d’évènements soit dans la presse. Je les montrerai éventuellement à Medea quand on fera un arrêt, on va éviter d’avoir un accident de voiture pour un truc aussi con que de montrer des photos à quelqu’un qui conduit. « Les seules fois où on l’a vue c’était toujours avec des mecs différents, donc difficile de dire si elle a des clients réguliers ou non à ce stade. » Je range mon téléphone et reprends : « Le seul truc qui est sûr c’est que c’est une meuf qui se fait appeler Stella qui l’a balancée là-dedans. Une amie de la petite, d’après ses parents, mais elle doit bien avoir vingt ans de plus. Au moins. Et curieusement les autres filles apparaissant sur certaines photos avec Rose sont aussi des gamines à peine majeures des quartiers populaires dont les proches m’ont assuré qu’elles trainaient avec cette Stella. Elle apparait jamais sur les photos, mais les gens m’ont dit que c’est une espèce de Barbie blonde trop bien habillée pour les quartiers des gamines et qui porte toujours des lunettes de soleil comme si elle se prenait pour une putain de star. » Et tous les mecs à qui j’ai demandé mon assuré qu’elle avait de gros seins refaits, mais je ne suis pas sûr que cette information soit très pertinente en l’état. « C’est probablement elle qui les fait rentrer à ce genre de soirées, mais y a rien de sûr à ce sujet. »

Je me renfonce dans le siège, toujours un peu frustré d’en avoir trouvé si peu sur cette Stella. Il est évident qu’il s’agit d’un pseudo, mais elle se cache suffisamment bien pour que je ne puisse pas en savoir plus. Aucune des gamines de la Horde a bien voulu jouer les appâts pour attirer cette meuf et en savoir plus. Enfin, peu importe, mon boulot c’est de retrouver Rose et lui dire que ses parents regrettent, pas de traquer une mère maquerelle. Alors pourquoi en avoir parlé à Medea ? C’est sûr qu’elle voudra retrouver cette femme. Peut-être bien que c’est justement pour ça que j’ai senti le besoin de lui en parler. Mon attention se reporte vers la conductrice.

« Et c’est qui Antonio ? »

Si elle me dit qu’elle appelle le consul par son prénom, alors je pense que c’est moi qui aurais beaucoup de questions à lui poser.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Mar 26 Avr - 9:43 (#)

Peut être, finalement, que cela ne sera pas aussi tendu dans l’habitacle qu’elle le pressent. Pour une fois, Medea ne rechigne pas à avoir tort. Le sarcasme sans agressivité de Tyler est sa marque de fabrique, sans y répondre directement, elle affiche un léger sourire avant de retourner son attention sur la route et les éléments qu’il précisent. Un tableau aussi commun que sordide. La profiler ne lui demandera pas ce qu’il sait de quelques mois de blanc de la gamine. Il l’aurait précisé si c’était pertinent ou si il connaissait l’information. -Stella. Le nom est aussi faux que la couleur de ses cheveux, probablement.

Une rabatteuse, un réseau, des filles à qui on promet belle vie et argent facile. Ce qui est le cas les premiers mois. Avant que ces gamines ne finissent dans des bordels à enchaîner les passes, cramées par la coke. Ou le cristal de meth’ plus abordable. Pendant que Stella continue à balancer des gosses et à s’enrichir en toute impunité. Les filles sont majeures après tout. Ecoeurement. Exactement le genre de fonctionnement qui assure à Cesare des cargaisons fraîches (presque fraîches) pour alimenter ses trottoirs. A moins qu’il continue d’exploiter les mexicains à peine débarqués illégalement sur le territoire comme en avait l’habitude leur père. Hypocritement, l’italienne n’a jamais creusé les affaires de sa famille, sans se voiler la face pour autant. Évitant la Californie comme la peste dans un cadre professionnel. -Vu le standing de la soirée du Consul, je parie qu’elle sera présente pour garder un œil sur sa ou ses pouliches. Elle vise la haute bourgeoisie et c’est toujours un risque avec des gamines des quartiers populaires qui ont encore peu de rodage.

La route est fluide, et la berline avale le bitume avec aisance. Pendant quelques minutes, Medea garde le silence, compulsant mentalement le puzzle et les pièces présentées par Tyler. L’idée de simplement sermonner Roses et de lui permettre de continuer à bousiller sa vie en toute insouciance la crispe. Que la maquerelle continue ses affaires sans être inquiétée, plus encore. Medea n’est pas naïve. Il s’agit d’une Hydre dont la tête repousse immanquablement. Prostitution : crime fédéral. Mettre une équipe d’agents sur ce genre d'affaires peut être fait d’un coup de téléphone. Elle n’est Que consultante pour la Nrd. Détachée du centre de la Nouvelle-Orléans, elle continue à avoir un bureau dans le bâtiment. Elle n’est pas fantomatique : présente physiquement plusieurs semaines par trimestres, plus intensivement lorsque c’est plus calme à la Nrd. Si la situation le requiert, elle demandera une opération officielle. Observation d’abord. D’un ton d’une nonchalance absolue, d’une légèreté sereine, elle reprend.- Tu sais si elle manipule aussi des garçons ou si elle se concentre uniquement sur les jeunes filles? Parce que si elle apporte aussi des hommes, comment tu crois qu’elle réagirait à la concurrence?

Ce qu’elle propose, il le comprendra immédiatement. Pas certain que jouer un tel rôle lui plaise beaucoup. Mais après tout, elle le paye déjà. La mission n’en serait qu’un peu modifiée. Elle n’a pas oublié son autre question, plus directe. Qui va ouvrir la porte à la curiosité de son compagnon. Caractéristique déterminante chez lui. Elle détend sa nuque. -Antonio Sorentino est le consul en poste à la Nouvelle Orleans, sa femme Francesca et leur fils, Lissandro, qui est en fin d’adolescence. Ils sont originaires de Naples. -Non. Elle n’ira pas plus loin dans les détails. Orientera ses réponses en fonction de ses questions. En évitant de mentir ou de dissimuler, ce qui est plutôt une gageure tant c’est une seconde nature pour elle. Mais Tyler a le droit à la vérité, même en version courte.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 28 Avr - 15:08 (#)

Le paysage défile à travers la vitre à l’image d’un film banal et très contemplatif, se moquant de l’histoire sordide qui se conte dans l’habitacle de la voiture. L’italienne commente certains points avec rigueur comme si tout cela faisait partie d’une de ses affaires, s’attardant de trop sur la femme possiblement à l’origine de la nouvelle carrière douteuse de la gamine. J’ai la sale impression que Medea ne se contentera pas de quelques mots à la gamine et qu’elle voudra en découdre avec l’instigatrice de ses prestations tarifées très peu légales. J’arque un sourcil à sa question sur la composition de son personnel, si j’ose dire, et réponds en haussant les épaules :

« Aucune idée. Tout ce que j’ai c’est quelques photos de la petite sur lesquelles elle n’apparait pas et les témoignages des familles, alors c’est difficile à dire. Peut-être.» Je lui jette un coup d’œil en coin, captant les esquisses d’un plan commençant à naitre et saisissant là où elle veut en venir. « Hey, moi je suis là pour parler à la gamine, pas pour provoquer une maquerelle en me faisant passer pour ton gigolo. »  L’idée n’aurait pas été mauvaise en d’autres circonstances, mais pour le coup ça me semble un peu trop alambiqué pour le but fixé. Malheureusement, je suspecte que le but de la conductrice commence à s’éloigner du mien. J’ai très peu d’informations sur cette Stella, autant elle pourrait être du menu fretin inoffensif, autant elle pourrait être rattachée à quelque chose de beaucoup plus gros qui prendrait très mal qu’on mette le nez dans leurs affaires. J’apprécierais ne pas me noyer dans un nouvel océan de merde avec cette histoire. L’air un peu dubitatif, je lui demande : « Rassure-moi, tu vas pas encore péter un câble et faire un truc noble et stupide ? »

Pourquoi tout doit toujours être compliqué avec elle ? Sa réponse à ma question sur le fameux Antonio me désarçonne quelque peu. A l’instar d’une encyclopédie excessivement spécifique, elle décline l’identité du consul et de se famille sous mon regard entre le suspicieux et le peu convaincu. Est-ce qu’elle pense réellement que tel était le sens de ma question ou bien est-ce qu’elle se fout de ma gueule ?

« Et tu l’appelles par son prénom ? Vous vous connaissez ? Est-ce que ça risque de nous mettre dans la merde d’une manière ou d’une autre ? »

Est-ce que ce gars risque de révéler à tous qu’elle est une agent du gouvernement et faire fuir la petite à la vitesse de l’éclair rendant par là même tout ce voyage inutile ? Peu à peu je réalise que sa présence risque de salement compliquer les choses. Je commence à douter du fait que la prime offerte par les parents vaut toutes les emmerdes qui commencent à se dessiner dans cette histoire.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Lun 9 Mai - 9:45 (#)

Finalement, est ce que c’est si tendu que cela entre eux ? Le diable est dans les détails. Dans la manière dont elle observe sa posture, l’angle de ses jambes, la manière dont ses mains se comportent. L’italienne ne peut s’y consacrer pleinement, la conduite lui demande une partie essentielle de son attention. Elle écoute les silences et les nuances qui peuplent ses mots. Elle n’a plus confiance, Medea. Cherche dans le regard clair les signes qu’elle n’a pas su lire, ou pas voulu lire peut-être. Pour une profiler experte dans l’analyse comportementale et psychologique des Thérianthropes, le bilan est décevant. Elle appuie sur l'accélérateur, le ronronnement du moteur qui enfle en un grondement satisfaisant, double quelques de camions dont l’allure lui était trop lente avant de décélérer, jusqu’ à la limite de vitesse. Pas de régulateur. Et une voiture non automatique, snobisme du Paternel qui tenait à ce que ses enfants sachent vraiment conduire.

Une petite moue, les informations qu’il possède sont éparses. Depuis combien de temps travaille t-il sur cette affaire, au juste? Une demi-journée? Il proteste lorsqu' elle oriente ses questions vers la maquerelle, le seul réel problème pour l’italienne, bien plus qu’une gamine pauvre et paumée.  Malgré elle, un sourire. -Oh tu n’es pas obligé d’être MON gigolo, tu sais, je suis sûre que je n’aurais aucun mal à te trouver une autre compagnie plus à ton goût si tu préfères.

Ça ne lui plait pas. Ce n’est pas la première fois qu’il grince des dents parce qu’elle a entraîné l’une de ses affaires dans une direction parallèle. Non qu’elle mette en danger la cible principale de ses investigations mais hésite rarement à approfondir les zones d’ombres si elle flaire une envergure criminelle plus importante. Travailler avec Tyler a des avantages non négligeables. Comme ne pas être obligée de suivre à la lettre toutes les procédures. Cependant, elle a gardé une certaine mesure à ses interventions. Impliquant diverses forces de l’ordre au moment opportun, de manière à être certaine qu’aucun vice de forme ne puisse par la suite libérer l’objet de son intérêt, sans prendre la peine d’en informer le jeune homme après coup.

Hypocrisie sordide de sa part. Elle a une connaissance parfaite et exhaustive des affaires de sa famille. Drogues, extorsion, prostitution, exploitation de mineurs, que ce soit comme mules ou comme putes, réseau de Coyote entre San Diego et le Mexique et travail forcé des illégaux qui arrivent ensuite en Californie. Alors elle contrebalance ça avec ses propres croisades, avec des fondations, tout en restant loin des affaires de ses frères. -Faire un truc noble. Tu veux dire : -Faire un truc pour lequel tu n'es pas forcément payé de base et qui te demanderait, horreur et infamie, des heures supplémentaires? Je vais finir par t’ouvrir un fond spécialement pour ça si tu continues à râler. Je ne crois pas que je te fasse perdre de l’argent non plus.

Elle a toujours fait en sorte que l’argent ne soit pas un problème pour l’enquête dont elle l’a chargé. A reglé sans un murmure ses notes de frais et ses honoraires. Bien qu’elle n’attendait pas de lui qu’il localise le Loup-garou en trois jours après autant d’années de cavale de ce dernier, les informations concrètes sont très maigres. A quel point est-ce parce que Carlisle a parfaitement dissimulé ses traces et  à quel point Tyler a préféré ne pas se mettre en travers de la route d’un Garou pour le compte d’une humaine? Voir être un pion placé non loin d’elle par le Lupin. Non. Kaidan Archos joue déjà ce rôle là, elle le pressent. Ce genre de doutes dégueulasses ne l’avait pas effleuré avant quelques semaines en arrière. N’avait pas remis en question le professionnalisme du détective avant d'apprendre salement la nature animale qui se cache derrière sa belle gueule.

Avant d’entrer sur un terrain sable mouvant qu’elle n’est pas certaine de vouloir sonder -il le faudra bien pourtant- la conversation s’oriente vers le consul. -Je ne le connais pas intimement. Je me suis présentée quand j’ai été muté à l’antenne de la Nouvelle-Orléans du FBI, il  y a quelques mois. -Un hiatus dans ses propos. Est ce qu’elle lui avait dit qu’elle avait une double plaque? Probablement pas. Ça n'a plus vraiment d’importance. Un sourire de Louve.- Francesca est la cousine par alliance au troisieme degré de la femme d’un de mes cousins, Antonio, lui, est le beau-fils d’un des oncles de feu mon père. -Ne pas rire. Elle conclut d’un ton parfaitement sérieux- Ils sont Napolitains, et ils sont de la Famille. Il ne posera aucune question sur la raison de ma présence à sa soirée. N’entrera pas dans les détails ni ne précisera mon appartenance aux agences gouvernementales. Il n’est pas corrompu et c’est pour ca que ca m’étonne qu’il tolère ce genre de garce dans son entourage. Il ne peut pas non plus se mettre à dos certaines strates de la société de la Nouvelle-Orléans. D’autres questions?

Il aura forcément d’autres questions. A savoir si elle aura réellement envie d’y répondre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 14 Mai - 14:24 (#)

Je lève les yeux au ciel si fort qu’on pourrait croire l’espace d’un instant que je tourne de l’œil. Je ne renchéris pas à sa plaisanterie, espérant qu’elle laisse de côté l’idée d’un plan qui viserait vraisemblablement à attiser la curiosité ou la colère de la mère maquerelle pour la confronter. Quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle en pense, on n’est pas là pour ça. Je ne suis pas là pour ça. La manière qu’elle a d’enchainer m’arracherait presque un soufflement mécontent. L’agacement mal étouffé se réveille à ses sarcasmes odieux, insinuant qu’il n’y a guère que l’argent qui compte pour moi dans toutes ces histoires. En l’espace des quelques secondes qu’il lui faut pour cracher son venin méprisant, la tension de l’habitacle semble avoir grandi et envahit tout l’espace. Je ravale le sarcasme brulant qui voudrait lui signaler que ce n’est qu’elle qui ramène toujours tout à l’argent, comme savent si bien le faire les riches, pour ensuite mieux souligner que, eux, n’en ont rien à faire. Pense-t-elle vraiment que c’est ça mon problème ? Que je me moque éperdument de ce qui peut arriver à des gamines stupides mais que pour quelques dollars je pourrais faire semblant d’avoir une conscience ? Non, c’est sûr, dans l’esprit de la princesse rien n’est plus grave que de refuser ses plans débiles et irréfléchis pour aller se frotter à ce qui pourrait être un réseau de grande envergure. Alors que j’en suis toujours à ruminer ses paroles odieuses et injustes, elle développe ses histoires de familles éloignées qui la lie au consul. Les bras croisés sur la ceinture de sécurité, je lui réponds :

« Oui bien sûr, c’est vrai que s’il était corrompu, il l’aurait forcément dit dans un de vos diner de famille. Quoi de plus naturel que d’enchainer un ‘Ah et vous auriez vu les putes l’autre soir, c’était quelque chose !’ après un ‘passe-moi le sel’. » Le ton est grinçant au possible. Je me moque pas mal du consul pour tout dire, mais elle m’a énervé avec son histoire de thune. « D’ailleurs, traquer les CESS c’est une passion familiale ou bien c’est que toi ? Histoire que je sache dans quoi je fous les pieds cette fois. »

Aborder de nouveau le sujet n’est probablement pas ce qui rendra le voyage plus agréable, mais l’énervement accumulé depuis cette foutue nuit en forêt doit bien exploser à un moment ou un autre. Qui plus est, j’aimerais bien savoir si je risque de tomber dans un nid d’anti-CESS. Un rat-garou m’a déjà parlé de gens qui portent des bagues en argent pour serrer la main des invités et débusquer des thérianthropes. Ça ne doit pas être courant, mais j’aimerais mieux éviter.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Sam 14 Mai - 23:20 (#)

Medea est injuste avec Tyler et elle en a conscience. Il est loin d’avoir une nature réellement vénale et elle l’a plusieurs fois observé s’engouffrer dans certaines affaires poussés par son sens moral et en refuser d’autres, très juteuses, parce qu’elles dépassaient largement les limites d’un gris acceptable. Immédiatement, le peu de détente qui s’était instaurée disparaît plus vite qu’un glaçon abandonné au soleil de midi. L’argent n’est même pas une vraie question pour elle. Elle dispose de trop de liquidités dont l’origine est teintée de sang. Elle déteste la perspective de permettre à une maquerelle de continuer son travail de sape dans les quartiers les moins favorisés et en d’autres circonstances, elle aurait pris le temps d’écouter l’avis du détective qui a déjà commencé à rassembler des éléments d'enquêtes. Qui a une vision plus globale de la situation.

Elle ne relève pas l’orage qui gronde dans la posture du jeune homme ni la manière dont son exaspération est parfaitement lisible. ll ne tente pas de dissimuler le spectre de ses émotions. Marquant silencieusement qu’il est lui aussi au-delà de tout masque poli avec elle. Rapidement, elle lui donne un aperçu des liaisons incestueuses qui règnent entre la politique et les industries en Italie. Il n’est pas évident pour américain de comprendre comment tout se mêle au point de ne plus pouvoir être isolé à moins d’utiliser un lance-flamme. Ho, des juges courageux, des policiers téméraires s'élèvent contre ces pratiques, contre la mainmise des familles mafieuses. Ils en ressortent rarement vivants, et l’usage de Cess comme tueurs à gage n’a rien d’une exception.

Les doutes qu’il émet sont peut être légitimes mais suintant d’une telle dérision et d’un tel sarcasme que cela aurait dû achever de la crisper. Au lieu de cela, c’est un silence choqué qui s’établit alors que ses paroles résonnent entre eux. La réaction de Medea est absolument incontrôlée. Un premier éclat de rire qui la surprend elle-même, suivie de ce qui s’apparente presque à un gloussement. Elle ne se moque même pas de lui. Mais de tout ce qu’il aurait pu sortir, il n’aurait pas pu taper plus juste, le tout sans y croire une seconde. L’italienne secoue légèrement la tête, les lèvres encore animées d’un frémissement certain. Dans son timbre, il y a pour lui une note de tendresse soulignée par une pointe de tristesse, peut-être.

-Ho, Tyler, Gattino, tu n’as idée combien de fois j’ai entendu l’un de mes oncles ou l’un de mes frères, voir mon père, se vanter à la table du dîner de quelle superbe pute il avait ramené dans son écurie et ce qu’elle allait leur gagner, ou de la facilité avec laquelle ils ont écoulé x quantité de poudre - finit elle par soupirer. sans quitter la route du regard, elle lui tend son paquet de cigarettes. Pas d’obligation, mais ce ne serait pas une mauvaise idée. - Je suis italo-américaine, tu le sais déjà. Mère américaine, père italien. La famille de mon père, depuis mon arrière grand père, je dirais que ca date de l’entre deux guerre, est à la tête d’une des trois familles mafieuses les plus influentes du sud de l’italie. Quant à mon père, il s’est taillé la part du lion en Californie à la fin de la seconde. Collaboration très fructueuse avec les cartels mexicains. Mes frangins perpétuent la tradition familiale.  Alors tu vois, la question est moins qui est corrompu que les quelques individus qui sont intègres. En ce qui concerne les Cess -le ton de Medea s’est durci. Très audiblement. -Ma famille n'en a rien à foutre, tant que ça peut lui rapporter de l’argent. Ils emploient aussi bien des Chasseurs que des Cess selon ce qui répond le mieux à leur besoin ou leur traffics. Antonio n’a pas d’hostilité particulière, pas plus que d'affinités étroites. Donc, c’est que moi.

C’est bien plus compliqué que ça, bien plus subtile que ces quelques faits qu’elle lui balance sans filet. Mais dans l’essence la plus dépouillée de sa situation, c’est ça. -J’ai rompu tous liens avec ma famille quand j’ai eu dix-neuf, vingt ans. J’ai jamais revu mon père jusqu’à sa mort. Pendant près de quinze ans, je ne suis pas retournée volontairement en Californie. Je commence à peine à renouer des relations avec mes frères. Et je ne traque pas du Cess pour casser du Cess. Je pensais que tu aurais été capable de t’en rendre compte au cours de ces derniers mois. Tu t’es pas non plus empressé de me dire qui tu étais vraiment, il me semble!

Bien sûr qu’elle est heurtée de l’avoir appris de cette manière. Qu’elle a repassé leur rencontre sous le fait de ce nouveau prisme. Mais il a l’air d'être sincèrement et désagréablement surpris de son appartenance à la Nrd, limitant les risques qu’il se soit servi d’elle à ses propres fins. Ce qui n’annihile pas  totalement l'hypothèse d’une entente de Garou à Garou.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 23 Mai - 9:02 (#)

Le court silence ayant remplie l’habitacle l’espace d’un instant est rompu par le rire de Medea. Ce n’est pas vraiment le genre de chose à laquelle on s'attend dans une conversation si mal commencée. Il me faut quelques instants pour réellement saisir le sens et la portée de ses paroles suivantes tant elles sont inattendues et improbables. Quittant la route, mon regard et mon attention se tournent entièrement vers la conductrice. J’ai déjà une expression estomaquée avant même qu’elle ne commence à faire défiler son histoire familiale et je ne peux retenir un juron surpris face à ces révélations improbables. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Et pourquoi j’ai rien trouvé de tout ça sur elle ? C’est vrai qu’elle m’avait donné un nom qui n'était pas tout à fait le sien, mais ça reste quand même un vrai problème. Ses réponses sur l’avis de sa famille sur les CESS passent presque au second plan tant cette histoire de famille mafieuse est volumineuse. Elle achève son récit sous mon regard médusé.

Le silence s’étale de nouveau dans la voiture tandis que je la fixe en essayant de traiter la foule d’informations qu’elle vient de me donner. Beaucoup trop de pensées anarchiques traversent mon esprit, me demandant si je peux encore croire ce qu’elle me raconte, si elle a réellement rompu les liens avec sa famille, quel genre de problème ça pourrait poser, si sa recherche du loup-garou tueur en série est liée à tout ça, si la raison pour laquelle elle veut faire tomber la mère maquerelle est liée à son passé et son possible sentiment de culpabilité. Si c’est le cas, l’affaire dans laquelle je l’emmène pourrait prendre une tournure très personnelle pour l’italienne. Après un soupir médusé, je lui demande :

« Mais t’es qui en fait ? » Une agente de la NRD ou peut être d’une autre agence gouvernementale, fille de mafioso ? C’est quoi ce délire ? « Et tes employeurs ils sont au courant de tout ça ? » Ou alors elle a suffisamment bien planqué ses traces pour que même eux n’en sachent rien ? Je me renfonce dans le siège passager puis ajoute : « Et ton loup-garou tueur, ça vient de tes histoires de familles aussi ? »

Elle m’avait dit que c’était son amant, mais j’ai un peu de mal à ne pas remettre en doute tout ce qu’elle m’a raconté depuis notre rencontre. Avec ces nouvelles révélations, je m’attends presque à ce qu’elle m’avoue que c’était un homme de main de son père avec qui elle s'est enfuie ou quelque chose dans le genre. Quoi de mieux que de rajouter un petit côté mafieux à un garou tueur en série ?
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Ven 3 Juin - 10:45 (#)

Medea lui accorde un peu de temps. Celui de prendre la pleine mesure de ce qu’elle vient de lui apprendre sur son passé. Mais au final.. c’est surtout un non événement à ses yeux. L’héritage coloré de sa famille n’a pas de prise sur son présent. Elle n’a que des liens distants qui commencent à peine à se tisser à nouveau avec ses frères, Vitto étant l'exception . Son père est mort depuis des années. Son éducation lui a offert un point de vue non orthodoxe sur la société, une morale que certains trouver défaillante mais qui lui permet de naviguer toutes les strates sociales avec aisance et ignorer les aspects les plus entravants de la Loi pour ses enquêtes.

La sidération de son compagnon est facilement perceptible. A croire qu’un nouveau bras vient de lui pousser à la place du nez. L’italienne s’accorde un sourire en demi-lune à cette image avant de retrouver un sérieux de circonstance. C’est peut être l'élément le moins fondamental de qui elle est. Un léger coup d'œil à son passager. -Tu sais que la voiture ne va pas exploser si tu poses tes questions une à une? se fait-elle un malin plaisir à lui renvoyer alors qu’il enchaîne ses interrogations.

La circulation fluide lui permet de lui répondre sans les mettre en danger et pour le moment, l’idée de s’arrêter ne l’effleure pas. Ils ont encore trop de route à faire. -Je suis profiler. J’ai un master en psychologie criminelle et après mes études, j’ai intégré le FBI après plusieurs cas comme consultante. -ses ongles pianotent sur le volant. -J’ai lutté pour intégrer Quantico, plutôt. J’ai passé plusieurs polygraphes, j’ai autorisé l’accès à mes comptes bancaires, évidemment celui de mon casier judiciaire. La NRD a dû compulser ces dossiers quand l’Organisation m’a chargé de certaines affaires moins classiques, pré Révélation, quelques années plus tard. Je ne suis pas une agente titulaire de la Nrd -l’amertume est bien présente pour une oreille attentive- Néanmoins je suis à la tête d’une équipe de deux agents. Le gouvernement est parfaitement au courant de mon passif. C'était presque un atout à l’époque. Mes supérieurs ont pensé que mon éducation particulière me permettrait de cerner plus facilement une mentalité criminelle. Ils n’avaient pas tort. Quant à Carlisle, rien à voir avec ma famille. Bien que mes frères aient pour consigne de tirer à vue et sans sommation si jamais il s’aventure à proximité d’eux. Pareil pour leurs hommes de main.

Vittorio et Gabriella aussi.  surtout Vittorio. Carlisle est une menace latente qui ne doit pas être sous-estimée. Vitto a beau être celui qui est le plus en retrait des affaires familiales, certains aspects ne doivent pas être ignorés. Le loup n’a pas dû oublier que le médecin est resté proche de Medea malgré le diktat de leur père après qu'elle ait été désavouée.

-J’ai de ce fait, les mains plus libres qu’un agent classique de la Nrd ou du FBI. Ce qui me permet aussi de choisir ce que j’inclus ou non dans mes rapports. Comme la présence d’un second groupe de Thérianthrope lors d’une course d’orientation, par exemple. Qu’est ce que tu foutais en pleine forêt de nuit?! De ces derniers mois, tu es clairement à l’aise dans un milieu urbain. Je pense pas non plus du coup que ton Animal soit dans son élément en pleine nature. Je te retourne la question, Tyler  : Qui es tu?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 12 Juin - 8:41 (#)

La route défile devant nous, agrémentée ça et là de voitures de couleurs variées qui ne constituent jamais qu’un support visuel pour une conversation étrange et tendue. J’abandonne presque un sourire quand elle me renvoie ce que je lui disais précédemment sur les questions subitement trop nombreuses. Son discours ressemble à un soliloque mainte fois répété à de nombreuses personnes, comme si elle avait l’habitude de devoir se justifier de sa position actuelle malgré ses origines improbables et plus que douteuses. Je l’écoute sans l’interrompre, le regard oscillant entre la conductrice et le paysage morne de l’autoroute. Elle affirme que le loup-garou n’a rien à voir avec son histoire familiale sans plus de précisions sur comment elle s’est retrouvée entichée d’un tueur en série. Sans même que je puisse la questionner plus à ce sujet elle enchaine et ses paroles suivantes crissent comme une agression et mon attention délaisse la route pour se tourner vivement vers elle en un regard outré et peu avenant.

« Parce que maintenant je peux même plus foutre un pied hors de la ville sans que ça paraisse suspect ? C’est ça ? » Le ton est grinçant et sardonique. Je lui avais dit ce soir-là que j’étais sur une affaire. Va-t-elle remettre en doute tout ce que je lui raconte ? J’espère qu’elle n’a pas fait de recherches sur Eva, Dani et Bobby, ou au moins qu’elle n’a rien trouvé. Tant qu’à être dans la merde, je préférais être le seul et pas avoir entrainé les autres avec moi. Et qu’est-ce qu’elle sait de ma bête au juste ? Est-ce qu’elle a vraiment vu le rat géant dans le noir de la forêt ou bien est-elle encore en train de se demander de quoi il s’agissait ? Est-ce qu’elle commence à soupçonner que tout un groupe de rats-garous se terrent sous la ville ? J’espère bien que non. « Et qu’est-ce que tu insinues au juste ? » Qu’on était là pour bouffer de gentils humains ? Qu’on savait pour l’attaque ? « Vas-y, dis-moi, c’est quoi les Grandes Théories de la super profileuse de la NRD ? »

Si elle pensait vraiment qu’on avait quelque chose à voir avec le massacre de cette nuit-là, alors on ne serait certainement pas ici tous les deux, enfermés ensemble dans cette voiture. Je croise les bras, agacé, et me renfonce dans le siège passager en attendant qu’elle déballe ses accusations.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Jeu 30 Juin - 9:21 (#)

Il serait peut-être plus intelligent de se garer dans la première aire d’autoroute, de s’arrêter au premier dîner venu, d’enchainer les cigarettes et de crever les abcès qui dansent entre eux. Le genre de discussion qu’un volant entre les mains rend dangereuse. Cependant, l’italienne ne songe pas à cette hypothèse, sa concentration scindée entre son passager et sa conduite sans gêne visible.  Aborder superficiellement les méandres de son passé ne la dérange pas plus que cela. C’est le genre de question auxquelles elle fait face depuis le début de sa carrière. En soit Medea n’a pas honte du tableau rouge sang de sa famille, il ne la concerne pas. Elle s’en sent dissociée et n’a même pas pris la peine de changer de nom. simplement, elle ne le diffuse pas non plus. Elle n’ira jamais à Fox News pour une puff’ piece.

Le sarcasme qui empoisse son timbre est indéniable et elle devine qu’un sourire froid relève le coin de ses lèvres mais Medea dédaigne de répondre à sa remarque. Elle n’était là que pour piquer et elle n’a pas envie de perdre de la salive sur ce genre d’enfantillages. -Ce que j’insinue, c’est que tu n’étais pas là pour une affaire. Que tu étais là avec le groupe de trois qui n’étaient jamais loin devant nous. -Elle n’élève pas le ton. se contente d'énoncer ce à quoi elle a eu le temps de réfléchir - Tu sais… ceux que tu as rejoint directement quand le gosse a vu Louisa blessée. Le pote de bar ancien militaire qui se fait bouffer par  un garou et qui ho, miracle des miracles, reste debout mais ensuite me braque parce que j’ai l’audace d’avoir pensé que tu étais en danger? Tu vois de qui je parle, là? c’est bon? Ou as- tu as l'intention de me sortir une nouvelle connerie que tu veux que j’avale?! -Ha. Il est possible que son calme se fendille quelque peu, finalement. -Je crois qu'il y avait trois adultes autour d’un gosse, et que c’était le gosse ton centre réel d'intérêt! J’ai bon, là? Ma grande théorie, c’est que vous êtes tous les quatre des garous, du même groupe. J’ai pas vu la la femme dans la clarière, mais trois sur quatre, ca me suffit pour avoir un tableau assez clair.

Elle se tait. Laisse le silence s’installer dans l’habitacle. Ouvre une fenêtre et récupère une cigarette dans son paquet délaissé. La porter à ses lèvres, l’allumer avec un briquet qui n’est que la pâle imitation de celui qu’elle a perdu est l’affaire de quelques longues secondes. Quand elle reprend, elle est à nouveau en contrôle apparent de son tempérament méridional. -Ce que je crois moi, c’est que si vous étiez déjà quatre en forêt une nuit, il est plus que possible que vous soyez beaucoup plus nombreux que cela, au final. Ce qui signifie qu’un large groupe de thérianthrope est complètement passé sous les radars de la Nrd. Et continue de le faire, puisque j’ai exclu toute mention de notre aparté de mes rapports officiels. Et menti délibérément à mes collègues sur votre absence du parking quand je les ai retrouvés. Je pense que vous n'étiez pas avec les loups, mais que vous étiez là au mauvais moment au moment endroit. Rien que ta réaction à l’instant est assez parlante. Ce que j’ignore, c’est la nature précise de ton Animal. Mais vu l’absence de confrontation directe avec les Loups-Garou, je suppose que vous n'êtes pas des Lupins, et plus petit aussi, sinon tu n’aurais jamais tenté le corps à corps avec celui que tu tentais de contenir. Un Loup t’aurait démoli. Même avec les capacités inhérentes de ta nature. Griffes et cris très aigus. Une queue mobile qui n’était pas celle d’un chat. Nature sociale. Plusieurs possibilités, au final. Tu as l’intention de me laisser deviner?

Elle relache un bouffée de fumée, la nicotine se montrant peu efficace à relacher la tension qui s’enroule autour de ses nerfs. .
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 10 Juil - 7:54 (#)

La tension régnant dans la voiture donnerait presque un gout âpre à l’air. Plus ses paroles défilent, plus j’ai envie de me jeter par la fenêtre pour mettre un terme à cette discussion. Je pourrais essayer de nier chacune de ses affirmations, mais à ce stade aucun mensonge ne sera suffisamment convainquant pour détourner son attention de la réalité qu’elle a deviné. Aux vues des derniers évènement de cette horrible nuit, il est peu étonnant qu’elle ait compris mon lien avec les trois autres rats-garous, mais ses paroles suivantes sont bien plus inquiétantes. Alors qu’elle dessine les contours d’une idée qui pourrait la mener à la découverte de la Horde, je fais de mon mieux pour ne pas laisser transparaitre plus que de l’agacement. Ce serait une véritable catastrophe si un humain apprenait ce qui vit sous la ville. Mon regard se détache de la route pour la regarder en coin quand elle laisse filtrer qu’elle n’a rien écrit de tout cela dans son rapport. L’espace d’un instant je suis surpris qu’elle m’ait couvert pour toute cette histoire, mais je me rappelle rapidement qu’elle a une sacrée tendance à n’en faire qu’à se tête. Après la fin de son monologue, un silence s’installe dans l’habitacle, tout juste brisé par le doux vrombissement du moteur. Au bout de quelques secondes qui semblent être une éternité, je lâche enfin :

« Je vois que tu y as beaucoup réfléchis. »

Les yeux sur la route qui défile et le bitume qui disparait sous la voiture, je réfléchis à toute vitesse à tous ce qu’elle aurait bien pu voir et entendre cette nuit-là. Connait-elle les noms d’Eva, Bobby et Dani ? Peut-être à peine leur prénom, mais a-t-elle pu les retrouver dans les vastes fichiers auxquels elle a accès ? Et pour quoi faire ? Si elle nous a réellement couvert cette nuit dans la forêt, ce n’est probablement pas pour ensuite nous balancer à ses collègues sans sourciller. Malgré tout, je l’imagine bien cherchant à abreuver cette terrible soif de connaissance qu’elle a. Refusant de répondre à sa curiosité maladive que je juge mal placée, je lui demande à mon tour :

« Et pourquoi tu voudrais savoir en fait ? Qu’est-ce que ça peut te foutre ? »

En soi je n’ai pas de honte particulière à être un rat-garou, même si la plupart des gens trouveraient ça répugnant. Le problème, c’est qu’elle se doute déjà pour la Horde, même si elle n’a pas idée de l’envergure de la chose. Et si elle sait qu’on est des rats, alors elle saura où chercher. Pour le coup, on ne peut pas vraiment dire que la Horde ait donné dans l’original en investissant les égouts. Autant que possible, il faut éviter qu’elle ait accès à plus d’information. Je ne pense pas que les miens accepteraient sans sourcilier qu’une agent du pasua connaisse leur existence. On a déjà eu assez de sang dans la forêt, ce serait bien que ça s’arrête là. Et si jamais elle se fait buter par les miens par ma faute, je ne pense pas pouvoir m’en remettre un jour.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Dim 7 Aoû - 19:49 (#)

Medea n’est pas d’une humeur agréable et celle-ci continue à ne pas s’améliorer. L’homme a ses côtés partage les mêmes émotions, il semblerait. Heureusement, la route défile sans encombre et les rapproche de leur destination sans ralentissement.  Est ce qu’il a conscience qu’elle a volontairement mis un nouveau coup de canif  dans son éthique professionnelle pour le protéger, lui? Que de lui en parler ouvertement sans pouvoir être certain qu’il n’utilisera pas cette information à mauvais escient pourrait lui revenir dans les dents en un effet boomerang bien salé. Elle relâche une bouffée de nicotine. Non. Ce n’est pas son genre. Elle voulait simplement lui faire comprendre que ce n’est pas parce qu’elle bosse pour la Nrd qu’elle est là pour lui planter un couteau dans le dos.

Il lui faut un certain temps pour digérer ce qu’elle lui dit et l’air dans l’habitacle est de plus en plus pesant. L’italienne en a presque mal aux épaules et elle incline la nuque d’un côté puis de l’autre dans le vain espoir de dénouer les tensions qui se cristallisent. Finalement, c’est pas si mal le silence. Elle ne prend pas le temps de peser ses paroles et lui rétorque dans l’instant. -si tu avais pris la peine de décrocher ton téléphone, j’aurais eu moins de temps pour réfléchir.

Elle n’a pas, mais alors pas du tout apprécié qu’il la renvoie sur répondeur à chacune de ses tentatives pour le contacter. Une réponse de gosse au milieu d’un caprice. Il ne se démonte pas et clos la discussion d’un répondant acide. La mâchoire de la brune se contracte et le grincement de ses molaires les une contre les autres est quasiment audible. Il doit l’être pour Tyler, d’ailleurs, avec ses sens plus affutés. Qu’est ce que ca peut lui foutre. En soit.. rien. sinon le besoin qu’elle a de savoir. De relier des points mentaux. D’avoir un tableau complet des personnes et des créatures qui l’entourent. Une nouvelle piqure acide d’amour propre, jumelle de celle qu’elle a ressenti dans la clairière quand il lui a ordonné de dégager. Entre ses dents serrées, elle finit par articuler. -tu as raison. rien à foutre. -Elle ne va certainement pas lui mettre un couteau sous la gorge pour qu’il soit plus précis sur sa nature animale. Il souhaite garder le mystère? Grand bien lui fasse. Cependant, Medea ne peut lui promettre de ne pas chercher à creuser par elle-même. Elle n’est capable que d’abandonner le sujet de manière temporaire. Elle n’a pas encore cherché à en savoir plus sur les trois autres, d’autres enquêtes plus pressantes ont pris la précédence. Mais selon son temps libre… La porte reste ouverte en ce qui la concerne.

Elle devrait retenir les éperons de son caractère méditerranéen. Ne pas agrandir la distance qui la sépare de plus en plus. Conduire en silence serait l’option la plus sage. sauf…. que les réactions hostiles du détective depuis qu’il a appris pour qui elle bosse l’atteignent plus qu’elle n’est capable de l'admettre. Medea est du genre terre brûlée. Le ton de l’italienne s’élève à nouveau après quelques trop courtes secondes de silence. Des nuances vipérines, saccharines. -sauf si bien sûr, ça a un lien avec le peu d’informations que tu as déniché en presque six mois sur Carlisle.  Un garou qui protège un autre garou renégat, ça a du sens, non? surtout depuis le bordel d’octobre et les tensions accrues entre humains et cess.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 4 Sep - 10:15 (#)

Avec des mouvements vifs trahissant un mécontentement extrême, je sors mon paquet de clopes de la poche de ma veste et en tire une pour la coincer entre mes dents avant de l’allumer. La bouffée âpre de nicotine calme mes nerfs trop à vifs tandis que les paroles vipérines de l’italienne résonnent dans l’habitacle comme des coups de tonnerres coléreux et sarcastiques. Ses mots forment des accusations inattendues et particulièrement viles. Elle pense vraiment que je protégerais un putain de tueur en série ? La surprise fait refluer la colère l’espace d’un instant, laissant une blessure piquante se créer. A-t-elle donc une image si mauvaise de moi ? Crachant la fumée dans l’habitacle, la colère revient telle la marée pour faire disparaitre cette plaie crée par des mots trop incisifs. Me noyant de nouveau dans l’agacement et le sarcasme, je lui rétorque d’une voix peu agréable :

« Bah oui, bien sûr. Ma putain de passion dans la vie c’est de protéger des gros connards qui butent des gens. Evidemment. Et puis comme ça après les trous du cul d’anti-CESS pourront bien faire passer leur putain d’idée selon laquelle il faudrait tous nous buter. C’est vrai que j’y gagne un max dans cette histoire. Et c’est sûr qu’on manque vraiment de mauvaise pub depuis halloween. »

Je tire de nouveau sur ma clope pour calmer mes nerfs trop à vifs, jetant un regard au bord de la route qui défile par la fenêtre pour faire retomber cette adrénaline générée par des émotions trop vives. Ce n’est jamais une bonne chose de se laisser alors à la colère pour quelqu’un qui porte en soi une bête sauvage dont l’instinct est de crever sa cage pour lacérer la source de sa rage. Quelques secondes et quelques respirations me permettent de faire redescendre cet énervement des plus légitimes. Finalement, c’est une lassitude lancinante qui demeure. Cette fatigue d’être constamment accusé de toutes sortes de choses juste à cause d’une condition non choisie, comme le font tous ces gens à la télé et sur internet nous accusant de tous les maux. D’une voix plus normale toujours en fixant la végétation filant à vive allure, j’ajoute :

« Et puis je te signale que c’est toi qui est venue me chercher. J’ai pas demandé à être mêlé à ton histoire d’ex complétement barjot. » Mais je ne pouvais pas non plus l’ignorer. Laisser passer sous notre radar quelqu’un d’aussi dangereux aurait été une erreur monumentale. Je reporte mon attention sur la conductrice et demande : « Et puis c’est quoi l’histoire ? Je veux dire, la vraie histoire ? Pas les conneries partielles que tu m’as lâchées quand tu m’as engagé. »
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Dim 4 Sep - 13:17 (#)

Medea a été trop loin, et elle le sait. Elle n’a jamais douté de lui, pas une seule fois de toute leur association, dans cette étrange amitié naissante. Lui balancer maintenant qu’il pourrait avoir volontairement fait échouer l’enquête qu’elle lui a confiée, c’est de la connerie. La profiler a simplement tapé là où elle sait que ça va être douloureux. La réaction de Tyler lui prouve en quelques secondes qu’elle ne s’est pas trompée. Le moindre de ses gestes qu’elle observe du coin de l'œil, sans pouvoir détourner son attention de la route lui indique la colère qui enfle à nouveau en lui. C’était mesquin et brutal. Elle est frustrée de manque de nouveaux éléments, agacée du peu de progrès qu’elle a fait depuis qu’elle en Louisiane. Mais la Trahison, la Protection du Loup, si il bénéficie d’une ne viendrait pas du détective. Plutôt d’un autre blond, bien plus central aux opérations de la Nrd. Archos pourrait œuvrer dans l’ombre pour camoufler les traces de Carlisles. Bien plus efficacement que Ty’.

L’ironie et la raillerie prennent les premières positions et c’est un demi-sourire qui ourle ses lèvres. Elle n’est même pas vexée de sa répartie.  -Tu vois que tu es d’accord avec moi. -Enfantillages inutiles de sa part. Elle doit cesser de vouloir le piquer à chaque phrase. Ravaler la déception qu’elle ressent au propre manque de confiance du jeune homme à son égard. Si il la met dans le lot de ces fanatiques anti-cess, ils vont avoir d’autres questions à aborder. santa merda. L’odeur du tabac est déjà bien lourde dans l’habitacle mais elle tient sa langue à ce sujet, elle le fera nettoyer en rentrant. Medea dépasse un véhicule plus lent qu’eus et finit par lâcher. -Non. Je sais bien que ce n'est pas ton délire. -Il n’aura pas d’autres excuses de sa part. L'orgueil et l’amour propre de l’italienne ne lui permettent pas d’avantage.

C’est une boîte de Pandore qu’elle vient d’ouvrir et si elle avait été plus calme, elle aurait anticipé la direction que prend leur conversation. Tyler s’impose un calme qu’il ne peut ressentir tout à fait mais c’est un effort dont elle a conscience. Fake it till you make  it. Une attitude qu’elle a tenté d’adopter un certain nombre de fois face à son paternel, échec cuisant en ce qui la concerne.

-Je suis venue engager un détective privé avec une réputation de compétence et de discrétion qui convenait à ce que je cherchais. Je n’ai pas recherché un détective privé Cess. -le timbre de l’italienne s’efforce de rester neutre. De ne pas s’incurver vers la sécheresse. -Je ne regrette pas mon choix, Ty -Cette fois, une pointe de douceur qu’elle distille volontairement -Je savais que ce que je te demandais avait de gros risques de ne jamais aboutir.

Est ce que William est vraiment barjot? Non. C’est beaucoup plus compliqué et plus simple à la fois. La vraie histoire. C’est une demande légitime. Pour autant, est ce qu’elle a réellement envie de plonger dans cette plaie suppurante qu’elle n’a jamais autorisé à cicatriser? Elle n’en est pas certaine. Pendant de longues minutes, Medea réfléchit.  Réfléchit vraiment aux conséquences d’être sincère avec lui. Ce n’est pas innée, chez elle. Elle a le mensonge, la manipulation, la déception dans le sang. Pourtant, l’agente finit par engager la berline sur la voie d’accès menant à une station service désaffectée. se garant à distance du bâtiment délabré, elle éteint le moteur et sort. Ce n’est pas le genre de discussion qu’elle peut avoir en conduisant. Ils arriveront plus tard à destination, ce n’est plus vraiment important.

Medea se hisse sur le capot encore chaud, invitant le détective à en faire autant. Elle étire le moment, s’allume une nouvelle cigarette. Elle a laissé les phares allumés, leur permettant d’avoir un vague faisceau lumineux autour d’eus. Ils sont en pleine campagne sans que cela ne l'inquiète vraiment. Bien sûr qu’elle est armée. Et Tyler…. Tyler n’est pas à sous-estimer. La brune sent le poids de ces cinq décades. La dernière perdue à traquer une créature sans relâche parce qu’elle est trop têtue, trop orgueilleuse et trop intransigeante pour savoir quand lâcher prise. Un gâchis qui la laisse à cinquante et un ans avec une carrière qu’elle s’efforce, plutôt avec succès, à relever de ses cendres et une vie personnelle qui, elle, est un champ de ruine passée au sel et au poison.

Ses prunelles sombres s’attardent sur le profil bien plus jeune de son compagnon. Parler du Loup, de leur lien, c’est parler d’elle. De manière bien plus intime, bien plus personnelle que de lui balancer -Au fait, mes frangins sont des mafieux. - Pour elle, ce n’est qu’ un détail qui ne l’impacte pas vraiment. Esquisser son Lupo, c’est bien beaucoup viscéral. Touche aussi à des pratiques de la Nrd qui ne sont pas connues du grand public et ne doivent pas l’être. En discuter avec un détective privé dont elle n’est pas certaine de la loyauté, c’est prendre le risque de se retrouver tous les deux avec une balle dans la tête. Une longue bouffée de cigarette. Elle finit par s'asseoir en tailleur sur le capot, une paume en appuis derrière elle, les prunelles regardant les quelques étoiles qui pigmentent la nuit sans vraiment les voir.

-Je t’ai dit que j’étais une agente du FBI en début de carrière et c’est la vérité. Mais je consultais pour la Nrd depuis les années 2000, bien avant que celle-ci ne soit une agence officielle. A l’origine, c’était pour des affaires éparses où ils avaient besoin d’une analyse psychologique de la situation ou des suspects. Jusqu’à ce qu’en 2002, je devienne la référente du premier Loup-Garou connu sur le territoire des Us. Chargée de collaborer avec lui sur des affaires où des éléments surnaturels étaient suspectés. D’en étudier sa psychologie et son fonctionnement mental. De retracer son histoire et son parcours aussi fidèlement que possible. On a travaillé ensemble pendant dix ans. -Le terme ne recouvre qu’un centième de leurs rapports. Pour le moment, pas d’affect dans ses paroles, aucune trace d'émotions. Elle ne rapporte que des faits bruts. -En automne 2012, il fait un carnage et disparaît dans la nature. C'était un bain de sang monstrueux, je n’étais pas sur place quand il a agi. -Elle est certaine que c’est volontaire. Qu’il a choisi, attendu un moment où elle était absente. C’est l’une des questions qui la hante depuis neuf ans. Est ce qu’il a voulu la protéger de lui-même? La punir avec le poids de ces morts, de ces meurtres sur la conscience féminine? s’assurer de la détruire à distance en l’obligeant à affronter les conséquences? Ou est ce que le Loup savait? L’animal avait il senti que…Elle grince des dents -Ma carrière au sein de la Nrd vole en éclats peu après. Je n’ai repris un rôle actif qu’il y a quelques mois, quand les pontes de la Louisiane se sont rendus compte qu’ils avaient besoin de mon expérience après le fiasco d'Halloween.

Il va avoir des questions, elle le sait. Autant lui en laisser l’opportunité maintenant. Sa cigarette est à demi consumée sans que Medea ne se souvienne l’avoir fumée. seulement maintenant, elle tourne la tête vers lui pour soutenir son regard clair.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 7 Sep - 13:35 (#)

Malgré une dernière petite pique insidieuse, elle finit par reconnaitre que ses paroles n’avaient d’autre but que d’être vénéneuses. Elle modère son énervement pour limiter son influence sur son ton.  Le paysage défile en même temps que ses paroles, rétablissant une vérité dont j’avais commencé à douter. A ma question, le calme et le silence retombent dans la voiture telle une chape de plomb suffocante. Sa réponse ne vient pas, je commence même à douter qu’elle me réponde un jour. Peut-être est-ce là la fin de toute notre conversation et que le long trajet restant se fera dans le silence le plus total. Au bout d’un moment porté par un calme placide, elle s’engage sur une voie d’accès vers une station-service vide et lugubre. Peut-être était-ce la question de trop et qu’elle souhaite à présent m’abandonner ici pour que je fasse du stop pour le reste du voyage. Ou alors pour que je me fasse choper par un tueur en série étant donné l’aspect film d’horreuresque de l’endroit. Pourtant elle n’ajoute pas un mot, pas une seule injonction à quitter sa voiture avant d’elle-même sortir après avoir coupé le moteur. Peut être que toute cette histoire avec le loup-garou la touche encore plus que ce qu’elle a bien voulu laisser paraitre jusque-là.
Avec prudence et curiosité, je la suis en balançant mon mégot sur le sol déjà ravagé par des ordures diverses. Je finis par m’assoir avec elle sur le capot de la voiture. Le silence, pourtant, demeure. Il semble s’étirer et est à peine brisé par les autres véhicules arpentant la route que l’on suivait il y a encore quelques minutes. Enfin, elle se décide et commence son histoire. Je l’écoute sans l’interrompre, n’étant finalement pas si étonné que ça d’apprendre que cette organisation s’adjoignait les services de thérianthropes, et peut être même d’autres CESS. Si on y regarde de plus près, ça ne manque pas de logique. Son récit froid, presque clinique, ne reflète sans doute pas la réalité. En tous cas pas toute la réalité. Ces mots auraient pu être prononcés dans une voiture en mouvement, alors pourquoi s’arrêter ici ? Malgré tout je ne lui demande rien. Quoi qu’il se cache derrière cette histoire, il ne fait aucun doute que c’est une chose qu’elle préfère taire. D’autant qu’elle m’avait initialement présenté le loup garou comme son ex-amant. Disons qu’il n’est pas très difficile de deviner comment se relient les points. Je pourrais lui poser des tas de questions, sur le pourquoi de cette dissimulation, sur la NRD et sa façon de travailler avec des CESS, sur ses liens précis avec le loup-garou, mais rien de tout ça ne ferait une différence significative. Qui plus est, il sera toujours temps de l’interroger là-dessus plus tard, quand la tension de nos disputes se seront réellement dissipés. Il n’y a qu’une seule question qui me reste ici. Une pure curiosité authentique, sans calcul :

« Pourquoi tu le cherches, en vrai ? »

Une question de vengeance personnelle ? Pour le remettre à ses patrons et espérer redorer ainsi sa carrière ? Une véritable inquiétude quant à ses agissement ? En soi, cette question n’est pas pertinente pour le chercher et espérer le retrouver, mais ça me permettra de mieux la comprendre elle.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Dim 13 Nov - 18:42 (#)

Tyler est un thérianthrope. Un garou. Qui n’a aucune affection pour la Nrd. Comment l’en blâmer. Les actions de l’Agence sont loin d’être virginales. Qu’elles soient passées ou présentes. Le fiasco de l’opération dans la Forêt n’est qu’un jalon de plus. Un soupir qui lui comprime les côtes. Medea n’est pas affolée d'être seule en sa compagnie. Ne craint pas qu’il pète les plombs subitement. Ne se sent pas plus en danger maintenant qu’elle a cette information. L’italienne est juste agacée qu’il ne lui ait rien dit de lui-même. Vexée de ne pas l’avoir décelée seule. Frustrée qu’il refuse d’en dévoiler plus sur sa nature et se ferme à ses questions intrusives. Fléau de sa propre personnalité. Ce sont ses failles qui ont le goût de l’amertume, plus que le comportement du détective lui-même. Elle a cessé de le questionner, tout en sachant que ce serait éphémère. Qu’elle va certainement creuser de son côté. Parce que. Le vrai défi réside dans sa retenue. Combien de temps va t’elle se retenir?

La tension dans leur échange se modifie, change de sujet. Revient aux raisons pour lesquelles elle l’a engagé en ne lui donnant qu’une partie de ses motivations. En se parant d’un masque mondain qui ne correspond pas à la situation. Un choix dangereux, que celui de la sincérité. Celui de s’exposer davantage à ses questions, de dévoiler les rouages grippés de la Nrd. Medea finit par se décider en obliquant dans une station-service désaffectée. Le silence est moins pesant, moins acide. Malgré tout, ils retrouvent une certaine forme de détente. Au moins, il sait. Qui elle est, les prémices de qui elle est. Il pourra décider ce qu’il veut faire. De couper les ponts si c’est trop insupportable de savoir pour qui elle bosse ou si avoir une connexion informelle avec la Nrd a des avantages.

Tyler s’assoit à ses côtés alors que la  brune s’installe en tailleur. Se retrouve face au même paradigme qu’avec Kaidan. Elle n’a pas envie de parler du Loup. C’est à elle. Ça lui appartient. Même avec Duncan, lui confier les détails de ses dossiers, partager avec lui certains éléments ne lui vient pas naturellement. Mais c’est inévitable. Pour la Nrd elle doit être une participante active de la traque discrète du Garou Meurtrier. Elle est impersonnelle dans ces  cessions avec son adjoint. Ne peut l’être totalement avec son compagnon de route. En se coupant de l’agente avec lui, il a eu des aperçus plus sincères au-delà de la façade.

Il sait écouter. Une écoute attentive, dans le silence, sans la couper. L’oreille de celui qui a l’habitude de recevoir des confidences et des aveux. Malgré tout, une ombre de sourire. Il est doué. Ces qualités font de lui un excellent détective privé. Ce qu’il prouve avec une question. Une seule. La seule qui compte, au fond. Celle qu’elle évite avec Damian, qui lui a coûté son mariage avec Adam et qu’elle esquive avec son frère. Pourquoi elle le cherche, en vrai.

-Droit à la jugulaire, Ty, murmure telle aux champs désertés, à la route dont les nids-de-poules ne seront jamais comblés, aux ruines de cette station service oubliées. Cette jugulaire que le Loup ne lui a jamais arrachée, malgré les opportunités si nombreuses. La nicotine qu’elle injecte dans ses poumons est fade.  Il y a les réponses officielles, sincères, mais incomplètes. Qui ne trahissent rien de ce qui pourrit dans ses tripes. Medea commence par le plus facile -Il a tué, tuera encore. Il n’a pas tué depuis plusieurs années, mais cela reviendra, cela revient toujours, chez lui. -Ce n’est pas à cause du Loup. Elle a cru, au début, dans son ignorance, que le Loup était le tueur. Faux, si faux. La Bête n’est pas le Meurtrier, mais le Protecteur, celui de William, le sien. Etait le sien. -Il ne doit pas être autorisé à poursuivre. Il ne peut contrôler ses pulsions que pour un temps. Celui-ci s’amenuise. Sans compter les familles des victimes qui n’ont jamais eu réparation, pour faire leur deuil correctement.

La réponse du Bouclier. Medea ne ment pas. La protection des civils, ce besoin de contrôler un individu aussi dangereux est une part viscérale de sa nature. Cela pourrait être suffisant pour n’importe lequel des Cess qu’elle traque. C’est un fragment en ce qui le concerne Lui . Une autre facette de ce diamant explosé alors qu’elle arrive à la fin de sa cigarette. -Il a détruit, fait exploser ma carrière en vol. Pendant près de dix ans, je suis devenue une paria au sein de l’Organisation à laquelle j’ai donné beaucoup. Même encore maintenant, je subis les échos de cet échec. Les cas qu’on me donne sont des tests, pour déterminer à quels points j’ai surmonté mes “faiblesses”. finit elle presque par cracher ces derniers  mots.

C’est encore la surface. L’italienne ne peut aller en profondeur. Ça grouille, ça pince, c’est venimeux. C’est dangereux d’écarter les paravents des illusions. Après tout, elle ne doit rien au détective. Pourquoi elle le cherche, en vrai. Parce que le Loup lui manque. Parce que peut être qu’une balle dans le crâne fera enfin exploser les pupilles de Jade et d’Or qui la suivent partout. -Parce que ce n’est pas fini.

Ça fait presque dix ans que ce n’est pas fini et ça l'empoisonne. Ne peut ni avancer ni reculer. Enlisée et piégée dans la rage, la rancœur contamine tout ce qu’elle touche. Tous ceux qu’elle touche. Elle a dynamité son mariage avec Adam à cause de ce fantôme. Ne se laisse plus détourner par les promesses d’un peut être. Statue de sel. Le sujet est clos pour elle. Pas envie de s’étendre plus. Les prunelles sombres détaillent le profil anguleux du plus jeune homme. Remarque ce qu’elle n’avait pas vu dans sa colère et sa grogne, malgré le peu de lumière présentes. Les détails qu’elle a noté sans les relever sur le moment. -Tu prends souvent des cas en dehors de Shreveport? Ou ca t’arrange de t’éloigner de la ville pour quelques jours? tu as l’air… fatigué. Besoin d’aide en dehors de cette affaire de gosse disparue? -C’est une main tendue au delà de leurs fractures. L’égo de Medea s’exprime différemment.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 26 Nov - 11:14 (#)

Ce moment de calme est presque apaisant comparé à l’ambiance électrique qui régnait dans la voiture plus tôt. Je l’écoute alors qu’elle tente de répondre. L’espace d’un instant j’ai pensé qu’elle allait m’envoyer chier, mais il n’en est rien. Ses mots sonnent comme le serment du devoir fait par toutes les personnes qui veulent protéger les autres. Je pourrais bien lui faire remarquer que des gens qui tuent ou vont tuer, ce n’est pas ce qu’il manque, et que se focaliser sur de vieilles histoires avec des pistes froides n’est pas le plus efficace pour arrêter des assassins, mais il semblerait que ce ne soit qu’une excuse de plus. Pourtant je ne dis rien. On a tous des raisons vraies et plausibles pour cacher des choses bien trop personnelles que l’on préfère taire. Elle laisse passer quelques bouffées de cigarettes avant de reprendre sur d’autres raisons, plus personnelles, sans doute moins avouables. On peut y entendre comme un arrière-gout acre de vengeance, ou bien peut être une note de regret. Une obsession qui a besoin d’une conclusion, comme dans ces histoires dont on attend une fin afin de refermer le livre, le poser sur une étagère et l’oublier à tout jamais. Hélas la vraie vie n’est pas un livre rondement mené. La vraie vie ressemble plutôt à ces séries chaotiques où tous le monde persiste encore et encore dans ses histoires pour que ça continue, et puis se fait subitement déprogrammer, sans jamais aucune conclusion. Des intrigues qui s’essoufflent et sont oubliées, des gens qui disparaissent subitement au détour d’une mort inattendue, un style décousu ou rien n’a de fin, juste un déroulé d’évènements anarchiques où on essaie de ne pas perdre pied. La vie c’est une putain de fuite en avant, et ce n’est qu’en regardant en arrière qu’on voit l’histoire que l’on trace, et celles qu’on a perdu en chemin. Je soupir, sans insister davantage. Cette histoire, c’est sa fuite à elle, son moyen de contrôler quelque chose qui est déjà passé, de sauver les meubles et garder la tête hors de l’eau. Soit. Elle change de sujet et je réfléchis une seconde ou deux. En général il y a assez de travail à Shreveport pour que je n’ai pas besoin d’aller en chercher ailleurs, et il est rare que des gamins disparus passent d’une ville à l’autre.

« Ça arrive de temps à autres, mais pas très souvent. »

Pour le coup, elle n’a pas tort, mon quotidien à Shreveport est peu enviable pour le moment et un peu d’ailleurs ne peut que me faire du bien.  Toute cette histoire dans la forêt a entraîné des répercussions. Les blessures de Bobby, et les miennes dues à l’argent de Medea. La panique de Dani qui a vu son amie se faire arracher le bras et qui a échoué à garder son calme, sa culpabilité qui le dévore petit à petit parce que c’est lui qui voulait faire cette course d’orientation à tout prix, pour essayer de retrouver un peu de normalité dans sa vie chamboulée. Il n’aurait pas pu tomber sur une pire soirée. Et puis le désarroi d’Eva qui pensait avoir enfin une symbiose suffisante avec sa bête pour ne plus être soumise à une transformation de panique. Ses cernes sont devenues si grandes qu’on se demande même si elle a réussi à dormir depuis cette nuit-là. Son rôle était d’empêcher le petit de se transformer en cas de problème, et elle se fustige d’avoir échoué avec tant de force. Et puis cette histoire de NRD qui pourrait à présent être conscient de la présence des rats à Shreveport. On en est tous et toutes ressortis avec des séquelles plus ou moins visibles et un sommeil fracassé. Pourtant je ne relance pas ce sujet, acceptant l’apaisement ambiant même si la rancœur n’est pas encore digérée. Sa proposition m’arrache un sourire sincère et fatigué, mais elle ne peut apporter nulle aide là-dedans.

«  Nan, ça va. » J’ajoute en plaisantant : « Mais si t’y tiens vraiment à m’aider, je dirais pas non à ce que tu nous payes un macdo sur la prochaine air d’autoroute. » J’avise sa clope terminée et me relève. « Viens, faut qu’on reprenne la route si on veut avoir le temps de tout faire. Tu veux que je conduise ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Mar 27 Déc - 10:37 (#)

Le fil de leur amitié est fragilisé mais non rompu, si elle en croit le changement d’atmosphère entre eux. C’est là-dessus qu’elle préfère s'attarder plutôt que sur les zones d’ombres qui subsistent. Elles sont nombreuses, profondes et dissimulent la nature exacte de Tyler. De son côté, Medea estime qu’elle a été plus sincère que la situation ne l’exigeait, finalement. Il n’y a plus d’éléments essentiels la concernant dont le Garou ne soit pas informé. La nature précise de ses missions n’a pas été mise en avant mais si le détective privé souhaite en savoir plus à ce sujet, il lui suffira de poser les questions pertinentes.

L’italienne n’a pas promis de ne pas creuser les identités de ceux qui l’accompagnaient lors de la course d’orientation. Ce n’est pas une urgence, elle ne va probablement pas remuer ciel et terre pour avoir les réponses qui lui échappent, cependant, elle n’oubliera pas. Ce n’est pas dans sa nature. Tout comme l’italienne est intriguée par les raisons qui l’ont poussé à accepter un cas le conduisant si loin de son réseau habituel. Question qu’elle soulève sans se montrer plus intrusive qu’elle ne l’est ce soir. Sur laquelle il ne s’étend pas. Pas plus qu’il ne semble prendre au sérieux sa proposition d’aide. Dont les paramètres s'étendaient bien au-delà de cette affaire en particulier. Soit. Il lui faut plus de temps pour évaluer les risques et les avantages d’une association avec une agente de la Nrd. L’offre n’a ni limites temporelles ni géographiques. Si il a besoin d’aide dans une situation épineuse, elle espère qu’il s’en souviendra.

Elle se relève de son perchoir encore tiède. Medea devrait lui demander officiellement d’abandonner ses recherches sur Carlisles. Même si il n’a rien découvert de concret concernant le Loup, si ce dernier apprend qu’un détective privé est sur ses traces et qu’il entretient une relation étroite avec elle, il n’y aucun doute à ses yeux qu’il n’hésitera pas à l’assassiner tant pour se protéger lui que pour l’atteindre elle. Tyler est déjà au courant de ce risque là mais elle espère vraiment qu’il ne le sous-estime pas.

Un sourire un peu plus détendu sur ses traits sévères alors qu’ils retrouvent un peu de familiarité dans leurs échanges. Le soulagement qu’elle ressent inquiète Medea. Elle ne devrait pas s’attacher autant à lui. Ça la rend vulnérable et le met en danger. Mauvaise combinaison. Ce n’est pas pour rien qu’elle évite de former des liens depuis des années. -Tu conduis, je te paie un mcdo, ça me semble pas mal comme deal. J’ajoute même un café en plus! Ma générosité est sans limite , en rajoute-t-elle éhontément.

La ligne des épaules de l’italienne s’est relâchée alors qu’ils remontent en voiture, lui laissant le volant. Ce n’est qu’après quelques minutes plus tard, qu’elle reprend la parole, et l’amusement dans son timbre est parfaitement perceptible. -Au fait, j’ai oublié de te dire -Elle laisse traîner sa voix. Juste de quoi lui laisser quelques secondes pour se préparer à la suite. - que j’avais déjà réservé l'hôtel pour notre séjour à la Nouvelle-Orléans. Tu trouveras quelques costumes passables qui t’attendront dans ta chambre pour les jours à venir et le restaurant de demain soir, tu choisira celui qui te plait le plus. Demain matin, nous avons rendez-vous avec l’un de mes amis en ville pour te trouver quelques choses de mettable pour la réception du Consul.

Elle n’a aucun doute qu’il va adorer ce passage obligatoire! Malgré la lumière muette de l’habitacle, il est parfaitement lisible sur le visage de Medea qu’elle a l’expression d’un chat dans une soucoupe de lait. Sa propre robe est déjà choisie, soigneusement calfeutrée dans sa housse. Elle n’a aucun doute qu’ils trouveront le costume parfait et sans fausse note pour son compagnon.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 3 Jan - 8:12 (#)

L’ambiance paraissait plus légère, comme si toutes les tensions stagnantes qui gonflaient dans la voiture avait été relâchées dans le ciel, laissant derrière elles un soulagement troublé de toutes ces choses qui ne peuvent toujours pas être dites. Cela dit, il y a tout de même une nette amélioration. La généreuse offre de l’agente de la NRD de m’offrir un café en plus du fast-food m’arrache un sourire amusé et je m’installe derrière le volant pour démarrer. La route reprend son air monotone avec le paysage défilant derrière les vitres, mais rapidement la voix de l’italienne résonne de nouveau dans l’habitacle, démarrant sa phrase avec les mots et l’intonation taquine des problèmes qui arrivent. J’arque un sourcil à ses déclarations. Elle déballe ses informations avec un naturel déconcertant, comme si de son point de vue les choses n’auraient pas pu aller autrement. J’aurais dû m’y attendre. Je ne rouspète même pas que j’ai déjà un costume dans mes bagages, je sais bien que ma garde-robe n’aurait jamais fait illusion chez le consul, et puis les gouts bien trop luxueux de Medea n’aurait jamais validés cette tenue-là. Je l’imagine déjà hilare face à mon costume acheté à un prix que j’estime déjà bien cher pour des frusques, mais qui serait vu comme honteusement bon marché aux yeux des riches. Même pas passable, selon ses critères. Néanmoins, j’ajoute :

« T’es quand même consciente que j’ai pas du tout les moyens pour un hôtel qui te semblerait tout juste acceptable, hein ? Et c’est pas les parents de la gamine qui vont régler de telles notes de frais. » Ou alors ils s’endetteraient à mort pour des conneries, ce n’est pas forcément la meilleure idée. Je pense un instant au paquet de thunes que m’a filé le vampire taré, mais ça me ferait vraiment chier de gaspiller cet argent dans des choses aussi inutiles qu’une belle suite d’hôtel et des vêtements. L’idée même de devoir faire les boutiques me fait grimacer. J’imagine déjà le genre de magasin où elle va vouloir me trainer. Un endroit au style trop blanc et épuré qui pique les yeux, avec des gens qui te regardent de la tête au pied et te lancent des regards assassins et méprisant si jamais ils devinent que ton compte en banque n’a pas au strict minimum cinq chiffres. Tout en changeant de voie pour dépasser une voiture, j’enchaine : « Et puis, comment ça le restaurant de demain soir ? Déjà, quel restaurant ? Et qu’est-ce que ça peut te faire que je m’habille comme d’habitude tant qu’on est pas à la soirée ?

S’il y a bien une chose que je n’envie pas aux riches, c’est cette obligation de s’enfermer dans des vêtements stricts et étroits, avec une putain de cravate qui t’étrangle comme la laisse d’un bon toutou. J’ai pas signé pour ça moi. C’est pour ça que je me cantonne généralement aux affaires de fugueurs toxico et d’époux infidèles, c’est moins de prises de tête.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Lun 10 Avr - 10:46 (#)


Leur étrange amitié n’a pas rompu malgré le séisme subit. Medea a été aussi sincère que possible envers Tyler sur la nature réelle des liens toxiques qui la liaient au Lycan. Partager les raisons de leur collaboration est impensable, surtout avec un thérianthrope dont elle ignore si il a des allégeances à un groupe Cess qui pourrait se servir de cette information. Sans compter la trahison de la Nrd que cela représenterait. Medea est encore sur le fil du rasoir avec ses employeurs, le silence est indispensable. Elle retient de justesse un nouveau conseil de prudence, Tyler a bien saisi le danger que représente le Garou. C’est la raison initiale pour laquelle il a accepté l’affaire.

La cigarette est écrasée à l’extérieur, Tyler conduit. Et Medea laisse la place à sa facette la plus détendue. Elle n’ignore pas que les plans qu’elle a prévu pour les quelques jours qu’ils vont passer à la Nouvelle-Orleans ne se dérouleront pas tout à fait comme Tyler l’a envisagé. Mais il n’était pas question qu’elle dorme dans un motel 6 défaillant. C’est avec une indifférence étudiée qu’elle lui annonce la couleur. Non seulement il disposera de plusieurs tenues déjà présélectionnées pour les jours à venir mais en plus il va devoir subir une séance d’essayage sur mesure pour la réception du consul. Tout à fait le genre de futilité qui va hérisser Tyler et qui l’amuse d’avance. -J’ai les moyens pour deux. C’est à ma charge, cadeau. Cela fait plusieurs mois que je ne suis pas allée à la Nouvelle-Orléans, c’est l’occasion parfaite. -Il se débat dans un filet d’or dont les mailles se resserrent déjà. -Restaurant demain soir. Surtout si Fast-food ce soir. Ce n’est pas le genre de restaurant où tu peux venir en jean Ty. Donc tu auras de quoi t’habiller de manière convenable pour les jours à venir qui t’attendent dans ta suite.

Medea est bien trop satisfaite d'elle-même. Elle est franchement impatiente de le voir habillé de manière un peu plus élégante. Qu’il le veuille ou non, dans son monde, l’habit fait le moine. Comme promis, ils font une pause fast-food avant d’achever le reste de la route. L’italienne finit par s’endormir en le laissant au volant. Ne se réveillant que pour le guider dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Jusqu’au fronton du Ritz-Carlton. Déjà un valet de parking s’avance quand ils ralentissent, prêt à s’occuper de la berline pour toi. -Gare toi, il s’occupe du reste. -Elle sort sur le trottoir et abandonne entre les mains professionnelles d’un groom la housse de vêtements opaque qui contient sa robe pour la soirée ainsi que les tenues indispensables à leur séjour. L’homme récupère aussi le bagage de Medea qui se contente de son sac à main. Un second se tourne vers Tyler, attendant qu’il lui confie ses affaires à son tour. Profondément amusée, la brune attend de voir ce qu’il choisit avant de lier son bras droit au sien pour entrer dans la luxueuse réception de l'hôtel. La concierge les accueille avec un sourire aussi professionnel que chaleureux. -Madame Comucci, j’espère que vous avez fait bonne route? Nous avons préparé pour vous la Balcony suite, et pour Monsieur, -Elle se tourne vers lui, le saluant à son tour- la suite executive. Trois costumes sont déjà dans la penderie du salon. Si ils ne convenaient pas, n’hésitez pas à le signaler, nous vous proposerons d’autres options. Les suites sont quinzième étages. Vos bagages sont déjà montés.

D’un geste de tête, elle signale l’un des employés en livré qui les précède jusqu’à l'ascenseur avec les clefs. Détails pratiques du petit-déjeuner ainsi que l’accès à l’espace Spa et piscine. C’est la suite de Medea qui se présente en premier. Un demi sourire aux lèvres, elle ouvre la porte avant de se tourner vers Tyler. -Nous avons rendez vous à 10h précise pour l’essayage. Je t’attendrais en bas à 9h45. -Elle disparait dans sa suite, le laissant entre les mains de leur accompagnateur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 16 Avr - 13:10 (#)

Le vrombissement de la voiture arpentant la route résonne doucement dans l’habitacle, agrémentant les paroles de Medea. Comment une enquête s’est transformée en virée grand luxe au juste ? Je ne sais même pas quoi répondre quand elle dit payer l’hôtel. Une pointe de fierté voudrait refuser, mais ce serait franchement débile de passer à côté d’une occasion pareille. Je crois même que c’est la première fois que je me retrouverais dans un vrai hôtel et pas simplement un minable motel à l’odeur vieillit et aux murs trop fins. Je rêve ou elle vient de dire le mot ‘suite’ au lieu de chambre ? J’ai beau savoir que les riches vivent dans un autre monde, ça file un peu le vertige. Ce voyage promet d’être plein de surprises.

La route se fait dévorer et nous finissons par arriver à destination. Avec quelques indications, nous nous arrêtons enfin devant un hôtel logé dans un immeuble très haut devant lequel passe des gens bien habillés. Même ceux portant des tenues décontractées n’ont rien de comparable avec ce qu’on peut voir dans les quartiers populaires, comme un truc qui me fait dire que leur pantalon doit coûter une somme indécente alors même qu’il ne s’agit que d’un foutu jean. Écoutant l’italienne, je me gare et donne les clefs au voiturier. Les bagages sont aussi récupérés et je ne peux m’empêcher de jeter un œil curieux au hall quand nous rentrons. Je dois ressembler à un touriste à deux doigts de sortir son appareil pour prendre des photos de cet endroit très inhabituel. Une employée s’approche en ne s’émouvant pas de notre duo excessivement mal assorti et je parviens même à ne pas avoir l’air totalement ébahie face à ce qu’elle nous apprend. Ainsi donc ce genre d’hôtel t'amène des costumes en un claquement de doigts alors que ceux que je connais ne te répondent qu’au bout de la septième fois et te font payer un supplément pour changer les piles mortes de la télécommande. Clairement un autre monde. On suit un employé jusqu’à l’étage abritant nos chambres, pardons, nos suite et on finit par se séparer en se donnant rendez-vous pour le lendemain. L’idée de faire du shopping ne m’enchante pas, mais il va bien falloir pour pas que je sois cramé à des kilomètres à la ronde lors de la soirée au consulat.

La suite est plus grande que mon appart. Mes maigres bagages sont déjà là déposés délicatement à côté de trois costumes, un noir, un gris et un bleu marine. Chacun d’eux coûte sans doute plus que toute ma garde-robe réunie. Je me suis senti comme un gosse qui découvre un nouveau monde et ai joué avec tous les trucs disponibles, profitant de cet étrange confort qui doit paraître si banal pour les plus privilégiés. Ça donne presque un air de vacances, du moins si on oublie qu’il y a quelque part dehors une gamine dans une situation très compliquée.

---

J’ai l’impression d’être déguisé. J’ai dû me taper bien deux minutes complètes de fou rire dans ma suite pendant les essayages tellement je ne me ressemblais plus. J’ai fini par prendre le costume noir avec la chemise blanche, ce qui est censé être classique et passe partout mais me donne l’impression d’être un serveur. Et dire que maintenant ça va recommencer. Deux employées de la boutique beaucoup trop chic où Medea nous a conduit sont en train de présenter différentes chemises, vantant leur textiles ou leur couleurs alors qu’à mes yeux elles ont l’air strictement identiques. Je lève un regard presque implorant à Medea en lui disant :

« Non mais franchement, je m’en tape, je vois même pas la différence. » Une des deux employée ne peut s’empêcher d’écarquiller un peu trop les yeux, comme choquée que je puisse ne pas faire la distinction entre soie de chine et je sais plus quoi du bassin méditerranéen. « T’as qu’à choisir, toi, c’est toi l’experte. »

Et avec un peu de chance la pile de trucs à essayer va cesser de croître. J’ai presque envie de m’enfuir en courant.
Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
La strada è lunga ~Tyler~ Medea510
ASHES YOU WILL BE
La strada è lunga ~Tyler~ Mood10
La strada è lunga ~Tyler~ 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
La strada è lunga ~Tyler~ Medea211
La strada è lunga ~Tyler~ Medea212
La strada è lunga ~Tyler~ Xmas_111
La strada è lunga ~Tyler~ JgCo1RY
La strada è lunga ~Tyler~ MmicoYd
La strada è lunga ~Tyler~ Product_11433288h
La strada è lunga ~Tyler~ Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Lun 15 Mai - 10:39 (#)

Il est à l’heure et le costume choisi par l’employé de l'hôtel est presque parfaitement ajusté. Elle apprécie le changement mais se garde de le commenter, connaissant parfaitement l’agilité sarcastique de sa langue quand il le décide. Il n'empêche que le changement est flagrant. Un simple signe de tête marque une approbation dont il n’a pas réellement besoin.

La boutique est vide quand ils arrivent, visiblement réservée pour leurs essayages de ce matin. C’est une attention qu’elle apprécie. Medea se doute que Tyler va vivre ces prochaines heures comme une corvée de plus et il n’a pas besoin d’avoir des clients dans les pattes. De plus, elle aime profiter de ce genre de moments privilégiés. Il ne faudra pas plus d’une demi-heure au détective privé pour commencer à se comporter en enfant capricieux. La brune échange un regard amusé avec la modiste, plus âgée que le reste des jeunes employés qui s’affairent autour d’eux. Une coupe de champagne à la main malgré l’heure encore matinale, elle ne montre aucune trace de compassion. Elle lui fait face sur une fauteuil en cuir confortable, habillée d’un pull blanc en cachemire, d’une jupe crayon bleue ciel légèrement fendue sur la cuisse droite, les jambes croisées haut, les pieds chaussés d’escarpins louboutin, elle est parfaitement à son aise.

Avec un sourire en coin, elle se relève, s’approche de lui et lui indique de monter sur le petit tabouret au centre de la pièce, la modiste s’approchant avec un mètre ruban souple. -Si vous vouliez bien monter dessus? J’aimerais prendre vos mesures exactes? Est ce que vous aimez des coupes en particulier pour les chemises? Les cols mao reviennent en force, mais le col anglais serait un bon choix. Vous avez un cou fin, ce serait élégant sur vous. -Elle continue. Évoquant les coupes. Les types de tissus. Cherchant à savoir ce qui pourrait lui convenir le mieux.

Medea finit par lever une main. Mettant fin au supplice de Tyler qui ne doit pas avoir une idée concrète de ce que cela signifie. -Du coton égyptien ou une popeline de soie.. Ensuite pour la coupe, j’aimerais que tu essayes soit cintrée soit une coupe droite. Mais je pense qu’une coupe cintrée serait ce qui te conviendrait le mieux.
L’une des jeunes assistantes, qui était en train de sélectionner plusieurs chemises blanches pour qu’il puisse choisir le toucher de tissus qu’il préfère, pépie. -Votre mère a l'œil, monsieur.

La profiler hoche la tête, sans détromper la jeune femme mais dans ses prunelles, une pointe de malice bien particuliere. -Pour les teintes, on va partir sur un tissu uni. Avec une pochette de soie blanche qui rappelle ma robe. Pas de blanc pour la chemise, donc. -Clémente, elle lui tend une coupe de champagne pendant qu’elle s’éloigne dans les rayonnages pour choisir les nuances qui lui semblent les plus adaptées. -Un bleu nuit fera ressortir tes yeux. -Trois chemises cintrées dont les bleus varient en profondeur, l’une d’elle ayant un effet presque métallique qui trahit la présence de soie dans le tissage. -Le rouge aussi pourrait être intéressant avec tes cheveux blonds. Par contre, la veste et le pantalon devront être noirs ou gris. -Une chemise rouge cerise, une chemise merlot plus intense et plus sombre, une dernière rouge cinabre, plus éclatante. -Est ce que vous pensez que des teintes de vert ou de violet conviendraient au teint de votre fils? C’est plus audacieux mais il a une silhouette qui lui permet de s'aventurer au-delà du classique.
-Tyler, mon chou? Une préférence pour les couleurs proposées ou tu as envie d’autre chose? sinon va essayer ces six là et dis moi celle que tu préfères.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hey Tyler, don't make it bad + Tyler Frisk
» Ho un indovinello per te P.V. Tyler
» I'm looking for...[Ft. Tyler - Salâh Ad-Dîn]
» Walking on the Edge ~Tyler~
» Another One Bites the Flesh. Or Dust. Same, same. ~Tyler ~

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: